Les Culturales et les CUMA du bassin de l'Adour s'associent pour un &eacute;v&eacute;nement commun en 2025 ! Nous vous donnons rendez-vous les 10 et 11 septembre 2025 &agrave; Saint-Agnet dans les Landes (40)&nbsp;! Ce salon agricole au champ in&eacute;dit combinera les innovations agronomiques, techniques et du machinisme agricole. Il s&rsquo;adresse aux producteurs de cultures d'&eacute;t&eacute; &agrave; la recherche d'itin&eacute;raires techniques innovants et performants pour leurs exploitations&nbsp;&nbsp;2 jours pour d&eacute;couvrir :20 ha de visite Les cultures d'&eacute;t&eacute; et leurs utilisations (semences, alimentation humaine, alimentation animale, CIVE, etc.)Tous les syst&egrave;mes de production, du conventionnel au bio200 experts des instituts techniques, du d&eacute;veloppement et de la distribution+de 250 exposants du machinisme, de l&rsquo;agrofourniture et des servicesEt + encore :Des conf&eacute;rences th&eacute;matiques pour faire le point sur les enjeux de demainDes d&eacute;monstrations dynamiques pour voir les mat&eacute;riels et leurs innovations en action !

[Salon] Les Méca-culturelles

A Charnizay en Sud Touraine, travailler en Cuma est une &eacute;vidence depuis des d&eacute;cennies. &Agrave; tel point que deux coop&eacute;ratives d&rsquo;utilisation de mat&eacute;riels sont actives sur le territoire.La semaine pass&eacute;e, elles tenaient leurs assembl&eacute;es g&eacute;n&eacute;rales conjointement. &laquo;&nbsp;Ces deux structures nous permettent de r&eacute;partir les responsabilit&eacute;s des administrateurs et chacune a ses domaines de comp&eacute;tences&nbsp;&raquo;, a rappel&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu, pr&eacute;sident de celle de l&rsquo;Arc-en-ciel. En effet, cette derni&egrave;re est orient&eacute;e sur les machines de r&eacute;colte de fourrages et de c&eacute;r&eacute;ales quand celle de l&rsquo;Espoir propose des mat&eacute;riels pour le travail du sol et de semis.M&ecirc;me si les bilans financiers des deux coop&eacute;ratives sont plus ou moins &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre, les deux ann&eacute;es &eacute;coul&eacute;es ont laiss&eacute; des traces. Certains mat&eacute;riels, &agrave; l&rsquo;instar des semoirs, n&rsquo;ont pas effectu&eacute; les hectares escompt&eacute;s. &laquo;&nbsp;Nous sommes bien conscients que la m&eacute;t&eacute;o a rendu les chantiers difficiles et que tous les emblavements pr&eacute;vus n&rsquo;ont pas pu &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s&nbsp;&raquo;,&nbsp;ont soulign&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu et St&eacute;phane Moreau, les pr&eacute;sidents. Cette baisse d&rsquo;activit&eacute; a entra&icirc;n&eacute; les membres des bureaux respectifs &agrave; revoir la tarification de certains mat&eacute;riels &agrave; la hausse. Autre hypoth&egrave;se avanc&eacute;e :&nbsp;demander des acomptes aux adh&eacute;rents un peu plus t&ocirc;t dans la saison &laquo;&nbsp;pour assurer la tr&eacute;sorerie des Cuma en fin d&rsquo;ann&eacute;e, date &agrave; laquelle pas mal d&rsquo;&eacute;ch&eacute;ances tombent&nbsp;&raquo;, a expliqu&eacute; J&eacute;r&ocirc;me Peltier, tr&eacute;sorier de la Cuma de l&rsquo;Espoir.C&ocirc;t&eacute; tarifs, les administrateurs tentent d&rsquo;&ecirc;tre au plus juste. &laquo;&nbsp;Nous nous sommes bas&eacute;s sur les bonnes ann&eacute;es pour les calculs. L&rsquo;objectif &eacute;tant de laisser la tr&eacute;sorerie au sein des exploitations&nbsp;&raquo;, poursuivait Denis Raguin, tr&eacute;sorier de la Cuma de l&rsquo;Arc-en-ciel. Tout en relativisant&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il ne faut pas se focaliser sur cette ann&eacute;e, nous avons du mat&eacute;riel performant qui nous servira &agrave; l&rsquo;avenir. L&rsquo;&eacute;quipement actuel permet &agrave; bon nombre d&rsquo;exploitations d&rsquo;&ecirc;tre autonomes en alimentation de leur troupeau. Mais cela a un co&ucirc;t.&nbsp;&raquo;&nbsp;<div class="citation">
 "Il faut des id&eacute;es nouvelles et des jeunes qui s&rsquo;investissent"
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&nbsp;Plusieurs sujets au programmePoint crucial pour une Cuma, l&rsquo;entretien des mat&eacute;riels. &laquo;&nbsp;La maintenance &eacute;vite les pannes. Mais les factures ne cessent d&rsquo;augmenter. &Agrave; nous d&rsquo;&ecirc;tre vigilants et d&rsquo;en faire un maximum par nos propres soins&nbsp;&raquo;, ont rappel&eacute; les administrateurs. Idem pour les sinistres&nbsp;qui sont &agrave; la hausse eux aussi. &laquo;&nbsp;Actuellement l&rsquo;assureur nous suit, mais pour combien de temps&nbsp;? Soyons vigilants collectivement.&nbsp;&raquo;L&rsquo;importance du suivi des compteurs des machines a aussi &eacute;t&eacute; rappel&eacute;e. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est la base de nos calculs pour la facturation, ont soulign&eacute; unanimement les membres des bureaux. C&rsquo;est ce qui nous sert de r&eacute;f&eacute;rences, c&rsquo;est important de tout noter sur les carnets propres &agrave; chaque mat&eacute;riel.&nbsp;&raquo;Le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations fut aussi &eacute;voqu&eacute;.&laquo;&nbsp;Il est n&eacute;cessaire d&rsquo;entretenir un dynamisme dans une Cuma. Pour cela il faut des id&eacute;es nouvelles et des jeunes qui s&rsquo;investissent. Et &ccedil;a tombe bien, j&rsquo;en vois plein la salle&nbsp;&raquo;,&nbsp;a ironis&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu &agrave; la fin des AG.Enfin, les adh&eacute;rents ont &eacute;chang&eacute; sur la main-d&rsquo;&oelig;uvre. Principalement pour l&rsquo;entretien du mat&eacute;riel afin de repousser les renouvellements. Faut-il embaucher&nbsp;? Sous quelle forme de contrat&nbsp;? Quel profil&nbsp;recruter&nbsp;? Autant de questions qui permettent de lancer le d&eacute;bat aupr&egrave;s des membres. Affaire &agrave; suivre.&nbsp;&nbsp;

Une quarantaine d’adhérents est venue assister aux assemblées générales des deux Cuma que compte la commune de Charnizay la semaine dernière. Tarifs, entretien, renouvellement des générations… les thèmes abordés étaient nombreux.

« Conserver les trésoreries dans les exploitations »

&laquo; Pourquoi la prestation de service n&rsquo;est pas reconnue pour sa fonction quasi vitale ? Faudra-t-il attendre que la casse probable de nos entreprises d&eacute;stabilise la souverainet&eacute; des fili&egrave;res agricoles et foresti&egrave;res ? &raquo; Tel le cri lanc&eacute; par Philippe Largeau, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT), lors de son 91&egrave;me congr&egrave;s national organis&eacute; &agrave; Arles (Bouches-du-Rh&ocirc;ne). Et de rappeler que les quelque 15.718 ETA sont sollicit&eacute;es par 85% des &eacute;leveurs et par 70% des c&eacute;r&eacute;aliers tandis que les quelque 6714 ETF assurent 80% des travaux forestiers.<div class="citation">
 "C&rsquo;est usant, insoutenable, de constater qu&rsquo;on est tout seul, sans appui ni de l&rsquo;Etat, ni du syst&egrave;me bancaire"
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Outre l&rsquo;absence de repr&eacute;sentants du minist&egrave;re au congr&egrave;s, le dernier manquement en date de l&rsquo;Etat, aux yeux de la FNEDT, concerne l&rsquo;exclusion des entrepreneurs des dispositifs d&rsquo;accompagnement et de soutien mises en place par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture pour faire face aux difficult&eacute;s caus&eacute;es par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-l-annee-meteo-2024-douchee-coulee" target="_blank">les intemp&eacute;ries qui ont &eacute;maill&eacute; presque toute la campagne pass&eacute;e</a>. &laquo;&nbsp;Confront&eacute;es aux mauvaises conditions climatiques, les 22.500 TPE-PME ont vu, en 2024, leur chiffre d&rsquo;affaires amput&eacute; de 20% en moyenne &agrave; cause des d&eacute;calage et annulation de travaux, et jusqu&rsquo;&agrave; 80% pour des ETF qui ont &eacute;t&eacute; stopp&eacute;es par les calendriers r&eacute;glementaires et l&rsquo;impraticabilit&eacute; des sols&nbsp;&raquo;, souligne la f&eacute;d&eacute;ration. R&eacute;put&eacute;es partenaires de leurs clients agriculteurs, &eacute;leveurs et forestiers, les entreprises sont souvent contraintes d&rsquo;assumer le r&ocirc;le de banquier, sans obtenir d&rsquo;avanc&eacute;e de la part du gouvernement.&nbsp;C&rsquo;est usant, insoutenable, de constater qu&rsquo;on est tout seul, sans appui ni de l&rsquo;Etat, ni du syst&egrave;me bancaire &raquo;.<h2>+60% de salari&eacute;s en 10 ans</h2>La FNEDT rappelle que la prestation de services de travaux r&eacute;pond &laquo;&nbsp;aux besoins toujours grandissants d&rsquo;expertise, de tra&ccedil;abilit&eacute;, de productivit&eacute; et d&rsquo;innovation pour des fili&egrave;res agricoles et foresti&egrave;res exigeantes et comp&eacute;titives&nbsp;&raquo;. Et de rappeler que les effectifs salari&eacute;s de la branche ont augment&eacute; de 60% en dix ans, contribuant aux &laquo;&nbsp;transformations des mod&egrave;les &eacute;conomiques et d&eacute;mographiques&nbsp;&raquo;.

Les entrepreneurs de travaux agricoles estiment ne pas être reconnus à la hauteur de leur contribution à la souveraineté alimentaire, en plus d’assurer un rôle de « banquier ».