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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/3/6/0/6860638-1-fre-FR/61f74f55f657-terre-et-mer.JPG" alt="" height="385" width="257" /></figure>

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<p>&nbsp;</p><p>Les 23 et 24 mai 2025, le <a href="https://www.lorient-agglo.bzh/actus/toutes-les-actualites/actualite/news/1ere-edition-du-salon-de-lalimentation-terre-mer-a-lorient/" target="_blank" title="">Salon Terre Mer</a> &agrave; Lorient r&eacute;unira les acteurs locaux de l'alimentation pour promouvoir les m&eacute;tiers de l'&eacute;conomie alimentaire et encourager le bien manger et la consommation locale. Cet &eacute;v&eacute;nement, organis&eacute; autour de cinq p&ocirc;les (mer et littoral, animal, v&eacute;g&eacute;tal, &eacute;ducation alimentaire, gastronomie), mettra en avant l'importance &eacute;conomique et les savoir-faire des fili&egrave;res alimentaires locales, tout en sensibilisant le public &agrave; la richesse de la gastronomie locale.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Au programme durant 2 jours, le &laquo; manger et consommer local &raquo;, de la production &agrave; l&rsquo;assiette, sera mis &agrave; l&rsquo;honneur gr&acirc;ce &agrave; de nombreuses animations pour tous : ventes &agrave; la cri&eacute;e, mini ferme, march&eacute; de producteurs locaux, ap&eacute;ro/pique-nique, expositions, tables rondes, ateliers culinaires, animations p&eacute;dagogiques et cr&eacute;atives, d&eacute;gustations&hellip;</p>
</aside>
<p>Pratique : Salon Terre Mer au Palais des congr&egrave;s et place Glotin &agrave; Lorient - Vendredi 23 et samedi 24 mai - Entr&eacute;e gratuite</p>


1ère édition du salon de l’alimentation Terre & Mer à Lorient

<p>Cette loi, tr&egrave;s attendue pour r&eacute;pondre au mouvement de col&egrave;re agricole et et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-assemblee-adopte-le-projet-de-loi-d-orientation-agricole-avant-le-vote-du-senat">adopt&eacute;e au pas de charge en f&eacute;vrier avant le Salon de l'agriculture</a>, consacrait la &laquo;&nbsp;<em>bonne foi&nbsp;</em>&raquo; pr&eacute;sum&eacute;e des agriculteurs lors des contr&ocirc;les et la pr&eacute;somption de &laquo;&nbsp;<em>non intentionnalit&eacute;</em>&nbsp;&raquo; pour certaines atteintes &agrave; l'environnement. Deux dispositions &eacute;galement censur&eacute;es.&nbsp;Les Sages ont toutefois maintenu la d&eacute;p&eacute;nalisation de certaines atteintes &agrave; l'environnement, lorsqu'elles ne sont pas commises &laquo;&nbsp;<em>de mani&egrave;re intentionnelle</em>&nbsp;&raquo;, au profit d'une simple amende administrative de 450 euros maximum, ou du suivi d'un stage de sensibilisation &agrave; la protection de l'environnement.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-d-orientation-agricole-un-double-defi-productif-et-inclusif" target="_blank" title="">La loi d&rsquo;orientation agricole, un double d&eacute;fi productif et inclusif</a>
</aside>
<p>Le Conseil constitutionnel a surtout rejet&eacute; le principe contest&eacute; de &laquo;&nbsp;<em>non-r&eacute;gression de la</em><em> souverainet&eacute; alimentaire</em>&nbsp;&raquo;, miroir de la non-r&eacute;gression environnementale d&eacute;j&agrave; consacr&eacute;e. Mais l'ambition centrale de la loi pour &eacute;riger &laquo;&nbsp;<em>la protection, la&nbsp;</em><em>valorisation et le d&eacute;veloppement de l'agriculture</em>&nbsp;&raquo; au rang d'&laquo;&nbsp;<em>int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral</em><em> majeur&nbsp;</em>&raquo; et d'&laquo;&nbsp;i<em>nt&eacute;r&ecirc;t fondamental de la Nation</em>&nbsp;&raquo;, demande de la FNSEA syndicat agricole historique, n'a elle, pas &eacute;t&eacute; censur&eacute;e.&nbsp;La &laquo;&nbsp;<em>non-r&eacute;gression de la souverainet&eacute; alimentaire</em>&nbsp;&raquo; avait &eacute;t&eacute; ajout&eacute;e par les s&eacute;nateurs mais &eacute;lus et juristes doutaient de la port&eacute;e du dispositif, la protection de l'environnement ayant une valeur constitutionnelle, alors que cet &laquo;&nbsp;<em>int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur&nbsp;</em>&raquo; est inscrit dans une loi simple.</p><div
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<p>Dans le d&eacute;tail, le Conseil constitutionnel, dont c'est la premi&egrave;re d&eacute;cision sur un texte de loi depuis l'arriv&eacute;e de Richard Ferrand &agrave; la pr&eacute;sidence, censure totalement 14 articles et partiellement trois articles de ce texte, apr&egrave;s une saisine par les d&eacute;put&eacute;s des groupes LFI et Ecologiste, selon la d&eacute;cision consult&eacute;e par l'AFP. La question <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-petard-mouille-de-francois-bayrou-contre-l-ofb" target="_blank">des contr&ocirc;les par l'Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;</a> (OFB), police de l'environnement, est un irritant particulier pour les agriculteurs, la Coordination rurale, deuxi&egrave;me syndicat agricole, ayant m&ecirc;me demand&eacute; sa disparition. Les Sages ont supprim&eacute; sur ce volet un principe visant &agrave; pr&eacute;sumer la &laquo;&nbsp;<em>bonne&nbsp;</em><em>foi&nbsp;</em>&raquo; des exploitants lors des contr&ocirc;les.</p><h2>&laquo;&nbsp;On ne s'arr&ecirc;tera pas l&agrave;&nbsp;&raquo;</h2><p>Est aussi censur&eacute;e une disposition qui pr&eacute;voyait, sous certaines conditions et si elles n'engendrent pas de &laquo;&nbsp;<em>concurrence d&eacute;loyale&nbsp;</em>&raquo;, que les &laquo;<em>&nbsp;normes</em><em> r&eacute;glementaires en mati&egrave;re d'agriculture ne peuvent aller au-del&agrave; des exigences</em><em> minimales des normes europ&eacute;ennes</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;Cela r&eacute;pondait &agrave; la demande des syndicats agricoles FNSEA, JA et Coordination rurale d'arr&ecirc;ter la &laquo;&nbsp;<em>surtransposition</em>&nbsp;&raquo; des normes europ&eacute;ennes, notamment en mati&egrave;re de produits phytosanitaires et de seuils pour les b&acirc;timents d'&eacute;levage. &laquo;&nbsp;<em>Mes seuls regrets sont la suppression des principes de non-r&eacute;gression de la souverainet&eacute; alimentaire et de non-surtransposition, car c'est aujourd'hui l'origine du mal</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Laurent Duplomb (LR), rapporteur de la loi au S&eacute;nat o&ugrave; il a tr&egrave;s largement contribu&eacute; au remaniement du texte. &laquo;&nbsp;<em>Mais on ne s'arr&ecirc;tera pas l&agrave;</em>&nbsp;&raquo;, a-t-il pr&eacute;cis&eacute;, ajoutant que &laquo;&nbsp;<em>le texte</em><em> final redonne tout de m&ecirc;me un nouveau cap &agrave; notre agriculture en imprimant une nouvelle marque, en infl&eacute;chissant une certaine fa&ccedil;on de penser&nbsp;</em>&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Et comme le Conseil n'a qu'une gomme et pas de crayon, je ne peux que me satisfaire que certaines notions restent sorties du texte, comme celle d'agro&eacute;cologie&nbsp;</em>&raquo;, ironise-t-il. Lors des d&eacute;bats, il craignait que l'Assembl&eacute;e r&eacute;introduise le terme dans le texte.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/changer-les-mots-mais-pas-les-defis-que-reste-t-il-de-l-agroecologie" target="_blank" title="">Changer les mots, mais pas les d&eacute;fis : que reste-t-il de l&rsquo;agro&eacute;cologie ?</a>
</aside>
<p>L'exclusion des b&acirc;timents agricoles du d&eacute;compte de l'artificialisation des sols dans le cadre du dispositif "z&eacute;ro artificialisation nette", maintenu par les s&eacute;nateurs contre l'avis du gouvernement, a elle &eacute;t&eacute; censur&eacute;e. L'article a &eacute;t&eacute; jug&eacute; &laquo;&nbsp;<em>cavalier</em>&nbsp;&raquo;, c'est-&agrave;-dire sans lien suffisant avec le texte.&nbsp;Le texte pr&eacute;voit aussi une simplification de la l&eacute;gislation sur les haies et la cr&eacute;ation d'un guichet unique d&eacute;partemental &laquo;&nbsp;France services agriculture&nbsp;&raquo; pour faciliter les installations d'agriculteurs ou les cessions d'exploitation. Les articles concern&eacute;s n'avaient pas &eacute;t&eacute; contest&eacute;s.</p>


Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi, totalement ou partiellement, près d'un tiers des articles de la loi d'orientation agricole, dont plusieurs mesures clés censées consacrer le principe de « souveraineté alimentaire » mais aussi répondre à la colère des agriculteurs sur le poids des contrôles et des normes. « La loi d’orientation agricole va enfin entrer en vigueur » a réagi la ministre de l’Agriculture.

Loi d'orientation agricole : le Conseil constitutionnel censure plusieurs articles clés

<p>Ce lundi 10 mars 2025, &agrave; Mign&eacute; (Indre), les commissions des agricultrices de la <strong>FDSEA de la Creuse</strong> et de l&rsquo;Indre se sont r&eacute;unies pour <strong>&eacute;changer</strong> sur leurs d&eacute;fis et revendiquer une meilleure reconnaissance de leur travail. Malgr&eacute; leur <strong>r&ocirc;le-cl&eacute;</strong> dans le monde agricole, les agricultrices restent encore trop souvent dans l'ombre.</p><h2>Un moment d&rsquo;&eacute;change essentiel</h2><p>Certaines se connaissaient d&eacute;j&agrave;, d&rsquo;autres non. Mais toutes partageaient le m&ecirc;me objectif&nbsp;: &eacute;changer sur les probl&eacute;matiques rencontr&eacute;es dans leur profession. En ce mois de mars, et &agrave; l&rsquo;occasion de la Journ&eacute;e internationale des droits des femmes, il &eacute;tait essentiel pour elles de rappeler que les agricultrices ne sont pas juste des &laquo;&thinsp;femmes d&rsquo;agriculteurs&thinsp;&raquo;, mais bien des cheffes d&rsquo;exploitations &agrave; part enti&egrave;re&thinsp;!</p><h2>Des r&eacute;alit&eacute;s encore difficiles</h2><p>Parmi les sujets abord&eacute;s figuraient la r&eacute;alit&eacute; du m&eacute;tier et les actions mises en place dans chaque d&eacute;partement pour valoriser leur travail. Si la place des femmes dans l&rsquo;agriculture &eacute;volue, les avanc&eacute;es restent lentes. Jusqu&rsquo;en 1980, elles n&rsquo;avaient m&ecirc;me pas de statut officiel, restant invisibles aux yeux de l&rsquo;administration. Aujourd&rsquo;hui encore, elles doivent souvent lutter pour &ecirc;tre reconnues &agrave; leur juste valeur.</p><h2>Trouver un &eacute;quilibre entre vie professionnelle et familiale</h2><p>Une autre question majeure a &eacute;t&eacute; abord&eacute;e&nbsp;: comment concilier travail sur l&rsquo;exploitation et vie de famille&thinsp;? De nombreuses agricultrices jonglent entre ces deux r&ocirc;les, souvent au prix de grands sacrifices. Des solutions commencent &agrave; &eacute;merger, mais il reste encore du chemin &agrave; parcourir pour une meilleure reconnaissance et un soutien accru.</p><h2>Un engagement n&eacute;cessaire</h2><p>L&rsquo;engagement des agricultrices dans les diff&eacute;rentes instances professionnelles &eacute;tait aussi au c&oelig;ur des discussions. De plus en plus de femmes s&rsquo;investissent pour faire entendre leur voix et changer les mentalit&eacute;s. Pour elles, il est crucial de continuer &agrave; participer aux d&eacute;cisions qui concernent leur m&eacute;tier.</p><h2>Des rencontres vitales pour avancer ensemble</h2><p>Chaque ann&eacute;e, la commission des agricultrices de la Creuse organise une rencontre avec celles d&rsquo;autres d&eacute;partements. Ces &eacute;changes sont essentiels pour partager des exp&eacute;riences, trouver des solutions communes et surtout, ne pas se sentir isol&eacute;es dans un milieu encore largement masculin.</p><p>Cette rencontre entre les agricultrices de l&rsquo;Indre et de la Creuse en est une nouvelle illustration&nbsp;: ensemble, elles comptent bien faire bouger les lignes pour que leur r&ocirc;le soit enfin pleinement reconnu.</p>


Entre défis du quotidien, équilibre entre vie professionnelle, vie personnelle et engagement professionnel, ces femmes déterminées montrent que l’agriculture au féminin mérite plus de visibilité et de soutien.