un salon au champ enti&egrave;rement d&eacute;di&eacute; &agrave; la culture du lin fibre. Ce nouvel &eacute;v&eacute;nement technique,&nbsp; s&rsquo;adresse &agrave; tous les acteurs europ&eacute;ens de la culture, en particulier aux liniculteurs &agrave; la recherche d&rsquo;innovations pour la performance de leur exploitation.Plus d&rsquo;information prochainement sur <a href="https://www.lin-ovation.com/" target="_blank">www.lin-ovation.com</a>&nbsp;

[SALON] LIN'OVATION 1e Edition

Install&eacute;s depuis 4 ans en bio, Anne et St&eacute;phane Fouquet produisent du bl&eacute; tendre et des &oelig;ufs &agrave; Allaire, entre Bretagne et Loire-Atlantique. Leur <a href="https://www.facebook.com/LesPaysAnn/?locale=fr_FR" target="_blank" title="">exploitation Pays&rsquo;Ann</a> transforme leurs produits en une gamme de p&acirc;tes aux &oelig;ufs frais au nom &eacute;ponyme de leur entreprise.&nbsp;Ils se sont fait surprendre par l&rsquo;engouement suscit&eacute; au sein des &eacute;tablissements de restauration scolaire pour ce produit. &laquo;&nbsp;Nous pensions initialement d&eacute;velopper ce d&eacute;bouch&eacute; au m&ecirc;me niveau que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-vente-directe-et-transformation-a-la-ferme" target="_blank" title="">la vente en Amap et les magasins sp&eacute;cialis&eacute;s</a>. Mais nous ne nous attendions pas &agrave; autant de demandes&nbsp;&raquo; se f&eacute;licite Anne Fouquet. Un succ&egrave;s qu&rsquo;elle met sur le compte des objectifs fix&eacute;s par la <a href="https://www.google.fr/url?sa=t&amp;rct=j&amp;q=&amp;esrc=s&amp;source=web&amp;cd=&amp;cad=rja&amp;uact=8&amp;ved=2ahUKEwiWtPDwkrqFAxX5AvsDHaGfAJwQFnoECCAQAQ&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.pleinchamp.com%2Factualite%2Fegalim-on-va-multiplier-les-controles-les-sanctions-tomberont&amp;usg=AOvVaw0TXv4jilg4KuexbHkIyfTT&amp;opi=89978449" target="_blank" title="">loi Egalim</a>. &laquo;&nbsp;Nos p&acirc;tes r&eacute;pondent &agrave; tous les crit&egrave;res. Ce sont des produits bio, frais,<a href="https://www.google.fr/url?sa=t&amp;rct=j&amp;q=&amp;esrc=s&amp;source=web&amp;cd=&amp;cad=rja&amp;uact=8&amp;ved=2ahUKEwjKk7qIk7qFAxXbT6QEHQ-QCC8QFnoECBUQAQ&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.pleinchamp.com%2Factualite%2Fproduits-locaux-de-nouvelles-opportunites-de-commercialisation-en-gms&amp;usg=AOvVaw2U5DhY2aG9l0TCrBEqa2mD&amp;opi=89978449" target="_blank" title=""> locaux</a> et z&eacute;ro d&eacute;chet&nbsp;&raquo; assure-t-elle. &Agrave; quelques kilom&egrave;tres au sud, la ferme de M&eacute;zerac sur la <a href="https://www.google.fr/url?sa=t&amp;rct=j&amp;q=&amp;esrc=s&amp;source=web&amp;cd=&amp;cad=rja&amp;uact=8&amp;ved=2ahUKEwjx0Pakk7qFAxW_UKQEHbqlCR8QFnoECA4QAQ&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.pleinchamp.com%2Fmeteo%2F36-heures%2F44350-guerande&amp;usg=AOvVaw1hQs_oxLe4URzyJ_vCy5QE&amp;opi=89978449" target="_blank" title="">presqu&rsquo;&icirc;le Gu&eacute;randaise</a>, livre depuis 15 ans des seaux de yaourts et de fromage blanc &agrave; la restauration collective. L&agrave; aussi le<a href="https://www.google.fr/url?sa=t&amp;rct=j&amp;q=&amp;esrc=s&amp;source=web&amp;cd=&amp;cad=rja&amp;uact=8&amp;ved=2ahUKEwj8j6Wvk7qFAxV9VaQEHZJGD2AQFnoECCUQAQ&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.pleinchamp.com%2Factualite%2Freevaluer-le-prix-du-repas-a-la-cantine-le-veritable-defi-d-egalim&amp;usg=AOvVaw0ySQS8KxI0mekV2UkQdII5&amp;opi=89978449" target="_blank" title=""> constat sur la loi Egalim</a> est positif. &laquo;&nbsp;Les commandes de la restauration collective sont plus importantes et plus r&eacute;guli&egrave;res&nbsp;&raquo; t&eacute;moigne Chantal Bri&egrave;re, associ&eacute;e au sein de l&rsquo;exploitation. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/2/8/3/6033828-1-fre-FR/050a1666d76e-penne-jpg" alt="Le Gaec les &eacute;cureuils &agrave; Allaire produit Les p&acirc;tes fra&icirc;che aux &oelig;ufs du Gaec les Ecureuils &copy;GaeclesEcureuils" height="1000" width="750" /></figure>

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<h2>Egalim : durabilit&eacute;, qualit&eacute; mais ne privil&eacute;gie pas encore le local</h2>Le <a href="https://www.google.fr/url?sa=t&amp;rct=j&amp;q=&amp;esrc=s&amp;source=web&amp;cd=&amp;cad=rja&amp;uact=8&amp;ved=2ahUKEwjGi-e9k7qFAxVAVqQEHXV4DtIQFnoECBsQAQ&amp;url=https%3A%2F%2Fbleu-blanc-coeur.org%2F&amp;usg=AOvVaw16JD5bmMQTtgPgcvazCjtc&amp;opi=89978449" target="_blank" title="">label blanc bleu c&oelig;ur</a>,&nbsp;qui estampille les seaux de yaourt et de fromage blanc produits&nbsp;sur place, &agrave; la ferme de M&eacute;zerac,&nbsp;n&rsquo;est pas reconnu parmi les crit&egrave;res d&rsquo;approvisionnement durable de la loi Egalim. La dynamique ressentie par les deux exploitations illustre en r&eacute;alit&eacute; l&rsquo;&eacute;lan impuls&eacute; par ce nouveau cadre r&eacute;glementaire &agrave; l&rsquo;approvisionnement local en Loire-Atlantique, bien au-del&agrave; des crit&egrave;res de durabilit&eacute; fix&eacute;s par la loi. &laquo;&nbsp;Les objectifs de la loi Egalim parle de durabilit&eacute; et pas de local. Pour autant, les deux vont logiquement ensemble. La loi va dans le m&ecirc;me sens car elle invite &agrave; privil&eacute;gier la fra&icirc;cheur&nbsp;&raquo; argue une animatrice du R&eacute;seau manger local en Loire-Atlantique. De son c&ocirc;t&eacute;, Fran&ccedil;ois Lalande, responsable de la <a href="https://www.google.fr/url?sa=t&amp;rct=j&amp;q=&amp;esrc=s&amp;source=web&amp;cd=&amp;cad=rja&amp;uact=8&amp;ved=2ahUKEwj3-YfXk7qFAxX8TKQEHV6nA7AQFnoECBQQAQ&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.pleinchamp.com%2Factualite%2Freevaluer-le-prix-du-repas-a-la-cantine-le-veritable-defi-d-egalim&amp;usg=AOvVaw0ySQS8KxI0mekV2UkQdII5&amp;opi=89978449" target="_blank" title="">restauration scolaire</a> &agrave; la Turballe, regrette cette dissociation du durable et du local. &laquo;&nbsp;Je travaille avec un mara&icirc;cher en local, mais comme sa production n&rsquo;entre pas dans les crit&egrave;res de durabilit&eacute;, je ne peux pas le comptabiliser dans mes objectifs Egalim&nbsp;&raquo; retrace-t-il. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/2/9/8/3/6033892-1-fre-FR/29fa1e851f8f-production-de-pate-jpg" alt="Le Gaec les &eacute;cureuils &agrave; Allaire produit Les p&acirc;tes fra&icirc;che aux &oelig;ufs du Gaec les Ecureuils fonctionnent bien en restauration collective. &copy; GaeclesEcureuils" height="300" width="225" /></figure>

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<h3>Une source de chiffre d'affaire consid&eacute;rable mais le cas par cas pr&eacute;domine</h3>Si la l&eacute;gislation a permis aux &eacute;lus, administratifs et chefs cuisinier de se pencher sur la <a href="https://www.google.fr/url?sa=t&amp;rct=j&amp;q=&amp;esrc=s&amp;source=web&amp;cd=&amp;cad=rja&amp;uact=8&amp;ved=2ahUKEwiW9tzhk7qFAxUOUaQEHQG6B5gQFnoECBsQAQ&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.pleinchamp.com%2Factualite%2Fcomment-rehausser-le-taux-d-approvisionnement-en-fruits-et-legumes-frais&amp;usg=AOvVaw1YIbo8lVP-5Yu6n6tYTZYw&amp;opi=89978449" target="_blank" title="">provenance de leurs approvisionnements</a>, elle ne permet pas &agrave; elle seule de cr&eacute;er le lien avec les producteurs locaux. C&rsquo;est le travail de maillage &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des territoires par les collectivit&eacute;s qui est ici &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre. &laquo;&nbsp;Sans la volont&eacute; politique, l&rsquo;envie du personnel en cuisine ne suffit pas&nbsp;&raquo; confirme Fran&ccedil;ois Lalande.&Agrave; la Turballe, l&rsquo;enjeu de l'approvisionnement en local ne date pas d&rsquo;hier. &laquo;&nbsp;Les premiers partenariats ont &eacute;t&eacute; mis en place en 2003/2004. Mais &ccedil;a ne s&rsquo;est pas fait en un jour. Nous avons d&eacute;velopp&eacute; la d&eacute;marche au fur et &agrave; mesure des ann&eacute;es&nbsp;&raquo; rapporte Isabelle Mah&eacute;, adjointe au maire d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e &agrave; la jeunesse et &agrave; la vie scolaire, de la Turballe. Si au cas par cas, ce type de partenariat peut repr&eacute;senter des sommes modestes, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;un territoire, l&rsquo;enjeu est consid&eacute;rable. En<a href="https://www.google.fr/url?sa=t&amp;rct=j&amp;q=&amp;esrc=s&amp;source=web&amp;cd=&amp;cad=rja&amp;uact=8&amp;ved=2ahUKEwiY2vz7k7qFAxWwSaQEHXvcCQQQFnoECBIQAQ&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.pleinchamp.com%2Fmeteo%2F36-heures%2F44100-nantes&amp;usg=AOvVaw0CkDLOmYEYoHHjRopaizwQ&amp;opi=89978449" target="_blank" title=""> Loire-Atlantique</a>, le chiffre d'affaires de la restauration collective repr&eacute;sente 100 millions d&rsquo;euros. Si 1&nbsp;% de l&rsquo;approvisionnement est r&eacute;alis&eacute; en local, c&rsquo;est 1 million d'euro qui revient aux professionnels du territoire. Une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e en 2017 par la collectivit&eacute; mettait en &eacute;vidence une envie de la part des chefs de cuisine de travailler en local, mais sans savoir &agrave; qui s&rsquo;adresser. Pour y rem&eacute;dier, le d&eacute;partement a cr&eacute;&eacute; le<a href=""> </a><a href="">R&eacute;seau Manger Local</a><a href="">.</a> C'est pour y rem&eacute;dier, que le d&eacute;partement, la Chambre d'agriculture et l'association des maires a cr&eacute;&eacute; le R&eacute;seau Manger Local.&nbsp;En parall&egrave;le, le d&eacute;partement&nbsp;a d&eacute;velopp&eacute; au fil des ann&eacute;es un annuaire regroupant 1700 contacts d&rsquo;&eacute;tablissement de restauration collective et 400 profils de producteur. Il est &eacute;galement &agrave; l&rsquo;origine d&rsquo;un groupement de commandes ouvert aux &eacute;tablissements du d&eacute;partement. Si cette &eacute;chelle permet de massifier les commandes, elle doit &eacute;galement passer l&rsquo;&eacute;cueil des march&eacute;s publics. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un faux argument pour ne pas travailler en local, assure une animatrice de r&eacute;seau, il est possible de r&eacute;aliser un sourcing des producteurs en amont et d&rsquo;adapter le cahier des charges pour ne pas les exclure, voire m&ecirc;me correspondre &agrave; leur production&nbsp;&raquo;. Elle &eacute;voque le cas d&rsquo;un producteur de pomme qui produirait des vari&eacute;t&eacute;s sp&eacute;cifiques. Tout l&rsquo;enjeu reviendrait donc &agrave; sp&eacute;cifier ces vari&eacute;t&eacute;s dans le cahier des charges. &laquo;&nbsp;Il est &eacute;galement possible de s&rsquo;appuyer sur les crit&egrave;res fra&icirc;cheur et gustatif&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise-t-elle.<h3>Les communes &agrave; pied d&rsquo;&oelig;uvre</h3>&Agrave; leur &eacute;chelle, les communes ont &eacute;galement un int&eacute;r&ecirc;t &agrave; d&eacute;velopper des partenariats locaux pour reprendre en main l&rsquo;approvisionnement du restaurant scolaire communal et atteindre les objectifs de durabilit&eacute; fix&eacute;s par la loi. &laquo;&nbsp;De plus en plus de commune arr&ecirc;tent les contrats de r&eacute;gie pour reprendre en main le fait maison&nbsp;&raquo; commente Fran&ccedil;ois Lalande. L&rsquo;enjeu est &eacute;conomique pour le territoire, mais il repr&eacute;sente &eacute;galement une question d&rsquo;image pour les municipalit&eacute;s. &laquo;&nbsp;Afin de cr&eacute;er une dynamique attractive pour les enfants et les familles sur la commune, nous misons sur le bien-vivre et le restaurant scolaire occupe une place centrale dans cette politique&nbsp;&raquo; rapporte Rapha&euml;l Thiollier, adjoint jeunesses et solidarit&eacute;s du<a href="https://www.google.fr/url?sa=t&amp;rct=j&amp;q=&amp;esrc=s&amp;source=web&amp;cd=&amp;cad=rja&amp;uact=8&amp;ved=2ahUKEwiT-5WrlLqFAxUgdaQEHeTtAeIQFnoECA8QAQ&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.pleinchamp.com%2Fmeteo%2F36-heures%2F44500-la-baule-escoublac&amp;usg=AOvVaw3W0YJqYYdJ_8MnnVcOFl2S&amp;opi=89978449" target="_blank" title=""> Pouliguen</a>, sur le littoral au Nord de la Loire du d&eacute;partement. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/2/8/3/6033825-1-fre-FR/b4706f4b977a-cwanlqgg-png" alt="La cuisine du Pouliguen s&rsquo;est &eacute;quip&eacute;e pour optimiser les l&eacute;gumes livr&eacute;s par Benoit Eon. &copy;Y.Blandeau" height="300" width="146" /></figure>

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Ces partenariats ultra locaux sont d&rsquo;autant plus faciles &agrave; mettre en &oelig;uvre que sous la barre seuil des 40 000&euro; de commande, le gr&eacute; &agrave; gr&eacute; prend le pas sur la mise en &oelig;uvre de march&eacute; public. &laquo;&nbsp;En nous approvisionnant aupr&egrave;s de la ferme de M&eacute;z&eacute;rac, cela nous permet d&rsquo;&ecirc;tre certain de la qualit&eacute; des produits laitiers&nbsp;&raquo; t&eacute;moigne Rapha&euml;l Thiollier. Cette commune a pris l&rsquo;initiative de travailler avec un mara&icirc;cher, deux exploitations laiti&egrave;res et un producteur de b&oelig;uf et de veau en local. Arriv&eacute; en juin dernier, Yannick Blandeau, chef cuisinier du restaurant scolaire de la ville poursuit la dynamique impuls&eacute;e. &laquo;&nbsp;Derni&egrave;rement, j&rsquo;ai fait des p&acirc;tes carbonara avec les p&acirc;tes aux &oelig;ufs frais de Pays&rsquo;Ann. Sur l&rsquo;ensemble du repas, j&rsquo;ai eu moins de 13g par enfant de d&eacute;chet&nbsp;&raquo; se f&eacute;licite-t-il.<h3>Un impact &agrave; nuancer pour l&rsquo;agriculture locale</h3>Si l&rsquo;envie de local de la restauration collective est prometteuse, ce d&eacute;bouch&eacute; a encore du mal &agrave; se positionner de mani&egrave;re forte et structur&eacute;e aupr&egrave;s des producteurs. &laquo;&nbsp;Je travaille avec 4 &eacute;tablissements, mais la vente directe au particulier reste majoritaire sur mon exploitation&nbsp;&raquo; t&eacute;moigne Benoit Eon, mara&icirc;cher bio &agrave; c&ocirc;t&eacute; de Gu&eacute;rande. Le producteur reste tr&egrave;s prudent face &agrave; cette client&egrave;le particuli&egrave;re. &laquo;&nbsp;Je livrais un &eacute;tablissement pour lequel les commandes se sont rapidement arr&ecirc;t&eacute;es le jour ou le chef de cuisine a chang&eacute;&nbsp;&raquo; se souvient-il. Pour Eric Pithon, conseiller en d&eacute;veloppement territorial &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture, la mise en &oelig;uvre d&rsquo;un plan alimentaire territorial (PAT) a chang&eacute; la donne en permettant de se projeter sur un travail de structuration &agrave; long terme, mais cette d&eacute;marche n&rsquo;en est qu'au fr&eacute;missement. &laquo;&nbsp;&Agrave; partir d&rsquo;un certain volume, il y aura une vraie construction de fili&egrave;re avec une organisation globale des mara&icirc;chers afin de livrer des gros&nbsp;volumes &agrave; la restauration collective, mais aussi commerciale&nbsp;&raquo; projette&nbsp;le conseiller. &nbsp;Dans le prochain volet sur<a href="https://www.google.fr/url?sa=t&amp;rct=j&amp;q=&amp;esrc=s&amp;source=web&amp;cd=&amp;cad=rja&amp;uact=8&amp;ved=2ahUKEwj0jZv5lLqFAxX_SKQEHXHCDr4QFnoECCIQAQ&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.pleinchamp.com%2Factualite%2Fprojet-de-loi-d-orientation-pour-la-souverainete-alimentaire-les-reactions-des-parties-prenantes&amp;usg=AOvVaw2dDG6WbZPSfK7Eu0j7mm3f&amp;opi=89978449" target="_blank" title=""> Egalim</a> &agrave; para&icirc;tre sur Pleinchamp, Eric Pithon, mais aussi des chefs et des producteurs t&eacute;moigneront des m&eacute;thodologies qu&rsquo;ils ont mises en &oelig;uvre en concertation afin d&rsquo;&eacute;tablir ces partenariats gagnant-gagnant dans la dur&eacute;e.

Plusieurs collectivités en Loire-Atlantique ont noué des liens commerciaux avec les agriculteurs. Figures d'exception, ces cantines proposent une nourriture durable, qualitative et locale.

Egalim : ces cantines qui renforcent le lien avec les agriculteurs locaux

&laquo;&nbsp;Ce partenariat nous permet de combler une dent creuse en Centre Val de Loire&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; S&eacute;bastien Prouteau, tr&eacute;sorier de Solaal Centre-Val de Loire, &agrave; l&rsquo;occasion de la signature de la convention de m&eacute;c&eacute;nat entre l&rsquo;association et Carcentre, c&rsquo;est &agrave; dire les quatre Caisses r&eacute;gionales de la R&eacute;gion Centre (Centre Loire, Val de France, Centre Ouest et Touraine Poitou). Une dent creuse parce que depuis sa cr&eacute;ation en 2013, Solaal essaime sur tout le territoire et la R&eacute;gion Centre Val de Loire, avec Nouvelle-Aquitaine, manquait &agrave; l&rsquo;appel. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/1/0/7/6037013-1-fre-FR/16860a5073e0-interieur-jpg" alt="S&eacute;bastien Prouteau (&agrave; gauche), tr&eacute;sorier de Solaal Centre-Val de Loire et Pierre Rozenblit, directeur des coop&eacute;rations Carcentre" height="1314" width="1996" /><figcaption>S&eacute;bastien Prouteau (&agrave; gauche), tr&eacute;sorier de Solaal Centre-Val de Loire et Pierre Rozenblit, directeur des coop&eacute;rations Carcentre</figcaption></figure>

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<h2>Solaal ou l&rsquo;ing&eacute;nierie du don agricole</h2>L&rsquo;association r&eacute;gionale va ainsi appliquer la recette &eacute;prouv&eacute;e depuis plus de 10 ans, &agrave; savoir la mise en relation entre les associations locales d&rsquo;aide alimentaire et les producteurs (agriculteurs, unit&eacute;s de conditionnement et de transformation) aux prises avec des invendus en produits frais de toutes cat&eacute;gories (viandes, l&eacute;gumes, fruits, produits laitiers). &laquo;&nbsp;Le partenariat avec le Cr&eacute;dit agricole nous est pr&eacute;cieux parce qu&rsquo;il permet de financer l&rsquo;ing&eacute;nierie de l&rsquo;association et de conserver les liens avec les agriculteurs, que l&rsquo;on d&eacute;charge ainsi d&rsquo;une t&acirc;che chronophage&nbsp;&raquo;, a poursuivi S&eacute;bastien Prouteau.<h2>Glanages solidaires</h2>Solaal organise par ailleurs des glanages solidaires, par le biais de conventions sign&eacute;es entre les agriculteurs et diff&eacute;rents publics (&eacute;tudiants, lyc&eacute;ens issus de lyc&eacute;es professionnels, personnes en situation d&rsquo;insertion, b&eacute;n&eacute;voles et/ou b&eacute;n&eacute;ficiaires d&rsquo;association d&rsquo;aide alimentaire...), contribuant &agrave; la lutte contre la pr&eacute;carit&eacute; alimentaire, la r&eacute;duction des pertes agricoles et &agrave; la cr&eacute;ation de lien social entre agriculteurs donateurs et glaneurs.<div class="citation">
 "Nous sommes tr&egrave;s fiers d&rsquo;&ecirc;tre partenaires de Solaal et d&rsquo;&ecirc;tre associ&eacute;s &agrave; leur projet dont nous partageons les valeurs"
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Formalis&eacute;e au dernier Salon de l&rsquo;agriculture en pr&eacute;sence de Marie Magendie, coordinatrice Solaal Centre Val de Loire, la signature de la convention de m&eacute;c&eacute;nat a r&eacute;uni Philippe Schmit vice-pr&eacute;sident de Val de France, Pierre Rozenblit, directeur des coop&eacute;rations Carcentre, David Barnavon,&nbsp; directeur ancrage territorial et identit&eacute; mutualiste, Damien Pulv&eacute;, responsable de la Coordination agricole Carcentre, Sebastien Rillie, responsable de la fili&egrave;re agricole Val de France et Emmanuel Billereau, responsable du march&eacute; de l'agriculture de Centre Loire.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nous sommes tr&egrave;s fiers d&rsquo;&ecirc;tre partenaires de Solaal et d&rsquo;&ecirc;tre associ&eacute;s &agrave; leur projet dont nous partageons les valeurs&nbsp;&raquo;, a conclu Pierre Rozenblit.

Le partenariat noué entre les quatre Caisses régionales du Crédit Agricole de la région Centre va permettre de soutenir Solaal dans sa mission d’intérêt général, consistant à organiser les dons des filières agricoles et agroalimentaires vers les plus démunis via les associations locales d’aide alimentaire.