Salon national du mouton : &nbsp;2 jours exclusivement d&eacute;di&eacute;s &agrave; la fili&egrave;re ovine.&nbsp;DES ANIMATIONS TECHNIQUES Concours de tonte, pr&eacute;sentation des races, d&eacute;monstrations de mat&eacute;riels, chiens de troupeaux, m&eacute;tiers de la laine, d&eacute;gustation de viande et de fromage&hellip;DES ANIMATIONS TECHNIQUES Concours de tonte, pr&eacute;sentation des races, d&eacute;monstrations de mat&eacute;riels, chiens de troupeaux, m&eacute;tiers de la laine, d&eacute;gustation de viande et de fromage&hellip;DES CONF&Eacute;RENCES Tech Ovin propose 60 mini-conf&eacute;rences r&eacute;parties sur les deux jours de salon. Elles traitent des th&egrave;mes en rapport avec l&rsquo;actualit&eacute; ovineDES EXPOSANTS Avec plus de 200 exposants, Tech Ovin pr&eacute;sente une offre commerciale compl&egrave;te pour toute la fili&egrave;re ovine.

[Salon] Teck'Ovin

Cr&eacute;&eacute;e en 2020 par Martin S&eacute;guis, producteur de lait en Gaec avec sa s&oelig;ur &agrave; Sainte-Marie, la soci&eacute;t&eacute; LocAgri n&rsquo;a pas ch&ocirc;m&eacute;&nbsp;: &agrave; peine cinq ans plus tard, elle a d&eacute;j&agrave; g&eacute;n&eacute;r&eacute; trois emplois dans cette petite commune bucolique de 110 habitants bord&eacute;e par la Truy&egrave;re mais &eacute;loign&eacute;e des grands axes de communication. Et dans les prochains mois, ce sont deux recrues qui devraient agrandir l&rsquo;&eacute;quipe&nbsp;: l&rsquo;une pour man&oelig;uvrer le second porteur forestier dont la petite entreprise va s&rsquo;&eacute;quiper, l&rsquo;autre pour actionner la nouvelle abatteuse n&eacute;cessaire pour alimenter ce porteur. Un investissement (400 000 &euro; pour le seul porteur forestier) rendu possible par le soutien de France 2030 et n&eacute;cessaire par l&rsquo;essor de l&rsquo;activit&eacute; de la TPE n&eacute;e d&rsquo;un besoin non couvert, a expliqu&eacute; le pr&eacute;sident de la soci&eacute;t&eacute;, jeudi 13 mars, en accueillant les personnalit&eacute;s(1) &agrave; la c&eacute;r&eacute;monie des laur&eacute;ats cantaliens du plan France 2030. &ldquo;On avait un manque de service dans notre secteur pour entretenir les haies et les parcelles de notre exploitation. Les entreprises sp&eacute;cialis&eacute;es autour d&rsquo;Aurillac tardaient &agrave; d&eacute;barquer chez nous&rdquo;, a relat&eacute; l&rsquo;agriculteur. Et quand elles sont arriv&eacute;es, il juge que la prestation n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; &agrave; la hauteur. D&eacute;j&agrave; trois emplois locaux cr&eacute;&eacute;s Entrepreneur dans l&rsquo;&acirc;me - un g&egrave;ne familial - Martin S&eacute;guis s&rsquo;est renseign&eacute; sur les outils pouvant correspondre et s&rsquo;est lanc&eacute;. Avec un premier salari&eacute;, &ldquo;un retrait&eacute; qui a &eacute;t&eacute; l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment moteur de LocAgri&rdquo;, a salu&eacute; le dirigeant. Ont suivi un chauffeur pour l&rsquo;abatteuse, recrut&eacute; sur la commune, puis un second, un jeune Issoirien sp&eacute;cialis&eacute; dans le travail forestier, qui projette d&rsquo;ailleurs de s&rsquo;installer dans le village, &agrave; la grande satisfaction du maire, Pierre S&eacute;guis, p&egrave;re de Martin. &ldquo;Dans le milieu forestier, on a affaire &agrave; des passionn&eacute;s pr&ecirc;ts &agrave; &ecirc;tre mobiles pour travailler avec du mat&eacute;riel qui les attire&rdquo;, a salu&eacute; ce dernier. Aux petits soins des haies LocAgri s&rsquo;est donc d&eacute;velopp&eacute;e sur cette activit&eacute; premi&egrave;re&nbsp;: l&rsquo;entretien et la valorisation des haies avec du mat&eacute;riel et des techniques respectueuses de la ressource. Ainsi, la pelleteuse utilis&eacute;e &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;une t&ecirc;te d&rsquo;abattage peut intervenir jusqu&rsquo;&agrave; 6-7 m&egrave;tres de hauteur, en sectionnant les branches &agrave; l&rsquo;horizontale, &eacute;vitant un &eacute;crasement du bois et valorisant au maximum les essences de la haie. Le porteur forestier, qui peut embarquer 15 &agrave; 20 tonnes, prend le relais afin d&rsquo;extraire rapidement le bois des parcelles. Du bois qui est ensuite valoris&eacute; en bois de chauffage, bois &eacute;nergie, et Martin S&eacute;guis milite pour que se vulgarise son utilisation comme liti&egrave;re dans les stabulations. L&rsquo;entreprise propose &eacute;galement des travaux de nettoyage et d&rsquo;am&eacute;nagement de parcelles, mais aussi de r&eacute;aliser drainages, captages de sources,&nbsp; am&eacute;nagement de pistes foresti&egrave;res... Autre corde &agrave; son arc, fl&eacute;ch&eacute;e vers les collectivit&eacute;s&nbsp;: le fauchage des bas-c&ocirc;t&eacute;s. Des chantiers... &agrave; la pelle Enfin, un service de location de mat&eacute;riel de travaux publics (pelleteuse, tracteur...) a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;. Sachant que ses propres engins fr&ocirc;lent la surchauffe&nbsp;: 1 700 h/an pour le porteur, 2 000 pour l&rsquo;abatteuse, 600 pour les tracteurs... avec une activit&eacute; d&rsquo;entretien des haies limit&eacute;e r&eacute;glementairement &agrave; six mois dans l&rsquo;ann&eacute;e. Pas &eacute;vident, avec les hivers cantaliens, de caser tous les chantiers. &ldquo;Chez nous, la nidification des oiseaux ne d&eacute;bute pas avant mi-mai&rdquo;, constate le chef d&rsquo;entreprise. Un message adress&eacute; au repr&eacute;sentant de l&rsquo;&Eacute;tat... avant de le remercier de l&rsquo;appui de France 2030&nbsp;: le plan interviendra &agrave; hauteur de 40 % de l&rsquo;investissement dans le porteur &agrave; cabine amovible, un taux de subvention major&eacute; par le choix d&rsquo;un engin davantage respectueux du sol avec des pneus plus larges et une moindre puissance (donc moins lourd). (1) Le pr&eacute;fet Loos, le sous-pr&eacute;fet H&eacute;lard, le s&eacute;nateur Sautarel, C. Charriaud (Saint-Flour co.), S. B&eacute;n&eacute;zit et C. Vidal (conseillers d&eacute;partementaux).

La toute jeune société d’entretien et valorisation de haies installée à Sainte-Marie a accueilli la cérémonie en l’honneur des dix lauréats cantaliens du plan d’investissement national.

LocAgri : la TPE rurale, symbole  de cette économie qui innove

A Charnizay en Sud Touraine, travailler en Cuma est une &eacute;vidence depuis des d&eacute;cennies. &Agrave; tel point que deux coop&eacute;ratives d&rsquo;utilisation de mat&eacute;riels sont actives sur le territoire.La semaine pass&eacute;e, elles tenaient leurs assembl&eacute;es g&eacute;n&eacute;rales conjointement. &laquo;&nbsp;Ces deux structures nous permettent de r&eacute;partir les responsabilit&eacute;s des administrateurs et chacune a ses domaines de comp&eacute;tences&nbsp;&raquo;, a rappel&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu, pr&eacute;sident de celle de l&rsquo;Arc-en-ciel. En effet, cette derni&egrave;re est orient&eacute;e sur les machines de r&eacute;colte de fourrages et de c&eacute;r&eacute;ales quand celle de l&rsquo;Espoir propose des mat&eacute;riels pour le travail du sol et de semis.M&ecirc;me si les bilans financiers des deux coop&eacute;ratives sont plus ou moins &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre, les deux ann&eacute;es &eacute;coul&eacute;es ont laiss&eacute; des traces. Certains mat&eacute;riels, &agrave; l&rsquo;instar des semoirs, n&rsquo;ont pas effectu&eacute; les hectares escompt&eacute;s. &laquo;&nbsp;Nous sommes bien conscients que la m&eacute;t&eacute;o a rendu les chantiers difficiles et que tous les emblavements pr&eacute;vus n&rsquo;ont pas pu &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s&nbsp;&raquo;,&nbsp;ont soulign&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu et St&eacute;phane Moreau, les pr&eacute;sidents. Cette baisse d&rsquo;activit&eacute; a entra&icirc;n&eacute; les membres des bureaux respectifs &agrave; revoir la tarification de certains mat&eacute;riels &agrave; la hausse. Autre hypoth&egrave;se avanc&eacute;e :&nbsp;demander des acomptes aux adh&eacute;rents un peu plus t&ocirc;t dans la saison &laquo;&nbsp;pour assurer la tr&eacute;sorerie des Cuma en fin d&rsquo;ann&eacute;e, date &agrave; laquelle pas mal d&rsquo;&eacute;ch&eacute;ances tombent&nbsp;&raquo;, a expliqu&eacute; J&eacute;r&ocirc;me Peltier, tr&eacute;sorier de la Cuma de l&rsquo;Espoir.C&ocirc;t&eacute; tarifs, les administrateurs tentent d&rsquo;&ecirc;tre au plus juste. &laquo;&nbsp;Nous nous sommes bas&eacute;s sur les bonnes ann&eacute;es pour les calculs. L&rsquo;objectif &eacute;tant de laisser la tr&eacute;sorerie au sein des exploitations&nbsp;&raquo;, poursuivait Denis Raguin, tr&eacute;sorier de la Cuma de l&rsquo;Arc-en-ciel. Tout en relativisant&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il ne faut pas se focaliser sur cette ann&eacute;e, nous avons du mat&eacute;riel performant qui nous servira &agrave; l&rsquo;avenir. L&rsquo;&eacute;quipement actuel permet &agrave; bon nombre d&rsquo;exploitations d&rsquo;&ecirc;tre autonomes en alimentation de leur troupeau. Mais cela a un co&ucirc;t.&nbsp;&raquo;&nbsp;<div class="citation">
 "Il faut des id&eacute;es nouvelles et des jeunes qui s&rsquo;investissent"
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&nbsp;Plusieurs sujets au programmePoint crucial pour une Cuma, l&rsquo;entretien des mat&eacute;riels. &laquo;&nbsp;La maintenance &eacute;vite les pannes. Mais les factures ne cessent d&rsquo;augmenter. &Agrave; nous d&rsquo;&ecirc;tre vigilants et d&rsquo;en faire un maximum par nos propres soins&nbsp;&raquo;, ont rappel&eacute; les administrateurs. Idem pour les sinistres&nbsp;qui sont &agrave; la hausse eux aussi. &laquo;&nbsp;Actuellement l&rsquo;assureur nous suit, mais pour combien de temps&nbsp;? Soyons vigilants collectivement.&nbsp;&raquo;L&rsquo;importance du suivi des compteurs des machines a aussi &eacute;t&eacute; rappel&eacute;e. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est la base de nos calculs pour la facturation, ont soulign&eacute; unanimement les membres des bureaux. C&rsquo;est ce qui nous sert de r&eacute;f&eacute;rences, c&rsquo;est important de tout noter sur les carnets propres &agrave; chaque mat&eacute;riel.&nbsp;&raquo;Le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations fut aussi &eacute;voqu&eacute;.&laquo;&nbsp;Il est n&eacute;cessaire d&rsquo;entretenir un dynamisme dans une Cuma. Pour cela il faut des id&eacute;es nouvelles et des jeunes qui s&rsquo;investissent. Et &ccedil;a tombe bien, j&rsquo;en vois plein la salle&nbsp;&raquo;,&nbsp;a ironis&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu &agrave; la fin des AG.Enfin, les adh&eacute;rents ont &eacute;chang&eacute; sur la main-d&rsquo;&oelig;uvre. Principalement pour l&rsquo;entretien du mat&eacute;riel afin de repousser les renouvellements. Faut-il embaucher&nbsp;? Sous quelle forme de contrat&nbsp;? Quel profil&nbsp;recruter&nbsp;? Autant de questions qui permettent de lancer le d&eacute;bat aupr&egrave;s des membres. Affaire &agrave; suivre.&nbsp;&nbsp;

Une quarantaine d’adhérents est venue assister aux assemblées générales des deux Cuma que compte la commune de Charnizay la semaine dernière. Tarifs, entretien, renouvellement des générations… les thèmes abordés étaient nombreux.