Les fr&egrave;res Pottier vous ouvrent les portes de leur GAEC jeudi 18 novembre, d&egrave;s 10h !&nbsp;Venez profiter de leur retour d&rsquo;exp&eacute;rience en tant qu&rsquo;&eacute;leveurs robotis&eacute;s et d&eacute;couvrir les &eacute;quipements Lely !

Porte ouverte au GAEC Beaudaire Pottier (35)

Un m&eacute;tal consid&eacute;r&eacute; comme un des plus grands toxiques comme le documentent plus de 16.000 articles scientifiques. Un m&eacute;tal qui persiste et s&rsquo;accumule dans l&rsquo;organisme au fil des ann&eacute;es du fait d'une demi-vie comprise entre&nbsp;20 &agrave; 30 ans.&nbsp;Une impr&eacute;gnation moyenne au cadmium de la population qui a quasiment doubl&eacute; entre l&rsquo;Etude nationale nutrition sant&eacute; (ENNS) de 2006-2007 et l&rsquo;&eacute;tude Esteban de 2014-2016 pour s&rsquo;&eacute;tablir 0,57 &micro;g/g de cr&eacute;atinine quand l&rsquo;Anses fixe &agrave; 0,50 &micro;g/g la valeur toxicologique de r&eacute;f&eacute;rence (VTR). Pr&egrave;s d&rsquo;un Fran&ccedil;ais sur deux (47%) qui d&eacute;passe d&eacute;j&agrave; la VTR, dont 18 % des enfants. Plus d&rsquo;un enfant moins de 3 ans sur trois (36%) qui d&eacute;passe la VTR. Pire, dans Esteban, les enfants de 6-10 ans avec des valeurs sup&eacute;rieures aux 10-18 ans et qui d&eacute;passent la valeur moyenne des adultes fran&ccedil;ais de l&rsquo;&eacute;tude ENNS.<aside class="read-also">
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Ce n&rsquo;est pas tout. Le cadmium, un m&eacute;tal dont les liens sont multiples avec des pathologies telles des cancers (notamment pancr&eacute;as et rein dont l&rsquo;augmentation de l&rsquo;incidence en France est spectaculaire), des maladies cardiovasculaires, des troubles de fertilit&eacute;, des maladies r&eacute;nales, des troubles osseux&hellip; &laquo;&nbsp;Des &eacute;tudes sur le risque cardiovasculaire montre que, &agrave; la valeur de 0.50&micro;g/g de cr&eacute;atinine, le surrisque moyen de pathologies cardiovasculaires est multipli&eacute; par 2.79. Des &eacute;tudes sur le risque de mortalit&eacute; globale et le risque de mortalit&eacute; par cancer montrent que, plus vous &ecirc;tes contamin&eacute;, plus votre surrisque augmente&nbsp;&raquo;.&nbsp;Telles sont les alertes lanc&eacute;es par la Conf&eacute;d&eacute;ration nationale des Unions R&eacute;gionales de Professionnels de Sant&eacute; - M&eacute;decins Lib&eacute;raux (CN-URPS -M&eacute;decins Lib&eacute;raux), dans une lettre ouverte au Premier ministre, avec copie aux ministres en charge de la Sant&eacute;, de l&rsquo;Agriculture, de la Transition &eacute;cologique et des Affaires &eacute;trang&egrave;res. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/8/1/7/7317188-1-fre-FR/a053efd482dd-teneurs.png" alt="Teneurs en cadmium de la roche de phosphate par pays producteur en Cd mg/kg P2O5 (Source : CN-URPS -M&eacute;decins Lib&eacute;raux)" height="1322" width="2360" /><figcaption>Teneurs en cadmium de la roche de phosphate par pays producteur en Cd mg/kg P2O5 (Source : CN-URPS -M&eacute;decins Lib&eacute;raux)</figcaption></figure>

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Si la CN-URPS - M&eacute;decins Lib&eacute;raux a choisi le 5 juin, journ&eacute;e mondiale de l&rsquo;environnement, pour lancer l&rsquo;alerte, c&rsquo;est parce que &laquo;&nbsp;le cadmium, m&eacute;tal lourd canc&eacute;rig&egrave;ne, est omnipr&eacute;sent dans notre environnement&nbsp;&raquo; et qu&rsquo;il constitue un &laquo;&nbsp;v&eacute;ritable fl&eacute;au de sant&eacute; publique&nbsp;&raquo;.<h2>Les engrais phosphat&eacute;s marocains sur la sellette</h2>Dans le viseur des M&eacute;decins lib&eacute;raux, il y a les engrais phosphat&eacute;s, la source majeure de contamination des sols, et plus particuli&egrave;rement en France. Pourquoi&nbsp;? Parce que la grande majorit&eacute; des engrais phosphat&eacute;s est import&eacute;e du Maroc, o&ugrave; la roche affiche une valeur &eacute;lev&eacute;e en cadmium, comprise entre 38 et 100 mg/kg P2O5 alors que de nombreuses mines &agrave; travers le monde affichent des taux inf&eacute;rieurs &agrave; 20 mg/kg P2O5, ont analys&eacute; les M&eacute;decins Lib&eacute;raux au cours de leurs travaux.<aside class="read-also">
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Cette valeur de 20 mg/kg P2O5&nbsp;est pr&eacute;cis&eacute;ment la dose maximale que l&rsquo;Anses pr&eacute;conise, dans un rapport publi&eacute; en 2021, pour stopper l&rsquo;augmentation de la contamination des sols. Cependant, selon l&rsquo;Anses, la stabilisation de la contamination ne se fera qu&rsquo;apr&egrave;s plusieurs dizaines d&rsquo;ann&eacute;es. &laquo;&nbsp;Il faut donc des actions fortes d&egrave;s maintenant pour endiguer cette contamination&nbsp;&raquo;, professent les scientifiques.&nbsp;&laquo;&nbsp;Y a-t-il eu une diminution de la dose maximale autoris&eacute;e de cadmium &agrave; 20mg/kg d&rsquo;engrais phosphat&eacute;s&nbsp;&raquo;, interpellent-ils&nbsp;? L&rsquo;UE a fix&eacute; le taux maximal &agrave; 60 mg/kg P2O5 mais plusieurs pays ont adopt&eacute; le seuil de 20mg/kg &laquo;&nbsp;L&rsquo;augmentation de la contamination au cadmium n&rsquo;est pourtant pas une fatalit&eacute; comme en atteste l&rsquo;impr&eacute;gnation des Am&eacute;ricains qui a baiss&eacute; r&eacute;guli&egrave;rement entre les ann&eacute;es 1960 et 2020, gr&acirc;ce notamment &agrave; une meilleure gestion des boues d&rsquo;&eacute;puration dans les sols agricoles&nbsp;&raquo;<h2>Ce que les m&eacute;decins attendent des pouvoirs publics</h2>Forts de leurs expertises, les M&eacute;decins Lib&eacute;raux ont d&eacute;cid&eacute; de lancer une campagne digitale et de d&eacute;livrer des documents d&rsquo;information dans leurs cabinets pour informer les patients des sources de contamination et des risques encourus. Ils vont &eacute;galement cibler les personnes les plus &agrave; risque pour mettre en place des strat&eacute;gies de d&eacute;pistage des pathologies. Mais ils attendent aussi des r&eacute;actions des pouvoirs publics, et pas simplement sur la dose maximale de 20 mg/kg P2O5 dans les engrais.<div class="citation">
 "Il faut soutenir tr&egrave;s fermement l&rsquo;alimentation biologique, notamment dans les &eacute;coles"
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&laquo;&nbsp;L&rsquo;&Eacute;tat doit agir en interpelant les collectivit&eacute;s via une campagne de sensibilisation des ARS, en demandant l&rsquo;adaptation des menus en fonction du risque alimentaire, surtout ceux des cantines, pour les enfants et en soutenant tr&egrave;s fermement l&rsquo;alimentation biologique, et notamment dans les &eacute;coles. Celle-ci est soumise &agrave; de nombreuses attaques et pourtant, outre les avantages nutritionnels, la contamination au cadmium dans le bio y est inf&eacute;rieure de 48% en moyenne&nbsp;&raquo;.

Les Médecins libéraux lancent l’alerte sur le risque sanitaire lié au métal lourd cancérigène, présent dans les engrais phosphatés, avant d’entrer dans la chaine alimentaire et d’imprégner dangereusement la population via la consommation de céréales, de pommes de terre et leurs produits dérivés. Ils réclament, entre autres, l’application de la recommandation de l’Anses sur la charge maximale en cadmium des engrais phosphatés.

Trop de cadmium dans les engrais, les sols, les céréales et le corps de Français

Apr&egrave;s <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/oupette-une-limousine-vachement-mignonne" target="_blank">la Limousine Oupette</a>, c'est une vache allaitante de la race Brahman, choisie dans un &eacute;levage de Martinique, qui sera l'&eacute;g&eacute;rie du prochain Salon international de l'agriculture (SIA) &agrave; Paris, du 21 f&eacute;vrier au 1er mars 2026. Une &laquo;&nbsp;premi&egrave;re historique&nbsp;&raquo; pour la plus grande foire agricole de France et une fa&ccedil;on de mettre &agrave; l'honneur la &laquo;&nbsp;fiert&eacute; des &eacute;levages ultramarins, particuli&egrave;rement martiniquais et guyanais&nbsp;&raquo; o&ugrave; prosp&egrave;re cette race &agrave; viande.Le pr&eacute;sident du SIA, J&eacute;r&ocirc;me Despey, a salu&eacute; un &laquo;&nbsp;choix de la reconnaissance&nbsp;&raquo; du travail des &eacute;leveurs ultramarins en mati&egrave;re de durabilit&eacute; et pour la qualit&eacute; de la viande de cette race, r&eacute;put&eacute;e peu grasse, ainsi qu'&laquo;&nbsp;un choix pour l'avenir&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Dans un contexte de r&eacute;chauffement climatique, les caract&eacute;ristiques de la Brahman peuvent nous montrer la voie de races bovines mieux adapt&eacute;es &agrave; une France hexagonale &agrave; +4 &deg;C&nbsp;d'ici 2100&nbsp;&raquo;, a-t-il expliqu&eacute;.<h2>Une vache rustique, adapt&eacute;e aux chaleurs tropicales</h2>Race d'origine indienne, fruit du croisement de z&eacute;bus, la Brahman est arriv&eacute;e en Martinique en provenance des Etats-Unis dans les ann&eacute;es 1950. Elle compte aujourd'hui quelque 45.000 bovins. Reconnaissable &agrave; ses grandes oreilles pendantes, &agrave; la peau l&acirc;che de son cou et &agrave; sa bosse sur les &eacute;paules, la Brahman est une vache rustique, adapt&eacute;e aux chaleurs tropicales. Sa robe est blanche, grise, rouge ou noire. Elle peut &ecirc;tre nourrie exclusivement &agrave; l'herbe. Elle est &laquo;&nbsp;capable de rattraper une croissance ralentie par une p&eacute;riode de car&ecirc;me (s&eacute;cheresse)&nbsp;&raquo;, selon le site de l'Union des &eacute;leveurs de bovins Brahman (UEBB) de Martinique.&nbsp;La Brahman commence &agrave; se reproduire plus tard que les races europ&eacute;ennes, mais peut produire plus longtemps, jusqu'&agrave; 15 ans, contre 10 pour la moyenne des vaches m&eacute;tropolitaines.<h2>&laquo;&nbsp;Choy&eacute;es, bross&eacute;es&nbsp;&raquo;</h2>C'est au sein du cheptel de 300 t&ecirc;tes d'Andr&eacute; Prosper, &eacute;leveur de Trinit&eacute;, dans l'est de l'&icirc;le de la Martinique, que sera choisie la vache &eacute;g&eacute;rie. H&eacute;ritier de la ferme familiale, cet &eacute;leveur martiniquais &oelig;uvre depuis 40&nbsp;ans &agrave; &laquo;&nbsp;la s&eacute;lection et au d&eacute;veloppement de la race&nbsp;&raquo;, devenue embl&eacute;matique en Martinique et en Guyane. Depuis la premi&egrave;re &eacute;dition du SIA en 1964, &laquo;&nbsp;c'est la premi&egrave;re fois qu'un DOM est invit&eacute;&nbsp;&raquo;, a-t-il soulign&eacute; en conf&eacute;rence de presse &agrave; Fort-de-France. &laquo;&nbsp;C'est une grande fiert&eacute;, pas seulement pour moi, mais pour l'agriculture martiniquaise et particuli&egrave;rement pour l'activit&eacute;, la fili&egrave;re &eacute;levage&nbsp;&raquo;.Cinq animaux du cheptel de M. Prosper (2 vaches dont l&rsquo;&eacute;g&eacute;rie, 2 g&eacute;nisses et 1 taureau)&nbsp;feront le voyage jusqu'&agrave; Paris. D'ici &agrave; leur d&eacute;part, pr&eacute;vu courant octobre, les bovins s&eacute;lectionn&eacute;s seront habitu&eacute;s au contact prolong&eacute; avec les humains. &laquo;&nbsp;Les b&ecirc;tes qui vont partir ont un traitement diff&eacute;renci&eacute;, c'est-&agrave;-dire que tous les matins, elles sont choy&eacute;es, bross&eacute;es (...) On cr&eacute;e un climat tr&egrave;s serein et apais&eacute; avec les animaux&nbsp;&raquo;, a-t-il expliqu&eacute;.&nbsp;Une fois choisie, la vache &eacute;g&eacute;rie rejoindra une d&eacute;l&eacute;gation de cinq bovins Brahman, qui feront le voyage jusqu'en m&eacute;tropole, trois mois avant le Salon international de l'agriculture,&nbsp;programm&eacute; du 21 f&eacute;vrier au 1er mars 2026.

Une Brahman descendante des zébus indiens : pour la première fois, une race bovine d'outre-mer sera mise à l'honneur au Salon de l'agriculture, pour son édition 2026, a annoncé son président lors d'une conférence de presse à Fort-de-France.

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