
<p>Arvalis-Institut du v&eacute;g&eacute;tal a-t-il d&eacute;croch&eacute; le graal qui agite depuis quelques ann&eacute;es les agriculteurs bio, d&eacute;sireux de pousser plus loin la durabilit&eacute; de leur syst&egrave;me en appliquant la technique de semis sous couvert, ce que les agriculteurs conventionnels parviennent &agrave; faire moyennant le recours au glyphosate&nbsp;? Peut-&ecirc;tre. L'institut vient de lever le voile sur une exp&eacute;rimentation men&eacute;e depuis 2016 dans une parcelle exp&eacute;rimentale de 5.000 m2 localis&eacute;e dans le Tarn. L'id&eacute;e fondatrice du concept&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>Ma&icirc;triser les esp&egrave;ces dans l'espace ad&eacute;quat</em>&nbsp;&raquo;, r&eacute;pond R&eacute;gis H&eacute;lias, ing&eacute;nieur et co-animateur en agriculture biologique chez Arvalis en Occitanie.</p><p>Mais encore&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>D'ordinaire, les agriculteurs font des cultures associ&eacute;es en m&eacute;langeant les esp&egrave;ces. Dans notre essai, on a s&eacute;par&eacute; les esp&egrave;ces dans l'espace pour les semer en ligne et s'offrir ainsi la possibilit&eacute; de les ma&icirc;triser, moyennant une solution de tonte localis&eacute;e fournie par Eco-Mulch et un syst&egrave;me de guidage par RTK, autorisant la r&eacute;p&eacute;titivit&eacute; des passages sur plusieurs ann&eacute;es, selon le principe du Controlled traffic farming&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>Salissement et nutrition azot&eacute;e</h2><p>Concr&egrave;tement, en ann&eacute;e 1 de l'essai, deux rangs de luzerne distants de 30 cm sont sem&eacute;s dans du tournesol sem&eacute; &agrave; 60 cm. S'ensuit un bl&eacute; sem&eacute; &agrave; 30 cm dont le d&eacute;veloppement &agrave; l'automne va s'op&eacute;rer sans &ecirc;tre p&eacute;nalis&eacute; par la luzerne &agrave; la veille de sa dormance hivernale. &nbsp;Au printemps suivant, la pousse de la luzerne est contenue gr&acirc;ce &agrave; deux ou trois passages (selon la pluviom&eacute;trie) de mini-tondeuses fix&eacute;es sur le porte-outils Ga&iuml;a d&eacute;velopp&eacute; par Eco-Mulch. &laquo;&nbsp;<em>Le d&eacute;fi consistait &agrave; travailler dans des espaces tr&egrave;s limit&eacute;s et sur des plantes tr&egrave;s d&eacute;velopp&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;, explique Etienne Bazin, g&eacute;rant d'Eco-Mulch. &laquo;&nbsp;<em>La solution est pass&eacute;e par des disques rotatifs de 16 cm de diam&egrave;tre, capables de tondre la luzerne et au passage les adventices pr&eacute;sentes pour &eacute;viter leur mont&eacute;e &agrave; graine tout en maintenant la mati&egrave;re broy&eacute;e sur les rangs m&ecirc;mes de luzerne. Un rouleau faca n'aurait pas fait le travail</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>R&eacute;sultat&nbsp;: une concurrence ma&icirc;tris&eacute;e, du mulch pr&eacute;servant l'humidit&eacute; et pr&eacute;venant l'&eacute;rosion, de la min&eacute;ralisation et donc de la nutrition azot&eacute;e en puissance. &laquo;&nbsp;<em>L'essentiel de la nutrition provient de la d&eacute;gradation de la luzerne &agrave; l'automne</em>&nbsp;&raquo;, explique R&eacute;gis H&eacute;lias. &laquo;<em>&nbsp;Mais le tout concourt &agrave; distiller une nutrition azot&eacute;e au long court</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>&laquo; Au d&eacute;but de l'histoire &raquo;</h2><p>En ann&eacute;e 3, de nouveau du bl&eacute; tendre ainsi que du bl&eacute; dur ont &eacute;t&eacute; implant&eacute;s, enregistrant des rendements respectifs de 40 q/ha et 32 q/ha et teneurs en prot&eacute;ines de 11,2% et 13,3 % &laquo;&nbsp;<em>sans aucun apport d'engrais organique</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise R&eacute;gis H&eacute;lias. &laquo;&nbsp;<em>C'est d'autant plus notable que les sources d'azote organique vont se rar&eacute;fier avec la nouvelle r&eacute;glementation entourant les effluents d'&eacute;levage industriels. Qui plus est, la rentabilit&eacute; des engrais azot&eacute;s en bio ne d&eacute;passe gu&egrave;re les 50%, comme l'a montr&eacute; une &eacute;tude des Chambres d'agriculture d'Ile-de-France</em>&nbsp;&raquo;. &nbsp;</p><p>En cet automne 2019, &agrave; la veille de l'ann&eacute;e 4, la luzerne n'est toujours pas &eacute;puis&eacute;e et pourrait assurer son office de plante de &laquo;&nbsp;service&nbsp;&raquo; une campagne suppl&eacute;mentaire, avant d'&ecirc;tre d&eacute;truite et de laisser la place &agrave; un colza ou un ma&iuml;s dans le cadre d'une rotation. &laquo;&nbsp;<em>Mais les b&eacute;n&eacute;fices de la luzerne au plan azot&eacute; se feront encore sentir au cours des deux campagnes suivantes</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise R&eacute;gis H&eacute;lias. On rel&egrave;vera que l'essai flirte avec la monoculture en bl&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>C'est une des questions soulev&eacute;es par l'exp&eacute;rimentation</em>&nbsp;&raquo;, poursuit l'ing&eacute;nieur. &laquo;&nbsp;<em>Le choix des vari&eacute;t&eacute;s de luzerne les plus adapt&eacute;es reste aussi &agrave; explorer.&nbsp;Nous ne sommes qu'au d&eacute;but de l'histoire</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Transfert vers le conventionnel ?</h2><p>Au printemps, Arvalis a mis en place un nouvel essai associant du tournesol et quatre variantes de l&eacute;gumineuses, &agrave; savoir luzerne, sainfoin, tr&egrave;fle violet et lotier. Le tr&egrave;fle blanc a &eacute;t&eacute; &eacute;cart&eacute; car suspect&eacute; de sortir du rang et d'aller &laquo;&nbsp;braconner&nbsp;&raquo; sur le tournesol ou le futur bl&eacute;.</p><p>La technique pourrait-elle &ecirc;tre adopt&eacute;e en syst&egrave;me conventionnel, lui aussi en qu&ecirc;te de solutions face au retrait programm&eacute; du glyphosate&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>Aujourd'hui, cela me para&icirc;t difficile car des &eacute;cartements de 30 cm me paraissent inadapt&eacute;s en conventionnel alors qu'ils ne p&eacute;nalisent pas les rendements en bio. Demain je ne sais pas</em>&nbsp;&raquo;. En attendant, Arvalis et Eco-Mulch se penchent sur l'adaptabilit&eacute; du syst&egrave;me dans les sols en pente, avec des semis en travers pour casser les lignes d'eau et pr&eacute;venir l'&eacute;rosion.</p>



Le semis en ligne d’une luzerne dans une rotation tournesol-blé-blé, maitrisée par un, deux ou trois passages de mini-tondeuse en ligne sous guidage RTK, lève deux verrous que sont la maîtrise des adventices et l’alimentation azotée en bio sous couvert. Une grande première signée Arvalis et Eco-Mulch


Euréka ! Des couverts vivants et maîtrisés en bio


<p>La s&eacute;rie M5001 compte deux sous-cat&eacute;gories de tracteurs avec les M5001 Narrow comptant trois mod&egrave;les d'une puissance de 73 ch, 93 ch et 105 ch, propos&eacute;s avec ou sans cabine et un choix de deux transmissions d'une part et d'autre part les M5001 UN (Utility Narrow), comptant deux mod&egrave;les de 92 ch et 112 ch &nbsp;ciblant la viticulture (vignes larges), l'arboriculture, le maraichage, voire &nbsp;la grande culture.</p><p>D&eacute;voil&eacute; &agrave; Innov-Agri, le M5111 Low Profile est un mod&egrave;le unique propos&eacute; exclusivement en version arceau. Il est dot&eacute; d'un 4 cylindres 3,8 l d&eacute;veloppant 107 ch. La transmission compte 3 gammes et 6 vitesses synchronise&#769;es, y compris des vitesses rampantes pour des applications tre&#768;s spe&#769;ciales qui n&eacute;cessitent une vitesse faible.</p><h2>Rayon de braquage de 3,70 m</h2><p>Le M5111 Low Profile passe sous les 1,50 m au niveau des garde-boue arri&egrave;re, ce qui lui ouvre des champs d'utilisation en vergers, en serres ou encore dans les b&acirc;timents d'&eacute;levage. &nbsp;Le pont avant a&#768; couple conique et le syste&#768;me de braquage &laquo; Bi-Speed &raquo; servent la maniabilite&#769;, avec un rayon de braquage de 3,70 m. &nbsp;Sa capacit&eacute; de relevage est de 4,1 t.</p>



Le M5111 Low Profile passe sous les 1,50 m au niveau des garde-boue arrière tandis que son système Bi-Speed lui confère un rayon de braquage de 3,70 m. Son 4 cylindres développe 107 ch.


Kubota complète sa série M5001 avec un modèle à arceau


Faire confiance aux technologies de traitement plutôt que d’instaurer des zones non traitées autour des habitations, c’est ce que revendique Luc Mesbah, secrétaire général adjoint de la FDSEA de Haute-Garonne.


Zones non traitées : "zéro mètre acceptable"


<p>2018-2019 a vu, en Creuse, une nouvelle baisse du nombre de cheptels IBR positifs avec une deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive sous le seuil de 1 % de cheptels positifs.</p><h2><strong>Une situation creusoise favorable avec plus de 98 % de cheptels &laquo;&nbsp;indemne d'IBR&nbsp;&raquo;, facilitant les &eacute;changes pour la France ou l'international</strong></h2><p>Au 31/07/2019, sur 2.563 cheptels bovins creusois, 2.514 (98,09 %) avaient un statut &laquo;&nbsp;indemne d'IBR&nbsp;&raquo; et seuls 19 (0,72 %) d&eacute;tenaient des animaux positifs, dont 7 avec moins de 5 bovins positifs. Notre d&eacute;partement confirme et am&eacute;liore donc encore sa situation tr&egrave;s favorable vis &agrave; vis de l'IBR. Cela facilite encore plus les circuits commerciaux, y compris pour les &eacute;changes et l'export, et permet d'envisager un prochain all&egrave;gement de la prophylaxie IBR.</p><h2><strong>Des r&eacute;sultats de prophylaxie favorables</strong></h2><p>Depuis octobre 2016, les Laboratoires D&eacute;partementaux d'Analyses disposent d'un outil de confirmation sur sang, le test gE. Un bovin est d&eacute;sormais conclu positif s'il r&eacute;agit &agrave; 3 tests diff&eacute;rents cons&eacute;cutivement. Cette am&eacute;lioration technique a permis de limiter les r&eacute;sultats positifs isol&eacute;s dans les cheptels. En revanche, nous observons dans 20 % des &eacute;levages avec des positifs l'apparition de nouveaux animaux contamin&eacute;s. Cela vient rappeler que la seule solution fiable &agrave; long terme est la r&eacute;forme de tous les animaux positifs d'un cheptel.</p><h2><strong>Une vigilance lors de tous les mouvements d'animaux avec un isolement imp&eacute;ratif</strong></h2><p>Lors des mouvements, le stress occasionn&eacute; sur les animaux entra&icirc;ne une baisse des d&eacute;fenses immunitaires qui favorise l'excr&eacute;tion du virus par les bovins infect&eacute;s. Ainsi, pour exemple cette ann&eacute;e, en Creuse, un &eacute;levage a introduit un animal qui s'est av&eacute;r&eacute; positif en IBR, entrainant la mise en atelier d'engraissement de tous les bovins avec lesquels il avait &eacute;t&eacute; en contact. Cela confirme l'imp&eacute;rieuse n&eacute;cessit&eacute; d'isoler tout animal suite &agrave; une introduction. Lors de rassemblement n'offrant pas de garantie IBR (retour de march&eacute; au cadran, foire grasse), l'animal est &agrave; isoler et &agrave; contr&ocirc;ler par une prise de sang pour analyse IBR entre 15 et 30 jours apr&egrave;s son retour. Pour les rassemblements &laquo;&nbsp;indemne d'IBR&nbsp;&raquo; (concours, comices...), le risque est alors maitris&eacute; mais l'isolement reste n&eacute;cessaire pour les autres maladies (BVD, grippe). Autre exemple, un &eacute;levage a pr&eacute;sent&eacute; une circulation virale importante suite &agrave; un contact de son troupeau lors du chargement d'animaux partant &agrave; l'abattoir. Cela rappelle, l&agrave; aussi, l'imp&eacute;rieuse n&eacute;cessit&eacute; de rester vigilant en toutes circonstances, de conna&icirc;tre les mesures de bios&eacute;curit&eacute; et de les appliquer en les adaptant selon les situations rencontr&eacute;es.</p><h2><strong>Les effets favorables de l'arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel IBR de mai 2016...</strong></h2><p>Cet arr&ecirc;t&eacute; visait l'&eacute;radication de l'IBR avec l'attribution d'un statut IBR &agrave; chaque &eacute;levage, le renforcement de la surveillance et de l'assainissement avec des restrictions &agrave; la circulation des bovins issus de cheptels non-indemnes d'IBR.&nbsp; Cela a permis de faire passer le nombre de cheptels d&eacute;tenant des animaux positifs de 50 en 2016 &agrave; 19 en 2019, soit une baisse de 62 %&nbsp;!</p><h2><strong>... avec des impacts b&eacute;n&eacute;fiques dans les cheptels indemnes et plus contraignants dans ceux en assainissement pour une limitation des contaminations</strong></h2><p>Des d&eacute;rogations au contr&ocirc;le IBR &agrave; l'introduction peuvent intervenir si les bovins sont issus de troupeaux indemnes d'IBR avec un transport direct. Sur un an, en Creuse, plus de 8.000 bovins ont pu en b&eacute;n&eacute;ficier. Rappelons que la d&eacute;rogation ne concerne que l'IBR et qu'il est n&eacute;cessaire de rester vigilant vis &agrave; vis d'autres maladies (BVD, paratuberculose, n&eacute;osporose, besnoitiose...) avec une prise en charge de 50 % des frais d'analyses dans le cadre du billet de garantie conventionnelle. Par contre, pour tout bovin issu d'un cheptel non-indemne, un contr&ocirc;le IBR est &agrave; r&eacute;aliser dans les 15 jours pr&eacute;c&eacute;dant le d&eacute;part sauf pour les bovins destin&eacute;s &agrave; un troupeau d'engraissement d&eacute;rogataire en b&acirc;timent d&eacute;di&eacute; ou &agrave; l'abattoir. Une &eacute;tiquette &laquo;&nbsp;Bovin non d&eacute;pist&eacute; IBR&nbsp;&raquo; est alors &agrave; coller sur l'ASDA par l'&eacute;leveur afin de d&eacute;gager sa responsabilit&eacute; et informer les acqu&eacute;reurs ult&eacute;rieurs. De plus, tout troupeau en cours d'assainissement ou non-conforme&nbsp;doit contr&ocirc;ler en prophylaxie les bovins &agrave; partir de 12 mois et non &agrave; partir de 24 mois comme les &eacute;levages indemnes et en cours de qualification.</p><h2><strong>Une vaccination des positifs dans le mois suivant un r&eacute;sultat d'analyse IBR positif avec une ASDA marqu&eacute;e &laquo;&nbsp;Bovin positif IBR&nbsp;&raquo;</strong></h2><p>Afin de limiter le risque de contamination, tout bovin avec un r&eacute;sultat IBR d&eacute;favorable est &agrave; vacciner par le v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire dans le mois suivant la notification du r&eacute;sultat d'analyse sauf si l'animal est envoy&eacute; par transport s&eacute;curis&eacute; &agrave; l'abattoir.&nbsp;La vaccination sera entretenue par des rappels vaccinaux r&eacute;alis&eacute;s par le v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire.&nbsp;Pour tout bovin positif en IBR, pour faciliter son identification et la mise en place des mesures de restriction correspondantes, son ASDA est marqu&eacute;e avec une &eacute;tiquette &laquo;&nbsp;Bovin positif IBR&nbsp;&raquo;. Sa sortie n'est autoris&eacute;e que vers un abattoir ou un troupeau d'engraissement d&eacute;rogataire. Lorsque les mesures pr&eacute;vues par l'arr&ecirc;t&eacute; ne sont pas respect&eacute;es, le troupeau est d&eacute;clar&eacute; &laquo;&nbsp;non-conforme&nbsp;&raquo;, tous les bovins du troupeau sont consid&eacute;r&eacute;s comme infect&eacute;s et leur ASDA porte la mention &laquo;&nbsp;Positif IBR&nbsp;&raquo;.</p><h2><strong>Une s&eacute;paration des circuits pour le transport et les rassemblements</strong></h2><p>Afin de limiter toute nouvelle contamination, un bovin IBR positif ne peut &ecirc;tre introduit dans une exploitation ou m&eacute;lang&eacute; &agrave; des bovins de statut diff&eacute;rent, notamment lors du transport ou de tout rassemblement. Tout bovin entr&eacute; en contact avec un bovin IBR positif sera &agrave; son tour consid&eacute;r&eacute; comme infect&eacute;.</p><h2><strong>Un all&egrave;gement de la prophylaxie qui reste encore &agrave; d&eacute;terminer</strong></h2><p>L'arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel IBR pr&eacute;voyait la possibilit&eacute; d'all&egrave;gement de prophylaxie dans les ZEF (Zones Epid&eacute;miologiques Favorables), mais ce dispositif est remis en cause par la nouvelle r&eacute;glementation sanitaire europ&eacute;enne, la LSA (Loi de Sant&eacute; Animale). Nous sommes en attente de la publication des &eacute;l&eacute;ments techniques de cette loi pour adapter notre dispositif en fonction des all&egrave;gements de prophylaxie qui seront possibles. Nous ne manquerons pas de vous en tenir inform&eacute;s.</p><h2><strong>Un d&eacute;partement &laquo;&nbsp;indemne d'IBR&nbsp;&raquo;, pour un b&eacute;n&eacute;fice individuel et collectif</strong></h2><p>Au niveau individuel, un cheptel &laquo;&nbsp;indemne d'IBR&nbsp;&raquo; vous permet de b&eacute;n&eacute;ficier d'avantages pour la commercialisation et, au niveau collectif, notre situation creusoise laisse entrevoir un all&egrave;gement de la prophylaxie. Pour finaliser cette &eacute;radication, nous sensibilisons chaque &eacute;leveur d&eacute;tenant des bovins positifs et restons tr&egrave;s attentifs aux bovins ayant transit&eacute; par des rassemblements ou allotements. &nbsp;Nous mettons &agrave; disposition des outils&nbsp;: formulaire de demande de d&eacute;rogation, billet de garantie conventionnelle, &eacute;tiquettes &laquo;&nbsp;Bovin non d&eacute;pist&eacute; IBR&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;Bovin positif IBR&nbsp;&raquo; &agrave; coller sur les ASDA, marquage &laquo;&nbsp;Positif IBR&nbsp;&raquo; des ASDA. Notre engagement est &eacute;galement financier (mutualisation des co&ucirc;ts d'analyses, aide &agrave; la vaccination...). Le &laquo;&nbsp;J'apporte des garanties&nbsp;&raquo; reste un point majeur de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;.&nbsp;Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, contactez votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, la DDCSPP ou nous-m&ecirc;mes.</p>



Bilan IBR 2018-2019  La situation de l’IBR en Creuse reste très favorable mais il convient de rester vigilant vis-à-vis des risques d’introduction.


L’IBR en Creuse. Une éradication qui se finalise


<p>Dimanche s'ouvrira une nouvelle saison de chasse. Une "ouverture g&eacute;n&eacute;rale" ce 8 septembre (sachant que depuis le 1er juillet, le chevreuil peut &ecirc;tre tir&eacute;, tout comme le sanglier en battue). &Agrave; la veille de ce rendez-vous, la F&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale des chasseurs dresse un point d'actualit&eacute;. Le loup - que le directeur f&eacute;d&eacute;ral, Arnaud Semeteys, consid&egrave;re comme "incompatible avec la notion de montagne habit&eacute;e" et l'esp&egrave;ce "prot&eacute;g&eacute;e par des urbains qui n'y sont pas confront&eacute;s" - ; la r&eacute;forme de la chasse avec la fusion de l'Office national de la chasse et de l'Agence fran&ccedil;aise de la biodiversit&eacute; en une seule entit&eacute;, l'Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB) ; un permis national, dont le co&ucirc;t a &eacute;t&eacute; divis&eacute; par deux ; le renforcement des dispositifs de s&eacute;curit&eacute; ; les attributions par esp&egrave;ce, en fonction des r&eacute;alisations de la saison derni&egrave;re...</p><h2>M&eacute;t&eacute;o plut&ocirc;t favorable</h2><p>"La canicule n'a pas eu d'impact n&eacute;gatif sur la faune sauvage", remarque en pr&eacute;ambule, Jean-Pierre Picard. Le pr&eacute;sident d&eacute;partemental explique en effet que l'herbe ayant pouss&eacute; plus tard, les fenaisons ont eu lieu apr&egrave;s les couv&eacute;es. Sur le grand gibier, pas de souci majeur gr&acirc;ce &agrave; un printemps pas trop chaud et une herbe qui arrive au moment o&ugrave; les m&egrave;res allaitent. Stabilit&eacute; des effectifs et donc des attributions pour le plan de chasse avec 2 475 cervid&eacute;s qui pourront &ecirc;tre tir&eacute;s (2 505 cerfs et biches, lors de la pr&eacute;c&eacute;dente campagne), mais attention, seulement &agrave; compter du 19 octobre. Les populations de chevreuils, au niveau d&eacute;partemental, sont &eacute;galement stables, voire l&eacute;g&egrave;rement en hausse dans certains secteurs : 5 126 cette ann&eacute;e. Pas de comptage de chamois et la probable stabilit&eacute; autorise de nouveau 297 pr&eacute;l&egrave;vements. En revanche, effondrement des populations de mouflons, selon toute vraisemblance li&eacute;e &agrave; la pr&eacute;sence du loup (voir ci-dessous) et donc seulement 123 r&eacute;alisations seront possibles, au lieu de plus de 350 habituellement ; les secteurs les plus critiques en sont totalement priv&eacute;s, afin de pr&eacute;server le plus possible les effectifs.<br>Au record historique de pr&eacute;l&egrave;vement de sangliers - 3 600 sur 2017-2018 - a succ&eacute;d&eacute; une saison 2018-2019 qui, bien qu'en retrait avec 3 300 animaux pr&eacute;lev&eacute;s, confirme la progression de l'esp&egrave;ce dans le d&eacute;partement. Ce que corroborent d'ailleurs les informations recueillies en fin de printemps. "L'ouverture anticip&eacute;e en battue a d&eacute;j&agrave; permis des pr&eacute;l&egrave;vements cons&eacute;quents", rapporte la F&eacute;d&eacute;ration des chasseurs. Comme chaque ann&eacute;e, il est relev&eacute; une bonne reproduction chez le li&egrave;vre, d&eacute;marr&eacute;e assez t&ocirc;t cette fois ; en outre, peu de cas de maladies ont &eacute;t&eacute; signal&eacute;s (1 923 pr&eacute;l&egrave;vements la saison derni&egrave;re). En revanche, seulement des noyaux tr&egrave;s r&eacute;siduels de lapins et pas plus de 166 individus pr&eacute;lev&eacute;s. Pas de soucis notable pour la fameuse "esp&egrave;ce chassable que personne ne chasse" : la marmotte ; un suivi r&eacute;alis&eacute; en 2019 a donn&eacute; un r&eacute;sultat d'environ 450 individus observ&eacute;s sur une quarantaine de colonies des Monts du Cantal et du C&eacute;zallier.</p><h2>Les oiseaux</h2><p>Chez les oiseaux, du jamais vu depuis dix ans pour la perdrix, avec des compagnies exceptionnelles en nombre de poussins : des port&eacute;es de 12 &agrave; 14 petits observ&eacute;es en Plan&egrave;ze qui s'ajoutent au renforcement de population, avec 700 perdrix grises l&acirc;ch&eacute;es en ao&ucirc;t, mais pas encore de chasse sur les communes du Groupement d'int&eacute;r&ecirc;t cyn&eacute;g&eacute;tique de Plan&egrave;ze... Des couv&eacute;es naturelles signal&eacute;es en faisans, avec notamment une bonne reproduction dans le secteur de la Truy&egrave;re. "Tr&egrave;s peu d'information sur les canards", rel&egrave;vent les techniciens de la F&eacute;d&eacute;ration. Quant aux b&eacute;casses, toujours pas de note de l'Office national de la chasse et qui doivent encore &ecirc;tre en Russie. De m&ecirc;me, la s&eacute;cheresse a fortement limit&eacute; les conditions d'arriv&eacute;e en juillet et ao&ucirc;t des b&eacute;cassines ; les oiseaux balis&eacute;s n'ont pas encore boug&eacute; en retour de Russie. Excellente reproduction de la caille des bl&eacute;s avec beaucoup de nich&eacute;es signal&eacute;es sur tout le d&eacute;partement (ouverture anticip&eacute;e depuis le 31 ao&ucirc;t). Gibier d'ouverture en nette progression dans le Cantal, le pigeon ramier laisse augurer un d&eacute;but de saison prometteur, car beaucoup de regroupements de jeunes pigeons sont observ&eacute;s dans les chaumes.</p><h2>Renard sur veaux naissants</h2><p>Il continue de se tirer beaucoup de renards, avec toutefois des niveaux de densit&eacute; variables selon les secteurs. &Agrave; noter qu'il est per&ccedil;u comme une bonne nouvelle que l'esp&egrave;ce soit toujours class&eacute;e nuisible. D'autant que le pr&eacute;sident des chasseurs, Jean-Pierre Picard, a &eacute;t&eacute; alert&eacute; d'attaques sur veaux naissants et d'une pr&eacute;sence accrue aux abords des zones habit&eacute;es. En revanche, et alors que le blaireau fait de plus en plus de d&eacute;g&acirc;ts, "avec des signalements de plus en plus nombreux sur le ma&iuml;s", cette esp&egrave;ce reste bien mieux prot&eacute;g&eacute;e (chasse interdite la nuit, alors que ses moeurs sont nocturnes). &Eacute;galement des signalements en progression d'observations visuelles nocturnes de ratons-laveurs que l'on retrouve aussi sur les vid&eacute;os r&eacute;alis&eacute;es aux agrainoirs de sangliers... Difficile enfin de passer sous silence l'observation de vautours fauves, en tous points du d&eacute;partement, alors qu'il n'en &eacute;tait vu auparavant que sur les Monts du Cantal.</p>



Après les premiers tirs sur chevreuils ou sangliers, et avant ceux sur les grands cervidés, l’ouverture générale de la chasse est fixée cette année le 8 septembre.


Le point sur le petit et grand gibier, avant de sortir les fusils, dimanche


Au sein d’Arvalis Institut du végétal, Régis Hélias travaille depuis plus de 20 ans sur les systèmes culturaux en agriculture biologique (AB). L’ingénieur ne peut donc pas être suspecté de dénigrer ce mode de production. Essais à l’appui, il révèle que l’agriculture biologique vit aujourd’hui sur les apports d’éléments chimiques des Trente glorieuses, lesquels vont finir par s’épuiser, impactant insidieusement mais sûrement les rendements en AB. Problème : les sources alternatives en phosphore compatibles avec l’AB ne sont pas légion et il ne faut pas non plus compter sur les effluents organiques, l’élevage contribuant in fine à l’exportation de l’élément.


Vers une faim de phosphore en agriculture biologique ?


Leader européen du maïs pop-corn, la PME basée à Bézéril (Gers) poursuit sa croissance et lance un appel aux producteurs du Sud-ouest, désireux de diversifier leur assolement et de capter de la valeur ajoutée. L’entreprise innove par ailleurs en matière d’agroécologie, en testant une prime carbone.


Nataïs teste une "prime carbone" sur son maïs pop-corn


<p>L'Instance de co-construction (ICC) - qui r&eacute;unit notamment &eacute;lus locaux,&nbsp;associations environnementalistes et agriculteurs - doit alors prendre une&nbsp;d&eacute;cision <em>"consensuelle ou par vote"</em> au terme de trois ans de d&eacute;bats, a&nbsp;expliqu&eacute; &agrave; l'AFP la maire de Lisle-sur-Tarn, Marylin Lherm (sans &eacute;tiquette).&nbsp;L'ICC a &eacute;t&eacute; mise sur pied par l'&Eacute;tat fin 2015 dans le cadre d'un projet de&nbsp;territoire, propos&eacute; apr&egrave;s l'abandon du grand barrage, act&eacute; par l'Etat fin 2015.&nbsp;Ses participants, r&eacute;unis le 4 septembre pour un dernier point, devront arbitrer&nbsp;entre deux propositions, a d&eacute;taill&eacute; l'&eacute;lue.&nbsp;&nbsp;</p><p>Le&nbsp;&nbsp;premier sch&eacute;ma inclurait en plus d'un captage <em>"un barrage en amont du&nbsp;</em><em>Tescou, approximativement sur le site initial du barrage de Sivens, de 700.000&nbsp;</em><em>&agrave; 1 millions de m3".</em>&nbsp;Dans le second sch&eacute;ma, <em>"propos&eacute; par les environnementalistes"</em>, le barrage&nbsp;serait remplac&eacute; par une captation des eaux du Tarn amen&eacute;es par 25 km de&nbsp;conduite en amont du Tescou, a-t-elle compl&eacute;t&eacute;.</p><p>&Agrave; l'issue de la r&eacute;union, agriculteurs et environnementalistes&nbsp;ne partageaient pas la m&ecirc;me analyse sur les besoins en eau de la zone, les&nbsp;seconds r&eacute;clamant une &eacute;valuation pr&eacute;cise.&nbsp;Repr&eacute;sentant de l'association Lisle-Environnement, Christian Pince&nbsp;n'excluait pas de boycotter le vote en cas de d&eacute;saccord.&nbsp;Le projet initial de barrage de Sivens, qui devait permettre la r&eacute;alisation&nbsp;d'un r&eacute;serve d'eau de 1,5 millions de m3 sur une zone humide accueillant des&nbsp;esp&egrave;ces prot&eacute;g&eacute;es avait suscit&eacute; une lev&eacute;e de boucliers d'opposants, et la mise&nbsp;en place en 2013 de la ZAD de la M&eacute;tairie neuve.</p><p>Le 26 octobre 2014, lors d'une manifestation sur cette ZAD, R&eacute;mi Fraisse,&nbsp;un jeune militant de 21 ans, avait succomb&eacute; &agrave; l'explosion d'une grenade&nbsp;offensive tir&eacute;e par un gendarme.&nbsp;Quelques mois plus tard, en mars 2015, la ZAD &eacute;tait &eacute;vacu&eacute;e, avant&nbsp;l'abandon du projet. Les discussions se sont ensuite ouvertes au sein de l'ICC&nbsp;pour une solution alternative permettant notamment de r&eacute;pondre aux besoins en&nbsp;eau de l'agriculture locale.&nbsp;Pour de nombreux militants &eacute;cologistes et de gauche, la mort de R&eacute;mi&nbsp;Fraisse est devenue un symbole de la <em>"violence d'&Eacute;tat".</em> Son nom est encore&nbsp;associ&eacute;, jusque dans les manifestations de gilets jaunes, au questionnement&nbsp;du maintien de l'ordre &agrave; la fran&ccedil;aise.</p>



Près de cinq ans après la mort de Rémi Fraisse et l'abandon du barrage de Sivens, l'arbitrage sur un nouveau projet d'irrigation dans la vallée du Tescou a été fixé au 9 septembre, a-t-on appris auprès de la mairie de Lisle-sur-Tarn.


Barrage de Sivens : un nouveau projet d'irrigation sera choisi le 9 septembre


Des études ont clairement montré que le réchauffement climatique est impliqué dans la stagnation des rendements du blé tendre. Quelles sont les pistes de recherche pour reconquérir des quintaux dans ce contexte ?


Changement climatique : jouer sur la précocité et la tolérance des variétés


<p>Accessible depuis n'importe quel support (ordinateur, smartphone, tablette...), 365FarmNet (Groupe Claas) est une plateforme internet gratuite assurant la gestion int&eacute;grale des donn&eacute;es d'exploitation, en grandes cultures et en &eacute;levage bovin. Ses diff&eacute;rents modules, servent la gestion quotidienne des travaux et op&eacute;rations, ainsi que la gestion administrative de l'exploitation, en s'assurant de la conformit&eacute; avec les exigences r&eacute;glementaires. </p><p>C'est l'objet notamment des registres phytosanitaires, des plans d'&eacute;pandage ou encore des registres d'&eacute;levage, garants de la tra&ccedil;abilit&eacute; des op&eacute;rations. Des modules compl&eacute;mentaires, fournis par la plateforme elle-m&ecirc;me (gestion des stocks, gestion de la rotation) sinon par des partenaires agr&eacute;&eacute;s, permettant de pousser l'expertise plus loin (donn&eacute;es satellitaires, optimisation des passages dans le champ, m&eacute;t&eacute;o professionnelle, pr&eacute;diction de maladies etc.) Ces modules compl&eacute;mentaires, dont l'&eacute;ventail s'enrichit r&eacute;guli&egrave;rement, sont factur&eacute;s quelques euros par mois selon le cas et peuvent &ecirc;tre r&eacute;sili&eacute;s d'un mois sur l'autre.</p><h2>Plan de fumure by Arvalis</h2><p>Dernier module en date&nbsp;: le Plan de fumure by Arvalis, lanc&eacute; Innov-Agri. Le parcellaire de l'exploitation &eacute;tant d&eacute;j&agrave; enregistr&eacute; au sein de la plate-forme, de nombreuses informations se trouvent d'embl&eacute;e pr&eacute;-remplies, &eacute;vitant la perte de temps et les sources d'erreur. Il en va de m&ecirc;me pour toutes les informations et pratiques de fertilisation relatives &agrave; la campagne pr&eacute;c&eacute;dente, et qui seront prises en compte automatiquement par le module. Autre avantage&nbsp;: la garantie de disposer d'un outil fiable, labellis&eacute; par le Comifer, garant des obligations incombant aux agriculteurs en mati&egrave;re de fertilisation min&eacute;rale et organique. </p><p>Le module int&egrave;gre les process suivants&nbsp;: enregistrement du cahier d'e&#769;pandage, gestion des effluents d'e&#769;levage, enregistrement des pre&#769;visions culturales et enfin calcul du plan de fumure complet, avant l'&eacute;dition des documents r&egrave;glementaires et agronomiques. Le module est factur&eacute; 10&euro;/mois. Les utilisateurs souhaitant un aperc&#807;u peuvent profiter de 10 jours de test gratuit.</p><h2>Appli 365Pocket</h2><p>Entam&eacute;e depuis quelques ann&eacute;es, la num&eacute;risation de l'agriculture traverse toutes les fili&egrave;res, qu'elles soient v&eacute;g&eacute;tales et animales et toutes les composantes d'une d'exploitation, de la production &agrave; la commercialisation en passant par la gestion quotidienne. L'appropriation de cette agriculture num&eacute;rique est in&eacute;luctable compte tenu des enjeux dont elle est porteuse, aux plans technico-&eacute;conomiques et soci&eacute;taux. Les solutions num&eacute;riques viennent en effet en appui aux prises de d&eacute;cision et participent toujours plus activement au pilotage des exploitations. Elles sont &eacute;galement de nature &agrave; rendre plus visible la qualit&eacute; des pratiques et des produits, vis &agrave; vis d'op&eacute;rateurs et de consommateurs toujours plus exigeants.</p><p>Pour faciliter cette transition num&eacute;rique, 365FarmNet a mis au point l'application mobile. Simple, conviviale et gratuite, l'appli 365Pocket est t&eacute;l&eacute;chargeable sur l'Apple Store et Google Play. Une fois t&eacute;te&#769;le&#769;charge&#769;e, l'utilisation est intuitive et les parame&#769;trages actuellement disponibles (cultures, varie&#769;te&#769;s, engrais et produits phytosanitaires, mate&#769;riel, personnel) permettent de renseigner rapidement ses informations. Au fil du temps, l'utilisateur enregistre ses interventions passe&#769;es ou &agrave; venir, ce qui constitue un ve&#769;ritable carnet d'exploitation nume&#769;rique. Tout ce qui est documente&#769; est exportable au format CSV. L'agriculteur peut ainsi sauvegarder ses rapports d'activite&#769; sur le PC de l'exploitation et les partager avec ses partenaires.</p>



La plateforme internet de gestion d’exploitation 365FarmNet poursuit son offre de services destinés à optimiser la conduite d’exploitation, via les outils numériques. Derniers exemples en date : l’appli 365Pocket et le Plan de fumure by Arvalis, lancés à Innov-Agri.


365FarmNet : l’appli dans la poche, les plans de fumure aussi


<p>Pour la premi&egrave;re ann&eacute;e depuis la crise du lait de 2015, le mara&icirc;chage, largement pris&eacute; par les jeunes install&eacute;s en bio, redevient la production majoritaire chez les nouveaux engag&eacute;s en bio (27%), devant les bovins lait (24%) et les grandes cultures, qui connaissent une forte augmentation (18% des nouveaux engag&eacute;s en 2019 contre 8% en 2018). Ces trois productions sont donc les moteurs de la dynamique d'engagements en ce 1er semestre 2019, suivies par les volailles et bovins viande (7 et 6%).</p><p>Comme l'ann&eacute;e derni&egrave;re, les C&ocirc;tes d'Armor ont compt&eacute; le plus de nouveaux bio avec 29% des nouvelles certifications (soit 68 exploitations). C'est &eacute;galement le seul d&eacute;partement o&ugrave; les grandes cultures repr&eacute;sentent la premi&egrave;re production des nouveaux engagements, avec 22%.</p><h2>La bio comme une &eacute;vidence</h2><p><strong>Pourquoi s'installer ?</strong> Les nouveaux install&eacute;s justifient leur choix en citant trois raisons principales : la volont&eacute; d'am&eacute;liorer leur qualit&eacute; de vie, de vivre de sa passion et le besoin d'un m&eacute;tier manuel qui a du sens. Chez les plus de 40 ans, parmi les motivations &agrave; l'installation &eacute;mergent &eacute;galement l'engagement politique et le d&eacute;sir d'&ecirc;tre son propre chef. Au sujet du choix de leur production, les nouveaux install&eacute;s dans leur globalit&eacute; invoquent quasiment tous un attrait pour celle-ci, ainsi que, dans une moindre mesure, les faibles investissements ou la r&eacute;mun&eacute;ration int&eacute;ressante qu'elle implique.</p><p><strong>Pourquoi en bio ?</strong> &laquo; Par &eacute;vidence &raquo;, c'est la r&eacute;ponse de l'&eacute;crasante majorit&eacute; des nouveaux install&eacute;s, qui estiment que les principes de l'Agriculture Biologique correspondent &agrave; leurs convictions. Parmi ces principes, sont par exemple cit&eacute;s le respect de l'environnement, la production d'une alimentation de qualit&eacute; ou la mise en place d'un syst&egrave;me coh&eacute;rent. Une partie d'entre eux pr&eacute;cisent m&ecirc;me que leurs pratiques sont en fait plus exigeantes que le Cahier des Charges Bio.</p><p><strong>Pourquoi se convertir ?</strong> La premi&egrave;re raison cit&eacute;e par les nouveaux convertis est li&eacute;e aux d&eacute;bouch&eacute;s (demande d'un client, besoin de d&eacute;bouch&eacute;s suppl&eacute;mentaires, d&eacute;sir de se d&eacute;marquer). Viennent ensuite des d&eacute;saccords avec le syst&egrave;me conventionnel actuel : les convertis refusent les traitements chimiques et signalent le manque de coh&eacute;rence et d'autonomie des syst&egrave;mes conventionnels. En fin de carri&egrave;re, la conversion appara&icirc;t aussi comme un moyen de pr&eacute;parer l'arr&ecirc;t de son activit&eacute; et la transmission.</p><p><strong>Plus d'info : www.agrobio-bretagne.org</strong></p>



Dans la continuité des 4 dernières années, 2019 continue voit le nombre de fermes bio progressé. Avec 234 nouvelles fermes bio notifiées au 1er semestre 2019, la région compte désormais 3351 fermes bio. La dynamique des engagements en bio est toujours majoritairement portée par les conversions : elles représentent 63% des engagements de ce 1er semestre 2019. L’engouement agricole pour la bio semble donc se poursuivre une année de plus !


Qui sont les 243 nouveaux agriculteurs bio bretons?


<p>Les ministres de la Transition &eacute;cologique Elisabeth Borne et de la Sant&eacute;&nbsp;Agn&egrave;s Buzyn ont sign&eacute; dans les locaux de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute;&nbsp;sanitaire (Anses) la deuxi&egrave;me "Strat&eacute;gie nationale sur les perturbateurs&nbsp;endocriniens" (SNPE).&nbsp;Ces compos&eacute;s chimiques, d'origine naturelle ou artificielle, sont pr&eacute;sents&nbsp;dans de nombreux produits de consommation courante - jouets, tickets de&nbsp;caisse, plastiques, peintures, v&ecirc;tements, produits phytosanitaires... -&nbsp;interf&egrave;rent sur le syst&egrave;me hormonal, mais sont encore mal connus.&nbsp;Le plan, qui couvre la p&eacute;riode 2019/22, charge donc l'Anses d'&eacute;tablir une&nbsp;liste officielle des perturbateurs, en expertisant au moins six substances en&nbsp;2020, puis neuf par an &agrave; partir de 2021.</p><p>La premi&egrave;re liste sera rendue publique en 2020 et les produits class&eacute;s sur&nbsp;trois niveaux, "av&eacute;r&eacute;, pr&eacute;sum&eacute; ou suspect&eacute;", ce qui doit notamment encourager&nbsp;l'usage de produits de substitution et permettre une meilleure information du&nbsp;public.&nbsp;Il s'agira d'&eacute;laborer <em>"une vision globale"</em> - associant scientifiques,&nbsp;industriels et soci&eacute;t&eacute; civile - de ces produits utilis&eacute;s dans une multitudes&nbsp;de contextes r&eacute;glementaires, notamment europ&eacute;ens, a soulign&eacute; Roger Genet,&nbsp;directeur g&eacute;n&eacute;ral de l'Anses.</p><p>Le gouvernement entend d'ailleurs <em>"demander &agrave; la nouvelle Commission&nbsp;</em><em>europ&eacute;enne, d&egrave;s son installation, de revoir les r&egrave;glementations pour mieux&nbsp;prot&eacute;ger sur ces substances, avec une priorit&eacute; sur les cosm&eacute;tiques et les&nbsp;</em><em>jouets"</em>, a soulign&eacute; Mme Borne.&nbsp;Mme Buzyn a de son c&ocirc;t&eacute; soulign&eacute; l'importance de cet effort de connaissance&nbsp;scientifique, relevant que <em>"si r&eacute;ellement on a un niveau de certitude&nbsp;</em><em>important sur un effet pathologique chez l'Homme, le probl&egrave;me est la&nbsp;substitution et l'interdiction".</em></p><p>A l'occasion du lancement de la SNPE, l'&eacute;tablissement Sant&eacute; publique France&nbsp;a mis en ligne un site agir-pour-bebe.fr, destin&eacute; &agrave; informer le grand public&nbsp;notamment sur les moyens de limiter l'exposition aux produits chimiques et aux&nbsp;perturbateurs, lors des premi&egrave;res ann&eacute;es d'un enfant mais aussi plus largement&nbsp;dans la vie de tous les jours.</p><p>En parall&egrave;le, Sant&eacute; publique France a par ailleurs publi&eacute; le 3 septembre les&nbsp;r&eacute;sultats d'une vaste &eacute;tude montrant que six <em>"polluants du quotidien"</em>, dont&nbsp;certains perturbateurs endocriniens, <em>"sont pr&eacute;sents dans l'organisme de tous&nbsp;</em><em>les Fran&ccedil;ais"</em>.&nbsp;Ce qui a conduit par exemple l'ONG G&eacute;n&eacute;rations futures a regretter que la&nbsp;SNPE n'aille pas plus loin. <em>"On ne peut pas se contenter de &ccedil;a, ce qui manque&nbsp;</em><em>beaucoup ce sont des mesures d'interdiction fortes"</em>, a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP son&nbsp;directeur Fran&ccedil;ois Veillerette.</p>



Lister les perturbateurs endocriniens et mieux informer la population... Le gouvernement a lancé le 3 septembre son nouveau projet de lutte contre ces substances susceptibles de causer des problèmes de fertilité, croissance, comportement, voire certains cancers.


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