<p>Le Groupe Cogedis sera pr&eacute;sent au&nbsp;comice agricole de Maresch&eacute; organis&eacute; le 30&nbsp;ao&ucirc;t 2025. Venez nombreux !</p>


Le Groupe Cogedis sera présent au comice agricole de Maresché organisé le 30 août 2025. Venez nombreux !

[Comice Agricole] de Maresché (72)

<p>&laquo;&nbsp;<em>Sur les exploitations que nous avons audit&eacute;es, nous avons chiffr&eacute; &agrave; 20.000 euros le montant moyen du Cr&eacute;dit imp&ocirc;t recherche auquel elles &eacute;taient &eacute;ligibles&nbsp;</em>&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; Alix Fournier, ing&eacute;nieur d&rsquo;affaires chez Leyton, lors d&rsquo;une conf&eacute;rence d&eacute;di&eacute;e au Cr&eacute;dit imp&ocirc;t recherche. Dot&eacute; annuellement de 7 milliards d&rsquo;euros, Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t recherche (CIR) est destin&eacute; &agrave; encourager les entreprises &agrave; engager des activit&eacute;s de R&amp;D.</p><h2>30% jusqu&rsquo;&agrave; 100.000 euros</h2><p>Le taux de financement de la R&amp;D s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 30% pour les d&eacute;penses inf&eacute;rieures &agrave; 100.000 euros (5% au-del&agrave;). Probl&egrave;me&nbsp;: le secteur agricole m&eacute;connait connait largement le dispositif. &laquo;&nbsp;<em>Les agriculteurs ont difficilement acc&egrave;s aux instruments mis en place par la politique publique d&rsquo;innovation fran&ccedil;aise pour partager les risques sur l&rsquo;ensemble de la cha&icirc;ne de valeur de l&rsquo;innovation, tels les cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;ts recherche et innovation</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel &eacute;tait <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agtech-a-la-ferme-1-5-les-agriculteurs-des-apprentis-testeurs-en-nouvelles-technologies" target="_blank">le constat dress&eacute; au printemps dernier par la Cour des comptes</a>, dans un rapport intitul&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;L&rsquo;innovation en mati&egrave;re agricole, une contribution essentielle &agrave; la transition agro&eacute;cologique&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/2/4/9/7859428-1-fre-FR/734520fac504-Layton.jpg" alt="Alix Fournier, ing&eacute;nieur d&rsquo;affaires chez Leyton et Audrey Tessereau, directrice du GIE Ovin du Centre Ouest" height="1440" width="2406" /><figcaption>Alix Fournier, ing&eacute;nieur d&rsquo;affaires chez Leyton et Audrey Tessereau, directrice du GIE Ovin du Centre Ouest</figcaption></figure>

</div>
<p>En amont du rapport, la m&ecirc;me Cour des comptes avait commandit&eacute; un sondage, qui r&eacute;v&eacute;lait que 86% des agriculteurs int&eacute;graient r&eacute;guli&egrave;rement des innovations, au rythme de trois par an plus pour de 50% d&rsquo;entre eux, quand ils ne contribuaient pas eux-m&ecirc;mes &agrave; leur &eacute;mergence.</p><p>&nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"Sans n&eacute;cessairement en &ecirc;tre conscients, beaucoup d&rsquo;agriculteurs mettent en &oelig;uvre des innovations qui s&rsquo;apparentent &agrave; de la R&amp;D"</span>
</div>
<p>Accompagnant depuis plus de 20 ans les entreprises dans les domaines de l&rsquo;innovation et des transitions, le cabinet de conseil avait parfaitement identifi&eacute; cette solution financi&egrave;re, y compris dans le secteur agricole, en cr&eacute;ant, il y a maintenant 5 ans, un service d&eacute;di&eacute; baptis&eacute; FiTAGri. Ce dernier est notamment intervenu aupr&egrave;s d&rsquo;exploitants adh&eacute;rant &agrave; des GIEE ou membres des Groupes Dephy, au tropisme marqu&eacute; pour l&rsquo;innovation et les transitions. &laquo;&nbsp;<em>Sans n&eacute;cessairement en &ecirc;tre conscients, beaucoup d&rsquo;agriculteurs mettent en &oelig;uvre des innovations qui s&rsquo;apparentent &agrave; de la R&amp;D et qui sont potentiellement &eacute;ligibles au Cr&eacute;dit imp&ocirc;t recherche&nbsp;</em>&raquo;, affirme Alix Fournier.</p><h2>R&eacute;troactivit&eacute; de 3 ans</h2><p>En Poitou-Charentes, le GIE Ovin du Centre Ouest en a fait le constat et via des r&eacute;unions sur le terrain, a mis l&rsquo;information &agrave; disposition de ses 700 adh&eacute;rents. &laquo;&nbsp;<em>Dans le contexte actuel o&ugrave; la fili&egrave;re ovine s&rsquo;est fix&eacute;e pour objectif de produire plus et mieux, l&rsquo;accompagnement technique personnalis&eacute; est un levier essentiel</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Audrey Tessereau, directrice du GIE Ovin du Centre Ouest. Plusieurs &eacute;leveurs ont d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; b&eacute;n&eacute;fici&eacute; du Cr&eacute;dit imp&ocirc;t recherche. &laquo;&nbsp;<em>La r&eacute;troactivit&eacute; du dispositif permet de remonter trois exercices comptables en arri&egrave;re</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Alix Fournier.</p><p>La cabinet Leyton se r&eacute;mun&egrave;re &agrave; hauteur des 15% des sommes per&ccedil;ues au titre du CIR (avec un minimum de 4500 euros). Mais le diagnostic pr&eacute;alable destin&eacute; &agrave; jauger l&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute; de l&rsquo;exploitation est gratuit, quel qu&rsquo;en soit le r&eacute;sultat et quelle que soit la d&eacute;cision de l&rsquo;exploitant, soit de ne pas pousser plus loin le dossier, soit d&rsquo;en assumer lui-m&ecirc;me le suivi.</p>


[Tech-Ovin 2025] Le dispositif de l’Etat, doté de 7 milliards d’euros chaque année, est sous-utilisé en agriculture alors qu’il constitue un levier substantiel de financement des transitions, pouvant se chiffrer en dizaines de milliers d’euros par exploitation.

Le Crédit impôt recherche, un dispositif aussi méconnu que fructueux pour financer ses transitions

<p>Conclu le 6 d&eacute;cembre dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-traite-ue-mercosur-conclu-la-france-toujours-opposee-les-agriculteurs-furibonds" target="_blank">le trait&eacute; de libre-&eacute;change entre l&rsquo;UE et le Mercosur</a> (APEM) a franchi une nouvelle &eacute;tape mercredi avec l&rsquo;officialisation, par la Commission europ&eacute;enne, de sa proposition l&eacute;gislative, ouvrant la voie au au processus de ratification de l&rsquo;accord commercial. La balle est d&eacute;sormais dans le camp du Conseil de l'UE, du Parlement europ&eacute;en et des Parlements nationaux qui doivent chacun ratifier l&rsquo;accord pour qu&rsquo;il entre en vigueur. &laquo;&nbsp;<em>Selon les estimations, l'accord pourrait augmenter les exportations annuelles de l'UE vers le Mercosur jusqu'&agrave; 39 %, soit 49 milliards d'euros,&nbsp;&nbsp;ce qui permettrait de soutenir plus de 440.000 emplois dans toute l'Europe</em> &raquo;,&nbsp;avance la Commission dans un communiqu&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-ue-mercosur-un-ocean-de-distorsions-de-concurrence-et-de-differentiels-de-competitivite" target="_blank" title="">[Dossier] UE-Mercosur : un oc&eacute;an de distorsions de concurrence et de diff&eacute;rentiels de comp&eacute;titivit&eacute;</a>
</aside>
<p>Dans le m&ecirc;me temps est lanc&eacute; de l'accord global modernis&eacute; UE-Mexique (AMM), avec l&agrave; 70 milliards d'euros de biens et de services dans la balance, en faveur de l&rsquo;UE, et plus de 630.000 emplois induits selon le communique de l&rsquo;ex&eacute;cutif europ&eacute;en.</p><p>Selon la Commission, l&rsquo;accord APEM r&eacute;duira les droits du Mercosur &laquo;&nbsp;<em>souvent prohibitifs pour les exportations de l'UE&nbsp;</em>&raquo;, y compris sur les principaux produits industriels, tels que les voitures (actuellement 35 %), les machines (14 &agrave; 20 %) et les produits pharmaceutiques (jusqu'&agrave; 14 %).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ue-mercosur-et-viande-bovine-entre-dope-et-dupe" target="_blank" title="">UE, Mercosur et viande bovine : entre dope et dupes</a>
</aside>
<p>Mais, &agrave; l&rsquo;en croire, l&rsquo;agriculture ne devrait pas faire office de monnaie d&rsquo;&eacute;change. &laquo;&nbsp;<em>L'accord soutiendra la croissance des exportations de produits agroalimentaires traditionnels de haute qualit&eacute; de l'UE. Elle mettra &eacute;galement fin &agrave; la concurrence d&eacute;loyale des produits du Mercosur qui imitent les produits authentiques de l'UE en prot&eacute;geant 344 indications g&eacute;ographiques de l'UE</em>&nbsp;&raquo;, rassure la Commission</p><div class="citation">
    <span>"L&#039;accord pr&eacute;voit une protection et compl&egrave;te de toutes les sensibilit&eacute;s de l&#039;UE dans le secteur agricole"</span>
</div>
<p>Pas s&ucirc;r que les producteurs la viande bovine, de volaille, de c&eacute;r&eacute;ales et du sucre aient la m&ecirc;me lecture que la Commission europ&eacute;enne qui pr&eacute;cise que &laquo;&nbsp;<em>l'accord pr&eacute;voit une protection compl&egrave;te de toutes les sensibilit&eacute;s de l'UE dans le secteur agricole&nbsp;</em>&raquo;, limitant les importations agroalimentaires pr&eacute;f&eacute;rentielles en provenance du Mercosur &agrave; &laquo;&nbsp;<em>une fraction de la production de l'UE&nbsp;</em>&raquo;, notamment 1,5% pour la viande bovine et 1,3% pour la volaille&hellip;) et &eacute;tablissant des &laquo;&nbsp;<em>garanties solides prot&eacute;geant les produits europ&eacute;ens sensibles contre toute augmentation pr&eacute;judiciable des importations en provenance du Mercosur</em>&nbsp;&raquo;, autrement dit des mesures de sauvegarde sans en pr&eacute;ciser, &agrave; ce stade, les m&eacute;canismes et le degr&eacute; consentement des pays du Mercosur.</p><h2>Renforcement des contr&ocirc;les &agrave; l&rsquo;importation</h2><p>En outre, la Commission renforce &eacute;galement les contr&ocirc;les &agrave; l'importation en augmentant le nombre d'audits et de contr&ocirc;les dans les pays tiers et en renfor&ccedil;ant les contr&ocirc;les sur le terrain.</p><p>Bruxelles met aussi dans la balance <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reforme-de-la-pac-du-sabordage-selon-la-fnsea" target="_blank">sa proposition relative &agrave; la Pac post-2027</a>&nbsp;qui pr&eacute;voit &laquo;&nbsp;<em>un budget cantonn&eacute; d'au moins 300 milliards d'euros pour l'aide au revenu, afin de garantir que les agriculteurs de l'UE continuent de b&eacute;n&eacute;ficier de revenus solides et stables&nbsp;</em>&raquo;. La Commission &eacute;voque aussi le rel&egrave;vement de la r&eacute;serve de crise, dot&eacute;e d'une capacit&eacute; totale de 6,3 milliards d'euros, &laquo;&nbsp;<em>ce qui double la r&eacute;serve agricole actuelle. Ce soutien renforc&eacute; contribuera &agrave; prot&eacute;ger nos agriculteurs en p&eacute;riode de perturbations du march&eacute; et d'incertitudes g&eacute;opolitiques croissantes&nbsp;</em>&raquo;.&nbsp;&laquo; <em>Nous exhortons donc le Conseil et les d&eacute;put&eacute;s europ&eacute;ens &agrave; rejeter la proposition de la Commission</em>&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi le Copa-Cogeca, estimant que l&rsquo;accord ne respectait ni les secteurs sensibles, ni les efforts de durabilit&eacute;, ni les normes de production des agriculteurs europ&eacute;ens, pas plus que la confiance des citoyens.</p><p>&nbsp;</p><div
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<p>&laquo;&nbsp;<em>Le combat continue&nbsp;</em>&raquo;, a r&eacute;agi sur X la ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard, saluant l&rsquo;ajout de clauses de sauvegarde pour les secteurs sensibles, &laquo;&nbsp;<em>un ajout obtenu &agrave; l&rsquo;initiative de la France&nbsp;</em>&raquo;, tout en s&rsquo;interrogeant sur leur op&eacute;rationnalit&eacute;. La ministre de l'Agriculture a &eacute;galement&nbsp;r&eacute;clam&eacute; des mesures miroirs et &laquo;&nbsp;<em>un v&eacute;ritable renforcement des contr&ocirc;les sanitaires et phytosanitaires pour que les produits import&eacute;s respectent nos normes&nbsp;</em>&raquo;.</p>


L’exécutif européen promet un bond en avant de 50% des exportations agroalimentaires de l'UE vers le Mercosur, notamment dans le secteur viticole, et promet des mesures de sauvegarde pour les secteurs sensibles ainsi qu’un renforcement des contrôles à l’importation.

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Installation et transmission

Transitions

Innovation

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