"Tous les indicateurs dont dispose le r&eacute;seau Loup/Lynx (...) indiquent que&nbsp;l'esp&egrave;ce est en phase d'expansion rapide sur l'ensemble du territoire&nbsp;national", note l'ONCFS, ajoutant cependant que l'animal "n'a pas encore&nbsp;atteint le seuil de viabilit&eacute; pr&eacute;vu par le Plan Loup fix&eacute; &agrave; 500 individus".&nbsp;En sortie d'hiver 2017-2018, l'effectif estim&eacute; &eacute;tait d'environ 430 individus (intervalle de pr&eacute;diction : 387-477), soit un taux de croissance&nbsp;annuel de pr&egrave;s de 20%, pr&eacute;cise l'Office dans un communiqu&eacute;.&nbsp;Le nombre de zones de pr&eacute;sence permanente (ZPP) augmente aussi nettement,&nbsp;passant de 57 ZPP en sortie d'hiver 2016-2017 &agrave; 74 en 2017-2018, soit + 30%.Le r&eacute;seau Loup/Lynx de l'ONCFS s'est bas&eacute; cette ann&eacute;e (fin de campagne de&nbsp;suivi le 31 mars) sur plus de 750 indices: empreintes, observations, pi&eacute;geage&nbsp;photographique, d&eacute;pouilles...&nbsp;"L'indicateur de tendance d&eacute;mographique confirme la croissance de la&nbsp;population de loups en France (...) dans la continuit&eacute; d'une progression&nbsp;d&eacute;mographique globale sur le long terme et &agrave; l'&eacute;chelle nationale", souligne&nbsp;l'Office.&nbsp;Avant ce nouveau bilan, l'effectif &eacute;tait &eacute;valu&eacute; &agrave; environ 360 individus fin&nbsp;2017.Le plan loup 2018-2023 vise, malgr&eacute; la col&egrave;re des &eacute;leveurs d'ovins, &agrave;&nbsp;augmenter la population &agrave; 500 individus d'ici 2023.&nbsp;Le Plan veut baser les plafonds d'abattage annuels sur les recommandations scientifiques, qui estiment qu'il ne faut pas abattre plus de 10 &agrave; 12% de&nbsp;l'effectif pour assurer la viabilit&eacute; de l'esp&egrave;ce.&nbsp;En 2018, ann&eacute;e de transition, le plafond initial a &eacute;t&eacute; fix&eacute; &agrave; 40 loups,&nbsp;mais ce nombre devait &ecirc;tre "actualis&eacute;" une fois connus les nouveaux chiffres,&nbsp;et port&eacute; &agrave; 10% de la population.&nbsp;A partir de 2019, le plafond sera fix&eacute; &agrave; 10% de l'effectif, avec&nbsp;possibilit&eacute; pour les autorit&eacute;s de le relever &agrave; 12%.


La France compte un effectif estimé de 430 loups, avec un nombre croissant de zones de présence permanente, selon le bilan de suivi hivernal publié lundi par l'Office national de la chasse et la faune sauvage (ONCFS).


Le loup "en expansion rapide", avec environ 430 individus estimés en France

Le plan Ambition Bio 2022, fruit de trois mois de concertation, doit&nbsp;permettre de d&eacute;velopper la production et la consommation de bio et de&nbsp;structurer les fili&egrave;res, a expliqu&eacute; le ministre de l'Agriculture, St&eacute;phane&nbsp;Travert.&nbsp;Il doit &eacute;galement faciliter le renforcement de la recherche, de la&nbsp;formation des acteurs et l'adaptation de la r&eacute;glementation, a-t-il pr&eacute;cis&eacute;.&nbsp;Pour les producteurs, le plan rendra "plus lisibles et visibles" les&nbsp;dispositifs d'aides pour inciter &agrave; la conversion des exploitations, selon un&nbsp;communiqu&eacute; du minist&egrave;re.Du c&ocirc;t&eacute; des consommateurs, le plan devra permettre d'atteindre l'objectif&nbsp;de 20% de produits bio dans la restauration collective publique, mais&nbsp;&eacute;galement de d&eacute;velopper l'offre en restauration commerciale.&nbsp;L'Etat s'engage pour sa part &agrave; accompagner la mise en oeuvre du nouveau&nbsp;r&egrave;glement bio europ&eacute;en qui doit entrer en application le 1er janvier 2021, en&nbsp;informant sur les nouvelles dispositions. Un comit&eacute; de pilotage rassemblant l'ensemble des acteurs concern&eacute;s assurera la mise en oeuvre et le suivi du programme, avec une fois par an, une r&eacute;union&nbsp;du grand conseil d'orientation de la production biologique."L'agence Bio fait d&eacute;j&agrave; un gros travail. Il va falloir travailler avec tous&nbsp;les acteurs, tous les r&eacute;seaux, pour faire en sorte que nous puissions&nbsp;accompagner ces agriculteurs dans l'&eacute;mergence de nouveaux projets", a soulign&eacute;&nbsp;M. Travert.<h2>Doutes</h2>Le financement du plan, soit 1,1 milliard d'euros d&eacute;j&agrave; annonc&eacute;s d&eacute;but&nbsp;avril, a &eacute;t&eacute; confirm&eacute;.&nbsp;L'aide &agrave; la conversion repr&eacute;sentera 630 millions d'euros qui viendront du&nbsp;fonds Feader (Fonds europ&eacute;en agricole de d&eacute;veloppement rural), et 200 millions&nbsp;de cr&eacute;dits de l'Etat.&nbsp;Le fonds d'avenir bio passera de 4 &agrave; 8 millions d'euros, et le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t accord&eacute; aux agriculteurs bio a &eacute;t&eacute; prolong&eacute; jusqu'en 2020 et passe&nbsp;d&eacute;sormais de 2.500 &agrave; 3.500 euros. Par ailleurs, s'ajoutera &agrave; partir de 2020 un apport de 50 millions d'euros&nbsp;par an gr&acirc;ce &agrave; la redevance pour pollution diffuse (RPD).&nbsp;La F&eacute;d&eacute;ration nationale d'agriculture biologique a cependant &eacute;mis des&nbsp;doutes sur le volet financier du plan.&nbsp;Alors que ce sont les r&eacute;gions qui distribuent les fonds Feader, "&agrave; l'heure&nbsp;actuelle, six r&eacute;gions (Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine,&nbsp;Occitanie, Centre-Val de Loire, Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes) ont d&eacute;j&agrave; consomm&eacute;&nbsp;l'ensemble de l'enveloppe disponible jusqu'&agrave; 2020", et toutes ont au moins&nbsp;d&eacute;pens&eacute; les deux tiers de leur enveloppe, selon la FNAB. &nbsp;"Chacun vient avec ses chiffres", a r&eacute;torqu&eacute; le ministre de l'Agriculture.&nbsp;"Ce que je sais c'est que nous avons affich&eacute; un plan (...) travaill&eacute; avec&nbsp;l'Agence bio et l'ensemble des acteurs. Le budget qui est port&eacute;, il est&nbsp;pr&eacute;sent. Nous avons la capacit&eacute; &agrave; pouvoir mobiliser l'ensemble des sommes qui sont ici", a-t-il clam&eacute;.&nbsp;"Je n'administre pas les r&eacute;gions, elles sont libres de choisir de traduire&nbsp;concr&egrave;tement leurs volont&eacute;s: choisir l'agriculture biologique ou autre chose", a ajout&eacute; M. Travert.D&eacute;j&agrave; en avril, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne s'interrogeait sur le fait que le&nbsp;ministre s'engage jusqu'en 2022 "alors que le budget et la programmation de la prochaine PAC (qui d&eacute;marre en 2020, NDLR) ne sont pas encore connus".&nbsp;M. Travert a redit l'opposition de la France au projet de budget de la prochaine PAC.&nbsp;"Nous sommes engag&eacute;s sur la nouvelle programmation du budget de la Pac et&nbsp;nous l'avons d&eacute;j&agrave; dit, le budget (sensiblement en baisse, NDLR) qui est propos&eacute; aujourd'hui n'est pas acceptable", a r&eacute;agi M. Travert.&nbsp;"Nous sommes 20 pays &agrave; demander un budget beaucoup plus ambitieux, ce qui&nbsp;nous permettra de r&eacute;pondre &agrave; cette question sur la mobilisation des cr&eacute;dits&nbsp;Faeder sur la prochaine programmation", a-t-il assur&eacute;.


Le gouvernement a présenté lundi son plan pour atteindre l'objectif de 15% de surface agricole utile en agriculture biologique d'ici à 2022, contre 6,5% actuellement, mais son financement suscite des doutes chez certaines associations et syndicats agricoles.


Lancement du plan Ambition bio pour atteindre 15% de surfaces bio en 2022 

Cette consultation sur le site, qui se terminera le 25 juillet, "n'est pas&nbsp;une enqu&ecirc;te publique, aucun avis ne sera rendu", avait pr&eacute;venu vendredi devant&nbsp;la presse le pr&eacute;fet Gilbert Payet, pr&eacute;cisant avoir d&eacute;j&agrave; envoy&eacute; le 18 juin son&nbsp;rapport d&eacute;finitif au ministre de la Transition &eacute;cologique et solidaire,&nbsp;Nicolas Hulot.C'est "un rapport de 30 pages avec 150 pages d'annexes, le fruit de 25&nbsp;r&eacute;unions avec une centaine d'acteurs du territoire, bergers, &eacute;lus, syndicats&nbsp;agricoles, et 40 r&eacute;unions internes avec les services de l'Etat", avait&nbsp;d&eacute;taill&eacute; M. Payet. Ce rapport, selon lui, porte sur le&nbsp;&nbsp;"suivi des ourses" et le&nbsp;"renforcement&nbsp;des mesures de protection des troupeaux". Pour le suivi des ourses, des nouvelles technologies devraient &ecirc;tre&nbsp;employ&eacute;es, la dur&eacute;e de vie des colliers &eacute;metteurs &eacute;tant li&eacute;e &agrave; celle des&nbsp;batteries, soit environ deux ans.&nbsp;&nbsp;Parmi les mesures de protection pr&eacute;conis&eacute;es, le rapport envisage la&nbsp;pr&eacute;sence de chiens de berger, celle de bergers ou aides bergers sur place et&nbsp;l'installation de parcs ou cabanes autour des zones &agrave; ours, a d&eacute;velopp&eacute; le&nbsp;pr&eacute;fet, soulignant que ces mesures seraient financ&eacute;es par des fonds europ&eacute;ens&nbsp;en partie ou en totalit&eacute;. Nicolas Hulot doit se rendre dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques pour pr&eacute;senter&nbsp;son projet mais aucune date n'a &eacute;t&eacute; fix&eacute;e officiellement et le pr&eacute;fet disait&nbsp;l'ignorer, tout en estimant que "les conditions de cette visite sont r&eacute;unies"&nbsp;m&ecirc;me si elle risquait d'avoir "pour seul effet de raviver les opposants".&nbsp;&nbsp; <h2>2018-2028</h2>L'Etat avait d&eacute;fini en mai son plan ours pour 2018-2028, destin&eacute; &agrave;&nbsp;pr&eacute;server l'ours brun dans les Pyr&eacute;n&eacute;es, y compris par l'introduction&nbsp;d'individus.&nbsp;&nbsp; Ce "plan d'action national", qui pr&eacute;voit aussi des mesures de soutien aux&nbsp;&eacute;leveurs, faisait suite &agrave; l'annonce en mars par Nicolas Hulot de la&nbsp;r&eacute;introduction &agrave; l'automne de deux ours femelles dans les&nbsp;Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, op&eacute;ration in&eacute;dite depuis 12 ans.Selon un nouveau d&eacute;compte du R&eacute;seau Ours brun, l'effectif &eacute;tait d'au moins&nbsp;43 individus en 2017, sur deux zones (Pyr&eacute;n&eacute;es occidentales et Pyr&eacute;n&eacute;es&nbsp;centro-orientales). Ils &eacute;taient 41 en 2016.&nbsp;A l'origine de cette hausse, la pr&eacute;sence de 4 port&eacute;es cumulant 7 oursons,&nbsp;un bon taux de survie des jeunes et la d&eacute;tection de 2 plantigrades non rep&eacute;r&eacute;s&nbsp;en 2016.En 2017 aucun cas de mortalit&eacute; n'a &eacute;t&eacute; constat&eacute;, mais Pyros, 29 ans, n'a&nbsp;plus &eacute;t&eacute; vu depuis avril 2017, et les ours Moonboots et Patoune sont&nbsp;consid&eacute;r&eacute;s disparus car non rep&eacute;r&eacute;s depuis deux ans, note encore le bilan. Selon le plan, les &eacute;tudes montrent que la population doit &ecirc;tre d'au moins&nbsp;50 individus matures pour &ecirc;tre viable dans les Pyr&eacute;n&eacute;es fran&ccedil;aises, avec&nbsp;notamment l'existence d'&eacute;changes entre les diff&eacute;rents noyaux (de population)&nbsp;afin de r&eacute;duire les probl&egrave;mes de consanguinit&eacute;.&nbsp;&nbsp;Fin avril, plus de 1.200 bergers, agriculteurs et &eacute;lus avaient d&eacute;fil&eacute; &agrave; Pau&nbsp;contre la r&eacute;introduction d'ours, &agrave; leurs yeux incompatibles avec les activit&eacute;s&nbsp;pastorales. La part de la pr&eacute;dation de l'ours repr&eacute;sente moins de 0,1% du cheptel, mais&nbsp;"certaines estives se trouvent tr&egrave;s impact&eacute;es", souligne le plan. Selon la&nbsp;Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, 1.200 animaux "victimes" lui ont &eacute;t&eacute; imputables en&nbsp;2017.&nbsp;&nbsp;Pour aller plus loin :&nbsp;<h2>Pyr&eacute;n&eacute;es: une centaine d'&eacute;lus b&eacute;arnais et basques &eacute;crivent &agrave; Hulot contre l'ours</h2><h2>L'Etat a arr&ecirc;t&eacute; son plan ours pour 2018-28</h2><h2>Ours dans les Pyr&eacute;n&eacute;es: une d&eacute;cision "sans concertation" (Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne)</h2>


Les Pyrénées-Atlantiques ont lancé lundi une consultation d'un mois via internet sur le projet d'introduction de deux ourses, qui divise le département, a-t-on appris auprès de la préfecture.


Réintroduction de l'ours: la consultation publique est ouverte

Dans le Loiret, Gilles Vk a partag&eacute; le d&eacute;but des travaux ce matin :&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">R&eacute;colte des essais bl&eacute; &agrave; Vermelles(62). 1 moisson historiquement pr&eacute;coce, 1 qualit&eacute; tr&egrave;s bonne mais des rdt tr&egrave;s variables et plut&ocirc;t pas top <a href="https://t.co/SUX3USDl9Y">pic.twitter.com/SUX3USDl9Y</a>&mdash; Guillaume BOYET (@GuillaumeBOYET) <a href="https://twitter.com/GuillaumeBOYET/status/887658205287002113?ref_src=twsrc%5Etfw">19 juillet 2017</a></blockquote>
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Depuis la semaine dernière, nos agriculteurs ont partagé les premières images de la moisson 2018. Petit tour de France des tweets. 


[Revue de Tweets] Moisson 2018 c’est parti ! 

Ces orages de gr&ecirc;le et pluies violentes qui se sont abattus entre le 25 mai&nbsp;et le 14 juin sur une grande partie de la France "se sont caract&eacute;ris&eacute;s par&nbsp;leur dur&eacute;e, leur &eacute;tendue g&eacute;ographique et la diversit&eacute; des d&eacute;g&acirc;ts" qu'ils ont&nbsp;occasionn&eacute;s, indique la f&eacute;d&eacute;ration dans un communiqu&eacute;. Outre les "inondations, coul&eacute;es de boue, dommages &eacute;lectriques, impacts sur&nbsp;les carrosseries, pertes d'exploitation", les agriculteurs ont &eacute;t&eacute;&nbsp;"particuli&egrave;rement touch&eacute;s", les orages de gr&ecirc;le ayant "d&eacute;truit plusieurs&nbsp;milliers d'hectares de vignes". "Les pluies torrentielles ont g&eacute;n&eacute;r&eacute; un exc&egrave;s d'eau dans les parcelles,&nbsp;affectant principalement les grandes cultures (colza, bl&eacute;, orge)", est-il&nbsp;aussi pr&eacute;cis&eacute;.&nbsp;&nbsp;&nbsp; <h2>Catastrophes naturelles</h2>Les assureurs rappellent que les sinistres concernant les dommages aux&nbsp;biens sont couverts par les contrats d'assurance de dommages et par la&nbsp;garantie dommages tous accidents du contrat d'assurance auto. Les dommages agricoles sont eux couverts par les contrats multirisques&nbsp;climatiques sur r&eacute;coltes (MRC) et les contrats gr&ecirc;le. Par ailleurs, les assureurs travaillent "actuellement avec le gouvernement&nbsp;&agrave; une modernisation du r&eacute;gime des catastrophes naturelles", souligne Bernard&nbsp;Spitz, pr&eacute;sident de la FFA, afin de "d&eacute;velopper la culture de la pr&eacute;vention,&nbsp;de g&eacute;n&eacute;raliser la prise en charge des frais de relogement, de simplifier le&nbsp;mode de fonctionnement des franchises pour les particuliers et de les&nbsp;plafonner pour les professionnels". Des propositions devraient &ecirc;tre finalis&eacute;es d'ici la fin de l'ann&eacute;e, indique&nbsp;le patron du secteur, cit&eacute; dans le communiqu&eacute;.


Les inondations et orages qui ont frappé la France à la fin mai et au début juin ont occasionné 214.000 sinistres pour un coût estimé de 430 millions d'euros, a annoncé lundi la Fédération française de l'assurance (FFA).


Inondations et orages de mai-juin: premier coût estimé de 430 M EUR


Retour sur la journée de réflexion collective autour des conclusions du projet ACCEPT "Controverse sur l’élevage : comprendre et agir" : les fichiers des visuels et les vidéos des interventions sont en ligne.


[Vidéo] Retour sur le colloque ACCEPT : les interventions sont en ligne

Perspectives Agricoles&#8197;: Qu'est-ce que l'intelligence artificielle&#8197;?Mehdi Sin&eacute;&#8197;: Yann Lecun, directeur de Facebook AI Research, d&eacute;finit l'intelligence artificielle ou &laquo;&#8239;IA&#8239;&raquo; comme un ensemble de techniques permettant &agrave; des machines d'accomplir des t&acirc;ches et de r&eacute;soudre des probl&egrave;mes habituellement r&eacute;serv&eacute;s aux humains. Les t&acirc;ches relevant de l'IA peuvent &ecirc;tre simples a priori, comme reconna&icirc;tre et localiser des formes dans une image ou pr&eacute;voir les mouvements d'un robot pour attraper un objet. Elles requi&egrave;rent de la planification complexe, par exemple pour jouer aux &eacute;checs ou au jeu de Go, ou beaucoup de connaissances et de sens commun quand il s'agit de traduire un texte ou de conduire un dialogue. Depuis quelques ann&eacute;es, on associe l'intelligence artificielle aux capacit&eacute;s d'apprentissage&#8197;: la machine am&eacute;liore ses performances avec l'exp&eacute;rience, c'est le &laquo;&#8239;machine learning&#8239;&raquo; massivement utilis&eacute; par les entreprises d'Internet pour trier ou filtrer des contenus. Apparues plus r&eacute;cemment, les techniques &laquo;&#8239;d'apprentissage profond&#8239;&raquo;, ou &laquo;&#8239;deep learning&#8239;&raquo;, offrent des capacit&eacute;s sup&eacute;rieures en organisant des couches successives de traitements. Ces m&eacute;thodes se sont d&eacute;velopp&eacute;es avec la disponibilit&eacute; d'une grande masse de donn&eacute;es et une puissance de calcul d&eacute;sormais facilement accessible.P. A.&#8197;: Comment l'IA transforme-t-elle les pratiques, en particulier en agriculture&#8197;?M. S.&#8197;: Au-del&agrave; du potentiel de croissance &eacute;conomique qu'elle repr&eacute;sente, l'IA est une source majeure d'innovations technologiques, organisationnelles ou encore sociales. Les sp&eacute;cialistes de l'IA estiment que nous n'en sommes qu'au commencement. Dans le secteur de la recherche agronomique, la vari&eacute;t&eacute; des th&eacute;matiques abord&eacute;es par l'IA est d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s large&#8197;: d&eacute;tection et reconnaissance d'objets ou d'organismes vivants, mod&eacute;lisation des ph&eacute;nom&egrave;nes climatiques ou biologiques, ou encore aides &agrave; la d&eacute;cision. Les m&eacute;thodes et les outils utilis&eacute;s sont &eacute;galement tr&egrave;s divers&#8197;: analyse d'images, de textes ou de donn&eacute;es collect&eacute;es par des capteurs. Ces algorithmes sont d&eacute;sormais facilement accessibles sur des plateformes internet &laquo;&#8239;cloud&#8239;&raquo;, le plus souvent en acc&egrave;s libre &laquo;&#8239;open source&#8239;&raquo; . Demain, de nombreuses applications reposant sur ces outils seront utilis&eacute;es quotidiennement par les agriculteurs de mani&egrave;re plus ou moins visible. Elles les assisteront dans le pilotage des machines de l'exploitation, l'am&eacute;lioration des diagnostics ou l'enregistrement des donn&eacute;es.P. A.&#8197;: Y a-t-il d&eacute;j&agrave; des applications concr&egrave;tes&#8197;?M. S.&#8197;: Arvalis a tr&egrave;s r&eacute;cemment mis en &oelig;uvre ce type d'approche avec succ&egrave;s, en particulier pour l'analyse d'images et la reconnaissance d'organes de plantes. En appliquant la m&eacute;thode &laquo;&#8239;deep learning&#8239;&raquo; des r&eacute;seaux de neurones convolutionnels, inspir&eacute;s du principe de fonctionnement du cortex visuel des animaux, l'&eacute;quipe de l'Unit&eacute; Mixte Technologique CAPTE d'Avignon a r&eacute;ussi &agrave; obtenir une bonne concordance entre la densit&eacute; d'&eacute;pis de bl&eacute; estim&eacute;e visuellement et son algorithme de d&eacute;tection appliqu&eacute; &agrave; des photos prises au champ. Les r&eacute;sultats ont montr&eacute; un tr&egrave;s faible taux d'erreur (20 &eacute;pis/m&sup2;), suffisant sur le plan de la pr&eacute;cision attendue pour un grand nombre d'usages. Ces travaux ouvrent un champ d'application consid&eacute;rable, une fois que les m&eacute;thodes seront stabilis&eacute;es et les outils de traitement industrialis&eacute;s. H&eacute;berg&eacute;s sur un &laquo;&#8239;cloud&#8239;&raquo; interrogeable &agrave; distance, ces outils seront demain accessibles aux prises d'image par drones, par smartphones ou encore &agrave; des imageurs portables ou embarqu&eacute;s sur des agro&eacute;quipements.Pour vous abonner, rendez-vous sur www.perspectives-agricoles.com&nbsp;


L’entrée dans l’ère numérique voit le développement de nouveaux outils et de nouvelles approches dont celles de l’intelligence artificielle. Sauront-elles appréhender la complexité du vivant en agriculture ? C’est la question posée à Mehdi Siné, responsable du service systèmes d’information et méthodologie chez Arvalis.


L’intelligence artificielle imprimera-t-elle sa marque sur l’agriculture ?

Alors que, jusqu'&agrave; maintenant, la France &eacute;tait montr&eacute;e du doigt pour son retard par rapport &agrave; ses voisins d'outre-rhin, tous les voyants sont actuellement au vert pour la m&eacute;thanisation, avec une volont&eacute; partag&eacute;e entre les pouvoirs publics, les collectivit&eacute;s territoriales, les fournisseurs d'&eacute;nergie et les exploitants agricoles.Pour Mauritz Quaak, Pr&eacute;sident de l'Association des Agriculteurs&nbsp; M&eacute;thaniseurs de France (AAMF), le retour d'exp&eacute;rience de nos voisins allemands facilite l'actuelle mont&eacute;e en puissance de la m&eacute;thanisation dans notre pays.Au cours de leur intervention, Denis MECRIN chef de projet r&eacute;gional Biom&eacute;thane chez GRDF comme Philippe MANGIN, vice-pr&eacute;sident de la R&eacute;gion Grand-Est en charge de la bio&eacute;conomie, de l'agroalimentaire et de la bio&eacute;nergie ont fait part d'optimisme consid&eacute;rant que sur le rythme actuel de construction, la France allait atteindre les objectifs qu'elle s'est fix&eacute;e, 1&nbsp;000 m&eacute;thaniseurs &agrave; la ferme en 2020 et 10% &nbsp;du gaz issu du m&eacute;thane en 2030.Avec &agrave; son actif, le&nbsp; financement de plus de 8 m&eacute;thaniseurs sur 10, dans l'Aisne, les Ardennes et la Marne, le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est conforte sa position de premier partenaire de l'agro-industrie sur son territoirePour accompagner les exploitants, dans ces investissements industriels, le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est s'est dot&eacute; d'une unit&eacute;&nbsp;&laquo;&nbsp;&Eacute;nergies Renouvelables&raquo; au sein de laquelle une &eacute;quipe d'ing&eacute;nieurs intervient en support technique et financier d&egrave;s les premi&egrave;res r&eacute;flexions.Fran&ccedil;ois Istasse, responsable de cette unit&eacute;, a tenu &agrave; rappeler que si les projets de m&eacute;thanisation offrent des perspectives de rentabilit&eacute; durable, ils n'en demeurent pas moins complexes. Pour lui, un projet &eacute;conomiquement viable est un projet bien anticip&eacute; sur 5 volets strat&eacute;giques&nbsp;: la conception technique, l'approvisionnement, l'exploitation, la maintenance et &nbsp;la valorisation attendue.Une table ronde a &nbsp;ensuite permis de profiter du partage d'exp&eacute;rience entre des agriculteurs-m&eacute;thaniseurs repr&eacute;sentant&nbsp; le bio, l'&eacute;levage, la grande culture et aussi l'association grande culture/urbain. Ainsi, depuis d&eacute;but 2018, les tontes du stade de Reims sont transform&eacute;es en &eacute;nergie verte&nbsp;puis&nbsp; inject&eacute;es directement dans le r&eacute;seau gazier urbain &agrave; partir d'un m&eacute;thaniseur situ&eacute; &agrave; moins de 10 kilom&egrave;tres du centre-ville. Un exemple de diversification qui profite &agrave; tous.


Tel était le sujet de la conférence organisée par le Crédit Agricole du Nord Est à laquelle ont assisté près de 300 personnes, majoritairement agriculteurs et viticulteurs, au Village by CA ; conférence diffusée en simultané sur le web.


Construire et réussir son projet de méthanisation agricole 

La F&ecirc;te de l'agriculture est une r&eacute;ussite chaque ann&eacute;e gr&acirc;ce &agrave;&amp;nbsp; de nombreux b&eacute;n&eacute;voles. Chaque ann&eacute;e, elle mobilise pr&egrave;s de 700 b&eacute;n&eacute;voles. Nous esp&eacute;rons encore cette ann&eacute;e que nombreux sont ceux qui r&eacute;pondront &agrave;&amp;nbsp; notre appel. Nous avons besoin de personnes motiv&eacute;es pour tenir les bars, pr&eacute;parer les repas, tenir les billetteries, animer certains jeux, indiquer les parkings ou encore servir les frites et les sandwichs. Pour remercier nos b&eacute;n&eacute;voles, l'entr&eacute;e sera &eacute;videmment offerte, un ticket pour une boisson ou un sandwich et un tee-shirt aux couleurs de la F&ecirc;te 2018 leur seront remis. Enfin, ils seront tous invit&eacute;s en fin d'ann&eacute;e pour une soir&eacute;e de remerciements o&ugrave; se seront eux qui seront servis et chouchout&eacute;s par le comit&eacute; f&ecirc;te. Pour vous inscrire 3 possibilit&eacute;s : &acirc;&euro;&cent;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp; Rendez-vous le 29/06 &agrave;&amp;nbsp; 20h Salle des Sil&egrave;nes- R&eacute;union d'informations<ul><li>via un lien internet (retrouvez le lien sur le site internet de la F&ecirc;te&amp;nbsp;: www.fetedelagriculture.com ) </li></ul>&acirc;&euro;&cent;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp;&amp;nbsp; en vous rapprochant d'un membre du comit&eacute; f&ecirc;te que vous connaissez.

Bénévoles, nous vous attendons 

Le calendrier s'acc&eacute;l&egrave;re pour la startup VitiBot, cr&eacute;e en d&eacute;cembre 2016 par C&eacute;dric Bache, ing&eacute;nieur et g&eacute;nie informatique et son p&egrave;re Dominique, vigneron en Champagne. Apr&egrave;s un galop d'essai sur l'autonomisation d'un chenillard thermique, l'entreprise avait annonc&eacute; au Sitevi 2017 travailler sur la mise au point de Bakus, un enjambeur autonome &eacute;lectrique, images de synth&egrave;se &agrave; l'appui. Le virtuel est devenu r&eacute;alit&eacute; au printemps 2018, avec une premi&egrave;re sortie publique &agrave; l'occasion du salon champenois Terre Innovation. Un prototype qui pr&eacute;figure le lancement commercial des premiers exemplaires au premier trimestre 2019. Pour assurer sa mont&eacute;e en puissance, la startup vient de lever 3 millions &euro; aupr&egrave;s d'un pool d'investisseurs constitu&eacute; d'acteurs viticoles (vignerons, maisons de Champagne, coop&eacute;ratives, prestataires), d'industriels et personnalit&eacute;s engag&eacute;es dans le d&eacute;veloppement durable.<h2>Tout d'un enjambeur</h2>Dans sa configuration actuelle, Bakus est un tunnel long de 1,40 m et haut de 1,60 m, pesant 2,5 t. Il anim&eacute; par des moteurs &eacute;lectriques, log&eacute;s dans chacune de ses quatre roues et aliment&eacute;s par des batteries d&eacute;veloppant l'&eacute;quivalent de 110 ch et r&eacute;servant une autonomie de 10 heures, pour un temps de recharge de 2 heures. Son capot solaire servira l'alimentation de la partie &eacute;lectronique, ce qui n'emp&ecirc;chera pas le robot bard&eacute; de capteurs d'&ecirc;tre op&eacute;rationnel jour et nuit, sans &eacute;missions sonores et atmosph&eacute;riques. Bakus a vocation a remplir toutes les fonctions d'un enjambeur conventionnel, porteur d'outils passifs et actifs pour travailler le sol et le v&eacute;g&eacute;tal, pulv&eacute;risation (confin&eacute;e) incluse. Les premiers exemplaires seront commercialis&eacute;s en Champagne au premier trimestre 2019, avant de partir &agrave; la conqu&ecirc;te d'autres vignobles en 2020.


La startup champenoise vient de lever 3 millions €. Les premiers exemplaires de l’enjambeur autonome électrique seront livrés dans le vignoble champenois en 2019. Une effervescence qui le fera déborder de la Champagne dès 2020.


VitiBot démarre l’industrialisation de son robot enjambeur Bakus

Les manifestants - au nombre de 3.500 selon les organisateurs, 2.500 selon&nbsp;la police -, portant des T-shirts rouges et brandissant des drapeaux de la&nbsp;m&ecirc;me "couleur viande" et des pancartes avec des photos d'animaux enferm&eacute;s ou&nbsp;d&eacute;pec&eacute;s, sont partis de la place de la R&eacute;publique scandant, au rythme de&nbsp;tambours, "stop au cauchemar, fermons les abattoirs" derri&egrave;re une large&nbsp;banderole port&eacute;e en t&ecirc;te de cort&egrave;ge.&nbsp;"C'est une manifestation revendicative pour attirer l'attention sur le sort&nbsp;r&eacute;serv&eacute; aux plus de trois millions d'animaux tu&eacute;s par jour dans les abattoirs&nbsp;en France et les dizaines de millions de poissons qu'on met &agrave; mort", a d&eacute;clar&eacute;&nbsp;&agrave; l'AFP, Brigitte Gothi&egrave;re, une des fondatrices de l'association L214.&nbsp;L'examen de la loi agriculture et alimentation fin mai a &eacute;t&eacute; une "grosse d&eacute;ception", selon elle. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Les politiques "n'ont pas avanc&eacute; d'un pouce en disant qu'ils font confiance&nbsp;aux fili&egrave;res. Les fili&egrave;res ce sont les fili&egrave;res d'&eacute;levage intensif qui les&nbsp;m&egrave;nent et qui ont tout int&eacute;r&ecirc;t &agrave; faire consommer un maximum et &agrave; continuer &agrave;&nbsp;entasser les animaux", a-t-elle ajout&eacute;.&nbsp;La styliste et cr&eacute;atrice de parfums Lolita Lempicka, membre de&nbsp;l'association, a d&eacute;fil&eacute; aux c&ocirc;t&eacute;s des manifestants pour cette septi&egrave;me marche&nbsp;depuis 2012.&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;Des actions similaires ont &eacute;t&eacute; ou seront organis&eacute;es cette ann&eacute;e dans 35&nbsp;villes de 16 pays dans le monde, selon l'association oppos&eacute;e &agrave; la consommation&nbsp;de tous les types de chair animale. L'association L214, fond&eacute;e en 2008, met r&eacute;guli&egrave;rement en ligne des images&nbsp;choc tourn&eacute;es en cachette dans des &eacute;levages ou abattoirs, et organise des&nbsp;campagnes contre l'exploitation animale.&nbsp;Le nom de cette organisation fait r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l'article L214 du code rural&nbsp;qui stipule que "tout animal &eacute;tant un &ecirc;tre sensible doit &ecirc;tre plac&eacute; par son&nbsp;propri&eacute;taire dans des conditions compatibles avec les imp&eacute;ratifs biologiques&nbsp;de son esp&egrave;ce".


Des centaines de défenseurs des animaux et de militants végans ont défilé samedi dans les rues de Paris, formant une nuée rouge pour réclamer, à l'appel de l'association anti-viande L214, la fermeture de tous les abattoirs.


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