Vaches et tracteurs se retrouveront les 17 et 18 mai prochains, au plan d'eau &agrave;&nbsp;Brumath en Alsace (67170).Organis&eacute; par les &eacute;leveurs du d&eacute;partement du Bas-Rhin, ce rdv incontournable permet de d&eacute;couvrir ou red&eacute;couvrir la fili&egrave;re &eacute;levage : ses &eacute;leveurs, ses acteurs, ses animaux au travers des concours d&eacute;partementaux inter-races et de pr&eacute;sentation de races ou encore les derni&egrave;res innovations de mat&eacute;riels agricole&nbsp;Comme habituellement LE CREDIT AGRICOLE aura un &nbsp;stand le&nbsp;dimanche 18 mai.&nbsp;&nbsp;Les conseillers agricoles et les experts assurances seront pr&eacute;sents pour vous accueillir. Venez nous retrouver !&nbsp;

43ème festival de l'élevage à Brumath en Alsace

Apr&egrave;s la pr&eacute;sentation des rapports financier et d&rsquo;activit&eacute;, le Pr&eacute;sident Philippe MONTEIL a pr&eacute;sent&eacute; les orientations de GDS Creuse pour 2025, qui se d&eacute;clinent &agrave; travers nos missions historiques.&laquo;&nbsp;La maitrise des maladies contagieuses<ul><li>FCO 3 - 8 et MHE 8. Il y a fort &agrave; craindre que nous soyons de nouveau confront&eacute;s &agrave; ces virus sur notre d&eacute;partement. L&rsquo;ann&eacute;e 2024 nous a permis de mesurer l&rsquo;impact clinique et sur la reproduction de la FCO 8, qui pourrait &ecirc;tre amplifi&eacute; avec les nouveaux virus (FCO 3, MHE 8) pour lesquels notre cheptel est compl&egrave;tement na&iuml;f. Rappelons que des animaux en bonne sant&eacute;, d&eacute;parasit&eacute;s, bien nourris et avec un acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau facilit&eacute; semblent plus r&eacute;sistants. Plus que jamais, un bon &eacute;tat sanitaire global du troupeau reste la priorit&eacute; de l&rsquo;&eacute;leveur. Et l&rsquo;exp&eacute;rience acquise nous a &eacute;galement permis de constater l&rsquo;excellente efficacit&eacute; des vaccins disponibles, m&ecirc;me s&rsquo;ils ont &eacute;t&eacute; trop peu utilis&eacute;s en vaccination de cheptel. Il est encore temps de vacciner nos bovins et nos ovins, c&rsquo;est la seule mesure &agrave; m&ecirc;me de limiter l&rsquo;impact sur la reproduction et sur les malformations n&eacute;onatales&nbsp;!</li></ul>Mais cela ne doit pas nous faire oublier les autres pathologies&nbsp;:<ul><li>La tuberculose, dont nous sommes fort heureusement toujours indemnes sur le d&eacute;partement, est une menace s&eacute;rieuse en Nouvelle-Aquitaine. 13 cheptels creusois sont en d&eacute;pistage du fait de leur lien avec un foyer. Nous comptons sur le professionnalisme de tous pour bien s&rsquo;assurer que la maladie ne progresse pas. Et plus globalement, nous appelons les &eacute;leveurs du d&eacute;partement &agrave; la plus grande vigilance dans la gestion de leurs mouvements.</li><li>L&rsquo;&eacute;radication de l&rsquo;IBR en France est devenue un objectif majeur &agrave; l&rsquo;horizon 2027 avec l&rsquo;application de la Loi de Sant&eacute; Animale europ&eacute;enne. Notre d&eacute;partement est parfaitement plac&eacute; pour y parvenir gr&acirc;ce au travail r&eacute;alis&eacute;, il ne nous reste plus qu&rsquo;un cheptel d&eacute;tenant des animaux positifs comme nous venons de le voir. Mais notre situation favorable ne doit pas nous faire oublier que la maladie circule encore dans certains d&eacute;partements, et plus que jamais restons vigilants lors de mouvements d&rsquo;animaux, une contamination est vite arriv&eacute;e&nbsp;!</li><li>La BVD est un autre chantier d&rsquo;ampleur, les r&eacute;sultats sont encourageants et l&rsquo;assainissement progresse. On constate malheureusement que quelques &eacute;leveurs p&eacute;nalisent le collectif, que ce soit en retardant le bouclage de leurs veaux ou en ne mettant pas en place les mesures n&eacute;cessaires dans leur exploitation. Les services de l&rsquo;&Eacute;tat nous aident efficacement, qu&rsquo;ils en soient remerci&eacute;s, mais il nous faut maintenant des &eacute;volutions r&eacute;glementaires pour parvenir &agrave; l&rsquo;objectif final, l&rsquo;&eacute;radication en France en 2030. Et comme pour l&rsquo;IBR, la plus grande prudence s&rsquo;impose lors des mouvements, notamment de jeunes veaux.</li><li>Le d&eacute;pistage de la paratuberculose gagnerait &agrave; &ecirc;tre &eacute;tendu car c&rsquo;est une pathologie ayant un impact important dans beaucoup d&rsquo;&eacute;levages. Nous sommes dans l&rsquo;attente des analyses de m&eacute;lange, qui permettraient &agrave; plus d&rsquo;&eacute;leveurs de faire un &eacute;tat des lieux &agrave; moindre co&ucirc;t.</li><li>La besnoitiose est une menace pour nos cheptels, qui commence &agrave; s&rsquo;implanter en Creuse. Faute de r&eacute;glementation nationale et de moyens financiers disponibles, nous focalisons notre action sur la gestion des introductions car c&rsquo;est une maladie qui s&rsquo;ach&egrave;te&nbsp;!</li></ul>Pour limiter les risques de contamination des &eacute;levages, l&rsquo;ann&eacute;e 2025 va voir se d&eacute;ployer deux mesures principales&nbsp;:<ul><li>L&rsquo;obligation de d&eacute;pistage &agrave; l&rsquo;introduction pour tous les cheptels bovins &agrave; taux de rotation &eacute;lev&eacute;,</li><li>La mise &agrave; disposition du &laquo;&nbsp;contrat mouvements&nbsp;&raquo;, qui reprend tous les &eacute;l&eacute;ments n&eacute;cessaires sur un seul document.</li></ul>Au sein de l&rsquo;ASPNA, nous suivons le sanitaire porcin de l&rsquo;ex-Limousin. Notre d&eacute;partement est indemne de SDRP et doit le rester, mais notre suivi de la faune sauvage nous indique que la brucellose porcine est end&eacute;mique sur le d&eacute;partement, la maladie d&rsquo;Aujeszky est pr&eacute;sente dans d&rsquo;autres d&eacute;partements de Nouvelle-Aquitaine et la fi&egrave;vre porcine africaine est aux portes de la France.Les menaces sont nombreuses comme nous venons de le voir et la liste n&rsquo;est pas exhaustive. La maitrise de ces maladies passe par l&rsquo;accompagnement de nos adh&eacute;rents au quotidien dans la mise en &oelig;uvre des mesures de bios&eacute;curit&eacute; et de bien-&ecirc;tre sur leurs exploitations. Nous aidons ceux confront&eacute;s &agrave; des probl&egrave;mes sanitaires &agrave; diagnostiquer les pathog&egrave;nes, identifier les pistes d&rsquo;am&eacute;lioration par la r&eacute;alisation d&rsquo;audits et mettre en place les mesures correctives. Cet axe est d&eacute;terminant pour leur permettre de retrouver une situation sanitaire satisfaisante, n&eacute;cessaire &agrave; la rentabilit&eacute; &eacute;conomique de leur exploitation.Les garanties sanitaires des cheptelsLa FRGDS Nouvelle-Aquitaine a &eacute;t&eacute; renouvel&eacute;e en tant qu&rsquo;Organisme &agrave; Vocation Sanitaire animal unique pour la p&eacute;riode 2025 &ndash; 2029 et nous restons d&eacute;l&eacute;gataires de nombreuses missions. Cela permet de maintenir des garanties qui s&eacute;curisent les &eacute;changes, que ce soit au niveau national ou international. Dans un monde toujours plus exigeant, ces garanties restent une porte d&rsquo;entr&eacute;e indispensable aux march&eacute;s.Dans le m&ecirc;me temps, l&rsquo;&Eacute;tat organise les assises du sanitaire animal visant une r&eacute;forme du syst&egrave;me fran&ccedil;ais. Les tractations et pressions sont nombreuses aupr&egrave;s des minist&egrave;res, certains souhaitant s&rsquo;approprier la gestion du sanitaire pour mieux la contr&ocirc;ler&nbsp;! Regarder le sanitaire sous le seul angle de contraintes &eacute;conomiques pour une fili&egrave;re ou de co&ucirc;ts pour l&rsquo;&Eacute;tat nous conduirait tout droit &agrave; la catastrophe. Rappelons que les succ&egrave;s historiques enregistr&eacute;s sont li&eacute;s &agrave; nos valeurs fondatrices,&nbsp;sens du collectif, ind&eacute;pendance et impartialit&eacute;, qu&rsquo;il convient de pr&eacute;server. Le mutualismeValeur historique des GDS, elle se traduit quotidiennement par l&rsquo;aide apport&eacute;e dans le cadre des caisses de solidarit&eacute;&nbsp;: FMGDS, fonds de solidarit&eacute; FRGDS NA et GDS Creuse, fonds d&rsquo;action sanitaire, fonds porcins ASPNA et GDS Creuse.La solidarit&eacute; collective s&rsquo;applique aux &eacute;leveurs concern&eacute;s par la prophylaxie tuberculose. Dans le cadre de notre fonds de solidarit&eacute; bovin, nous prenons en charge le reste &agrave; charge &eacute;leveur pour nos adh&eacute;rents, s&rsquo;ils sont &agrave; jour de leurs cotisations et si la prophylaxie a &eacute;t&eacute; effectu&eacute;e de mani&egrave;re conforme.En Creuse, nous avons mis en place le tiers-payant int&eacute;gral ruminants qui permet &agrave; nos 99,5 % d&rsquo;&eacute;leveurs adh&eacute;rents de b&eacute;n&eacute;ficier de tarifs n&eacute;goci&eacute;s, avec une mutualisation de certaines analyses. Et afin de s&eacute;curiser la commercialisation de produits en circuit court et dans l&rsquo;optique &laquo;de la fourche &agrave; la fourchette&nbsp;&raquo;,&nbsp;nous prenons en charge 50 % des autocontr&ocirc;les fermiers et nous sommes en r&eacute;flexion sur la mise en place d&rsquo;un accompagnement des producteurs fermiers.L&rsquo;int&eacute;gration de notre laboratoire d&eacute;partemental au GIP TERANA en 2023 a &eacute;t&eacute; compliqu&eacute;e et le Conseil d&eacute;partemental a fait le choix de reprendre son ind&eacute;pendance. Nous avons confiance dans l&rsquo;&eacute;quipe en place pour nous permettre de garder un laboratoire de proximit&eacute;, performant et avec un plateau technique &eacute;largi. Nos relations communes doivent rester harmonieuses et constructives, pour le b&eacute;n&eacute;fice de nos adh&eacute;rents. Nous avons conscience des choix financiers que doivent faire les &eacute;lus de notre d&eacute;partement dans un contexte &eacute;conomique compliqu&eacute; mais il convient de rappeler l&rsquo;importance globale de l&rsquo;&eacute;levage sur notre territoire et l&rsquo;enveloppe consacr&eacute;e &agrave; l&rsquo;aide aux analyses reste mod&eacute;r&eacute;e rapport&eacute;e au budget global. Nous esp&eacute;rons donc conserver intact notre partenariat historique, pour le b&eacute;n&eacute;fice de l&rsquo;&eacute;levage creusois et de notre laboratoire d&eacute;partemental.Formations et informationC&rsquo;est une action forte de GDS Creuse. Nos supports de communication sont reconnus de tous&nbsp;: GDS Creuse M&eacute;mo, article hebdomadaire repris par la Creuse Agricole et le site Plein Champ, information sp&eacute;cifique des v&eacute;t&eacute;rinaires, site internet de GDS Creuse qui va &eacute;voluer dans les semaines qui viennent&hellip; Notre 14e journ&eacute;e portes ouvertes nous a permis d&rsquo;accueillir et d&rsquo;&eacute;changer avec pr&egrave;s de 400 personnes, vivement notre 15e &eacute;dition&nbsp;!Localement, nous accompagnons les futurs &eacute;leveurs lors de leur scolarit&eacute; avec des formations r&eacute;guli&egrave;res au lyc&eacute;e agricole d&rsquo;Ahun, puis lors de leur parcours installation et enfin nous allons visiter tous les nouveaux install&eacute;s en leur proposant des aides financi&egrave;res sur les premi&egrave;res introductions ou la r&eacute;alisation du Bilan Sanitaire d&rsquo;Elevage. La d&eacute;mographie agricole &eacute;tant d&eacute;ficitaire, il est indispensable d&rsquo;aider tous les candidats &agrave; la reprise d&rsquo;exploitations.Nous allons continuer &agrave; animer des formations bios&eacute;curit&eacute; bovine. Venus trop souvent par contrainte administratives, les &eacute;leveurs en repartent unanimement satisfaits, preuve que la connaissance technique est le socle d&rsquo;un &eacute;levage performant.Le National Limousin organis&eacute; &agrave; La Souterraine a &eacute;t&eacute; une grande r&eacute;ussite collective, cette ann&eacute;e, nous porterons les couleurs des GDS lors de manifestations comme Terre en f&ecirc;te, Tech-Ovin ou le Sommet de l&rsquo;&eacute;levage. Enfin, nous allons poursuivre notre participation &agrave; diff&eacute;rents groupes de travail r&eacute;gionaux ou nationaux pour mettre en avant l&rsquo;action des GDS, toutes esp&egrave;ces confondues.Farago Creuse, notre filiale servicesFarago Creuse, filiale de services de GDS Creuse depuis 30 ans, poursuit son d&eacute;veloppement. Les prestations n&rsquo;ont cess&eacute; de s&rsquo;&eacute;toffer&nbsp;au fil des ans : parage, &eacute;cornage, d&eacute;ratisation, d&eacute;sinsectisation, lutte contre les taupes&hellip; Avec l&rsquo;&eacute;volution des demandes vers la bios&eacute;curit&eacute; et le bien-&ecirc;tre animal, nous continuons &agrave; d&eacute;velopper l&rsquo;offre de mat&eacute;riels de contention et de cl&ocirc;tures et nos 10 techniciens sont form&eacute;s pour qu&rsquo;ils puissent relayer les messages de GDS Creuse.ConclusionLe contexte &eacute;conomique incertain, la pression soci&eacute;tale sur le monde agricole et la baisse du nombre d&rsquo;exploitations ont pouss&eacute; dans la rue les &eacute;leveurs de Creuse et d&rsquo;ailleurs. Si les causes de m&eacute;contentement sont multiples, plus que jamais les exploitations ont besoin de rentabilit&eacute; et cela passe par une bonne maitrise sanitaire. Il va &eacute;galement falloir s&rsquo;adapter au changement climatique, avec son r&ocirc;le dans la diffusion des maladies vectorielles mais surtout sur les r&eacute;coltes et l&rsquo;autonomie en eau avec un impact direct sur les animaux.Comme au premier jour, nous, d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux, administrateurs et salari&eacute;s de GDS Creuse et de notre filiale Farago Creuse restons motiv&eacute;s pour accompagner les &eacute;leveurs. J&rsquo;en profite d&rsquo;ailleurs pour remercier les &eacute;lus pour leur investissement. 2025 va &ecirc;tre une ann&eacute;e &eacute;lective, je compte sur la mobilisation de tous pour sensibiliser les &eacute;leveurs &agrave; la n&eacute;cessit&eacute; du sanitaire et au r&ocirc;le du d&eacute;l&eacute;gu&eacute; cantonal. Nous constatons malheureusement un recul de l&rsquo;engagement dans les Organisations Professionnelles Agricoles qui met en p&eacute;ril le mod&egrave;le de fonctionnement de nos structures. Depuis 70 ans, ce sont des &eacute;leveurs qui pr&eacute;sident aux destin&eacute;es des orientations sanitaires, gardons le pouvoir&nbsp;! Et je souhaite saluer le professionnalisme et l&rsquo;engagement personnel de chaque salari&eacute;. Premiers contacts de nos adh&eacute;rents et parfois en premi&egrave;re ligne des expressions de col&egrave;re et de m&eacute;contentement, ils ont &agrave; c&oelig;ur de renseigner, expliquer et soutenir les &eacute;leveurs. Qu&rsquo;ils en soient remerci&eacute;s et nous les assurons du soutien de tous les &eacute;lus de GDS Creuse.Au nom de tous les &eacute;leveurs, je tiens &agrave; remercier une fois de plus nos partenaires : en tout premier lieu les v&eacute;t&eacute;rinaires, relais indispensables de nos actions et dont nous partageons plus que jamais les craintes pour le maintien d&rsquo;un maillage efficace, le Conseil d&eacute;partemental, fid&egrave;le soutien moral et financier du monde de l&rsquo;&eacute;levage, la DDETSPP et son service Sant&eacute; Animale, le laboratoire Terana Creuse, le service &eacute;levage de la Chambre d&rsquo;Agriculture, les OPA locales avec lesquelles nous collaborons depuis plus de 70 ans et plus largement nos instances r&eacute;gionale (FRGDS Nouvelle-Aquitaine) et nationale (GDS France).Comme depuis 1953, nous allons continuer &agrave; travailler pour assurer la surveillance sanitaire du cheptel creusois et am&eacute;liorer les performances &eacute;conomiques des &eacute;levages, autour de nos valeurs de solidarit&eacute;, mutualisme, ind&eacute;pendance et impartialit&eacute;. L&rsquo;objectif, des animaux en bonne sant&eacute;, productifs, donnant des denr&eacute;es saines pour une meilleure valeur ajout&eacute;e.A titre personnel, l&rsquo;&acirc;ge de la retraite a sonn&eacute; et ce n&rsquo;est pas sans une certaine &eacute;motion que je vais mettre fin &agrave; un engagement de plus de 30 ans au service du sanitaire creusois et national. J&rsquo;ai totale confiance dans mes successeurs, nul doute que 2025 permette de poursuivre le travail accompli, dans le respect de nos valeurs historiques.&nbsp;&raquo;Philippe MONTEIL &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/8/8/0/0/7110088-1-fre-FR/6bfbf1b5f819-2025-organigramme-CA.jpg" alt="" height="169" width="300" /></figure>

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AG 2025 de GDS Creuse : Le Groupement de Défense Sanitaire de la Creuse a tenu le 10 avril 2025, dans la salle des fêtes d’Ajain, son assemblée générale (AG) sous la présidence de Philippe MONTEIL.

Assemblée générale de GDS Creuse

La premi&egrave;re &eacute;tude &eacute;mane de l&rsquo;Anses, l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l&rsquo;alimentation, de l&rsquo;environnement et du travail et concerne les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-anses-lance-une-alerte-sur-des-risques-sanitaires-lies-aux-pyrethrinoides" target="_blank">pyr&eacute;thrino&iuml;des</a>, identifi&eacute;s comme &eacute;tant responsables de troubles du langage, de&nbsp;troubles du d&eacute;ficit de l'attention avec ou sans hyperactivit&eacute; ou encore des trouble du spectre autistique en lien avec une exposition pr&eacute;natale &agrave; cette famille d&rsquo;insecticides, &agrave; large usage agricole et v&eacute;t&eacute;rinaire depuis presque 50 ans. La seconde est l&rsquo;&oelig;uvre d&rsquo;un collectif europ&eacute;en d&rsquo;ONG, PAN Europe, et concerne <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/polluants-eternels-pesticides-et-boues-sous-surveillance" target="_blank">les PFAS, ces compos&eacute;s perfluor&eacute;s</a> persistants, mobiles et bioaccumulables, et dont la stabilit&eacute; chimique dans l&rsquo;environnement leur vaut la qualification de &laquo;&nbsp;polluants &eacute;ternels&nbsp;&raquo;. Bien que les effets des PFAS sur la sant&eacute; humaine restent encore largement &agrave; documenter, ces substances sont soup&ccedil;onn&eacute;es d&rsquo;&ecirc;tre canc&eacute;rog&egrave;nes, perturbateurs endocriniens, de favoriser l&rsquo;ob&eacute;sit&eacute; et le diab&egrave;te, d&rsquo;affecter la fertilit&eacute; ou encore le d&eacute;veloppement du f&oelig;tus.<h2>Une pr&eacute;sence massive et g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e dans les vins europ&eacute;ens</h2>En mars dernier, l&rsquo;Union europ&eacute;enne a ainsi d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;interdire <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-sursis-l-herbicide-flufenacet-et-son-metabolite-tfa-largement-presents-dans-l-eau-de-boisson" target="_blank">l&rsquo;usage du fluf&eacute;nacet, un herbicide majeur en c&eacute;r&eacute;ales</a>, au motif que son m&eacute;tabolite, le TFA (acide trifluoroac&eacute;tique), a &eacute;t&eacute; class&eacute; perturbateur endocrinien par l&rsquo;Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (EFSA) en 2024. Il se trouve que le TFA est un PFAS dont la pr&eacute;sence ne se limite pas aux eaux souterraines, voire aux eaux de boisson. Selon PAN Europe, il est <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-vins-europeens-tres-contamines-et-de-plus-en-plus-au-tfa-un-polluant-eternel" target="_blank">syst&eacute;matiquement pr&eacute;sent dans les vins analys&eacute;s et issus de 10 pays europ&eacute;ens</a>. Si le lien avec les pesticides est &eacute;tabli, la plus forte contamination des mill&eacute;simes r&eacute;cents, ainsi que celle des vins bio, t&eacute;moigne d&rsquo;une pollution diffuse croissante dans le milieu. La concentration moyenne ne manque pas d&rsquo;interroger&nbsp;: elle s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 122 &micro;g/l selon l&rsquo;&eacute;tude quand le seuil de non-conformit&eacute; des eaux de boisson est fix&eacute; au sein de l&rsquo;UE &agrave; 0,1&micro;g/l&hellip; pour la somme des 20 PFAS jug&eacute;s les plus pertinents&hellip;dont le TFA n&rsquo;est pas&nbsp;!<h2>L&rsquo;agriculture, mais pas que</h2>Les PFAS sont pr&eacute;sents dans de nombreux produits manufactur&eacute;s&nbsp;: imperm&eacute;abilisants pour les cuirs et textiles, papiers et emballages trait&eacute;s, enduits pour textiles et peintures, d&eacute;tergents, semi-conducteurs, fluides hydrauliques, traitements de surface des m&eacute;taux etc. Et donc dans les pesticides. Mais dans quelles proportions&nbsp;? Comme pour la toxicit&eacute;, le sujet est encore mal document&eacute;, de l&rsquo;aveu de l&rsquo;Inspection g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable (minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique). Mais selon l&rsquo;Agence allemande de l&rsquo;environnement, cit&eacute;e&nbsp;dans l'&eacute;tude de PAN Europe, les pesticides repr&eacute;sentent 76% de la contamination annuelle des eaux souterraines par le TFA, suivis des &eacute;missions provenant des pluies (17%) et des stations d&rsquo;&eacute;puration et du fumier (3% chacun).En ce qui concerne les pyr&eacute;thrino&iuml;des, l&rsquo;Anses fait quant &agrave; elle &eacute;tat d&rsquo;une utilisation domestique g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e, ciblant notamment les insectes volants et rampants, les mites (diffuseurs) ou encore les insectes des plantes ext&eacute;rieures et des potagers, et contribuant potentiellement &agrave; la contamination des personnes. Et de rappeler que &laquo;&nbsp;la r&eacute;duction des utilisations au strict n&eacute;cessaire est un &eacute;l&eacute;ment de ma&icirc;trise essentiel des risques pour les produits biocides, v&eacute;t&eacute;rinaires ou phytopharmaceutiques&nbsp;&raquo;.

[Edito] Deux études pointent la contamination et les risques sanitaires associés à des insecticides en usage depuis presque 50 ans pour l’une, à la présence massive de polluants éternels dans les vins pour l’autre. Mais les usages agricoles ne sont pas seuls en cause.

Gestion de l'exploitation

Installation et transmission

Transitions

Innovation

43ème festival de l'élevage à Brumath en Alsace