Quelles sont les prévisions pour août 2025 ?

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<h2>Durant l'&eacute;t&eacute; le saint-nectaire conna&icirc;t un rebond dans ses ventes. Comment l'AOP saint-nectaire l'anticipe-t-elle ?</h2>S&eacute;bastien Ramade&nbsp;: Les ventes sont importantes sur fin juillet et le mois d'ao&ucirc;t. On esp&egrave;re qu'il y aura assez de fromages. Depuis deux ans, la production est en baisse en raison d'une perte de qualit&eacute; sur les fourrages. On constate aussi des ventes plus poussives du c&ocirc;t&eacute; fermier. On avait l'impression d'un mieux depuis septembre 2024&hellip; On est un peu dans le flou. L'inflation et le contexte g&eacute;n&eacute;ral n&eacute;gatif n'encouragent pas les achats. Depuis 2022, le commerce n'est plus comme avant et c'est g&eacute;n&eacute;ral &agrave; toutes les AOP fran&ccedil;aises.<h2>Un projet de plan de r&eacute;gulation de l'offre est d&rsquo;ailleurs dans les tuyaux ?</h2>S.Ramade&nbsp;: L'AOP doit continuer de vivre et de regarder sur le long terme.&nbsp;Ce plan de r&eacute;gulation de l'offre a pour objectif d&rsquo;adapter la production de fromages par rapport aux ventes.&nbsp;&nbsp;L'id&eacute;e serait de produire moins l'hiver pour se concentrer davantage sur l'&eacute;t&eacute; o&ugrave; les ventes sont plus importantes. Celles de janvier et f&eacute;vrier sont insuffisantes par rapport au nombre de fromages produits. Et au mois d'ao&ucirc;t, on produit g&eacute;n&eacute;ralement beaucoup moins par rapport aux ventes engendrant des ruptures.&nbsp;<div class="citation">
 "Pour un producteur, c&#039;est d&eacute;caler 1 &agrave; 2% de sa production de l&#039;hiver sur l&#039;&eacute;t&eacute;. "
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Ce sera un tr&egrave;s gros effort pour certains mais &agrave; l'&eacute;chelle de l'appellation, c'est faisable.L'int&eacute;r&ecirc;t est d'avoir des fromages de qualit&eacute; sur les 12 mois de l'ann&eacute;e. Quand il y a trop de stocks en cave, la qualit&eacute; baisse. Cet outil a pour objectif de maintenir de&nbsp;la valeur au sein de l'appellation.<h2>Quand sera-t-il en place&nbsp;?</h2>S.Ramade&nbsp;: Il sera vot&eacute; courant 2026, si le projet est pr&ecirc;t.&nbsp;On ne pourra jamais emp&ecirc;cher de produire mais il y aura &laquo;surcotisation&raquo; &agrave; payer pour tout le tonnage d&eacute;pass&eacute;.&nbsp;L'objectif est de maintenir la valorisation du produit. C'est un projet &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir collectivement et non individuellement. La surproduction de d&eacute;cembre, janvier et f&eacute;vrier, si elle continue d'augmenter, tous les producteurs vont en payer le prix m&ecirc;me celui qui manque de fromages aujourd'hui.&nbsp;L'id&eacute;e est de mieux r&eacute;partir les ventes sur le territoire, de mieux coller la production aux ventes. Il y aura bien entendu des mesures sp&eacute;cifiques pour les jeunes notamment. Aujourd'hui, des promotions sont faites par des distributeurs pour vendre le saint-nectaire pendant l'hiver.&nbsp;Demain si nous avons un &eacute;quilibre production/vente, ces promos n'auront plus lieu d'&ecirc;tre.&nbsp;<div class="citation">
 "L&#039;objectif n&#039;est pas de cr&eacute;er une p&eacute;nurie. Nous sommes &agrave; 8 500 tonnes, l&#039;objectif est d&#039;augmenter le volume mais au moment o&ugrave; il y a les ventes. "
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Tout le monde est gagnant&nbsp;: on &eacute;vite les probl&egrave;mes de qualit&eacute;, que les affineurs aient les caves pleines et on maintient la valorisation. Le Comt&eacute; et le Beaufort sont en crise en raison de l'inflation mais avec le plan de r&eacute;gulation, jusqu'&agrave; maintenant, ils ont augment&eacute; les volumes chaque ann&eacute;e.<h2>Comment la fili&egrave;re anticipe son adaptation au changement climatique&nbsp; ?&nbsp;</h2>S.Ramade&nbsp;: Dans un premier temps, on veut renforcer le p&acirc;turage des vaches. Aujourd'hui, il est &agrave; 160 jours mais il faut aller plus loin tout en prenant en compte les successions des s&eacute;cheresses. L'id&eacute;e est de v&eacute;rifier que les structures d'exploitations sont bien adapt&eacute;es au p&acirc;turage. Aujourd'hui, tout le monde respecte ces 160 jours de p&acirc;turage mais demain&nbsp;? Peut-&ecirc;tre que nous ne pourrons plus p&acirc;turer en juillet et ao&ucirc;t ? Doit-on changer les dates de p&acirc;turage&nbsp;? Autoriser l'affouragement&nbsp;? Avant, nous n'avions pas ces situations. Ne pas pouvoir p&acirc;turer l'&eacute;t&eacute;, c'est nouveau; comme l&acirc;cher les vaches avec un mois d'avance.&nbsp;On travaille avec Vetagro Sup et les Chambres d'agriculture pour s'adapter. Quand on change un cahier des charges, c'est 5 &agrave; 6 ann&eacute;es de travail. Si aujourd'hui on se met d'accord, le nouveau cahier des charges ne sera valide que d'ici 2028.Nous avons une commission interne &agrave; l'AOP qui est en train de r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; toutes ces questions. Le cahier des charges doit retranscrire ce que l'on fait et montrer que les fermes s'adaptent &agrave; leur milieu et non l'inverse.<h2>Et sur le front du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations&nbsp;?</h2>S.Ramade&nbsp;: Si demain on veut du fromage, il faut des bras ! M&ecirc;me si la robotisation peut permettre de faciliter certaines choses, elle ne fera pas tout. L'Homme reste au c&oelig;ur du projet.&nbsp;L'ISN travaille sur cette question depuis 2017.&nbsp;&nbsp;Vivre de son m&eacute;tier est important mais si c'est pour travailler 7jr/7, il n'int&eacute;resse personne.&nbsp;Nous avons la valorisation en saint-nectaire mais avoir un peu de temps libre, c&rsquo;est bien&hellip;&nbsp;<div class="citation">
 "La passion du m&eacute;tier ne suffit plus &agrave; renouveler les g&eacute;n&eacute;rations. "
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Le salariat est important puisqu'il peut permettre de combler le besoin de main-d&rsquo;&oelig;uvre sur les fermes et aussi, pourquoi pas, devenir chef d'exploitation.L'AOP saint-nectaire compte 203 fermes en fromage fermier et 190 productions laiti&egrave;res ce qui repr&eacute;sente &agrave; peu pr&egrave;s 800 chefs d'exploitations.La production fermi&egrave;re est stable. La production laiti&egrave;re est en baisse suite &agrave; des difficult&eacute;s de valorisation durant plusieurs ann&eacute;es. Les jeunes install&eacute;s se sont r&eacute;orient&eacute;s sur le fermier, compensant les d&eacute;parts. C'est pourquoi, nous avons cette stabilit&eacute; sur les exploitations fermi&egrave;res et pas sur le laitier.Nous esp&eacute;rons cependant une stabilisation gr&acirc;ce &agrave; une valorisation plut&ocirc;t correcte du lait, avec la connexion du lait spot au lait AOP.&nbsp;&nbsp;

Sébastien Ramade, président de l'Interprofession du saint-nectaire évoque les projets de la filière pour envisager l'avenir, entre renouvellement des générations et changement climatique avec notamment la mise en place d'un plan de régulation de l'offre.

Saint-Nectaire : bientôt moins de fromages en hiver

Entre la ferme et la caserne, son c&oelig;ur ne balan&ccedil;ait pas&nbsp;: c&rsquo;&eacute;taient les deux que J&eacute;r&ocirc;me Farjaud voulait depuis tout jeune. La ferme, comme ses parents, et la caserne de pompier &laquo;&nbsp;parce que c&rsquo;&eacute;tait un r&ecirc;ve de gosse &raquo;. L&rsquo;agriculteur atteint ses deux objectifs presqu&rsquo;en m&ecirc;me temps&nbsp;: en 1995, il re&ccedil;oit sa d&eacute;cision d&rsquo;engagement en tant que sapeur-pompier volontaire, et en 1996, il s&rsquo;installe officiellement sur une ferme voisine de celle de ses parents.<h2>Acteur de sa commune</h2>Aujourd&rsquo;hui, &agrave; 52 ans, J&eacute;r&ocirc;me Farjaud m&egrave;ne ses deux passions de front depuis une trentaine d&rsquo;ann&eacute;es, toujours sur la m&ecirc;me commune de Saint-G&eacute;rand-Le-Puy dans l&rsquo;Allier : son activit&eacute; de polyculture-&eacute;levage et son engagement comme pompier volontaire au centre de secours communal.C&ocirc;t&eacute; activit&eacute; agricole, J&eacute;r&ocirc;me a b&acirc;ti au fil des ann&eacute;es &laquo;&nbsp;la ferme Farjaud&nbsp;&raquo;, une exploitation qui correspond &agrave; ses valeurs et sa vision&nbsp;: ancr&eacute;e dans son territoire, avec une forte dimension de vente directe et d&rsquo;accueil du public&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;J&rsquo;avais la fibre pour cela&nbsp;&raquo;. La quasi-totalit&eacute; de la viande issue de son troupeau de 21 charolaises est vendue sur la ferme.&laquo;&nbsp;Le b&oelig;uf, c&rsquo;est notre c&oelig;ur de m&eacute;tier&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit-il. &laquo;&nbsp;Les b&ecirc;tes sont abattues dans un abattoir de proximit&eacute;, &agrave; Vichy, - pourvu qu&rsquo;on le garde&nbsp;! -, et un boucher vient assurer la d&eacute;coupe sur place en mission d&rsquo;int&eacute;rim. La viande peut &ecirc;tre vendue fra&icirc;che, surgel&eacute;e ou sous forme de plats pr&eacute;par&eacute;s. Au total, notre activit&eacute; emploie l&rsquo;&eacute;quivalent de 3 UTH&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/7/8/7738720-1-fre-FR/d5b5909c8f56-pcengagejerome2.jpeg" alt="" height="1200" width="1600" /><figcaption>J&eacute;r&ocirc;me Farjaud conduit son troupeau de 21 charolaises et leur suite de mani&egrave;re extensive, en accord avec les caract&eacute;ristiques de sa petite r&eacute;gion, la Forterre. (Cr&eacute;dits photo : Ferme Farjaud).</figcaption></figure>

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C&ocirc;t&eacute; pompier, l&rsquo;activit&eacute; a aussi bien &eacute;volu&eacute;, m&ecirc;me si la mission centrale, &laquo;&nbsp;rendre service&nbsp;&raquo;, reste la base immuable : &laquo;&nbsp;On m&rsquo;a propos&eacute; de devenir chef de centre adjoint en 2011. Je suis pass&eacute; chef de centre en 2016. Bien s&ucirc;r, c&rsquo;est davantage d&rsquo;administratif, de gestion, de management, de repr&eacute;sentation&hellip; c&rsquo;est parfois un peu lourd, mais cela ne me d&eacute;range pas, c&rsquo;est un poste que j&rsquo;aime. Et m&ecirc;me si une caserne est par nature un univers tr&egrave;s &laquo;&nbsp;vertical&nbsp;&raquo;, on peut aussi avoir de la transversalit&eacute; et d&eacute;l&eacute;guer&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "On peut diff&eacute;rer une partie de notre travail"
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J&eacute;r&ocirc;me Farjaud est donc aujourd&rsquo;hui &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;une caserne de 26 sapeurs-pompiers volontaires, dont cinq sont dans l&rsquo;agriculture comme lui, exploitants ou ouvriers agricoles. &laquo;&nbsp;Ce que l&rsquo;on peut apporter en tant qu&rsquo;acteurs agricoles, c&rsquo;est notre bonne connaissance du territoire, notre proximit&eacute; et notre disponibilit&eacute; en journ&eacute;e, quand les autres ne sont pas l&agrave;. Nous avons la possibilit&eacute; de &laquo;&nbsp;diff&eacute;rer&nbsp;&raquo; une partie de notre travail&nbsp;&raquo;.L&rsquo;&eacute;leveur &eacute;voque aussi une certaine &laquo;&nbsp;d&eacute;brouillardise&nbsp;&raquo; du monde agricole&nbsp;: &laquo;&nbsp;On sait s&rsquo;adapter, on est habitu&eacute;s &agrave; trouver des solutions &raquo;. Un recours au syst&egrave;me D qui se fait cependant toujours dans un cadre tr&egrave;s rigoureux&nbsp;: &laquo;&nbsp;Face &agrave; des situations chaotiques, on se doit d&rsquo;&ecirc;tre tr&egrave;s structur&eacute;s, cadenc&eacute;s, d&rsquo;avoir de la discipline&nbsp;&raquo;.Pour cela, les sapeurs-pompiers volontaires sont form&eacute;s, au d&eacute;but de leur engagement, et ils se remettent &agrave; niveau tout au long de leur carri&egrave;re. En plus, ils s&rsquo;entrainent r&eacute;guli&egrave;rement : &laquo;&nbsp;Nous r&eacute;alisons 3 &agrave; 4 heures de man&oelig;uvres chaque mois. L&rsquo;objectif est que nos gestes de secours deviennent de l&rsquo;ordre du r&eacute;flexe plus que de la r&eacute;flexion&nbsp;&raquo;. <div class="citation">
 "C&rsquo;est du temps donn&eacute;, alors &ccedil;a ne se compte pas&nbsp;!"
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Si on l&rsquo;interroge sur le &laquo;&nbsp;temps que lui prend&nbsp;&raquo; son engagement de pompier, J&eacute;r&ocirc;me Farjaud r&eacute;pond qu&rsquo;il n&rsquo;en sait rien&nbsp;: &laquo;&nbsp;C&rsquo;est du temps donn&eacute;, alors, &ccedil;a ne se compte pas&nbsp;!&nbsp;&raquo;. Quant &agrave; son temps de travail, il ne compte pas non plus, &laquo;&nbsp;je ne travaille pas, je m&rsquo;occupe&nbsp;&raquo; plaisante-t-il parfois, tout en reconnaissant que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-convention-renouvelee-pour-encourager-la-vocation" target="_blank">les accords &eacute;tablis entre les SDIS et les services de remplacement</a> lui facilitent la vie et &laquo;&nbsp;r&eacute;duisent le co&ucirc;t de ses absences pour formation&nbsp;&raquo;.M&ecirc;me s&rsquo;il ne le &laquo;&nbsp;compte pas&nbsp;&raquo;, J&eacute;r&ocirc;me Farjaud donne assur&eacute;ment beaucoup de son temps &agrave; son engagement de pompier. Mais il per&ccedil;oit aussi des cons&eacute;quences positives sur son m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur&nbsp;: la culture de la s&eacute;curit&eacute; &ndash; &laquo;&nbsp;je ne monte plus sur un toit sans un harnais&nbsp;&raquo;, ou encore la facult&eacute; de savoir prioriser les t&acirc;ches, et m&ecirc;me de relativiser les petits tracas du quotidien.L&rsquo;agriculteur retire surtout de cette exp&eacute;rience la richesse du travail en &eacute;quipe, l&rsquo;ouverture aux autres&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous sommes 26 pompiers volontaires, d&rsquo;&acirc;ges et de profils diff&eacute;rents. Nous comptons plusieurs femmes dans nos rangs, la mixit&eacute; est un atout. Notre plus jeune recrue a 16 ans. Nous avons la chance d&rsquo;accueillir au moins un nouvel entrant chaque ann&eacute;e, c&rsquo;est tr&egrave;s important de pouvoir assurer le renouvellement des effectifs pour assurer notre maillage territorial&nbsp;&raquo;.<h2>Un maillage territorial mis en valeur avec Terroirs engag&eacute;s</h2>Ce maillage territorial, qui fait que les pompiers sont les premiers maillons des secours en milieu rural, existe gr&acirc;ce aux sapeurs-pompiers volontaires. A titre d&rsquo;exemple, le d&eacute;partement de l&rsquo;Allier compte 250 pompiers professionnels et 1800 volontaires. A l&rsquo;&eacute;chelle de la France, environ 80 % des pompiers sont volontaires.C&rsquo;est notamment pour faire perdurer ce maillage que la F&eacute;d&eacute;ration nationale des sapeurs-pompiers de France a lanc&eacute; l'initiative "<a href="https://terroirsengages.fr/" target="_blank">Terroirs engag&eacute;s"</a> en 2019. Ce dispositif met en valeur les artisans, commer&ccedil;ants, agriculteurs&hellip; qui sont aussi sapeurs-pompiers volontaires et qui s&rsquo;engagent donc, &agrave; double titre, pour leurs territoires.Terroirs engag&eacute;s &eacute;tait pr&eacute;sent cette ann&eacute;e au sein du Hall 4 du Salon de l&rsquo;agriculture. &laquo;&nbsp;Beaucoup de visiteurs ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s surpris de nous voir&nbsp;&raquo;, t&eacute;moigne J&eacute;r&ocirc;me, qui &eacute;tait du voyage. &laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait une belle vitrine pour nous, et l&rsquo;occasion d&rsquo;expliquer qu&rsquo;il est possible de concilier une activit&eacute; professionnelle agricole et un engagement au service des autres&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serie-d-ete-cultiver-l-engagement" target="_blank" title="">Retrouvez les autres &eacute;pisodes de la s&eacute;rie d&rsquo;&eacute;t&eacute; : &laquo; Cultiver l&rsquo;engagement &raquo;&nbsp;</a>
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Série d’été : « Cultiver l’engagement » (4/6). Cet été, Pleinchamp part à la rencontre d’agriculteurs et d’agricultrices qui cultivent le sens du collectif, l’attachement au territoire, ou encore la tradition de solidarité et d’ouverture. En France, environ 5000 agriculteurs sont sapeurs-pompiers volontaires et leur rôle est essentiel pour assurer les secours en milieu rural. A Saint-Gérand-Le-Puy, dans l’Allier, Jérôme Farjaud est l’un d’eux, animé par la vocation profonde de « rendre service » à la société.

Jérôme Farjaud : « J’ai deux passions, mon métier et pompier »

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