Vigne et climat : 20 démonstrateurs « vitilience » pour appréhender le changement

Pilotés par l’IFV et financés à hauteur de 7,4 millions d’euros, les 20 démonstrateurs ont vocation à élaborer des stratégies d’adaptation au changement climatique au bénéfice des viticulteurs de l’ensemble des bassins viticoles.

Forte exposition au risque de gel, stress hydrique affectant le rendement et la qualité, avancement de la phénologie et des vendanges, élévation du degré d’alcool et baisse de l’acidité, modifications sensorielles susceptibles de désorienter les consommateurs : la vigne et le vin constituent deux marqueurs du changement climatique à l’œuvre.

Dès 2021, la filière viti-vinicole traçait les grandes lignes de son plan d’adaptation climatique, reposant sur 7 piliers.A l’occasion du Salon de l’agriculture, le ministère de l'Agriculture vient d’apporter un peu plus d’eau au moulin du projet d’adaptation, avec le lancement de « Vitilience »

Vitilience, la contration de « viticulture » et de « résilience »

Conctration de « viticulture » et de « résilience », le projet Vitilience vise à mettre en place 20 démonstrateurs de solutions au plus près du terrain, visant à « identifier, stimuler le développement et faciliter l’appropriation de systèmes viti-vinicoles adaptés au changement climatique tout en s’engageant à contribuer à l’atténuation de celui-ci », indique le ministère de l’Agriculture, qui vient de signer la Charte d’engagement du projet. Celui-ci est porté par l’Institut de la vigne et du vin (IFV), associé à une vingtaine de partenaires dont l’INRAE, des Chambres d’agriculture, des interprofessions, le CNIV, des organismes de recherche-développement régionaux, FranceAgriMer ou encore l’INAO.

Au plan financier, si le projet reste à affiner dans le cadre des procédures Casdar, le ministère de l’Agriculture s’est engagé à hauteur de 5 millions d’euros en 2024 et 2,4 millions d’euros en 2025, au titre du Programme national de développement agricole et rural (PNDAR).