Apr&egrave;s <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ploa-les-oppositions-saisissent-le-conseil-constitutionnel" target="_blank">la coalition des oppositions</a> (LFI, LR, RN), ayant obtenu l&rsquo;examen du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loi-d-orientation-pour-la-souverainete-agricole-les-10-principales-mesures-du-projet-de-loi">projet de loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture</a>, par le Conseil constitutionnel, et de fait son report &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, une autre coalition &laquo;&nbsp;des contraires&nbsp;&raquo; a &eacute;clos cette semaine, du c&ocirc;t&eacute; syndical cette fois. La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, la Coordination rurale et le Modef ont en effet appos&eacute; leur logo et leur signature dans une lettre ouverte adress&eacute;e au pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. Sans renier leurs &laquo;&nbsp;diff&eacute;rences&nbsp;&raquo;, les trois syndicats font cause commune &laquo;&nbsp;face au contexte de crise&nbsp;&raquo; et se trouvent un d&eacute;nominateur commun&nbsp;: &laquo;&nbsp;des prix r&eacute;mun&eacute;rateurs, la condition n&deg;1 pour sortir durablement de la crise agricole&nbsp;&raquo;, comme ils l&rsquo;&eacute;crivent en t&ecirc;te de leur lettre ouverte, dat&eacute;e du 9 avril.<h2>Des prix planchers mais pas que</h2>Les trois syndicats, qui ne manquent pas de faire remarquer qu&rsquo;ils repr&eacute;sentent 50% des agriculteurs de France et de Navarre, r&eacute;clament l&rsquo;instauration de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-agricole-les-quatre-nouvelles-mesures-d-urgence-du-gouvernement" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;prix planchers&nbsp;&raquo;, &eacute;voqu&eacute;s par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique</a> dans un d&eacute;bat improvis&eacute; (et forc&eacute;) le 24 f&eacute;vrier dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-pour-l-ouverture-un-debat-improvise-et-le-soulevement-de-terriens" target="_blank">jour d&rsquo;ouverture mouvement&eacute;e du Salon de l&rsquo;Agriculture</a>. Depuis, c&rsquo;est l&rsquo;opposition, emmen&eacute;e par les &Eacute;cologistes, qui a mis le sujet &agrave; l&rsquo;agenda de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale le 4 avril dernier, avec une adoption en premi&egrave;re lecture, et un examen au S&eacute;nat programm&eacute; le 30 mai. &laquo;&nbsp;Abandonner ce sujet central &agrave; la seule &eacute;valuation des lois Egalim est compl&egrave;tement insuffisant, trop incertain et trop lent&nbsp;&raquo;, expliquent de leur c&ocirc;t&eacute; les trois syndicats, qui r&eacute;clament &laquo;&nbsp;l'interdiction d'achat de nos productions en dessous du prix de revient qui comprend nos charges, la r&eacute;mun&eacute;ration de notre travail et notre protection sociale&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-d-orientation-agricole-entre-bifurcation-et-renonciation" target="_blank" title="">La loi d&rsquo;orientation agricole, entre bifurcation&nbsp;et renonciation</a>
</aside>
La requ&ecirc;te vaut pour les produits import&eacute;s, afin de &laquo;&nbsp;neutraliser&nbsp;&raquo; la concurrence d&eacute;loyale tant sur le plan social qu'environnemental. Et de citer, pour pr&eacute;venir le proc&egrave;s en utopie, le cas des Etats-Unis et leurs mesures de protection contracyclique.Au-del&agrave; des prix planchers, la Conf&rsquo;, la CR et le Modef r&eacute;clament la mise en &oelig;uvre d&rsquo;autres outils de r&eacute;gulation comme la gestion des volumes, le stockage public, encadrement des marges de l'agro-industrie et de la grande distribution, jug&eacute;s &laquo; indispensables&nbsp;&raquo; pour &laquo; pr&eacute;venir les crises et prot&eacute;ger les agricultrices et agriculteurs de la volatilit&eacute; des march&eacute;s&nbsp;&raquo;.

Dans une lettre ouverte au président de la République, les trois syndicats réclament la mise en œuvre « urgente » d'outils de régulation des marchés, dont les prix planchers évoqués par Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture.

Prix planchers : une coalition Conf’, CR et Modef

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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/2/0/0/0/6030002-1-fre-FR/e05821d15902-futur-agriculteurs-jpg" alt="Agri-Echange" height="450" width="600" /><figcaption>Promouvoir l&#039;agriculture et encourager les jeunes &agrave; s&#039;impliquer dans le secteur agricole.</figcaption></figure>

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&nbsp;Ce concours, qui s'est tenu du 1er avril 2023 au 24 f&eacute;vrier 2024, a mobilis&eacute; 500 &eacute;l&egrave;ves r&eacute;partis sur 28 classes, dans le but de sensibiliser et d'impliquer les agriculteurs locaux autour de l&rsquo;entraide et des solutions num&eacute;riques concr&egrave;tes qu&rsquo;apporte la plateforme Agri-Echange. La classe de la MFR de Montbozon a su brillamment mobiliser 46 agriculteurs inscrits, remportant ainsi la somme de 3000&euro;.Cette victoire refl&egrave;te l'enthousiasme et l'engagement des &eacute;l&egrave;ves et des agriculteurs en faveur de l'agriculture locale. Certains &eacute;l&egrave;ves particuli&egrave;rement investis ont r&eacute;ussi &agrave; faire inscrire jusqu'&agrave; 4 ou 5 agriculteurs, d&eacute;montrant ainsi l'impact positif de cette initiative sur la communaut&eacute; agricole locale.Comme l'a soulign&eacute; Hugo, l'un des &eacute;l&egrave;ves :<div class="citation">
 "&quot;La monnaie virtuelle pour les agriculteurs sur cette plateforme est un sacr&eacute; atout dans notre profession.&quot;"
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/8/7/9/9/6029978-1-fre-FR/d1d11e130413-jeune-agri-jpg" alt="Agri-Echange" height="600" width="450" /><figcaption>victoire &eacute;clatante au concours national D&eacute;fi &Eacute;tudiant, t&eacute;moignant ainsi de l&#039;engagement de ses &eacute;l&egrave;ves et des agriculteurs de la r&eacute;gion</figcaption></figure>

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&nbsp;La remise des prix s'est tenue le 6 avril 2024 lors du Cow Miss, en pr&eacute;sence des &eacute;l&egrave;ves, des agriculteurs, des repr&eacute;sentants de la MFR et du Cr&eacute;dit Agricole. Cette initiative a pu &eacute;galement se faire gr&acirc;ce au soutien financier du Cr&eacute;dit Agricole et de Pleinchamp, d&eacute;montrant ainsi leur engagement envers les agriculteurs actuels et futurs. Cette victoire permettra &agrave; la classe de la MFR de Montbozon de participer au voyage de fin d'ann&eacute;e, offrant ainsi une belle r&eacute;compense &agrave; leur engagement et &agrave; leur d&eacute;vouement. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/5/7/9/9/6029975-1-fre-FR/1166b706f319-remise-de-prix-agri-jpg" alt="Agri-Echange" height="450" width="600" /><figcaption>L&#039;enjeu d&#039;Agri-Echange : qu&#039;il reste des agriculteurs dans nos villages</figcaption></figure>

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&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 &laquo;&nbsp;Notre projet, avec ma s&oelig;ur Catherine&nbsp;&nbsp;est en mesure d&#039;aider tous les agriculteurs &agrave; passer les p&eacute;riodes difficiles afin de pouvoir pr&eacute;server un tissu d&#039;agriculteurs dans nos villages. Si nous ne trouvons pas des id&eacute;es rapidement, le risque est grand de voir arriver dans nos campagnes des industriels de l&#039;agriculture du type Argentine, Br&eacute;sil, Ukraine etc.&nbsp;&raquo; Jean Michel Rabiet Agriculteur et pr&eacute;sident d&rsquo;Agri-Echange
</aside>
Nous tenons &agrave; exprimer notre gratitude envers tous les participants, ainsi qu'&agrave; saluer l'engagement exceptionnel de Mme Claire Chouet, professeure r&eacute;f&eacute;rente du concours, de Mme Nathalie Roux, directrice de l'&eacute;tablissement, et de M. C&eacute;dric Bernard, pr&eacute;sident de la MFR, pour leur accueil chaleureux et leur soutien tout au long de cette initiative. Cette aventure t&eacute;moigne de l'importance de la collaboration entre les &eacute;coles agricoles et les agriculteurs locaux pour promouvoir l'agriculture et encourager les jeunes &agrave; s'impliquer dans le secteur agricole.&nbsp;

La MFR de Montbozon, dans le département de la Haute-Saône, vient de décrocher une victoire éclatante au concours national Défi Étudiant, témoignant ainsi de l'engagement de ses élèves et des agriculteurs de la région.

[Concours] l'engagement des élèves pour une agriculture locale : la MFR gagnante du Défi Étudiant !

C&rsquo;est la fin d&rsquo;un flou administratif et bienvenu &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; les pulv&eacute;risateurs sont de sortie. Le 1er f&eacute;vrier dernier, en d&eacute;cr&eacute;tant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-pause-sur-ecophyto-un-signal-en-trompe-l-aeil" target="_blank">la &laquo;&nbsp;pause&nbsp;&raquo; sur Ecophyto</a>, le Premier ministre mettait aussi en veille le Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire (CSP) qui, depuis le 1er janvier dernier, &eacute;tait un pr&eacute;requis pour renouveler son Certiphyto D&eacute;cideur en entreprise non soumise &agrave; agr&eacute;ment (DENSA). Sauf que sur le terrain, d&rsquo;un d&eacute;partement &agrave; l&rsquo;autre, l&rsquo;Administration faisait une interpr&eacute;tation diff&eacute;rente des d&eacute;clarations de Gabriel Attal. Un d&eacute;cret dat&eacute; du 9 avril vient &eacute;claircir la bouillie parisienne,&nbsp;en attendant la mise au point d&rsquo;un &laquo;&nbsp;conseil r&eacute;form&eacute;, efficace et sans surcharge administrative, &agrave; m&ecirc;me d&rsquo;orienter les agriculteurs dans une trajectoire de sobri&eacute;t&eacute; de l&rsquo;usage des produits phytosanitaires&nbsp;&raquo;, selon les termes du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.<h2>Le cas des Certiphytos valides jusqu&rsquo;au 1er mai 2025</h2>Les d&eacute;tenteurs de Certiphytos DENSA valides jusqu'au 1er mai 2025 peuvent acheter et utiliser des produits phytopharmaceutiques un an apr&egrave;s la date d'&eacute;ch&eacute;ance sans aucune action &agrave; effectuer. Le certificat DENSA arrivant &agrave; &eacute;ch&eacute;ance entre le 10 avril 2024 et le 1er mai 2025 fait foi.<h2>Le cas des Certiphytos &eacute;chus au 10 avril 2024</h2>Les d&eacute;tenteurs d'un certiphyto DENSA &eacute;chu au 10 avril 2024 peuvent obtenir un certificat provisoire aupr&egrave;s de leur Direction r&eacute;gionale de l&rsquo;Alimentaire, de l&rsquo;Agriculture et de la For&ecirc;t (DRAAF). Il leur suffit de faire une demande par <a href="https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/R31441" target="_blank">la plateforme Certiphyto</a> et de joindre la preuve de formation/test/dipl&ocirc;me d&eacute;tenue. Leur DRAAF/SRFD leur transmettra un certificat provisoire d'un an, avec lequel ils pourront acheter et utiliser des produits phytopharmaceutiques.Pour les autres Certiphytos (DESA, op&eacute;rateur, conseil et vente), il n&rsquo;y a aucun changement dans la proc&eacute;dure d&rsquo;attribution et de renouvellement.

La validité des certificats DENSA arrivant à échéance entre le 10 avril 2024 et le 1er mai 2025 est automatiquement prorogée d’un an. Pour les certificats échus à ce jour, la demande de prorogation doit être formulée sur la plateforme Certiphyto.

La validité du Certiphyto prorogée d’un an

Cette fois, c&rsquo;est officiel. Valentin Delbos succ&egrave;de &agrave; Mathieu Th&eacute;ron &agrave; la t&ecirc;te des Jeunes agriculteurs du Cantal. Le passage de t&eacute;moin et la pr&eacute;sentation du nouveau bureau ont eu lieu vendredi soir &agrave; Vic-sur-C&egrave;re, o&ugrave; les JA 15 tenaient leur assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale. Mais ce qui ne change pas, c&rsquo;est le cap fix&eacute; par le syndicat : l&rsquo;installation, la transmission et le maintien d&rsquo;exploitations familiales, viables et vivables (avec acc&egrave;s au foncier, des revenus &agrave; la hauteur, un soutien politique...). Autant de th&eacute;matiques que chaque canton a pu exprimer, par quelque moyen qu&rsquo;ils souhaitaient, avec la possibilit&eacute; d&rsquo;interpeller directement celles et ceux qui peuvent r&eacute;pondre, du pr&eacute;fet, de la DDT ou des parlementaires, aux services du GDS ou de la Safer.&ldquo;Il faut que &ccedil;a bouge&rdquo;Les jeunes du canton de Saint-Flour ont concentr&eacute; leurs propos sur la probl&eacute;matique de 2 200 hectares sanctuaris&eacute;s au titre des prairies sensibles, qui interdit notamment les cultures embl&eacute;matiques dont b&eacute;n&eacute;ficiait nagu&egrave;re la Plan&egrave;ze : bl&eacute;, seigle et m&ecirc;me lentilles. &ldquo;Aujourd&rsquo;hui, on met &agrave; mal une fili&egrave;re en passe d&rsquo;&ecirc;tre labellis&eacute;e, par manque de nouveaux producteurs qui ne peuvent m&ecirc;me pas produire la c&eacute;r&eacute;ale pour nourrir leurs animaux.&rdquo; Le besoin de solutions concr&egrave;tes se fait si pressant, que le pr&eacute;fet Buchaillat a pr&eacute;f&eacute;r&eacute; faire un point imm&eacute;diat sur la question. Il convient d&rsquo;un &ldquo;probl&egrave;me identifi&eacute;, pas encore r&eacute;gl&eacute;&rdquo;, d&rsquo;une &ldquo;aberration&rdquo; qui fait qu&rsquo;avoir des rats taupiers qui d&eacute;vastent une prairie serait int&eacute;ressant &eacute;cologiquement une fois qu&rsquo;ils&nbsp; y sont pass&eacute;s, obligeant par ailleurs &agrave; acheter de la paille. Le travail s&rsquo;effectue en concertation avec la FDSEA et la Chambre d&rsquo;agriculture pour &ldquo;r&eacute;gler un maximum de situations possibles, en restant acceptable par la Commission europ&eacute;enne&rdquo;. Comme il aura l&rsquo;occasion de le faire sur d&rsquo;autres sujets, Laurent Buchaillat sait l&rsquo;impatience des agriculteurs &agrave; voir des dossiers (notamment nationaux) aboutir, mais il garantit que le travail avance et que la pr&eacute;occupation des instances publiques &agrave; l&rsquo;&eacute;gard du monde agricole ne faiblit pas. Occasion de r&eacute;pondre de fait, au canton de Saint-Cernin, qui exprimait son m&eacute;contentement &agrave; travers une vid&eacute;o d&eacute;non&ccedil;ant le manque de r&eacute;ponses claires et pr&eacute;cises des autorit&eacute;s sur des sujets comme la prise en compte du co&ucirc;t de production, les retards li&eacute;s au paiement Pac, etc. Idem &agrave; Riom-&egrave;s-Montagnes, o&ugrave; on attend des solutions rapides et concr&egrave;tes et o&ugrave;, en plus, la tension monte autour des n&eacute;gociations sur le&nbsp; prix du lait. Les d&eacute;saccords entre les diff&eacute;rents acteurs, notamment Lactalis, et les &eacute;leveurs ont conduit &agrave; des r&eacute;unions anim&eacute;es. Les jeunes de ce canton pointent &eacute;galement du doigt le poids des charges sociales, obligeant la MSA &agrave; rappeler son r&ocirc;le de collecteur, mais aussi de prestataire qui redistribue. Et qui, en l&rsquo;occurrence, &ldquo;redistribue 2 &euro; pour 1 &euro; collect&eacute;&rdquo;. &nbsp;<h2>L&rsquo;enjeu majeur de l&rsquo;eau</h2>&Agrave; Massiac, les enjeux se concentrent autour des retenues collinaires et de l&rsquo;irrigation. Les JA du canton savent la difficult&eacute; d&rsquo;une acceptation soci&eacute;tale qui revient pourtant &agrave; stocker de l&rsquo;eau quand elle est en exc&egrave;s, pour la remettre dans le milieu, en p&eacute;riode s&egrave;che. Ils r&eacute;clament &eacute;galement, &agrave; ce sujet, une simplification et une coh&eacute;rence dans les d&eacute;marches administratives. Le canton de Salers &eacute;voque quant &agrave; lui, un &ldquo;ph&eacute;nom&egrave;ne inqui&eacute;tant&rdquo;, li&eacute; &agrave;&nbsp;l&rsquo;accessibilit&eacute; aux terres agricoles, mettant en lumi&egrave;re des freins &agrave; la transmission dans un secteur o&ugrave; les plus de 55 ans sont extr&ecirc;mement nombreux. Chaudes-Aigues a mis l&rsquo;accent sur le document unique, &ldquo;alors qu&rsquo;on conna&icirc;t d&eacute;j&agrave; tous les risques sur l&rsquo;exploitation&rdquo; et r&eacute;clamant, en cas de probl&egrave;me, davantage de responsabilit&eacute; de la part des concepteurs de b&acirc;timents ou de machines agricoles que de la part des utilisateurs. Montsalvy, un des rares cantons &agrave; ne pas avoir d&eacute;rog&eacute; &agrave; la tradition des petites sayn&egrave;tes pour illustrer une probl&eacute;matique, soul&egrave;ve les pr&eacute;occupations li&eacute;es &agrave; la sant&eacute; animale, notamment face &agrave; la FCO dont les cas sont plus nombreux que la MHE, mais ne sont pas indemnis&eacute;s. Les &eacute;leveurs appellent &agrave; une d&eacute;cision pour pr&eacute;server les revenus face aux pertes. Le GDS dit avoir alert&eacute; le minist&egrave;re &agrave; ce sujet. &ldquo;On peut aussi activer les caisses de secours du GDS Cantal&rdquo;, sugg&egrave;re Patrick B&eacute;n&eacute;zit, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint de la FNSEA et pr&eacute;sident de la FNB. Sayn&egrave;te &eacute;galement pour Aurillac, avec un retour humoristique sur les blocages du d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e. Occasion de d&eacute;montrer la force de la puissance syndicale coordonn&eacute;e et l&rsquo;importance de repasser &agrave; l&rsquo;action si n&eacute;cessaire. Dans son discours de cl&ocirc;ture, le pr&eacute;fet n&rsquo;a pas manqu&eacute; de souligner que, dans l&rsquo;esprit du gouvernement, la mobilisation est toujours activ&eacute;e, citant le ministre Fesneau qui parle d&rsquo;un &ldquo;mouvement qui dure depuis 2,5 mois&rdquo;. Une nouvelle fois, il assure que toutes les recherches de solutions et les modalit&eacute;s d&rsquo;application sont en cours. L&rsquo;examen prochain de la LOA et d&rsquo;Egalim 4 en sont des &eacute;l&eacute;ments cl&eacute;s. Pour La Roquebrou, ce sont des jeunes pas encore install&eacute;s qui ont pris la parole. Ils sont l&rsquo;illustration de ces JA qui s&rsquo;interrogent sur leur avenir dans un contexte o&ugrave; la juste r&eacute;mun&eacute;ration demeure incertaine. &nbsp;

Les JA du Cantal ont tenu leur assemblée générale, en présence de nombreuses personnalités politiques, du Département, de la Région, de l’État, attentifs aux paroles du terrain.

La voix des cantons, l’oreille des politiques

Bas&eacute; en Slov&eacute;nie, SIP con&ccedil;oit depuis plus de 65 ans une gamme d&rsquo;appareils de fenaison comprenant des faucheuses &agrave; disques, des faneuses, des andaineurs &agrave; rotors et &agrave; rotors. Implant&eacute; dans les pays &agrave; forte tradition herbag&egrave;re&nbsp;(Allemagne, Autriche, Suisse, Pays-Bas, Royaume-Uni, Irlande, Nouvelle-Z&eacute;lande), le constructeur poursuit le d&eacute;veloppement son r&eacute;seau de distributeurs dans l&rsquo;Hexagone, son 1er march&eacute; &agrave; l&rsquo;export, o&ugrave; il revendique une soixantaine d&rsquo;andaineurs &agrave; tapis en service.<h2 style="text-align:justify;">Combin&eacute; de fauche Disc HD 1000 D</h2>Au dernier Agritechnica, le constructeur a pr&eacute;sent&eacute; le combin&eacute; de fauche Disc HD 1000 D, apte &agrave; d&eacute;biter jusqu&rsquo;&agrave; 15 ha/h. Il b&eacute;n&eacute;ficie du r&eacute;glage t&eacute;lescopique de la largeur de travail, avec syst&egrave;me int&eacute;gr&eacute; de d&eacute;tection des surcharges (OMS). Les embrayages &agrave; friction et des capteurs de surcharge offrent un d&eacute;marrage de la rotation en douceur. L&rsquo;ensemble r&eacute;duit les sollicitations du tracteur, du combin&eacute; et de ses lamiers. Deux tapis groupeurs sont propos&eacute;s en option.

Le fabriquant slovène de matériels de fenaison se distingue notamment avec ses andaineurs à tapis respectueux de la richesse protéique des fourrages.

La France, 1er marché export pour le constructeur SIP

<section>Le travail a &eacute;t&eacute; articul&eacute; autour de diff&eacute;rents axes&nbsp;:<ul><li>La d&eacute;finition d&rsquo;une approche standardis&eacute;e d&rsquo;&eacute;valuation de la diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique des collections.&nbsp;L&rsquo;approche repose sur des&nbsp;indicateurs de diversit&eacute; des donneurs&nbsp;de mat&eacute;riel cryoconserv&eacute; calcul&eacute;s &agrave; partir de donn&eacute;es g&eacute;n&eacute;alogiques ou g&eacute;nomiques. Cette analyse montre que de nombreuses esp&egrave;ces et races sont d&eacute;j&agrave; conserv&eacute;es mais pas toutes. Le&nbsp;nombre de donneurs, l&rsquo;originalit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique et la quantit&eacute;&nbsp;de mat&eacute;riel stock&eacute;, varie &eacute;galement beaucoup selon les situations&nbsp;;&nbsp;c&rsquo;est notamment le cas pour les races porcines. &nbsp;</li><li>L&rsquo;analyse d&eacute;taill&eacute;es des&nbsp;facteurs qui ont d&eacute;termin&eacute; le succ&egrave;s de l&rsquo;utilisation de semence ancienne&nbsp;dans un sch&eacute;ma de s&eacute;lection de la race bovine Abondance : environ 30 ans apr&egrave;s sa naissance, le taureau pr&eacute;sentait une originalit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique, une forte h&eacute;t&eacute;rozygotie (ses parents lui avait globalement transmis des g&egrave;nes diff&eacute;rents) et un &eacute;cart de performances limit&eacute; avec des animaux r&eacute;cents. Il avait notamment un bon index de s&eacute;lection pour la reproduction. Coupl&eacute;e &agrave; des accouplements judicieux, la r&eacute;utilisation de ce taureau s&rsquo;est ainsi traduite par une nouvelle contribution &agrave; la population.</li><li>Des analyses de simulations pour proposer des&nbsp;recommandations d&rsquo;utilisation&nbsp;des collections cryoconserv&eacute;es&nbsp;bas&eacute;es sur des&nbsp;r&eacute;introductions ponctuelles ou continues de diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique.</li><li>Des recommandations pour constituer des collections&nbsp;cryoconserv&eacute;es&nbsp;int&eacute;grant des notions de&nbsp;co&ucirc;t ou de progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique,&nbsp;pour trouver un compromis adapt&eacute; &agrave; chaque situation.</li></ul><a href="https://doi.org/10.24072/pcjournal.369" target="_blank" title="SON DERNIER ARTICLE PUBLI&Eacute;">SON DERNIER ARTICLE PUBLI&Eacute;</a>En parall&egrave;le de son travail de recherche, Alicia Jacques a &eacute;galement d&eacute;velopp&eacute;e ses capacit&eacute;s p&eacute;dagogiques et mis &agrave; profit son potentiel artistique en cr&eacute;ant&nbsp;deux bandes dessin&eacute;es pour illustrer ses travaux. Des bandes dessin&eacute;es pour vulgariser&nbsp;: bravo Alicia !&nbsp;&nbsp;<a href="https://zenodo.org/records/8369757" target="_blank" title="VOIR LA BD SUR LA CRYOBANQUE ET SON UTILIT&Eacute; POUR LA DIVERSIT&Eacute; G&Eacute;N&Eacute;TIQUE DES ANIMAUX">VOIR LA BD SUR LA CRYOBANQUE ET SON UTILIT&Eacute; POUR LA DIVERSIT&Eacute; G&Eacute;N&Eacute;TIQUE DES ANIMAUX</a><a href="https://zenodo.org/records/8102754" target="_blank" title="VOIR LA BD SUR L&rsquo;UTILISATION DE SEMENCE CONGEL&Eacute;E POUR LA DIVERSIT&Eacute; G&Eacute;N&Eacute;TIQUE D&rsquo;UNE RACE LOCALE">VOIR LA BD SUR L&rsquo;UTILISATION DE SEMENCE CONGEL&Eacute;E POUR LA DIVERSIT&Eacute; G&Eacute;N&Eacute;TIQUE D&rsquo;UNE RACE LOCALE</a><a href="https://www.theses.fr/2023UPASB084" target="_blank" title="LIEN VERS LE MANUSCRIT DE SA TH&Egrave;SE">LIEN VERS LE MANUSCRIT DE SA TH&Egrave;SE&nbsp;</a>Dessins r&eacute;alis&eacute;s par Alicia Jacques.</section>

A l’issue de trois années de recherche, Alicia Jacques a soutenu sa thèse le 20 décembre dernier. Son travail est le fruit d’une collaboration entre INRAe GABI, l’IFIP, l’Idele et la Société Centrale Canine qui ont cofinancé la thèse (ci-dessous la photo du jury de thèse). Celle-ci portait sur l’introduction de diversité génétique dans les populations animales à partir de collections cryoconservées.
L’objectif était de développer des outils d’aide à la décision pour utiliser les collections conservées en Cryobanque Nationale Française (www.cryobanque.org).

[Porcs] La Cryobanque Nationale : un outil de gestion de la diversité génétique

&laquo; Aujourd&rsquo;hui, des projets de stockage d&rsquo;eau ou de b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage qui peinent &agrave; voir le jour, en raison des d&eacute;cisions de la longueur des d&eacute;cisions administratives et des recours. Demain, l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration de la proc&eacute;dure contentieuse, en particulier en r&eacute;f&eacute;r&eacute;, permettra aux porteurs de projet de d&eacute;terminer rapidement si le projet peut aboutir ou doit &ecirc;tre abandonn&eacute; ou adapt&eacute;. La suspension de la dur&eacute;e de validit&eacute; des autorisations du projet en cas de contentieux permettra d&rsquo;&eacute;viter la caducit&eacute; de ces autorisations du fait des recours &raquo;. Tel est l&rsquo;argument d&eacute;velopp&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et inscrit &agrave; l&rsquo;article 15 du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loi-d-orientation-pour-la-souverainete-agricole-les-10-principales-mesures-du-projet-de-loi" target="_blank">projet de loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture</a>, pr&eacute;sent&eacute; au Conseil des ministres le 3 avril. Et tel est l&rsquo;article qui motive, selon les oppositions, un risque de constitutionnalit&eacute;, que le Conseil d&rsquo;Etat avait lui-m&ecirc;me point&eacute; dans un avis datant du 21 mars, et qui motive la saisie du Conseil constitutionnel.<h2>Suspension de 8 jours&nbsp;minimum</h2>Le gouvernement s&rsquo;est d&eacute;fendu d&rsquo;un tel risque, indiquant qu&rsquo;il avait produit &laquo;&nbsp;un travail s&eacute;rieux et document&eacute; et compl&eacute;t&eacute; son &eacute;tude d&rsquo;impact suite au passage en Conseil d&rsquo;Etat, sur tous les articles vis&eacute;s&nbsp;&raquo; par La France insoumise, &agrave; l'origine du recours. Dans le cadre de la Conf&eacute;rence des pr&eacute;sidents, LFI a ralli&eacute; les suffrages des R&eacute;publicains (LR) et du Rassemblement national (RN) pour faire soumettre le projet de loi au Conseil constitutionnel, en vertu de l&rsquo;article 39 de la Constitution. Le gouvernement a d&eacute;nonc&eacute; &laquo;&nbsp;une alliance improbable des contraires, faisant&nbsp;le choix, devant la col&egrave;re agricole, de l&rsquo;obstruction et du ralentissement quand tout commanderait l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration et la d&eacute;termination &raquo;.<h2>Mauvais signal pour un projet &agrave; la mise-bas longue et douloureuse</h2>L&rsquo;initiative des oppositions aura pour cons&eacute;quence la suspension temporaire de son inscription &agrave; l&rsquo;ordre du jour de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale durant 8 jours, voire davantage si le Conseil constitutionnel estime que l&rsquo;&eacute;tude d&rsquo;impact doit &ecirc;tre retravaill&eacute;e. Quelle qu&rsquo;en soit l&rsquo;issue, trois partis d&rsquo;opposition viennent d&rsquo;adresser un avertissement au gouvernement, en situation de majorit&eacute; relative &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, pour un projet de loi &agrave; la mise-bas longue et douloureuse, un projet n&eacute;&nbsp;d&rsquo;une promesse pr&eacute;sidentielle formul&eacute;e il y a maintenant deux ans, rebaptis&eacute; &agrave; de multiples reprises et dont l&rsquo;&eacute;criture finale a &eacute;t&eacute; percut&eacute;e par la crise agricole.

Une coalition de députés LFI, LR et RN estime qu’il existe un risque de constitutionnalité inhérent à un article de projet de loi pour la souveraineté agricole portant sur l'accélération des contentieux liés à l’eau et à l’élevage. Ce dont se défend le gouvernement, qui dénonce « une alliance improbable des contraires ». Un mauvais signal avant l’examen futur au Parlement.

PLOA : les oppositions saisissent le Conseil constitutionnel

&laquo;&nbsp;Les exportations de prot&eacute;ines sous forme de c&eacute;r&eacute;ale sont plus que compens&eacute;es par les importations d&rsquo;azote min&eacute;ral. Les exportations de prot&eacute;ines animales (produits laitiers, viande), sont inf&eacute;rieures aux importations d&rsquo;azote sous forme de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales n&eacute;cessaires &agrave; leur production, notamment tourteaux et graines de soja, import&eacute;s du Br&eacute;sil et d&rsquo;Argentine&nbsp;&raquo;. En deux phrases, le rapport sur l&rsquo;&eacute;valuation de la souverainet&eacute; agricole et alimentaire de la France, publi&eacute; par le gouvernement le 31 mars dernier, pousse le concept de souverainet&eacute; alimentaire dans ses retranchements, non sans piquer au vif notre orgueil de premi&egrave;re puissance agricole de l&rsquo;UE. Et pourtant, il va falloir s&rsquo;y habituer. &nbsp;Le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loi-d-orientation-pour-la-souverainete-agricole-les-10-principales-mesures-du-projet-de-loi" target="_blank">projet de loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture</a>, qui sera examin&eacute; &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale &agrave; partir du 13 mai impose au gouvernement la publication annuelle d&rsquo;un rapport sur les forces et faiblesses de notre souverainet&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/2/9/6029206-1-fre-FR/823a90c5be82-proteines-png" alt="Echanges ext&eacute;rieurs de produits agricoles en 2021, exprim&eacute;s en M&eacute;gatonnes de prot&eacute;ines, avec une consommation moyenne de prot&eacute;ines en France est de 1,4kg/kg/j de poids corporel, soit environ 1,9Mt, les recommandations du PNNS &eacute;tant de 0,83g/kg/j soit 1,12Mt (Source : Secr&eacute;tariat g&eacute;n&eacute;ral &agrave; la planification &eacute;cologique)" height="564" width="1710" /><figcaption>Echanges ext&eacute;rieurs de produits agricoles en 2021, exprim&eacute;s en M&eacute;gatonnes de prot&eacute;ines, avec une consommation moyenne de prot&eacute;ines en France est de 1,4kg/kg/j de poids corporel, soit environ 1,9Mt, les recommandations du PNNS &eacute;tant de 0,83g/kg/j soit 1,12Mt (Source : Secr&eacute;tariat g&eacute;n&eacute;ral &agrave; la planification &eacute;cologique)</figcaption></figure>

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En r&eacute;sum&eacute;, sans les engrais min&eacute;raux, import&eacute;s en 2022 &agrave; plus de 80%, dont une large part en provenance de pays tiers, et sans le soja sud-am&eacute;ricain, adieu notre souverainet&eacute; (et nos b&eacute;n&eacute;fices commerciaux ) dans deux fili&egrave;res d&rsquo;excellence que sont les c&eacute;r&eacute;ales et les produits laitiers. Tous produits alimentaires confondus, la France exporte deux fois plus de calories que les Fran&ccedil;ais n&rsquo;en consomment mais elle est tr&egrave;s d&eacute;pendante de l&rsquo;azote que renferment ces prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et animales. Selon le rapport, le sujet sera pris &agrave; bras le corps avec le futur Plan de souverainet&eacute; Azote, le pendant du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cap-proteines-plus-de-400-liens-pour-liberer-l-elevage-de-sa-dependance" target="_blank">Plan prot&eacute;ines</a>, tandis que du c&ocirc;t&eacute; des fili&egrave;res sont mis en avant les plans de souverainet&eacute; dans les secteurs de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-elevage-pour-produire-ce-que-nous-consommons" target="_blank">l&rsquo;&eacute;levage</a> et des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-plan-de-souverainete-fruits-legumes-a-mi-parcours-mais-pas-mi-figue-mi-raisin" target="_blank">fruits et l&eacute;gumes</a>. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/2/9/6029203-1-fre-FR/51d4f6464877-helico-png" alt="Vision h&eacute;licopt&egrave;re de l&rsquo;exposition au commerce ext&eacute;rieur des principales fili&egrave;res agroalimentaires sur la p&eacute;riode 2020-2022 (Source : Secr&eacute;tariat g&eacute;n&eacute;ral &agrave; la planification &eacute;cologique)" height="702" width="1760" /><figcaption>Vision h&eacute;licopt&egrave;re de l&rsquo;exposition au commerce ext&eacute;rieur des principales fili&egrave;res agroalimentaires sur la p&eacute;riode 2020-2022 (Source : Secr&eacute;tariat g&eacute;n&eacute;ral &agrave; la planification &eacute;cologique)</figcaption></figure>

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<h2>En France, on n&rsquo;a pas de p&eacute;trole... et gu&egrave;re plus de biocarburants</h2>Les forces et faiblesses des fili&egrave;res agricoles et agroalimentaires ne sont pas une d&eacute;couverte. Chaque ann&eacute;e, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2023-l-excedent-agroalimentaire-en-baisse-de-36-a-6-5-milliards-d-euros" target="_blank">les chiffres du commerce ext&eacute;rieur</a> en t&eacute;moignent. Mais ces donn&eacute;es ne creusent pas l&rsquo;exercice jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;examen des facteurs de production, en l&rsquo;occurrence les engrais et le soja. Toutefois, le rapport se garde bien d&rsquo;&ecirc;tre exhaustif, en faisant l&rsquo;impasse sur les autres biens&nbsp;de production en souffrance que sont les produits phytosanitaires, le mat&eacute;riel ou encore&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-incluse-dans-les-metiers-en-tension" target="_blank" title="">la main d&rsquo;&oelig;uvre, via les emplois d&eacute;tach&eacute;s</a>. On n&rsquo;oublie pas le poste &eacute;nerg&eacute;tique. En France, on n&rsquo;a pas de p&eacute;trole... et gu&egrave;re plus de biocarburants. Selon le rapport, la fili&egrave;re biocarburants &agrave; base de colza et tournesol d&eacute;pend &agrave; 75% d&rsquo;importations.<h2>La mont&eacute;e en charge des bio&eacute;nergies et des biomat&eacute;riaux</h2>L&rsquo;&eacute;vocation des biocarburants est tout sauf anodine car le recul des &eacute;nergies fossiles, neutralit&eacute; carbone oblige, va en partie s&rsquo;op&eacute;rer sur une plus forte sollicitation de la biomasse, au service des bio&eacute;nergies et de biomat&eacute;riaux. &laquo;&nbsp;La notion de souverainet&eacute; alimentaire fran&ccedil;aise doit &ecirc;tre &eacute;tendue &agrave; d&rsquo;autres enjeux que l&rsquo;alimentation des Fran&ccedil;ais et Fran&ccedil;aises, car les ressources en biomasse concern&eacute;es jouent &eacute;galement un r&ocirc;le essentiel dans la souverainet&eacute; industrielle et la souverainet&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique du pays, pointe le rapport. &nbsp;Or les objectifs de la Strat&eacute;gie nationale bas carbone (SNBC) vont nous conduire &agrave; avoir recours &agrave; un volume plus important de biomasse, tous besoins confondus, alors m&ecirc;me que sa production est soumise &agrave; des contraintes physiques croissantes&nbsp;&raquo;.<h2>R&eacute;interroger notre r&eacute;gime alimentaire</h2>Or vert, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-biomasse-naeud-gordien-de-la-transition-ecologique" target="_blank">la ressource en biomasse n&rsquo;est pas illimit&eacute;e</a> et se trouve &agrave; la crois&eacute;e de multiples enjeux que sont la s&eacute;curit&eacute; alimentaire, le besoin de retours au sol pour garantir <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/comprendre-l-enjeu-du-carbone-en-agriculture~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-l-enjeu-du-carbone-en-agriculture" target="_blank">le stock de carbone et pr&eacute;server la fertilit&eacute;</a>, le maintien du puits forestier, le tout sur fond de changement climatique, d&rsquo;&eacute;rosion de la biodiversit&eacute;, de d&eacute;gradation et d&rsquo;artificialisation des sols.&nbsp;&nbsp;L&rsquo;&eacute;quation de la souverainet&eacute; alimentaire ne va pas manquer de se complexifier dans les ann&eacute;es &agrave; venir.&nbsp;Elle ne fera pas l&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;une remise en question de notre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/notre-assiette-notre-sante-notre-climat">r&eacute;gime alimentaire</a>, caract&eacute;ris&eacute; aujourd&rsquo;hui par une surconsommation de prot&eacute;ines, et de prot&eacute;ines animales en particulier.

Les importations d’azote sous forme d’engrais et de soja relativisent les performances des filières céréalière et laitière, selon un rapport sur l’évaluation de la souveraineté agricole et alimentaire de la France, que le gouvernement publiera chaque année, conformément à la future loi d’orientation agricole. En attendant le futur Plan de souveraineté Azote et la révision de notre régime alimentaire, hyper-protéiné.

Souveraineté : la double faim d’azote de la ferme France

L'accord, qui a &eacute;t&eacute; approuv&eacute; formellement dans la soir&eacute;e par les ambassadeurs des Vingt-Sept, reconduit &agrave; partir du 6 juin, pour un an, cette exemption tarifaire accord&eacute;e au pays en guerre. Adopt&eacute;e en 2022 pour soutenir Kiev face &agrave; l'invasion russe, elle alimente la col&egrave;re des agriculteurs de l'UE, qui accusent l'afflux de produits ukrainiens de plomber les prix locaux et de relever d'une concurrence &laquo;&nbsp;d&eacute;loyale&nbsp;&raquo; faute de respecter les m&ecirc;mes normes.<h2>Frein d'urgence</h2>Pour r&eacute;pondre &agrave; ces pr&eacute;occupations, le texte, qui devra encore &ecirc;tre valid&eacute; par les eurod&eacute;put&eacute;s et une ultime fois par les ministres des Vingt-Sept, pr&eacute;voit un strict encadrement. Bruxelles pourra d&eacute;sormais adopter des mesures correctives &laquo;&nbsp;rapides&nbsp;&raquo; en cas de &laquo;&nbsp;perturbations importantes&nbsp;&raquo; sur le march&eacute;, m&ecirc;me si cela ne touche qu'un seul pays, avec une surveillance accrue des flux de c&eacute;r&eacute;ales. Surtout, un &laquo;&nbsp;frein d'urgence&nbsp;&raquo; est introduit: les importations exempt&eacute;es de droits de douane de volailles, oeufs, sucre, ma&iuml;s, miel, avoine et gruaux (pr&eacute;paration de grains d&eacute;germ&eacute;s, NDLR) seront plafonn&eacute;es aux volumes moyens import&eacute;s entre mi-2021 et fin 2023, niveaux au-dessus desquels des tarifs seront automatiquement r&eacute;impos&eacute;s, sous 14 jours.&laquo;&nbsp;En prolongeant d'un an le soutien (en termes de droits de douane), cet accord t&eacute;moigne de la solidarit&eacute; continue de l'UE&nbsp;&raquo;, tout en &laquo;&nbsp;renfor&ccedil;ant les garde-fous pour prot&eacute;ger les agriculteurs de l'UE en cas de perturbation du march&eacute;&nbsp;&raquo;sous l'effet des &laquo;&nbsp;r&eacute;percussions des attaques incessantes de la Russie contre l'Ukraine&nbsp;&raquo;, a observ&eacute; l'eurod&eacute;put&eacute;e lettone Sandra Kalniete (PPE, droite), rapporteure du texte.Pour autant, plusieurs pays dont la France r&eacute;clamaient l'&eacute;largissement &agrave; l'ann&eacute;e 2021 enti&egrave;re de la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence pour calculer les volumes de plafonnement, faisant valoir que les volumes de 2022-2023 propos&eacute;s initialement par Bruxelles correspondent &agrave; des importations d&eacute;j&agrave; massives. En incluant finalement le second semestre 2021, p&eacute;riode o&ugrave; les importations d'Ukraine &eacute;taient beaucoup moins importantes, le calcul conduira d&eacute;j&agrave; de facto &agrave; abaisser nettement le niveau auquel se d&eacute;clenchera le plafonnement.<h2>Le bl&eacute; tendre et l'orge pas inclus</h2>En revanche, le m&eacute;canisme de plafonnement n'inclut toujours pas le bl&eacute; tendre et l'orge, comme le souhaitaient plusieurs Etats membres - France, Pologne, Hongrie - &agrave; l'unisson des organisations agricoles. Le texte adopt&eacute; ne contient finalement qu'un engagement de la Commission europ&eacute;enne &agrave; renforcer sa surveillance des &eacute;changes de c&eacute;r&eacute;ales, notamment de bl&eacute;, pour activer si besoin des mesures d'urgence en cas de d&eacute;s&eacute;quilibre. &laquo;&nbsp;Le compte n'y est toujours pas! Ann&eacute;es de r&eacute;f&eacute;rence, absence de l'orge et du bl&eacute;, autant de points qui &eacute;taient clairs dans le mandat (initial) du Parlement europ&eacute;en et qui aujourd'hui manquent encore &agrave; l'appel&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi l'eurod&eacute;put&eacute;e fran&ccedil;aise Anne Sander (PPE, droite), membre de la commission parlementaire Agriculture.L'accord conclu lundi reprend essentiellement le texte d&eacute;j&agrave; approuv&eacute; fin mars par les Vingt-Sept, qui durcissait un compromis trouv&eacute; pr&eacute;c&eacute;demment avec les eurod&eacute;put&eacute;s.Pour autant, le Copa-Cogeca (organisation des syndicats majoritaires) et cinq f&eacute;d&eacute;rations sectorielles avaient alors d&eacute;nonc&eacute; une &laquo;&nbsp;demi-r&eacute;ponse&nbsp;&raquo; &agrave; leurs pr&eacute;occupations, faute d'inclusion du bl&eacute; et de l'orge dans le m&eacute;canisme de plafonnement et de volumes de r&eacute;f&eacute;rence comprenant l'ann&eacute;e 2021 enti&egrave;re. En l'&eacute;tat, ce texte &laquo;&nbsp;n'accordera qu'un soulagement tr&egrave;s limit&eacute; &agrave; nos producteurs&nbsp;&raquo; et la situation &laquo;&nbsp;restera insoutenable pour les agriculteurs&nbsp;&raquo; avertissaient-ils dans un communiqu&eacute; commun. De son c&ocirc;t&eacute;, l'Ukraine ne cache pas sa d&eacute;ception ces derni&egrave;res semaines face &agrave; ces futures restrictions, qui pourraient au total priver le pays d'environ 330 millions d'euros de recettes commerciales par rapport &agrave; 2023. Kiev assure ne fournir &agrave; l'UE qu'environ 1% de sa consommation totale d'&oelig;ufs et 2% de sa consommation de volaille, tout en comblant un d&eacute;ficit de sucre sur le march&eacute; europ&eacute;en, et rappelle que les cours des c&eacute;r&eacute;ales sont tir&eacute;s vers le bas sur les march&eacute;s mondiaux en raison de r&eacute;coltes abondantes de plusieurs pays producteurs.L'accord conclu lundi pr&eacute;voit par ailleurs que Bruxelles &eacute;tudiera une lib&eacute;ralisation tarifaire &laquo;&nbsp;permanente&nbsp;&raquo; dans le cadre de la future ren&eacute;gociation de l'accord d'association entre l'UE et l'Ukraine, une perspective qui alarme les organisations agricoles europ&eacute;ennes.

Les Etats de l'UE et les eurodéputés se sont accordés lundi pour reconduire l'exemption de droits de douane sur les importations agricoles venant d'Ukraine, en l'assortissant de restrictions renforcées avec pour référence la période mi-2021 et fin 2023, mais sans plafonner le blé. En attendant une ultime validation.

Importations agricoles d'Ukraine : les restrictions renforcées mais le blé et l’orge exclus

Explorer des techniques alternatives sans risques financiers avec une solution de cr&eacute;dit-bail garante d&rsquo;un prix de revient parfaitement d&eacute;fini et sans surprise&nbsp;: tel est l&rsquo;objet de l&rsquo;offre de cr&eacute;dit-bail mise en &oelig;uvre par Dur-France avec le Compil. Propos&eacute; en 4m, 5m, 6,3m et 7,10m, l&rsquo;outil aligne 4 rang&eacute;es de b&ecirc;ches roulantes travaillant par arrachement gr&acirc;ce &agrave; 6 cuillers par rotor. A l&rsquo;arri&egrave;re, un double rouleau &agrave; barres assure l&rsquo;&eacute;miettement, le nivellement et rappui du sol, le tout avec des paliers brevet&eacute;s Duro et le graissage automatis&eacute;. L&rsquo;outil est apte au d&eacute;chaumage, au semis de couverts ou autres graines (avec une tr&eacute;mie frontale), &agrave; la destruction des m&ecirc;mes couverts ou encore &agrave; la reprise de labour au printemps. Avec l&rsquo;offre de cr&eacute;dit-bail, Duro-France esp&egrave;re dynamiser autant son march&eacute; de premi&egrave;re main que celui de l&rsquo;occasion.

Le constructeur escompte ainsi faciliter la transition des exploitations tout en générant un parc d’occasion faisant aujourd’hui défaut à son outil de préparation de sol à bêches roulantes.

Duro-France propose le Compil en crédit-bail assorti d’une "forte" valeur résiduelle

Cette initiative, soulev&eacute;e en septembre dernier apr&egrave;s l'examen des nouvelles donn&eacute;es sur la population des loups en Europe, est port&eacute;e par la pr&eacute;sidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Elle sugg&egrave;re de reclasser le statut du loup, passant ainsi d&rsquo;esp&egrave;ce &ldquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-national-loup-209-loups-pourront-etre-preleves" target="_blank" title="">strictement prot&eacute;g&eacute;e&rdquo; a &ldquo;prot&eacute;g&eacute;e</a>&rdquo;. Ce changement juridique offrirait une plus grande flexibilit&eacute; dans la gestion de l'esp&egrave;ce, en autorisant notamment des mesures comme des quotas de chasse et l'ouverture des tirs d'abattage aux chasseurs, jusque-l&agrave; r&eacute;serv&eacute;s aux louvetiers.Le document intitul&eacute; "<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-plan-loup-2024-2029-fait-l-unanimite-contre-lui" target="_blank" title="">Plan National d&rsquo;Actions 2024-2029 Loup et activit&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage</a>" pr&eacute;cise les implications d'un tel changement de statut. Si le loup venait &agrave; &ecirc;tre reclass&eacute; en France &agrave; l&rsquo;annexe III de la convention de Berne et &agrave; l&rsquo;annexe V de la Directive &laquo; Habitats Faune Flore &raquo;, ce changement juridique permettrait une gestion plus souple de l'esp&egrave;ce, avec la possibilit&eacute; de d&eacute;finir des quotas et des modalit&eacute;s de pr&eacute;l&egrave;vements plus pr&eacute;cises. Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, le loup b&eacute;n&eacute;ficie d'une protection stricte en Europe en vertu de la Convention de Berne de 1979, ainsi que de sa transcription dans le droit fran&ccedil;ais en 1989. Toutefois, des d&eacute;rogations existent, notamment en France, conform&eacute;ment &agrave; la directive europ&eacute;enne "Habitats" de 1992, permettant des mesures sp&eacute;cifiques en cas de menace r&eacute;elle pour le b&eacute;tail et les activit&eacute;s d'&eacute;levage. Actuellement, 19 % de la population de loups peut &ecirc;tre abattue (soit 174 loups en 2022). Cette proposition de modification du statut du loup soul&egrave;ve des questions cruciales concernant l'&eacute;quilibre entre la protection de l'esp&egrave;ce et la pr&eacute;servation des int&eacute;r&ecirc;ts &eacute;conomiques et environnementaux des r&eacute;gions affect&eacute;es.<h2>Les ONG mobilis&eacute;es&nbsp;</h2>Les 11 ONG de protection de l'environnement, dont le WWF, Ferus, OPIE, SHF, SNPN, SFEPM, Humanit&eacute; &amp; Biodiversit&eacute;, FNE, LPO, UICN et ASPAS, expriment leur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loup-la-commission-europeenne-propose-d-abaisser-d-un-cran-le-statut-de-protection-de-l-espece" target="_blank" title="">pr&eacute;occupation face &agrave; la proposition de modification du statut du loup</a>. Elles affirment que ce changement mettrait en danger la survie d'une esp&egrave;ce d&eacute;j&agrave; vuln&eacute;rable, sans pour autant r&eacute;soudre les difficult&eacute;s rencontr&eacute;es par les &eacute;leveurs. Au lieu de cela, ces organisations pr&eacute;conisent une approche bas&eacute;e sur la coexistence entre le loup et l'homme, avec une mise en &oelig;uvre renforc&eacute;e des mesures de protection des troupeaux. Bertrand Sicard, pr&eacute;sident de l&rsquo;association F&eacute;rus qui milite pour la d&eacute;fense et la sauvegarde des grands pr&eacute;dateurs, s&rsquo;indigne &ldquo;le nouveau plan ne nous (ndlr : les 10 autres ONG) satisfait pas du tout&rdquo;. Selon lui, une telle mesure ouvrirait la bo&icirc;te de Pandore. Il serait impossible d&rsquo;&eacute;valuer les cons&eacute;quences &agrave; long terme et elle ouvrirait la voie &agrave; une modification de statut de protection &agrave; d&rsquo;autres esp&egrave;ces. &Agrave; terme, les ONG redoutent aussi que le loup devienne une esp&egrave;ce chassable, m&ecirc;me si l&rsquo;Etat le d&eacute;ment. &ldquo;C&rsquo;est pourquoi nous avons lanc&eacute; une p&eacute;tition. Aujourd&rsquo;hui, nous tentons d'obtenir un rendez-vous avec le Premier ministre Gabriel Attal, pour lui expliquer la gravit&eacute; de la situation&rdquo;.&nbsp;<h2>Les tirs, une solution efficace ?&nbsp;</h2>Les ONG remettent en question l&rsquo;efficacit&eacute; des tirs. Bertrand Sicard explique, &ldquo;Ils ne sont en rien p&eacute;dagogiques. Le loup est tr&egrave;s similaire &agrave; nous d&rsquo;un point de vue sociable. S&rsquo;il est dissuad&eacute; d&rsquo;aller &agrave; un endroit, il informera sa meute, &agrave; condition qu&rsquo;ils y aient des moyens de protection mis en place et qu&rsquo;il puisse revenir vers les siens&rdquo;. Il conclut : "un loup mort est un loup qui n'apprend pas".&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/futur-plan-loup-pas-de-fusion-des-tirs-de-defense" target="_blank" title="">Concernant l&rsquo;assouplissement des tirs</a>, le rapport du Plan Nation d&rsquo;Action est lui circonspect sur leur efficacit&eacute; : &ldquo;s&rsquo;agissant de l&rsquo;effet des tirs sur la pr&eacute;dation, des travaux de recherche ont &eacute;t&eacute; men&eacute;s sans apporter de r&eacute;sultats &eacute;vidents. Ainsi la th&egrave;se encadr&eacute;e par l&rsquo;OFB et le CNRS n&rsquo;a pas permis de conclure : elle a montr&eacute; que les tirs &eacute;taient r&eacute;alis&eacute;s dans les foyers de pr&eacute;dation, mais n&rsquo;a, en revanche, pas permis de montrer d&rsquo;effet univoque sur la pr&eacute;dation (les r&eacute;sultats &eacute;tant h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes en fonction des massifs). Il convient de continuer les travaux de recherche&rdquo;.&nbsp;<h2>Privil&eacute;gier le pr&eacute;ventif au curatif</h2>Selon le pr&eacute;sident de l&rsquo;association Ferus, la France et les &eacute;leveurs ont oubli&eacute; les modes de protection traditionnels, contrairement &agrave; d&rsquo;autres pays europ&eacute;ens o&ugrave; le loup n&rsquo;a jamais r&eacute;ellement disparu : Espagne, Roumanie ou encore l&rsquo;Italie. &ldquo;L&agrave;-bas, les &eacute;leveurs travaillent avec de bons chiens qui connaissent bien les loups, ces derniers ont peu de chance d&rsquo;attaquer les brebis&rdquo;. Les associations recommandent &eacute;galement d&rsquo;augmenter les moyens de protection : cl&ocirc;tures, rondes la nuit, mise en place de filets&hellip; &ldquo;Il y a des solutions, rappelle Bertrand Sicard, il n&rsquo;y a pas z&eacute;ro risque mais certaines des mesures ont d&eacute;j&agrave; fait leurs preuves&rdquo;. Il rappelle que le loup ne repr&eacute;senterait &agrave; ce jour qu&rsquo;1% de la disparition du cheptel fran&ccedil;ais, chiffre qui n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; reconnu par l'&Eacute;tat. Concernant la question du financement du loup, attaques et pr&eacute;ventions, elle est de 38 millions d&rsquo;euros selon l&rsquo;Inrae, contre 50 pour le sanglier d&rsquo;apr&egrave;s la FNC. Les 11 ONG restent soud&eacute;es entre elles et se retrouveront mardi 9 avril pour discuter ensemble des strat&eacute;gies.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 L&rsquo;association F&eacute;rus, cr&eacute;&eacute;e en 1993, milite pour la protection des grands pr&eacute;dateurs, outre la sensibilisation par la communication, formation et actions sur le terrain, elle forme des b&eacute;n&eacute;voles pour aider les &eacute;leveurs &agrave; se prot&eacute;ger du loup. 
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La proposition de la Commission européenne visant à modifier le statut de protection du loup, suscite un débat passionné.

Loup y es-tu ? Et si le statut du loup changeait ?

A l&rsquo;occasion d&rsquo;une visite dans le Nord le 5 avril, Agn&egrave;s Pannier-Runacher, ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e &agrave; l&rsquo;Agriculture, a annonc&eacute; que suite &agrave; &laquo;&nbsp;l'hiver doux&nbsp;&raquo; et au &laquo;&nbsp;tr&egrave;s haut risque de multiplications des pucerons, et donc de jaunisses pour la betterave&nbsp;&raquo;, les planteurs pourraient recourir, pas d&eacute;rogation, &agrave; 3 traitements &agrave; base de Movento (spirot&eacute;tramate) et 2 suppl&eacute;mentaires si la situation le justifie. &laquo; Mme Pannier-Runacher nous propose seulement de reconduire la m&ecirc;me boite &agrave; outils, alors que nous en connaissons les limites et que le risque jaunisse est &eacute;lev&eacute; en 2024, proche de celui de 2020, a r&eacute;agi dans un communiqu&eacute; Franck Sander, pr&eacute;sident de la CGB. Au moins en 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/41-t-pour-compenser-les-pertes-de-betteraves-dues-a-la-jaunisse-en-2023" target="_blank" title="">l&rsquo;engagement avait &eacute;t&eacute; pris d&rsquo;indemniser l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des pertes jaunisse</a>. Depuis, il s&rsquo;est &eacute;coul&eacute; plus d&rsquo;un an et rien n&rsquo;a boug&eacute; &raquo;.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-un-risque-de-jaunisse-eleve-la-cgb-reclame-le-retour-de-l-acetamipride-autorise-dans-l-ue" target="_blank" title="">Betterave&nbsp;: la jaunisse&nbsp;en embuscade, le gouvernement attendu au tournant</a>
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La CGB rappelle le Movento a d&eacute;j&agrave; fait l&rsquo;objet de d&eacute;rogations pour &ecirc;tre utilis&eacute; sur betteraves sucri&egrave;res ces derni&egrave;res ann&eacute;es, y compris en 2020, ann&eacute;e de jaunisse s&eacute;v&egrave;re, en plus d&rsquo;un passage de Teppeki. &laquo;&nbsp;En cas de forte infestation, sc&eacute;nario redout&eacute; en 2024, l&rsquo;efficacit&eacute; de ces produits sera limit&eacute;e, estime la CGB. De surcroit, c&rsquo;est un produit cher et sa multi-utilisation p&egrave;sera sur les co&ucirc;ts de production des exploitations de fa&ccedil;on certaine, avec une efficacit&eacute; incertaine en cas de forte pression&nbsp;&raquo;.<h2>Efficacit&eacute; et loyaut&eacute;</h2>La CGB r&eacute;clame la possibilit&eacute; d&rsquo;utiliser l&rsquo;ac&eacute;tamipride, un n&eacute;onicotino&iuml;de foliaire, et le flupyradifurone une mol&eacute;cule au mode d&rsquo;action similaire aux n&eacute;onicotino&iuml;des, interdits en France mais en usage dans 10 pays europ&eacute;ens selon le syndicat, qui les d&eacute;crit comme &laquo;&nbsp;efficaces&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;compl&eacute;mentaires&nbsp;&raquo; et &eacute;vitant le risque &laquo;&nbsp;d&rsquo;apparition de r&eacute;sistances&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une question de concurrence loyale au sein de l&rsquo;UE et de souverainet&eacute; alimentaire pour la France&nbsp;&raquo;, conclut la CGB.

Les betteraviers réclament la possibilité d’utiliser ces deux insecticides autorisés dans 10 pays européens, estimant que l’extension de 2 à 5 passages de Movento sera « très insuffisante » face au risque « très important » de jaunisse.

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