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Viande bovine – La tendance reste baissière.
Bovins de boucherie – Depuis trois semaines, la consommation de viande rouge est ralentie par la fin de l’année scolaire, les soldes d’été (même si elles n’ont le même impact qu’il y a quelques années) ou la hausse globale des prix. Les abattoirs ont bénéficié de volumes suffisants en réformes laitières entre la période de fenaison et celle des moissons notamment sur le grand Ouest ou le nord-est.
L’animation commerciale du marché est plus calme dans son ensemble, car le niveau de la demande de ce début de mois est peu soutenu (comme tous les ans à cette période). L’activité ne redémarrera qu’avec le lancement de la saison estivale (mi-juillet) et dépendra de l’impact de la baisse du pouvoir d’achat sur des actes d’achats des touristes. Malgré une réduction de la demande de la part de la boucherie traditionnelle qui gère ses stocks en fonction du départ en vacances de la clientèle des villes, les tarifs se maintiennent dans les femelles Blondes d’Aquitaine, Limousines ou Charolaises de qualité bouchère. L’offre est mesurée, mais suffisante dans les Charolaises et les réformes allaitantes d’entrée de gamme, avec des tarifs qui s’orientent à la baisse.
Réformes laitières – Le recul de l’offre correspond à une demande peu soutenue des industriels. Le minerai est moins demandé avec des stocks importants mis en congélation pour la rentrée. La demande dans les pièces nobles pour la production de brochettes, ne décolle pas avec une météo capricieuse. La tendance est baissière pour la grande majorité des vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes sous l’impulsion des industriels qui cherchent à réduire les écarts avec l’import afin de pouvoir se repositionner à la vente. Le tri est marqué dans les vaches maigres et les taureaux de réformes fléchissent légèrement.
Jeunes bovins – Le marché est encombré, avec une demande intérieure qui ralentit, et une activité à l’export toujours impacté par la concurrence polonaise et allemande. Chacun attend une reprise d’activité pour la saison estivale, mais sans savoir très bien où va se placer le curseur. Les tarifs sont à la baisse sur la France comme en Italie et restent très bas en Allemagne. De gros écarts de valorisation sont observés entre les JB contractualisés et ceux mis librement sur le marché.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Avec le début des vacances, la demande va se rétracter dans les très bonnes femelles avec un commerce qui va se reporter sur les zones de villégiature. La pression va s’accentuer sur le bétail d’entrée de gamme.
Bovins de races laitières : Les abatteurs vont chercher à maintenir la pression malgré une forte baisse des volumes disponibles.
Jeunes bovins : La tendance restera baissière sous la pression des abatteurs.