Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les volumes sont un peu plus abondants &agrave; une p&eacute;riode o&ugrave; les &eacute;leveurs pr&eacute;parent la mise en b&acirc;timents de leurs cheptels pour l&rsquo;hiver. Les engraisseurs restent demandeurs, et la stabilit&eacute; des prix de la viande ne leur permet pas de peser sur les prix. La vente est plus calme dans le cheptel ordinaire &agrave; hiverner. Les tarifs sont un peu plus discut&eacute;s dans le b&eacute;tail allaitant de moindre conformation. Dans les laiti&egrave;res, les herbagers sont de nouveau aux achats, pour profiter de la baisse temporaire du prix de la viande. Broutards &ndash; Avec le tr&egrave;s net changement de temps cette semaine, les &eacute;leveurs sont plus enclins &agrave; vendre leurs animaux. Les volumes sont importants sur les march&eacute;s et les cadrans avec en revanche une plus grande h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; dans la marchandise pr&eacute;sent&eacute;e. L&rsquo;animation commerciale de la semaine est &agrave; g&eacute;om&eacute;trie variable et d&eacute;pend beaucoup de la destination des animaux et surtout de leur statut vaccinal pour acc&eacute;der aux march&eacute;s r&eacute;mun&eacute;rateurs. &nbsp;La demande reste soutenue dans les gros m&acirc;les Charolais ou Limousins ou crois&eacute;s vaccin&eacute;s &agrave; plus de 60 jours pour &ecirc;tre charg&eacute;s sur les bateaux &agrave; destination de l&rsquo;Alg&eacute;rie ou de la Tunisie. La demande italienne est de son c&ocirc;t&eacute; en repli apr&egrave;s les gros volumes exp&eacute;di&eacute;s la semaine derni&egrave;re. Les acheteurs sont cependant oblig&eacute;s de se conformer aux tarifs dop&eacute;s par les pays tiers. Dans les r&eacute;gions moins soumises &agrave; cette concurrence de l&rsquo;export et o&ugrave; de nombreux animaux ne sont toujours pas vaccin&eacute;s, la progression massive de l&rsquo;offre a satur&eacute; la demande pour le march&eacute; int&eacute;rieur. Il en a r&eacute;sult&eacute; un commerce nettement plus calme avec des tarifs &agrave; la baisse sur les march&eacute;s de l&rsquo;Ouest et du Nord. Dans les femelles, la situation reste favorable, malgr&eacute; une meilleure couverture de l&rsquo;offre, les Charolaises et les Limousines U de 300/400kg se stabilisent. Le placement est plus compliqu&eacute; dans les femelles plus l&eacute;g&egrave;res ou plus communes en conformation. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le maintien des prix de la viande, va maintenir le niveau de r&eacute;mun&eacute;ration du prix du maigre.&nbsp; Broutards&nbsp;: L&rsquo;accroissement de l&rsquo;offre va entra&icirc;ner des &eacute;carts de valorisation plus significatif en fonction de la vaccination FCO et des d&eacute;bouch&eacute;s. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Commerce plus sélectif dans les sujets légers.

Bovins races allaitantes - Apr&egrave;s deux semaines &eacute;court&eacute;es, l&rsquo;activit&eacute; commerciale dans les races &agrave; viande ne montre pas de signe particulier de faiblesse comme les autres ann&eacute;es. Cette p&eacute;riode n&rsquo;est pourtant pas tr&egrave;s propice au commerce de la viande. Les nombreuses campagnes promotionnelles sur les pi&egrave;ces nobles sont l&agrave; pour d&eacute;sengorger les frigos. Les stocks se sont r&eacute;sorb&eacute;s, mais la dynamique n&rsquo;est pas favorable, surtout que nous passons doucement dans un climat hivernal (plus propice aux viandes &agrave; bouillir). La modestie de l&rsquo;offre permet un maintien des prix pour les Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises, Limousines ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s souffrent de l&rsquo;absence d&rsquo;&eacute;volution des prix face &agrave; des co&ucirc;ts de production &eacute;lev&eacute;s, mais ils maintiennent leurs niveaux d&rsquo;achats dans le maigre pour faire face &agrave; un d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e qui s&rsquo;annonce fortement d&eacute;ficitaire. Les &eacute;changes sont r&eacute;guliers avec des tarifs sans &eacute;volution significative dans l&rsquo;ensemble des allaitantes de choix secondaire. Celles de moindre conformation et l&eacute;g&egrave;res se tassent dans le sillage des laiti&egrave;res. R&eacute;formes laiti&egrave;res - Le changement de temps et l&rsquo;accentuation de la baisse renforcent les sorties et tend &agrave; saturer les abattoirs, m&ecirc;me si la demande se montre plus r&eacute;guli&egrave;re que ces derni&egrave;res semaines. Les stocks ont &eacute;t&eacute; r&eacute;sorb&eacute;s et il n&rsquo;est pas question de les reconstituer. Des reports de livraisons sont observ&eacute;s, ce qui renforce les acheteurs dans leurs volont&eacute;s de peser sur les prix des vaches Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes. Les vaches sans viande restent p&eacute;nalis&eacute;es. La demande est peu soutenue dans les taureaux, car les besoins en minerai maigre (5%) sont limit&eacute;s. Jeunes bovins &ndash; Le d&eacute;ficit de production reste le moteur dans les &eacute;changes avec des abatteurs qui peinent &agrave; servir leurs clients dans les volumes et les prix propos&eacute;s. Dans ces conditions, ces derniers acceptent beaucoup plus facilement les augmentations de prix sur le terrain. Le commerce est assez fluide avec des tarifs qui continuent leur redressement dans le sillage d&rsquo;une demande europ&eacute;enne qui se raffermit.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins races allaitantes&nbsp;: L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande devrait permettre de tenir les prix dans les Charolaises, les Limousines ou les Blondes d&rsquo;Aquitaine.&nbsp; Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: Les industriels vont maintenir la pression sur les laiti&egrave;res face &agrave; des disponibilit&eacute;s saisonni&egrave;re plus abondantes. Jeunes bovins&nbsp;: Le recul de l&rsquo;offre devrait permettre une bonne tenue des prix.&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Le commerce est fluide dans les jeunes bovins.

Bovins de boucherie &ndash;&nbsp;Les Fran&ccedil;ais se plaignent de la flamb&eacute;e des prix avec des m&eacute;dias qui axent leurs sujets sur les nombreuses familles qui peinent &agrave; boucler leurs budgets, et il y en a beaucoup. Il n&rsquo;en demeure pas moins que le grand week-end du 11 novembre, baign&eacute; par le soleil, a favoris&eacute; les d&eacute;placements. Les zones de vill&eacute;giatures ont rarement connu une telle affluence &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. Les restaurateurs ont tr&egrave;s bien travaill&eacute;. Dans les villes, les zones commerciales &eacute;taient bond&eacute;es, avec des familles qui pr&eacute;parent d&eacute;j&agrave; les achats de No&euml;l.&nbsp; Difficile de voir une France en crise au premier abord. C&rsquo;est en revanche dans les stations-service que la r&eacute;alit&eacute; nous rattrape avec des queues interminables mardi et mercredi pour des automobilistes qui veulent sursoir momentan&eacute;ment &agrave; la hausse des carburants avec la diminution de l&rsquo;aide de l&rsquo;&eacute;tat de 0,20&euro;/l. Le retour &agrave; des carburants &agrave; plus de 2&euro; pour le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e va marquer les esprits. Cette r&eacute;duction des aides va &eacute;galement toucher les agriculteurs, m&ecirc;me si la majorit&eacute; des cultures d&rsquo;hiver sont implant&eacute;es et que les stocks en carburants ont &eacute;t&eacute; reconstitu&eacute;s.Dans le monde de l&rsquo;&eacute;levage, ce sont les charges &eacute;nerg&eacute;tiques qui inqui&egrave;tent avec des factures qui vont s&rsquo;envoler en 2023 pour certains. Toute la fili&egrave;re est sur ce dossier tr&egrave;s sensible, car comme dans d&rsquo;autres secteurs tr&egrave;s consommateurs d&rsquo;&eacute;nergies, les abattoirs et les unit&eacute;s de transformations sont &eacute;nergivores. La rationalisation d&rsquo;utilisation des outils va &ecirc;tre d&rsquo;autant plus compliqu&eacute;e &agrave; r&eacute;aliser que les volumes pour maintenir la charge de travail ne sont plus l&agrave;, et le seront encore moins en 2023.&nbsp;&nbsp;Ce manque de mati&egrave;res premi&egrave;res inqui&egrave;te, mais il semble bien difficile d&rsquo;enrayer la chute face &agrave; une pyramide des &acirc;ges tr&egrave;s d&eacute;favorable. L&rsquo;installation de jeunes &eacute;leveurs doit se faire en prenant en compte l&rsquo;&eacute;volution des modes de vie. Si passer tout son temps aupr&egrave;s des vaches peut &ecirc;tre une passion pour certains, le d&eacute;veloppement d&rsquo;une vie familiale et personnelle plus &eacute;quilibr&eacute;e est recherch&eacute; par les jeunes g&eacute;n&eacute;rations. Il y a certainement de nouveaux mod&egrave;les d&rsquo;&eacute;levage &agrave; d&eacute;velopper.La France a besoin de viande et son cheptel peut lui fournir, &agrave; condition de r&eacute;cup&eacute;rer une partie de nos exportations. Cela impose une mise en concurrence directe avec nos clients traditionnels en termes de prix, mais &eacute;galement de trouver les ateliers d&rsquo;engraissement n&eacute;cessaires &agrave; ce d&eacute;veloppement. Avec la perspective des JO 2024, les mises en place vont s&rsquo;accro&icirc;tre fortement sur le d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Tout cela plaide pour un maintien d&rsquo;un niveau &eacute;lev&eacute; des prix de la viande, avec une mutation dans les modes de consommation qui va perdurer. Il est &eacute;galement important qu&rsquo;il y ait une certaine concordance entre les tarifs pratiqu&eacute;s dans les diff&eacute;rents pays de l&rsquo;UE, car dans ce march&eacute; unique les produits bougent beaucoup. Aujourd&rsquo;hui, les vaches allemandes tirent le prix des laiti&egrave;res fran&ccedil;aises &agrave; la baisse, alors que les producteurs italiens se plaignent des tarifs des JB fran&ccedil;ais.&nbsp;Les mois qui se pr&eacute;sentent seront une nouvelle fois agr&eacute;ment&eacute;s de tensions entre les industriels et les distributeurs lors du prochain round des n&eacute;gociations commerciales. La revalorisation des viandes hach&eacute;es restera au c&oelig;ur des d&eacute;bats, car le niveau de prix d&eacute;terminera le niveau d&rsquo;incorporation des pi&egrave;ces (plus ou moins nobles) dans les hachoirs.&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Le manque de matières premières inquiète, mais il semble bien difficile d’enrayer la chute face à une pyramide des âges très défavorable.

La France va-t-elle manquer de viande en début d’année ?

A l&rsquo;image de l&rsquo;ensemble des herses rotatives de la marque, l&rsquo;entra&icirc;nement du rotor est enti&egrave;rement prot&eacute;g&eacute; par un carter d'engrenage rigide. Le caisson, les paliers et les supports de lames forment un ensemble compact et tr&egrave;s robuste. La disposition des roulements &agrave; rouleaux coniques assure r&eacute;sistance et fiabilit&eacute;. En outre, le bo&icirc;tier central, renforc&eacute;, est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un refroidisseur d&rsquo;huile et l&rsquo;ensemble de la cha&icirc;ne cin&eacute;matique est prot&eacute;g&eacute;&nbsp;par un limiteur de couple &agrave; d&eacute;clenchement.<h2>Boite Duplex et fixation rapide Fast-Fit</h2>Les herses rotatives HR 1030 R sont dot&eacute;es d&rsquo;un ch&acirc;ssis monopoutre. Les r&eacute;glages de la profondeur de travail et de la barre niveleuse se font soit manuellement de mani&egrave;re centralis&eacute;e, soit hydrauliquement directement depuis la cabine du tracteur. Les bo&icirc;tes de vitesses Duplex poss&egrave;dent des pignons interchangeables permettant d&rsquo;adapter la vitesse de rotation des toupies aux conditions de travail et au r&eacute;sultat attendu. Les herses sont &eacute;quip&eacute;es, en s&eacute;rie, de lames DuraKuhn rev&ecirc;tues de carbure pour une r&eacute;sistance renforc&eacute;e aux chocs et &agrave; l&rsquo;usure. Pour une dur&eacute;e de vie encore plus longue, des lames DuraKarb, dot&eacute;es de plaquettes de carbure de tungst&egrave;ne, sont disponibles en option et rapidement interchangeables gr&acirc;ce au syst&egrave;me de fixation rapide Fast-Fit.Les herses rotatives HR 5030 R et 6030 R peuvent &ecirc;tre associ&eacute;es aux rouleaux MaxiCage (520mm de diam&egrave;tre), PaxiPacker (535mm de diam&egrave;tre) ou MegaPacker (590mm de diam&egrave;tre).

Conçues pour une utilisation en solo, les HR 5030 R et HR 6030 R offrent respectivement des largeurs de travail de 5m et 6m. Elles peuvent recevoir des lames DuraKarb et une large gamme de rouleaux.

Kuhn présente les herses rotatives repliables HR 5030 R et HR 6030 R

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 <figcaption>Cliquez sur l&#039;image pour lancer la vid&eacute;o.</figcaption>
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[Météo des marchés agricoles] VIDEO - Les cours du blé et du maïs ont connu de fortes amplitudes ces dernières semaines, en lien avec le volte-face de la Russie sur l'accord du corridor maritime. Le colza a de son côté évolué au gré des variations sur le pétrole et le reste du complexe oléagineux. Fatiha Rokni, spécialiste des matières premières agricoles chez Caceis, fait le point sur l'avancée des semis dans le monde, l'évolution des exportations et les perspectives de production.

Semis, production, exports : les éléments-clé sur les marchés du blé, du maïs et du colza

D&eacute;partement 46 - Exploitation caprine 220 ch&egrave;vres (transformation) recherche salari&eacute;(e) CDI pour traite, soins et transfo.

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Dpt 46 - Exploitation caprine cherche salarié

D&eacute;partement 26 - Vend troupeau de 16 chevrettes et 54 ch&egrave;vres crois&eacute;es, gestantes. Mises-bas pr&eacute;vues &agrave; partir du 15/02/2023.&nbsp;

Contact : 06 50 67 57 21

Dpt 26 - Vend troupeau chèvres et chevrettes

Pour rappel, &agrave; compter du 1er janvier prochain, le dispositif des calamit&eacute;s agricoles dispara&icirc;t au profit du Fonds de solidarit&eacute; nationale (FSN). Aliment&eacute; par le budget de l&rsquo;Etat, les cr&eacute;dits de la Pac et la taxe additionnelle sur les contrats des assurances agricoles, le FSN indemnisera tous les agriculteurs lorsqu&rsquo;un al&eacute;a climatique engendrera des pertes de 30% et plus en prairies, arboriculture (petits fruits compris), plantes &agrave; parfum aromatiques et m&eacute;dicinales (PPAM) et autres productions telles que le maraichage diversifi&eacute;, l&rsquo;horticulture, les p&eacute;pini&egrave;res, l&rsquo;apiculture, l&rsquo;aquaculture ou encore l&rsquo;h&eacute;liciculture. Pour ce qui est des grandes cultures et de la vigne, le seuil de d&eacute;clenchement du FSN s&rsquo;&eacute;tablira &agrave; 50% de pertes. Dans tous les cas, le niveau de pertes s&rsquo;appr&eacute;ciera en comparant le rendement de l&rsquo;ann&eacute;e au rendement moyen triennal calcul&eacute; sur la base des cinq ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, en excluant la valeur la plus &eacute;lev&eacute;e et la valeur la plus faible (moyenne olympique).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gestion-des-risques-climatiques-ca-urge-plus-que-jamais" target="_blank" title="">Gestion des risques climatiques&nbsp;: &ccedil;a urge&nbsp;plus que jamais</a>
</aside>
<h2>D&eacute;cote du FSN pour les non assur&eacute;s</h2>Le FSN b&eacute;n&eacute;ficiera sans exception &agrave; tous les agriculteurs, qu&rsquo;ils aient ou non souscrit un contrat d&rsquo;assurance r&eacute;coltes, laquelle se d&eacute;clenchera pour des pertes comprises entre 20% (franchise) et les seuils de d&eacute;clenchement du FSN (soit 30% ou 50% selon le cas). Cependant, et afin de massifier l&rsquo;assurance et de tendre vers une mutualisation des risques climatiques, les assur&eacute;s b&eacute;n&eacute;ficieront via le FSN d&rsquo;un taux d&rsquo;indemnisation des pertes de 90% quand les non assur&eacute;s seront indemnis&eacute;s &agrave; hauteur de 45% en 2023. Ce taux passera &agrave; 40% en 2024 et &agrave; 35% en 2025, &agrave; l&rsquo;exception des PPAM et autres productions (maraichage diversifi&eacute;, horticulture, p&eacute;pini&egrave;res, apiculture, aquaculture ou encore h&eacute;liciculture) pour lesquelles le taux sera maintenu &agrave; 45% durant ces trois campagnes. C&rsquo;est ce que pr&eacute;cise un d&eacute;cret du 10 novembre. Ce m&ecirc;me d&eacute;cret fixe &agrave; 680 millions d&rsquo;euros par an le montant maximal du FSN. &laquo;&nbsp;Lorsque les d&eacute;penses d&eacute;passent un montant annuel de 680 millions d&rsquo;euros, les modalit&eacute;s de financement du dispositif sont susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre modifi&eacute;es, notamment en r&eacute;visant, pour la p&eacute;riode restant &agrave; courir de la p&eacute;riode 2023 &agrave; 2025, les seuils et taux applicables&nbsp;&raquo;, indique le d&eacute;cret.<h2>Contrats par exploitation</h2>Le d&eacute;cret pr&eacute;cise par ailleurs le champ d&rsquo;application de la subvention &agrave; l&rsquo;assurance r&eacute;colte. Pour b&eacute;n&eacute;ficier de la prise en charge des primes ou des cotisations d&rsquo;assurance &agrave; hauteur de 70% (contre 65% actuellement), le d&eacute;cret distingue deux types de contrats, &agrave; savoir le contrat &laquo;&nbsp;par groupe de cultures&nbsp;&raquo; et le contrat &laquo;&nbsp;par exploitation&nbsp;&raquo;.Pour ce qui est du contrat &laquo;&nbsp;par groupe de cultures&nbsp;&raquo;, le taux de couverture est fix&eacute; &agrave; 70% pour le groupe de culture &laquo; grandes cultures, cultures industrielles et l&eacute;gumes&nbsp;&raquo; (hors mara&icirc;chage diversifi&eacute;). En dehors de ce groupe, le taux de couverture est fix&eacute; &agrave; 95% par nature de r&eacute;colte. Le taux de franchise doit quant &agrave; lui &ecirc;tre compris entre 20% et un pourcentage de 5 points inf&eacute;rieur au seuil de de&#769;clenchement du FSN. Par d&eacute;rogation, pour les groupes de cultures &laquo; grandes cultures, cultures industrielles, l&eacute;gumes&nbsp;(hors mara&icirc;chage diversifi&eacute;) &raquo; et &laquo; viticulture &raquo;, ce seuil de d&eacute;clenchement doit &ecirc;tre compris entre 20% et 40%.<h2>Contrats par exploitation</h2>Pour ce qui est du contrat &laquo;&nbsp;par exploitation&nbsp;&raquo;, l&rsquo;agriculteur devra assurer au moins 80% de la superficie en cultures de vente de l&rsquo;exploitation, d&eacute;finie comme la surface agricole utile diminu&eacute;e des surfaces en prairies et des surfaces en jach&egrave;res, et au moins deux natures de r&eacute;colte diff&eacute;rentes. En ce qui concerne les taux de franchise, la subvention de 70% est conditionn&eacute;e &agrave; un taux de d&eacute;clenchement compris entre 20% et 25%.

Un décret précise les superficies minimales pour bénéficier de la subvention de 70% à la souscription, ainsi que les taux d’indemnisation de la solidarité nationale pour les non assurés. Les seuils de déclenchement et les taux d’indemnisation seront conditionnés au non dépassement de l’enveloppe annuelle de 680 millions d’euros par an du Fonds de solidarité nationale.

Derniers arbitrages avant le top départ de l’assurance récolte

Ce projet m&egrave;ne des travaux sur deux fronts. D&rsquo;abord, sur le plan exp&eacute;rimental, un essai mis en place en 2022 &agrave; Pusignan &eacute;labore les courbes de r&eacute;ponses &agrave; l&rsquo;eau de trois esp&egrave;ces de fauche&nbsp;: la luzerne, le RGH et la f&eacute;tuque &eacute;lev&eacute;e. Ces esp&egrave;ces ont des cin&eacute;tiques de pousse diff&eacute;rentes, s&rsquo;articulant plus ou moins bien avec la temporalit&eacute; des besoins en eau des autres cultures. &nbsp;De plus, depuis 2021, cinq essais en bandes &laquo; agriculteur &raquo; sur luzerne prennent en compte la diversit&eacute; des contextes p&eacute;doclimatiques de la r&eacute;gion.&nbsp; Outre le gain de rendement par millim&egrave;tre d&rsquo;eau apport&eacute; selon l&rsquo;esp&egrave;ce et le cycle, l&rsquo;id&eacute;e est de mesurer l&rsquo;effet de l&rsquo;irrigation sur la valeur alimentaire du fourrage. En parall&egrave;le de ces exp&eacute;rimentations, Adice-Conseil Elevage enqu&ecirc;te pour rep&eacute;rer les pratiques innovantes. M&ecirc;me si la majorit&eacute; des agriculteurs r&eacute;alisent une irrigation d&rsquo;appoint des prairies &laquo;&nbsp;par d&eacute;faut&nbsp;&raquo; quand le ma&iuml;s lib&egrave;re le mat&eacute;riel, certains choisissent la date d&rsquo;irrigation d&rsquo;apr&egrave;s leurs observations.&nbsp; En s&rsquo;appuyant sur ces retours d&rsquo;exp&eacute;rience et ces r&eacute;sultats d&rsquo;essais, il s&rsquo;agira d&rsquo;&eacute;laborer une m&eacute;thode de pilotage utilisant des sondes capacitives et/ou tensiom&eacute;triques d&rsquo;ici 2024.&nbsp;<h2>Une r&eacute;flexion nationale</h2>Les probl&eacute;matiques &eacute;tudi&eacute;es par le projet Prair&rsquo;Irr ne se limitent pas au territoire rhodanien. Des exp&eacute;rimentations ont lieu sur les stations du Magneraud (17) et de La Jailli&egrave;re (44). L&rsquo;essai du Magneraud se concentre sur l&rsquo;irrigation de la luzerne, tandis que celui de La Jailli&egrave;re concerne huit esp&egrave;ces entrant dans la composition des prairies multiesp&egrave;ces communes en Pays de la Loire.<a href="https://www.arvalis.fr/recherche-innovation/nos-travaux-de-recherche/prairirr" target="_blank">Article li&eacute; &agrave; ce projet&nbsp;: PRAIR'IRR - L'irrigation comme levier d'adaptation et de s&eacute;curisation des besoins en eau des esp&egrave;ces fourrag&egrave;res prairiales ?</a>

Le climat des dernières années amène de nombreux agriculteurs à s’interroger sur l’irrigation des prairies et luzernières, notamment lorsqu’un cahier des charges (AOC, IGP…) impose la provenance du fourrage. Face à des références obsolètes, ARVALIS fédère les parties prenantes et mène des expérimentations en Auvergne-Rhône-Alpes au travers du projet Prair’Irr lancé en 2021.

Faut-il irriguer les prairies et comment ?

Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a publi&eacute; le 15 novembre les chiffres provisoires des ventes de produits phytosanitaires en 2021. La quantit&eacute; de substances actives (hors produits utilisables en agriculture biologique et produits de biocontr&ocirc;le) s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 43.103 tonnes en 2021, en hausse de 0,7% par rapport &agrave; 2020 et en baisse de 16,5% par rapport &agrave; 2009, ann&eacute;e de r&eacute;f&eacute;rence du plan Ecophyto. La quantit&eacute; de substances actives utilisables en agriculture biologique et les produits de biocontr&ocirc;le a connu un v&eacute;ritable bond puisqu&rsquo;elle a tripl&eacute; depuis 2009, pour s&rsquo;&eacute;tablir en 2021 &agrave; 24.896 tonnes. Au total, la quantit&eacute; de substances actives vendue en France en 2021, tous usages confondus, s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 67.999 tonnes, en hausse de 5% par rapport &agrave; 2020 et de 12% par rapport &agrave; 2009. Les ventes de glyphosate amorcent une baisse avec une diminution de 14% entre 2020 et 2021, passant de 8.645 tonnes &agrave; 7.765 tonnes, sous la moyenne des dix derni&egrave;res ann&eacute;es, mais toujours au-dessus de la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence du plan Ecophyto.La quantit&eacute; de substances class&eacute;es CMR (canc&eacute;rog&egrave;nes, mutag&egrave;nes ou toxiques pour la reproduction av&eacute;r&eacute;es ou suppos&eacute;es) baisse de 3% entre 2020 et 2021, et a &eacute;t&eacute; divis&eacute;e par deux depuis 2009.<h2>Loin des objectifs d'Ecophyto</h2>Ces chiffres demeurent tr&egrave;s &eacute;loign&eacute;s des objectifs du plan Ecophyto2+, qui visait &agrave; r&eacute;duire de moiti&eacute; le recours aux produits phytosanitaires en 10 ans, avec une premi&egrave;re &eacute;tape de 25% de r&eacute;duction en 2020 puis de 50% en 2025. Or en 2021, le Nodu (nombre de doses unit&eacute;s), l&rsquo;indicateur de suivi du plan Ecophyto, demeure au m&ecirc;me niveau qu&rsquo;en 2011. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/7/7/5037727-1-fre-FR/2b45846d60ea-nodu-png" alt="" height="534" width="598" /></figure>

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Cet indicateur, calcul&eacute; &agrave; partir des donn&eacute;es de vente des distributeurs de produits phytopharmaceutiques, correspond &agrave; la surface qui serait trait&eacute;e annuellement aux doses maximales homologu&eacute;es. Rapport&eacute; &agrave; la surface agricole utile fran&ccedil;aise, il correspond au nombre de traitements appliqu&eacute;s &agrave; pleine dose sur une surface d&rsquo;un hectare. Il s&rsquo;affranchit ainsi des substitutions de substances actives par de nouvelles substances efficaces &agrave; plus faible dose puisque, pour chaque substance, la quantit&eacute; appliqu&eacute;e est rapport&eacute;e &agrave; une dose unit&eacute; (DU) qui lui est propre.Apr&egrave;s quasiment une d&eacute;cennie de hausse, la moyenne triennale du Nodu est en baisse depuis trois ann&eacute;es cons&eacute;cutives, ce qui fait dire au minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture que la diminution &laquo;&nbsp;se confirme en tendanciel&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;La r&eacute;duction ou l&rsquo;arr&ecirc;t de l&rsquo;utilisation de produits phytosanitaires n&eacute;cessite de disposer d&rsquo;alternatives s&eacute;rieuses et op&eacute;rationnelles pour permettre aux agriculteurs de favoriser de nouvelles pratiques agricoles &eacute;conomiquement viables&nbsp;&raquo;, constate le minist&egrave;re, qui rappelle que &laquo;&nbsp;la France a aussi engag&eacute; des plans massifs d&rsquo;investissements, notamment via France Relance et France 2030 pour un investissement total de pr&egrave;s de 4 milliards d&rsquo;euros. Ces dispositifs doivent permettre de financer des solutions durables et innovantes, notamment sur le volet renouvellement des agro&eacute;quipements&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp;Le plan Ecophyto arrivant &agrave; &eacute;ch&eacute;ance en avril 2024, un travail de r&eacute;flexion va &ecirc;tre lanc&eacute; au 1er semestre 2023 pour l&rsquo;&eacute;laboration du prochain plan national quinquennal&nbsp;&raquo;, fait &eacute;galement savoir le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.

Selon les dernières données du ministère de l’agriculture, l’usage des produits phytosanitaires en France a amorcé une diminution « en tendanciel ». Mais il reste au même niveau qu’il y a dix ans.

Vente de phytos : des chiffres 2021 encore très loin des objectifs d’Ecophyto

Un milliard d&rsquo;euros par an li&eacute; &agrave; l&rsquo;eau, un autre milliard d&rsquo;euros d&ucirc; &agrave; l&rsquo;augmentation des al&eacute;as, 600 millions d&rsquo;euros par an pour renouveler le verger, 150 millions d&rsquo;euros et 39 millions d&rsquo;euros par an pour massifier le conseil respectivement aupr&egrave;s des install&eacute;s et des nouveaux install&eacute;s&nbsp;: tels sont quelques-unes des charges financi&egrave;res imputables au changement climatique et figurant dans un rapport du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER). La somme n&rsquo;aboutit pas aux 3 milliards d&rsquo;euros &eacute;voqu&eacute;s car la mission &laquo;&nbsp;n&rsquo;a pas pu quantifier tous les surco&ucirc;ts&nbsp;&raquo;. A titre indicatif, elle &eacute;voque l&rsquo;impact des plantes invasives, compris entre 1,2 et 10,6 milliards d'euros sur la p&eacute;riode 1993-2018, citant une &eacute;tude du CNRS (avec l&rsquo;universit&eacute; Paris-Saclay, Mus&eacute;um national d'histoire naturelle et universit&eacute; de Rennes 1), m&ecirc;me si le ph&eacute;nom&egrave;ne n&rsquo;est pas totalement imputable au changement climatique. Et puis il faut aussi compter avec les manques &agrave; gagner li&eacute;s &agrave; la d&eacute;pr&eacute;ciation des rendements.<h2>L&rsquo;adaptation en retrait sur l&rsquo;att&eacute;nuation</h2>Selon la mission, la prise en compte du changement climatique rel&egrave;ve de l&rsquo;urgence. &laquo;&nbsp;Si on a pu consid&eacute;rer que le changement climatique pouvait s&rsquo;envisager sur le temps long, ce n&rsquo;est plus le cas : l&rsquo;adaptation doit se r&eacute;aliser dans les 10 ans a&#768; venir sous peine de perte de comp&eacute;titivit&eacute;&#769; de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise et de perte de souverainet&eacute;&#769; alimentaire de la France&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve-t-elle. Elle critique ainsi en creux la pr&eacute;&eacute;minence accord&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent aux leviers d&rsquo;att&eacute;nuation (baisse des &eacute;missions, fixation du carbone, Paiements pour services environnementaux...). &laquo;&nbsp;Le volet adaptation au changement climatique et les cou&#770;ts induits par cette adaptation, est moins e&#769;voque&#769; par les politiques publiques alors qu&rsquo;il est pourtant incontournable et interroge directement la technicite&#769;, le savoir-faire et la capacite&#769; a&#768; agir de l&rsquo;agriculteur soumis en permanence a&#768; la gestion des ale&#769;as climatiques&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-engagements-du-gouvernement" target="_blank" title="">Varenne de l&rsquo;eau&nbsp;: les engagements du gouvernement</a>
</aside>
<h2>Les enseignements du Varenne de l&rsquo;eau et des diagnostics territoriaux</h2>Cependant, le rapport estime que les fili&egrave;res et les territoires se sont largement empar&eacute;s du sujet, avec pour les premi&egrave;res les contributions du Varenne de l&rsquo;eau et du changement climatique, inspir&eacute;es notamment de diff&eacute;rents programmes de recherche (Laccave, Climalait et Climatviande...), et pour les seconds les diagnostics territoriaux diligent&eacute;s par les Chambres d&rsquo;agriculture, en partenariat avec les R&eacute;gions. &laquo;&nbsp;Si les domaines de cou&#770;ts sont bien identifie&#769;s comme la recherche-de&#769;veloppement-transfert- formation, les investissements d&rsquo;adaptation (eau-irrigation, ba&#770;timents, se&#769;curisation fourrage&#768;re, ame&#769;lioration ge&#769;ne&#769;tique...) ou encore l&rsquo;assurance re&#769;coltes, les montants et leur re&#769;partition (financement par l&rsquo;agriculteur ou financement public) sont en revanche tre&#768;s peu pre&#769;cise&#769;s ni quantifie&#769;s&nbsp;&raquo;, pointe le rapport.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-un-bouclier-climatique-pour-chaque-exploitation" target="_blank" title="">Vers un bouclier climatique pour chaque exploitation</a>
</aside>
<h2>Des leviers financ&eacute;s, d&rsquo;autres pas encore</h2>Au chapitre des leviers d&rsquo;adaptation d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; pris en compte par les politiques publiques figurent les outils de l&rsquo;agroe&#769;cologie (ACS, diversification, l&eacute;gumineuses SIE, agroforesterie...), l&rsquo;ame&#769;lioration ge&#769;ne&#769;tique des espe&#768;ces animales et ve&#769;ge&#769;tales ou encore la recherche, l&rsquo;expe&#769;rimentation, la formation. Le CGAAER identifie un second groupe de leviers&nbsp;qui vont ge&#769;ne&#769;rer des surcou&#770;ts importants a&#768; la fois pour l&rsquo;agriculteur et pour les finances publiques,&nbsp;a&#768; savoir le syste&#768;me assurantiel avec des restes a&#768; charge qui augmentent, lie&#769;s a&#768; des fre&#769;quences plus rapproche&#769;es des sinistres et des intensite&#769;s plus fortes des ale&#769;as climatiques ou encore la se&#769;curisation de l&rsquo;eau avec des investissements d&rsquo;e&#769;quipements nouveaux visant l&rsquo;irrigation re&#769;siliente avec des cou&#770;ts supple&#769;mentaires de fonctionnement. La mission pointe &eacute;galement la massification d&rsquo;un conseil strate&#769;gique d&rsquo;exploitation agricole axe&#769; sur le climat, ne&#769;cessaire pour &laquo; faire entrer les enjeux climatiques dans les exploitations &raquo;, avec le couplage des diagnostics &laquo; carbone &raquo; axe&#769; d&rsquo;une part sur l&rsquo;atte&#769;nuation et &laquo; vulne&#769;rabilite&#769;-adaptation &raquo; et d&rsquo;autre part sur l&rsquo;adaptation, indispensable pour revalider les itine&#769;raires techniques, les adapter en proce&#769;dant aux investissements ne&#769;cessaires et aux modifications de pratiques.<h2>Rechercher, diagnostiquer, accompagner</h2>Pour affronter le d&eacute;fi de l&rsquo;adaptation, le CGAAER formule trois recommandations, &agrave; commencer par la poursuite de la recherche-de&#769;veloppement par les instituts de recherche et les instituts techniques et la valorisation de leurs travaux sur la vulne&#769;rabilite&#769; et la re&#769;silience des productions agricoles. La mission plaide pour une massification du conseil strate&#769;gique en couplant les diagnostics &laquo; vulne&#769;rabilite&#769; &raquo; et &laquo; atte&#769;nuation &raquo;, moyennant des soutiens financiers publics (PNDAR, Plan de relance, PIA4...). Le CGAAER fixe la toise &agrave; 50.000 diagnostics annuels auxquels s&rsquo;ajoutent 13.000 diagnostics ciblant les nouveaux install&eacute;s. La puissance publique est &eacute;galement sollicit&eacute;e pour activer le troisi&egrave;me levier, &agrave; savoir l&rsquo;accompagnement des agriculteurs dans la mise en &oelig;uvre des plans d&rsquo;action &eacute;tablis dans les diagnostics individuels.&nbsp;

C’est l’ordre de grandeur figurant dans un rapport du CGAAER, qui donne dix ans à la ferme France pour s’adapter, au risque de perdre en compétitivité et en souveraineté alimentaire. La parade réside dans la recherche, le diagnostic individualisé par exploitation et la mise en œuvre des leviers d’adaptation et plus seulement d‘atténuation.

3 milliards d'euros par an : le coût du changement climatique pour la ferme France

Apr&egrave;s les pulv&eacute;risateurs, d&eacute;velopp&eacute;s dans le cadre de la co-entreprise Horsch Leeb Application Systems, fond&eacute;e en 2011, et qui g&eacute;n&egrave;re aujourd&rsquo;hui l&rsquo;&eacute;quivalent de 35% du chiffre d&rsquo;affaires de Horsch, la co-entreprise a annonc&eacute; au SIMA travailler &agrave; la mise au point d&rsquo;un distributeur d&rsquo;engrais pneumatique. Du reste, d&egrave;s les ann&eacute;es 1990, les deux entreprises avaient d&eacute;j&agrave; coop&eacute;r&eacute; pour mettre au point un tel appareil. Presque 30 ans plus tard, le projet est relanc&eacute; et prendra forme en 2023 avant le lancement commercial programm&eacute; pour 2024. <h2>Leeb Xeric 14FS</h2>Le Leeb Xeric 14FS est un appareil train&eacute; &agrave; deux essieux dot&eacute; d&rsquo;une tr&eacute;mie de 14m3 et d&rsquo;une rampe de 48m, d&eacute;coup&eacute;e en sections de 3m. L&rsquo;appareil est bard&eacute; de toutes les technologies de pr&eacute;cision, &agrave; savoir la coupure de&nbsp;section, l&rsquo;application &agrave; dose variable par section et l&rsquo;ajustement de la dose dans les courbes. Le Leeb Xeric 14FS sortira de l&rsquo;usine de Landau (Allemagne) o&ugrave; Horsch-Leeb vient de doubler la capacit&eacute; de production de ses pulv&eacute;risateurs, moyennant un investissement de 20 millions d&rsquo;euros. L&rsquo;effectif passera de 510 &agrave; 650 personnes en 2023.

Le Leeb Xeric 14FS est capable d’épandre jusqu’à 400 kg/ha à 15km/h sur 48 mètres de largeur avec coupure et dose variable par section de 3 mètres. Premiers essais en 2023.

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