Veaux – Le marché reste encombré.

Veaux d’engraissement et d’élevage – Alors que les volumes vont atteindre leurs apogées, les mises en place sur le territoire restent contraintes par le niveau des mises en place pour la fin mars. Les excédents s’ils sont convenables, prennent la direction de l’Espagne. Le coût des PCR est rédhibitoire pour les petits veaux. Les intégrateurs français imposent des quotas à leurs fournisseurs, et maintiennent globalement leurs prix pour cette semaine. Le plus compliqué reste la gestion des volumes pour les ramasseurs de veaux, qui sont au contact direct du courroux des éleveurs. Les tarifs restent malmenés dans l’ensemble des catégories de croisés.

Veaux de boucherie – La consommation de viande de veau peine à séduire les jeunes générations malgré des efforts importants de l’interprofession. Ce produit a besoin à chaque fois d’une poussée promotionnelle pour se rappeler à la mémoire des consommateurs.  La détente sur le marché de la viande se poursuit, dans un contexte de hausse drastique des coûts de production (sauf du petit veau).

Avis d’expert :

Veaux : Même le niveau de l’offre va doucement s’infléchir, il restera excédentaire pour la demande. Les tarifs ne devraient néanmoins plus bouger.

Veaux de boucherie : La demande saisonnière devrait progresser, ce qui sera favorable à une remontée des prix.

Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le bétail vif