Cible de l'op&eacute;ration&nbsp;"Trapa&ccedil;a"&nbsp;("triche") men&eacute;e d&eacute;but mars par la police&nbsp;f&eacute;d&eacute;rale br&eacute;silienne, le groupe BRF, premier exportateur mondial de volailles,&nbsp;est accus&eacute; d'avoir falsifi&eacute; des analyses de qualit&eacute; entre 2012 et 2015 pour&nbsp;masquer la pr&eacute;sence de salmonelle dans ses produits.&nbsp;&nbsp; Certains d'entre eux &eacute;taient destin&eacute;s &agrave; des pays de l'Union europ&eacute;enne.&nbsp;&nbsp;&nbsp;"La salmonelle rencontr&eacute;e dans les produits ne pr&eacute;sente aucun risque pour&nbsp;la sant&eacute; &agrave; partir du moment o&ugrave; la viande est cuite ou frite, mais sa pr&eacute;sence&nbsp;est tout de m&ecirc;me interdite par certains pays", admet le secr&eacute;taire d'Etat &agrave;&nbsp;l'Agriculture Luis Rangel lors d'un entretien avec l'AFP. Le minist&egrave;re de l'Agriculture a suspendu les exportations des viandes de&nbsp;volaille de BRF vers l'Union europ&eacute;enne, et une d&eacute;l&eacute;gation br&eacute;silienne s'est&nbsp;rendue la semaine derni&egrave;re &agrave; Bruxelles pour d&eacute;fendre son secteur avicole.<h2>Contr&ocirc;les sanitaires renforc&eacute;s</h2>Cette nouvelle enqu&ecirc;te polici&egrave;re dans l'agroalimentaire br&eacute;silien s'inscrit&nbsp;dans la continuit&eacute; de l'op&eacute;ration&nbsp;"Carne fraca"&nbsp;("viande avari&eacute;e") qui a mis &agrave;&nbsp;jour en mars 2017 un vaste r&eacute;seau de corruption, impliquant des agents de&nbsp;services sanitaires ayant certifi&eacute; conforme de la viande avari&eacute;e.&nbsp;&nbsp; Des dizaines de pays avaient alors temporairement suspendu leurs&nbsp;importations de viande bovine. Deuxi&egrave;me importateur mondial, la Chine avait&nbsp;demand&eacute; des &eacute;claircissements, mais pas mis d'embargo.&nbsp;L'UE a renforc&eacute; ses&nbsp;inspections. Les Etats-Unis et la Russie ont ferm&eacute; leurs portes au boeuf br&eacute;silien. Mais&nbsp;pour l'Association br&eacute;silienne des industries exportatrices de viande (ABIEC),&nbsp;"cela n'a rien &agrave; voir" avec le scandale: "Un abc&egrave;s a &eacute;t&eacute; trouv&eacute; sur un lot de&nbsp;viande envoy&eacute; aux Etats-Unis. Dans le cas russe, le march&eacute; &eacute;tait d&eacute;j&agrave; ferm&eacute;&nbsp;avant l'op&eacute;ration pour des questions tarifaires", affirme l'ABIEC. Et les exportations br&eacute;siliennes de viande bovine ont augment&eacute; de 9% en&nbsp;volume en 2017. Le pays reste le premier exportateur mondial de boeuf. Des quatre usines de transformation de viande ferm&eacute;es au moment du&nbsp;scandale, deux ont repris leurs activit&eacute;s et deux ont perdu leur licence.Le minist&egrave;re de l'Agriculture affirme avoir renforc&eacute; les contr&ocirc;les sur&nbsp;l'ensemble de la cha&icirc;ne de production et "acc&eacute;l&eacute;r&eacute;" la r&eacute;vision de la&nbsp;r&eacute;glementation de la certification sanitaire, selon M. Rangel.&nbsp;"Nous avons r&eacute;duit le nombre d'&eacute;tapes et d'interm&eacute;diaires au sein du&nbsp;syst&egrave;me de contr&ocirc;le sanitaire des entrep&ocirc;ts frigorifiques pour supprimer les&nbsp;risques d'interf&eacute;rences politiques", pr&eacute;cise-t-il.Le minist&egrave;re de l'Agriculture a cr&eacute;&eacute; une certification de&nbsp;"compartimentation". Un concept recommand&eacute; par l'Organisation mondiale de la&nbsp;sant&eacute; (OMS), qui revient &agrave; isoler les diff&eacute;rentes unit&eacute;s de production gr&acirc;ce &agrave;&nbsp;de hauts niveaux de bios&eacute;curit&eacute;, afin de ne pas suspendre toutes les&nbsp;exportations en cas de probl&egrave;me. Dans ce cadre, deux entreprises avicoles ont re&ccedil;u le 14 mars, les premi&egrave;res&nbsp;certifications &eacute;mises.<h2>Rapport europ&eacute;en en avril</h2>L'op&eacute;ration&nbsp;"Trapa&ccedil;a"&nbsp;arrive d'autant plus mal qu'elle s'ajoute aux&nbsp;craintes des &eacute;leveurs fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens au sujet de l'accord de&nbsp;libre-&eacute;change en cours de n&eacute;gociation entre l'UE et le Mercosur (Br&eacute;sil,&nbsp;Argentine, Paraguay, Uruguay), qui faciliterait l'exportation de viande&nbsp;sud-am&eacute;ricaine vers l'Europe.&nbsp;Eleveurs et consommateurs europ&eacute;ens craignent l'apparition de produits &agrave; la&nbsp;qualit&eacute; douteuse. Ils d&eacute;noncent aussi l'alimentation du b&eacute;tail avec des OGM,&nbsp;et l'utilisation d'antibiotiques comme activateurs de croissance.&nbsp;"Notre usage des OGM et des antibiotiques se fait dans le respect des&nbsp;r&egrave;gles internationales", assure M. Rangel.&nbsp;"Nous suivons les recommandations&nbsp;de l'OMS de r&eacute;duction des antibiotiques (...) Sur ce point, nous avons&nbsp;beaucoup appris de l'Union europ&eacute;enne et des &Eacute;tats-Unis", ajoute-t-il. &nbsp;La pression de l'UE est&nbsp;"plus grande en raison des n&eacute;gociations", fait&nbsp;valoir Ant&ocirc;nio Jorge Camardelli, pr&eacute;sident de l'ABIEC. "Mais le Br&eacute;sil a&nbsp;toujours &eacute;t&eacute; transparent sur ses m&eacute;thodes de production. Tout pays ayant un&nbsp;accord commercial avec nous peut inspecter nos installations", affirme-t-il.&nbsp;Fin janvier, des inspecteurs europ&eacute;ens ont men&eacute; un audit sur la fili&egrave;re&nbsp;volaille, dont le rapport est attendu en avril. Le pr&eacute;c&eacute;dent audit, en juin,&nbsp;avait constat&eacute; des manquements dans le contr&ocirc;le des &eacute;tablissements br&eacute;siliens&nbsp;et le non-respect des normes sanitaires europ&eacute;ennes. Autre point noir soulev&eacute; par les Europ&eacute;ens, la tra&ccedil;abilit&eacute; du b&eacute;tail qui&nbsp;n'est pas obligatoire au Br&eacute;sil, malgr&eacute; l'existence d'un Syst&egrave;me&nbsp;d'identification et de certification d'origine bovine (SISBOV).


Secoué par une nouvelle enquête ciblant des laboratoires accusés de masquer des salmonelles dans les produits du géant agroalimentaire BRF, le Brésil tente de redorer le blason de sa filière viande, un an après le scandale des viandes avariées.


Brésil: le secteur de la viande face aux scandales sanitaires

Le montant des indemnit&eacute;s journali&egrave;res (IJ) est forfaitaire et s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 21,11&nbsp;&euro; lors des 28&nbsp;premiers jours d'indemnisation, puis &agrave; 28,15&nbsp;&euro; les jours suivants. En cas d'incapacit&eacute; de travail, le m&eacute;decin traitant remet un arr&ecirc;t de travail &agrave; l'assur&eacute; qui doit le transmettre au contr&ocirc;le m&eacute;dical de la MSA dans un d&eacute;lai de 2 jours. Au-del&agrave;, l'assur&eacute; se verra suspendu de 4 jours d'IJ. En revanche, en cas d'hospitalisation, ce d&eacute;lai de 48 heures n'est pas opposable &agrave; l'assur&eacute;. La transmission de cet arr&ecirc;t de travail est obligatoire m&ecirc;me s'il n'y a pas d'indemnisation lors des 7 premiers jours &agrave; compter de la constatation m&eacute;dicale de l'incapacit&eacute; de travail&nbsp;: c'est le d&eacute;lai de carence. En cas d'hospitalisation, ce d&eacute;lai est de 3&nbsp;jours. En revanche, il ne s'applique pas s'il s'agit d'une rechute pour une affection, ou un accident, de longue dur&eacute;e (ALD). Les IJ sont limit&eacute;es &agrave; 360&nbsp;jours sur une p&eacute;riode de 3 ans sauf s'il s'agit d'un arr&ecirc;t de plus de 6 mois ou d'une ALD. Dans ce cas, les IJ peuvent &ecirc;tre vers&eacute;es pour une dur&eacute;e maximale de 3 ans.<h2>Cotisation de 180 &euro; par an</h2>Les IJ sont mises en place au titre de l'Assurance maladie des exploitants agricoles (Amexa) et repr&eacute;sentent une r&eacute;elle avanc&eacute;e pour les agriculteurs et les non-salari&eacute;s agricoles. Le chef d'exploitation, ses collaborateurs (conjoint, partenaire de Pacs ou concubin) et leurs aides familiaux peuvent profiter de cette prestation. Les cotisants solidaires et chefs d'exploitation &agrave; titre secondaire en sont en revanche exclus. Lors d'un arr&ecirc;t de travail, l'assur&eacute; doit &ecirc;tre affili&eacute; depuis au moins un an &agrave; l'Amexa &agrave; la date de l'accident ou de la maladie. Dans le cas contraire, l'affiliation au r&eacute;gime pr&eacute;c&eacute;dent sera prise en compte. De plus, l'assur&eacute; doit &ecirc;tre &agrave; jour de sa cotisation IJ Amexa au 1er janvier de l'ann&eacute;e du constat de l'incapacit&eacute; de travail. Le montant de la cotisation est de 180 &euro; par an. En cas de paiement tardif, le versement des IJ d&eacute;bute &agrave; la date du r&egrave;glement, sans effet r&eacute;troactif.<h2>Un revenu minimum</h2>Les IJ garantissent au b&eacute;n&eacute;ficiaire un revenu minimum pendant la p&eacute;riode o&ugrave; il ne peut pas travailler. Cependant, ce dispositif ne permet pas &agrave; l'entreprise de r&eacute;mun&eacute;rer un rempla&ccedil;ant&nbsp;: c'est pourquoi il est indispensable de souscrire une assurance remplacement. Cette derni&egrave;re apporte une garantie &agrave; l'entreprise d'avoir du personnel qualifi&eacute; et assure ainsi sa p&eacute;rennit&eacute;. Une assurance compl&eacute;mentaire peut aussi &ecirc;tre utile afin d'assurer une indemnisation plus importante ou prendre le relais de l'assurance remplacement lorsque ses prestations cessent. De plus, les IJ ne sont pas cumulables avec d'autres indemnit&eacute;s telles que les allocations de remplacement maternit&eacute; ou paternit&eacute;, celles d'accident de travail ou de maladie professionnelle. Pendant l'arr&ecirc;t de travail, le non-salari&eacute; doit respecter la prescription m&eacute;dicale de repos et s'abstenir de toute activit&eacute; professionnelle. Il doit respecter des heures de pr&eacute;sence au domicile et sa pr&eacute;sence est obligatoire aux convocations du service du contr&ocirc;le m&eacute;dical. Aucun mi-temps th&eacute;rapeutique n'est possible pour les non-salari&eacute;s agricoles.


Depuis 4 ans, les agriculteurs peuvent bénéficier d’indemnités journalières en cas de maladie ou d’accident non professionnel. Une vraie sécurité si les conditions sont respectées.


21,11 € d’indemnités journalières pour les agriculteurs 

Le concours national des Vignerons ind&eacute;pendants est le 3e concours le plus important en France. Il a la particularit&eacute; d'accueillir des jur&eacute;s non professionnels, mais n&eacute;anmoins form&eacute;s &agrave; la d&eacute;gustation par les organisateurs : c'est ainsi bien le go&Atilde;&raquo;t du consommateur qui s'exprime. Cette ann&eacute;e : 6159 &eacute;chantillons ont &eacute;t&eacute; d&eacute;gust&eacute;s et 1757 m&eacute;dailles attribu&eacute;es. 
Pour le Pays nantais, 33 vignerons ont obtenu une m&eacute;daille : 12 d'or, 14 en argent et 7 en bronze. C'est une fiert&eacute; pour chaque domaine et un atout pour les ventes. 
Retrouvez tous les Vignerons ind&eacute;pendants prim&eacute;s du Pays nantais ci-dessous.

&nbsp;

Le concours national des Vignerons indépendants est le 3e de France en importance. 33 vignerons du Pays nantais y ont obtenu une médaille, dont 12 en or.

Loire-Atlantique- Palmarès du concours national des Vignerons indépendants

"Encore une fois, la d&eacute;cision est prise sans aucune concertation pr&eacute;alable&nbsp;avec les &eacute;leveuses et les &eacute;leveurs, les &eacute;lus et les citoyen-ne-s de la&nbsp;r&eacute;gion",&nbsp;a d&eacute;plor&eacute; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne dans un communiqu&eacute;. Le syndicat estime que cette d&eacute;cision est&nbsp;"d'autant plus incompr&eacute;hensible&nbsp;que depuis le mois de d&eacute;cembre dernier le minist&egrave;re, malgr&eacute; des engagements&nbsp;pris &agrave; la suite de la mobilisation de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne sur ce&nbsp;dossier, n'a toujours pas mandat&eacute; les experts qui devaient se rendre en Ari&egrave;ge&nbsp;o&ugrave; la situation est tr&egrave;s tendue".&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le minist&egrave;re, indique la Conf&eacute;d&eacute;ration,&nbsp;"avait pourtant annonc&eacute; un groupe&nbsp;+ours+ pyr&eacute;n&eacute;en pour reprendre le dialogue avec les parties prenantes suite &agrave;&nbsp;la saison d'estive tr&egrave;s tendue". "Je me rendrai sur place pour &eacute;couter tous les acteurs, une fois le&nbsp;dialogue lanc&eacute; par le pr&eacute;fet"&nbsp;afin de concilier les activit&eacute;s d'&eacute;levages et la&nbsp;pr&eacute;sence de l'ours, avait indiqu&eacute; le ministre dans un communiqu&eacute;.&nbsp;"J'ai d&eacute;cid&eacute; de passer &agrave; l'offensive parce qu'il ne reste que deux m&acirc;les"&nbsp;dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, "dont Cannellito, fils de Cannelle",&nbsp;derni&egrave;re&nbsp;repr&eacute;sentante de l'ours de souche des Pyr&eacute;n&eacute;es tu&eacute;e par un chasseur en 2004,&nbsp;avait expliqu&eacute; Nicolas Hulot dans Le Parisien. Mais,&nbsp;"la quarantaine d'ours recens&eacute;s en Ari&egrave;ge a provoqu&eacute; 689 victimes, le&nbsp;chiffre le plus &eacute;lev&eacute; depuis la r&eacute;introduction des ours dans les Pyr&eacute;n&eacute;es",&nbsp;affirme le syndicat, qui d&eacute;nonce une m&eacute;thode&nbsp;"inadmissible", de la part de&nbsp;Nicolas Hulot.Pour en savoir plus :&nbsp;R&eacute;introduction de deux ourses &agrave; l'automne dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques (Hulot)&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;


La Confédération paysanne a dénoncé mardi le souhait de réintroduire deux ours femelles dans les Pyrénées-Atlantiques, exprimé par le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, une « décision (...) prise sans aucune concertation préalable ».     


Ours dans les Pyrénées: une décision "sans concertation" (Confédération paysanne) 

Davantage de confort &agrave; l'utilisation gr&acirc;ce au r&eacute;glage en cabine de la densit&eacute; de semis, de la fertilisation et des microgranulateurs), davantage la pr&eacute;cision gr&acirc;ce &agrave; l'absence totale de patinage et une optimisation des rendements gr&acirc;ce &agrave; la modulation&nbsp;: telles sont les vertus du semoir 100 % &eacute;lectrique que Monosem a pr&eacute;sent&eacute; en avant-premi&egrave;re au dernier Agritechnica, dans une version 8 rangs. C&ocirc;t&eacute;s &eacute;l&eacute;ments semeurs, le constructeur a fait appel au Monoshox NG Plus ME. Reli&eacute; &agrave; une antenne GPS, le semoir est capable de g&eacute;rer automatiquement les coupures de rangs, mais &eacute;galement de moduler la densit&eacute; de semis &agrave; partir d'une carte de pr&eacute;conisations. Le pilotage s'effectue en cabine, gr&acirc;ce au terminal Isobus Touch Mini, Touch, ou Touch Pro, sinon au moyen d'un terminal Isobus compatible. Le semoir re&ccedil;oit un nouveau fertiliseur de 1350 &agrave; entra&icirc;nement &eacute;lectrique FertiDriveVE, ouvrant lui aussi la voie &agrave; la modulation. Il en est de m&ecirc;me pour Microgranulateurs avec Microsem MicroDriveVE.<h2>Ch&acirc;ssis polyvalent MultiSlide </h2>Pour r&eacute;pondre aux besoins de polyvalence des semoirs, Monosem propose une nouvelle gamme de ch&acirc;ssis MultiSlide dont le syst&egrave;me de coulissement des &eacute;l&eacute;ments offre de multiples combinaisons pour s'adapter aux diff&eacute;rents inter-rangs. L'inter-rang est r&eacute;glable par pas de 2,5 cm de 45 &agrave; 80 cm (selon les configurations). Les &eacute;l&eacute;ments semeurs coulissent hydrauliquement sur le ch&acirc;ssis gr&acirc;ce &agrave; un syst&egrave;me de griffes fix&eacute;es sur les &eacute;l&eacute;ments, et de rails fix&eacute;s sur le ch&acirc;ssis. Ce syst&egrave;me permet aux &eacute;l&eacute;ments de coulisser sur toute la largeur du ch&acirc;ssis afin d'obtenir une multitude de configurations. Il a &eacute;galement l'avantage de n'engendrer qu'un tr&egrave;s faible d&eacute;port, limitant ainsi le porte-&agrave;-faux. Ce faible porte-&agrave;-faux combin&eacute; au poids limit&eacute; du ch&acirc;ssis permet au semoir d'&ecirc;tre utilis&eacute; avec des tracteurs de puissances moyennes. Ce ch&acirc;ssis repose sur 2 roues larges 26x12 dispos&eacute;es &agrave; l'avant du semoir et dont la voie se r&egrave;gle rapidement pour s'adapter &agrave; l'inter-rang (roues 23x10,5 sans r&eacute;glage rapide de la voie sur la version 4m00 au travail). Les ch&acirc;ssis MultiSlide sont disponibles en largeur de&#8232;travail de 4 m, 4,5 m &nbsp;et 6 m. Les ch&acirc;ssis MultiSlide re&ccedil;oivent des &eacute;l&eacute;ments semeurs &agrave; entra&icirc;nement &eacute;lectrique des gammes Monoshox NG Plus ME ou NG Plus 4E. Ils peuvent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s, en option, de Microsem insecticide et/ou h&eacute;licide avec entrainement &eacute;lectrique par MicroDriveVE.<h2>Contr&ocirc;leur de semis &eacute;volutif CS 30 et terminal Isobus Touch Pro </h2>Le constructeur compl&egrave;te par ailleurs son offre de contr&ocirc;leurs de semis, &agrave; commencer par le CS 30, dot&eacute; d'un &eacute;cran couleur 4,3 pouces, capable de g&eacute;rer jusqu'&agrave; 18 rangs. Coupl&eacute;e &agrave; un compteur d'hectares, la version Classic fournit des informations de &#8232;surface et de vitesse. L'utilisateur est ainsi avertit en cas de manque de graines. Dot&eacute; d'un port USB pour les mises &agrave; jour, le CS 30 peut &eacute;voluer de la version Classic vers la version Comfort via une cl&eacute; d'activation..La version Comfort contr&ocirc;le le bon passage des graines (avec&#8232;indication en cas de sur&#8208; et sous&#8208;population), la distance entre graines et la population. Elle offre &eacute;galement des fonctionnalit&eacute;s exclusives telles que le contr&ocirc;le du passage d'engrais, de rotation des Microsem ou de la vitesse de rotation de la turbine (cellules de contr&ocirc;le et capteurs disponibles en option).<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Dans la terminologie de l&#039;AEF (Agricultural Industry Electronics Foundation), qui r&eacute;git la norme Isobus, la fonctionnalit&eacute; TC-GEO est celle qui supervise la modulation de dose d&#039;un semoir, d&#039;un distributeur d&#039;engrais, d&#039;un pulv&eacute;risateur etc. Mais jusqu&#039;&agrave; pr&eacute;sent, la certification de cette fonctionnalit&eacute; butait sur un probl&egrave;me de m&eacute;thodologie, que l&#039;AEF vient de r&eacute;soudre. Monosem l&#039;a mise &agrave; profit pour faire certifier ses semoirs &agrave; entrainement &eacute;lectrique, ouvrant la voie &agrave; toujours plus de pr&eacute;cision.
</aside>


Le constructeur propose notamment un semoir 100 % électrique ainsi une nouvelle gamme de châssis MultiSlide dont le système de coulissement offre de multiples combinaisons. Monosem complète par ailleurs son offre de contrôleurs de semis


La trémie pleine de nouveautés pour Monosem

Sur 23 parcelles de vignes &eacute;tudi&eacute;es en Gironde, l'&eacute;tude men&eacute;e par la LPO&nbsp;Aquitaine, Eliomys et l'Institut national de la recherche agronomique (Inra),&nbsp;montre que&nbsp;"les chauves-souris augmentent leur activit&eacute; de chasse en pr&eacute;sence&nbsp;des ravageurs".&nbsp;Cette observation a &eacute;t&eacute; confirm&eacute;e par des analyses g&eacute;n&eacute;tiques&nbsp;de leur guano (excr&eacute;ments).&nbsp;"Ces r&eacute;sultats attestent donc de fa&ccedil;on formelle, et pour la premi&egrave;re fois,&nbsp;la capacit&eacute; des chauves-souris &agrave; se nourrir d'eud&eacute;mis et de cochylis", des&nbsp;papillons ravageurs de la vigne qui, en cas d'infestation,&nbsp;"contraignent les&nbsp;viticulteurs &agrave; l'emploi d'insecticides",&nbsp;ont indiqu&eacute; dans un communiqu&eacute; les&nbsp;trois organismes et le Comit&eacute; interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) qui&nbsp;a financ&eacute; cette &eacute;tude, r&eacute;alis&eacute;e de mai &agrave; octobre 2017.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;"Ca a &eacute;t&eacute; un peu une surprise. Nous avons trouv&eacute; 19 des 22 esp&egrave;ces connues&nbsp;en Gironde. On ne s'attendait pas &agrave; ce qu'autant d'esp&egrave;ces de chauves-souris&nbsp;fr&eacute;quentent la vigne, qui n'&eacute;tait pas jusque-l&agrave; connue pour sa biodiversit&eacute;.&nbsp;On n'imaginait pas la vigne comme un milieu attractif pour les chauves-souris.&nbsp;Par contre, l'activit&eacute; dans le vignoble est inf&eacute;rieure &agrave; d'autres habitats&nbsp;plus naturels comme les haies", a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP Yohann Charbonnier, charg&eacute;&nbsp;de mission scientifique &agrave; la LPO Aquitaine.&nbsp;&nbsp;&nbsp;Maintenant qu'il a &eacute;t&eacute; prouv&eacute; que les chauves-souris contribuaient &agrave; lutter&nbsp;contre le ver de la grappe, reste &agrave; savoir lors d'une prochaine &eacute;tude s'il est&nbsp;financi&egrave;rement avantageux pour les viticulteurs de favoriser l'activit&eacute; de ces&nbsp;chiropt&egrave;res.&nbsp;"Est-ce que les chauves-souris mangent assez de ravageurs pour&nbsp;limiter l'utilisation de pesticides?", s'interroge M. Charbonnier. Le ver de la grappe provoque des blessures et des pertes de grains de&nbsp;raisin, les chenilles de la deuxi&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration perforant ces grains.


Les chauves-souris contribuent à lutter contre le ver de la grappe, papillons ravageurs de la vigne, et pourraient ainsi devenir une option alternative à certains pesticides, a annoncé mardi la LPO, étude à l'appui.


Des chauves-souris dans les vignes pour tenter d'éviter les pesticides


Premier exportateur français de céréales, le groupe Soufflet a inauguré vendredi 23 mars un silo de 63 000 tonnes à La Rochelle. Le site atteint désormais une capacité de stockage de 188 000 tonnes. 


Soufflet : un nouveau silo pour booster l'export depuis La Rochelle


Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde pour le mois de mars 2018.


Conjoncture laitière : le prix du beurre se raffermit ! (mars 2018)

Perspectives Agricoles&#8197;: Les apports d'engrais NPK par cette voie ont-ils une utilit&eacute;&#8197;?Alain Bouthier&#8197;: L'absorption foliaire maximale est de 10 &agrave; 20&#8239;kg d'&eacute;l&eacute;ment par apport&#8197;; valeur &agrave; mettre en relation avec des besoins en azote, phosphore et potassium pouvant aller jusqu'&agrave; plusieurs centaines de kg/ha. Ce mode d'apport est donc tr&egrave;s limit&eacute; pour ces nutriments et ne peut s'envisager qu'en suppl&eacute;ment. Toutefois, en ce qui concerne le phosphore et le potassium, un apport au tallage est d&eacute;j&agrave; trop tard. Une &eacute;ventuelle carence en PK s'exprime avant le stade &laquo;&#8239;3 feuilles&#8239;&raquo; des c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille. En ce qui concerne l'azote, un objectif d'apport foliaire pourrait &ecirc;tre de pallier une absence de pluie courant montaison et de compenser un apport d'engrais au sol qui n'aurait pas pu &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;. Des essais d'Arvalis n'ont pas apport&eacute; la preuve de l'efficacit&eacute; de cette d&eacute;marche. De m&ecirc;me, en consid&eacute;rant le taux de prot&eacute;ines des grains, les essais font &eacute;tat d'une efficacit&eacute; d'un apport foliaire tout au plus &eacute;quivalente &agrave; celle d'un apport au sol.P. A.&#8197;: Qu'en est-il du magn&eacute;sium et du soufre dont les besoins des plantes sont moindres&#8197;?A. B. : En cas de d&eacute;ficit et en tenant compte des fournitures du sol, les conseils d'apport sont d'environ 20 &agrave; 30&#8239;kg de MgO/ha/an et de 40 &agrave; 50&#8239;kg de SO3/ha au maximum. Si un d&eacute;ficit en magn&eacute;sium a &eacute;t&eacute; mesur&eacute; par analyse de terre, il sera en priorit&eacute; trait&eacute; par un apport au sol. Dans le cas contraire, ou si des sympt&ocirc;mes de carence sont constat&eacute;s en v&eacute;g&eacute;tation, en g&eacute;n&eacute;ral au tallage, une correction par voie foliaire sera efficace. En cas de risque de d&eacute;ficience en soufre, qui peut &ecirc;tre appr&eacute;ci&eacute; en sortie d'hiver, il est &eacute;galement conseill&eacute; d'effectuer un apport de soufre au sol. Un rattrapage foliaire est toutefois possible si une carence est observ&eacute;e en fin de tallage. Pour ces deux nutriments, le rattrapage est efficace s'il intervient rapidement apr&egrave;s l'observation des sympt&ocirc;mes(1).P. A.&#8197;: Est-ce le m&ecirc;me fonctionnement avec les oligo&eacute;l&eacute;ments&#8197;?A. B.&#8197;: Les besoins des plantes en oligo&eacute;l&eacute;ments se mesurent, pour la plupart, en centaines de grammes par hectare et se limitent au maximum &agrave; quelques kilogrammes par hectare. En France m&eacute;tropolitaine, la question des apports sur c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille se pose principalement pour le mangan&egrave;se et le cuivre. Un apport foliaire est la seule solution possible en cas de carence en mangan&egrave;se(1). Il faudra alors r&eacute;aliser deux apports, voire trois dans les situations les plus critiques. Encore une fois, l'application foliaire est efficace si l'intervention a lieu rapidement, d&egrave;s l'apparition des sympt&ocirc;mes. Il est conseill&eacute; pour le cuivre de suivre r&eacute;guli&egrave;rement l'&eacute;volution de sa teneur dans le sol. Les sympt&ocirc;mes de carence ne sont visibles qu'en fin de montaison, ce qui est d&eacute;j&agrave; trop tard pour r&eacute;aliser une correction&#8197;; l'apport devant intervenir avant le stade &eacute;pis &laquo;&#8239;1&#8239;cm&#8239;&raquo;. Il faut donc se fier aux analyses de terre. Un apport foliaire est envisageable, par exemple, en cas de r&eacute;sultat d'analyse de terre connu seulement apr&egrave;s l'implantation du bl&eacute; et indiquant une carence. Cette voie &eacute;tant plus ch&egrave;re et limit&eacute;e &agrave; l'ann&eacute;e, il est pr&eacute;f&eacute;rable d'effectuer un apport au sol une fois tous les cinq &agrave; dix ans.(1) Pour plus de pr&eacute;cisions, consulter les fiches accidents Arvalis sur www.fiches.arvalis-infos.frPour vous abonner, rendez-vous sur www.perspectives-agricoles.com&nbsp;&nbsp;


Un apport foliaire ne peut être envisagé que si la culture est suffisamment développée, le plus souvent à partir du stade « épis 1 cm », en veillant à conserver une dilution minimale dans la bouillie pour éviter le risque de brûlure des plantes, rappelle Alain Bouthier, spécialiste sol et fertilisation chez Arvalis. Ce mode d’application ne convient pas à tous les nutriments.


Les apports de nutriments par voie foliaire sont-ils efficaces sur céréales à paille ?

Le ministre de la Transition &eacute;cologique et solidaire qui a d&eacute;plor&eacute; jeudi &agrave; l'assembl&eacute;e, &laquo;&nbsp;la biodiversit&eacute; tout le monde s'en fiche&nbsp;&raquo; a annonc&eacute; dans une interview au Parisien, la r&eacute;introduction de 2 ourses en france. Cette op&eacute;ration qui n'a pas eu lieu depuis 12 ans, devrait se passer &agrave; l'automne, apr&egrave;s que les troupeaux aient quitt&eacute; les estives et avant l'entr&eacute;e en hibernation, dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantique. Dans ce d&eacute;partement, la situation de l'ours brun est&nbsp;&laquo; particuli&egrave;rement pr&eacute;occupante&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise le minist&egrave;re de la Transition&nbsp;&eacute;cologique, qui craint que sans intervention de l'Etat, cela signififie &agrave; terme la disparition de l'esp&egrave;ce.&nbsp;&laquo; Je vais demander au pr&eacute;fet d'organiser un dialogue pour r&eacute;ussir cette r&eacute;introduction et je me rendrai sur place &raquo;, a-t-il d&eacute;clar&eacute;.&nbsp;Et d'ajouter&nbsp;&laquo; je ne veux pas &ecirc;tre le ministre qui assiste &agrave; la disparition de cette lign&eacute;e. &raquo;&nbsp;L'Etat avait &eacute;t&eacute; condamn&eacute; le 6 mars dernier par le tribunal administratif de Toulouse pour son manquement de protection de l'ours brun des Pyr&eacute;n&eacute;es.<h2>Accompagnement renforc&eacute;</h2>Face &agrave; d'&eacute;ventuelles craintes des &eacute;leveurs, Nicolas Hulot a d&eacute;clar&eacute;&nbsp;&laquo; je sais bien que c'est un dossier compliqu&eacute; mais je veux travailler avec eux&nbsp;(...) ce que je demande au pr&eacute;fet, c'est de mener un dialogue qui doit aussi aboutir &agrave; un accompagnement renforc&eacute; et une meilleure protection des troupeaux, car je comprends les craintes.&nbsp;&raquo;&nbsp;Dans un communiqu&eacute;, il insiste &laquo;&nbsp;je mesure bien le d&eacute;fi que repr&eacute;sente pour le monde agricole la cohabitation avec les activit&eacute;s humaines, mais nous devons montrer notre d&eacute;termination &agrave; sauver la biodiversit&eacute;, en France et dans le monde &raquo;.&nbsp;D'apr&egrave;s l'ONCFS, la population d'ours &eacute;tait de 37 individus en 2016.Le ministre de la Transition &eacute;cologique et solidaire a d&eacute;clar&eacute; sur Twitter&nbsp;&laquo;&nbsp;nous ne pouvons pas nous r&eacute;soudre &agrave; voir disparaitre l'ours brun des Pyr&eacute;n&eacute;es, sous nos yeux.&nbsp;&raquo;&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Nous ne pouvons pas nous r&eacute;soudre &agrave; voir disparaitre l'ours brun des Pyr&eacute;n&eacute;es, sous nos yeux. J'ai demand&eacute; <a href="https://twitter.com/Prefet64?ref_src=twsrc%5Etfw">@Prefet64</a> de mener &agrave; bien un dialogue avec tous les acteurs du territoire pour r&eacute;ussir la r&eacute;introduction de deux ourses cet automne <a href="https://twitter.com/hashtag/biodiversit%C3%A9?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#biodiversit&eacute;</a> <a href="https://t.co/ZQdanlbEeg">https://t.co/ZQdanlbEeg</a> <a href="https://t.co/13jljPX0j0">pic.twitter.com/13jljPX0j0</a>&mdash; Nicolas Hulot (@N_Hulot) <a href="https://twitter.com/N_Hulot/status/978553371014631424?ref_src=twsrc%5Etfw">27 mars 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>


Nicolas Hulot a annoncé lundi soir, la réintroduction de deux ours femelles à l’automne dans les Pyrénées. Une première depuis 2006.


Réintroduction de deux ourses à l’automne dans les Pyrénées-Atlantiques (Hulot)

<h2>LE POIDS DES EXPORTATIONS DANS LA FILI&Egrave;RE </h2>Consid&eacute;r&eacute;es longtemps comme une variable d'ajustements, les exportations de bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais sont devenues un v&eacute;ritable enjeu pour l'&eacute;quilibre de toute la fili&egrave;re. Depuis 1980, la production de bl&eacute; tendre en France a augment&eacute; de 75 %, gr&acirc;ce surtout &agrave; des rendements en hausse de 52 % sur cette p&eacute;riode. Cette progression a permis &agrave; la France d'honorer largement ses besoins domestiques. M&ecirc;me la production d&eacute;sastreuse de l'ann&eacute;e 2016, avec 28 millions de tonnes, a suffi &agrave; r&eacute;pondre &agrave; l'ensemble des besoins int&eacute;rieurs, moyennant quelques centaines de milliers de tonnes d'importations de bl&eacute; &agrave; forte teneur en prot&eacute;ines. Le bl&eacute; tendre qui n'est pas export&eacute;, sert essentiellement &agrave; la fabrication de farine &agrave; destination artisanale, pour les 33000 boulangeries de France, premier d&eacute;bouch&eacute; des farines fran&ccedil;aises, qui utilisent l'&eacute;quivalent de 2,7 millions de tonnes de bl&eacute; par an. Tout cela pour produire, entre autres, 6 milliards de baguettes artisanales. La biscuiterie et la biscotterie consomment, elles, 1,2 million de tonnes de farine. Une partie du bl&eacute; (19 %) sert &agrave; l'alimentation animale. 4 % &agrave; la fabrication du bio&eacute;thanol et 7 % &agrave; l'amidonnerie.<h2>UNE D&Eacute;PENDANCE CROISSANTE AU MARCH&Eacute; MONDIAL</h2>&nbsp;Cette pr&eacute;sence sur le march&eacute; export permet &agrave; la France de se classer parmi les premiers pays fournisseurs de bl&eacute; de la plan&egrave;te avec environ 11 % de l'exportation mondiale. L'ensemble des volumes &eacute;chang&eacute;s dans le monde repr&eacute;sentent 23 % de la production mondiale sur la campagne 2017/18 versus 18 % en 2007/08. Les exportations de bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais destin&eacute;es aux pays tiers sont surtout destin&eacute;es &agrave; l'alimentation humaine (en r&eacute;f&eacute;rence au &laquo; bon pain fran&ccedil;ais&raquo;) alors que les exportations vers les pays de l'Union europ&eacute;enne r&eacute;pondent &agrave; la fois aux besoins de la fabrication de l'alimentation animale pour environ 30 % des volumes et &agrave; l'alimentation humaine. Les ventes de bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais vers les clients de l'Union europ&eacute;enne plafonnent, voire r&eacute;gressent depuis 2007 avec l'&eacute;largissement de l'Union. La France livre le bl&eacute; essentiellement vers les pays de l'Europe de l'ouest comme les Pays Bas, la Belgique, l'Espagne, l'Italie, le Portugal et Irlande, pays proches de nos fronti&egrave;res. L'arriv&eacute;e des nouveaux &Eacute;tats membres comme la Roumanie, les &Eacute;tats Baltes, la Bulgarie ont g&eacute;n&eacute;r&eacute; une forte concurrence pour les membres fondateurs de l'Europe. Le basculement des ventes vers les pays tiers s'est op&eacute;r&eacute; &agrave; partir de la fin des ann&eacute;es 2 000. La demande croissante des pays d'Afrique et d'Asie pour des raisons d&eacute;mographiques mais aussi pour des changements dans leurs habitudes alimentaires ont acc&eacute;l&eacute;r&eacute; le processus d'exportation. Les produits issus du bl&eacute; (pain, biscuits, beignets...) sont bien adapt&eacute;s &agrave; la consommation des urbains et le taux d'urbanisation augmente &agrave; travers le Monde. Aujourd'hui, les volumes export&eacute;s depuis la France vers les pays tiers repr&eacute;sentent plus de deux fois les volumes utilis&eacute;s par la meunerie fran&ccedil;aise. La d&eacute;pendance au march&eacute; mondial est donc croissante. Dans le m&ecirc;me temps, les crit&egrave;res de qualit&eacute;s sont devenus la base de l'accession aux march&eacute;s &agrave; l'export, avec des cahiers des charges sp&eacute;cifiques selon les destinations.LE PRIX MONDIAL S'IMPOSE &Agrave; LA FranceLe march&eacute; des c&eacute;r&eacute;ales est largement lib&eacute;ralis&eacute;. Ainsi, les march&eacute;s fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens s'alignent sur les cours mondiaux des c&eacute;r&eacute;ales, eux-m&ecirc;mes largement influenc&eacute;s par les march&eacute;s &agrave; terme (Chicago, MATIF). Le prix du bl&eacute; en France ne d&eacute;pend plus du march&eacute; fran&ccedil;ais. Le d&eacute;veloppement des &eacute;changes mondiaux et la sp&eacute;cialisation des zones de production ont une influence forte sur la fixation du prix du bl&eacute; dans notre pays. La formation des prix va d&eacute;pendre d'une multitude de facteurs qu'on peut classer en deux cat&eacute;gories. On distingue des facteurs endog&egrave;nes, sensibles &agrave; l'&eacute;quilibre entre les ressources disponibles et la consommation qui a tendance &agrave; progresser l&eacute;g&egrave;rement d'une ann&eacute;e sur l'autre. Le climat et ses al&eacute;as en constituent les principaux composants. Ils influencent le niveau de production mondiale de bl&eacute;. Et il y a d'autres facteurs plut&ocirc;t exog&egrave;nes. Pour ces derniers, on pourrait citer l'influence des financiers sur le march&eacute; mondial des c&eacute;r&eacute;ales. Sur le march&eacute; &agrave; terme de Chicago, on compte plus de 80 % d'intervenants non commerciaux. Les hedgers, swap dealers, gestionnaires de fonds, et autres peuvent &agrave; eux seuls amplifi&eacute;s &agrave; la hausse comme &agrave; la baisse les prix selon leur propre analyse des fondamentaux du march&eacute; physique des c&eacute;r&eacute;ales. La g&eacute;opolitique, les conflits, la monnaie, le p&eacute;trole, sont autant d'autres &eacute;l&eacute;ments qui peuvent influer sur le niveau du prix du bl&eacute; tendre. Avec son statut d'exportateur majeur sur la sc&egrave;ne internationale, la France subit le prix mondial. Le prix &laquo; rendu Rouen &raquo;, qui est la r&eacute;f&eacute;rence du &laquo; rendu port d'exportation &raquo;, a une importance capitale parmi les diff&eacute;rents prix relev&eacute;s en France. La part des exportations dans le bilan fran&ccedil;ais du bl&eacute; tendre lui conf&egrave;re un r&ocirc;le de prix directeur des diff&eacute;rents d&eacute;bouch&eacute;s int&eacute;rieurs. Les objectifs de l'Europe de se rapprocher du prix mondial pour participer aux enjeux alimentaires ont &eacute;t&eacute; largement atteints depuis la mise en place des r&eacute;formes successives de la Politique Agricole Commune depuis 1992. Les prix sont r&eacute;put&eacute;s repr&eacute;sentatifs d'une qualit&eacute; donn&eacute;e. Actuellement, les prix du bl&eacute; tendre sont exprim&eacute;s pour une qualit&eacute; &laquo; standard &raquo; dite &laquo; 76/15/4/2/2 &raquo; : poids sp&eacute;cifique de 76 kg/hl, 15 % d'humidit&eacute;, 4 % de grains cass&eacute;s, 2 % de grains germ&eacute;s et 2 % d'impuret&eacute;s.<h2>UNE TENDANCE MONDIALE QUI TIRE DURABLEMENT LES PRIX VERS LE BAS</h2>Selon les experts, les prix du bl&eacute; tendre s'expliquent par au moins 80 % des fondamentaux du march&eacute; mondial, &agrave; savoir la simple loi de l'offre et de la demande et du poids des stocks. Or depuis les cinq derni&egrave;res ann&eacute;es, les bilans annuels successifs ont &eacute;t&eacute; largement exc&eacute;dentaires. Sans r&eacute;els incidents climatiques majeurs pendant cette p&eacute;riode, la production a constamment d&eacute;pass&eacute; la consommation mondiale qui n'a pourtant pas cess&eacute; d'augmenter : + 130 millions de tonnes entre 2007 et 2017 (&eacute;quivalent de 3,5 r&eacute;coltes fran&ccedil;aises). La r&eacute;colte catastrophique fran&ccedil;aise de c&eacute;r&eacute;ales en 2016 n'a eu aucun effet sur le bilan mondial ni m&ecirc;me sur le prix. Cela a impact&eacute; l'ensemble des acteurs de la fili&egrave;re fran&ccedil;aise. La France a m&ecirc;me perdu sa place de premier exportateur europ&eacute;en pour la premi&egrave;re fois de son histoire. Les concurrents ont su combler les volumes fran&ccedil;ais manquants.Hormis 2016 pour la France, l'ensemble des bassins des pays producteurs et exportateurs ont enregistr&eacute; des r&eacute;coltes excellentes. On peut noter les deux ann&eacute;es records de suite pour la Russie avec en 2016 une production de 73 millions de tonnes et en 2017, une estimation avoisinant les 86 millions de tonnes. De fait, les quantit&eacute;s disponibles sur le march&eacute; des &eacute;changes sont devenues consid&eacute;rables d'autant plus que les principaux pays producteurs sont largement autosuffisants (voir la carte ci-dessous) depuis longtemps.Ces disponibilit&eacute;s &agrave; l'export sont abondantes, et maintiennent la pression concurrentielle entre origines. De plus en plus de pays sont en capacit&eacute;s &agrave; produire ce bl&eacute; &laquo; standard &raquo;, pr&eacute; requis pour pouvoir exporter. La diversit&eacute; de l'offre mondiale a conduit aussi les acheteurs &agrave; renforcer leurs exigences qualitatives, et &agrave; ne pas prendre de risques. La tendance baissi&egrave;re des prix constat&eacute;e depuis cinq ans refl&egrave;te la forte comp&eacute;tition entre les diff&eacute;rentes origines, comp&eacute;tition qui devrait se poursuivre encore au regard des disponibilit&eacute;s et des stocks chez les grands pays exportateurs. La supr&eacute;matie de la Russie sur le march&eacute; international lui conf&egrave;re &laquo; les pleins pouvoirs &raquo; sur la fixation des prix du bl&eacute; meunier standard. Les stocks records de la fin de campagne 2016/17 en Russie et sa production 2018 sans cesse revue &agrave; la hausse tire encore un peu plus les prix dans une spirale baissi&egrave;re qui poussent bon nombre d'acteurs &agrave; faire de la r&eacute;tention de vente. Pour 2018 et avec un hiver pour le moment doux, les exportations russes de bl&eacute; tendre devraient d&eacute;passer les 35 millions de tonnes ; pour rappel, en 2005, elles s'&eacute;levaient &agrave; 10 millions de tonnes. La Russie s'impose d&eacute;sormais comme un acteur de plus en plus influent sur la sc&egrave;ne internationale m&ecirc;me si la qualit&eacute; conna&icirc;t une l&eacute;g&egrave;re d&eacute;gradation en 2017 par rapport aux ann&eacute;es ant&eacute;rieures. La r&eacute;colte fran&ccedil;aise 2017 tr&egrave;s satisfaisante en quantit&eacute; comme en qualit&eacute; (selon l'enqu&ecirc;te FranceAgrimer-Arvalis sur la qualit&eacute; des bl&eacute;s &agrave; l'entr&eacute;e des silos, 65 % des bl&eacute;s ont une teneur en prot&eacute;ines sup&eacute;rieure &agrave; 12 %) est confront&eacute;e &agrave; la concurrence sur les march&eacute;s &agrave; l'export, notamment de la Russie, de l'Argentine. Dans ce contexte, la France ne peut r&eacute;mun&eacute;rer de mani&egrave;re satisfaisante la bonne qualit&eacute; en raison de l'importance des disponibilit&eacute;s &eacute;galement de bonne qualit&eacute;.Cet article est extrait de la revue Prisme, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire (mars 2018)Lire&nbsp;tout le dossier&nbsp;:&nbsp;PRISME n&deg; 20 &ndash; mars 2018 - L'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire

Exportations de blé tendre : un enjeu pour l'équilibre de la filière française mais à quel prix ? 

L'&eacute;levage de "porcs plein air" concern&eacute; comporte deux sites situ&eacute;s sur les&nbsp;communes de Pontiacq-Viellepinte et de Lamayou, pr&eacute;cise la pr&eacute;fecture dans un&nbsp;communiqu&eacute;. La maladie d'Aujeszky est une maladie virale hautement contagieuse qui&nbsp;touche les porcs domestiques et les sangliers e de fa&ccedil;on accidentelle, les&nbsp;carnivores et les ruminants. Elle n'est pas transmissible &agrave; l'homme et la&nbsp;viande peut &ecirc;tre consomm&eacute;e. La France est consid&eacute;r&eacute;e indemne de cette maladie&nbsp;en &eacute;levage porcin mais le virus circule chez les sangliers sauvages.L'exploitation contamin&eacute;e a &eacute;t&eacute; imm&eacute;diatement plac&eacute;e sous arr&ecirc;t&eacute;&nbsp;pr&eacute;fectoral de d&eacute;claration d'infection. Le statut&nbsp;"indemne d'Aujesky" du&nbsp;d&eacute;partement &eacute;tant suspendu temporairement jusqu'&agrave; assainissement complet de&nbsp;l'&eacute;levage, les mouvements de porcins hors du d&eacute;partement sont restreints. Des pr&eacute;l&egrave;vements en vue d'analyses s&eacute;rologiques sont en cours dans toutes&nbsp;les exploitations situ&eacute;es dans un rayon de cinq kilom&egrave;tres autour du foyer&nbsp;ainsi que dans les &eacute;levages en lien &eacute;pid&eacute;miologique, notamment ceux qui ont&nbsp;fourni les porcelets.&nbsp;&nbsp;L'objectif est de s'assurer de l'absence de circulation du virus au-del&agrave; de&nbsp;l'&eacute;levage infect&eacute;. Les premiers r&eacute;sultats obtenus, selon la pr&eacute;fecture, "sont&nbsp;&agrave; ce stade favorables" et semblent confirmer "l'hypoth&egrave;se d'une contamination&nbsp;de porcs domestiques (...) &agrave; partir de sangliers sauvages infect&eacute;s".


La présence d'un foyer de la maladie d'Aujeszky, une pathologie porcine très rare, a été annoncée lundi dans un élevage des Pyrénées-Atlantiques par la préfecture du département, qui a fait procéder à l'abattage de tous les porcs sur le site.


Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17019)

Les actualités (16974)

L'agenda (26)

Les outils (5)

Les guides (14)