En mati&egrave;re de broyeurs d'accotements, le constructeur disposait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent des Rotoflex EV et AG. Les premiers comptent deux mod&egrave;les (1,43 m et 1,63 m) adapt&eacute;s &agrave; des puissances comprises entre 40 et 70 ch. Les seconds comptent trois mod&egrave;les (1,63 m, 1,93 m et 2,13 m) pour tracteurs de 50 ch &agrave; 100 ch. Le nouvelle s&eacute;rie Pro &eacute;l&egrave;ve le niveau de performances. Elle compte deux mod&egrave;les de 1,90 m et 2,50 m. Comme les EV et AG, les Pro sont dot&eacute;s d'un attelage articul&eacute; permettant de d&eacute;placer en continu le groupe avec un d&eacute;battement de 1,79 m. Ils sont dot&eacute;s d'un boitier de 180 ch, au choix en position int&eacute;rieure ou ext&eacute;rieure. Le Rotoflex Pro garantit une qualit&eacute; de travail et un d&eacute;bit de chantier &eacute;lev&eacute;s avec deuxcontre-couteauxet un diam&egrave;tre de coupe de 440 mm. Le suivi de terrain est assur&eacute; par un rouleau de 194 mm de diam&egrave;tre mont&eacute; sur roulements. Le levier Quicklift permet de modifier sans effort la hauteur de coupe, selon trois positions (40 mm, 70 mm et 100 mm). Une t&ocirc;le de blindage boulonn&eacute;e, une s&eacute;curit&eacute; non-stop &agrave; double ressort et des patins en Dillidur caract&eacute;risent encore le Rotoflex Pro.<h2>Made in France</h2>Outre les broyeurs d'accotements, Suire dispose d'une large gamme de broyeurs &agrave; axe vertical et &agrave; axe horizontal. Le constructeur propose &eacute;galement des d&eacute;rouleuses, des d&eacute;rouleuses pailleuses, des pailleuses, des pailleuses distributrices ainsi que des balayeuses et des fendeuses. Tous ces &eacute;quipements sont fabriqu&eacute;s &agrave; Saint-Aubin-Du-Plain (Deux-S&egrave;vres). Suire appartient au groupe Eurotechnics qui poss&egrave;de &eacute;galement les marques Jean de Bru et Goizin et un second site de production &agrave; Carcassonne (Aude).


Les Rotoflex AG et leurs axes de marteaux de 20 mm de diamètre sont destinés à un usage intensif. Ils sont proposés en 1,90 m et 2,50 m dans deux configurations de boitier, intérieur ou extérieur.


Suire étoffe sa gamme de broyeurs d’accotements avec les Rotoflex Pro

Depuis 2016, la d&eacute;claration s'effectue exclusivement par Internet sur le site Telepac, www.telepac.agriculture.gouv.fr. Un site d&eacute;sormais bien connu des exploitants agricoles. &laquo;&nbsp;Cette t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration, s&eacute;curis&eacute;e et simplifi&eacute;e, permet &agrave; chaque d&eacute;clarant de visualiser ses parcelles &agrave; partir de photos, zoomer sur les d&eacute;tails, utiliser de nombreux outils et transmettre les pi&egrave;ces justificatives &eacute;ventuellement n&eacute;cessaires&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le communiqu&eacute;.<h2>Quelles &eacute;volutions&nbsp;?</h2>Pour 2018, le minist&egrave;re promet &laquo;&nbsp;des am&eacute;liorations au b&eacute;n&eacute;fice des exploitants, notamment sur l'ergonomie en facilitant la navigation ou en pr&eacute;remplissant certains champs&nbsp;&raquo;. De m&ecirc;me, &laquo;&nbsp;des contr&ocirc;les ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; ajout&eacute;s pour fiabiliser les d&eacute;clarations et &eacute;viter certaines erreurs de d&eacute;claration&nbsp;&raquo;.Le minist&egrave;re met enfin en garde concernant&nbsp;&laquo;&nbsp;certaines modalit&eacute;s d'appr&eacute;ciation de la surface admissible&nbsp;&raquo; qui &eacute;voluent en 2018 sur les surfaces en prairies ou p&acirc;turages permanents. Plus largement, pour toutes les questions li&eacute;es &agrave; la d&eacute;claration, un num&eacute;ro vert est &agrave; disposition&nbsp;: 0 800 221&nbsp;371


"Les dossiers PAC 2018 sont à déposer du 1er avril au 15 mai 2018 pour les aides surfaces", annonce le ministère de l’Agriculture. 


Déclaration PAC : c’est parti !

L'AGPB, l'AGPM, la CGB et la FOP* d&eacute;plorent &laquo;&nbsp;un v&eacute;ritable recul&nbsp;&raquo; du minist&egrave;re de l'Agriculture sur le dossier de l'assurance climatique. Le r&egrave;glement europ&eacute;en omnibus avait en effet donn&eacute; la possibilit&eacute; aux &Eacute;tats d'am&eacute;liorer les conditions d'acc&egrave;s &agrave; l'assurance climatique via la r&eacute;duction du seuil de d&eacute;clenchement.Or, St&eacute;phane Travert, le ministre de l'Agriculture, ne souhaite pas aller dans cette direction et a donn&eacute; des &eacute;l&eacute;ments d'explication lors du congr&egrave;s de la FNSEA&nbsp;:&nbsp;&laquo;en abaissant les seuils, les contrats seraient certes plus protecteurs, mais &eacute;galement plus co&ucirc;teux pour les agriculteurs et conduiraient &agrave; des effets d'aubaine pour ceux, d&eacute;j&agrave; assur&eacute;s, qui ont actuellement recours &agrave; des extensions de garanties non subventionnables. Pour ces diff&eacute;rentes raisons, je ne donnerai pas suite aux demandes formul&eacute;es dans le cadre de cette p&eacute;riode de programmation&raquo;.Cette prise de position a d&eacute;&ccedil;u l'AGPB, l'AGPM, la CGB et la FOP. Les syndicats estiment que ces propos traduisent &laquo;&nbsp;l'incoh&eacute;rence du discours du ministre&nbsp;&raquo;, qui d'un c&ocirc;t&eacute;, reconnait l'int&eacute;r&ecirc;t des outils de gestion des risques, mais d'un autre c&ocirc;t&eacute;,&nbsp;&laquo;&nbsp;ne souhaite pas mettre les moyens financiers suppl&eacute;mentaires indispensables &agrave; leur mise en oeuvre&nbsp;&raquo;.Autre motif d'inqui&eacute;tude pour les producteurs de grandes cultures&nbsp;: les accords commerciaux tels que celui envisag&eacute; entre l'UE et le Mercosur. Ce dernier pourrait &laquo;&nbsp;avoir un impact n&eacute;gatif majeur sur de nombreuses fili&egrave;res agricoles &agrave; commencer par le sucre, le bio&eacute;thanol et le biodiesel&nbsp;&raquo;, rappellent les quatre organisations.*L'association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de bl&eacute;, l'association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de ma&iuml;s, la Conf&eacute;d&eacute;ration g&eacute;n&eacute;rale des planteurs de betteraves et la F&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise des producteurs d'ol&eacute;agineux et de prot&eacute;agineux sont des associations sp&eacute;cialis&eacute;es de la FNSEA.


« Le refus d’abaisser le seuil de déclenchement de l’assurance climatique de 30 à 20 % est de nature à remettre en cause la diffusion des outils de gestion des risques dès 2019 », regrettent plusieurs organisations syndicales représentant les producteurs de grandes cultures. 


Assurance climatique : plusieurs syndicats réclament l'abaissement du seuil de déclenchement

BOI-BA-RICI-20640, 7 mars 2018L'administration int&egrave;gre dans sa base Bofip, la prorogation pour trois ans du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t accord&eacute; au titre de la production biologique. Cet avantage fiscal s'adresse aux exploitants dont 40 % au moins des recettes proviennent d'activit&eacute;s relevant du mode de production biologique (article 244 quater L du CGI).L'administration tient &eacute;galement compte de la recette de la majoration de 1 000 euros du montant de ce cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t mise en place &agrave; compter de l'imp&ocirc;t sur le revenu d&ucirc; au titre de l'ann&eacute;e 2018 et de l'imp&ocirc;t d&ucirc; par les soci&eacute;t&eacute;s sur les r&eacute;sultats des exercices clos &agrave; compter du 31 d&eacute;cembre 2018 (cette date correspond &agrave; la date de l'octroi de l'aide). Ainsi de 2&nbsp;500 euros, le montant de ce cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t passe &agrave; 3&nbsp;500 euros. En GAEC cette somme est multipli&eacute;e par le nombre d'associ&eacute;.Cependant, la somme r&eacute;sultant de l'addition des aides &agrave; l'agriculture biologique et du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t ne doit pas exc&eacute;der 4&nbsp;000 euros, au risque d'une diminution du montant du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t vers&eacute; afin de ne pas d&eacute;passer ce seuil de 4 000 euros.

La prorogation du crédit d’impôt de l’agriculture biologique est intégrée au Bofip

Cass.3&egrave; civ., 1er fevr.2018, n&deg;16-18.724, n&deg;68 P + BLa cession de bail rural et la sous location constituent une interdiction d'ordre public (article L. 411.35 alin&eacute;a 1,3 et 4 du Code rural et de la p&ecirc;che maritime). Ce manquement donne au bailleur le droit d'agir en r&eacute;siliation &agrave; tout moment dans les limites de la prescription quinquennale.Pr&eacute;cisons que, la prescription quinquennale commence &agrave; courir, &agrave; la cessation &laquo;&nbsp;du manquement imput&eacute; du preneur&nbsp;&raquo;, c'est-&agrave;-dire &agrave; la cessation de la sous-location dans le cas pr&eacute;sent. Ainsi, si une sous location s'ach&egrave;ve en mai 2018, alors la prescription quinquennale sera acquise en mai 2023, au-del&agrave; de cette date, l'action du propri&eacute;taire en r&eacute;siliation du bail sera jug&eacute;e irrecevable.

Cession de bail rural ou sous location interdite : le point de départ de la prescription se situe à la date de la cessation du manquement imputé au preneur


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture. Semaine 12 (du 19 mars au 25 mars 2018)


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par FranceAgriMer semaine 12

Malgr&eacute; le regain d'int&eacute;r&ecirc;t qu'il suscite, le croisement de races demeure marginal dans les &eacute;levages laitiers fran&ccedil;ais, ne repr&eacute;sentant qu'1,5% des ins&eacute;minations artificielles (IAP) en 2015. &laquo;&nbsp;Pendant longtemps, le croisement &eacute;tait une pratique marginale et ponctuelle&nbsp;&raquo;, note Pascale le M&eacute;zec, chef de projet &agrave; l'Institut de l'&eacute;levage. &laquo;&nbsp;Ce n'&eacute;tait pas bien consid&eacute;r&eacute; dans un pays tr&egrave;s attach&eacute; aux races&nbsp;et au progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique &raquo;, pr&eacute;cise-t-elle. Le croisement entre races laiti&egrave;res &eacute;tait alors souvent v&eacute;cu comme une voie de transition, lors d'un changement de races. Il pouvait aussi &ecirc;tre envisag&eacute; pour &laquo;&nbsp;rattraper un probl&egrave;me de fertilit&eacute;&nbsp;&raquo;, indique-t-elle. C'est d'ailleurs le premier b&eacute;n&eacute;fice attribu&eacute; au croisement de races&nbsp;: l'am&eacute;lioration des performances de reproduction.Mais de plus en plus d'&eacute;leveurs, notamment en syst&egrave;me p&acirc;turage, ont int&eacute;gr&eacute; durablement la pratique du croisement de races, qu'il s'agisse de croisements &agrave; deux voies ou &agrave; trois voies. Certes, la technique est rare en France. Mais elle est tr&egrave;s r&eacute;pandue en Nouvelle-Z&eacute;lande, o&ugrave; les fameuses vaches &laquo;&nbsp;kiwis&nbsp;&raquo; (Holstein x jersey) repr&eacute;sentent 45 % des effectifs laitiers. Le croisement est &eacute;galement assez d&eacute;velopp&eacute; aux &Eacute;tats-Unis, aux Pays-Bas et en Irlande.<h2>"Marier les atouts des races"</h2>Trois raisons peuvent inciter des &eacute;leveurs &agrave; d&eacute;laisser les races pures. Certains cherchent d'abord &agrave; &laquo;&nbsp;marier les atouts des races &raquo;, r&eacute;sume Pascale le M&eacute;zec. Certaines aptitudes fonctionnelles de la Holstein peuvent par exemple &ecirc;tre am&eacute;lior&eacute;es par croisement. D'autres sont en qu&ecirc;te d'un &laquo;&nbsp;bonus sp&eacute;cifique &agrave; travers l'effet d'h&eacute;t&eacute;rosis&nbsp;&raquo;. Il s'agit l&agrave; d'une vigueur hybride. Les performances des animaux crois&eacute;s sont ainsi sup&eacute;rieures &agrave; la moyenne de leurs deux races parentales. L'effet d'h&eacute;t&eacute;rosis est important pour la quantit&eacute; de lait et pour la reproduction. Le gain est &eacute;valu&eacute; &agrave; environ 6% pour ces deux crit&egrave;res-l&agrave;. Il est par contre peu marqu&eacute; concernant les taux et les cellules. Enfin, le croisement permet d'am&eacute;liorer la diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique du cheptel et donc de renforcer sa r&eacute;silience face aux al&eacute;as.Du point de vue &eacute;conomique, la th&egrave;se de Charlotte Dezetter conclut &agrave; un gain de 20 &agrave; 100 euros de marge brute par vache et par an en moyenne, ou bien de 5 &agrave; 13 euros de marge brute par 1000 litres par an, mais ces retomb&eacute;es s'obtiennent plus de 5 ans apr&egrave;s le d&eacute;but du croisement.Le croisement est particuli&egrave;rement int&eacute;ressant pour les troupeaux pr&eacute;sentant un fort risque sur le plan de la sant&eacute;. Les r&eacute;sultats sont aussi meilleurs quand le contexte &eacute;conomique est d&eacute;favorable (prix des intrants &eacute;lev&eacute;, prix du lait bas).&laquo;&nbsp;Parmi les cons&eacute;quences, le croisement entre races g&eacute;n&egrave;re des troupeaux plus h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes. De plus, il n'existe pas d'index ni d'indicateur g&eacute;n&eacute;tique sur les vaches crois&eacute;es&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Pascale le M&eacute;zec. Cependant, celle-ci n'exclut pas que de tels indicateurs finissent par voir le jour, pour les vaches crois&eacute;es comme pour les vaches de race pure.


Prenez un troupeau de race Holstein, croisez-le avec la race Montbéliarde. L’année suivante, ajoutez de la génétique Brune. Vous obtiendrez un troupeau multicolore… ainsi qu’un gain de marge brute. C’est ce que tend à démontrer la thèse de Charlotte Dezetter, qui a évalué l’intérêt du croisement entre races bovines laitières. Ces résultats corroborent les conclusions d’autres études internationales. 


Croisement de races laitières : une pratique qui se développe et montre son intérêt

Les fruits et le porc sont notamment dans le collimateur des autorit&eacute;s chinoises. Ces mesures font suite &agrave; plusieurs semaines de tensions bilat&eacute;rales, qui alimentent la crainte d'un conflit commercial ouvert entre les deux g&eacute;ants &eacute;conomiques mondiaux.L'administration Trump a d&eacute;cid&eacute; d&eacute;but mars l'imposition de droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium au nom de la "s&eacute;curit&eacute; nationale". Un argument jug&eacute; lundi par le minist&egrave;re chinois du Commerce comme "un abus" des r&egrave;gles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Les mesures am&eacute;ricaines "sont dirig&eacute;es uniquement contre quelques pays. Elles contreviennent gravement au principe de non-discrimination, qui constitue le fondement du syst&egrave;me commercial multilat&eacute;ral. Elles portent gravement atteinte aux int&eacute;r&ecirc;ts chinois", a d&eacute;nonc&eacute; le minist&egrave;re dans un communiqu&eacute; publi&eacute; sur son site internet.Les nouvelles taxes chinoises, impos&eacute;es par la commission charg&eacute;e des taxes douani&egrave;res au sein du Conseil d'Etat (gouvernement), portent sur des produits divers allant des fruits &agrave; la viande de porc. Les Etats-Unis avaient annonc&eacute; d&eacute;but mars l'imposition de taxes de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celle d'aluminium de plusieurs pays. Devant le toll&eacute; international, de nombreux pays, dont ceux de l'Union europ&eacute;enne, ont &eacute;t&eacute; exempt&eacute;s de cette nouvelle mesure, du moins pour le moment - mais pas la Chine.<h2>P&eacute;kin avait pr&eacute;venu &nbsp;</h2>"Nous esp&eacute;rons que les Etats-Unis abandonnent au plus vite leurs mesures enfreignant les r&egrave;gles de l'OMC, afin de permettre la reprise normale du commerce sino-am&eacute;ricain pour les produits concern&eacute;s", a indiqu&eacute; lundi le minist&egrave;re chinois du Commerce. "La coop&eacute;ration entre la Chine et les Etats-Unis, les deux plus grandes &eacute;conomies mondiales, est la seule option possible."Donald Trump fait r&eacute;guli&egrave;rement du colossal d&eacute;ficit commercial am&eacute;ricain avec la Chine un cheval de bataille. Lundi, une porte-parole de la Maison Blanche, Lindsay Walters a d&eacute;nonc&eacute; "les subventions et la surcapacit&eacute; perp&eacute;tuelle de la Chine" qui sont "la cause profonde" de ce qu'elle qualifie de crise sur l'acier. "Au lieu de viser les exportations am&eacute;ricaines commercialis&eacute;es &eacute;quitablement, la Chine doit cesser ses pratiques commerciales injustes, qui nuisent &agrave; la s&eacute;curit&eacute; nationale am&eacute;ricaine et faussent les march&eacute;s mondiaux", a-t-elle ajout&eacute;.Donald Trump avait annonc&eacute; le 22 mars que les Etats-Unis imposeraient de nouvelles taxes sur quelque 60 milliards de dollars d'importations chinoises. D&egrave;s le lendemain, P&eacute;kin avait r&eacute;pliqu&eacute; en d&eacute;voilant une liste de 128 produits sur lesquels il affirmait vouloir appliquer des droits des douanes de 15% &agrave; 25% en cas d'&eacute;chec des n&eacute;gociations avec Washington. La Chine avait ensuite demand&eacute; &agrave; Washington de cesser ce qu'elle a qualifi&eacute; "d'intimidation &eacute;conomique", et menac&eacute; de mesures de r&eacute;torsion.Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, P&eacute;kin a pris soin de ne pas s'attaquer &agrave; des produits agricoles majeurs, comme le soja, ou &agrave; des compagnies industrielles importantes telles que le g&eacute;ant Boeing, domaines qui, d&eacute;sormais, pourraient &eacute;galement &ecirc;tre cibl&eacute;es, estime le quotidien officiel Global Times. Le journal nationaliste &eacute;crivait dans un &eacute;ditorial la semaine derni&egrave;re que la Chine "a presque achev&eacute; sa liste de taxes de r&eacute;torsion sur les produits am&eacute;ricains et va la rendre publique prochainement".<h2>"Mani&egrave;re agressive"</h2>"La liste portera sur des importations majeures chinoises en provenance des Etats-Unis", notait le journal. Cette d&eacute;cision "va porter un coup s&eacute;rieux &agrave; Washington qui agite d'une mani&egrave;re agressive le b&acirc;ton de la guerre commerciale", assurait le Global Times. En d&eacute;pit de cette rh&eacute;torique, le ministre am&eacute;ricain du Commerce, Wilbur Ross, a fait valoir jeudi que les nouvelles sanctions am&eacute;ricaines &eacute;taient avant tout un "pr&eacute;lude &agrave; une s&eacute;rie de n&eacute;gociations". Washington d&eacute;plore un d&eacute;ficit commercial colossal avec P&eacute;kin (375,2 milliards de dollars en 2017, selon les douanes chinoises).La s&eacute;natrice am&eacute;ricaine d&eacute;mocrate Elizabeth Warren, b&ecirc;te noire de Donald Trump, a rencontr&eacute; vendredi et samedi de hauts responsables chinois. Parmi eux figurait le vice-Premier ministre Liu He, chef d'orchestre de la politique &eacute;conomique. "J'ai eu (avec lui) une discussion approfondie sur la fa&ccedil;on dont les mesures chinoises qui faussent les &eacute;changes commerciaux finissent par porter pr&eacute;judice aux travailleurs am&eacute;ricains", a &eacute;crit Mme Warren sur Twitter. "Je suis depuis longtemps sceptique face aux politiques &eacute;conomiques - au niveau national comme &agrave; l'&eacute;tranger - qui r&eacute;pondent aux besoins des grandes entreprises plut&ocirc;t qu'&agrave; ceux des familles de travailleurs", a-t-elle indiqu&eacute;.


La Chine a mis la menace à exécution: Pékin a déclenché lundi des mesures punitives contre 128 produits américains, en réponse à l'annonce par Donald Trump de droits de douane sur l'acier et l'aluminium importés aux Etats-Unis.


Guerre commerciale: la Chine contre-attaque face à Trump 

Le seul &eacute;l&eacute;ment quasi-certain des n&eacute;gociations en cours depuis 2 ans, c'est que le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union europ&eacute;enne interviendra officiellement le 29 mars 2019. Pour le reste tout est encore en discussion. Au mois de juin 2016, les britanniques ont vot&eacute; &agrave; 52% en faveur du Brexit. Deux ans plus tard et des n&eacute;gociations compliqu&eacute;es, la situation est toujours incertaine. &laquo; Ca ne sera pas un bouleversement instantan&eacute; &raquo; pr&eacute;cise Fran&ccedil;ois Thaury, expert chez Agritel puisqu'il y aura &laquo; cette p&eacute;riode de transition qui vient d'&ecirc;tre prolong&eacute;e jusqu'au 31 d&eacute;cembre 2020 pour se donner&nbsp;davantage de temps. &raquo; Durant ces 21 mois, les relations commerciales entre le Royaume-Uni et l'Union europ&eacute;enne resteront inchang&eacute;es. Le Royaume-Uni continuera de contribuer au budget europ&eacute;en et donc &agrave; la PAC mais il ne participera plus aux d&eacute;cisions de l'UE. &laquo; Les britanniques auront toujours acc&egrave;s au march&eacute; unique, les citoyens pourront toujours circuler librement etc. &raquo; pr&eacute;cise l'expert. Cette p&eacute;riode sera donc mise &agrave; profit pour &laquo; n&eacute;gocier tous les points de s&eacute;paration dont le principal chantier reste les relations commerciales. &raquo;<h2>Contribution&nbsp;</h2>A ce stade, un accord de libre-&eacute;change a sans doute la pr&eacute;f&eacute;rence des protagonistes, mais Bruxelles souhaiterait qu'il concerne le march&eacute; unique dans son ensemble et non pas des accords produit par produit. Cependant, des march&eacute;s comme celui du sucre montrent d&eacute;j&agrave; la complexit&eacute; des n&eacute;gociations. Le Royaume-Uni, d&eacute;ficitaire, ach&egrave;te aujourd'hui du sucre &agrave; ses partenaires actuels de l'UE, notamment &agrave; la France et observe les r&egrave;gles douani&egrave;res europ&eacute;ennes qui prot&egrave;gent le secteur betteravier. &laquo;&nbsp;Qu'en serait-il si apr&egrave;s 2020, le Royaume-Uni d&eacute;cidait d'importer massivement du sucre roux du Br&eacute;sil par exemple, pour le raffiner, couvrir ses besoins mais aussi le vendre dans l'UE dans le cadre d'un accord de libre-&eacute;change ?&nbsp;&raquo; s'interroge Fran&ccedil;ois Thaury. La possibilit&eacute; pour le Royaume-Uni d'avoir acc&egrave;s au march&eacute; unique reste une possibilit&eacute; mais il devrait sans doute en respecter toutes les r&egrave;gles comme aujourd'hui et sans doute s'acquitter d'une contribution au budget de l'UE...<h2>Politique Agricole Commune (PAC)&nbsp;</h2>Pour rappel, le Royaume-Uni est contributeur net de la PAC. Le pays verse pr&egrave;s de 7 milliards d'euros au titre du budget de la PAC et re&ccedil;oivent en retour un peu plus de 3 milliards de subventions. En d&eacute;but d'ann&eacute;e, Michael Gove, le ministre de l'agriculture du Royaume-Uni a pr&eacute;cis&eacute; que post-Brexit, le gouvernement prendra &agrave; sa charge le versement des subventions aux agriculteurs pendant 5 ans.&nbsp;De quoi leur laisser un peu de temps pour pr&eacute;parer l'avenir.&nbsp;


Le 29 mars 2019 est la date officielle de divorce entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Une période de transition entrera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2020. A ce jour, après 2 ans de négociations, rien n’est encore décidé.


A un an du Brexit rien n’est encore décidé


Après une saison 2017-18 très favorable pour la culture de la betterave, dans quelles conditions se déroulent les travaux pour les planteurs ?La baisse des cours du sucre qui s'accentue a-t-elle modifié l'attitude des producteurs dans leur décision d'assolement ? Les cours du sucre déjà bien bas, vont-ils encore baisser ? Eléments de réponse avec François Thaury, expert chez Agritel.


Sucre : les cours peuvent-ils encore baisser ? (Point des marchés)

"Je viens de d&eacute;missionner de la vice-pr&eacute;sidence de la mission d'information&nbsp;sur les produits phyto-pharmaceutiques parce que le projet de rapport ne pr&ocirc;ne&nbsp;pas la sortie du glyphosate ni m&ecirc;me son interdiction dans trois ans,&nbsp;uniquement l'interdiction pour un usage" sp&eacute;cifique, a-t-elle annonc&eacute; lors&nbsp;d'une r&eacute;union de la commission du D&eacute;veloppement durable. "Continuer comme avant, ce n'est pas &agrave; la hauteur, alors que chaque jour&nbsp;apporte son lot de nouvelles &eacute;tudes alarmantes sur l'impact des pesticides sur&nbsp;la sant&eacute; humaine et sur l'effondrement de la biodiversit&eacute;. C'est aussi tr&egrave;s en&nbsp;de&ccedil;&agrave; des engagements du pr&eacute;sident de la R&eacute;publique sur la sortie du&nbsp;glyphosate", a d&eacute;clar&eacute; Mme Batho &agrave; l'AFP. Dans le projet de rapport, elle a &eacute;galement regrett&eacute; des formulations&nbsp;affirmant par exemple que l'&eacute;valuation des effets sur la sant&eacute; des pesticides&nbsp;restait d&eacute;licate, ou l'absence de mention de l'affaire des "Monsanto Papers".&nbsp;&nbsp; Aux yeux de cette vice-pr&eacute;sidente du groupe socialiste, le seul point&nbsp;d'avanc&eacute;e dans le rapport est la cr&eacute;ation d'un fonds d'indemnisation des&nbsp;victimes des produits phytosanitaires, objet d'une proposition de loi PS&nbsp;adopt&eacute;e d&eacute;but f&eacute;vrier au S&eacute;nat contre l'avis du gouvernement. En revanche, plaidant pour "l'heure de v&eacute;rit&eacute;", Mme Batho a fait adopter&nbsp;via un amendement l'interdiction du glyphosate &agrave; compter de juillet 2021, lors&nbsp;de l'examen, pour avis, du projet de loi sur l'agriculture en commission du&nbsp;D&eacute;veloppement Durable. La mesure n'est donc pas encore int&eacute;gr&eacute;e au projet de&nbsp;loi. La rapporteure LREM avait initialement object&eacute; que cela allait "peut-&ecirc;tre&nbsp;un peu vite par rapport &agrave; la d&eacute;marche du pr&eacute;sident et du gouvernement de&nbsp;conviction aupr&egrave;s des partenaires". Preuve suppl&eacute;mentaire, selon l'ex-ministre&nbsp;PS, d'une "r&eacute;&eacute;criture en cours de l'engagement pr&eacute;sidentiel, une grande&nbsp;tergiversation dans les coulisses du pouvoir".&nbsp;&nbsp; Un amendement de Matthieu Orphelin (LREM), ancien bras droit de Nicolas&nbsp;Hulot dans sa fondation, pour inclure dans la loi une d&eacute;finition des&nbsp;n&eacute;onicotino&iuml;des a &eacute;galement &eacute;t&eacute; adopt&eacute;. Et la pr&eacute;sidente de la commission et ex-secr&eacute;taire d'Etat &agrave; la Biodiversit&eacute;&nbsp;Barbara Pompili (LREM, issue des rangs &eacute;cologistes) a salu&eacute; ensuite sur&nbsp;Twitter "des avanc&eacute;es en commission sur l'interdiction du glyphosate, la&nbsp;d&eacute;finition des n&eacute;onicotino&iuml;des, la formation aux alternatives aux phyto... et&nbsp;vote d'un rapport sur la r&eacute;paration des personnes victimes des phyto".


La députée socialiste et ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho, déçue de conclusions "pas à la hauteur" de la mission d'information sur les produits phytosanitaires, a annoncé jeudi sa démission de la vice-présidence.


Mission sur les pesticides: déçue sur le glyphosate, Batho démissionne de la vice-présidence

Ce projet permettrait de reprendre 920 emplois et de reclasser l'ensemble&nbsp;des autres salari&eacute;s du groupe, qui emploie 1.187 personnes. L'offre de MHP pr&eacute;voit pour sa part la reprise imm&eacute;diate d'environ 285&nbsp;personnes auxquelles s'ajouteraient environ 430 postes au d&eacute;marrage d'une&nbsp;nouvelle unit&eacute; de production d'ici deux ans. Le consortium est compos&eacute; des principaux acteurs fran&ccedil;ais de la fili&egrave;re&nbsp;avicole: LDC et Terrena, ainsi que le groupe saoudien Al-Munajem et la soci&eacute;t&eacute;&nbsp;Les Volailles de Plouray, selon Terrena et le gouvernement. Il proposerait 418 offres de reclassement, soit plus d'offres que de&nbsp;salari&eacute;s n'&eacute;tant pas repris directement, a confirm&eacute; un porte-parole de Terrena. "Ces offres concert&eacute;es s&eacute;curisent aussi l'activit&eacute; des &eacute;leveurs du groupe&nbsp;Doux", affirme le groupe coop&eacute;ratif, et semblent &eacute;viter la casse sociale. Cette solution sera soumise d&eacute;but avril au tribunal de Commerce de Rennes&nbsp;dans le cadre d'un processus de "prepack cession" (cession pr&eacute;&eacute;tablie),&nbsp;permettant d'acc&eacute;l&eacute;rer le calendrier, en arrivant face &agrave; la justice avec d&eacute;j&agrave;&nbsp;plusieurs projets de reprise, pr&eacute;cise Terrena.<h2>Travert dans la Sarthe vendredi</h2>Le groupe LDC se propose de reprendre le site de produits &eacute;labor&eacute;s de&nbsp;Quimper et l'ensemble de ses 168 salari&eacute;s, ainsi que le site industriel de&nbsp;Ch&acirc;teaulin et 111 de ses salari&eacute;s, avec la construction d'un nouvel outil&nbsp;d'abattage-d&eacute;coupe consacr&eacute; au march&eacute; de la PAI (Produits Alimentaires&nbsp;Industriels) qui entrera en service dans deux ans, pour un investissement de&nbsp;55 millions d'euros, d&eacute;taille Terrena. Cette nouvelle usine emploiera environ&nbsp;250 salari&eacute;s &agrave; l'horizon 2020. Le groupe Al Munajem, principal client de Doux et actionnaire du groupe &agrave;&nbsp;hauteur de 35%, reprendrait quant &agrave; lui "l'exploitation de l'abattoir de&nbsp;Ch&acirc;teaulin redimensionn&eacute; &agrave; ses besoins pour le march&eacute; du grand export sur&nbsp;l'Arabie saoudite principalement", une offre qui pr&eacute;voit "la reprise de 347&nbsp;salari&eacute;s". Le groupe saoudien reprendrait &eacute;galement la marque Doux dans la p&eacute;ninsule&nbsp;Arabique, ainsi que 20 salari&eacute;s du si&egrave;ge de Ch&acirc;teaulin. "On esp&egrave;re que tout le monde sera reclass&eacute;. C'est compliqu&eacute; sur&nbsp;Chateaulin", a d&eacute;plor&eacute; Patricia Le Bars, d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e syndicale CFDT, qui ajoute&nbsp;qu'il n'y a "aucune offre pour le site de Chantonnay" (Vend&eacute;e) employant 150&nbsp;CDI et autant en int&eacute;rim et contrats pr&eacute;caires. Les contrats des quelque 161 &eacute;leveurs bretons pourraient eux &ecirc;tre repris&nbsp;conjointement par LDC, Terrena, Triskalia et Al Munajem, avec l'appui de la&nbsp;r&eacute;gion Bretagne.&nbsp;&nbsp;&nbsp; <h2>Bleu-blanc-rouge</h2>Quant au volailler ukrainien MHP, il a confirm&eacute; son offre et sa volont&eacute; de&nbsp;d&eacute;velopper un projet qui "permettrait la sauvegarde imm&eacute;diate d'environ 285&nbsp;postes auxquels s'ajouteraient environ 430 postes" au d&eacute;marrage d'une nouvelle&nbsp;unit&eacute; de production &agrave; Ch&acirc;teaulin, pour laquelle MHP investirait 76 millions&nbsp;d'euros "d'ici deux ans". Les employ&eacute;s de l'usine de Ch&acirc;teaulin qui ne seront pas repris dans&nbsp;l'imm&eacute;diat b&eacute;n&eacute;ficieraient alors "d'une priorit&eacute; &agrave; l'embauche". "Ces offres apparaissent s&eacute;rieuses et de nature &agrave; apporter des solutions de&nbsp;reprise cr&eacute;dibles", a estim&eacute; le gouvernement dans un communiqu&eacute;. La r&eacute;gion&nbsp;Bretagne s'est dite de son c&ocirc;t&eacute; pr&ecirc;te &agrave; soutenir financi&egrave;rement un repreneur&nbsp;avec un apport jusqu'&agrave; 15 millions d'euros. &nbsp;Des investissements conditionn&eacute;s "aux investissements et aux emplois", a&nbsp;indiqu&eacute; &agrave; l'AFP le pr&eacute;sident de la r&eacute;gion Bretagne, Lo&iuml;g Chesnais-Girard. "Il y a une offre fran&ccedil;aise et c'est important pour moi qu'on prot&egrave;ge la&nbsp;marque Doux, qu'on reconnaisse le savoir-faire des salari&eacute;s du groupe Doux et&nbsp;que cette activit&eacute; reste sur le territoire, c'est ce qu'on demandait", a r&eacute;agi&nbsp;Nadine Hourmant, d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e syndicale centrale FO chez Doux. "On devrait se f&eacute;liciter d'avoir du bleu-blanc-rouge au niveau de la&nbsp;volaille fran&ccedil;aise quand on sait qu'aujourd'hui 40% de la volaille consomm&eacute;e&nbsp;est import&eacute;e", a-t-elle ajout&eacute;, estimant que "le projet ukrainien &eacute;quivaut &agrave;&nbsp;r&eacute;cup&eacute;rer la marque et &agrave; produire en Ukraine car les salari&eacute;s fran&ccedil;ais co&ucirc;tent&nbsp;trop cher". Pour un bon connaisseur du dossier, cette offre ukrainienne a surtout&nbsp;"servi &agrave; attirer LDC". Les dirigeants de LDC doivent recevoir vendredi la visite du ministre de&nbsp;l'Agriculture St&eacute;phane Travert dans la Sarthe.Pour en savoir plus :&nbsp;Les poulets de Lou&eacute; et le groupe ukrainien MHC en lice pour reprendre Doux


Le groupe LDC (Poulets de Loué) a détailléjeudi son offre de reprise du volailler Doux, avec une surprise de taille: unealliance avec le groupe saoudien Al-Munajem, premier client du groupe, et lacoopérative Terrena, son actuel propriétaire, face à l'offre concurrente del'Ukrainien MHP.


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