
<p>Sous le slogan <em>&laquo;&nbsp;produire pour vivre&nbsp;&raquo;</em> la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne esp&egrave;re bien f&eacute;d&eacute;rer ses troupes pour les &eacute;lections des chambres d'agriculture. Cette accroche signifie <em>&laquo;&nbsp;qu'on ne veut pas devenir des jardiniers de la nature&nbsp;&raquo;</em> pr&eacute;cise Laurent Pinatel, porte parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. C'est pour cela qu'&agrave; mi campagne le syndicat a invit&eacute; toutes ses t&ecirc;tes de listes ce mardi 20 novembre. Cinquante huit d&eacute;partements ont r&eacute;pondu pr&eacute;sents.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;On devrait avoir des listes partout&nbsp;&raquo;</em> pr&eacute;cise Laurent Pinatel, qui ne sera pas candidat dans sa r&eacute;gion, la Loire. Il avoue volontiers que dans certains d&eacute;partements, la bataille sera plus difficile que pour d'autres. Il pr&eacute;cise m&ecirc;me que&nbsp;<em>&laquo; certains d&eacute;partements partent gagnants.&nbsp;<em>&raquo;</em>&nbsp;</em></p><p>Depuis le lancement de leur campagne en ao&ucirc;t, le syndicat a <em>&laquo;&nbsp;beaucoup &eacute;chang&eacute;&nbsp;avec le terrain &raquo;</em> et compte bien <em>&laquo;&nbsp;ancrer encore plus fort&nbsp;&raquo;</em> ses revendications. Suite &agrave; de nombreuses r&eacute;unions, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne a &eacute;labor&eacute; des outils d'accompagnement des dynamiques locales, autour des trois piliers du programme national&nbsp;: le revenu des paysans, la reconnaissance et les politiques publiques n&eacute;cessaires &agrave; l'obtention des deux premiers piliers.&nbsp;Laurent Pinatel insiste <em>&laquo; depuis le national on a accompagn&eacute; les d&eacute;partements qui le souhaitent mais&nbsp;on les a laiss&eacute; prendre la main, avoir leur strat&eacute;gie et leurs ambitions propres.&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;</p><h2>Ferme ouverte</h2><p>Pour porter son message et ses revendications dans les campagnes, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne s'est saisie du concept de ferme ouverte. Pour Laurent Pinatel, c'est bien la preuve que <em>&laquo;&nbsp;toutes les Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne d&eacute;partementales sont r&eacute;unies dans un m&ecirc;me effort pour faire en sorte que le score national &eacute;volue.&nbsp;&raquo;</em> L'ambition du syndicat, apr&egrave;s deux ann&eacute;es de recul, <em>&laquo;&nbsp;r&eacute;enclencher la marche avant&nbsp;&raquo;</em> pour <em>&laquo;&nbsp;ancrer la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne dans le paysage politique national et ancrer encore plus fort nos revendications.&nbsp;&raquo; </em></p><p>L'enjeu est clair pour le syndicat <em>&laquo; mettre en place une agriculture moderne qui pr&eacute;serve la sant&eacute; des paysannes et des paysans, qui redonne du sens &agrave; notre m&eacute;tier, qui va vers une agriculture et une alimentation de meilleure qualit&eacute; et &agrave; l'environnement pr&eacute;serv&eacute;&nbsp;&raquo;</em> pr&eacute;cise Laurent Pinatel. La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne promet de ne pas <em>&laquo;&nbsp;travestir son discours&nbsp;&raquo;</em> juste pour <em>&laquo;&nbsp;aller &agrave; la p&egrave;che aux voix.&raquo;</em>&nbsp;La r&eacute;ussite de ces &eacute;lections viendra aussi de la mobilisation. Il y a 6 ans, aux derni&egrave;res &eacute;lections,&nbsp;54% des agriculteurs inscrits avaient vot&eacute; aux &eacute;lections professionnelles. Cette m&ecirc;me ann&eacute;e, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne avait obtenu 18,54% des suffrages.</p>



Ce mardi, la Confédération paysanne réunissait ses têtes de liste à mi campagne des élections professionnelles des chambres d’agriculture. L’occasion pour le syndicat de revenir sur ses ambitions pour 2019. 


Elections : la Confédération paysanne veut « réenclencher la marche avant »


<p>Les b&acirc;timents d'&eacute;levage attirent les rongeurs car ils repr&eacute;sentent une source de chaleur et un apport de nourriture abondant lorsque les conditions ext&eacute;rieures deviennent difficiles (fin d'automne). Il est fortement recommand&eacute; de mettre en place une action pr&eacute;ventive m&ecirc;me si aucune pr&eacute;sence n'est d&eacute;tect&eacute;e.</p><h2><strong>L'action pr&eacute;ventive pour pr&eacute;venir la pullulation</strong></h2><p>Cette lutte est consid&eacute;r&eacute;e, par tous les techniciens de d&eacute;ratisation, comme la plus complexe &agrave; r&eacute;aliser. En effet, la principale difficult&eacute; est qu'aucun rongeur n'est pr&eacute;sent sur le site &agrave; traiter. Il est donc indispensable de respecter trois aspects primordiaux :</p><ul><li>Se pr&eacute;occuper des rongeurs, m&ecirc;me si on ne rel&egrave;ve aucune trace de nuisance.</li><li>Rendre inhospitaliers les lieux.</li><li>Mettre en place un nombre de postes d'app&acirc;tage minimum qui pourront ainsi r&eacute;v&eacute;ler tr&egrave;s pr&eacute;cocement, avant leur pullulation la pr&eacute;sence de rongeurs.</li></ul><h2><strong>L'action curative&nbsp;pour limiter les impacts</strong></h2><p>Elle fait souvent l'objet d'une demande d'intervention aupr&egrave;s d'entreprise sp&eacute;cialis&eacute;e. Contrairement &agrave; la lutte pr&eacute;ventive, celle-ci est &laquo;&nbsp;facilit&eacute;e&nbsp;&raquo; par les indicateurs de pr&eacute;sence des rongeurs tels que c&acirc;bles &eacute;lectriques rong&eacute;s, aliments souill&eacute;s et/ou consomm&eacute;s, ou encore traces de passage dans la terre, la poussi&egrave;re... autant d'&eacute;l&eacute;ments &agrave; ne pas n&eacute;gliger. En th&eacute;orie, trois types de lutte peuvent &ecirc;tre recens&eacute;es&nbsp;: chimique, physique et biologique.</p><h2><strong>La lutte physique, un compl&eacute;ment</strong></h2><p>Cette m&eacute;thode ne peut &ecirc;tre qu'un compl&eacute;ment de la lutte chimique. Le pi&eacute;geage des rats, souris... s'effectue &agrave; l'aide de tapettes, pi&egrave;ges divers, colle glu... Quant aux appareils &agrave; ultrasons, ils ont une action perturbatrice les premiers jours mais sont inefficaces dans la dur&eacute;e. En s'accoutumant au bruit, les rongeurs finissent par se pr&eacute;server de cette nuisance sonore en se cachant mieux.</p><h2><strong>La lutte biologique, une anecdote</strong></h2><p>Celle-ci engendr&eacute;e par d'autres esp&egrave;ces (chats, chiens, buses...) reste anecdotique. De plus, elle ne constitue pas un moyen efficace que l'on peut conseiller en tant que lutte.</p><h2><strong>La lutte chimique, la plus efficace</strong></h2><p>Celle-ci est de loin la plus r&eacute;pandue et la plus efficace. La lutte par mort lente, &agrave; partir d'ingestions d'app&acirc;ts anticoagulants r&eacute;p&eacute;t&eacute;es, est recommand&eacute;e. En effet, la mort intervient dans un d&eacute;lai de deux &agrave; quatre jours apr&egrave;s consommation d'app&acirc;ts. Ceci &eacute;vite au rongeur, animal m&eacute;fiant et avis&eacute;, de faire la relation entre les app&acirc;ts et les effets (morts des rongeurs). Les anticoagulants bloquent le ph&eacute;nom&egrave;ne de coagulation sanguine en inhibant la vitamine K. Le seul antidote est alors une administration rapide de vitamine K1. Les principales mati&egrave;res actives utilis&eacute;es par les techniciens de d&eacute;ratisation sont le dif&eacute;nacoum, la bromadiolone, la chlorophacinone, le brodifacoum...&nbsp;La lutte chimique s'effectue en intervention contractuelle (plusieurs passages annuels) pour une meilleure r&eacute;ussite du plan de lutte.</p><h2><strong>Plusieurs &eacute;tapes &agrave; respecter, tout d'abord rep&eacute;rer et identifier les esp&egrave;ces...</strong></h2><p>Une observation attentive permettra de rep&eacute;rer toute trace de rongeurs sur le site par une exploration syst&eacute;matique &agrave; l'ext&eacute;rieur et l'int&eacute;rieur des b&acirc;timents (foss&eacute;s, talus, d&eacute;p&ocirc;ts d'ordures et de gravas, mares, ruisseaux, alentours de b&acirc;timents agricoles, locaux commerciaux...). L'&eacute;tape primordiale suivante sera d'identifier les esp&egrave;ces, cela permettra de s&eacute;lectionner les m&eacute;thodes d'intervention et les produits appropri&eacute;s.</p><h2><strong>... ensuite, choisir et mettre en place les app&acirc;ts...</strong></h2><p>Le choix des app&acirc;ts (mati&egrave;res actives et supports)&nbsp;d&eacute;coule de l'identification des rongeurs pr&eacute;sents, le r&eacute;sultat de la d&eacute;ratisation en d&eacute;pend. Il est n&eacute;cessaire de proposer aux rongeurs un rodonticide dont le support (avoine, bl&eacute;, ma&iuml;s...) sera le plus proche possible de leur aliment consomm&eacute; quotidiennement.&nbsp;Il est imp&eacute;ratif d'utiliser les biocides avec pr&eacute;cautions. Avant toute utilisation, il est n&eacute;cessaire de lire l'&eacute;tiquette et les informations concernant les produits.</p><p>Pour la mise en place des app&acirc;ts, tout d'abord, on &eacute;vitera de toucher les app&acirc;ts avec les mains (utiliser une pellette, des r&eacute;cipients propres et des gants) car les rongeurs ont un odorat tr&egrave;s d&eacute;velopp&eacute;. Ils se m&eacute;fieront d'autant plus s'ils d&eacute;tectent la moindre odeur humaine. Les app&acirc;ts seront dispos&eacute;s aux endroits o&ugrave; les rongeurs se sentent &agrave; l'abri des regards et des attaques de leurs ennemis (hommes, chats). Dans le cas de souris, les postes seront plus petits et beaucoup plus nombreux sur leurs passages (pr&eacute;sence de traces et d'excr&eacute;ments). Dans le cas de rat noir, les app&acirc;ts seront pos&eacute;s en hauteur, sur les poutres, les fa&icirc;tes des murs... Tous ces postes sont &agrave; bien dissimuler car les rongeurs sont curieux, craintifs et cherchent toujours &agrave; s'isoler. Ces postes seront prot&eacute;g&eacute;s, notamment des intemp&eacute;ries pour les postes ext&eacute;rieurs et des poussi&egrave;res pour les postes int&eacute;rieurs, par des tuiles renvers&eacute;es, des tuyaux PVC, ou encore des plaques.&nbsp;</p><h2><strong>... enfin, contr&ocirc;ler les app&acirc;ts et le renouvellement des produits.</strong></h2><p>Le contr&ocirc;le, r&eacute;alis&eacute; dans les vingt jours suivants la mise en place, consistera &agrave; refaire le m&ecirc;me trajet sans oublier le moindre poste. Tous les app&acirc;ts consomm&eacute;s seront renouvel&eacute;s m&ecirc;me en cas de consommation partielle. Ces postes seront contr&ocirc;l&eacute;s r&eacute;guli&egrave;rement. Lors de ces contr&ocirc;les, les produits seront renouvel&eacute;s afin de conserver un app&acirc;t frais et app&eacute;tant. Cela permettra d'estimer la pr&eacute;sence &eacute;ventuelle des rongeurs et, le cas &eacute;ch&eacute;ant, de poursuivre la lutte pr&eacute;ventive apr&egrave;s la phase d'&eacute;radication des rongeurs.</p><h2><strong>Les conseils pour rendre les lieux inhospitaliers</strong></h2><p>Une lutte ne sera efficace que si les lieux sont propres et d&eacute;pourvus d'endroits propices &agrave; la pr&eacute;sence de nuisibles. Il est imp&eacute;ratif d'emp&ecirc;cher les rongeurs d'approcher et d'entrer dans les b&acirc;timents.&nbsp;Tout stockage au contact direct des murs ou parois sera &eacute;vit&eacute;&nbsp;: laisser un espace libre de 50 cm pour &eacute;viter le refuge aux rongeurs et faciliter l'acc&egrave;s et la pose des app&acirc;ts. Avant tout, la protection contre des d&eacute;pr&eacute;dateurs est un probl&egrave;me d'hygi&egrave;ne. Lors d'une d&eacute;ratisation, le nettoyage est une r&egrave;gle primordiale &agrave; appliquer. Toute m&eacute;thode de lutte quelle qu'elle soit ne sera qu'un compl&eacute;ment de cette obligation.</p><h2><strong>Farago Creuse : une structure agr&eacute;&eacute;e, des techniciens qualifi&eacute;s, une large gamme de produits certifi&eacute;s et reconnus</strong></h2><p>Farago Creuse, mandat&eacute;e par GDS Creuse dans son objectif de faciliter la r&eacute;alisation de ses missions sanitaires (les rongeurs propagent les maladies pr&eacute;sentes dans l'&eacute;levage), vous propose une offre diversifi&eacute;e en services et en produits.</p><p>C&ocirc;t&eacute; services, la r&eacute;alisation s'effectue essentiellement sous forme de contrat annuel adapt&eacute; &agrave; chaque situation. Dans ce cadre, les sept techniciens qualifi&eacute;s de Farago Creuse suivent pr&egrave;s de 1.000 structures dans le d&eacute;partement.</p><p>C&ocirc;t&eacute; produits, une large gamme de rodonticides certifi&eacute;s est &agrave; votre disposition au magasin de Farago Creuse (26, rue Alexandre Guillon &ndash; 23000 Gu&eacute;ret) ou par les techniciens.</p><p>Pour les conna&icirc;tre, contactez-nous ou consultez www.faragocreuse.fr. N'h&eacute;sitez donc pas &agrave; nous solliciter pour votre approvisionnement en rodonticides, la r&eacute;alisation d'un devis adapt&eacute; &agrave; votre structure ou pour plus d'informations.</p>



Dératisation =&gt; Deux types d’action sont à différencier : préventive et curative. Pour chacune d’elles, les techniques et méthodes d’intervention demandent à être parfaitement maîtrisées.


Dératisation : une vigilance à l’automne. Un protocole et des techniques à respecter pour être efficace


<p style="text-align:justify;">Face &agrave; la s&eacute;cheresse, la reproduction des troupeaux est souvent mise &agrave; mal, avec notamment pour cons&eacute;quence de nombreux v&ecirc;lages retard&eacute;s et des vaches vides. Il existe des solutions pour faire face. M&ecirc;me si les recettes toutes faites n'existent pas, et que les solutions doivent &ecirc;tre adapt&eacute;es pour chaque exploitation, quelques mesures pr&eacute;ventives peuvent &ecirc;tre mise en oeuvre pour ne pas subir de r&eacute;percussions n&eacute;gatives sur la future p&eacute;riode de reproduction. <br><strong>La premi&egrave;re mesure, est d'&eacute;valuer ses stocks et de r&eacute;aliser des analyses de fourrage</strong>, afin de caler les rations des animaux en fin de gestation (dates analyse fourrages avec Alsoni). La seconde mesure est de ne pas faire l'impasse sur la pr&eacute;paration au v&ecirc;lage des g&eacute;nisses et des vaches.Trois bonnes raisons de soigner la pr&eacute;paration au v&ecirc;lage.</p><p style="text-align:justify;"><strong>La pr&eacute;paration au v&ecirc;lage est un moment cl&eacute; dans la conduite d'&eacute;levage</strong>, parce qu'elle conditionne pour beaucoup, les aspects m&eacute;caniques du v&ecirc;lage, la sant&eacute; du futur veau, puis le retour des fonctions de reproduction. Il existe trois bonnes raisons de soigner la pr&eacute;paration au v&ecirc;lage. La premi&egrave;re est m&eacute;canique. Une bonne pr&eacute;paration au v&ecirc;lage favorise la tonicit&eacute; des muscles lisses (col de l'ut&eacute;rus, vagin, vulve). Elle favorise les contractions dynamiques ; favorise l'expulsion du veau et limite les risques sanitaires li&eacute;s (non d&eacute;livrance, m&eacute;trite). La deuxi&egrave;me bonne raison est de sant&eacute;. La pr&eacute;paration au v&ecirc;lage permet la naissance d'un veau vif et tonique ; la production d'un colostrum riche qui d&eacute;terminera pour l'essentiel l'immunit&eacute; active du veau et elle lui conf&egrave;re une immunit&eacute; passive &eacute;lev&eacute;e. Troisi&egrave;me int&eacute;r&ecirc;t d'une bonne pr&eacute;paration au v&ecirc;lage, la reproduction. Elle pr&eacute;pare un appareil g&eacute;nital dynamique et tonique ; permet un d&eacute;veloppement folliculaire soutenu, une reprise du cycle plus rapide et un intervalle v&ecirc;lage-v&ecirc;lage am&eacute;lior&eacute;.</p><p style="text-align:justify;"><strong>La phase de tarissement est d&eacute;terminante car elle doit permettre aux vaches de refaire leurs r&eacute;serves.</strong> C'est pendant le tarissement que se pr&eacute;pare la lactation et la reproduction suivante. C'est aussi le moment de pr&eacute;venir les troubles qui surviennent autour du v&ecirc;lage.Le tarissement, c'est une p&eacute;riode de repos qui doit permettre de couvrir les besoins d'entretien, de pr&eacute;parer la mamelle, de favoriser une bonne sant&eacute; des vaches (sant&eacute; du foie, des pattes...), de favoriser un bon d&eacute;marrage de la lactation et de favoriser une croissance et une sant&eacute; optimale du futur foetus.</p><h2>Fibres et &eacute;nergie au tarissement</h2><p style="text-align:justify;"><strong>Les ruminants ont besoin de fibres</strong>. De fibres digestibles qui assurent les apports de glucides fermentes cibles pour la production des AGV (&eacute;nergie). De fibres m&eacute;caniques, qui stimulent la rumination et la salivation et permettent d'avoir de bonnes conditions de pH ruminal (&gt;6). En fin de gestation, il faut garder un volume de panse maximal par de la fibre via la cellulose et r&eacute;cup&eacute;rer l'&eacute;nergie de cette fibre qui est tr&egrave;s bien valoris&eacute;e par l'animal.<br>Cependant, la capacit&eacute; d'ingestion &eacute;tant r&eacute;duite du fait du volume du veau en fin de gestation, il est primordial de concentrer la ration dans le dernier mois de gestation pour permettre &agrave; la femelle d'avoir de l'&eacute;nergie et des prot&eacute;ines suffisantes pour synth&eacute;tiser le colostrum et les lactocytes qui permettront la production laiti&egrave;re.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Le r&ocirc;le de l'&eacute;nergie</strong><br>L'&eacute;nergie joue un r&ocirc;le d&eacute;terminant dans la reproduction des vaches. Un d&eacute;ficit &eacute;nerg&eacute;tique dans la ration a pour cons&eacute;quence : un retard et une diminution de l'activit&eacute; ovarienne ; une r&eacute;tention placentaire, m&eacute;trite ; un retard d'involution ut&eacute;rine ; une absence de f&eacute;condation et une mortalit&eacute; embryonnaire ; un avortement et une mortinatalit&eacute;.Alimentation min&eacute;raleDurant la phase de tarissement, l'alimentation min&eacute;rale est l'occasion de reconstituer les r&eacute;serves min&eacute;rales qui seront fortement mobilis&eacute;es lors du v&ecirc;lage et du d&eacute;but de lactation.</p><h2>R&ocirc;le de l'alimentation min&eacute;rale en p&eacute;riode de tarissement (source nutrition min&eacute;rale des ruminants F. Meschy)</h2><p style="text-align:justify;">- <em><strong>Phosphore, Calcium</strong></em> : gestion des r&eacute;serves osseuses, pr&eacute;vention des fi&egrave;vres de lait.<br>- <em><strong>Magn&eacute;sium et r&eacute;tentions placentaires</strong></em> : le magn&eacute;sium joue un r&ocirc;le important dans la fonction musculaire et favorise les contractions ut&eacute;rines permettant l'expulsion du placenta. En cas de d&eacute;ficit, le taux de r&eacute;tention placentaire augmente fortement.<br>- <em><strong>Gestion de la BACA (Balance anion-cation)</strong></em> : n&eacute;cessaire pour faciliter la mobilisation du calcium au v&ecirc;lage. En pratique, l'ajout de 80g/vache/jour dans les dix jours pr&eacute;c&eacute;dents le v&ecirc;lage peut permettre de g&eacute;rer cette p&eacute;riode.<br>- <em><strong>Oligo-&eacute;l&eacute;ments et vitamines</strong></em> : d&eacute;fense immunitaire, troubles p&eacute;ri-partum, transferts au veau (transplacentaires et via le colostrum).</p><h2>Recommandations d'apport min&eacute;ral avant le v&ecirc;lage</h2><p style="text-align:justify;"><em><strong>- Apports de la ration de base + compl&eacute;ment min&eacute;ral.</strong></em><br><em><strong>- Apport suffisant de Mg jusqu'&agrave; 4 g/kg de MS.</strong></em><br><em><strong>- Apports de vit D3 chez les sujets &agrave; risque</strong></em>(primipares, vache gestante de jumeaux, vache &agrave; rang de v&ecirc;lage &eacute;lev&eacute;), entre 2 et 8 jours avant v&ecirc;lage.</p><p><strong>Pr&eacute;paration au v&ecirc;lage et &agrave; la reproduction :</strong></p><p style="text-align:justify;">D'autres apports se r&eacute;v&egrave;lent utiles, ... mais les recommandations quantitatives font d&eacute;faut : b&ecirc;ta-carot&egrave;ne, vitamine du groupe B, h&eacute;pato-protecteurs. On sait qu'un d&eacute;ficit en b&ecirc;ta-carot&egrave;ne se r&eacute;percute en limitant ou en stoppant la production folliculaire. Dans ce cas, cela retardera d'autant la possibilit&eacute; de f&eacute;conder la vache.</p><h2>R&ocirc;le des oligo&eacute;l&eacute;ments dans la fonction de reproduction</h2><p style="text-align:justify;">En cas de carence en oligo&eacute;l&eacute;ments, les deux mois pr&eacute;c&eacute;dents le v&ecirc;lage repr&eacute;sentent le moment opportun pour corriger ces carences par une suppl&eacute;mentation en oligo-&eacute;l&eacute;ments. Cette suppl&eacute;mentation permettra d'&ecirc;tre valoris&eacute;e pour la sant&eacute; du veau et pour la reproduction ult&eacute;rieure.<br><em><strong>- Zn, Se, Cu</strong></em> : inf&eacute;condit&eacute;<br><strong><em>- Zn, Mn, Se</em></strong> : formation et d&eacute;veloppement des organes sexuels <br><strong><em>- P, Zn, I, Cu</em></strong> : cycles anormaux, chaleurs silencieuses<br><strong><em>- I, Cu</em></strong> : avortements, dur&eacute;e de gestation anormale <br><em><strong>- Mg, Ca, Se, Zn, I</strong></em> : r&eacute;tention placentaire.<br>L'alimentation en fin de gestation est une phase essentielle pour pr&eacute;parer la future lactation et la r&eacute;ussite de la reproduction. Elle doit &ecirc;tre mise en place dans les 6 &agrave; 8 semaines pr&eacute;c&eacute;dant le terme.</p>



L'année 2018 est marquée par une sécheresse qui s’éternise et qui aura mis à mal une partie des stocks fourragers récoltés pour la période hivernale. Les stocks suffiront-ils jusqu’au printemps ? Dans ce contexte, il faut envisager la rentrée des animaux, gérer la période de vêlage qui a débuté ou qui s’approche et anticiper la future période de reproduction qui suivra.


La réussite de la reproduction se joue avant le vêlage


<p>La bonne r&eacute;alisation d'un forage garantit la qualit&eacute; des eaux souterraines. Il doit &ecirc;tre fait par une entreprise comp&eacute;tente et exp&eacute;riment&eacute;e. Des constructions sont impos&eacute;es pour prot&eacute;ger les forages des polluants qui peuvent rejoindre les nappes par transfert direct. La cimentation de l'espace annulaire entre le terrain et le tubage d'une profondeur de 10 m minimum et d'une &eacute;paisseur de 5 cm est obligatoire. Une dalle b&eacute;tonn&eacute;e de 3 m&egrave;tres carr&eacute;s minimum au niveau de la t&ecirc;te de forage, elle-m&ecirc;me ferm&eacute;e par un regard muni d'un couvercle amovible ferm&eacute; &agrave; clef doit aussi &ecirc;tre construite. Ceci &eacute;vite l'infiltration des eaux de ruissellement et garantit l'&eacute;tanch&eacute;it&eacute; de l'ouvrage. Le chantier doit &ecirc;tre organis&eacute; pour pr&eacute;server le forage et ses environs de tout d&eacute;versement accidentel.</p><h2>Crit&egrave;res d'implantation</h2><p>L'environnement du forage doit &ecirc;tre propre et &eacute;loign&eacute; des sources potentielles de pollution. Ceci concerne les cours d'eau, les habitations, les cultures et les lieux d'&eacute;pandage ou de stockage d'effluents et de produits phytosanitaires. Les distances &agrave; respecter vont de 5 &agrave; 50 m&egrave;tres, en fonction du risque de pollution. Une introduction d'eau sal&eacute;e peut aussi d&eacute;finitivement polluer le forage et la ressource environnante. Attention donc aux ouvrages r&eacute;alis&eacute;s proches du littoral. Un pompage excessif peut &eacute;galement entra&icirc;ner une infiltration d'eau sal&eacute;e et donc une pollution irr&eacute;versible. En bord de mer, les puits de gros diam&egrave;tres et peu profonds doivent &ecirc;tre privil&eacute;gi&eacute;s. En cas de forage, le niveau de la nappe de pompage ne peut pas se situer au-dessous du z&eacute;ro maritime.</p><h2>Mesures r&eacute;glementaires</h2><p>La mise en place d'un tel ouvrage sur votre exploitation suit une r&eacute;glementation stricte, en fonction du volume d'eau pr&eacute;lev&eacute;, de l'utilisation qui en est faite et de la profondeur du forage. Pour une installation class&eacute;e, un dossier &laquo;&nbsp;Loi sur l'eau forage&nbsp;&raquo; sera obligatoire. Il assure le respect de la r&eacute;glementation et la validation de l'administration. Un compteur volum&eacute;trique sera mis en place pour enregistrer les volumes pr&eacute;lev&eacute;s report&eacute;s dans un carnet d&eacute;di&eacute;. Un disconnecteur sera &eacute;galement install&eacute; en cas de raccordement au r&eacute;seau public. Il est conseill&eacute; d'analyser l'eau r&eacute;guli&egrave;rement pour surveiller sa qualit&eacute;. Un contr&ocirc;le peut aussi &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; par l'administration et n&eacute;cessiter des mises aux normes.</p><h2>Forage abandonn&eacute;, forage rebouch&eacute;</h2><p>Il est obligatoire de signaler tout abandon d'ouvrage au service charg&eacute; de la police des eaux. Il devra &ecirc;tre combl&eacute; dans les r&egrave;gles de l'art en utilisant des techniques appropri&eacute;es pour prot&eacute;ger les eaux souterraines. L'objectif &eacute;tant toujours d'&eacute;viter le transfert de pollution vers les nappes souterraines.</p>



La réalisation d’un forage doit répondre à des règles strictes dans le but d’éviter toute pollution des nappes souterraines. Explications.


Forages bien réalisés, pollution évitée

Apr&egrave;s La Planche, Pless&eacute; et Abbaretz, la semaine derni&egrave;re, l&rsquo;&eacute;quipe du GDS 44 &eacute;tait &agrave; Sainte-Pazanne le 20 novembre dernier, o&ugrave; une cinquantaine d&rsquo;&eacute;leveurs &eacute;taient pr&eacute;sents. Les r&eacute;unions se poursuivent le 22 novembre &agrave; Pontch&acirc;teau, le 27 novembre &agrave; M&eacute;sanger et le 29 novembre &agrave; Fay de Bretagne, &agrave; partir de 10 h (contacter votre d&eacute;l&eacute;gu&eacute; communal pour conna&icirc;tre le lieu exact).&nbsp;<br />
Au total, au moins 250 &eacute;leveurs auront assist&eacute; &agrave; l&rsquo;une de ces r&eacute;unions, qui se d&eacute;roulent sur le m&ecirc;me principe, en une matin&eacute;e, suivie d&rsquo;un repas en commun.<br />
Premi&egrave;re partie de la matin&eacute;e : une introduction par Laurent Delobel, le directeur du GDS 44, sur la structure et ses principales actions et r&eacute;sultats (IBR, BVD, besnoitiose....).<br />
Ensuite, trois ateliers th&eacute;matiques en petits groupes, pour r&eacute;fl&eacute;chir ensemble sur les moyens d&rsquo;am&eacute;liorer les pratiques sanitaires. On y parle logiciel de gestion du troupeau, avec int&eacute;gration de la &laquo; brique sanitaire &raquo; propos&eacute;e par le GDS, qualit&eacute; de l&rsquo;eau, de son origine et &agrave; sa distribution, et bios&eacute;curit&eacute;.<br />
<strong>Des &eacute;levages trop ouverts ?</strong><br />
Sur ce dernier th&egrave;me, sachant que les questions sanitaires prennent de plus en plus d&rsquo;importance dans les &eacute;changes commerciaux, la v&eacute;t&eacute;rinaire Caroline Lantuejoul interroge l&rsquo;habitude qu&rsquo;ont les &eacute;levages bovins d&rsquo;&ecirc;tre ouverts &agrave; tous, &agrave; toute heure. Am&eacute;liorer sa bios&eacute;curit&eacute; ne n&eacute;cessite pas forc&eacute;ment de gros &eacute;quipements, mais, par exemple, mat&eacute;rialiser un parking, indiquer un sens de circulation, ne pas m&eacute;langer les petits veaux m&acirc;les et femelles, etc. Les &eacute;leveurs bovins ont le droit, eux aussi, d'imposer des conditions &agrave; l'acc&egrave;s &agrave; leurs b&acirc;timents.<br />
Plus d'informations dans votre &eacute;dition du 23 novembre de Loire-Atlantique agricole.<br />
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Du 13 au 29 novembre, le Groupement de défense sanitaire (GDS) 44 organise 7 réunions d’informations, au cours desquelles il propose des sujets d’échanges et de réflexions.

Loire-Atlantique - La gestion sanitaire : incontournable en élevage bovin


<p>Pour fid&eacute;liser ses salari&eacute;s, et in fine am&eacute;liorer les performances de l'entreprise, l'employeur a plusieurs possibilit&eacute;s. Les bons d'achat et cadeaux sont une option int&eacute;ressante. Les salari&eacute;s doivent en b&eacute;n&eacute;ficier sans aucune discrimination. Ces avantages sont d&eacute;livr&eacute;s par le comit&eacute; d'entreprise, pour une structure de plus de 50 salari&eacute;s, ou directement par l'employeur pour de plus petites entreprises. Selon la loi, ces gratifications devraient en principe &ecirc;tre soumises aux cotisations sociales. Cependant, elles peuvent faire l'objet d'une exon&eacute;ration pr&eacute;vue par l'administration, &agrave; condition qu'elles ne d&eacute;passent pas 5 % du plafond mensuel de s&eacute;curit&eacute; sociale par an et par salari&eacute;, soit 165,55 &euro; en 2018.</p><h2>No&euml;l</h2><p>Des r&egrave;gles en cas de d&eacute;passement de seuil ont aussi &eacute;t&eacute; mises en place par l'administration. Si le plafond est atteint, une exon&eacute;ration est tout de m&ecirc;me possible pour les cas suivants&nbsp;: mariage et Pacs, naissance, d&eacute;part &agrave; la retraite ou f&ecirc;te des m&egrave;res et des p&egrave;res. Dans ces cas, la valeur du cadeau ou du bon d'achat ne doit pas exc&eacute;der 165,55 &euro; pour b&eacute;n&eacute;ficier de l'exon&eacute;ration. Pour la rentr&eacute;e scolaire, le seuil est &eacute;galement de 165,55 &euro; par enfant de moins de 26 ans qui poursuit ses &eacute;tudes. M&ecirc;me limite pour No&euml;l par salari&eacute; et par enfant de moins de 16 ans. Pour tous les autres cas, les bons d'achats et les cadeaux sont soumis au paiement de cotisations sociales.</p><h2>Ch&egrave;ques vacances</h2><p>Titres de paiement nominatifs, les ch&egrave;ques vacances repr&eacute;sentent un autre outil de fid&eacute;lisation. Les salari&eacute;s, les chefs d'entreprise, leurs conjoints, concubins ainsi que les personnes &agrave; leur charge peuvent en b&eacute;n&eacute;ficier. La participation de l'employeur ne doit pas d&eacute;passer 80 % de la valeur marchande des ch&egrave;ques vacances. La r&eacute;mun&eacute;ration moyenne des b&eacute;n&eacute;ficiaires au cours des 3 derniers mois pr&eacute;c&eacute;dant l'attribution doit aussi &ecirc;tre inf&eacute;rieure au plafond mensuel de la s&eacute;curit&eacute; sociale qui est de 3&nbsp;311 &euro; en 2018. Si ce seuil est d&eacute;pass&eacute;, la contribution de l'employeur ne peut pas exc&eacute;der 50 %. Une majoration est possible&nbsp;: 5 % par enfant &agrave; charge et 10 % par enfant handicap&eacute;. Une limite est fix&eacute;e &agrave; 15 % dans ces cas.</p><h2>Exon&eacute;ration d'imp&ocirc;ts</h2><p>La participation patronale aux ch&egrave;ques vacances est exon&eacute;r&eacute;e de l'imp&ocirc;t sur les revenus pour les b&eacute;n&eacute;ficiaires, dans la limite du Smic mensuel qui s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 1&nbsp;498 &euro; en 2018. Cette participation est aussi possible dans les entreprises de moins de 50 salari&eacute;s sans comit&eacute; d'entreprise. L'exon&eacute;ration des cotisations sociales li&eacute;e &agrave; la contribution de l'employeur aux ch&egrave;ques vacances est alors limit&eacute;e &agrave; 30 % du Smic mensuel par salari&eacute; et par an, soit 449 &euro; en 2018. Ceci exclut la CSG, la CRDS et le versement de transport &eacute;ventuel. De plus, si l'un des seuils conditionnant la participation salariale est d&eacute;pass&eacute;, seule la fraction de la participation patronale sup&eacute;rieure &agrave; ce seuil est soumise &agrave; charge sociale.</p>



Noël approche. En tant qu’employeur, vous pouvez offrir des bons d’achats ou des cadeaux aux salariés. Ces avantages sont exonérés de cotisations sociales, dans une certaine limite.


Cadeaux aux salariés : les règles


<p>La "quinzaine de la transmission", c'est maintenant&#8200;! Depuis le 12&#8200;novembre et jusqu'au 4&#8200;d&eacute;cembre, l'op&eacute;ration nationale de sensibilisation au renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations d'actifs agricoles se d&eacute;cline sur le d&eacute;partement par la mise en lumi&egrave;re d'exp&eacute;riences r&eacute;ussies. C'est pourquoi la Chambre d'agriculture, les JA&#8200;du Cantal et le Cr&eacute;dit agricole, principaux partenaires de cette troisi&egrave;me&#8200;&eacute;dition, se sont rendus &agrave; Ytrac, au Gaec d'Albussac, pour t&eacute;moigner, notamment, du bien-fond&eacute; des stages parrainages.&#8200; "Une aubaine lorsqu'il s'agit de transmettre hors du cadre familial", estime Laurent Bouscarat, responsable du service installation-transmission de la Chambre d'agriculture. Il rappelle que les fils et filles d'agriculteurs volontaires pour reprendre l'exploitation de leurs parents ne sont pas assez nombreux pour assurer le renouvellement. Pour autant, le Cantal devrait de nouveau tangenter les 100&#8200;installations en fin d'ann&eacute;e.</p><h2>Rassurant d'un c&ocirc;t&eacute; comme de l'autre</h2><p>&nbsp;"Il ne s'agit pas d'installer pour installer", temp&egrave;re le banquier. Daniel Cr&eacute;tois, vice-pr&eacute;sident de la caisse r&eacute;gionale de Cr&eacute;dit agricole, pr&eacute;cise en effet qu'il est du devoir des pr&ecirc;teurs de "savoir dire non" pour &ecirc;tre s&ucirc;r de retrou-ver le jeune sur son exploitation 10 ans, 15&#8200;ans et plus apr&egrave;s son installation. "D'o&ugrave; l'int&eacute;r&ecirc;t d'un stage d'au moins douze mois, histoire de vivre les quatre saisons sur la ferme, avant de s'engager." Il consid&egrave;re d'ailleurs que d'autres secteurs professionnels, comme le commerce ou l'artisanat, auraient int&eacute;r&ecirc;t &agrave; s'inspirer de ce mod&egrave;le.&#8200; De quoi satisfaire Patrick Escure, pr&eacute;sident de la chambre d'agriculture du Cantal&#8200;: "C'est rassurant, tant pour les repreneurs qui se lancent parfois apr&egrave;s des exp&eacute;riences tr&egrave;s diff&eacute;rentes en tant que salari&eacute;s par ailleurs, que pour les c&eacute;dants qui ont besoin d'&ecirc;tre sereins sur le devenir d'une exploitation &agrave; laquelle ils ont consacr&eacute; une vie enti&egrave;re. C'est ouvrir un autre chemin que celui de c&eacute;der des terres au profit des voisins, souvent les premiers int&eacute;ress&eacute;s, guettant une opportunit&eacute; &agrave; l'agrandissement."&#8200; Dans le cas d'un fermage, comme c'est le cas au Gaec d'Albussac d'Ytrac, "c'est un m&eacute;nage &agrave; trois entre c&eacute;dants, repreneurs et propri&eacute;taire", confie Bernard et Marie-Paule Benet, jeunes retrait&eacute;s depuis que Guilhem Nassiet et Nicolas Vergne ont repris l'exploitation laiti&egrave;re sous forme d'un Gaec entre tiers. Un tandem qui ne fut pas le premier &agrave; exp&eacute;rimenter ici un stage parrainage. Car effectivement, il peut y avoir des dossiers qui n'aboutissent pas. Le stage permet de mesurer la motivation, la somme de travail n&eacute;cessaire...&#8200;En d'autres termes, savoir si son avenir est ici ou pas.&#8200;Et donc d'&eacute;viter -&#8200;&agrave; temps&#8200;- de commettre une erreur. Ou au contraire, comme &agrave; Albussac, d'&ecirc;tre rassur&eacute; sur la p&eacute;rennit&eacute; de l'exploitation.&#8200;</p>



Plus de la moitié des stages parrainage débouchent sur une reprise d’exploitation sans successeur familial. 


Le stage parrainage pour réussir une transmission


<p>Au total, 32 personnes de 11 Etats am&eacute;ricains ont &eacute;t&eacute; touch&eacute;es par cette&nbsp;&eacute;pid&eacute;mie dont les sympt&ocirc;mes ont &eacute;t&eacute; constat&eacute;s entre les 8 et 31 octobre.&nbsp;Treize ont &eacute;t&eacute; hospitalis&eacute;es, pr&eacute;cisent les centres f&eacute;d&eacute;raux de contr&ocirc;le et de&nbsp;pr&eacute;vention des maladies (CDC) dans un communiqu&eacute;.&nbsp;Deuxprovinces du Canada, Ontario et Qu&eacute;bec, sont &eacute;galement touch&eacute;es par&nbsp;l'&eacute;pid&eacute;mie.</p><p>Bien qu'aucun d&eacute;c&egrave;s n'ait &eacute;t&eacute; &agrave; d&eacute;plorer &agrave; ce stade, le CDC demande, dans&nbsp;une d&eacute;cision rarissime, <em>"aux consommateurs am&eacute;ricains de ne pas manger de&nbsp;laitue romaine et aux distributeurs ainsi qu'aux restaurants de ne pas en&nbsp;servir ou en vendre jusqu'&agrave; ce que de plus amples informations sur cette&nbsp;&eacute;pid&eacute;mie soient disponibles".</em></p><h2>Tous types</h2><p>Les CDC pr&eacute;cisent que le type de E-coli est diff&eacute;rent de celui qui avait&nbsp;fait plusieurs morts au printemps aux Etats-Unis.&nbsp;Ils estiment en revanche que cette &eacute;pid&eacute;mie pourrait &ecirc;tre li&eacute;e &agrave; celle&nbsp;exp&eacute;riment&eacute;e en 2017 sur <em>"des feuilles de salades".</em>&nbsp;Les recommandations de mardi s'appliquent <em>"&agrave; tous types et diff&eacute;rentes&nbsp;utilisations de la laitue romaine":</em> coeur, feuilles, romaine d&eacute;j&agrave; coup&eacute;e ou&nbsp;non, sous vide. Les <em>"baby romaines"</em> et la salade C&eacute;sar tr&egrave;s pris&eacute;es des&nbsp;consommateurs am&eacute;ricains sont &eacute;galement concern&eacute;es.&nbsp;Les CDC ajoutent que les r&eacute;frig&eacute;rateurs et les &eacute;tals ayant &eacute;t&eacute; en contact&nbsp;avec la verdure incrimin&eacute;e doivent &ecirc;tre d&eacute;sinfect&eacute;s.</p><p>La bact&eacute;rie E-coli peut provoquer une insuffisance r&eacute;nale, fatale dans&nbsp;certains cas.&nbsp;L'enqu&ecirc;te men&eacute;e au printemps n'avait pas permis de relier l'&eacute;pid&eacute;mie &agrave; un&nbsp;producteur, un interm&eacute;diaire ou un distributeur en particulier. L'&eacute;pid&eacute;mie du&nbsp;printemps &eacute;tait in&eacute;dite depuis celle ayant touch&eacute; des &eacute;pinards en 2006.</p>



Les autorités sanitaires américaines ont recommandé mardi aux consommateurs américains de ne plus manger de laitues romaines, invitant particuliers, restaurateurs et magasins à jeter la verdure suspectée de provoquer une nouvelle épidémie d'infections par la bactérie Escherichia coli.


Alerte sanitaire: les laitues romaines interdites des assiettes des Américains


Connues pour leur pollen allergisant, les ambroisies présentent aussi une nuisibilité importante dans les parcelles de maïs. Comment les reconnaître ? Quelles solutions mettre en œuvre pour les détruire ? Eléments de réponses en vidéo avec Clémence Aliaga et Sylvie Nicolier, ingénieurs chez ARVALIS – Institut du végétal.


Bien connaître les ambroisies pour les détruire dans le maïs


<p>La taille reste la derni&egrave;re op&eacute;ration r&eacute;sistante &agrave; la m&eacute;canisation. Ce n'est pas tout &agrave; fait exact car depuis quelques ann&eacute;es, le concept de taille rase m&eacute;canique permet de tailler significativement dans les charges de main d'&oelig;uvre, en r&eacute;duisant &agrave; quelques heures par ha le chantier de taille de finition, largement d&eacute;grossi par le passage d'une machine d&eacute;di&eacute;e. La taille rase m&eacute;canique, qui exige une conduite sp&eacute;cifique du vignoble, (cordon, pailissage...) est adapt&eacute;e aux vignobles intensifs &agrave; haute productivit&eacute; destin&eacute;s par exemple &agrave; produire des vins sans IG. Mais elle est interdite dans les vignobles AOP, la taille rase conduisant &agrave; une d&eacute;multiplication du nombre d'yeux en totale contradiction avec les cahiers des charges. C'est l&agrave; o&ugrave; la robotisation pourrait venir au secours de la m&eacute;canisation. L'enjeu n'est pas mince&nbsp;: la taille repr&eacute;sente entre 15 et 25 % des co&ucirc;ts de production du vignoble.</p><h2>Myce, version inter-rang</h2><p>Bas&eacute;e &agrave; M&acirc;con (Sa&ocirc;ne-et-Loire), l'entreprise Wall-Ye travaille le sujet depuis 2008. Son dirigeant, Christophe Millot, con&ccedil;oit depuis plus de 20 ans des logiciels &agrave; destination de l'industrie, avec un savoir-faire en mati&egrave;re de cartographie et d'imagerie, deux disciplines natives de la robotisation appliqu&eacute;e &agrave; la taille de la vigne. &nbsp;Depuis bient&ocirc;t 10 ans, Christophe Millot s'&eacute;vertue &agrave; mettre au point un robot capable de tailler la vigne, non sans susciter une certaine circonspection, voire une circonspection certaine. &laquo;&nbsp;<em>Le d&eacute;fi de la taille robotis&eacute;e, c'est celui de la reconnaissance des formes et des couleurs&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;clare-t-il. &laquo;&nbsp;<em>En ext&eacute;rieur, c'est tr&egrave;s complexe, mais apr&egrave;s 20 ans de m&eacute;tier et la moiti&eacute; de mon temps pass&eacute; dans les vignes et les champs, je pense conna&icirc;tre le sujet&nbsp;</em>&raquo;. En 2016, Yall-Ye entame la commercialisation de son robot Myce, en version inter-rang. Le robot est capable de reconnaitre les pieds de la vigne, la texture du bois, la position des yeux ou encore les fils de fers. Son bras arm&eacute; d'un s&eacute;cateur est apte &agrave; tailler les vignes conduites en gobelet et en cordon de Royat, le tout &agrave; la cadence de 50 pieds &agrave; l'heure, par tous les temps, de jour comme de nuit, sur terrain plat et pentu, et sans interruption gr&acirc;ce et ses batteries et son panneau solaire. Une trentaine d'exemplaires est &eacute;coul&eacute;e, en France et aux &Eacute;tats-Unis o&ugrave; Yall-Ye dispose d'une base au Texas. Outre la taille, Myce est apte &agrave; tondre dans l'inter-rang ainsi qu'&agrave; fraiser l'inter-plant au moyen d'un bras r&eacute;tractable.</p><h2>Myce, version enjambeur</h2><p>En mati&egrave;re de robotisation, Wall-Ye fait le pari de porteurs l&eacute;gers (250 kg) et autonomes en &eacute;nergie, &agrave; l'oppos&eacute; des enjambeurs et tracteurs inter-ligne, avec ou sans chauffeur. Pour gagner en autonomie et en polyvalence, l'entreprise d&eacute;cline Myce en version enjambeur &agrave; quatre roues directionnelles. Son vaste panneau solaire (1,5 m X 1,6 m) lui procure son autonomie &eacute;nerg&eacute;tique, avec une r&eacute;serve de 48 heures en cas de p&eacute;nombre totale. &laquo;&nbsp;<em>Cette version permet d'embarquer deux s&eacute;cateurs, ce qui rend le robot apte &agrave; tailler les vignes conduites en Guyot</em>&nbsp;&raquo;, indique Christophe Millot. &laquo;&nbsp;<em>Cinq exemplaires ont d&eacute;j&agrave; trouv&eacute; preneur &agrave; Sancerre, &agrave; Bordeaux, en Alsace, en Haute-Provence ainsi qu'en Suisse. Avec mon partenaire industriel bas&eacute; au Creusot, nous allons passer d'une production de cinq unit&eacute;s par mois &agrave; vingt unit&eacute;s par mois. La demande est l&agrave;</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Myce, version vendangeur et maraicher</h2><p>Le prix de Myce version enjambeur oscille entre 15.000 &euro; et 20.000 &euro; selon les &eacute;quipements. Car Myce a d'autres cordes &agrave; son arqure. &nbsp;S'il peut tailler avec ultra-pr&eacute;cision, &agrave; raison de 50 &agrave; 150 pieds par heure selon le contexte, le robot peut travailler le rang, &eacute;pamprer, rogner, pulv&eacute;riser en localis&eacute;. Il s'est m&ecirc;me essay&eacute; &agrave; la vendange dans le M&eacute;doc cette ann&eacute;e. La vigne n'est pas non plus son domaine exclusif. Wall-Ye compte en effet mettre &agrave; profit son savoir-faire en mati&egrave;re de reconnaissance de forme pour d&eacute;velopper une version maraich&egrave;re, potentiellement capable de semer, planter, d&eacute;sherber, r&eacute;colter.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Robot 2 Taille 2 vigne ou R2T2&nbsp;: c&#039;est le projet de robotisation de la taille port&eacute; par la coop&eacute;rative Vinovalie, bas&eacute;e &agrave; Brens (Tarn). Labellis&eacute; par le p&ocirc;le de comp&eacute;titivit&eacute; Agri Sud-Ouest Innovation, il regroupe sept partenaires, dont le CNRS, l&#039;IFV et New Holland. Il est dot&eacute; d&#039;un budget de 3M &euro;, dont 1,4 M &euro; de de l&#039;&Eacute;tat et de la R&eacute;gion Occitanie.</p>
</aside>




L’entreprise bourguignonne Wall-Ye démarre la production de son robot enjambeur Myce, doué pour tailler en Royat, en Guyot ou en gobelet, à raison de 50 à 150 pieds par heure, en totale autonomie énergétique. Et qui taille un cep le désherbe, l’épampre, le rogne, le pulvérise et le récolte...


La taille en passe d’être robotisée avec Myce de Wall-Ye


<p>Apr&egrave;s Lindner et ses Lintrac 90 (102 ch) et 110 (113 ch) et transmission continue, Same fait son entr&eacute;e dans le cercle tr&egrave;s ferm&eacute; des tracteurs &agrave; essieu arri&egrave;re directeur. Comme le Lintrac, l'essieu arri&egrave;re du Frutteto CVT ActiveSteer est dou&eacute; d'un angle de 20&deg;. &nbsp;Sa position est contr&ocirc;l&eacute;e par un bo&icirc;tier &eacute;lectronique offrant trois modalit&eacute;s de fonctionnement. En mode &laquo;&nbsp;direction proportionnelle&nbsp;&raquo;, le rayon de braquage est significativement r&eacute;duit sans compromettre la stabilit&eacute; de la machine. La modalit&eacute; &laquo;&nbsp;crabe&nbsp;&raquo; peut &ecirc;tre mise &agrave; profit lors du travail dans les cultures en courbes de niveau le long des lignes inclin&eacute;es, mais aussi en cas d'applications de mouvement avec &eacute;l&eacute;vateurs dans des espaces restreints. Enfin en mode &laquo;&nbsp;direction diff&eacute;r&eacute;e&nbsp;&raquo; enfin, le braquage advient proportionnellement &agrave; celui des roues avant, mais avec un l&eacute;ger retard. Cette fonctionnalit&eacute; &eacute;vite la r&eacute;duction du rayon de braquage avec une remorque attel&eacute;e.</p><h2>CVT et plancher plat</h2><p>Cette nouvelle option renforce le positionnement technologique du Frutteto CVT S, propos&eacute; en cinq mod&egrave;les d'une puissance maxi comprise entre 88 ch et 113 ch. A l'avant, le tracteur peut recevoir la suspension de pont avant Active Drive &agrave; roue ind&eacute;pendantes et contr&ocirc;le actif, avec ses fonctions &laquo;&nbsp;anti-dive&nbsp;&raquo; (anti-enfoncement du train avant au freinage), &laquo;&nbsp;anti-rolling&nbsp;&raquo; (anti-roulis) et ses positions &laquo;&nbsp;champ&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;transport&nbsp;&raquo;. Il est dot&eacute; d'une transmission &agrave; variation continue (vitesse maxi de 40 km/h &agrave; 1630 tr/mn) m&eacute;nageant un plancher plat sans tunnel et agr&eacute;ment&eacute;e de la fonction Cruise. Cruise-on : le tracteur d&eacute;marre de l'arr&ecirc;t &agrave; la vitesse r&eacute;gl&eacute;e. Cruise-off : il s'arr&ecirc;te et reste en position (m&ecirc;me en pente) &agrave; vitesse nulle gr&acirc;ce &agrave; la fonction PowerZero. Autres &eacute;l&eacute;ments distinctifs&nbsp;: l'accoudoir multifonctions MaxCom&nbsp;int&eacute;gr&eacute; au si&egrave;ge, r&eacute;glable en longueur et prolong&eacute; par un joystick orientable ou encore la cabine suspendue &agrave; quatre montants. C&ocirc;t&eacute; moteur, le Frutteto CVT S re&ccedil;oit un bloc SDF Tier 3 &agrave; 3 cylindres 2,9 litres dans les versions 88 ch et 97 ch (puissance maxi) et un 4 cylindres 3,9 litres dans les versions 88 ch, 102 ch et 113 ch.</p>



L’angle de braquage peut varier de plus ou moins 20°. Il offre trois modalités de fonctionnement. Le Frutteto CVT est décliné en 5 modèles d’une puissance maxi comprise entre 88 ch et 113 ch.


Un pont arrière directeur pour le Frutteto CVT S de Same


<p>Avec pour objectif de r&eacute;duire de 50% l'utilisation des produits&nbsp;phytopharmaceutiques d'ici 2025, ce plan, baptis&eacute; Ecophyto2+, pr&eacute;voit&nbsp;notamment d'acc&eacute;l&eacute;rer le retrait des substances les plus pr&eacute;occupantes (dites&nbsp;CMR pour canc&eacute;rog&egrave;ne, mutag&egrave;ne et reprotoxique), indique un communiqu&eacute; commun&nbsp;des quatre minist&egrave;res concern&eacute;s Environnement, Sant&eacute;, Agriculture et Recherche.&nbsp;Il pr&eacute;voit d'accompagner les agriculteurs dans la transition, en lan&ccedil;ant&nbsp;une <em>"mutation profonde des syst&egrave;mes de production agricole actuels"</em> vers&nbsp;l'agroecologie, et de soutenir la recherche et l'innovation en analysant les&nbsp;risques et les impacts des produits lors d'exposition r&eacute;p&eacute;t&eacute;es &agrave; faibles doses&nbsp;et sur les effets dit "cocktail".</p><p>Il pr&eacute;voit aussi de p&eacute;renniser le dispositif des Certificats d'&eacute;conomie de&nbsp;produits phytopharmaceutiques (CEPP), qui &eacute;tait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent en phase&nbsp;d'exp&eacute;rimentation, et de continuer d'encourager l'exp&eacute;rience pionni&egrave;re de&nbsp;3.000 fermes <em>"Dephy"</em>, engag&eacute;es depuis huit ans dans des pratiques &eacute;conomes en&nbsp;pesticides.&nbsp;Sur les herbicides &agrave; base de glyphosate, un centre de ressources des&nbsp;alternatives va &ecirc;tre mis en place, sur la base des solutions techniques&nbsp;envisageables, culture par culture, pour se d&eacute;barrasser des mauvaises herbes&nbsp;sans recours chimique.&nbsp;</p><p>Le plan pr&eacute;cise que <em>"les principaux usages du glyphosate"</em> doivent &ecirc;tre&nbsp;interdits <em>"d'ici trois ans au plus tard" et "d'ici cinq ans pour l'ensemble&nbsp;des usages".</em>&nbsp;La consultation sur les 6 axes du plan est ouverte du 20 novembre au 10&nbsp;d&eacute;cembre, accessible en ligne&nbsp;(http://www.consultation-ecophyto2plus.gouv.fr/pourquoi-un-plan-ecophyto-ii-a12.html).Un budget de 71 millions d'euros devra &ecirc;tre mobilis&eacute; chaque ann&eacute;e pour ce&nbsp;<br>plan.&nbsp;</p><h2>Diviser par deux l'utilisation</h2><p>Le premier plan Ecophyto 1 avait &eacute;t&eacute; lanc&eacute; en 2008 apr&egrave;s le Grenelle de&nbsp;l'Environnement dans l'optique de r&eacute;duire de 50% l'utilisation des phytos dans&nbsp;un d&eacute;lai de 10 ans. Sans avanc&eacute;e, il a &eacute;t&eacute; suivi d'un plan Ecophyto 2, en&nbsp;octobre 2015, confirmant l'objectif, mais qui a jusqu'&agrave; pr&eacute;sent &eacute;chou&eacute; lui&nbsp;aussi, selon les r&eacute;sultats du volume de doses utiles de produits&nbsp;phytopharmaceutiques utilis&eacute;es en France, diffus&eacute;s durant l'&eacute;t&eacute;.&nbsp;La France est au premier rang europ&eacute;en par la surface agricole utile (SAU)&nbsp;avec 28,72 millions d'hectares, devant l'Espagne (23,65 millions d'hectares),&nbsp;et l'Allemagne (16,70 millions d'hectares).&nbsp;</p><p>Selon le dossier gouvernemental, la France est au deuxi&egrave;me rang europ&eacute;en de&nbsp;l'utilisation de substances actives de produits phytopharmaceutiques, avec&nbsp;72.035 tonnes vendues, apr&egrave;s l'Espagne (76.940 tonnes) et devant l'Italie&nbsp;(59.963 tonnes).&nbsp;En terme d'utilisation, la France est au 9e rang europ&eacute;en selon le nombre&nbsp;de kilo de substances actives vendues rapport&eacute; &agrave; l'hectare cultiv&eacute;, avec 3,7&nbsp;kg/hectares, derri&egrave;re l'Espagne, l'Italie ou l'Allemagne.</p><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Peut-on r&eacute;duire les traitements de produits phytosanitaires ?   <a href="https://twitter.com/hashtag/ColloqueDEPHY?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#ColloqueDEPHY</a><br><br>  R&eacute;ponse avec Virginie Brun et Nicolas Chartier de <a href="https://twitter.com/Dephy_Ecophyto?ref_src=twsrc%5Etfw">@Dephy_Ecophyto</a> <a href="https://t.co/lMKXMVtFTw">https://t.co/lMKXMVtFTw</a> <a href="https://t.co/wq0KEcm9pp">pic.twitter.com/wq0KEcm9pp</a></p>&mdash; Agribuzz (@agribuzztv) <a href="https://twitter.com/agribuzztv/status/1063452313686298626?ref_src=twsrc%5Etfw">16 novembre 2018</a></blockquote>
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Une consultation publique sur un nouveau plan destiné à réduire les pesticides en agriculture, a été ouverte mardi par le gouvernement, après l'échec des deux plans précédents, faute d'accompagnement suffisant des agriculteurs.


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