L'"agribashing", ou d&eacute;nigrement permanent, "existe parce que certains membres de la soci&eacute;t&eacute; accusent l'agriculture telle qu'elle est d'aller droit dans le mur, mais aussi d'&ecirc;tre conservatrice et de ne pas nous projeter dans les d&eacute;fis du changement climatique", explique Bertrand Valiorgue, professeur de strat&eacute;gie des entreprises &agrave; l'Universit&eacute; de Clermont-Ferrand. "Mais il n'y a pas une seule cat&eacute;gorie d'agriculteurs et ce ne sont pas tous les agriculteurs qui sont syst&eacute;matiquement expos&eacute;s &agrave; des critiques et des relations conflictuelles avec leurs voisins", ajoute-t-il."Il y a un crescendo", souligne pour sa part Christiane Lambert, pr&eacute;sidente de la FNSEA, dans un entretien &agrave; l'AFP. Revendiquant des "chiffres pr&eacute;cis" fournis par le minist&egrave;re de l'Int&eacute;rieur, elle &eacute;gr&egrave;ne les intrusions dans les &eacute;levages des militants antisp&eacute;cistes, souhaitant ainsi d&eacute;noncer les conditions de vie des animaux: "8 intrusions en 2017, 16 en 2018 et au 30 ao&ucirc;t (2019), il y avait d&eacute;j&agrave; 41 intrusions".Fin novembre, le ministre de l'agriculture Didier Guillaume d&eacute;non&ccedil;ait de son c&ocirc;t&eacute; "71 actes d&eacute;lictueux dans des &eacute;levages depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e". Au point que le gouvernement a d&eacute;cid&eacute; la mise en place d'une cellule sp&eacute;cifique, nomm&eacute;e D&eacute;m&eacute;ter, &agrave; la Direction g&eacute;n&eacute;rale de la gendarmerie, pour identifier et poursuivre les auteurs d'intrusions ou d'agressions chez des agriculteurs.<h2>Poursuivre les auteurs d'intrusions</h2>Concernant les attaques au sujet de l'&eacute;pandage des produits phytosanitaires, Mme Lambert n'a "pas de chiffres nationaux", mais elle &eacute;voque les alertes de ses adh&eacute;rents sur Twitter: dans l'Ain, un agriculteur bless&eacute; &agrave; une oreille, dans la Sarthe, un agriculteur de 18 ans menac&eacute; sur son tracteur. Charente-Maritime, Haute-Garonne, H&eacute;rault, Loire-Atlantique... toutes les r&eacute;gions ou presque semblent concern&eacute;es. Des actes, &agrave; en croire Mme Lambert, "cons&eacute;cutifs aux peurs brandies par les ONG".Mais l'attaque qui a mis le feu aux poudres dans les campagnes est venue en mai du maire d'une petite commune bretonne, Langou&euml;t, et de son arr&ecirc;t&eacute; antipesticides. Annul&eacute; depuis par la justice, cet arr&ecirc;t&eacute; a pouss&eacute; le gouvernement &agrave; lancer une concertation sur les zones de non traitement (ZNT), o&ugrave; toute pulv&eacute;risation de produit phytosanitaire est interdite. Pr&egrave;s de 54.000 Fran&ccedil;ais ont r&eacute;pondu &agrave; cette consultation.Si le r&eacute;sultat de cette derni&egrave;re n'a pas encore &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute;, le gouvernement a tranch&eacute; sur les distances: il pr&eacute;voit de les fixer au 1er janvier &agrave; 5 et 10 m&egrave;tres des habitations, selon les types de cultures, confirmant les recommandations de l'Agence fran&ccedil;aise de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (Anses). Cette d&eacute;cision n'a content&eacute; personne, provoquant la col&egrave;re des associations environnementales et une nouvelle incompr&eacute;hension du monde agricole. La controverse sur les pesticides a provoqu&eacute; le 24 septembre des "feux de la col&egrave;re", en p&eacute;riph&eacute;rie des villes, premi&egrave;re &eacute;tape d'une mobilisation des agriculteurs tout au long de l'automne, dont la derni&egrave;re manifestation a bloqu&eacute; le p&eacute;riph&eacute;rique parisien, le 27 novembre.<h2>&Eacute;vitement du d&eacute;bat public&nbsp;&nbsp;</h2>"La d&eacute;nomination +agribashing+ est sortie du syndicalisme et il y a eu une posture de victimisation que je trouve excessive", car les agriculteurs "ne sont pas plus victimes que les profs, les policiers, ou les politiques", estime toutefois Bertrand Hervieu, sociologue de l'Agriculture.&nbsp;"Qu'il y ait des attaques dures &agrave; recevoir, je l'entends", mais&nbsp;"on a un ph&eacute;nom&egrave;ne d'&eacute;vitement du d&eacute;bat public" qui&nbsp;"ne met pas les agriculteurs en condition de comprendre qu'ils ne sont pas les seules victimes de ce d&eacute;litement que tout le monde subit"."C'est une gesticulation pour faire diversion, pour esquiver les sujets de fond", assure pour sa part Brigitte Gothi&egrave;re, cofondatrice de l'association de d&eacute;fense des animaux, L214. Pour Nicolas Girod, porte-parole national de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, lorsqu'elle brandit l'agribashing, la FNSEA a tendance &agrave; "refuser d'entendre que le mod&egrave;le est all&eacute; trop loin, dans une certaine intensification, voire une industrialisation du vivant, animal et v&eacute;g&eacute;tal, qui a coup&eacute; les liens avec le reste de la soci&eacute;t&eacute;". Des accusations que r&eacute;fute Christiane Lambert.&nbsp;"On est au travail, mais 100 arbres qui poussent font moins de bruit qu'un arbre qui tombe. Il y a des gens qui ne veulent pas entendre ce qu'on fait", clame-t-elle. Des agriculteurs tentent de leur c&ocirc;t&eacute; de faire oeuvre de p&eacute;dagogie comme ce collectif qui a lanc&eacute; d&eacute;but septembre un num&eacute;ro d'appel gratuit "Ici la Terre", pour r&eacute;pondre aux questions des urbains au sujet des pratiques agricoles. Il a re&ccedil;u, selon ses cr&eacute;ateurs, "un peu plus de 300 appels" le premier mois.


Élevages envahis, pesticides mis à l'index: contesté par une partie de la société pour ses pratiques, le monde paysan s'est rebiffé en 2019 contre l'"agribashing", au risque de voir la FNSEA accusée de se victimiser pour éviter le débat.


Agribashing : rétrospective d’une année 2019 tendue

Sp&eacute;cialiste des syst&egrave;mes de pesage embarqu&eacute; pour la manutention agricole, l'entreprise vosgienne Genitronica d&eacute;velopp&eacute; un programme brevet&eacute; exclusivement d&eacute;di&eacute; &agrave; la cin&eacute;matique et &agrave; l'hydraulique des griffes &agrave; foin, auquel s'ajoute un nouveau capteur angulaire.R&eacute;sultats&nbsp;: la console offre cinq hauteurs de pesage en mode statique et quatre en mode dynamique, le tout avec une graduation et une pr&eacute;cision de 10 kg.L'&eacute;cran r&eacute;tro&eacute;clair&eacute; permet de visualiser l'affichage instantan&eacute; du poids en mode dynamique, l'affichage continu du poids en mode statique, la totalisation des pes&eacute;es, les consignes de pesage.La console s'installe sur toutes les marques et tous les mod&egrave;les de griffe.


La PH 200 GF une console de pesage destinée à équiper les griffes à foin en usage dans les installations de séchage en grange. 


Genitronic pèse le foin griffé

Le mutualisme repr&eacute;sente une des bases historiques de l'action de GDS Creuse depuis sa cr&eacute;ation en 1953. C'est une composante importante de la bo&icirc;te &agrave; outils de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;. Nous l'adaptons en fonction des &eacute;volutions conjoncturelles ou r&egrave;glementaires. Des changements significatifs interviennent sur cette campagne.<h2>Une d&eacute;marche simple</h2>La mutuelle sanitaire en &eacute;levage bovin vise &agrave; vous aider lors&nbsp;:<ul><li>de pertes importantes d'origine sanitaire pour la salmonellose et la list&eacute;riose,</li><li>de bovin soumis &agrave; prophylaxie victime d'un accident au cours de la r&eacute;alisation (fracture ou strangulation),</li><li>de saisies d'abattoir (partielle ou totale) concernant 7 motifs &eacute;ligibles (cf. tableau) au FAR NA (Fonds d'Assainissement R&eacute;gional d'Interbev Nouvelle-Aquitaine),</li><li>d'&eacute;limination d'IPI ou de recontr&ocirc;le paratuberculose.</li></ul>Si vous &ecirc;tes confront&eacute; &agrave; une de ces probl&eacute;matiques, vous pouvez constituer un dossier en prenant contact aupr&egrave;s de votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou de nos services. Il vous sera indiqu&eacute; les modalit&eacute;s de prise en charge et la d&eacute;marche &agrave; suivre.<h2>Pertes importantes d'origine sanitaire pour la salmonellose et la list&eacute;riose...</h2>Les justificatifs suivants sont &agrave; fournir pour constituer le dossier de demande&nbsp;:<ul><li>Les analyses de laboratoire justifiant la pr&eacute;sence de la maladie.</li><li>Un listing des pertes subies au cours de l'ann&eacute;e ou sur 12 mois cons&eacute;cutifs regroupant les mois o&ugrave; les pertes ont &eacute;t&eacute; les plus importantes. Tous les &eacute;l&eacute;ments de pertes sont recens&eacute;s qu'ils soient li&eacute;s ou non &agrave; la maladie concern&eacute;e avec sur chaque justificatif de perte, le num&eacute;ro d'identification &agrave; 10 chiffres, le sexe, l'&acirc;ge et la race de l'animal.</li><li>L'ensemble des factures v&eacute;t&eacute;rinaires et du laboratoire pour la p&eacute;riode d&eacute;termin&eacute;e.</li></ul>Vous pouvez nous transmettre les originaux de ces documents, nous r&eacute;aliserons les copies et vous les retournerons ou d&eacute;poser directement votre dossier &agrave; GDS Creuse.<h2>... avec une franchise d'&eacute;levage et une prise en charge d'autant plus importante que les pertes sont &eacute;lev&eacute;es</h2>L'aide financi&egrave;re intervient au del&agrave; d'une franchise d'&eacute;levage sur 2 postes. Le premier poste regroupe toutes vos pertes sur animaux (mortalit&eacute;s, avortements ou d&eacute;pr&eacute;ciations) et le second recense l'ensemble de vos frais sanitaires (v&eacute;t&eacute;rinaires ou analyses de laboratoire). La franchise appliqu&eacute;e pour les pertes et les frais v&eacute;t&eacute;rinaires correspond au niveau moyen de pertes ou de frais observ&eacute;s dans un &laquo;&nbsp;&eacute;levage type creusois&nbsp;&raquo;. Elle est calcul&eacute;e sur une base de 42 &euro; par bovin cotisant &agrave; GDS Creuse. L'indemnisation intervient avec un pourcentage de prise en charge d'autant plus important que les pertes sont cons&eacute;quentes. Le d&eacute;clenchement de l'aide intervient lorsque la diff&eacute;rence entre les pertes ou les frais et la franchise est sup&eacute;rieure &agrave; 800 &euro;.<h2>Bovin soumis &agrave; prophylaxie victime d'un accident au cours de la r&eacute;alisation (fracture ou strangulation)</h2>Une prise en charge peut intervenir lors &laquo;&nbsp;de fracture ou de strangulation sur les bovins soumis &agrave; intervention pendant les op&eacute;rations de prophylaxie ou de vaccination fi&egrave;vre catarrhale r&eacute;alis&eacute;es avec des conditions de contention conformes&nbsp;&raquo;. Le v&eacute;t&eacute;rinaire intervenant fournit une attestation d&eacute;crivant les circonstances du sinistre et en cas de mise en place de soins, la facture acquitt&eacute;e des soins. L'indemnisation est forfaitaire selon le type, la race et l'&acirc;ge de l'animal.<h2>NOUVEAUTE&nbsp;: &eacute;largissement de l'indemnisation pour saisies d'abattoir (partielle ou totale) aux 7 motifs &eacute;ligibles au FAR NA</h2>Pour les saisies d'abattoir, nous &eacute;largissons notre intervention aux 7 motifs de saisie &eacute;ligibles au FAR NA (cf. tableau) avec une prise en charge de 20 % du montant de la d&eacute;pr&eacute;ciation. Les &eacute;levages adh&eacute;rents &agrave; ce FAR NA pourront b&eacute;n&eacute;ficier de l'aide apport&eacute;e par celui-ci. Le FAR NA est une &laquo; caisse de solidarit&eacute; &raquo; destin&eacute;e &agrave; mutualiser et diminuer les cons&eacute;quences financi&egrave;res de certaines saisies dites &laquo; al&eacute;atoires et non-ma&icirc;trisables &raquo;. Il est op&eacute;rationnel depuis le 01/01/2019. Pour tout renseignement, contactez INTERBEV Nouvelle-Aquitaine au 05 57 85 40 10 ou far@interbev-nouvelleaquitaine.fr.<h2>Aide &agrave; l'&eacute;limination des IPI ou au recontr&ocirc;le paratuberculose</h2>Dans le cadre de la mise en place de l'arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel visant &agrave; l'assainissement de la BVD, votre CA a choisi de vous accompagner pour l'&eacute;limination des IPI &agrave; deux niveaux&nbsp;: une indemnisation (montant &agrave; d&eacute;finir) pour tout veau pr&eacute;sentant un r&eacute;sultat virologique positif (cartilage auriculaire ou sang) mort, euthanasi&eacute; ou abattu dans les 2 mois suivant la connaissance de son statut IPI. Il faudra simplement nous retourner la fiche correspondante compl&eacute;t&eacute;e que vous aurez re&ccedil;ue. Pour faciliter leur &eacute;limination, les frais d'euthanasie sont pris en charge &agrave; 100 % (d&eacute;placement, acte et produit) sur pr&eacute;sentation du certificat v&eacute;t&eacute;rinaire.Pour la paratuberculose, les analyses de recontr&ocirc;le sont prises en charge.<h2>Un financement par le fonds de solidarit&eacute; bovin pour plus d'un million d'euros d'aides depuis 1995</h2>C'est le fonds de solidarit&eacute; bovin collect&eacute; sur les appels de prestations chaque ann&eacute;e qui permet le financement de cette action. Pour 2018/2019, 59 &eacute;levages en ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; pour une aide totale de 33.701,20 &euro;. Pour les accidents de prophylaxie et saisies d'abattoir, 29 &eacute;levages ont re&ccedil;u 25.151,20 &euro; (13 suite &agrave; accidents de prophylaxie pour 12.446,03 &euro;, 16 pour saisie d'abattoir (purpura et cysticercose) pour 12.705,17 &euro;). Pour l'&eacute;limination des IPI en 2019, cela a concern&eacute;&nbsp;: 30 &eacute;levages pour 8.550,00 &euro; (base actuelle 150,00 &euro;/IPI). Pour 2019/2020, pour r&eacute;pondre aux nouveaux besoins en lien avec le plan d'&eacute;radication BVD, le CA de GDS Creuse du 11/12/2019 a d&eacute;cid&eacute; de porter la cotisation du fonds de solidarit&eacute; bovin &agrave; 0,50 &euro; par UGB moyen. Avec autour de 300.000 bovins cotisants, le montant budg&eacute;t&eacute; se situe aux alentours de 150.000,00 &euro;. Pour plus de renseignements, n'h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.


Mutualisme de GDS Creuse =&gt; La mutuelle sanitaire en élevage bovin est un des éléments constitutifs de la mission mutualiste historique de GDS Creuse avec un accompagnement financier et technique aux éleveurs concernés. 


Indemnisation IPI, pertes sanitaires, saisies d’abattoir ou accidents de prophylaxie. La mutuelle sanitaire en élevage bovin évolue

New Holland propose un bec &agrave; ma&iuml;s &agrave; huit toupies &eacute;quip&eacute; des &eacute;clateurs de tige Stalkbuster. L'objectif est double. Il s'agit d'&eacute;liminer la pr&eacute;sence de r&eacute;sidus post-r&eacute;colte encombrants et de d&eacute;truire l'habitat hivernal des chenilles de pyrale et d'interrompre ainsi leur cycle biologique. Selon la FAO, la pyrale du ma&iuml;s engendre une perte moyenne de rendement de 4 %, sans compter les d&eacute;g&acirc;ts collat&eacute;raux dus &agrave; des attaques de champignons tels que fusarium, susceptibles d'entamer la qualit&eacute; des r&eacute;coltes et d'induire la pr&eacute;sence de mycotoxines.<h2>4 chevaux par rang</h2>Chaque unit&eacute; se compose d'un fl&eacute;au dont le positionnement et le suivi du sol sont assur&eacute;s par un support &agrave; pression pneumatique L'ensemble est anim&eacute; par un boitier avec embrayage de s&eacute;curit&eacute;. En marche arri&egrave;re, les &eacute;clateurs de tiges Stalkbuster se soul&egrave;vent automatiquement. Le besoin en puissance est de 4 chevaux par rang. New Holland cr&eacute;dite sa technologie d'un gain de 84 &euro;/ha comparativement au broyage post-r&eacute;colte, avec en prime une action sur 100% des cannes, aucune d'elles n'&eacute;tant &eacute;cras&eacute;e par les roues de l'ensileuse. Le broyeur &eacute;vite aussi le recours &agrave; des solutions chimiques.


Le constructeur propose un broyeur sous tête de récolte pulvérisant les chaumes de maïs, moyennant une absorption de puissance de 4 ch par rang.


Un bec éclateur de chaumes chez New Holland

<h2>Un syst&egrave;me universel</h2>Le gouvernement souhaite mettre en place un syst&egrave;me universel de retraite. Ce syst&egrave;me&nbsp;remplacera les 42 r&eacute;gimes existants. Les r&egrave;gles seront identiques pour tous&nbsp;: 1 &euro; cotis&eacute;&nbsp;donnera les m&ecirc;mes droits, que l'on soit salari&eacute;, ind&eacute;pendant, fonctionnaire. Les plafonds et&nbsp;taux de cotisations seront harmonis&eacute;s&nbsp;: 28,12 % (taux de cotisations retraite des salari&eacute;s&nbsp;actuel) sous 3 fois le plafond annuel de la s&eacute;curit&eacute; sociale (le PASS est fix&eacute; pour 2019 &agrave;&nbsp;40&nbsp;524 &euro;).<h2>Un syst&egrave;me par r&eacute;partition</h2>Le syst&egrave;me universel propos&eacute; restera par r&eacute;partition, c'est-&agrave;-dire bas&eacute; sur une solidarit&eacute;&nbsp;financi&egrave;re interg&eacute;n&eacute;rationnelle&nbsp;: les cotisations vers&eacute;es par les actifs pour l'assurance-&nbsp;vieillesse paient les pensions des retrait&eacute;s. Il s'oppose au syst&egrave;me par capitalisation,&nbsp;individuel&nbsp;: les cotisations vers&eacute;es font l'objet de placements dont le rendement d&eacute;pend de&nbsp;l'&eacute;volution des march&eacute;s financiers et des taux d'int&eacute;r&ecirc;t.<h2>Un syst&egrave;me par points</h2>La r&eacute;forme pr&eacute;voit la mise en place de points. A la liquidation de la retraite, les points acquis&nbsp;tout au long de la carri&egrave;re sont convertis en euros. Des points gratuits seront octroy&eacute;s pour&nbsp;les p&eacute;riodes d'interruption d'activit&eacute; subies&nbsp;: maladie, ch&ocirc;mage, invalidit&eacute;, maternit&eacute;. On ne&nbsp;tient plus compte du nombre de trimestres cotis&eacute;s pour avoir un droit &agrave; la retraite. Le principe&nbsp;de &laquo;&nbsp;d&eacute;c&ocirc;te&nbsp;&raquo; sera supprim&eacute;. La retraite sera liquid&eacute;e une seule fois&nbsp;: on supprime les&nbsp;notions de retraites de base, forfaitaire, proportionnelle et compl&eacute;mentaire. Un paiement&nbsp;mensuel unique sera instaur&eacute;. La retraite sera calcul&eacute;e sur la carri&egrave;re compl&egrave;te, et non plus&nbsp;sur les 25 meilleures ann&eacute;es (r&eacute;gime g&eacute;n&eacute;ral salari&eacute;) ou les 6 derniers mois (fonctionnaires).&nbsp;La valeur du point n'est pas encore fix&eacute;e (elle le serait par les partenaires sociaux), ni ses&nbsp;r&egrave;gles d'&eacute;volution (elle serait index&eacute;e sur l'&eacute;volution des salaires). Le cumul emploi-retraite&nbsp;permettrait d'acqu&eacute;rir des droits suppl&eacute;mentaires.<h2>Une entr&eacute;e en vigueur progressive du nouveau syst&egrave;me</h2>La r&eacute;forme entrerait progressivement en vigueur &agrave; compter du 1er janvier 2025. Elle&nbsp;concernerait les actifs n&eacute;s au plus t&ocirc;t en 1975 (1985 pour les agents des r&eacute;gimes sp&eacute;ciaux&nbsp;dont l'&acirc;ge de d&eacute;part est de 52 ans&nbsp;: conducteurs SNCF et RATP).Les actifs n&eacute;s &agrave; partir de&nbsp;2004 seront ceux concern&eacute;s totalement par le nouveau syst&egrave;me de retraite.&nbsp;62 ans, restera l'&acirc;ge l&eacute;gal &agrave; partir duquel il sera possible de partir en retraite. Des exceptions&nbsp;sont pr&eacute;vues&nbsp;: - les personnes qui ont commenc&eacute; &agrave; travailler avant 20 ans et ont valid&eacute; au moins 5 (ou 4 trimestres) continueront &agrave; pouvoir partir &agrave; partir de 60 ans (carri&egrave;res longues)- les personnes qui ont effectu&eacute; un travail p&eacute;nible ou qui sont reconnues handicap&eacute;es&nbsp;pourront aussi partir plus t&ocirc;t, dans les m&ecirc;mes conditions qu'actuellement.Toutefois, un &acirc;ge pivot (64 ans&nbsp;?) serait mis en place permettant de toucher la retraite &agrave; taux&nbsp;plein, sans malus, pour tenir compte de l'augmentation de l'esp&eacute;rance de vie. Actuellement,&nbsp;l'&acirc;ge pour b&eacute;n&eacute;ficier de sa retraite &agrave; taux plein sans &laquo;&nbsp;d&eacute;c&ocirc;te&nbsp;&raquo; est fix&eacute; &agrave; 67 ans. Quel sera&nbsp;le montant minimum d'une retraite&nbsp;? Pour une carri&egrave;re compl&egrave;te, un minimum &agrave; 85 % du&nbsp;SMIC est pr&eacute;vu, soit environ 1&nbsp;000 &euro; / mois, index&eacute; sur le SMIC.<h2 style="text-align:justify;"></h2>Au lieu des 10 % actuels de pension suppl&eacute;mentaire d&egrave;s 3 enfants pour le p&egrave;re et pour la&nbsp;m&egrave;re, une majoration de 5 % par enfant d&egrave;s le 1 er enfant et dans la limite de 3 (soit au&nbsp;maximum 15 %) b&eacute;n&eacute;ficiera &agrave; la m&egrave;re (pour le p&egrave;re en cas de choix contraire des parents). Les familles nombreuses (au moins 3 enfants) donneront droit &agrave; une seconde majoration de&nbsp;2 %. En cas de veuvage, le conjoint survivant b&eacute;n&eacute;ficiera d'une pension de r&eacute;version qui&nbsp;garantirait 70 % des retraites per&ccedil;ues par le couple avant le d&eacute;c&egrave;s (au lieu de 54 % de la&nbsp;retraite du conjoint actuellement dans le r&eacute;gime g&eacute;n&eacute;ral), sous conditions.&nbsp;S'agissant du financement de la r&eacute;forme, le gouvernement compte sur un allongement&nbsp;naturel de la dur&eacute;e du travail avec la mise en place d'un &acirc;ge pivot et sur l'instauration d'une&nbsp;cotisation suppl&eacute;mentaire pour les revenus d&eacute;passant 120&nbsp;000 &euro; / an.<h2 style="text-align:justify;"></h2>Comme les petits artisans et commer&ccedil;ants, les exploitants agricoles seraient parmi les&nbsp;gagnants de la r&eacute;forme des retraites envisag&eacute;e.&nbsp;Leur minimum retraite pour une carri&egrave;re compl&egrave;te est actuellement de 75 % du SMIC non&nbsp;index&eacute; dans le secteur agricole non salari&eacute; (895 &euro; / mois)&nbsp;: il passerait &agrave; 85 % du SMIC&nbsp;(1&nbsp;000 &euro; / mois) index&eacute; sur l'&eacute;volution du SMIC. La moyenne des retraites des exploitants&nbsp;agricoles est de 760 &euro; / mois (contre 1&nbsp;400 &euro; en moyenne en France), celles des conjoints&nbsp;de 550 &euro;. La retraite des agriculteurs est d&eacute;j&agrave; calcul&eacute;e sur leur carri&egrave;re compl&egrave;te&nbsp;: pas de changement&nbsp;pour eux &agrave; ce sujet.&nbsp;Subsistent toutefois la question des contreparties attendues, auxquelles s'ajoutent quelques&nbsp;interrogations &agrave; ce jour sans r&eacute;ponse.&nbsp;Les cotisations des exploitants passeraient de 21,11 % environ &agrave; 28,12 %&nbsp;: cette&nbsp;augmentation aurait lieu progressivement dans le temps. La convergence des cotisations est&nbsp;annonc&eacute;e sous 15 ans.&nbsp;Il est aussi envisag&eacute; la mise en place d'une retraite progressive&nbsp;: comment s'appliquera-t-elle aux agriculteurs&nbsp;?Une structure sp&eacute;cifique chapoterait ce syst&egrave;me universel des retraites pour l'ensemble des&nbsp;secteurs professionnels&nbsp;: la MSA perdrait sa fonction de guichet unique s'agissant des&nbsp;retraites.&nbsp;Des questions restent encore pos&eacute;es pour les conjoints collaborateurs et les aides&nbsp;familiaux&nbsp;; et aussi sur la prise en compte de la p&eacute;nibilit&eacute; du travail dans le secteur agricole.L'inqui&eacute;tude concerne les retrait&eacute;s agricoles actuels qui revendiquent une retraite minimale &agrave;&nbsp;85 % du SMIC depuis des ann&eacute;es, mais le projet de r&eacute;forme pour le moment ne les concerne pas.&nbsp;Le projet de loi sur la r&eacute;forme des retraites devrait &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute; devant le Conseil des&nbsp;Ministres le 22 janvier 2020, puis entrerait en discussion devant le Parlement &agrave; compter de&nbsp;f&eacute;vrier.Article publi&eacute; par&nbsp;Blandine Saget (Direction Entreprise et Conseil)


La France s’est engagée dans une nouvelle réforme des systèmes de retraite. Les motifs affichés par le gouvernement n’emportent pas l’adhésion de tous les salariés. Que sera-t-il pour les agriculteurs, dont on connaît la modestie des pensions de retraite ? Retour sur les principes de la réforme connus à ce jour. 


Réforme des retraites : quel impact pour les agriculteurs ? 

"Dans notre r&eacute;gion de la Serra Gaucha, nous avons les conditions climatiques id&eacute;ales pour produire du mousseux de qualit&eacute;", explique &agrave; l'AFP Carlos Abarzua, &oelig;nologue du vignoble de la Familia Geisse, &agrave; Pinto Bandeira, dans l'Etat du Rio Grande do Sul, proche de la fronti&egrave;re avec l'Argentine et l'Uruguay. Quand il ouvre une bouteille d'Extra Brut, de fines bulles remontent &agrave; la surface une fois servies dans la coupe. Nous sommes loin de la r&eacute;gion champenoise, dans un pays plut&ocirc;t connu pour sa cacha&ccedil;a - l'alcool de canne &agrave; sucre qui sert &agrave; faire la ca&iuml;pirinha, c&eacute;l&egrave;bre cocktail &agrave; base de citron vert - mais aussi pour ses grandes brasseries industrielles de bi&egrave;re.La production de vin au Br&eacute;sil est bien moindre que celle de ses voisins argentin ou chilien, mais le sud du pays est une sorte d'oasis pour les vignes gr&acirc;ce &agrave; ses temp&eacute;ratures plus fra&icirc;ches que dans le reste du pays. Dans les ann&eacute;es 1970, des multinationales comme Mo&euml;t &amp; Chandon ont &eacute;t&eacute; attir&eacute;es par le terroir de la Serra Gaucha, r&eacute;gion vallonn&eacute;e aux collines humides et verdoyantes, o&ugrave; l'on trouve 90% de la production de vin du Br&eacute;sil. Depuis, la r&eacute;gion a commenc&eacute; &agrave; se sp&eacute;cialiser dans la production de mousseux et autres vins p&eacute;tillants."L'Argentine est connue pour son Malbec, le Chili pour son Carmenere, l'Uruguay pour son Tannat. Le Br&eacute;sil n'a pas de c&eacute;page embl&eacute;matique, mais notre sp&eacute;cialit&eacute;, c'est le mousseux", estime Andr&eacute; de Gasperin, vice-pr&eacute;sident de l'Association br&eacute;silienne d'&oelig;nologie. "La Serra Gaucha est une r&eacute;gion plus fra&icirc;che, avec une bonne altitude, id&eacute;ale pour les raisins blancs, qui ont une bonne acidit&eacute; et une bonne maturation, comme en r&eacute;gion champenoise", ajoute-t-il.<h2>M&eacute;thode champenoise</h2>Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, les vins p&eacute;tillants br&eacute;siliens, dont les principaux c&eacute;pages sont le Chardonnay, Pinot Noir et Riesling italien, ont remport&eacute; des dizaines de m&eacute;dailles lors de concours internationaux. Durant les Catad'or Wine Awards de 2018, le plus important d'Am&eacute;rique latine, le Garibaldi Moscatel, de la coop&eacute;rative Garibaldi, a &eacute;t&eacute; &eacute;lu meilleur mousseux du c&ocirc;ne sud. Et les Br&eacute;siliens en raffolent: 66,2% des vins p&eacute;tillants vendus dans le pays &eacute;taient produits localement et 33,8% import&eacute;s, selon l'Union br&eacute;silienne de viticulture (Uvibra).Pour les autres vins, c'est tout le contraire: seuls 11,8% sont br&eacute;siliens et 88,2% viennent de l'&eacute;tranger, la moiti&eacute; du Chili. Enclav&eacute;e dans une vall&eacute;e recouverte de vignes, la Familia Geisse est la seule du Br&eacute;sil qui produit des vins p&eacute;tillants en suivant la m&eacute;thode champenoise, avec une deuxi&egrave;me fermentation en bouteille. La plupart des autres viticulteurs br&eacute;siliens utilisent la m&eacute;thode Charmat, lorsque la deuxi&egrave;me fermentation a lieu dans des cuves d'acier inoxydable. Avec quatre autres producteurs de Pinto Bandeira, la Familia Geisse esp&egrave;re obtenir prochainement une appellation d'origine contr&ocirc;l&eacute;e "exclusivement pour le vin mousseux".<h2>Accord UE-Mercosur </h2>Mais cette vitalit&eacute; du mousseux br&eacute;silien pourrait &ecirc;tre menac&eacute;e par l'accord commercial entre l'Union europ&eacute;enne et le Mercosur, qui pourrait permettre, s'il est ratifi&eacute;, l'afflux sur le march&eacute; local de vins p&eacute;tillants &eacute;trangers &agrave; moindre co&ucirc;t. "Avec l'accord, les taxes vont baisser et beaucoup d'autres produits vont entrer en comp&eacute;tition avec notre march&eacute; national. Et nous savons que le secteur viticole est fortement subventionn&eacute; en Europe", explique Carlos Abarzua, l'oenologue de la famille Geisse.Pour Jorge Tonietto, sp&eacute;cialiste en vins de l'agence br&eacute;silienne de recherches agricoles Embrapa, l'accord UE-Mercosur peut repr&eacute;senter un v&eacute;ritable d&eacute;fi pour des viticulteurs br&eacute;siliens. Co&ucirc;t de production &eacute;lev&eacute;s, fiscalit&eacute; peu avantageuse et faible capacit&eacute; de production: les obstacles ne manquent pas. Mais Jorge Tonietto reste tout de m&ecirc;me optimiste: "Si nous faisons de bons produits, nous allons y arriver. Le Br&eacute;sil est un march&eacute; avec de bonnes perspectives de croissance", estime-t-il. "Nous avons des consommateurs, nous n'avons pas besoin d'exporter notre vin. Cette proximit&eacute; est avantageuse et nous pouvons miser sur l'oenotourisme", conclut le chercheur.


Quatre employés font tourner à la main des centaines de bouteilles entreposées pour faciliter lafermentation: on se croirait dans une cave champenoise, mais la scène se déroule au sud du Brésil, un pays plus connu pour ses plages et sa caïpirinha.


Le Brésil mise sur les bulles pour monter dans le marché du vin

La Commission des droits de douane a publi&eacute; deux listes de lignes tarifaires d&eacute;taillant des baisses cens&eacute;es intervenir les 1er janvier et 1er juillet prochains. Parmi les 859 produits concern&eacute;s au 1er janvier, la viande de porc surgel&eacute;e voit ses taxes &agrave; l'importation passer de 12% &agrave; 8%. Cette d&eacute;cision intervient alors que la Chine fait face depuis ao&ucirc;t 2018 &agrave; une &eacute;pid&eacute;mie de peste porcine africaine qui a d&eacute;cim&eacute; son cheptel et fait doubler les prix du porc, la viande la plus consomm&eacute;e dans le pays.D'autres produits alimentaires comme les fromages -- ces derniers passant de 15% ou 12% &agrave; 8% -- b&eacute;n&eacute;ficient de baisses des droits &agrave; l'importation. Certains types de noix et de poissons sont &eacute;galement concern&eacute;s, de m&ecirc;me que des produits chimiques et pharmaceutiques. Une deuxi&egrave;me liste de 484 lignes de produits rassemble des &eacute;quipements technologiques dont les droits seront r&eacute;duits &agrave; compter du 1er juillet: imprimantes, stimulateurs cardiaques... Les droits sur certains types d'antennes satellite pour t&eacute;l&eacute;vision seront ainsi r&eacute;duits de 10% &agrave; 5%.<h2></h2>Ces annonces concernent tous les partenaires commerciaux de P&eacute;kin et ne semblent pas directement li&eacute;es au diff&eacute;rend en cours avec les Etats-Unis, m&ecirc;me si certains produits sur la liste, comme le jus d'orange et les avocats, peuvent int&eacute;resser plus sp&eacute;cialement les producteurs de l'oncle Sam. Les deux puissances se sont mises d'accord au d&eacute;but du mois pour signer d&eacute;but janvier un accord "pr&eacute;liminaire" r&eacute;glant une partie de leur conflit commercial.Aux termes de cet accord, la Chine s'engage &agrave; acheter davantage de produits agricoles am&eacute;ricains, tandis que Washington accepte de renoncer &agrave; des hausses de droits de douane annonc&eacute;es et &agrave; r&eacute;duire certaines surtaxes qui avaient d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; impos&eacute;es aux produits chinois. P&eacute;kin a en outre publi&eacute; jeudi une liste de produits am&eacute;ricains, notamment chimiques, qui seront exempt&eacute;s de surtaxes douani&egrave;res pendant un an. D'apr&egrave;s le communiqu&eacute; de lundi, &agrave; la faveur d'accord commerciaux bilat&eacute;raux, les produits de plusieurs pays vont en outre b&eacute;n&eacute;ficier d'un traitement favorable: Suisse, Nouvelle-Z&eacute;lande, P&eacute;rou, Costa Rica, Islande, Australie, Cor&eacute;e du Sud et Pakistan.


Le gouvernement chinois a annoncé lundi une série de baisses de droits de douane sur un grand nombre de produits technologiques ou alimentaires, notamment le porc, alors que le cheptel du pays fait face à une épidémie.


Chine: baisses de droits de douane, du porc à la tech...

Les effluents d'&eacute;levages ont beaucoup &eacute;volu&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es au travers des progr&egrave;s r&eacute;alis&eacute;s sur l'alimentation, la transformation des b&acirc;timents d'&eacute;levages et le d&eacute;veloppement de nouveaux traitements. La valeur de ces effluents est reconnue, apr&egrave;s &eacute;pandage sur les sols, pour fertiliser les cultures et amender les sols, mais &eacute;galement pour la production d'&eacute;nergie (m&eacute;thanisation). Une valorisation optimale de ces effluents, conduite dans le respect des r&egrave;gles environnementales, n&eacute;cessite d'avoir aujourd'hui une connaissance pr&eacute;cise de leur composition chimique et d'autres variables d'int&eacute;r&ecirc;t (stabilit&eacute; du carbone, cin&eacute;tique de min&eacute;ralisation de l'azote), au regard de la grande diversit&eacute; des cas rencontr&eacute;s. Les facteurs de variation sont, en effet, multiples : le type d'animaux, le mode de logement, les pratiques d'&eacute;levages (modes d'alimentation et d'abreuvement, quantit&eacute; de liti&egrave;re par animal), les conditions de stockage (dur&eacute;e, dispositif), les traitements appliqu&eacute;s, etc.La gestion des effluents d'&eacute;levages est r&eacute;gie par plusieurs r&eacute;glementations : r&egrave;glement sanitaire d&eacute;partemental (RSD) ou r&egrave;gles des installations class&eacute;es pour la protection de l'environnement (ICPE, code de l'Environnement) en fonction du type d'&eacute;levage (taille de l'&eacute;levage, esp&egrave;ce animale). De plus, si l'&eacute;levage se situe en zone vuln&eacute;rable d&eacute;finie au titre de la directive &laquo; nitrates &raquo;, d'autres r&egrave;gles s'appliquent notamment sur les conditions d'&eacute;pandage (p&eacute;riodes d'&eacute;pandage et distances &agrave; respecter en fonction de la typologie des effluents), les conditions de stockage (capacit&eacute;s, stockage au champ). Pr&eacute;alablement &agrave; une mise sur le march&eacute; en vue d'une valorisation agronomique, les effluents d'&eacute;levage trait&eacute;s ou non doivent &eacute;galement r&eacute;pondre &agrave; des normes. Ils peuvent alors &ecirc;tre reconnus, en fonction de leur composition, comme amendements organiques (norme NFU 44-051) ou engrais organiques (norme NFU 42-001). L'appartenance &agrave; l'une ou l'autre de ces normes s'appuie notamment sur les teneurs en macro-&eacute;l&eacute;ments N, P et K, ainsi que sur leur somme.Pour r&eacute;pondre &agrave; toutes les questions sur la valorisation des effluents d'&eacute;levage, les Instituts Techniques Agricoles* proposent 42 fiches &agrave; t&eacute;l&eacute;charger gratuitement : <ul><li>10fiches agronomiques apportent au lecteur des informations sur principalement le devenir de l'azote dans le cadre d'une valorisation agronomique des effluents d'&eacute;levage en g&eacute;n&eacute;ral.</li><li>32 fiches 'd&eacute;jections animales' qui apportent des informations sur la composition moyenne de diff&eacute;rents types d'effluents d'&eacute;levage en distinguant les types d'animaux (bovins, ovins, caprins porcins, volailles, lapins), les syst&egrave;mes d'&eacute;levages et les traitements appliqu&eacute;s sur les effluents bruts. Elles renseignent &eacute;galement sur les facteurs de variation de leur composition, leur valeur fertilisante et les &eacute;ventuelles pr&eacute;cautions d'usage associ&eacute;es &agrave; leur &eacute;pandage mais aussi les autres modes de valorisation possibles.</li></ul>Fiches t&eacute;l&eacute;chargeables en fichier pdf (acc&egrave;s libre) sur le site du RMT Elevages et Environnement (www.rmtelevagesenvironnement.org) : cliquez ici* Fiches coproduites par IFIP, Id&egrave;le, Arvalis, Terres Inovia et l'INRA dans le cadre du RMT &eacute;levages et environnement.Cliquez pour t&eacute;l&eacute;charger le pdf des fiches

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L'inscription d'une vari&eacute;t&eacute; au Catalogue Officiel ne suffit pas &agrave; faire son succ&egrave;s. Elle doit convaincre en grandes parcelles. Bien que peu nombreux, les s&eacute;lectionneurs rel&egrave;vent le d&eacute;fi d'atteindre cette exigence et proposent ann&eacute;e apr&egrave;s ann&eacute;e des vari&eacute;t&eacute;s nouvelles, meilleures que les pr&eacute;c&eacute;dentes. Pour le producteur et le teilleur, le choix vari&eacute;tal doit aussi &ecirc;tre guid&eacute; par : &#9658; les conditions p&eacute;do-climatiques, &#9658; les risques pathologiques (fusariose, br&ucirc;lure, etc), &#9658; les pr&eacute;c&eacute;dents culturaux (structure, reliquat d'azote, etc), &#9658; la structure et l'organisation de l'exploitation : nombre d'hectares, pratiques culturales, disponibilit&eacute; des mat&eacute;riels de r&eacute;colte, etc. Compte tenu du faible taux de multiplication du lin (x 6), les nouvelles vari&eacute;t&eacute;s sont g&eacute;n&eacute;ralement disponibles 3 &agrave; 4 ans apr&egrave;s leur inscription. Cela donne aux professionnels le temps de mieux conna&icirc;tre leurs comportements respectifs dans des contextes vari&eacute;s pendant la phase de leur d&eacute;veloppement.<h2>Privil&eacute;gier la productivit&eacute;</h2>Le rendement en paille et la richesse en fibres sont les deux composantes du rendement en fibres. Ce dernier d&eacute;termine la productivit&eacute; et la rentabilit&eacute; de la culture ; il constitue le crit&egrave;re de choix le plus important. Les machines de r&eacute;colte et de teillage ne permettant pas de 'travailler' des tiges dont la hauteur d&eacute;passe 1m&egrave;tre, l'int&eacute;r&ecirc;t n'est donc pas d'obtenir des plantes exprimant une biomasse d&eacute;mesur&eacute;e. L'objectif de rendement du lin fibre est de l'ordre de 7,5 t/ha de paille. Ce niveau n'est limitant ni pour le rouissage, ni pour les travaux de r&eacute;colte. Il ne g&ecirc;ne en rien le conditionnement des pailles et l'extraction des fibres. Le rendement en paille peut varier en fonction des vari&eacute;t&eacute;s et des terroirs (sol, climat). A l'inverse, la richesse en fibres, bien qu'influenc&eacute;e par la cin&eacute;tique de croissance et de d&eacute;veloppement des plantes, est un param&egrave;tre qui caract&eacute;rise les vari&eacute;t&eacute;s de fa&ccedil;on pr&eacute;cise et reproductible. Elle permet de hi&eacute;rarchiser les vari&eacute;t&eacute;s au plan de leur productivit&eacute;.<h2>Choisir le bon groupe de pr&eacute;cocit&eacute;</h2>On distingue : &#9658; la pr&eacute;cocit&eacute; de floraison (= stabilisation de la hauteur des plantes), &#9658; la pr&eacute;cocit&eacute; de maturit&eacute; (= stabilisation de la richesse en fibres et du rendement en graines). Le choix de la pr&eacute;cocit&eacute; est &agrave; raisonner en fonction des conditions p&eacute;do-climatiques. Selon les vari&eacute;t&eacute;s, la vitesse d'arriv&eacute;e des plantes &agrave; maturit&eacute; renforce ou att&eacute;nue leur pr&eacute;cocit&eacute; de floraison. Elle peut peser sur le remplissage des fibres et sur la formation des graines. Dans les sols &agrave; faible r&eacute;serve en eau, les vari&eacute;t&eacute;s qui murissent rapidement sont &agrave; privil&eacute;gier. Le choix de la pr&eacute;cocit&eacute; peut aussi &ecirc;tre conditionn&eacute; par le nombre d'hectares de lin sur l'exploitation et par la disponibilit&eacute; des machines de r&eacute;colte. Il est &agrave; prendre en consid&eacute;ration pour &eacute;taler au mieux les op&eacute;rations de r&eacute;colte<h2>Pr&eacute;f&eacute;rer une bonne tenue &agrave; la verse</h2>La fertilisation azot&eacute;e, la densit&eacute;, mais surtout le climat pendant la phase de croissance rapide des plantes qui pr&eacute;c&egrave;de la floraison d&eacute;termine pour l'essentiel le risque de verse du lin. A ces param&egrave;tres s'ajoutent la sensibilit&eacute; vari&eacute;tale. Une bonne tenue &agrave; la verse ou une bonne capacit&eacute; &agrave; se redresser facilite la r&eacute;colte et permet de limiter le d&eacute;veloppement de maladies telles la pourriture grise ou la scl&eacute;rotiniose. L'offre est suffisante pour privil&eacute;gier les vari&eacute;t&eacute;s les plus r&eacute;sistantes et pour limiter le recours &agrave; des r&eacute;gulateurs de croissance.<h2>Eviter les vari&eacute;t&eacute;s sensibles &agrave; la br&ucirc;lure dans les terres &agrave; risque</h2>Les terres sableuses de la bordure maritime sont les plus favorables &agrave; l'expression de la maladie. Dans les parcelles qui ont exprim&eacute; la br&ucirc;lure dans le pass&eacute;, les vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes sont obligatoires. D'autres crit&egrave;res, moins d&eacute;terminants, peuvent orienter le choix vari&eacute;tal : &#9658; La tol&eacute;rance &agrave; la fusariose Ce crit&egrave;re est appr&eacute;ci&eacute; &agrave; partir d'essais sp&eacute;cifiques men&eacute;s dans des parcelles naturellement tr&egrave;s infest&eacute;es. En 1997, un seuil &eacute;liminatoire a &eacute;t&eacute; instaur&eacute; pour l'inscription pour encourager la cr&eacute;ation de vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes. Aujourd'hui, toutes les vari&eacute;t&eacute;s de lin fibre sont au minimum class&eacute;es assez tol&eacute;rantes. &#9658; La tol&eacute;rance &agrave; l'o&iuml;dium Les s&eacute;lectionneurs travaillent sur la r&eacute;sistance &agrave; cette maladie. Ce crit&egrave;re pourrait s'imposer rapidement car il repr&eacute;sente un levier pour une diminution de l'usage des produits phytosanitaires. &#9658; Les qualit&eacute;s des fibres Les facteurs conditionnant la qualit&eacute; des fibres sont multiples. Les conditions de croissance et de d&eacute;veloppement des lins ainsi que le rouissage supplantent souvent les potentialit&eacute;s intrins&egrave;ques des vari&eacute;t&eacute;s. Toutefois, les teilleurs rel&egrave;vent que certaines d'entres elles donnent plus souvent que d'autres des fibres de bonnes qualit&eacute;s. Ce crit&egrave;re reste donc &agrave; l'appr&eacute;ciation du transformateur. Les principales caract&eacute;ristiques des vari&eacute;t&eacute;s cultiv&eacute;es en France sont mentionn&eacute;es dans le tableau 1.Tableau 1&nbsp;: Caract&eacute;ristiques et rendements des vari&eacute;t&eacute;s de lin fibre de printemps disponibles&nbsp;Isabelle CHAILLET (ARVALIS-institut du v&eacute;g&eacute;tal)


La variété de lin, par sa réponse aux conditions de sol et au climat, par sa résistance aux maladies, par sa tenue de tige, les qualités de ses fibres et, bien sûr, par sa productivité, constitue un élément clé de la rentabilité de la culture.


Adapter le choix variétal au contexte de la parcelle et de l'exploitation

Le d&eacute;c&egrave;s accidentel du pr&eacute;sident de l'APCA Claude Cochonneau est intervenu ce dimanche. Dans un communiqu&eacute;, l'organe central des Chambres d'agriculture a salu&eacute; &laquo; l'homme d'engagement, l'agriculteur, le politique qui a &oelig;uvr&eacute; toute sa vie &agrave; la d&eacute;fense et aux int&eacute;r&ecirc;ts des agriculteurs ainsi qu'&agrave; la promotion de l'agriculture fran&ccedil;aise.&nbsp;&raquo;En effet, Claude Cochonneau est n&eacute; en 1957 au Mans. Il &eacute;tait agriculteur dans la Sarthe, o&ugrave; il exploitait&nbsp;75 ha de terres en polyculture, avec un &eacute;levage porcin et une production de vin AOC coteaux du Loir dans le Sud Sarthe, dans la commune de Mar&ccedil;on (72) dont il a &eacute;t&eacute; maire entre 2001 et 2014. Il s'&eacute;tait engag&eacute; aux c&ocirc;t&eacute;s des Jeunes Agriculteurs en 1982, avant de devenir Pr&eacute;sident des Jeunes Agriculteurs des Pays de Loire. En 1993, il devient administrateur &agrave; la FNSEA, puis vice-pr&eacute;sident de la FNSEA entre 2002 et 2014. Pr&eacute;sident de la Chambre d'agriculture des Pays de Loire depuis 1995, il a &eacute;t&eacute; &eacute;lu Pr&eacute;sident des Chambres d'agriculture en 2016 et r&eacute;&eacute;lu le 20 mars 2019.&nbsp;Depuis janvier 2019, il &eacute;tait pr&eacute;sident du Groupe Agrica et vice-pr&eacute;sident du GIE Agrica Gestion en tant que repr&eacute;sentant du coll&egrave;ge des adh&eacute;rents.Dans un communiqu&eacute;, Didier Guillaume a salu&eacute; &laquo;&nbsp;un interlocuteur de confiance, un homme de dialogue, de compromis, de construction, afin de continuer &agrave; moderniser le r&eacute;seau des Chambres au service de la transition agro&eacute;cologique.&nbsp;&raquo;


L’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCA) a annoncé ce lundi 23 décembre, le décès accidentel de son président Claude Cochonneau.


APCA : décès de Claude Cochonneau 

Les Machines agricoles automotrices (Maga), autrement dit les moissonneuses-batteuses, les ensileuses, les arracheuses automotrices ou encore les pulv&eacute;risateurs automoteurs, mis en circulation &agrave; compter du 1er janvier 2010, doivent th&eacute;oriquement arborer une plaque d'immatriculation de type AA-111-AA, conform&eacute;ment au Service d'immatriculation &agrave; vie (SIV) entr&eacute; en vigueur &agrave; cette date pour cette cat&eacute;gorie de v&eacute;hicules.Le 1er janvier 2013, cette obligation d'immatriculation s'appliquait aux Machines et instruments agricoles remorqu&eacute;s (Miar) tels que &eacute;pandeurs &agrave; fumier, tonnes &agrave; lisier, pulv&eacute;risateurs train&eacute;s, outils de travail du sol et semoirs semi-port&eacute;s et train&eacute;s, ainsi qu'aux Remorques agricoles (Rea) et Semi-remorques agricoles (Srea) telles que bennes, plateaux &agrave; fourrages, porte-outils, d&egrave;s lors que leur Ptac (Poids total autoris&eacute; en charge) d&eacute;passait 1,5 t.<h2>&laquo; Barr&eacute; rouge &raquo;</h2>A d&eacute;faut de plaque d'immatriculation, donc de certificat d'immatriculation, les v&eacute;hicules concern&eacute;s seront interdits de circuler sur la voie publique &agrave; compter du 1er janvier 2020Pour &eacute;viter cette m&eacute;saventure, le Sedima (Syndicat national des entreprises de services et distribution du machinisme agricole) conseille aux agriculteurs potentiellement concern&eacute;s de s'adresser &agrave; leur concessionnaire afin de proc&eacute;der &agrave; l'immatriculation. Une d&eacute;marche qui implique que la machine concern&eacute;e ait &eacute;t&eacute; livr&eacute;e avec la r&eacute;ception Drire, plus commun&eacute;ment d&eacute;sign&eacute;e &laquo;&nbsp;barr&eacute; rouge&nbsp;&raquo;. Le cas &eacute;ch&eacute;ant, les d&eacute;tenteurs du &laquo;&nbsp;barr&eacute;&nbsp;rouge&nbsp;&raquo; peuvent r&eacute;aliser la d&eacute;marche &agrave; titre personnel, en se connectant au site de l'Agence nationale des titres s&eacute;curis&eacute;s de l'Agence nationale des titres s&eacute;curis&eacute;s sinon en ayant recours &agrave; un prestataire.A d&eacute;faut, pass&eacute; le 31 d&eacute;cembre, la r&eacute;-homologation de la machine s'av&egrave;rera n&eacute;cessaire avant de pouvoir &ecirc;tre immatricul&eacute;e. Le contrevenant circulant sur la voie publique avec un v&eacute;hicule non immatricul&eacute; s'expose &agrave; une amende de 4&egrave;me classe. Outre ce pr&eacute;judice, la revente du mat&eacute;riel s'av&egrave;rera &eacute;galement impossible.


A compter du 1er janvier 2020, les machines automotrices mises en service depuis 2010 ainsi que les véhicules remorqués (bennes...) et matériels remorqués (pulvérisateurs, outils de travail du sol...) mis en service depuis 2013 de plus de 1,5 t de Ptac devront être immatriculés sous peine d’être interdits de circuler sur la voie publique.


Gare aux véhicules automoteurs et remorqués non immatriculés

Une distance de s&eacute;curit&eacute; incompressible de 20 m pour les pesticides consid&eacute;r&eacute;s comme les plus dangereux, parmi lesquels figurent des produits class&eacute;s CMR (canc&eacute;rog&egrave;nes, mutag&egrave;nes, reprotoxiques) ainsi que des substances actives consid&eacute;r&eacute;es comme des perturbateurs endocriniens.Une distance de 10 m pour le traitement des parties a&eacute;riennes en arboriculture, en viticulture ou encore pour les arbres et arbustes, les bananiers, le houblon, la for&ecirc;t, les petits fruits et cultures ornementales de plus de 50 cm de hauteur.Et enfin une distance de 5 m pour les grandes cultures, le maraichage et autres cultures basses. Telles sont les ZNT riverains fix&eacute;es dans le nouvel arr&ecirc;t&eacute; r&eacute;gissant l'utilisation des produits phytosanitaires.&nbsp;Sa publication est attendue dans les jours &agrave; venir. Il entrera en vigueur le 1er janvier 2020. Les cultures annuelles sem&eacute;es avant le 1er&nbsp;janvier 2020 ne seront concern&eacute;es qu'&agrave; compter du 1er juillet 2020, en dehors du cas des substances les plus pr&eacute;occupantes.Le nouvel arr&ecirc;t&eacute; se substitue &agrave; l'arr&ecirc;t&eacute; du 4 mai 2017, lequel avait &eacute;t&eacute; partiellement annul&eacute; par le Conseil d'Etat en date du 26 juin 2019, au motif qu'il n'incluait pas de dispositions concernant la protection des riverains, comme l'impose l'Union europ&eacute;enne. Un manquement que plusieurs associations environnementalistes avaient d&eacute;nonc&eacute;.ZNT r&eacute;duites&nbsp;: condition n&deg;1L'arr&ecirc;t&eacute; est conforme aux recommandations scientifiques de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). A un d&eacute;tail pr&egrave;s&nbsp;: le projet d'arr&ecirc;t&eacute; mis en consultation publique entre le 9 septembre et le 4 octobre (voir encadr&eacute;) pr&eacute;voyait une distance de s&eacute;curit&eacute; de 10 m et non de 20 m pour les produits consid&eacute;r&eacute;s comme les plus dangereux. Cette distance de 20 m est du reste incompressible.&nbsp;A ce stade, la liste des produits concern&eacute;s n'a pas &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute;e. Elle le sera bien &eacute;videmment dans l'arr&ecirc;t&eacute;.En revanche, les distances de s&eacute;curit&eacute; de 10 m et 5 m pourront &ecirc;tre r&eacute;duites moyennant deux conditions. La premi&egrave;re est li&eacute;e aux technologies embarqu&eacute;es sur les pulv&eacute;risateurs. Les mat&eacute;riels les plus performants, c'est &agrave; dire capables de r&eacute;duire des deux tiers (66%) les risques de d&eacute;rive par rapport aux conditions normales d'application des produits, permettront de r&eacute;duire les ZNT &agrave; 5 m en arboriculture et &agrave; 3 m en viticulture ainsi que pour les autres cultures, hors produits dangereux (20 m). Les appareils &eacute;ligibles &agrave; une r&eacute;duction des ZNT figurent sur une liste publi&eacute;e&nbsp;au Bulletin officiel du minist&egrave;re de l'Agriculture et de l'alimentation apr&egrave;s avis de l'Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA).ZNT r&eacute;duites&nbsp;: condition n&deg;2Outre le recours &agrave; des mat&eacute;riels r&eacute;duisant les risques de d&eacute;rive, les r&eacute;ductions de ZNT &agrave; 5 m ou 3 m seront conditionn&eacute;es &agrave; la signature de chartes d'engagement &agrave; l'&eacute;chelon d&eacute;partemental. Les chartes en question devront notamment sp&eacute;cifier la caution scientifique des dispositifs anti-d&eacute;rive, les modalit&eacute;s d'information des r&eacute;sidents ou des personnes pr&eacute;sentes, les modalit&eacute;s de dialogue et de conciliation entre les utilisateurs et les habitants concern&eacute;s. Elles pourront &eacute;galement inclure des d&eacute;lais de pr&eacute;venance des r&eacute;sidents, des modalit&eacute;s relatives aux dates ou horaires de traitements les plus adapt&eacute;s ou encore des modalit&eacute;s pratiques d'application des distances de s&eacute;curit&eacute; ou de d&eacute;ploiement de mesures anti-d&eacute;rive.<h2>Un auto-satisfecit interminist&eacute;riel...</h2>Dans un communiqu&eacute;, le gouvernement se targue des avanc&eacute;es induites par le nouveau cadre r&eacute;glementaire, tant pour les agriculteurs que pour les populations riveraines. &laquo; Les agriculteurs sont fermement engag&eacute;s dans la transition agro-&eacute;cologique et la r&eacute;duction de l'utilisation des produits phytosanitaire&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture. &laquo;&nbsp;Le dialogue entre agriculteurs et non-agriculteurs est plus que jamais n&eacute;cessaire. Il doit se construire sur la base d'&eacute;l&eacute;ments &eacute;tay&eacute;s et argument&eacute;s scientifiquement&nbsp;&raquo;. Pour Agn&egrave;s Buzin, ministre des Solidarit&eacute;s et de la sant&eacute;, &laquo;&nbsp;la sant&eacute; des agriculteurs et des riverains est un bien que nous nous devons de pr&eacute;server. Il nous faut d&egrave;s aujourd'hui, et sur la base des donn&eacute;es scientifiques, agir et prendre des mesures de pr&eacute;caution pour limiter l'exposition aux produits phytosanitaires&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Avec ce dispositif, la France se dote d'un cadre national pour la protection des riverains et devient un des premiers pays europ&eacute;ens &agrave; instaurer de telles mesures &raquo;, d&eacute;clare de son c&ocirc;t&eacute; &Eacute;lisabeth Borne, ministre de la Transition &eacute;cologique et solidaire.Un auto-satisfecit qui peine &agrave; infuser au-del&agrave; des sph&egrave;res minist&eacute;rielles.<h2>... qui ne satisfait personne</h2>Du c&ocirc;t&eacute; des ONG, G&eacute;n&eacute;rations Futures juge que les riverains ne seront toujours pas prot&eacute;g&eacute;s des dangers des pesticides et inform&eacute;s des produits auxquels ils sont expos&eacute;s. &laquo;&nbsp;Il y a l&agrave; un m&eacute;pris flagrant des familles expos&eacute;es et qui ne peuvent se prot&eacute;ger des dangers des pesticides&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare dans un communiqu&eacute; Fran&ccedil;ois Veillerette, directeur de l'association. &laquo;&nbsp;Et ce n'est pas les pseudos-chartes d&eacute;j&agrave; sign&eacute;es dans certains d&eacute;partements qui am&eacute;lioreront les situations locales. Nous allons &eacute;tudier avec notre avocat toutes les possibilit&eacute;s de recours et s'il faut &agrave; nouveau en passer par la justice pour obtenir gain de cause nous n'h&eacute;siterons pas &agrave; le faire&nbsp;&raquo;.De leur c&ocirc;t&eacute;, la FNSEA et les JA ne retrouvent pas dans le texte la bienveillance dont semblait t&eacute;moigner le gouvernement &agrave; l'&eacute;gard du Contrat de solutions ou encore des chartes d&eacute;partementales. &laquo;&nbsp;En instaurant, dans certaines situations, des distances de s&eacute;curit&eacute; incompressibles, quelles que soient les pratiques et les mesures de protection, le gouvernement laisse la place &agrave; l'id&eacute;ologie et abandonne de nombreux agriculteurs sans aucune solution&nbsp;&raquo;, font savoir les deux syndicats dans un communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;En imposant sans attendre la mise en &oelig;uvre des chartes, une application imm&eacute;diate de l'arr&ecirc;t&eacute;, pour toutes les cultures p&eacute;rennes (arboriculture, viticulture...) et les cultures de printemps, le gouvernement tient une position inverse &agrave; notre volont&eacute; de dialogue et de solutions locales. Une fois de plus, ce sont les agriculteurs qui vont en subir seuls les cons&eacute;quences. Et que dire du fait que personne ne fasse mention de la compensation des pertes que subiront n&eacute;cessairement les agriculteurs avec le retrait de surface de leur exploitation ?&nbsp;&raquo;.<h2>25 millions d'euros d'aide... &agrave; l'investissement</h2>L'incidence des ZNT sur la perte d'exploitation, et accessoirement sur la gestion diff&eacute;renci&eacute;e des zones concern&eacute;es, est totalement occult&eacute;e par les pouvoirs publics. Ces derniers mettent n&eacute;anmoins dans la balance 25 millions d'euros destin&eacute;s, en autres, &agrave; soutenir l'investissement dans des mat&eacute;riels &agrave; la pr&eacute;cision d'application plus aboutie, telle que la garantira par exemple, dans le secteur de la viticulture, la certification LabelPulve. Une logique combattue par la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. &laquo;&nbsp;Plut&ocirc;t qu'aider aux investissements sur les pulv&eacute;risateurs, le gouvernement devrait donner les moyens aux paysans et aux paysannes d'assurer une transition agro-&eacute;cologique des syst&egrave;mes de production&nbsp;&raquo;, plaide le syndicat dans un communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;La meilleure mani&egrave;re de prot&eacute;ger la sant&eacute; des paysans.nes et de la population en g&eacute;n&eacute;ral est de permettre au monde agricole de s'affranchir des pesticides&nbsp;&raquo;.Le gouvernement va par ailleurs mobiliser 14 millions d'euros pour am&eacute;liorer le niveau de connaissance scientifique sur l'exposition des riverains aux produits phytosanitaires. &laquo;&nbsp;En compl&eacute;ment des &eacute;tudes &eacute;pid&eacute;miologiques en cours, une &eacute;tude sur 4 ans sur l'exposition aux produits phytosanitaires coupl&eacute;e &agrave; des mesures environnementales dans l'air (int&eacute;rieur et ext&eacute;rieur) et dans les lieux de vie chez les riverains de zone agricole sera lanc&eacute;e en 2020 par l'Anses et Sant&eacute; Publique France&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le communiqu&eacute; co-sign&eacute; par les ministres charg&eacute;s de l'environnement, de la sant&eacute; et de l'agriculture.<h2>Lieux publics sensibles et urbanisme</h2>Les conditions d'application des produits phytosanitaires &agrave; proximit&eacute; des &laquo;&nbsp;lieux publics sensibles&nbsp;&raquo; pourraient par ailleurs &ecirc;tre durcies. Sous l'effet de la la loi d'Avenir pour l'agriculture, l'alimentation et de la for&ecirc;t du 13 octobre 2014, ces zones font d&eacute;j&agrave; l'objet d'arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux destin&eacute;s &agrave; renforcer la protection des lieux fr&eacute;quent&eacute;s par des personnes vuln&eacute;rables, tels les aires de jeu destin&eacute;es aux enfants en bas &acirc;ge, les &eacute;tablissements de sant&eacute;, les maisons de retraite et les espaces de loisirs ouverts au public. &laquo;&nbsp;Les ministres charg&eacute;s de l'environnement, de la sant&eacute; et de l'agriculture vont demander d&eacute;but 2020 aux pr&eacute;fets d'adapter les arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux pris en d&eacute;clinaison de la loi du 13 octobre 2014 pour renforcer la protection des personnes vuln&eacute;rables en imposant des mesures plus strictes &agrave; proximit&eacute; des &eacute;tablissements accueillant ces personnes, et en coh&eacute;rence avec le dispositif &laquo; riverains &raquo;&nbsp;&raquo;, indique toujours le m&ecirc;me communiqu&eacute;.Les trois minist&egrave;res &eacute;voquent enfin de nouvelles dispositions en mati&egrave;re d'urbanisme &laquo;&nbsp;afin de mettre rapidement en &oelig;uvre un m&eacute;canisme qui limite l'exposition des habitants des nouvelles constructions&nbsp;&raquo;.Comme quoi, soit dit en passant,&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mhe-un-risque-de-reactivation-et-d-extension-a-tout-le-pays-cet-ete" target="_blank">l'artificialisation</a> des terres agricoles, en d&eacute;pit des annonces, a sans doute encore de beaux jours (sans phytos) devant elle....Pour en savoir plus&nbsp;: ZNT : de A comme AMM &agrave; Z comme Zone non trait&eacute;e<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 C&#039;est le nombre de contributions recueillies par la consultation publique relative &agrave; l&#039;application de pesticides &agrave; proximit&eacute; des habitations. &laquo;&nbsp;L&#039;ensemble des contributions illustre l&#039;existence au sein de la population de positions tr&egrave;s contrast&eacute;es sur la question de l&#039;utilisation des produits phytosanitaires et de la mise en place de zones de non-traitement aux abords des habitations&nbsp;&raquo;, rel&egrave;vent les trois minist&egrave;res concern&eacute;s. &laquo;&nbsp;Une part importante des participants ont exprim&eacute; de fortes inqui&eacute;tudes sur l&#039;incidence de ces produits sur la sant&eacute;, mais &eacute;galement sur l&#039;avenir de la profession agricole&nbsp;&raquo;.
</aside>


Le nouvel arrêté régissant l’emploi des pesticides instaure des Zones de non traitement (ZNT) de 20 mètres, 10 mètres ou 5 mètres selon les cas. Sous conditions, celles de 10 mètres et 5 mètres pourront être réduites dans le cadre de chartes d’engagement négociées à l’échelon départemental. Aucune compensation n’est prévue pour les pertes d’exploitation induites par ces nouvelles ZNT. 


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