Apr&egrave;s une ann&eacute;e 2016 exceptionnelle pour le d&eacute;veloppement de la bio en Bretagne (mais aussi en France), l'engouement pour l'agriculture biologique se poursuit en 2017. En Bretagne, 246 nouvelles fermes se sont engag&eacute;es en bio au cours du 1er semestre. 2017 sera &agrave; nouveau une ann&eacute;e record pour la bio, derri&egrave;re 2016 (310 fermes engag&eacute;es en bio sur la m&ecirc;me p&eacute;riode).En 2016, le nombre de conversions laiti&egrave;res a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement &eacute;lev&eacute; en partie du fait de la crise du lait conventionnel. Les r&eacute;percussions de celle-ci se font encore sentir puisque le passage en bio d'&eacute;levage laitiers conventionnels reste le moteur du d&eacute;veloppement de la production bio en r&eacute;gion. N&eacute;anmoins, bien que majoritaire, la part des nouveaux bio en production laiti&egrave;re est plus faible en 2017 qu'en 2016 : 26% contre 48% l'ann&eacute;e pass&eacute;e. Les autres productions qui se d&eacute;marquent sont le mara&icirc;chage (17%), les grandes cultures (13%) et les volailles (9%)<h2>Les motivations des nouveaux producteurs bio</h2>D'apr&egrave;s l'enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e pour l'observatoire bio de la FRAB, la lassitude des conditions de vie pr&eacute;c&eacute;dentes et le d&eacute;sir d'am&eacute;liorer sa qualit&eacute; de vie sont les deux principales raisons de l'installation en agriculture bio. Beaucoup aussi s'installent &agrave; la suite de leurs parents afin que les terres restent dans le cadre familial et par d&eacute;sir d'avoir un travail en lien avec la nature. C'est un fort d&eacute;sir de ne plus utiliser de produits chimiques dans un souci de protection de l'environnement et de leur sant&eacute; qui a, le plus souvent, motiv&eacute; les producteurs conventionnels &agrave; passer en bio. Par ailleurs, un syst&egrave;me d&eacute;j&agrave; proche des exigences de la r&eacute;glementation bio a incit&eacute; certains producteurs &agrave; franchir le pas, notamment en bovins lait. L'envie de mieux valoriser ses produits et de r&eacute;pondre &agrave; la demande croissante des consommateurs sont aussi des raisons souvent d&eacute;terminantes<h2>Un dynamique qui a besoin d'&ecirc;tre soutenue</h2>A l'heure o&ugrave; se tiennent les Etats G&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation, o&ugrave; les consommateurs demandent &agrave; consommer des produits sains et respectueux de l'environnement et o&ugrave; des producteurs sont volontaires pour s'engager en bio, il serait regrettable que cette croissance sans pr&eacute;c&eacute;dent de l'agriculture biologique ne soit pas accompagn&eacute;e par davantage d'ambition politique : retard de paiements des aides &agrave; la conversion, sous &eacute;valuation des enveloppes n&eacute;cessaires pour soutenir financi&egrave;rement les producteurs dans cette phase de transition ainsi que les producteurs bio en place. Autant d'inqui&eacute;tudes qui pourtant (en trop? ) pr&eacute;occupent le r&eacute;seau GAB-FRAB au regard des annonces de cette rentr&eacute;e.


246 nouvelles fermes bio en Bretagne au 1er semestre 2017


L'engouement pour la bio se poursuit

Une douzaine de propri&eacute;taires de chalets, sur la petite commune du Biot, en Haute-Savoie, ont envoy&eacute; une p&eacute;tition &agrave; leur maire pour se plaindre du bruit que font les cloches des vaches. &laquo;&nbsp;Certes, cela fait un peu de bruit. Mais les cloches ne sont pas l&agrave; que pour emb&ecirc;ter les r&eacute;sidents et les touristes. Elles sont &eacute;galement l&agrave; pour la coh&eacute;sion du troupeau et pour retrouver les animaux dans la montagne&nbsp;&raquo;, se d&eacute;fend S&eacute;bastien Vittoz, l'&eacute;leveur concern&eacute;, dans une interview accord&eacute;e &agrave; France Bleu.Pour le maire du Biot, il n'est pas question de faire cesser les tintements de cloches. Il se dit&nbsp;&laquo;&nbsp;tr&egrave;s surpris&nbsp;&raquo; par cette p&eacute;tition. &laquo;&nbsp;Demain, je vais peut-&ecirc;tre avoir une p&eacute;tition pour les marmottes qui sifflent, raille-t-il.&nbsp;Il n'est pas question qu'on supprime les cloches&nbsp;&raquo;. Tout en proposant, pour apaiser la tension, d'utiliser des cloches &laquo;&nbsp;plus petites&nbsp;&raquo;. Une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-strategie-nationale-biodiversite-2030-adossee-a-la-pac-et-autres-plans-nationaux">nouvelle p&eacute;tition</a> circule actuellement sur Internet, cette fois-ci pour venir en soutien de l'&eacute;leveur accus&eacute;. Elle a recueilli plus de 14 000 signatures en un jour.Cette histoire est une bonne illustration des conflits qui peuvent survenir entre les agriculteurs et les riverains dans un village. Quelques mois plus t&ocirc;t, un &eacute;leveur du Cantal a pour sa part &eacute;t&eacute; condamn&eacute; &agrave; d&eacute;m&eacute;nager sa ferme car l'odeur incommodait ses voisins...&nbsp;


Le maire du Biot, en Haute-Savoie, a reçu une pétition venant d’une douzaine de propriétaires de chalets se plaignant du bruit engendré par les cloches de vaches. 


Des riverains signent une pétition contre les cloches des vaches

Depuis d&eacute;but septembre, vous pouvez retrouver l'actualit&eacute; de la fili&egrave;re laiti&egrave;re sur www.cniel-infos.com.L'Interprofession laiti&egrave;re vous propose en effet une nouvelle interface du site Cniel Infos, afin r&eacute;pondre de fa&ccedil;on efficace aux besoins d'information des professionnels laitiers.Vous y trouverez des donn&eacute;es r&eacute;glementaires, &eacute;conomiques, scientifiques, etc.&nbsp;Cniel infos, c'est donc un site d'informations professionnelles pour&nbsp;:<ul><li>Se tenir inform&eacute;(e) de l'actualit&eacute; quotidienne de la fili&egrave;re : textes r&eacute;glementaires fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens impactant la fili&egrave;re, &eacute;tudes et rapports d'ordre &eacute;conomique et technique, &eacute;v&eacute;nements et manifestations &agrave; venir.</li></ul>&rarr; la possibilit&eacute; pour chaque professionnels laitiers de cr&eacute;er ses alertes mail&nbsp;<ul><li>Consulter les travaux men&eacute;s par la fili&egrave;re ou par des organismes ext&eacute;rieurs sur toutes ses activit&eacute;s : &eacute;levage, production, entreprises, &eacute;conomie, politique, consommation, distribution, nutrition-sant&eacute;, technologie laiti&egrave;re, s&eacute;curit&eacute; alimentaire et environnementale, normes, r&eacute;glementation technique, juridique et fiscale.</li></ul>&rarr; une s&eacute;lection pertinente et organis&eacute;e des informations utiles&nbsp;Pour d&eacute;couvrir toutes les fonctionnalit&eacute;s de Cniel Infos, consultez le tutoriel vid&eacute;o. Des d&eacute;monstrations seront &eacute;galement r&eacute;alis&eacute;es sur le stand de l'interprofession laiti&egrave;re au SPACE, du 12 au 15 septembre &agrave; Rennes.

Cniel Infos, le site d’information pour les professionnels laitiers, est en ligne ! 

Apr&egrave;s une augmentation de 172% en 20 mois du prix du beurre industriel, qui continue d'augmenter, les boulangers et industriels de l'agroalimentaire&nbsp;"doivent pouvoir augmenter leur prix de vente", a averti mardi la F&eacute;d&eacute;ration des entreprises de boulangerie (FEB). "C'est la seule solution pour p&eacute;renniser la viabilit&eacute; des entreprises" touch&eacute;es "de plein fouet" par la hausse mondiale du beurre, ajoute la FEB."Nous avons ajout&eacute; 10 centimes par croissant au beurre &agrave; la rentr&eacute;e", a confirm&eacute; &agrave; l'AFP une boulangerie parisienne du 15e arrondissement, qui vend d&eacute;sormais le croissant &agrave; 1,15 euro au lieu de 1,05 euro au printemps, et dont la derni&egrave;re augmentation des tarifs remontait &agrave; deux ans et demi. En grandes surfaces, le prix du beurre a augment&eacute; de 7% en d&eacute;but d'&eacute;t&eacute;, a par ailleurs indiqu&eacute; mardi &agrave; Paris la pr&eacute;sidente du principal syndicat agricole fran&ccedil;ais FNSEA, Christiane Lambert.Le prix du beurre industriel est pass&eacute; de 2.500 euros la tonne en avril 2016 &agrave; 6.800 euros la tonne d&eacute;but septembre. En avril, il s'&eacute;levait &agrave; 4.500 euros la tonne, et d&eacute;j&agrave; inqui&eacute;tait le secteur. L'augmentation sera d'ailleurs r&eacute;percut&eacute;e sur tous les produits alimentaires utilisant du beurre, notamment la biscuiterie.Au del&agrave; de la flamb&eacute;e des prix, la F&eacute;d&eacute;ration des entreprises de boulangerie s'inqui&egrave;te aussi d'une possible "p&eacute;nurie" de beurre disponible. "Des premiers cas de p&eacute;nurie ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; signal&eacute;s ces derniers jours", indique son communiqu&eacute;, chez les grossistes en beurre qui vendent aux industriels. "La p&eacute;nurie n'est pas perceptible dans la grande distribution par le consommateur lambda, mais pour les industriels il n'y a plus de beurre AOP fran&ccedil;ais disponible", a pr&eacute;cis&eacute; &agrave; l'AFP Mathieu Labb&eacute;, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de la FEB. "Nous alertons les pouvoirs publics et les producteurs de lait, car il y a eu un fl&eacute;chissement de la production laiti&egrave;re en France, alors que la demande en beurre explose" a-t-il ajout&eacute;.Du c&ocirc;t&eacute; des distributeurs, on confirme "ne pas avoir constat&eacute; de probl&egrave;me d'approvisionnement en beurre" dans les rayons ces derniers mois. La crise du beurre est due &agrave; la concordance de plusieurs facteurs:&nbsp;"une demande de plus en plus forte de la part des pays &eacute;mergents", des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques "nuisibles aux fourrages" et &agrave; la production de lait cet &eacute;t&eacute;, notamment des situations de s&eacute;cheresse, et un "retour &agrave; la mode du beurre qui n'est plus d&eacute;cri&eacute; comme un &eacute;l&eacute;ment mauvais pour la sant&eacute;", note la FEB. La FEB regroupe 260 entreprises du secteur, soit 80% des industries de boulangerie, viennoiserie et p&acirc;tisserie en France, repr&eacute;sentant 8,5 milliards de chiffre d'affaires, dont deux milliards &agrave; l'exportation, et 40.000 emplois.


Pour la rentrée, le prix du croissant et des viennoiseries s'envole en raison de la hausse spectaculaire des prix du beurre ces derniers mois, alors que boulangers et fabricants de biscuits sonnent l'alarme sur une "pénurie" de beurre dans l'agroalimentaire.


Le prix du croissant s'envole, les boulangers craignent une "pénurie" de beurre

La&nbsp;Chine a r&eacute;ussi l'exploit, jusqu'au milieu des ann&eacute;es 2000, de nourrir la population la plus nombreuse au monde&nbsp;sans peser sur les grands &eacute;quilibres agricoles mondiaux. Mais les &eacute;volutions du r&eacute;gime alimentaire chinois vers plus de produits animaux ont cr&eacute;&eacute; un&nbsp;d&eacute;s&eacute;quilibre chronique entre les besoins alimentaires de la population et les disponibilit&eacute;s int&eacute;rieures. Depuis 10 ans, la Chine est ainsi devenue&nbsp;importatrice nette de produits agricoles et alimentaires li&eacute; aux productions animales, soit pour l'alimentation du b&eacute;tail (soja, ma&iuml;s, substituts de ma&iuml;s), soit directement en produits animaux (produits laitiers, viandes bovines et porcines). Les productions chinoises pourront&#8208;elles reconqu&eacute;rir leur march&eacute; int&eacute;rieur au cours des prochaines ann&eacute;es ou les importations sont&#8208;elles appel&eacute;es &agrave; se d&eacute;velopper encore ? Quelle sont les strat&eacute;gies des entreprises agroalimentaires chinoises pour satisfaire leur demande int&eacute;rieure: investissements &agrave; l'&eacute;tranger ou sur place, transfert de technologies... ? Quelle place pour les produits fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens sur ce march&eacute;? Telles sont les questions qui seront abord&eacute;es lors de cette conf&eacute;rence o&ugrave; interviendront les r&eacute;dacteurs de la lettre de veille sur les productions animales en Chine, &laquo; Chine_Abcis &raquo;, ainsi que le Directeur G&eacute;n&eacute;ral du GIRA.Sous la pr&eacute;sidence de Jacques Lema&icirc;tre, Pr&eacute;sident d'ABCIS et de l'ACTAIntervenants&nbsp;: &bull;&nbsp;Jean-Marc Chaumet&nbsp;(R&eacute;dacteur en chef de la Lettre Chine_ABCIS, Idele) &bull;&nbsp;Christophe Lafoug&egrave;re&nbsp;(PDG du Cabinet GIRA) &bull;&nbsp;St&eacute;phane Gouault&nbsp;(Directeur D&eacute;veloppement &amp; Marketing, IFIP) &bull;&nbsp;Jan-Peter Van Ferneij&nbsp;(Responsable veille internationale, IFIP)Contact : St&eacute;phane Gouault,&nbsp;Directeur D&eacute;veloppement-Marketing de l'IFIP - @ stephane.gouault@ifip.asso.fr&nbsp;Pour en savoir + sur comment acc&eacute;der au Space

Protéines animales en Chine : Conquête ou partenariat ?

"Ce n'est ni le proc&egrave;s de l'abattoir, ni celui des m&eacute;thodes d'abattage", a voulu recadrer le repr&eacute;sentant de l'accusation, Michel Pellegry, en rappelant que les pratiques dans cet &eacute;tablissement situ&eacute; &agrave; Houdan "sont r&eacute;alis&eacute;es dans le total respect de la r&egrave;glementation en vigueur au jour des faits".Le 12 d&eacute;cembre dernier, les deux membres de L214, dont le co-fondateur, S&eacute;bastien Arsac, avaient dissimul&eacute; des cam&eacute;ras, notamment sur une nacelle descendant les cochons dans le puits o&ugrave; ils sont &eacute;tourdis au CO2 avant d'&ecirc;tre saign&eacute;s. Ils sont poursuivis pour violation de domicile et tentative d'atteinte &agrave; la vie priv&eacute;e. Leurs avocates, Mes Hel&egrave;ne Thouy et Caroline Lanty, ont plaid&eacute; la relaxe."Nous sommes entr&eacute;s par l'arri&egrave;re du b&acirc;timent, o&ugrave; il n'y a aucune cl&ocirc;ture", a expliqu&eacute; &agrave; la barre S&eacute;bastien Arsac. "Les portes &eacute;taient ouvertes, nous avons plac&eacute; les cam&eacute;ras", a d&eacute;clar&eacute; le militant, qui lutte pour l'abandon de tout produit animal dans l'alimentation. Trahis par la chute de l'une d'entre elles, les deux activistes avaient &eacute;t&eacute; interpell&eacute;s alors qu'ils venaient r&eacute;cup&eacute;rer leur mat&eacute;riel, encagoul&eacute;s, dans la nuit du 12 au 13 d&eacute;cembre. L214 a depuis diffus&eacute; d'autres vid&eacute;os de cet abattoir, qui entendent montrer la souffrance des animaux.Devant le tribunal correctionnel de Versailles, trois heures durant, les deux pr&eacute;venus, entour&eacute;s de quelques dizaines de sympathisants, ont reconnu les faits, mais les estiment "justes". "Ca me paraissait l&eacute;gitime, &ccedil;a me para&icirc;t moral. C'est quelque chose qui me tient &agrave; coeur", a revendiqu&eacute; Tony Duhamel, 36 ans, le second pr&eacute;venu. L'association s'&eacute;tait int&eacute;ress&eacute;e &agrave; cet abattoir porcin - le dernier d'&Icirc;le-de-France - apr&egrave;s un signalement par un "lanceur d'alerte" pour ses suppos&eacute;s manquements - du reste, jamais relev&eacute;s par les services v&eacute;t&eacute;rinaires. "On vole, on ment, on agresse, on viole. Oui, on viole la loi p&eacute;nale", s'est insurg&eacute; l'avocat de l'abattoir, Me Nicolas Cassart, qui a raill&eacute; "l'anti-sp&eacute;cisme" de l'association qui, selon lui, "d&eacute;fend un &eacute;galitarisme entre les hommes et les animaux". L'&eacute;tablissement r&eacute;clame 215.000 euros de dommages et int&eacute;r&ecirc;ts.Une enqu&ecirc;te pour maltraitance contre cet abattoir est par ailleurs en cours, &agrave; la suite d'une plainte de L214, qui avait diffus&eacute; cet hiver de premi&egrave;res images montrant un employ&eacute; frapper des porcs et leur administrer des chocs &eacute;lectriques. Les deux militants n'ont jusqu'alors jamais &eacute;t&eacute; condamn&eacute;s et, si leur proc&egrave;s constitue une premi&egrave;re, c'est que les vid&eacute;os diffus&eacute;es par L214 sont le plus souvent tourn&eacute;es par des personnes internes aux &eacute;tablissements incrimin&eacute;s, ou y ayant acc&egrave;s.L'&eacute;tourdissement des porcs au CO2 avant saign&eacute;e est l&eacute;gal. Mais pour L214, qui demande son interdiction, il constitue une m&eacute;thode "syst&eacute;matiquement longue et douloureuse". Une enqu&ecirc;te pour maltraitance contre cet abattoir est par ailleurs en cours, &agrave; la suite d'une plainte de L214, qui avait diffus&eacute; cet hiver de premi&egrave;res images montrant un employ&eacute; frapper des porcs et leur administrer des chocs &eacute;lectriques. L214 a publi&eacute; depuis 2013 plusieurs vid&eacute;os montrant des dysfonctionnements dans des abattoirs fran&ccedil;ais.


Une amende de 15.000 euros, dont 10.000 avec sursis, a été requise lundi par le parquet de Versailles contre chacun des deux militants de l'association L214 qui avaient placé des caméras dans un abattoir des Yvelines, filmant notamment l'étourdissement des porcs. La décision sera rendue le 9 octobre.


Caméras cachées dans un abattoir: amendes requises contre deux militants de L214

Une premi&egrave;re audience, pr&eacute;vue en juin, avait &eacute;t&eacute; ajourn&eacute;e en raison d'une question prioritaire de constitutionnalit&eacute; (QPC) soulev&eacute;e tardivement par la d&eacute;fense. Le proc&egrave;s de lundi pourrait &ecirc;tre &eacute;galement suspendu en raison de cette m&ecirc;me QPC qui, si elle &eacute;tait consid&eacute;r&eacute;e s&eacute;rieuse par le tribunal, pourrait &ecirc;tre transmise &agrave; la Cour de cassation.Les deux militants, dont S&eacute;bastien Arsac, cofondateur de L214, doivent compara&icirc;tre devant le tribunal correctionnel pour "violation du domicile d'autrui" et&nbsp;"tentative d'atteinte &agrave; la vie priv&eacute;e par fixation, enregistrement ou transmission de l'image". Or, leurs avocats estiment que l'infraction vis&eacute;e ne peut s'appliquer, "autrui" &eacute;tant en l'occurrence l'abattoir, c'est-&agrave;-dire une personne morale. C'est cette difficult&eacute; juridique qu'ils entendent faire &eacute;claircir par le Conseil constitutionnel.Les deux membres de L214, qui militent pour l'abandon de tout produit animal dans l'alimentation, avaient cach&eacute; en d&eacute;cembre des cam&eacute;ras dans un abattoir des Yvelines, notamment sur une nacelle descendant les cochons dans le puits o&ugrave; ils sont &eacute;tourdis au CO2 avant d'&ecirc;tre saign&eacute;s. Trahis par la chute d'une cam&eacute;ra, ils avaient &eacute;t&eacute; interpell&eacute;s alors qu'ils venaient r&eacute;cup&eacute;rer leur mat&eacute;riel, encagoul&eacute;s, dans la nuit du 12 au 13 d&eacute;cembre. L214 a depuis diffus&eacute; certaines de ces vid&eacute;os, qui entendent montrer la souffrance des animaux.Les deux militants n'ont jamais &eacute;t&eacute; condamn&eacute;s et, si leur proc&egrave;s constitue une premi&egrave;re, c'est que les vid&eacute;os diffus&eacute;es par L214 sont le plus souvent tourn&eacute;es par des personnes internes aux &eacute;tablissements incrimin&eacute;s, ou y ayant acc&egrave;s. L'&eacute;tourdissement des porcs au CO2 avant saign&eacute;e est l&eacute;gal. Mais pour L214, qui demande son interdiction, il constitue une m&eacute;thode&nbsp;"syst&eacute;matiquement longue et douloureuse"."Nous sommes tr&egrave;s sereins", a comment&eacute; aupr&egrave;s de l'AFP l'une des avocats des militants, Me Caroline Lanty.&nbsp;"Mes clients ont le sentiment de mener leurs actions de fa&ccedil;on utile, sans d&eacute;grader, sans porter atteinte aux salari&eacute;s." Une enqu&ecirc;te pour maltraitance contre cet abattoir est par ailleurs en cours, &agrave; la suite d'une plainte de L214, qui avait diffus&eacute; cet hiver de premi&egrave;res images montrant un employ&eacute; frapper des porcs et leur administrer des chocs &eacute;lectriques. L214 a publi&eacute; depuis 2013 plusieurs vid&eacute;os montrant des dysfonctionnements dans des abattoirs fran&ccedil;ais.


Deux militants de l'association de défense des animaux L214 seront jugés lundi à Versailles pour s'être introduits en décembre dans un abattoir de Houdan, en région parisienne, et y avoir placé des caméras filmant notamment l'étourdissement des porcs au CO2.


Deux militants L214 jugés pour avoir caché des caméras dans un abattoir

"Une cinquantaine de coups de feu" avaient &eacute;t&eacute; tir&eacute;s sur les cr&ecirc;tes, sans faire de bless&eacute;, alors que quatre agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) progressaient dans la montagne, "manifestement pour les intimider", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP Karline Bouisset, procureure de la R&eacute;publique. Cette agression, qualifi&eacute;e de "violences avec armes" selon le parquet, a eu lieu le 25 ao&ucirc;t sur une estive de la commune d'Auzat, frontali&egrave;re de l'Espagne et d'Andorre."Une trentaine de personnes agressives" attendaient les agents, prof&eacute;rant des "propos mena&ccedil;ants" dans un "climat d'hostilit&eacute;", a ajout&eacute; Mme Bouisset, pr&eacute;cisant que les quatre pneus de leur v&eacute;hicule de fonction avaient &eacute;t&eacute; en outre crev&eacute;s. L'enqu&ecirc;te, confi&eacute;e au groupement de gendarmerie de l'Ari&egrave;ge, a &eacute;t&eacute; ouverte en d&eacute;but de semaine pour "violences avec armes, outrage, menaces sur personnes charg&eacute;es d'une mission de service public et d&eacute;gradations d'un bien d'utilit&eacute; publique", a-t-elle ajout&eacute;. "Si les infractions sont caract&eacute;ris&eacute;es, on engagera des poursuites", a promis la procureur.Les quatre agents ont port&eacute; plainte le 29 ao&ucirc;t avec "le soutien absolu, affirm&eacute; et r&eacute;affirm&eacute;" de la pr&eacute;fecture de l'Ari&egrave;ge, a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP la pr&eacute;f&egrave;te Marie Lajus, qui avait temporairement suspendu les expertises "pour marquer le coup et rass&eacute;r&eacute;ner" les victimes. L'ONCFS est un &eacute;tablissement public sous la double tutelle du minist&egrave;re de l'Environnement et de l'Agriculture.Cette agression &eacute;tait intervenue dans un climat tendu &agrave; la suite de la mort depuis la mi-juillet en Ari&egrave;ge de pr&egrave;s de 300 brebis, toutes victimes des ours, selon l'Association pour le d&eacute;veloppement durable de l'identit&eacute; des Pyr&eacute;n&eacute;es (ADDIP), oppos&eacute;e &agrave; la r&eacute;introduction du plantigrade. La principale attaque a eu lieu le 20 juillet: 209 brebis d'un groupement pastoral &agrave; Couflens, commune situ&eacute;e &agrave; quelques kilom&egrave;tres d'Auzat, avaient "d&eacute;roch&eacute;", c'est-&agrave;-dire chut&eacute; d'un rocher ou d'une falaise, &agrave; la suite de l'attaque du troupeau par un ours.Les expertises de l'ONCFS ont repris "pour ne pas p&eacute;naliser les &eacute;leveurs &agrave; cause de comportements que l'on esp&egrave;re isol&eacute;s et marginaux", et permettre leurs indemnisations, a poursuivi Mme Lajus. La pr&eacute;fecture communiquera en fin de semaine prochaine un bilan interm&eacute;diaire des attaques de l'ours. "L'Etat met des moyens d'accompagnement pour mieux prot&eacute;ger les bergers et leurs troupeaux" mais "le pastoralisme doit &eacute;voluer", a encore d&eacute;clar&eacute; la pr&eacute;f&egrave;te; elle estime que "la pr&eacute;sence de cette esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e n&eacute;cessite une adaptation des pratiques agricoles et un engagement de l'Etat".Dans ce contexte, le conseil d&eacute;partemental de l'Ari&egrave;ge a r&eacute;affirm&eacute; son "opposition &agrave; la r&eacute;introduction des ours en des lieux o&ugrave; ils n'ont plus leur place depuis la relance du pastoralisme et le d&eacute;veloppement de la civilisation de loisir". "L'Etat, seul responsable du retour des ours dans le massif pyr&eacute;n&eacute;en, doit assumer les cons&eacute;quences de cet &eacute;chec d&eacute;vastateur", a ajout&eacute; le groupe majoritaire des &eacute;lus du d&eacute;partement, appelant dans un communiqu&eacute; "toutes les parties concern&eacute;es par cette catastrophe en devenir &agrave; organiser conjointement et en urgence les &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux du pastoralisme".


Une enquête judiciaire a été ouverte pour "violences avec armes" après l'agression de quatre agents publics venus expertiser les dommages commis par l'ours en Ariège, a-t-on appris vendredi auprès de la préfète et de la procureur de Foix.


Ours dans les Pyrénées: enquête après l'agression de quatre agents publics en Ariège

"Nous disposons d&eacute;sormais d'indications que cet usage ill&eacute;gal du fipronil (pour d&eacute;sinfecter des &eacute;levages de poules pondeuses) avait d&eacute;j&agrave; lieu en 2016", a indiqu&eacute; Sabine J&uuml;licher, directrice de la la direction g&eacute;n&eacute;rale "S&eacute;curit&eacute; sanitaire" de la Commission europ&eacute;enne.&nbsp;"Ceci a commenc&eacute;, selon ce que l'on sait, en septembre 2016", a-t-elle pr&eacute;cis&eacute; devant le Parlement europ&eacute;en, expliquant se baser sur des &eacute;chantillons historiques mis de c&ocirc;t&eacute; par certaines entreprises.La contamination de dizaines de millions d'oeufs, qui provient de la d&eacute;sinfection d'&eacute;levages de poules pondeuses par un produit contenant du fipronil, un antiparasitaire pourtant strictement interdit dans la cha&icirc;ne alimentaire, est apparue au grand jour d&eacute;but ao&ucirc;t. Cette crise touche d&eacute;sormais 22 pays de l'Union europ&eacute;enne (Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Su&egrave;de, France, Royaume-Uni, Autriche, Pologne, Roumanie, Italie, Luxembourg, Irlande, Slovaquie, Slov&eacute;nie, Danemark, Espagne, Hongrie, Finlande, Bulgarie, R&eacute;publique tch&egrave;que, Gr&egrave;ce et Estonie), mais aussi la Suisse, la Norv&egrave;ge et le Liechtenstein. Neuf pays non europ&eacute;ens (Hong Kong, Liban, Qatar, Arabie Saoudite, Liberia, Russie, Afrique du Sud, Angola, et Iraq) ont &eacute;galement re&ccedil;u des lots d'&oelig;ufs contamin&eacute;s, selon la Commission europ&eacute;enne.La fraude a surtout &eacute;t&eacute; pratiqu&eacute;e aux Pays-Bas et en Belgique, o&ugrave; respectivement 258 et 93 &eacute;levages ont un temps &eacute;t&eacute; bloqu&eacute;s par les autorit&eacute;s. La Commission europ&eacute;enne fait aussi &eacute;tat de soup&ccedil;ons ayant men&eacute; &agrave; des bloquages en Allemagne (sept &eacute;levages), en France (un &eacute;levage), en Italie (10 &eacute;levages) et en Hongrie (deux &eacute;levages). En Belgique et aux Pays-Bas, plusieurs soci&eacute;t&eacute;s, dont le fournisseur Poultry-Vision et la soci&eacute;t&eacute; de d&eacute;sinfection ChickFriend dont les deux dirigeants sont en prison, sont dans le collimateur de la justice pour avoir m&eacute;lang&eacute; du fipronil, mais aussi d'autres substances interdites, &agrave; un produit contre le pou rouge pr&eacute;sent&eacute; comme&nbsp;"naturel" et commercialis&eacute; sous le nom DEGA 16.Quand elle a donn&eacute; l'alerte aupr&egrave;s de ses partenaires europ&eacute;ens, le 20 juillet, la Belgique a mentionn&eacute; le fait que le DEGA 16 contenait &eacute;galement de l'amitraze, selon la Commission. N&eacute;anmoins,&nbsp;"aucun r&eacute;sidu d'amitraze n'a &eacute;t&eacute; trouv&eacute; dans des &oelig;ufs examin&eacute;s", a pr&eacute;cis&eacute; Mme J&uuml;licher, alors que la France a notamment annonc&eacute; des tests en expliquant que cet insecticide avait &eacute;t&eacute; utilis&eacute; dans "un peu moins d'une dizaine d'&eacute;levages" de poules pondeuses sur son sol.L'ex&eacute;cutif europ&eacute;en va lancer "une enqu&ecirc;te dans toute l'Europe pour contr&ocirc;ler l'usage de substances ill&eacute;gales sur des poules pondeuses contre le pou rouge", notamment le fipronil et l'amitraze. La crise a montr&eacute; "qu'il vaut mieux garder un oeil ouvert", a soulign&eacute; Mme J&uuml;licher.


La fraude qui a conduit à la contamination d'oeufs par l'insecticide fipronil remonte à septembre 2016, a indiqué jeudi la Commission européenne, précisant que 34 pays, dont la plupart en Europe, sont touchés à ce stade.


Oeufs contaminés : la fraude remonte à septembre 2016 (UE)

La ma&icirc;trise pr&eacute;ventive des risques sanitaires devient chaque jour plus essentielle. Au-del&agrave; des obligations r&eacute;glementaires, votre BSE vous permet une analyse sanitaire annuelle de votre cheptel et ainsi une adaptation de votre plan d'intervention. Cela demande une recherche approfondie des &eacute;l&eacute;ments de d&eacute;s&eacute;quilibre au sein de votre &eacute;levage.<h2>Une valorisation de vos donn&eacute;es pour optimiser votre analyse</h2>Votre BSE pr&eacute;rempli vous fournit une synth&egrave;se des donn&eacute;es que vous enregistrez dans le cadre de vos obligations r&eacute;glementaires. Il int&egrave;gre&nbsp;:<ul><li>Vos donn&eacute;es d'identification (source&nbsp;: Service Elevage de la Chambre d'Agriculture) qui permettent d'illustrer les mouvements, mortalit&eacute;s, r&eacute;sultats de reproduction...</li><li>Vos donn&eacute;es que nous enregistrons en mati&egrave;re de suivi des maladies soumises &agrave; prophylaxies de cheptel ou d'introduction et/ou des d&eacute;pistages ponctuels.</li><li>Vos bilans des pathologies &agrave; renseigner &agrave; partir de votre carnet sanitaire.</li></ul><h2>Conna&icirc;tre la productivit&eacute; num&eacute;rique de votre troupeau et vous situer par rapport aux crit&egrave;res d'alerte</h2>Une reproduction efficace, c'est un meilleur revenu et une illustration de l'&eacute;quilibre sanitaire de son cheptel. La 1&egrave;re &eacute;tape de notre concept &laquo; Le&nbsp;sanitaire ... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; passe par un bilan reproduction (productivit&eacute; num&eacute;rique) et sanitaire de votre troupeau. La connaissance de la productivit&eacute; num&eacute;rique est primordiale &agrave; deux titres. D'une part, elle impacte l'EBE&nbsp;: plus ou moins 5 % de productivit&eacute; num&eacute;rique influencent davantage l'EBE qu'une augmentation de 20 % du co&ucirc;t du carburant ou du prix des aliments et des engrais. D'autre part, elle illustre l'&eacute;quilibre sanitaire de votre &eacute;levage. Un bilan reproduction favorable signe une zone favorable d'&eacute;quilibre sanitaire. A l'inverse, une d&eacute;gradation doit constituer un crit&egrave;re d'alerte &agrave; investiguer.<h2>Situer le niveau d'&eacute;quilibre ou de d&eacute;s&eacute;quilibre sanitaire et d&eacute;terminer la priorit&eacute; sanitaire de votre &eacute;levage</h2>Votre BSE pr&eacute;rempli vous permet d'identifier les points forts et les points &agrave; am&eacute;liorer en mati&egrave;re de r&eacute;sultats de reproduction. A partir des donn&eacute;es issues de votre carnet sanitaire, vous pouvez situer votre &eacute;levage (situation favorable, d&eacute;grad&eacute;e ou tr&egrave;s d&eacute;grad&eacute;e) pour les diff&eacute;rentes pathologies rencontr&eacute;es par cat&eacute;gorie d'animaux. Vous pouvez ainsi situer le niveau d'&eacute;quilibre ou de d&eacute;s&eacute;quilibre sanitaire de votre &eacute;levage et d&eacute;terminer la priorit&eacute; sanitaire de votre cheptel.<h2>El&eacute;ment de base pour la r&eacute;alisation du BSE annuel avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire traitant ...</h2>La prescription des m&eacute;dicaments v&eacute;t&eacute;rinaires est possible, d'une part, apr&egrave;s r&eacute;alisation d'un examen clinique syst&eacute;matique des animaux par le v&eacute;t&eacute;rinaire avant chaque prescription et, d'autre part, sans examen clinique syst&eacute;matique, dans le cadre du suivi sanitaire permanent qui est &agrave; votre charge. Dans le cas des groupements agr&eacute;&eacute;s, la mise en &oelig;uvre du programme sanitaire d'&eacute;levage (PSE) et les conditions permettant la prescription des m&eacute;dicaments v&eacute;t&eacute;rinaires dans ce cadre sont soumis &agrave; des r&egrave;gles qui leur sont propres. Lorsqu'une attention suffisante est port&eacute;e par le couple v&eacute;t&eacute;rinaire/&eacute;leveur, le BSE contribue &agrave; am&eacute;liorer la pr&eacute;vention dans l'&eacute;levage. Tout envoi &agrave; votre v&eacute;t&eacute;rinaire de votre BSE pr&eacute;rempli est possible avec votre autorisation &eacute;crite. Nous vous invitons donc &agrave; &eacute;changer avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour optimiser l'utilisation de votre BSE pr&eacute;rempli.<h2>... accompagn&eacute; du protocole de soins pour b&eacute;n&eacute;ficier de la prescription hors examen clinique</h2>Dans la continuit&eacute; du BSE, votre v&eacute;t&eacute;rinaire r&eacute;dige un protocole de soins. Ce plan de pr&eacute;vention et de lutte concert&eacute; avec vous int&egrave;gre, d'abord, les mesures sanitaires en relation avec la priorit&eacute; sanitaire identifi&eacute;e dans votre cheptel puis les mesures m&eacute;dicales (antiparasitaires, vaccination, traitements curatifs...) pour les pathologies rencontr&eacute;es dans votre &eacute;levage. Au cours de l'ann&eacute;e, en fonction des besoins, il prescrit des m&eacute;dicaments et r&eacute;dige une ordonnance. Pour chaque pathologie, il fixe des crit&egrave;res d'alerte au-del&agrave; desquels sa visite sera n&eacute;cessaire pour vous sensibiliser sur les risques de voir une situation sanitaire d&eacute;g&eacute;n&eacute;r&eacute;e et adapter le protocole de soins. Il s'assurera de la mise en &oelig;uvre en r&eacute;alisant au moins une visite de suivi par an.<h2>... avec la &laquo;&nbsp;boite &agrave; outils GDS Creuse&nbsp;&raquo; pour vous accompagner dans le concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire ... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;</h2>Afin de faciliter la gestion sanitaire de votre troupeau et de renforcer notre coop&eacute;ration pour un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable, en collaboration avec les v&eacute;t&eacute;rinaires, nous avons d&eacute;velopp&eacute; un panel de dispositifs. Nous adaptons notre action et continuerons &agrave; la faire progresser en fonction des &eacute;volutions des cheptels, de leur environnement et de vos besoins, tout en conservant les bases fondamentales de la lutte sanitaire collective, indispensables pour sa r&eacute;ussite. Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, contactez votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Une enqu&ecirc;te aupr&egrave;s de 200 &eacute;levages allaitants indique que 75 % des &eacute;leveurs affirment que le BSE n&#039;est ni une perte de temps ni une perte d&#039;argent et qu&#039;il contribue &agrave; am&eacute;liorer la pr&eacute;vention dans leur &eacute;levage lorsqu&#039;une attention suffisante est port&eacute;e par le couple v&eacute;t&eacute;rinaire/&eacute;leveur avec une &eacute;coute par le v&eacute;t&eacute;rinaire des besoins sp&eacute;cifiques de l&#039;&eacute;leveur.Un exemple en illustrationEn relation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, GDS Creuse peut intervenir pour r&eacute;aliser une visite d&#039;&eacute;levage dans les cas particuliers ou particuli&egrave;rement importants &agrave; votre demande et/ou de votre v&eacute;t&eacute;rinaire. Dans ce contexte, avec le v&eacute;t&eacute;rinaire traitant, une visite s&#039;est d&eacute;roul&eacute;e au cours de l&#039;hiver 2016/2017 dans un &eacute;levage confront&eacute; &agrave; une &eacute;pid&eacute;mie de diarrh&eacute;es n&eacute;onatales.&laquo;&nbsp;Une lecture plus attentive de mon BSE pr&eacute;rempli m&#039;aurait permis d&#039;identifier l&#039;alerte et d&#039;anticiper cet &eacute;pisode pathologique&nbsp;&raquo;Cet &eacute;levage a connu au cours des 3 derni&egrave;res ann&eacute;es des changements (nouvel associ&eacute;, augmentation des naissances, modifications dans la gestion alimentaire et la conduite d&#039;&eacute;levage...). Un d&eacute;s&eacute;quilibre s&#039;est progressivement install&eacute; comme le montre la lecture du BSE pr&eacute;rempli&nbsp;: d&eacute;gradation des performances de reproduction et du taux de mortalit&eacute; veau avec d&eacute;passement des niveaux d&#039;alerte. La visite d&#039;&eacute;levage bas&eacute;e sur l&#039;&eacute;tude des 5 domaines de risque (alimentation, relation m&egrave;re-veau, gestion du troupeau, logement et statut immunitaire) a permis de mettre en &eacute;vidence des facteurs de d&eacute;s&eacute;quilibres engendr&eacute;s par les changements intervenus. Ces facteurs identifi&eacute;s &eacute;taient peu nombreux et assez simples &agrave; corriger&nbsp;: remettre l&#039;apport de sel&nbsp;; comme auparavant, ne pas se servir des box &agrave; veaux comme zones de v&ecirc;lages&nbsp;; de nouveau &ecirc;tre attentif &agrave; l&#039;allotement des vaches... A l&#039;issue de cette visite, l&#039;&eacute;leveur a indiqu&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;en relation avec mon v&eacute;t&eacute;rinaire, une lecture plus attentive de mon BSE pr&eacute;rempli nous aurait permis d&#039;identifier l&#039;alerte et d&#039;anticiper cet &eacute;pisode pathologique&nbsp;&raquo;.
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Votre bilan sanitaire d’élevage (BSE) prérempli =&gt; En ce début de campagne, nous vous transmettons votre BSE prérempli actualisé pour la période du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017. Il vous apporte des informations sur le descriptif de votre élevage, vos éléments de reproduction et vos données sanitaires.


Votre bilan sanitaire d’élevage. Une analyse annuelle pour adapter votre gestion sanitaire

Le cap des 200 000 vaches aubracs,&#8200;longtemps convoit&eacute;, est aujourd'hui d&eacute;pass&eacute; (207 878 vaches inscrites &agrave; l'IPG 2017). "Gr&acirc;ce &agrave; des choix &eacute;clair&eacute;s et au maintien de ses sp&eacute;cificit&eacute;s, l'aubrac trouve aujourd'hui sa place parmi les grandes races allaitantes fran&ccedil;aises ainsi qu'&agrave; l'&eacute;tranger", a introduit, ravi, Yves Chassany, pr&eacute;sident de l'Union aubrac qui g&egrave;re le herd-book de la race. Sans conteste, son adaptation au territoire, sa rusticit&eacute;, ses qualit&eacute;s maternelles et bouch&egrave;res,... font la diff&eacute;rence. Elle pr&eacute;domine toujours sur le plateau de l'Aubrac (208 &eacute;leveurs en Aveyron, 132 dans le Cantal et 152 en Loz&egrave;re) et continue de progresser dans toute la France, dans les d&eacute;partements limitrophes, en zone charolaise et dans l'Est (142 &eacute;leveurs hors berceau). Ils sont ainsi 640 &eacute;leveurs &agrave; adh&eacute;rer au herd-book, inscrivant 533 m&acirc;les, 6 993 femelles en section principale et 600 femelles en section annexe.<h2>Un territoire qui grandit</h2>"L'&eacute;volution se dessine plut&ocirc;t de fa&ccedil;on positive avec, &agrave; nouveau, de nombreux &eacute;leveurs souhaitant rejoindre le herd-book (pr&egrave;s d'une quinzaine cet &eacute;t&eacute; encore)", se r&eacute;jouit Yves Chassany avec toutefois une limite. "Les adh&eacute;sions de plus en plus nombreuses engendrent une r&eacute;flexion quant au fonctionnement de notre &eacute;quipe de techniciens. Les d&eacute;placements sont plus &eacute;loign&eacute;s et les demandes des adh&eacute;rents diff&egrave;rent entre utilisateurs du herd- book et s&eacute;lectionneurs, d&eacute;taille le pr&eacute;sident. Notre priorit&eacute; reste le service rendu &agrave; nos 640 adh&eacute;rents sur un territoire toujours plus large." La cl&eacute; de la r&eacute;ussite tient dans le tandem &eacute;leveur-technicien, "socle de nos activit&eacute;s de s&eacute;lection". Yves Chassany &eacute;voque ainsi la reconnaissance du travail accompli, la diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique dans les &eacute;levages, l'&eacute;coute et la confiance. "Confiance et s&eacute;rieux sont indispensables &eacute;galement dans la collecte des donn&eacute;es avec d'abord des poids naissance et des conditions de v&ecirc;lage fiables si on veut esp&eacute;rer un b&eacute;n&eacute;fice commun", a rappel&eacute; le pr&eacute;sident. Jacques Renou, directeur, a bien insist&eacute; sur ce point : "Attention, l'aptitude &agrave; l'allaitement se maintient tout juste et la facilit&eacute; de v&ecirc;lage peine un peu (87 % de v&ecirc;lage sans aide, 10 % avec aide facile). Il ne faut pas non plus baisser la garde sur l'intervalle v&ecirc;lage-v&ecirc;lage (70 % &agrave; moins de 385 jours)", regrettant au passage le taux toujours en baisse de croisement (14,5%)&#8200;: "Le march&eacute; se chargera de r&eacute;guler le flux de femelles en race pure ! Le manque de s&eacute;rieux et de fiabilit&eacute; dans l'enregistrement des poids naissance et des conditions de mise bas n'est pas compatible avec l'expansion de la race", a-t-il argument&eacute;. Cette base solide de s&eacute;lection reconnue sera aussi un atout en vue du nouveau r&egrave;glement zootechnique europ&eacute;en en place au 1er novembre 2018. "La conservation et l'am&eacute;lioration de la diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique de notre race, par le biais notamment de la g&eacute;nomique (application possible en 2017/2018), sont autant de richesses avec lesquelles nous pourrons cr&eacute;er la g&eacute;n&eacute;tique de demain", a avanc&eacute; Yves Chassany, rejetant par l&agrave; m&ecirc;me la standardisation et la sp&eacute;cialisation. &Agrave; cela s'ajoute le bon taux de variabilit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique : le taux moyen de consanguinit&eacute; des femelles aubrac atteint &agrave; peine les 3 % et les pedigrees remontent &agrave; neuf g&eacute;n&eacute;rations en moyenne ce qui place la race au deuxi&egrave;me rang national en la mati&egrave;re.<h2>Notori&eacute;t&eacute; internationale</h2>Les satisfactions sont nombreuses pour les responsables de l'aubrac. Sa notori&eacute;t&eacute; se d&eacute;veloppe aussi bien en France qu'&agrave; l'&eacute;tranger. Ainsi la race enregistre des records en nombre de pedigrees &agrave; l'export : 830 sur l'ann&eacute;e dont 275 en Italie (gr&acirc;ce &agrave; une prime &agrave; la vache allaitante en race pure), 187 en Lituanie par le biais de Celia et la SARL Nolorgues et aussi en Roumanie, en Slovaquie,... (lire notre &eacute;dition des 9-12 ao&ucirc;t).&#8200;Yves Chassany regrette toutefois les contraintes sanitaires et commerciales&#8200;rencontr&eacute;es &agrave; l'export. Cette notori&eacute;t&eacute;, la race aubrac la gagne aussi lors des concours et manifestations qui la mettent en lumi&egrave;re. L'exemple le plus probant est la Semaine europ&eacute;enne des races locales des massifs en septembre 2016 &agrave; Saint-Flour. "Gr&acirc;ce &agrave; un partenariat d'un nouveau genre avec le Coram, Collectif des races de massifs, nous avons d&eacute;montr&eacute; la capacit&eacute; de nos races locales et rustiques &agrave; maintenir une &eacute;conomie bas&eacute;e sur une forte identit&eacute;, non d&eacute;localisable et n&eacute;cessitant peu d'intrants", argumente Yves Chassany. Demain, le parc Aubrac placera &eacute;galement la vache &eacute;pponyme comme moteur du d&eacute;veloppement territorial et en imaginant les compl&eacute;mentarit&eacute;s &eacute;videntes avec les autres secteurs d'activit&eacute;. Enfin, la race pr&eacute;pare sa prochaine saison &agrave; la station d'&eacute;valuation La Borie (entr&eacute;e des veaux mi-octobre), car les travaux autour de l'&eacute;volution de la race sont la base de cette communication positive. "Notre race est &agrave; nouveau &agrave; un tournant de son histoire, les solutions sont entre les mains des &eacute;leveurs et d&eacute;pendront de leur volont&eacute; commune pour garantir l'avenir et les g&eacute;n&eacute;rations qui suivent", a encourag&eacute; Yves Chassany.

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