<p>contact&nbsp; 06 10 54 68 58 -&nbsp; 06 17 21 70 53</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/4/5/6/3716542-1-fre-FR/e30e8ec06df6-gaec-micaud-jpg" alt="micaud" height="813" width="568" /><figcaption>Portes ouvertes au Gaec Micaud</figcaption></figure>

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Portes ouvertes au GAEC MICAUD

<p style="text-align:justify;"> </p><figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>abeilles</figcaption>
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<p style="text-align:justify;">Les insectes pollinisateurs jouent un rôle majeur aussi bien dans la reproduction de plantes sauvages que pour la production agricole. 35 % de ce que nous mangeons dépend ainsi de la pollinisation par les insectes. Cependant, ces insectes disparaissent à vue d’œil. Il est pourtant possible d’agir concrètement sur les paysages agricoles pour les rendre plus accueillant. Des pratiques et des aménagements spécifiques peuvent notamment leur fournir gîtes et couverts.</p><p style="text-align:justify;">Il est ainsi important de leur apporter une ressource alimentaire en quantité, en qualité, en diversité et en continuité dans le temps et l’espace, y compris en ce qui concerne la ressource en eau. La diversité des espèces de pollinisateurs implique aussi de multiplier les sites de nidification dans les paysages : sol nu, tas de pierre, bois mort, haies, tiges creuses sont nécessaires à la reproduction des différentes espèces et à leur maintien sur l’exploitation. En plus des aménagements, il faut s’assurer de leur bonne gestion en limitant la fauche et la taille pendant les périodes de floraison.</p><p>Enfin, il est primordial de faire attention aux pratiques phytopharmaceutiques à proximité de leur ressource en eau et en fleurs, de respecter l’Arrêté Abeilles sur les cultures en fleurs et de privilégier les <a href="https://contratsolutions.fr/" target="_blank" title="">alternatives à l’utilisation des produits phytopharmaceutique</a>.</p><p>Cette vidéo inspirante de la websérie <a href="https://www.contratsolutions-agriculture-pollinisateurs.fr/article/webserie-cultivons-la-pollinisation/" target="_blank" title="">Cultivons la Pollinisation</a>, relève le défi de construire un paysage agricole idéal pour les pollinisateurs et donne des clefs pour agir afin de les protéger et de les favoriser dans les paysages agricoles.</p>


Comment assurer aux pollinisateurs un environnement sain, riche en ressource et en habitat ? Comment protéger et favoriser les pollinisateurs dans les milieux agricoles ? Quels sont les aménagements à mettre en place et comment les gérer ?

Cet épisodes 3 de la websérie Cultivons la Pollinisation relève le défi de construire un paysage agricole idéal pour les pollinisateurs.

Des pollinisateurs à tout bout de champ : Les gardiens invisibles de notre alimentation

<p>Après des sorties en Savoie en juillet, dans le Doubs le 6 décembre, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard s’est rendue ce lundi en Haute-Garonne, avec un motif commun tenant en trois lettres : DNC. La maladie, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-premier-cas-de-dermatose-nodulaire-detecte-dans-un-elevage-bovin-en-savoie" target="_blank">apparue en Savoie le 29 juin</a>, semblait en voie d’éradication, avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dnc-levee-de-la-zone-reglementee-de-l-ain-la-3eme-zone-a-passer-en-zone-vaccinale" target="_blank">la levée successive de trois zones vaccinales</a>. Son basculement soudain du Centre-Est (Savoie, Rhône, Loire, Jura, Doubs) au piémont pyrénéen, avec les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dnc-trois-premiers-foyers-dans-les-pyrenees-orientales" target="_blank">Pyrénées-Orientales comme épicentre</a>, département où un nouveau cas, le 21<sup>ème</sup>, a encore été détecté récemment, a hypothéqué l’espoir d’une sortie de crise à courte échéance et inoculé le doute quant au bien-fondé de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dnc-demarrage-de-la-campagne-de-vaccination" target="_blank">stratégie adoptée le 16 juillet par le CNOPSAV</a> (Comité national d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale).</p><p>Après <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/111-foyers-de-dnc-et-presque-autant-de-foyers-de-colere">la mobilisation de ce week-end</a>, déclenchée par l’abattage des 208 bêtes du foyer ariégeois, des actions et des blocages routiers ont perduré ce lundi sur le réseau du sud-ouest essentiellement, après les appels distincts mais similaires de la Coordination rurale et de la Confédération paysanne.</p><h2>Inflexion de la stratégie…</h2><p>La stratégie, reposant sur le dépeuplement des élevages foyers, la vaccination d’urgence dans les zones réglementées érigées dans les 50 km environnant les foyers et les restrictions de mouvements d’animaux, a connu une inflexion vendredi, avec la décision de placer en zone vaccinale 5 départements (Aude, Gers, Haute-Garonne, Landes, Pyrénées-Atlantiques) avec pour but de créer une barrière sanitaire de Biscarrosse à Narbonne, enserrant les foyers des Pyrénées. « <em>Entre 600.000 et 1 million de bovins </em>» seront vaccinés », a annoncé Annie Genevard, évoquant un « <em>défi logistique</em> » et rendant hommage aux vétérinaires, « <em>une profession stratégique dans la lutte contre cette maladie</em> » mais déplorant « <em>propos à leur encontre pas acceptables</em> ».</p><h2>… avant d’autres infléchissements ?</h2><p>La ministre n’a pas exclu d’autres évolutions du protocole sanitaire. « <em>La discussion est ouverte sur ce point et je ne veux pas vous donner de réponse catégorique aujourd'hui, parce ce temps de dialogue est indispensable et il faut pouvoir y associer les professionnels s’en remettant aux scientifiques </em>», a-t-elle déclaré, indiquant que la situation était « <em>sous contrôle </em>». Lors de la dernière réunion du CNOPSAV le 9 décembre dernier, les autorités ont indiqué que la stratégie vaccinale 2026 était en « <em>réflexion</em> », évoquant une annonce pour la fin janvier.</p><p>Dimanche, la préfecture de l’Aude a annoncé la détection d’un 1<sup>er</sup> foyer de DNC dans ce département, portant à 113 le nombre de foyers de depuis le 29 juin.</p><aside class="factbox">
 <h2>BON À SAVOIR</h2>
 <p>La DNC est une maladie virale classée en catégorie A par l’UE et donc à éradication immédiate. Elle se manifeste par de la fièvre et des nodules très douloureux sur la peau et les muqueuses, évoluant sous forme d’ulcères. Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique. Le taux de mortalité est d’environ 10% et les animaux en réchappant conservent des séquelles, (amaigrissement, pertes de fœtus, stérilité). Le virus de la DNC se transmet par des piqures d’insectes vecteurs, à savoir les tabanidés (taons) et les stomoxes (mouches charbonneuses) à la capacité de déplacement inférieure à 5 km. Les tabanidés sont actifs de mai à septembre avec un pic en en été, variable selon les espèces tandis que les stomoxes ont une activité 9-10 mois avec deux pics, l’un au printemps et l’autre à l’automne, avec une activité en bâtiment en fin d’hiver avant la mise à l’herbe. Le virus survit quelques heures dans les pièces buccales des insectes vecteurs mais plusieurs mois dans les nodules, squames, croutes et différentes sécrétions (jetage, larmes, salive), à l’origine de la transmission non vectorielle de la maladie, d’animal infecté à animal sain. Selon l’OMSA, 50% des animaux d’un troupeau infecté ne présentent pas de symptômes et constituent des réservoirs insidieux de la maladie, justifiant l’abattage total des unités épidémiologiques infectées. La période d’incubation de la maladie est longue de 28 jours tandis le vaccin assure la protection complète des animaux 21 jours après la mono-injection, ce qui explique que des animaux vaccinés puissent manifester des symptômes. </p>
</aside>



La ministre de l’Agriculture s’est rendue en Haute-Garonne où la maladie a fait irruption il y a quelques jours, un département intégré au cordon vaccinal dressé des Landes à l’Aude, où le 113ème foyer a été confirmé dimanche. Le dépeuplement des élevages foyers reste la règle.

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