Le manque de demande mondiale en blé est un facteur limitant pour l’ancienne comme pour la nouvelle campagne.  La publication hebdomadaire de l’USDA sur les ventes exports aux Etats-Unis déçoit sur la campagne 2024/25. Seules 70 000 t de blé ont été…

Ventes exports satisfaisantes en nouvelle campagne aux US

Un léger optimisme est de retour hier sur le marché du blé, qui marque un rebond technique de +3.25€/t sur l’échéance Septembre 25 à 205.50€/t, tandis que l’échéance Mai 25 affiche ses derniers jours de contrats dans le rouge en chutant de -1.50€/t à…

Rebond technique hier 

La tendance baissière reste d’actualité sur les céréales, en l'absence de nouveaux éléments. Le retour des précipitations sur la mer Noire rassure les opérateurs et contribue à l’accélération de…

Nouveaux plus bas

Le blé Euronext échéance Mai 2025 sur Euronext test le support symbolique des 200 €/t. A 10 jours de sa clôture lundi 12 Mai prochain, la variation de prix à l’échelle de la séance de vendredi dernier est la matérialisation d’une fin de…

Comme un symbole sur cette fin de campagne

La fermeté de la parité eurodollar, la fin des périodes de mise en dépôt obligeant certains producteurs à vendre des volumes de blé et le manque d'activité sur le portuaire français ont entrainé un repli mensuel de -11,25 €/t en avril sur le blé…

Prix nouvelle campagne - Tentative de stabilisation

A l’approche de la clôture de l’échéance Mai 25, la chute du contrat blé sur cette échéance s’accélère en cédant -4.75 €/t à 202.75 €/t. Les autres échéances quant à elles restent relativement stables en ce début de semaine, avec une baisse de…

Amélioration du weather market 

Le marché du blé est sous pression tant sur l’ancienne que sur la nouvelle campagne. Le blé meunier rendu Rouen clôture juste sous le seuil psychologique des 200 €/t sur le spot en base juillet pour la première fois depuis la fin Août 2024.…

Pluies rassurantes aux Etats-Unis

La France résout une partie de ses problèmes d’exportation de blé rencontrés depuis le début de la campagne au cours des derniers mois. Malgré un objectif export pays-tiers estimé à seulement 3,1 Mt en 2024/25 par FranceAgriMer contre près de 10 Mt…

Nouvelles ventes vers l'Egypte

La chute des cours du blé semble ralentir en cette fin de semaine, tant sur l’échéance Mai que l'échéance Septembre qui clôturent respectivement à 209.50 et 208 €/t sur Euronext. L’incertitude persiste sur la scène internationale et les réelles intentions des USA…

En manque de soutien 

Les éléments fondamentaux s'alourdissent sur la nouvelle campagne. Le retour des pluies en France, aux US, et en Russie devrait permettre aux opérateurs de reprendre leur souffle durant quelques jours à minima. Le…

Pression sur la nouvelle campagne

Les céréales européennes restent pleinement exposées à la volatilité de la parité euro-dollar. Le rebond de cette dernière à son plus haut niveau depuis Novembre 2021 a entraîné le repli du blé Euronext tant sur l’ancienne que sur la nouvelle campagne. Les échéances Mai et…

Nouveau repli du blé ancienne et nouvelle campagne

Après deux jours de fermeture, Euronext rouvre ses portes. La macroéconomie devrait une nouvelle fois faire parler d’elle sur le marché des céréales européennes. Pour cause, Donald Trump menace d’écarter Jérôme Powell actuel président des gouverneurs de…

Nouveau repli du dollar

Après avoir marqué un nouveau plus bas de contrat en cours de séance, le blé meunier Euronext échéance Mai 2025 rebondit et revient au-dessus du seuil des 210 €/t. Il faut dire que quelques inquiétudes sur…

Timide rebond après un nouveau plus bas de campagne

La fermeté de la parité euro dollar continue d'handicaper les valeurs françaises et les perspectives ne sont pas encourageantes. <br />
Un rebond supplémentaire de 1.14 vers les 1.20…

La parité comme élément moteur

La journée d’accalmie du côté des facteurs macroéconomiques se retranscrit sur le marché du blé. L’euphorie des dernières séances retombe d’un cran. La parité euro dollar trouve même le moyen de se replier en direction des…

Agreste remonte sa surface semée en blé

Les cours du blé continuent de s'effriter. Entre la fermeté de l'euro dollar et le repli du pétrole, la macroéconomie continue de peser sur les marchés agricoles européens. La clôture de l'échéance Mai 2025 d'Euronext s'annonce mouvementée, à l'heure où les volumes…

L'euro dollar pénalise le blé français 

Le blé Euronext évolue sous l’influence majeur de la macroéconomie. La politique inflationniste et surprenante de Donald Trump affaiblit l’économie américaine. Les indices de croissance déçoivent et l’isolement des Etats-Unis…

Maigre soutien du maïs US

La compétitivité des céréales européennes est une fois de plus pénalisée par la hausse de la parité euro-dollar. Cette dernière remonte autour de 1.13 après une hausse de +1.21 % sur la séance d’hier, tirant la parité…

La parité €/$ accentue la pression sur les céréales européennes

Nouvelle volte-face sur les marchés financiers, après la spectaculaire marche arrière de D. Trump concernant les droits de douane annoncés une semaine plus tôt. Après avoir déclenché une guerre commerciale mondiale et fait…

Nouveau retournement de situation aux USA

Le marché du blé Euronext se stabilise pour l’instant à 224.75 €/t sur son échéance Mai 2025, son plus haut niveau depuis le 21 mars dernier. Les opérateurs digèrent toujours l’énorme flux d’informations…

Face à une forte pression macroéconomique

Nouvelle journée et nouveaux rebondissements sur l'actualité géopolitique et macro-économique. Alors que la chute des bourses mondiales et la correction du pétrole annonçait un lundi noir sur les commodités, il en a été tout autre pour les céréales. La parité euro dollar se heurte une nouvelle fois à…

Nouveaux rebondissements

L’instabilité règne sur les marchés financiers dont celui des matières premières. La prise de parole de Donald Trump sur la mise en place des droits de douane contre une liste élargie de pays le 2 avril dernier a été le plus gros choc reçu par les…

Instabilité géopolitique

Les marchés des matières premières agricoles évoluent dans un contexte géopolitique on ne peut plus incertain. La mise en place des droits de douane américains dits réciproques sème encore un peu plus le doute, mais il faudra attendre la réponse des…

Sous la pression de l'euro-dollar

Le marché du blé reste partagé, tant aux Etats-Unis qu'en Europe. <br />
Il faut dire que le discours de D. Trump s'est montré particulièrement agressif sur les tarifs douaniers, mais cela…

Les incertitudes encore devant nous

L’optimisme se poursuit cette semaine, après un plus bas de campagne atteint vendredi dernier sur les cours du blé Euronext. L’échéance Mai 25 franchit ainsi de nouveau la résistance des 220 €/t pour clôturer à 221.5 €/t. Le rapport USDA…

Vers un retour d'opportunités 

<p>&nbsp;</p><p><strong>Conjoncture &ndash;</strong> Alors que le budget des m&eacute;nages impose des choix, la consommation de viande s&rsquo;effrite pour laisser un peu plus de place aux alternatives v&eacute;g&eacute;tales. N&eacute;anmoins, ces volont&eacute;s ne sont pas toujours motiv&eacute;es par le prix, mais plus par une approche id&eacute;ologique du mode de vie. Chaque pays a sa propre &eacute;volution en fonction de la vision de la protection de la plan&egrave;te qu&rsquo;elle d&eacute;veloppe. Le <strong>Royaume-Uni, l&rsquo;Allemagne</strong> et les pays du nord de l&rsquo;Europe ont une pr&eacute;sence forte de v&eacute;g&eacute;tariens, avec des concentrations plus importantes dans les grandes villes. La France, l&rsquo;Italie et l&rsquo;Espagne qui restent marqu&eacute;es par une consommation de viande &eacute;lev&eacute;e voient une augmentation de la popularit&eacute; des r&eacute;gimes alternatifs, m&ecirc;me s&rsquo;ils restent tr&egrave;s minoritaires. En Allemagne, pr&egrave;s de 12% de la population est v&eacute;g&eacute;tarienne ou v&eacute;gane (soit 8 millions de personnes) ce qui a de quoi attiser l&rsquo;app&eacute;tit de l&rsquo;industrie v&eacute;g&eacute;to-prot&eacute;in&eacute;e. En France, ils ne sont que 2,2%, pourtant ils font beaucoup de bruit.&nbsp; </p><p>Les pr&eacute;occupations croissantes concernant les effets de la consommation de viande sur la sant&eacute;, les pr&eacute;occupations &eacute;thiques sur le bien-&ecirc;tre animal dans les industries de l'&eacute;levage intensif (attaqu&eacute; par les activistes de L214) ont un r&ocirc;le majeur dans la mont&eacute;e du flexitarisme.&nbsp; Cette &eacute;volution t&eacute;moigne d'une prise de conscience croissante de l'impact de nos choix alimentaires sur notre bien-&ecirc;tre personnel et sur la plan&egrave;te. Or, i<strong>l n&rsquo;existe pas de &laquo; bons &raquo; ou de &laquo; mauvais &raquo; aliments pour notre sant&eacute;, tout est une question de quantit&eacute; et de fr&eacute;quence</strong>. Actuellement, il est recommand&eacute; de ne pas en consommer plus de 500g de viande rouge par semaine, ce qui est bien au-dessus de la consommation moyenne r&eacute;elle fran&ccedil;aise qui est de 370g par semaine. &laquo;&nbsp;Dans une culture fran&ccedil;aise du &laquo;&nbsp;bien manger&nbsp;&raquo; et d&rsquo;alimentation plaisir (envi&eacute;e partout dans le monde), <strong>le flexitarien est tout simplement un omnivore intelligent</strong>, qui se pose la bonne question&nbsp;&raquo; (Philippe Legrand).&nbsp; Cette notion de &laquo; repas &agrave; la fran&ccedil;aise &raquo; et &agrave; la recherche de go&ucirc;t, est indissociable de la&nbsp;<strong>culture du &laquo;&nbsp;bien manger&nbsp;&raquo;</strong>&nbsp;dans notre pays. Elle n&rsquo;&eacute;lude pas la n&eacute;cessit&eacute; de prendre en compte les &eacute;volutions soci&eacute;tales, en redonnant du sens &agrave; leur alimentation. </p><p>Les &eacute;missions culinaires qui ont le vent en poupe sur les grands m&eacute;dias montrent l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des Fran&ccedil;ais pour le contenu de leurs assiettes. Cette passion du &laquo;&nbsp;bien manger&nbsp;&raquo; est partag&eacute;e par une large majorit&eacute; des &eacute;leveurs qui mettent en &oelig;uvre leur savoir-faire pour apporter le go&ucirc;t aupr&egrave;s de leurs concitoyens. A cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e, les animaux qui le peuvent vont profiter des herbages.</p><p>La qualit&eacute; est l&agrave;, mais les volumes n&rsquo;y sont plus. Avec une d&eacute;croissance qui s&rsquo;amplifie, l&rsquo;offre en viande bovine ne couvre plus une demande qui se tasse, mais qui r&eacute;sistent plut&ocirc;t bien. Quid en revanche de l&rsquo;&eacute;volution des prix, quand toutes les hausses observ&eacute;es depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e (et qui se poursuivent), seront int&eacute;gralement r&eacute;percut&eacute;es dans l&rsquo;assiette du consommateur. Le temps de la viande bon march&eacute; est fini. En l&rsquo;espace de six mois, une nouvelle page s&rsquo;est ouverte pour le monde de la viande bovine, avec des distributeurs et des industriels qui ne peuvent plus s&rsquo;appuyer sur des volumes pour une politique de prix bas. Ceci est valable pour l&rsquo;ensemble des pays de l&rsquo;U.E. Reste &agrave; savoir qu&rsquo;elle sera la position de cette derni&egrave;re, vis-&agrave;-vis des accords avec le Mercosur, ou des mesures qui viseront &agrave; r&eacute;duire la consommation de viande afin d&rsquo;enrayer l&rsquo;inflation. Une &eacute;tude publi&eacute;e dans la revue acad&eacute;mique <a href="https://www.nature.com/articles/s43016-024-01097-5">&laquo;&nbsp;Nature Food</a>&nbsp;&raquo; analyse les effets d&rsquo;une modulation du taux de TVA sur la consommation. Ce n&rsquo;est pas d&rsquo;actualit&eacute;, mais des personnes y pensent.&nbsp;&nbsp; &nbsp;</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Dans une culture française du « bien manger » et d’alimentation plaisir, le flexitarien est tout simplement un omnivore intelligent, qui se pose la bonne question.

Conjoncture - Le flexitarien est un omnivore intelligent

<p>Une hausse de 7,8% du prix standard du lait conventionnel contre une baisse de 2% de l&rsquo;Indice des prix d&rsquo;achat des moyens de production agricole (Ipampa). Tel est l&rsquo;effet de ciseau qui a caract&eacute;ris&eacute; la production laiti&egrave;re en f&eacute;vrier 2025 par rapport &agrave; f&eacute;vrier 2024.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/3/2/4/7164239-1-fre-FR/4656f44e24ab-prix.png" alt="Evolution des prix du beurre et de la poudre de lait en France (Source : CNIEL - FranceAgriMer)" height="544" width="1768" /><figcaption>Evolution des prix du beurre et de la poudre de lait en France (Source : CNIEL - FranceAgriMer)</figcaption></figure>

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<p>R&eacute;sultat&nbsp;? Le prix du beurre a atteint un nouveau sommet, &agrave; plus de 7600 euros la tonne, selon la derni&egrave;re analyse de conjoncture du CNIEL, qui fait par ailleurs &eacute;tat de la stabilit&eacute; du prix de la poudre de lait depuis un an, autour de 2400 euros la tonne.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/0/4/4/7164404-1-fre-FR/eec1e8dfee99-collecte.png" alt="Evolution de la collecte laiti&egrave;re fran&ccedil;aise (Source : FranceAgriMer)" height="834" width="1714" /><figcaption>Evolution de la collecte laiti&egrave;re fran&ccedil;aise (Source : FranceAgriMer)</figcaption></figure>

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<p>En France, le contexte sanitaire difficile a frein&eacute; la collecte sur le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2005. Elle a ainsi baiss&eacute; de 2% sur les 15 premi&egrave;res semaines de 2025. La situation s&rsquo;est n&eacute;anmoins am&eacute;lior&eacute;e tout r&eacute;cemment, sur le d&eacute;but du mois d&rsquo;avril.&nbsp;La fili&egrave;re tricolore tire &eacute;galement profit d'une production laiti&egrave;re actuellement peu dynamique dans les grands bassins exportateurs mondiaux.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/4/4/7164407-1-fre-FR/9d1efcb21d5a-Ipampa.png" alt="Evolution de l&rsquo;Indice des prix d&rsquo;achat des moyens de production du lait de vache (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="856" width="1714" /><figcaption>Evolution de l&rsquo;Indice des prix d&rsquo;achat des moyens de production du lait de vache (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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<p>Depuis un an, les prix des produits laitiers vendus en magasin &eacute;voluent de fa&ccedil;on contrast&eacute;e : les prix du beurre et du lait liquide progressent, tandis que ceux des fromages et des yaourts reculent. &laquo;<em>&nbsp;La situation globale des march&eacute;s &eacute;volue actuellement de fa&ccedil;on mod&eacute;r&eacute;e, sauf pour le beurre industriel qui est en forte augmentation</em>, conclut le CNIEL. <em>Les perspectives sur les mois &agrave; venir sont difficiles &agrave; d&eacute;terminer en raison de l&rsquo;intensification des tensions g&eacute;opolitiques et des risques sanitaires s&eacute;vissant en France et dans plusieurs r&eacute;gions du monde</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/6/4/4/7164462-1-fre-FR/0e8cb8dfcbcc-prixmensuel.png" alt="Evolution du prix mensuel du lait de vache conventionnel (Source : FranceAgriMer)" height="842" width="1524" /><figcaption>Evolution du prix mensuel du lait de vache conventionnel (Source : FranceAgriMer)</figcaption></figure>

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Les tensions sur la collecte, impactée par le contexte sanitaire, tirent les prix du lait vers le haut tandis que l’indice des charges se tasse, le tout sur fond de faible dynamique de la production dans les grands bassins exportateurs mondiaux.

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