Le retard est particuli&egrave;rement marqu&eacute; dans la moiti&eacute; Nord de la France, o&ugrave; les cumuls de pluie ont &eacute;t&eacute; exc&eacute;dentaires ces derni&egrave;res semaines. &laquo;&nbsp;De la Normandie aux fronti&egrave;res du Nord, la pluviom&eacute;trie a affich&eacute; une fois et demie &agrave; deux fois et demie la normale, voire pr&egrave;s de trois fois en Meurthe-et-Moselle, en r&eacute;gion parisienne et dans la Somme&nbsp;&raquo;, indique M&eacute;t&eacute;o France dans son bilan du mois de f&eacute;vrier. Dans les Hauts-de-France, seules 7% des surfaces d'orges des printemps sont sem&eacute;es contre 82% l'an dernier&nbsp;; en Lorraine c'est 2% contre 85% l'an dernier.Les conditions sont meilleures dans la moiti&eacute; Sud de la France, o&ugrave; les pr&eacute;cipitations ont au contraire &eacute;t&eacute; d&eacute;ficitaires au mois de f&eacute;vrier. &laquo;&nbsp;Du Massif central et de l'ouest de Rh&ocirc;ne-Alpes aux r&eacute;gions m&eacute;diterran&eacute;ennes ainsi que sur le sud de l'Aquitaine et de Midi-Pyr&eacute;n&eacute;es, les cumuls ont &eacute;t&eacute; d&eacute;ficitaires de plus de 30&nbsp;%, voire de plus de 70&nbsp;% sur les Pyr&eacute;n&eacute;es centrales, de l'est du Languedoc-Roussillon &agrave; la moyenne vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne et aux Alpes du Sud ainsi qu'en Corse&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise M&eacute;t&eacute;o France.Du c&ocirc;t&eacute; des c&eacute;r&eacute;ales d&eacute;j&agrave; implant&eacute;es, FranceAgriMer fait &eacute;tat des conditions de culture les moins bonnes de ces cinq derni&egrave;res ann&eacute;es&nbsp;: seuls 64% des bl&eacute;s tendres sont not&eacute;s &laquo;&nbsp;bons &agrave; tr&egrave;s bons&nbsp;&raquo; (contre 89% en 2019), 65% des orges d'hiver contre 80% en 2019 et 67% des bl&eacute;s durs contre 81% en 2019. Selon France AgriMer, il restait encore 5% des bl&eacute;s durs qui n'&eacute;taient pas sem&eacute;s la semaine derni&egrave;re et le stade &laquo;&nbsp;d&eacute;but tallage&nbsp;&raquo; pr&eacute;sentait un retard de 11 jours par rapport &agrave; la moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es.


Dans son dernier bulletin de suivi de l’état des cultures, publié le 6 mars, FranceAgriMer dresse le bilan de l’avancée laborieuse des semis d’orges de printemps en raison des conditions météo pluvieuses : la semaine dernière, seules 33% des surfaces étaient semées, contre 88% à la même période l’an dernier. 


La moitié nord de la France a les pieds dans l'eau

Ce texte, vot&eacute; le 4 mars par le S&eacute;nat, doit &ecirc;tre adopt&eacute; d&eacute;finitivement le 8 avril &agrave; l'Assembl&eacute;e. Probl&egrave;me, pour la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, ce projet de loi "ne pr&eacute;cise pas dans quelles limites l'affinage externe sera tol&eacute;r&eacute;" et de ce fait engendre des "risques". Le syndicat craint p&ecirc;le-m&ecirc;le&nbsp;"un accaparement de la valeur ajout&eacute;e de la mention "fermier" par les industriels affineurs au d&eacute;triment des producteurs fermiers", une "standardisation des fromages produits", ainsi qu'une "perte de confiance dans la mention de la part des consommateurs"."Cette possibilit&eacute; existait pour certaines appellations d'origine avec un certain cahier des charges et l&agrave;, ce serait g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;", craint Damien Houdebine, Secr&eacute;taire national de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, joint par l'AFP. "Ce n'&eacute;tait fait que pour des volumes faibles", selon M. Houdebine, qui cite notamment l'exemple du Saint-Nectaire."D&egrave;s 1988, le fromage fermier a &eacute;t&eacute; d&eacute;fini par d&eacute;cret comme un fromage produit par un producteur transformant le lait de son troupeau sur son exploitation selon des techniques traditionnelles", rappelle la F&eacute;d&eacute;ration nationale des producteurs de lait (FNPL) dans un communiqu&eacute;. Selon elle, cette d&eacute;finition n'est pas remise en cause par la loi en discussion, laquelle pourrait permettre de combler le "vide juridique total" dans lequel se trouve l'&eacute;tiquetage de ces fromages, alors que "plus de 10% des producteurs fermiers ont choisi d'affiner &agrave; l'ext&eacute;rieur leurs fromages fermiers". Un choix qui concerne des fromages tr&egrave;s divers,&nbsp;"qu'ils soient sous AOP ou non, que ce soit pour tout ou partie de leurs fromages fermiers, pour une p&eacute;riode de l'ann&eacute;e ou toute l'ann&eacute;e, en structure d'affinage collectif ou non", rappelle la FNPL."Nous approuvons la s&eacute;curisation l&eacute;gislative pour les AOC dont l'affinage hors ferme est pr&eacute;vu historiquement dans le cahier des charges", indique la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, qui souhaite que cette possibilit&eacute; soit restreinte "aux groupements de producteurs ou &agrave; des affineurs traditionnels en zone AOC, o&ugrave; la tol&eacute;rance existe d&eacute;j&agrave;". Une garantie que la future loi n'apporte pas, selon le syndicat.


La Confédération paysanne met en garde contre de possibles "dérives" de la dénomination de "fromage fermier", au moment où une loi est en discussion au Parlement. Le texte, qui porte sur l'information sur les produits alimentaires, ouvre notamment la possibilité d'affiner à l'extérieur de la ferme le fromage dit "fermier". 


Fromages fermiers : la Confédération paysanne craint un dévoiement de la dénomination

Une cuve principale de 11 200 litres au reliquat final inf&eacute;rieur &agrave; 20 litres, deux cuves de rin&ccedil;age totalisant 900 litres, un bac incorporateur de 60 litres, le tout port&eacute; par un essieu tandem &agrave; suspension hydropneumatique&nbsp;: tel est le profil du plus imposant des pulv&eacute;risateurs Amazone. Les deux pompes &agrave; piston membrane multicylindres, anim&eacute;es au choix par la prise de force ou par l'hydraulique, sont &agrave; l'avenant, avec un d&eacute;bit &agrave; l'aspiration de 900 l/m et &agrave; la pulv&eacute;risation de 700 l/mn. Utilisables en parall&egrave;le, les pompe, par&eacute;es pour fonctionner &agrave; sec et en pr&eacute;sence d'engrais liquides, peuvent par exemple d&eacute;livrer un d&eacute;bit de 2 000 l/ha entre 5 et 6 km/h pour des applications d'engrais en maraichage.<h2>Essieu tandem directeur et suspendu</h2>L'UX 11201 Super repose sur un essieu tandem au premier essieu&nbsp; fixe et au second autosuiveur en mode passif (SingleTrail). En version DoubleTrail (option), l'appareil re&ccedil;oit des fus&eacute;es directrices pilot&eacute;es &eacute;lectroniquement. Le premier essieu suit les traces des roues arri&egrave;re du tracteur et le second celle des roues avant du tracteur. Sur route, le premier essieu est verrouill&eacute; et le deuxi&egrave;me est pilot&eacute; activement. L'essieu autosuiveur et suspendu peut g&eacute;n&eacute;rer un report de charge de 3 t &agrave; 4 t sur l'attelage. La capacit&eacute; de traction est par ailleurs renforc&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; la charge d'appui de 3 t s'exer&ccedil;ant sur le timon Hitch, &eacute;quip&eacute; d'une suspension, associ&eacute; &agrave; la boule d'attelage (K80).<h2>SmartCenter</h2>Tous les &eacute;l&eacute;ments de commande sont centralis&eacute;s &agrave; l'avant &agrave; l'abri d'un capot. Le pack Confort comprend le TwinTerminal 3.0 int&eacute;gr&eacute; au tableau de commande lat&eacute;ral. Il comprend de s&eacute;rie un arr&ecirc;t automatique du remplissage par aspiration et en option, un arr&ecirc;t automatique est aussi propos&eacute; pour le remplissage sous pression.Durant la pulv&eacute;risation, la commande de l'organe agitateur r&eacute;gule la puissance d'agitation en fonction du niveau de remplissage de la cuve. Lorsque le niveau de remplissage diminue, la puissance d'agitation diminue automatiquement jusqu'&agrave; l'arr&ecirc;t complet pour emp&ecirc;cher la formation de mousse lorsque le niveau de remplissage est faible. Par ailleurs, la r&eacute;gulation automatique offre une commande autodynamique de l'organe agitateur. Cela signifie que s'il faut un d&eacute;bit plus important vers la rampe, l'organe agitateur secondaire est ferm&eacute;.Apr&egrave;s l'application, le pack Confort permet un nettoyage enti&egrave;rement automatique int&eacute;gralement t&eacute;l&eacute;command&eacute; depuis la cabine du tracteur. Les autres fonctions telles que le rin&ccedil;age de rampe, le nettoyage en circulation ferm&eacute;e en cas de d&eacute;p&ocirc;ts importants ou une dilution d&eacute;finie pour un m&eacute;lange ult&eacute;rieur dans la cuve directement dans le champ sont &eacute;galement compris dans ce pack Confort. Les UX 11201 Super sont &eacute;quip&eacute;s d'une vanne de refoulement 7 voies.<h2>Automatismes</h2>De s&eacute;rie, l'UX 111201 Super est &eacute;quip&eacute; d'un circuit classique avec une coupure jusqu'&agrave; 13 tron&ccedil;ons. Il peut &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute; par le syst&egrave;me de circulation continue basse pression DUS. Au niveau sup&eacute;rieur d'&eacute;quipement, le pulv&eacute;risateur peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; de la coupure individuelle de buses AmaSwitch et du tron&ccedil;onnement de 50 cm associ&eacute;. Le niveau d'&eacute;quipement ultime r&eacute;side dans le changement automatique de buses AmaSelect.Les UX 11201 Super peuvent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s de la rampe Super-L2 de 24 m &agrave; 40 m ou de la nouvelle rampe Super-L3 de 36 m. La commande de rampe se fait soit par le pliage &eacute;lectrohydraulique Profi 1, associ&eacute; au guidage automatique de hauteur DistanceControl ou DistanceControl plus. Pour les grandes largeurs de rampe, les contours de terrain difficiles et les vitesses de d&eacute;placement &eacute;lev&eacute;es, l'UX 11201 Super peut aussi &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; du suivi actif de rampe ContourControl et de l'amortissement actif des oscillations SwingStop.


L’essieu autosuiveur et suspendu peut générer un report de charge de 3 tonnes à 4 tonnes sur l’attelage. L’UX 11201 Super est proposé en 24 mètres à 40 mètres avec de nombreux automatismes d’application.


Amazone renouvelle son pulvérisateur UX à 11200 litres et deux essieux


Le projet TerUnic (TERritory Economical the Right Understanding) est l’un des 4 projets du programme SOS PROTEIN initiée par les régions Bretagne et Pays de la Loire pour l’amélioration de l’autonomie protéique des élevages de l’Ouest.


L’IFIP partenaire du projet TerUnic, autonomie protéique des élevages de l'Ouest

C'est sur le constat d'une ann&eacute;e &laquo;&nbsp;particuli&egrave;rement difficile&nbsp;&raquo; que le pr&eacute;sident des producteurs de semences de ma&iuml;s a ouvert les travaux de l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du syndicat vendredi 28 f&eacute;vrier &agrave; Ennezat. &laquo;&nbsp;Avec 65% des objectifs atteints en ma&iuml;s et 90% en tournesol, les r&eacute;sultats 2019 sont tr&egrave;s d&eacute;cevants&nbsp;;&nbsp;et ils le sont &eacute;galement pour les cultures de consommation&nbsp;&raquo;&nbsp;a d&eacute;clar&eacute; R&eacute;gis Rougier. Cette situation est &agrave; mettre en grande partie sur le compte des al&eacute;as climatiques dont la fr&eacute;quence et les r&eacute;p&eacute;titions appellent aujourd'hui les agriculteurs &agrave; se projeter et mettre en &oelig;uvre des moyens techniques pour am&eacute;liorer leur performance. Et parmi ceux-ci, les producteurs de semences de ma&iuml;s misent particuli&egrave;rement sur leurs capacit&eacute;s d'irrigation, convaincus que &laquo;&nbsp;cette ann&eacute;e les irrigations ont permis de sauver des cultures&nbsp;et d'atteindre des niveaux de rendements corrects &raquo;.<h2>Optimiser l'irrigation</h2>Avec un d&eacute;ficit hydrique cons&eacute;quent (-111 mm d'eau de janvier &agrave; octobre), l'irrigation et le niveau d'&eacute;quipement en mati&egrave;re de d&eacute;bit d'eau en Limagne sont plus que jamais d'actualit&eacute;.Pour Jean Marc Albourie, r&eacute;f&eacute;rant technique chez Limagrain, il est n&eacute;cessaire de &laquo;&nbsp;travailler sur toutes les techniques permettant d'optimiser l'irrigation en ayant une approche globale du syst&egrave;me sol/ plante&nbsp;&raquo;. Pour cela, le technicien conseille de ne pas attendre pour d&eacute;marrer l'irrigation, &agrave; la fois pour recharger la r&eacute;serve utile (RU) du sol mais &eacute;galement pour ne pas p&eacute;naliser l'enracinement des m&acirc;les&nbsp;; privil&eacute;gier la fr&eacute;quence &agrave; la quantit&eacute; apport&eacute;e, surtout au moment de la floraison&nbsp;;&nbsp;et utiliser un outil de pilotage.Autre &eacute;l&eacute;ment pour optimiser l'efficience de l'irrigation&nbsp;: am&eacute;liorer la structure du sol et donc sa capacit&eacute; &agrave; retenir l'eau &laquo;&nbsp;pour avoir une humidit&eacute; assez importante tout au long du cycle. Cela suppose d'&eacute;viter la compaction des sols et am&eacute;liorer leur taux de mati&egrave;re organique, l'humus pouvant stocker cinq fois son poids en quantit&eacute; d'eau.&nbsp;Mais c'est un processus un peu long qui ne se fera pas du jour au lendemain&nbsp;&raquo; reconna&icirc;t le technicien. L'utilisation de produits types hydro r&eacute;tenteurs peut alors intervenir dans l'am&eacute;lioration de la structure du sol. Des tests sont conduits depuis deux ans avec le produit Transformer. &laquo;&nbsp;Apport&eacute; au semis, il permet une meilleure circulation et absorption de l'eau dans le sol, un gain de productivit&eacute; significatif ainsi qu'un meilleur d&eacute;veloppement racinaire&nbsp;&raquo; d&eacute;taille Jean Marc Albourie.&laquo;&nbsp;Optimiser et g&eacute;rer l'irrigation c'est essentiel pour assurer la rentabilit&eacute; de nos productions et de nous outils. Mais nous devons aller au-del&agrave;, jusqu'au stockage de l'eau pour conforter davantage nos activit&eacute;s&nbsp;&raquo; a soulign&eacute; Pascal Viguier, pr&eacute;sident de Limagrain. &laquo; Les acteurs locaux travaillent &agrave; la cr&eacute;ation de nouvelles ressources en appui avec les pouvoirs publics. A nous tous d'&ecirc;tre mobilis&eacute;s pour que ces projets se concr&eacute;tisent &raquo; a ajout&eacute; R&eacute;gis Rougier. Le pr&eacute;sident du syndicat insiste par ailleurs sur l'importance &laquo;&nbsp;d'optimiser les itin&eacute;raires techniques en renfor&ccedil;ant les &eacute;changes entre techniciens et producteurs pour que chaque parcelle de ma&iuml;s semences produise le maximum de doses. L'am&eacute;lioration de la productivit&eacute; nous permettra ainsi d'&ecirc;tre comp&eacute;titifs vis &agrave; vis des autres zones de production&nbsp;&raquo; &nbsp;&nbsp;<h2>Revaloriser les prix &agrave; la production</h2>Invit&eacute; &agrave; participer aux travaux de l'assembl&eacute; g&eacute;n&eacute;rale, Beno&icirc;t Laborde vice-pr&eacute;sident AGPM ma&iuml;s semences, a fait un tour d'horizon de l'actualit&eacute; nationale laquelle a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e en 2019 par l'augmentation des surfaces de ma&iuml;s semences en raison d'une baisse des stocks.&nbsp;&laquo;&nbsp;150&nbsp;000 ha multipli&eacute;s dans l'Europe des 27 dont 68&nbsp;500 ha en France&nbsp;: nous sommes leaders au sein de l'UE&nbsp;&raquo;. Malgr&eacute; tout, la production impact&eacute;e par le climat affiche un r&eacute;sultat &agrave; 90 % de l'objectif technique et la principale pr&eacute;occupation demeure donc &eacute;conomique : &laquo;&nbsp;les r&eacute;mun&eacute;rations sont sous pression depuis plusieurs ann&eacute;es, et la contre-performance de cette campagne accentue les difficult&eacute;s&nbsp;&raquo; a indiqu&eacute; le vice-pr&eacute;sident Laborde. Si la majorit&eacute; des producteurs envisagent de poursuivre leur activit&eacute; de multiplication de semences de ma&iuml;s, la capacit&eacute; &agrave; financer de futurs investissements n&eacute;cessaires reste pos&eacute;e. &laquo;&nbsp;C'est une r&eacute;alit&eacute; qui devra s'imposer lors de la d&eacute;finition des futures conditions contractuelles alors que les surfaces de production devraient augmenter pour r&eacute;pondre aux besoins du march&eacute;.&nbsp;Nous devons aller vers une revalorisation des prix &agrave; la production, c'est l&agrave; l'objectif de l'accord interprofessionnel act&eacute; le 4 f&eacute;vrier dernier&nbsp;&raquo; a expliqu&eacute; Beno&icirc;t Laborde. Au niveau local, les producteurs de semences de ma&iuml;s sont en cours de n&eacute;gociation d'un accord triennal avec la coop&eacute;rative Limagrain. &laquo;&nbsp;L'objectif est de d&eacute;finir un cadre permettant une am&eacute;lioration du produit brut hectare en ad&eacute;quation avec l'am&eacute;lioration de la performance. Je ne doute pas que cette n&eacute;gociation sera &eacute;quilibr&eacute;e, pour que chacun y trouve son int&eacute;r&ecirc;t&nbsp;&raquo; a conclu R&eacute;gis Rougier.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En tant qu&#039;obtenteur, Limagrain fait produire du ma&iuml;s semences sur 4 zones en Hongrie, dont 2 300 ha sur une exploitation de 10&nbsp;000 ha situ&eacute;e dans le sud-est du pays et g&eacute;r&eacute;e par une soci&eacute;t&eacute; nationale.&nbsp; &laquo;&nbsp;Ici, les productions sont travaill&eacute;es par les salari&eacute;s de la soci&eacute;t&eacute; et les conseils fournis par une &eacute;quipe de Limagrain Europe&nbsp;&raquo; explique Fabien Lenormand, membre du conseil d&#039;administration du syndicat des producteurs de semences de ma&iuml;s. &laquo;&nbsp;En Hongrie, l&#039;environnement est favorable &agrave; l&#039;agriculture avec moins de contraintes r&eacute;glementaires et la possibilit&eacute; de d&eacute;velopper les capacit&eacute;s d&#039;irrigation pour optimiser davantage les productions&nbsp;&raquo; poursuit Fabien Lenormand. Faut-il avoir peur de cette comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;? &laquo;&nbsp;Sur le dernier exercice 46 vari&eacute;t&eacute;s ont &eacute;t&eacute; produites en Hongrie contre 153 en Limagne sur 6000 ha, donc nous n&#039;avons aucune raison de craindre cette concurrence&nbsp;&raquo; dixit l&#039;administrateur du syndicat.
</aside>


La sécheresse et ses impacts ainsi que l’amélioration de la rémunération ont été au cœur des échanges entre les producteurs de semences de maïs des Limagnes et Val d’Allier 


Semences de maïs: « Être compétitifs vis-à-vis des autres zones de production »

Epandage lisier : si la loi interdit la buse palette, par quoi la remplacer ? Fr&eacute;d&eacute;ric nous en dit plus...&nbsp;http://www.mecaelevage.cuma.fr/

Le MécaElevage 2020 en vidéo

Pour r&eacute;pondre &agrave; ces exigences, l'IFIP&nbsp;propose&nbsp;depuis f&eacute;vrier 2020&nbsp;des dates de formation&nbsp;&laquo; R&eacute;f&eacute;rents bios&eacute;curit&eacute; transport &raquo;&nbsp;dans toute la France, sur une dur&eacute;e de&nbsp;4 heures.Ces formations abordent tous les points exig&eacute;s par la r&eacute;glementation :<ul><li>Principales&nbsp;maladies r&eacute;glement&eacute;es&nbsp;en porc et leurs&nbsp;risques&nbsp;associ&eacute;s lors du transport&nbsp;</li><li>Mesures de bios&eacute;curit&eacute; lors des&nbsp;chargements et d&eacute;chargements&nbsp;de porcs &agrave; l'&eacute;levage&nbsp;</li><li>Mesures de bios&eacute;curit&eacute; pour l'organisation des tourn&eacute;es,&nbsp;pendant les tourn&eacute;es et lors du d&eacute;chargement &agrave; l'abattoir&nbsp;</li><li>Nettoyage et d&eacute;sinfection&nbsp;des camions de transport de porcs&nbsp;</li><li>Contr&ocirc;le de la qualit&eacute;&nbsp;du nettoyage des camions</li><li>Enregistrements&nbsp;r&eacute;glementaires &agrave; compl&eacute;ter et &agrave; conserver.</li></ul>Contact inscription et gestion de la formation:&nbsp;sylvie.bizette@ifip.asso.fr&nbsp;Contact v&eacute;t&eacute;rinaire en charge de ces formations :&nbsp;<a href="https://www.ja29.fr/agrif%C3%AAte/agrif%C3%AAte-2023/">isabelle.correge@ifip.asso.fr</a>&nbsp;T&eacute;l&eacute;charger la fiche Formation IFIP 'R&eacute;f&eacute;rent bios&eacute;curit&eacute; au transport'Pour s'inscrire en ligne sur le site IFIP


L’Arrêté ministériel du 29/04/2019 sur la biosécurité lors du transport de porcs exige que chaque entreprise de transport de porcs désigne un Référent en charge de la biosécurité. Il doit suivre une formation à la biosécurité et aux bonnes pratiques d’hygiène lors des transports routiers et former l’ensemble des chauffeurs de son entreprise (délai d’application : 1er juillet 2020).


Biosécurité lors du transport des porcs

Selon l'Observatoire national interminist&eacute;riel de la s&eacute;curit&eacute; routi&egrave;re, entre 2013 et 2017, 984 accidents ont implique&#769; un tracteur agricole. Ils ont engendr&eacute; la mort de 201 personnes et en ont bless&eacute; 1073 autres, dont 774 hospitalis&eacute;es plus de 24 heures.Sur cette p&eacute;riode de cinq ans, les premi&egrave;res victimes des accidents de tracteurs sont des usagers de deux-roues motoris&eacute;s (64 morts), devant les automobilistes (54), les conducteurs des tracteurs (40 + 4 passagers), les cyclistes (15) et les pi&eacute;tons (15). 12 % des accidents corporels impliquant un tracteur agricole e&#769;taient des accidents sans tiers. Parmi les 44 usagers de tracteurs agricoles tue&#769;s, 42 sont de&#769;ce&#769;de&#769;s dans un accident sans tiers. 48 % des tracteurs implique&#769;s dans les accidents appartenaient aux conducteurs, 36 % a&#768; des entreprises et 13 % e&#769;taient pre&#770;te&#769;s avec l'accord du proprie&#769;taire.<h2>Moins d'alcool, moins de ceinture</h2>Entre 2013 et 2017, 4 % de des conducteurs de tracteurs agricoles implique&#769;s dans un accident corporel et dont l'alcoole&#769;mie est connue ont une alcoole&#769;mie ille&#769;gale, contre 7 % des conducteurs de v&eacute;hicules de tourisme. Dans les accidents mortels, 4 % des conducteurs de tracteurs agricoles implique&#769;s ont une alcoole&#769;mie ille&#769;gale, contre 20 % des conducteurs v&eacute;hicules de tourisme.Les conducteurs de tracteurs agricoles sont tre&#768;s peu contro&#770;le&#769;s positifs aux stupe&#769;fiants (moins de 1 % dans les accidents corporels ou mortels), contre 5 % des conducteurs de v&eacute;hicules de tourisme dans les accidents corporels et 15 % dans les accidents mortels.Les conducteurs de tracteurs agricoles disposant d'une ceinture de se&#769;curite&#769; la portent moins que les conducteurs de v&eacute;hicules de tourisme implique&#769;s dans les accidents corporels&nbsp;: 12% contre 2%. Parmi les 15 usagers de tracteurs tue&#769;s pour lesquels le port de la ceinture est connu, 6 ne la portaient pas.<h2>L'&eacute;t&eacute;, de jour, hors agglom&eacute;ration, hors intersection</h2>Les mois d'e&#769;te&#769;, de juin a&#768; aou&#770;t, concentrent 42 % des accidents corporels impliquant un tracteur agricole entre 2013 et 2017, soit 38 % de la mortalite&#769; dans ces accidents. Les accidents ont lieu &agrave; 80% de jour, contre 58% pour l'ensemble des personnes tue&#769;es dans les accidents sur la me&#770;me pe&#769;riode. 8 accidents impliquant un tracteur agricole sur 10 ont eu lieu hors agglome&#769;ration, o&ugrave; 8 personnes tue&#769;es sur 10 le sont hors intersection.


Entre 2013 et 2017, 984 accidents ont impliqué un tracteur agricole, engendrant la mort de 201 personnes. Les conducteurs de deux-roues motorisés en sont les premières victimes, devant les automobilistes et les chauffeurs de tracteurs. Les accidents se concentrent de juin à septembre, plutôt le jour.


Tracteurs : un accident corporel tous les deux jours

L'augmentation a &eacute;t&eacute; publi&eacute;e jeudi au Journal officiel, apr&egrave;s plusieurs jours de r&eacute;unions entre le ministre de l'Agriculture, Luis Basterra, et des repr&eacute;sentants du secteur. Depuis d&eacute;cembre et l'entr&eacute;e en fonction du pr&eacute;sident de centre gauche Alberto Fernandez, les exportations &eacute;taient tax&eacute;es &agrave; hauteur de 30% et celles des autres produits agricoles, tels le ma&iuml;s et le bl&eacute;, &agrave; hauteur de 12%. Ces taxes ont &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute;es dans le cadre d'un plan destin&eacute; &agrave; diminuer le d&eacute;ficit public, alors que l'&eacute;conomie argentine est en r&eacute;cession depuis pr&egrave;s de deux ans et le pays lourdement endett&eacute;.En 2008, la taxation des exportations agricoles par le gouvernement de centre gauche de Cristina Kirchner (2007-2015), aujourd'hui vice-pr&eacute;sidente de M. Fernandez, avait provoqu&eacute; de vives r&eacute;actions du secteur. Les manifestations des agriculteurs avaient pratiquement paralys&eacute; le pays. "De nouveau, c'est la campagne qui va payer les dettes et les co&ucirc;ts d'une crise que nous n'avons pas provoqu&eacute;e", a r&eacute;agi la Soci&eacute;t&eacute; rurale de San Pedro, une organisation professionnelle parmi les plus actives lors du conflit de 2008.<h2></h2>A son arriv&eacute;e au pouvoir en 2015, la premi&egrave;re mesure &eacute;conomique du pr&eacute;sident lib&eacute;ral Mauricio Macri (2015-2019) avait &eacute;t&eacute; de supprimer la taxe sur les exportations de bl&eacute; et de ma&iuml;s, et de la r&eacute;duire progressivement sur le soja. Mais en septembre 2018, son gouvernement l'avait revue &agrave; la hausse &agrave; nouveau, en raison de l'extr&ecirc;me gravit&eacute; de la crise &eacute;conomique. En 2019, l'&eacute;conomie argentine s'est contract&eacute;e de 2,1%, apr&egrave;s un recul de 2,5% en 2018. L'inflation a d&eacute;pass&eacute; les 50% et la pauvret&eacute; a explos&eacute;. Le pays est en train de ren&eacute;gocier une partie de sa dette de 311 milliards de dollars (91,6% du PIB), que le Fonds mon&eacute;taire international (FMI) a jug&eacute;e "insoutenable".En 2019, les ventes de soja ont d&eacute;pass&eacute; la moyenne annuelle : 29,65 millions de tonnes de farine de soja ont &eacute;t&eacute; export&eacute;es, ainsi que 10,12 millions de tonnes de graines de soja et 5,29 millions de tonnes d'huile de soja. L'Argentine est le premier exportateur mondial de farine de soja et l'est devenu en 2019 pour l'huile.


Le gouvernement argentin a fait passer de30 à 33% une taxe sur les exportations de soja, plus important poste d'exportation du pays, moins de trois mois après l'instauration de nouveaux impôts sur le secteur de l'agro-business. 


Argentine: hausse à 33% des taxes sur les exportations de soja

Dans un communiqu&eacute; de presse diffus&eacute; pendant le Salon de l'Agriculture, le minist&egrave;re de l'Agriculture s'est f&eacute;licit&eacute; de l'augmentation du nombre d'exploitations certifi&eacute;es Haute valeur environnementale (HVE) en France. Au 1er janvier 2020, 5 399 exploitations &eacute;taient certifi&eacute;es HVE, contre 2 272 au 1er juillet 2019 et 1 518 au 1er janvier 2019. Une progression qui&nbsp;"confirme l'engouement pour le dispositif et la volont&eacute; des agriculteurs de s'inscrire dans la transition agro&eacute;cologique", indique le minist&egrave;re.La viticulture repr&eacute;sente 84% des exploitations certifi&eacute;es HVE avec 4 532 domaines, un nombre multipli&eacute; par 2,4 en six mois. L'arboriculture est la deuxi&egrave;me fili&egrave;re engag&eacute;e en nombre d'exploitations (391), suivie des grandes cultures (262 exploitations) et du mara&icirc;chage (132 exploitations). Les exploitations &agrave; dominante d'&eacute;levage ne repr&eacute;sentent pour l'instant que moins de 3% des certifications.Avec son plan "Biodiversit&eacute;", le gouvernement s'est fix&eacute; l'objectif d'atteindre 15 000 exploitations certifi&eacute;es HVE en 2022, puis 50 000 en 2030. Un objectif qui pourrait &ecirc;tre atteint bien plus t&ocirc;t si la dynamique actuelle de certification se poursuit. Mais si le logo HVE commence &agrave; fleurir sur les produits vendus en magasin, il risque pour l'instant d'&ecirc;tre noy&eacute; dans la myriade de logos d&eacute;j&agrave; existants.&nbsp;"On attend vraiment un coup de pouce de l'&Eacute;tat pour nous accompagner dans la communication autour de la HVE", indique Pierre-Yves Jestin, pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative Sav&eacute;ol, dans laquelle 90% des mara&icirc;chers en tomates sont d&eacute;j&agrave; certifi&eacute;s HVE, et qui s'engage &agrave; certifier l'ensemble de ses exploitations.Les fili&egrave;res, coop&eacute;ratives ou associations de producteurs sont de plus en plus nombreux &agrave; annoncer leur adh&eacute;sion &agrave; la d&eacute;marche de certification HVE. Ainsi ces derniers mois ont &eacute;t&eacute; le th&eacute;&acirc;tre de plusieurs annonces, parmi lesquelles l'AOP pommes du Limousin qui vise 100% de ses exploitations certifi&eacute;es HVE &agrave; l'horizon 2021 ; l'Association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de ma&iuml;s (AGPM) qui vise l'objectif de 10 000 exploitations ma&iuml;sicoles certifi&eacute;es &agrave; horizon 2025 ; ou encore les vignerons coop&eacute;rateurs qui ont pour ambition de compter 50% de leurs adh&eacute;rents certifi&eacute;s HVE ou bio dans les cinq prochaines ann&eacute;es.

Le nombre d’exploitations certifiées HVE a plus que triplé en un an. Une preuve de l’engagement des filières agricoles et une dynamique qui, si elle se confirme, permettra d’atteindre rapidement l’objectif gouvernemental des 50 000 exploitations certifiées.

HVE : le nombre d’exploitations certifiées multiplié par trois en un an

"Il y a tant d'incertitudes", soupire Philippe Chainier, dont le domaine familial dans la Vall&eacute;e de la Loire n'en est pourtant pas &agrave; sa premi&egrave;re crise. Les producteurs europ&eacute;ens de vin doivent en effet faire face &agrave; la morosit&eacute; du march&eacute; britannique post-Brexit, &agrave; une surabondance de vins californiens, et d&eacute;sormais &agrave; l'&eacute;pid&eacute;mie de coronavirus. Mais les droits de douane &agrave; 25% impos&eacute;s par Donald Trump en octobre restent au coeur des pr&eacute;occupations, ainsi que l'&eacute;p&eacute;e de Damocl&egrave;s d'une deuxi&egrave;me salve de tarifs douaniers, &agrave; 100%, que le pr&eacute;sident menace d'appliquer sur certains vins fran&ccedil;ais. Steve Melchisey, fondateur de l'importateur US Wine West, explique qu'il a plus que doubl&eacute; ses stocks et n&eacute;gocie avec les producteurs pour partager le co&ucirc;t des taxes.Il r&eacute;fl&eacute;chit &eacute;galement &agrave; modifier la provenance des vins qu'il ach&egrave;te, &agrave; la lumi&egrave;re de ces 25% de droits de douane, qui, selon de nombreux acteurs du secteur, pourraient rester en place pendant un bon moment. Car seuls les vins ayant un degr&eacute; d'alcool de 14% ou moins sont impos&eacute;s, ce qui met de facto sur la touche les vins fran&ccedil;ais l&eacute;gers de Loire ou de Bourgogne, tandis que ne sont pas concern&eacute;s les vins espagnols ou du sud de la France --Bordeaux, C&ocirc;tes-du-Rh&ocirc;ne, Languedoc-- qui ont un degr&eacute; d'alcool naturellement plus &eacute;lev&eacute; du fait du climat ensoleill&eacute;. R&eacute;sultat: "nous importons moins de vins de Loire qu'auparavant, moins de Bourgogne, moins de vins des r&eacute;gions plus froides de la France", devenus plus on&eacute;reux &agrave; cause des droits de douane, d&eacute;taille Steve Melchisey, soulignant que la menace est d&eacute;sormais "existentielle" pour ces productions.Pour compenser, "nous nous tournons vers l'Australie, le Chili, l'Argentine, la Nouvelle-Z&eacute;lande", &eacute;num&egrave;re-t-il. Certains producteurs s'arrangent pour &ecirc;tre juste au-dessus des 14%. Philippe Chainier, dont les Etats-Unis sont le plus important march&eacute; &agrave; l'export apr&egrave;s la Grande-Bretagne, assure qu'il pr&eacute;f&egrave;re travailler avec les importateurs pour partager le surco&ucirc;t li&eacute; aux droits de douane, mais refuse d'ajuster sa production pour monter le niveau d'alcool. "Nous voulons conserver notre identit&eacute;", dit-il.<h2>Aubaine</h2>Pour les producteurs de vins avec un degr&eacute; d'alcool plus &eacute;lev&eacute;, en revanche, ces taxes sont une aubaine. Vignobles Gabriel &amp; Co., qui regroupe une quarantaine de producteurs de Bordeaux, a revu son catalogue, et mis en avant les vins &agrave; plus de 14 degr&eacute;s d'alcool. "On n'est pas tax&eacute;s, c'est vraiment une opportunit&eacute; pour nous", se r&eacute;jouit son directeur, Jean-Fran&ccedil;ois R&eacute;aud. Le march&eacute; am&eacute;ricain repr&eacute;sente 15% des ventes de l'entreprise, qui fournit notamment le sp&eacute;cialiste de la vente en gros Costco. Les droits de douane impos&eacute;s par Donald Trump ont &eacute;galement &eacute;pargn&eacute; l'Italie, qui a toutefois eu un amer avant-go&ucirc;t de la menace de droits de douane &agrave; 100% brandie par le pr&eacute;sident.Les importateurs ont en effet repouss&eacute; leurs nouvelles commandes, qui sont, depuis, revenues &agrave; la normale. Mais les craintes persistent chez les importateurs am&eacute;ricains. Ainsi, Mauro Sirri, du Celli, qui exporte aux Etats-Unis des vins de la r&eacute;gion d'Emilie-Romagne, &eacute;voque l'un de ses clients de Caroline du Nord, qui se posait la question de ne plus acheter en Europe au profit d'autres march&eacute;s, pour ne pas prendre le risque de subir un surco&ucirc;t. "Quand vous vous mettez en t&ecirc;te qu'il y a un danger, il devient difficile d'en sortir", regrette-t-il.Washington inflige depuis octobre des tarifs douaniers de 25% sur des produits europ&eacute;ens, parmi lesquels les vins, en repr&eacute;sailles &agrave; un vieux conflit autour d'Airbus. Et l'administration Trump menace &eacute;galement les vins fran&ccedil;ais d'une taxation &agrave; 100% pour protester contre la taxe sur les g&eacute;ants du num&eacute;rique mise en place par l'Hexagone. La France a suspendu sa taxe, et les Etats-Unis leurs droits de douane pendant des n&eacute;gociations men&eacute;es sous l'&eacute;gide de l'OCDE.


Les vins européens ont pour l'instant échappé aux droits de douane, de 100%, dont l'administration Trump les menace. Mais l'industrie viticole n'a pas pour autant sabré le champagne au salon Vinexpo à New York.


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