Viande bovine – Recul de la consommation pour cette fin de mois

Bovins de boucherie – Alors que les ensilages de maïs sont presque terminés, ce sont les travaux d’automne qui accaparent les éleveurs en zone de polyculture, ou la préparation d’hivernage des animaux en zone d’élevage. L’activité commerciale est plus calme sur le marché de la viande, mais les abatteurs doivent gérer l’adéquation entre des disponibilités amoindries par les travaux de saison et une demande qui se tasse avec les vacances, la fermeture des cantines et des choix budgétaires compliqués pour les familles en cette fin de mois. On observe également une certaine volonté de la filière aval de maintenir des niveaux de prix « convenables » pour l’élevage allaitant, dont les coûts de production et d’engraissement restent élevés. Sur les marchés en vif, les tarifs se maintiennent dans le domaine des bonnes femelles Blondes d’Aquitaine ou Parthenaises, Limousines ou les Charolaises de qualité bouchère.  Les Charolaises et l’ensemble des génisses et jeunes vaches R correctement finies se maintiennent sur un marché qui tend à se durcir face à au recul saisonnier de la demande. Les tarifs sont plus discutés dans l’entrée de gamme, face aux écarts de prix générés par la chute des réformes laitières.

Réformes laitières – Malgré une offre moins abondante, les abattoirs ont suffisamment de marchandise pour les besoins du moment (vacances). Les industriels maintiennent une pression sur les prix dans les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes, mais c’est dans les vaches de milieux de gamme et bas de gamme que la baisse est plus sévère avec un tri marqué dans les vaches P2 ou P1. La demande reste réservée dans les taureaux de réformes.

Jeunes bovins – Même si la demande intérieure se tasse à la veille des vacances, le niveau de l’offre est mesuré. A l’export, le commerce est calme, avec néanmoins quelques ouvertures (notamment sur l’Algérie). Les tarifs de la semaine ne montrent pas d’évolution significative sur un marché ou la contractualisation joue son rôle d’amortisseur.

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : Le commerce sera plus calme, avec des tarifs justes maintenus dans les femelles de qualité bouchère et une tendance baissière dans les allaitantes de choix secondaire. 

Bovins de races laitières : Les industriels vont maintenir la pression sur réformes laitières.

Jeunes bovins : Le commerce restera régulier avec des tarifs qui devraient se maintenir.

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