Viande bovine – L’offre tend à baisser.

Gros bovins de boucherie - Sur les marches, l’offre tend à s’amoindrir avec des éleveurs qui commencent à mettre leurs animaux dans les prairies avec cette météo saisonnière très clémente. Cela allégera la charge de travail et limitera les coûts de production, même si souvent un complément au champ est nécessaire.  Dans les femelles de qualité bouchère, l’activité commerciale est correcte malgré une demande amoindrie par les vacances au ski, qui drainent vers les stations une clientèle qui fait défaut à la boucherie traditionnelle.  Les tarifs sont stables dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Limousines ou Charolaises U de conformation. L’équilibre offre/demande permet un maintien plus facile des prix dans les Charolaises et allaitantes R de conformation. Le recul de l’offre est favorable aux allaitantes d’entrée de gamme.  

Réformes laitières - La demande des industriels est constante pour faire tourner leurs ateliers de transformations en prévision de la rentrée. L’offre tend à s’amoindrir sans que cela ait d’impact sur les tarifs de la semaine dans les vaches Holsteins, Montbéliardes et Normandes. Les premiers signes de tension se font en revanche ressentir dans les campagnes où la concurrence se renforce.

Jeunes bovins – La demande italienne reste peu soutenue dans les arrières, avec toujours une forte concurrence de l’Espagne. L’équilibre commercial reste favorable, avec une offre qui devient déficitaire.

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Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : La modestie de l’offre devrait permettre de maintenir les prix dans les bonnes femelles bouchères, mais les allaitantes R seront recherchées.

Bovins races laitières : Le recul de l’offre, devrait permettre une légère détente dans les vaches de milieux de gamme.   

Jeunes bovins : Le marché restera stable

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