Quelles sont les prévisions pour le mois de novembre ?

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La Roche-sur-Yon

Les conditions climatiques ont été favorables et ont assuré une levée rapide et une bonne implantation des céréales. La grande douceur de début novembre a été très favorable aux céréales (croissance rapide pour les semis les plus précoces et levées rapides pour les semis de début novembre) … et aussi aux bioagresseurs. Les parcelles d’orge d’hiver et blé tendre sont pour la majorité semées dans la région, les stades s’étalant d’en cours de levée à 3 feuilles, voire début tallage pour les semis les plus précoces. Les blés durs sont en cours de semis depuis fin octobre dans le nord de la région, et depuis une dizaine de jours dans le sud et sur la bordure maritime. Les plus précoces atteignent 2 feuilles.On distingue deux périodes de semis marquantes.<ul><li>Une première vague de semis précoces avant le 20 octobre, incitée parfois par des prévisions pluvieuses. Ces dernies ont profité de la douceur automnale et sont déjà à 3 feuilles, voire à tout début tallage pour les plus précoces. Concernant les ravageurs, la présence de pucerons et cicadelles a été régulièrement constatée. Dans les essais jaunisse nanisante de l’orge (JNO), semés le 4 octobre (semis très précoces pour des besoins d’expérimentation), on observe une évolution croissante des populations, qui ont connu une forte augmentation avec la douceur de début novembre (Figure 1).</li></ul>Figure 1 : Pourcentage de plantes habitées dans les témoins non traités pour les semis très précoces (2026 semis du 4 octobre) La pression assez forte et continue de pucerons dépasse souvent les seuils de recommandations : des interventions insecticides sur blés ont été fréquemment effectuées parfois trop précoces dès 1 feuille avec le désherbage, ce qui peut nécessiter une réintervention.Concernant les désherbages, notamment antigraminées, les situations sont très hétérogènes entre les parcelles qui ont pu être désherbées en simple ou double automne et celles qui n’ont encore pas été désherbées.<ul><li> Une seconde période plus étalée de fin octobre à mi-novembre concentre la majorité des semis. Dans ces situations, les céréales sont actuellement entre semis / rayonnant et 1 feuille. Concernant les désherbages, les situations sont diverses entre celles qui ont reçu ou non un herbicide de prélevée. </li></ul>A retenir => Semis avant le 20 octobre Ravageurs aériens : la pression très importante exercée dès la levée a généralement conduit à une intervention et parfois son renouvèlement. Si le renouvellement n’a pas été fait, attendre les conditions plus douces prévues semaine prochaine pour observer et décider sa pertinence. Attention, les premières interventions, si elles sont intervenues trop tôt (dès 1 feuille avec le désherbage), ont pu être peu efficaces et peuvent conduire à un renouvellement dès que les conditions redeviendront plus favorables. Rappel : le seuil d’intervention puceron automne est atteint quand 10 % de plantes portent au moins un puceron, ou quand leur présence se prolonge sur la culture au-delà de 10 jours. Désherbage : les semis précoces sont particulièrement exposés aux infestations de graminées et ont nécessité, sauf cas exceptionnel, une première intervention en prélevée. Le plus souvent un programme de désherbage d’automne est nécessaire, notamment en présence de résistance aux antigraminées foliaires. Les conditions actuelles sont favorables à la postlevée (sol humide, faible amplitude thermique et risque de froid post application faible, pas de forte gelée). Mais attention, sur les semis les plus précoces, si aucun désherbage n’a été fait et que les graminées présentes ont dépassé le stade 3 feuilles, avec des infestations importantes : aucune solution de rattrapage ne sera réellement efficace. On peut se poser la question de pérennité de la parcelle et de la destruction de la culture. => Semis fin octobre début novembre Ravageurs aériens : les parcelles les plus avancées de cette période ont atteint ou dépassé le stade 2 feuille avec une première intervention la semaine dernière ; le reste est à 1 feuille ou moins, compte tenu des températures actuelles : à ce stade, il est trop tôt pour intervenir. Attendre les conditions plus douces prévues semaine prochaine pour observer et intervenir si nécessaire. Si une première intervention est cependant déjà réalisée, son efficacité risque d’être limitée par le faible développement de la cultur ; il sera peut-être nécessaire de la renouveler après observation quand les conditions seront de nouveau favorables. Désherbage : si elle n’a pas été réalisée, la prélevée est prioritaire pour les parcelles non levées. Il faut profiter des conditions actuelles qui sont favorables (sol humide, faible amplitude thermique et risque de froid post application faible, pas de forte gelée). La postlevée complémentaire est recommandée en situation de résistance aux antigraminées foliaires et en cas de forte pression ; elle pourra être programmée dans les quinze jours à trois semaines selon les conditions après la prélevée.

Ce début de campagne blé est plus doux et plus arrosé que la médiane sur vingt ans. Jusqu’à présent, ces conditions sont favorables aux levées rapides d’adventices et à l’activité des ravageurs d’automne, notamment ces deux dernières semaines pour les pucerons. A partir du 18 novembre, les températures sont beaucoup plus fraîches, voire négatives durant quelques jours, et vont ralentir leur activité mais le redoux annoncé pour la semaine prochaine pourrait la relancer.

Pucerons et graminées en blé : quelle stratégie pour ce début de campagne en Poitou-Charente ?

Depuis le début des années 2000, des prises de sangs sont réalisées début septembre sur les veaux et les bovins de 18 mois des deux cheptels en vue de connaître le risque parasitaire (strongles et douves) encouru par les animaux. Le dosage du pepsinogène sanguin (enzyme de la caillette qui passe dans le sang en fonction des lésions) permet d’évaluer l’infestation en strongle gastro-intestinaux. L’exposition à la grande douve se mesure par la présence ou non d’anticorps dans le sang.L’absence d’herbe cet été nous a contraint à bloquer les animaux sur des paddocks avec affouragement sur des durées de 1 à 2 mois entrainant un surpâturage plutôt favorable aux infestations. Les résultats de dosage du pepsinogène sont similaires dans les deux cheptels. Les veaux sont globalement très peux infestés, mais il faut rester vigilant en charolais ou quelques animaux ont un dosage un peu élevé (à juger avec les croissances hivernales). En revanche, 70 % des animaux de 18 mois prélevés ont des taux qui approchent ou dépassent allègrement le seuil d’intervention nécessitant la mise en place d’un traitement. Les limousins ayant déjà été déparasités avec du Lévamisole l’an passé, il est décidé de changer de matière active. Le déparasitage se fera par injection d’Ivermectine. Un retour au pâturage après intervention permettra de maintenir la mise en place de l’immunité.Les recherches de « grandes douves » se sont avérées négatives pour les deux troupeaux. L’interprétation des résultats pour les animaux de 18 mois est possible car les recherches d’anticorps de la campagne précédente étaient négatives. Ces diagnostics seront complétés par des coprologies au cours de l’automne pour d’autres parasites (paramphistômes notamment). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/0/5/8135036-1-fre-FR/876f6532eb7d-graphique_article2.png" alt="Ferme Expérimentale des Bordes (36)" height="1559" width="2606" /></figure>

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Face à un été marqué par le manque d'herbe et le surpâturage forcé, le suivi parasitaire des cheptels charolais et limousins révèle une infestation significative par les strongles gastro-intestinaux chez les bovins de 18 mois, nécessitant une intervention ciblée. Les analyses de septembre permettent d'adapter la stratégie de traitement tout en préservant l'immunité des animaux.

Parasitisme : suivi parasitaire des bovins, une vigilance accrue après un été sec

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