<p>Le Planet-score, l&rsquo;&eacute;tiquetage environnemental d&eacute;velopp&eacute; par l&rsquo;Itab dans le cadre de l&rsquo;exp&eacute;rimentation inscrite dans la loi Climat et r&eacute;silience, devient un peu plus r&eacute;alit&eacute;. Alors que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-planet-score-s-affiche-on-line-et-bientot-on-pack" target="_blank">plusieurs marques le faisaient appara&icirc;tre depuis quelques mois au sein de leurs catalogues num&eacute;riques</a>, la coop&eacute;rative des Fermiers de Lou&eacute; (Sarthe) a d&eacute;cid&eacute; de sauter l&rsquo;&eacute;tape &laquo;&nbsp;on line&nbsp;&raquo; pour passer &agrave; au stade &laquo;&nbsp;on pack&nbsp;&raquo;, consistant &agrave; apposer l&rsquo;&eacute;tiquetage sur les boites d&rsquo;&oelig;ufs ou encore l&rsquo;emballage de leurs volailles.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Cette initiative s&rsquo;inscrit dans la suite logique de nos engagements, tels que le renoncement au mati&egrave;res premi&egrave;res OGM et plus r&eacute;cemment le bien-&ecirc;tre animal</em>, explique Benoit Drouin, &eacute;leveur dans la Sarthe et vice-pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative. <em>Dans la perspective des futurs r&egrave;glements, fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens, la coop&eacute;rative a souhait&eacute; prendre les devants en portant son choix sur&nbsp;une m&eacute;thode scientifique qu&rsquo;est l&rsquo;analyse du cycle de vie, compl&eacute;t&eacute;e par des indicateurs en mati&egrave;re de pesticides, de biodiversit&eacute;, de climat et de bien-&ecirc;tre animal</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/6/3/0/4600363-1-fre-FR/143045bbb8b6-inte-rieur2-jpg" alt="Le Planet-score s&rsquo;affiche sur quatre premi&egrave;res r&eacute;f&eacute;rences de la coop&eacute;rative" height="516" width="1643" /><figcaption>Le Planet-score s&rsquo;affiche sur quatre premi&egrave;res r&eacute;f&eacute;rences de la coop&eacute;rative</figcaption></figure>

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<h2>Des produits class&eacute;s A mais aussi B</h2><p>Le Planet-score affiche un score environnemental global sur une &eacute;chelle &agrave; cinq couleurs (vert &agrave; rouge) et cinq grades (A, B, C, D, E), compl&eacute;t&eacute;e par trois sous-indicateurs, not&eacute;s &eacute;galement de A &agrave; E, relatifs aux pesticides, &agrave; la biodiversit&eacute; et au climat. Ces sous-indicateurs permettent de prendre en compte les externalit&eacute;s positives des syst&egrave;mes de production les plus vertueux (infrastructures agroe&#769;cologiques, biodiversite&#769;, stockage de carbone...) et les impacts n&eacute;gatifs des syst&egrave;mes les plus critiques (pesticides, antibiotiques, &eacute;rosion de la biodiversit&eacute;, qualit&eacute; des sol, d&eacute;forestation...). &laquo;&nbsp;<em>Quand on parle d&rsquo;environnement, on ne peut pas s&rsquo;arr&ecirc;ter aux compartiments qui nous sont a priori favorables</em>&nbsp;&raquo;, plaide l&rsquo;&eacute;leveur.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-planet-score-a-la-conquete-de-l-europe" target="_blank" title="">Le Planet-score &agrave; la conqu&ecirc;te de l&rsquo;Europe</a>
</aside>
<p>La coop&eacute;rative, qui arbore la mention valorisante &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;s en libert&eacute;&nbsp;&raquo; et dont une partie de la production est d&eacute;j&agrave; sous signes de qualit&eacute; (AB, Label rouge, IGP) s&rsquo;est-elle engag&eacute;e dans le Planet-score avec la garantie que ses produits allaient ressortir plut&ocirc;t vert qu&rsquo;orange ou rouge&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>Notre engagement est d&eacute;nu&eacute; de tout calcul</em>, r&eacute;pond Benoit Drouin. <em>Du reste, des quatre produits actuellement scor&eacute;s, trois ressortent avec la note B contre un avec la note A, &agrave; savoir les &oelig;ufs bio gr&acirc;ce au soja bio contractualis&eacute; avec la Cavac. Mais on est p&eacute;nalis&eacute; par ailleurs par des c&eacute;r&eacute;ales qui font du chemin ou encore par l&rsquo;usage de pesticides. C&rsquo;est l&rsquo;une des vertus du Planet-score, qui fait office de de toise et permet de s&rsquo;inscrire dans une d&eacute;marche de progr&egrave;s, car l&rsquo;adh&eacute;sion au dispositif implique un nouveau scorage tous les ans&nbsp;</em>&raquo;. Rien &agrave; redire en revanche sur le mode d&rsquo;&eacute;levage.</p><h2>En attendant l&rsquo;&eacute;tiquetage officiel</h2><p>Qu&rsquo;on se le dise&nbsp;: le Planet-score n&rsquo;est pas inf&eacute;od&eacute; &agrave; l&rsquo;agriculture biologique. &laquo;&nbsp;<em>Les trois-quarts des produits scor&eacute;s sont conventionnels</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Benoit Drouin. L&rsquo;Itab est du reste en train de se d&eacute;charger de cette activit&eacute; de scoring, au profit d&rsquo;une structure ind&eacute;pendante, histoire de lever toute ambigu&iuml;t&eacute; savamment exploit&eacute;e par certains.</p><div class="citation">
    <span>"Le Planet-score permet de s&rsquo;inscrire dans une d&eacute;marche de progr&egrave;s, car l&rsquo;adh&eacute;sion au dispositif implique un nouveau scorage tous les ans"</span>
</div>
<p>La coop&eacute;rative affirme n&rsquo;avoir pas fait davantage de calcul au plan commercial. &laquo;&nbsp;<em>A chaque fois que la coop&eacute;rative a op&eacute;r&eacute; un choix strat&eacute;gique en mati&egrave;re d&rsquo;itin&eacute;raire de production, elle l&rsquo;a fait au nom de ses valeurs et pour r&eacute;pondre aux attentes soci&eacute;tales</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Benoit Drouin. Les Fermiers de Lou&eacute; esp&egrave;rent simplement toujours faire partie du paysage alimentaire de demain, qui verra &laquo;&nbsp;moins et mieux&nbsp;&raquo; de viande dans les assiettes des consommateurs, mieux inform&eacute;s par... l&rsquo;&eacute;tiquetage environnemental. En vertu de la loi Climat et r&eacute;silience, ce dernier devrait &ecirc;tre officialis&eacute; courant 2023 en France. Les promoteurs du Planet-score viennent assur&eacute;ment de marquer des points.</p>


La coopérative est la première à apposer sur l’emballage de ses œufs et de certaines de ses volailles l’étiquetage environnemental promu par l’Itab. Une nouvelle étape dans la quête de reconnaissance et la préfiguration du futur étiquetage officiel.

Les Fermiers de Loué adoptent le Planet-score « on pack »

<p>35 millions d&rsquo;euros&nbsp;: c&rsquo;est le prix catalogue d&rsquo;un Canadair DHC 515 amphibie d&rsquo;une capacit&eacute; de 6000 litres. Face aux feux forestiers embl&eacute;matiques du changement climatique, le constructeur canadien De Havilland a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;en relancer la fabrication, ce qui permettra &agrave; la France d&rsquo;&eacute;toffer et de rafraichir sa flotte de 12 appareils un brin v&eacute;tustes. Pr&eacute;sent sur les sinistres de la Gironde le 20 juillet, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique s&rsquo;est prononc&eacute; pour l&rsquo;achat de nouveaux appareils, sachant que<em> &laquo;&nbsp;c&rsquo;est l&rsquo;Europe qui paie nos nouveaux moyens&nbsp;&raquo;</em>, a-t-il pris soin de pr&eacute;ciser.</p><h2>30,42 + 3,49 + 11,45 millions d&rsquo;euros par an</h2><p>Pendant ce temps, la France a ponctionn&eacute; sur ses deniers 30,42 millions d&rsquo;euros en 2021 pour prot&eacute;ger les troupeaux des attaques de loup, selon les derniers chiffres de l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB). Il faut y ajouter 3,49 millions d&rsquo;euros d&rsquo;indemnisations pour les 10.826 victimes recens&eacute;es en 2021, portant donc la facture &agrave; pr&egrave;s de 34 millions d&rsquo;euros. Selon un rapport de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale publi&eacute; en f&eacute;vrier dernier, les d&eacute;penses en personnel de l&rsquo;Etat li&eacute;es &agrave; la politique d&rsquo;encadrement de la pr&eacute;dation (incluant l&rsquo;ours et le lynx) sont estim&eacute;es au minimum &agrave; 11,45 millions d&rsquo;euros par an. De quoi, au final, se payer all&egrave;grement un Canadair tous les ans et d&rsquo;en assurer le plein et la maintenance pour des d&eacute;cennies.</p><h2>L&rsquo;accord de libre-&eacute;change, la goutte d&rsquo;eau</h2><p>Mais au fait, pourquoi faire un parall&egrave;le entre le prix d&rsquo;un Canadair et le co&ucirc;t d&rsquo;un Plan loup qui surprot&egrave;ge une esp&egrave;ce beaucoup plus mena&ccedil;ante que menac&eacute;e&nbsp;? Parce que le pastoralisme, avec ses 10 millions d&rsquo;hectares qui sont autant de puits de carbone et de biodiversit&eacute;, ses 50.000 exploitations familiales g&eacute;n&eacute;rant 250.000 emplois directs et un chiffre d&rsquo;affaires de 8,5 milliards d&rsquo;euros, est aussi g&eacute;n&eacute;rateur de services &eacute;cosyst&eacute;miques tels que la pr&eacute;vention des incendies (et accessoirement de viande et de fromage sous signes de qualit&eacute;). Et bien entendu parce que le loup enfonce ses crocs dans une fili&egrave;re qui a d&eacute;j&agrave; abandonn&eacute; 50% de ses brebis en quelques d&eacute;cennies et qui voit la France importer 50% de ses besoins en viande ovine. Il est vrai que l&rsquo;on pourra compter toujours un peu plus sur la Nouvelle-Z&eacute;lande pour combler le manque, avec des c&ocirc;telettes super-carbon&eacute;es et baignant dans l&rsquo;azote pour feindre des c&ocirc;tes d&rsquo;agneau pseudo-fraiches &agrave; 9,90 &euro;/kg, comme le d&eacute;nonce la FNO. Bon barbecue&nbsp;(gare aux flamm&egrave;ches).</p><h2>La fin d&rsquo;un Etat pompier pyromane&nbsp;?</h2><p>Alors que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-trois-doleances-des-eleveurs-face-au-loup" target="_blank">les &eacute;leveurs d&eacute;sesp&egrave;rent un sursaut de l&rsquo;Etat</a>, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a fait deux annonces en marge de sa pr&eacute;sence sur le Tour de France le 21 juillet dans les Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es (d&eacute;partement qui cumule la double peine loup et&nbsp;ours). Il s&rsquo;est engag&eacute; &agrave; d&eacute;ployer une seconde brigade d&rsquo;intervention loup et &agrave; faire &eacute;voluer le statut de l&rsquo;esp&egrave;ce au niveau europ&eacute;en. Il faut dire que l&rsquo;OFB a &eacute;t&eacute; pris en flagrant d&eacute;lit de tripatouillage des effectifs, l&rsquo;obligeant &agrave; r&eacute;&eacute;valuer a posteriori la population de loups 2020, pour &eacute;viter de faire appara&icirc;tre une explosion de 47,59% sur une seule ann&eacute;e,&nbsp;synonyme... d&rsquo;explosion.&nbsp;Si l&rsquo;annonce du pr&eacute;sident est salutaire, on peut n&eacute;anmoins s&rsquo;interroger sur un Etat qui, d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, sanctuarise une ICHN et d&eacute;ploie des Maec DFCI (D&eacute;fense de la for&ecirc;t contre les incendies), et de l&rsquo;autre laisse&nbsp;entrer le loup jusque dans les&nbsp;bergeries, y compris le loup d&rsquo;un libre-&eacute;change d&eacute;voy&eacute;,&nbsp;que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gouvernement-defend-le-bon-accord-de-libre-echange-ue-nouvelle-zelande">la France applaudit des quatre pattes</a>.</p>


[Edito] Alors que la prévention des incendies est l’une des vertus du pastoralisme, la France préserve un grand prédateur qui finira d’achever à petit feu l’élevage ovin, pendant que des côtelettes super-carbonées et baignant dans l’azote débarqueront encore un peu plus des antipodes.

La pseudo-gestion du loup, un Canadair flambant neuf par an

<p>Fruit d&rsquo;une n&eacute;gociation entre les &eacute;tablissements Puigrenier, les coop&eacute;ratives Feder et Sicagieb, cet accord n&rsquo;aurait &eacute;t&eacute; possible, selon Christophe Jardoux, pr&eacute;sident de la FNSEA de l&rsquo;Allier &laquo; sans la mobilisation de l&rsquo;ensemble de la profession (FNSEA03, JA03 et FRSEA Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes) lors de la manifestation des 23 et 24 f&eacute;vrier dernier devant la centrale d&rsquo;achat d&rsquo;Yzeure approvisionnant plusieurs hypermarch&eacute;s E. Leclerc &raquo;.</p><p>Christophe Jardoux ajoutant qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo; &laquo; un des premiers contrats compatibles EGAlim. Il nous permet d&eacute;sormais de nous orienter vers une segmentation du steak hach&eacute;, ce qui n&rsquo;existait par jusqu&rsquo;&agrave; aujourd&rsquo;hui pour un produit qui, pourtant, est tr&egrave;s pr&eacute;sent dans les assiettes des consommateurs de nos jours. &Agrave; travers cette signature, nous contribuons &agrave; la revalorisation de l&rsquo;ensemble d&rsquo;une fili&egrave;re &raquo;. Le contrat porte sur une moyenne de 20 b&ecirc;tes par semaine, soit environ 2,5 tonnes de steak hach&eacute;.</p><p><strong>Entretenir des liens forts avec le local</strong></p><p>Les magasins Leclerc indiquent avoir toujours souhait&eacute; entretenir des liens forts avec les producteurs locaux comme l&rsquo;explique Pascal Ricordeau, pr&eacute;sident de la SCA Centre et adh&eacute;rent Leclerc Ch&acirc;teaugay &agrave; Dom&eacute;rat et &agrave; Montlu&ccedil;on : &laquo; Nous avons tiss&eacute; des liens il y a d&eacute;j&agrave; quelques ann&eacute;es avec les producteurs du pays d&rsquo;Huriel, notamment pour le secteur de la viande en nous engageant dans certains volumes et &agrave; un prix n&eacute;goci&eacute;. Quand j&rsquo;ai eu l&rsquo;occasion d&rsquo;&eacute;changer avec Christophe Jardoux en f&eacute;vrier dernier, nous avons &eacute;voqu&eacute; ensemble l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;image v&eacute;hicul&eacute;e par le steak hach&eacute;. Ces derniers sont d&eacute;sormais confectionn&eacute;s &agrave; partir de la mati&egrave;re noble des b&ecirc;tes. Les producteurs, nos fournisseurs, doivent donc &ecirc;tre r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s &agrave; la hauteur de la qualit&eacute; des animaux qu&rsquo;ils &eacute;l&egrave;vent &raquo;. Une d&eacute;marche &agrave; laquelle Pascal Ricordeau a naturellement adh&eacute;r&eacute; :&nbsp;&laquo; Cette signature, outre de renforcer les liens qui nous unissent aux producteurs locaux, permet aussi de communiquer en direction de nos clients que les steaks hach&eacute;s qu&rsquo;ils ach&egrave;tent sont issus des meilleurs morceaux de viande, eux-m&ecirc;mes produits &agrave; partir des b&ecirc;tes des &eacute;levages &agrave; proximit&eacute; de nos magasins. C&rsquo;est pourquoi nous avons mis en place un emballage sp&eacute;cifique disposant d&rsquo;un label de qualit&eacute;. J&rsquo;insiste sur le fait que nous sommes de v&eacute;ritables partenaires &agrave; la revente &raquo;.</p><p><strong>R&eacute;&eacute;quilibrer les carcasses</strong></p><p>Une signature &agrave; laquelle a &eacute;t&eacute; associ&eacute; l&rsquo;&eacute;tablissement Puigrenier, abatteur install&eacute; sur le secteur montlu&ccedil;onnais, dont Herv&eacute; Puigrenier est le pr&eacute;sident du directoire : &laquo; Ce contrat que nous venons de signer s&rsquo;inscrit dans la politique port&eacute;e par la loi EGAlim. Nous travaillons &agrave; la fois pour le monde agricole mais aussi pour le distributeur. Avec les coop&eacute;ratives Feder et Sicagieb, nous renfor&ccedil;ons l&rsquo;id&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du respect du travail accompli autour de ces b&ecirc;tes. La signature d&rsquo;un tel accord permet de mettre en lumi&egrave;re l&rsquo;importance de la consommation de steaks hach&eacute;s aujourd&rsquo;hui en France et de la demande qui y est li&eacute;e. Nous pouvons d&eacute;sormais r&eacute;&eacute;quilibrer des carcasses &raquo;.</p>


L’accord a été officialisé vendredi 24 juin dernier au sein de l’hypermarché Leclerc de Châteaugay de Domérat.

Un contrat à 100% au coût de production en gamme steak hachés frais avec E. Leclerc

<p>&laquo;&nbsp;Manger 5 fruits et l&eacute;gumes par jour, mais &agrave; quel prix !&nbsp;&raquo; Tel est le titre racoleur du traditionnel rapport annuel de l&rsquo;association de consommateurs Familles Rurales, publi&eacute; cette ann&eacute;e ce vendredi 22 juillet, issu de son Observatoire des prix des biens de consommation courante.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/inflation-interfel-soutient-les-demandes-de-familles-rurales-au-gouvernement" target="_blank">[Inflation] Interfel soutient les demandes de Familles rurales au gouvernement </a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;En juin 2022, les fruits et l&eacute;gumes ont atteint un niveau de prix record. Selon l'Observatoire des prix Familles Rurales publi&eacute; le 21 juillet<strong>, le panier en conventionnel a augment&eacute; de 11 % soit 2 fois plus que l&rsquo;inflation pourtant d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s forte</strong> (+5, 8 % en juin 2022 selon l&rsquo;INSEE). A l&rsquo;heure o&ugrave; se dessinent les contours d&rsquo;un projet de loi sur le pouvoir d&rsquo;achat, le mouvement <strong>tire de nouveau la sonnette d&rsquo;alarme </strong>&raquo;.</em></p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Trois conclusions principales pour ce nouveau rapport</strong></h2>

<p>L&rsquo;Observatoire des prix des fruits et l&eacute;gumes de Familles Rurales porte sur un panier de 9 fruits et 10 l&eacute;gumes frais, conventionnels et bio, sur 4 surfaces de vente. Ses principaux r&eacute;sultats&nbsp;:</p>

<p>&nbsp;</p>

<ol><li><strong>+11% d&rsquo;augmentation pour notre panier conventionnel de fruits et de l&eacute;gumes en 1 an, soit 2 fois plus que l&rsquo;inflation d&eacute;j&agrave; forte</strong><br />
	&nbsp;- Entre juin 2021 et juin 2022, le prix du panier de <strong>fruits a augment&eacute; de +8 % en conventionnel et de +4 % en bio</strong>.&nbsp;<br />
	-&nbsp; Entre juin 2021 et juin 2022, le prix des <strong>l&eacute;gumes a augment&eacute; de +15 % en conventionnel et a baiss&eacute; de -3 % en bio</strong>.</li>
</ol><p>&nbsp;</p>

<ol start="2"><li><strong>En 10 ans des fruits et des l&eacute;gumes qui p&egrave;sent de plus en plus cher dans le budget des m&eacute;nages</strong><br />
	- Le prix des fruits et l&eacute;gumes en conventionnel n&rsquo;a cess&eacute; d&rsquo;augmenter et a explos&eacute; de pr&egrave;s de <strong>+40 % en une d&eacute;cennie</strong> (+42 % pour les fruits et +37 % pour les l&eacute;gumes)</li>
</ol><p>- Le <strong>bio se stabilise</strong> mais reste loin d&rsquo;&ecirc;tre accessible (<strong>jusqu&rsquo;&agrave; 2 fois plus cher</strong> que le conventionnel).</p>

<p>&nbsp;</p>

<ol start="3"><li><strong>M<strong>anger au moins 5 fruits et l&eacute;gumes par jour et par personne repr&eacute;sente entre 5 et 16 % d&rsquo;un SMIC net mensuel pour une famille de 4 personnes selon la composition de notre panier</strong></strong><br />
	- En juin 2022, <strong>pour respecter le PNNS</strong>, une famille de 2 adultes et 2 enfants a d&ucirc; <strong>d&eacute;penser entre 107 &euro; et 198 &euro;</strong> (soit entre 8 et 16 % d&rsquo;un SMIC net mensuel) en se basant sur le panier type de Familles Rurales.<br />
	- En ne retenant que les 5 fruits et l&eacute;gumes les moins chers du panier d&rsquo;&eacute;t&eacute;, la m&ecirc;me famille a d&ucirc; d&eacute;penser de 60 &euro; &agrave; 86 &euro; (soit entre 5 et 7% d&rsquo;un SMIC net mensuel) pour respecter le PNNS.</li>
</ol><p>&nbsp;</p>

<p class="encadre"><strong>Quels fruits et l&eacute;gumes ont vu leur prix bondir le plus&nbsp;?</strong> Toujours selon Familles Rurales, la <strong>championne de l'inflation en conventionnel est la past&egrave;que (+40 % en un an) </strong>en raison notamment des <em>&laquo;&nbsp;conditions m&eacute;t&eacute;orologiques d&eacute;favorables&nbsp;&raquo;</em> &agrave; la production, notamment en Espagne. <strong>La p&ecirc;che (+25 %), le poivron (+37 %), la tomate grappe (+31 %) ou les haricots verts (+21 %)</strong> font aussi partie des produits les plus inflationnistes. A contrario, les <strong>oignons (-14 %), pommes (-7 %) ou carottes (-3 %)</strong> sont moins chers en moyenne que l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. <strong>En bio, la p&ecirc;che (+28 %),</strong> le citron jaune (+13 %), la past&egrave;que (+11 %) et le poivron (+10 %) sont ceux dont les prix ont le plus progress&eacute;, <strong>tandis que de nombreux l&eacute;gumes ont vu leur prix stagner ou baisser</strong>.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Des revendications aupr&egrave;s des pouvoirs publics</strong></h2>

<p>Fort de ces r&eacute;sultats, l'association Familles rurales exhorte tant le gouvernement que les parlementaires &agrave; :</p>

<ul><li><strong>Consacrer un ch&egrave;que alimentation</strong> pour toutes celles et ceux qui se voient aujourd&rsquo;hui exclus des produits sains pour leur sant&eacute; faute de budget suffisant&nbsp;;</li>
	<li>D&eacute;ployer <strong>un Plan &ldquo;manger sain, manger mieux&rdquo; afin de sensibiliser l&rsquo;ensemble des consommateurs </strong>aux bienfaits d&rsquo;une alimentation &eacute;quilibr&eacute;e, suffisamment riche en fruits et en l&eacute;gumes&nbsp;;</li>
	<li><strong>Interdire les publicit&eacute;s &agrave; destination des enfants</strong> faisant la promotion de produits trop gras, trop sucr&eacute;s, trop sal&eacute;s, <em>&laquo;&nbsp;dont il est &eacute;tabli qu&rsquo;elles en d&eacute;clenchent en grande partie l&rsquo;achat&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;;</li>
	<li><strong>Rendre &eacute;ligibles aux financements europ&eacute;ens</strong>, &laquo;&nbsp;qui ne sont que tr&egrave;s partiellement utilis&eacute;s aujourd&rsquo;hui&nbsp;&raquo;, <strong>les actions de promotions des fruits et l&eacute;gumes aupr&egrave;s des enfants, hors cadre scolaire. <em>&laquo;&nbsp;</em></strong><em>R&eacute;serv&eacute;es &agrave; ce dernier, <strong>peu d&rsquo;&eacute;coles ont en r&eacute;alit&eacute; le temps et l&rsquo;ing&eacute;nierie pour mener ces sensibilisations. </strong>Des fonds existent, le besoin est immense mais le cadre inappropri&eacute; pour les utiliser. Les associations qui souhaitent jouer un r&ocirc;le doivent pouvoir le faire et pr&eacute;tendre elles aussi aux financements disponibles.&nbsp;&raquo;</em></li>
</ul><p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Le prix de la pomme de terre, &laquo;&nbsp;stable &agrave; 1 centime pr&egrave;s sur trois ans&nbsp;&raquo;</strong></h2>

<p>Quelques heures apr&egrave;s la publication de Familles Rurales, le CNIPT a envoy&eacute; un communiqu&eacute; de presse, rappelant sobrement et simplement&nbsp;que&nbsp;:</p>

<p><strong>1,15&euro;, est le prix moyen constat&eacute; pour un kilo de pommes de terre sur la p&eacute;riode d&rsquo;ao&ucirc;t 2021 &agrave; juillet 2022</strong>. Ce prix est <strong>stable &agrave; un centime pr&egrave;s</strong> par rapport au prix moyen constat&eacute; sur les trois pr&eacute;c&eacute;dentes campagnes (ao&ucirc;t 2018 &agrave; juillet 2021).</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Si l&rsquo;on consid&egrave;re une portion de 250g pour un adulte, cela revient &agrave; un co&ucirc;t inf&eacute;rieur &agrave; 30 centimes par repas et par personne &raquo;.</em></p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/cnipt_prix_pomme_de_terre.jpg?itok=ZsX1YHMR" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Le CNIPT a envoy&eacute; un communiqu&eacute; de presse t&ocirc;t le 22 juillet, rappelant sobrement et simplement que 1,15&euro; est le prix moyen constat&eacute; pour un kilo de pommes de terre sur la p&eacute;riode d&rsquo;ao&ucirc;t 2021 &agrave; juillet 2022.</div>
      
&copy;
    CNIPT

</div>
<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



Selon l’Observatoire des prix de Familles Rurales, le panier en conventionnel a pris 11 %. Difficile de respecter le PNSS dans ces conditions, selon l’association de consommateurs qui réclame des actions aux pouvoirs publics : chèque alimentaire, plan de sensibilisation, financements européens mieux fléchés. En parallèle les premières réactions de la filière commencent à arriver.

Le prix des fruits et légumes serait en hausse plus rapide que l’inflation, selon Familles Rurales

<p>Les nouveaux d&eacute;fis, les nouvelles technologies, l&rsquo;agriculture biologique, la diversification des exploitations et enfin la diversification des m&eacute;tiers&nbsp;: telles sont les cinq th&eacute;matiques sur lesquelles les agriculteurs sont invit&eacute;s &agrave; exposer leur vision par <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScRXcVvYfSpEkc26u9Czn0g6prBGRf8rvCSQugGz5O4EuqAZQ/viewform">l&rsquo;interm&eacute;diaire d&rsquo;un questionnaire en ligne</a>. Les r&eacute;ponses collect&eacute;es alimenteront un livre blanc &eacute;dit&eacute; par le Sima, enrichi de la contribution d&rsquo;experts et de professionnels. Les contributeurs recevront deux invitations et auront &eacute;galement acc&egrave;s a&#768; des rencontres exclusives avec les influenceurs du secteur pre&#769;sents sur le salon.</p><h2>Un mois pour candidater aux Sima Farming Awards&nbsp;</h2><p>Pour son centenaire, programm&eacute; du 6 au 10 novembre &agrave; Paris Nord-Villepinte, le Sima propose, en plus des Sima innovation Awards, traditionnel concours de l&rsquo;innovation ouvert aux exposants, un concours ouvert aux agriculteurs. Organis&eacute; en partenariat avec Axema, l&rsquo;association fran&ccedil;aise des acteurs industriels de la fili&egrave;re des agro&eacute;quipements et de l&rsquo;agroenvironnement et Nuffield International, les Sima Farming Awards&nbsp;visent &agrave; mettre en avant les initiatives des agriculteurs et &agrave; r&eacute;compenser les pratiques les plus innovantes. Le concours est ouvert dans neuf pays europ&eacute;ens, dont la France. <a href="https://dweb.typeform.com/to/tisu7K2F?typeform-source=www.simaonline.com" target="_blank">Les inscriptions sont ouvertes jusqu&rsquo;au 26 ao&ucirc;t</a>. L&rsquo;annonce des nomin&eacute;s est programm&eacute;e le 27 septembre, soit le m&ecirc;me jour celle des nomin&eacute;s aux Sima Innovation Awards. Les laur&eacute;ats seront connus le 6 novembre &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une c&eacute;r&eacute;monie exceptionnelle c&eacute;l&eacute;brant le centenaire.</p>


Le Sima lance une grande enquête auprès des agriculteurs afin de sonder leur vision de l’agriculture. Il leur reste par ailleurs un mois pour candidater aux Sima Farming Awards

Le Sima se projette déjà vers son deuxième centenaire

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<p>La soci&eacute;t&eacute; Frais&rsquo;Nat, cr&eacute;&eacute;e en mars&nbsp;2021 par l&rsquo;AOPn Fraises de France et la coop&eacute;rative Sav&eacute;ol, a lanc&eacute; en mars dernier le projet Aphidius 2.0, afin d&rsquo;&eacute;lever des parasito&iuml;des pour la culture de la fraise et d&rsquo;am&eacute;liorer les l&acirc;chers en serres afin d&rsquo;ouvrir de nouvelles perspectives &agrave; la lutte biologique.<em> &laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif du projet Aphidius 2.0 vise &agrave; r&eacute;duire l&rsquo;utilisation de produits phytosanitaires en proposant <strong>des m&eacute;thodes innovantes pour &eacute;lever et l&acirc;cher des parasito&iuml;des</strong>, afin de contr&ocirc;ler les pucerons des fraisiers sous serre&nbsp;&raquo;</em>, explique l'AOPn Fraise. Aphidius 2.0 repr&eacute;sente un investissement de 300 000&nbsp;&euro; sur trois ans, financ&eacute; par l&rsquo;ANR via le plan Ecophyto en collaboration avec INRAE de Rennes (UMR IGEPP), Sav&eacute;ol et la Scaafel.</p>

<h3>Des souches de parasito&iuml;des chez des producteurs</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Les solutions nouvelles sur lesquelles nous travaillons s&rsquo;adaptent pr&eacute;cis&eacute;ment aux contraintes des cultures de fraises et devraient permettre la substitution partielle ou totale d&rsquo;un &agrave; trois traitements insecticides actuellement utilis&eacute;s contre les pucerons des fraisiers&nbsp;&raquo;,</em> explique Estelle Postic, Ing&eacute;nieure R&amp;D pour Frais&rsquo;Nat et coordinatrice du projet Aphidius 2.0. Apr&egrave;s avoir commenc&eacute; &agrave; constituer en&nbsp;2021 et&nbsp;2022 des <strong>souches d&rsquo;hym&eacute;nopt&egrave;res parasito&iuml;des chez des producteurs de fraises</strong> en Bretagne et Lot-et-Garonne, Frais&rsquo;Nat exp&eacute;rimente actuellement diff&eacute;rentes populations de ces parasito&iuml;des en serre exp&eacute;rimentale. Les premiers tests en conditions de production d&eacute;buteront en 2023 chez des producteurs de Sav&eacute;ol et de la Scaafel.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/legumes-sous-abri-une-lutte-biologique-a-ameliorer-contre-les-pucerons">L&eacute;gumes sous abri : une lutte biologique &agrave; am&eacute;liorer contre les pucerons</a></div>

<p>Frais&rsquo;Nat esp&egrave;re commercialiser aux producteurs de fraises fran&ccedil;aises de l&rsquo;AOPn Fraises de France ses premiers parasito&iuml;des d&rsquo;ici 2024. La fili&egrave;re des fraises fran&ccedil;aises se dote donc de son propre &eacute;levage d&rsquo;insectes auxiliaires situ&eacute; &agrave; Guipavas (Finist&egrave;re) dans les locaux de Sav&eacute;ol Nature. Un autre appel &agrave; projet d&eacute;di&eacute; aux &eacute;quilibres de fertilisation afin de <strong>r&eacute;aliser des &eacute;conomies d&rsquo;engrais, d&rsquo;optimiser les rendements et la qualit&eacute; et tenue du fruit</strong> est aussi lanc&eacute; par l&rsquo;AOPn Fraises de France. Plusieurs projets sont &eacute;galement en co-financement avec le centre d&rsquo;exp&eacute;rimentation de la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes Invenio. Ils portent sur la s&eacute;lection de plantes de services r&eacute;pulsives sur les ravageurs et des solutions alternatives aux produits phytosanitaires.</p>
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<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/des-pistes-pour-ameliorer-la-lutte-biologique-en-fraisier">Des pistes pour am&eacute;liorer la lutte biologique en fraisier</a></div>



La filière des fraises françaises développe son premier élevage de parasitoïdes, dans le cadre du projet Aphidius 2.0 porté par Frais’Nat, société créée par l’AOPn Fraises de France et Savéol.

Frais'Nat innove pour la gestion des pucerons sur fraisier

<div><p>Avec les phytos, il est indispensable de prendre toutes les pr&eacute;cautions pour &eacute;viter les accidents, dont les cons&eacute;quences peuvent &ecirc;tre catastrophiques en termes de pollution, et donc de sanctions. Et si, malheureusement, un tel incident survient, il faut suivre une proc&eacute;dure stricte pour limiter l&rsquo;ampleur des ennuis. Mais attention, le risque&nbsp;de litige ne provient pas uniquement&nbsp;de ce type de pollution accidentelle&thinsp;: vous pouvez &eacute;galement &ecirc;tre mis en cause en cas de&nbsp;d&eacute;faut de protection des salari&eacute;s qui les utilisent.</p><div class="lireaussi"><strong>Le point sur |</strong>&nbsp;Pollution accidentelle agricole&thinsp;: que devez-vous faire en cas d&rsquo;accident&nbsp;avec des produits polluants&thinsp;?</div><p>L&rsquo;&eacute;tape de la pr&eacute;paration de la bouillie appelle la plus grande vigilance. Elle est en effet est propice aux&nbsp;contaminations&thinsp;: le contenu du bidon n&rsquo;est pas encore dilu&eacute; et les risques de contact avec la peau et les yeux sont nombreux. Des accidents en attestent. Tout doit donc &ecirc;tre mis en &oelig;uvre pour am&eacute;liorer la pr&eacute;vention.&nbsp;Pour &eacute;viter un renversement de produit, il est par exemple utile d&rsquo;organiser un poste de remplissage stable avec, &agrave; port&eacute;e de main, les outils d&rsquo;ouverture des bidons et de dosages.</p><p>Surtout, les salari&eacute;s qui manipulent les phytos doivent porter des &eacute;quipements de protection individuelle (EPI) en bon &eacute;tat&thinsp;: masque avec filtration, lunettes, gants en nitrile ou n&eacute;opr&egrave;ne, tablier ou combinaison de protection (jetable), bottes en caoutchouc. Le Code du travail stipule qu&rsquo;il appartient &agrave; l&rsquo;employeur de faire porter ces &eacute;quipements &agrave; ses salari&eacute;s (R4412-19) et d&rsquo;en assurer le renouvellement et l&rsquo;entretien. Mais attention&thinsp;: mal employ&eacute;s, ces EPI peuvent donner une fausse impression de s&eacute;curit&eacute;, aboutissant involontairement &agrave; des prises de risque. Il est donc important de bien former le salari&eacute; &agrave; une utilisation correcte de ces &eacute;quipements. C&rsquo;est &eacute;galement &agrave; l&rsquo;employeur de faire respecter l&rsquo;interdiction de fumer pendant les manipulations de produits, dans le local phyto&nbsp;ou dans la cabine du tracteur.</p><div class="lireaussi"><strong>En pratique |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/de-nouvelles-regles-pour-les-employeurs-agricoles" target="_blank">Convention collective agricole&thinsp;: de nouvelles r&egrave;gles pour les employeurs</a></div><p>M&ecirc;me chose pour le local phyto&thinsp;: pour &eacute;viter une intoxication de l&rsquo;utilisateur par inhalation, le local doit &ecirc;tre a&eacute;r&eacute;, avec une trappe d&rsquo;a&eacute;ration en bas de la porte et une autre en haut de la porte. Un point d&rsquo;eau&nbsp;doit exister &agrave; proximit&eacute; pour pouvoir se laver les mains. Et, bien s&ucirc;r, il est imp&eacute;ratif de disposer d&rsquo;un local phyto aux normes, r&egrave;gle indispensable pour am&eacute;liorer la s&eacute;curit&eacute; du lieu, et &ecirc;tre dans les clous de la conditionnalit&eacute; de la PAC.</p><p>Pour anticiper un probl&egrave;me et effectuer les bons gestes au&nbsp;cas o&ugrave;, les risques doivent &ecirc;tre identifi&eacute;s dans le Document unique, qui est un document obligatoire pour tout employeur.</p></div>



Mettre en œuvre toutes les mesures de prévention lorsque l’on utilise des produits phytosanitaires est impératif, et encore plus lorsque vos salariés manipulent ces produits dangereux.

Produits phyto : bien assurer la protection de vos salariés agricoles

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<p>&Agrave; Vieil-Baug&eacute;, dans le Maine-et-Loire, Mathilde et Fabrice Mahou et Maxence Caron ont le sourire : leur &laquo;&nbsp;triple installation&nbsp;&raquo; est sur les rails. Install&eacute; en vaches laiti&egrave;res et allaitantes depuis 1991 sur l&rsquo;exploitation familiale, Fabrice s&rsquo;est lanc&eacute; un nouveau d&eacute;fi en cr&eacute;ant un atelier caprin avec l&rsquo;arriv&eacute;e sur l&rsquo;exploitation de sa fille Mathilde et son compagnon Maxence. L&rsquo;exploitation est ainsi pass&eacute;e de deux &agrave; quatre UMO, un &agrave; deux sites et de 160 &agrave; 217&nbsp;hectares de SAU pour un investissement de 47 000&nbsp;euros, hors achat du second site.</p>

<h3>Un plan d&rsquo;action concret et s&eacute;curisant</h3>

<p>Accompagn&eacute;s par le service projets et strat&eacute;gie de Seenovia, ils ont pu mettre leurs souhaits sur la table pour construire un projet commun qui tienne la route. <em>&laquo;&nbsp;Notre objectif est de produire dans un syst&egrave;me le plus autonome possible, de rester ma&icirc;tres de nos d&eacute;cisions et de g&eacute;n&eacute;rer du revenu,</em> affirment les trois jeunes associ&eacute;s<em>. Les apports technico-&eacute;conomiques de l&rsquo;accompagnement nous ont plu. Au fil des &eacute;changes, nous avons construit un plan d&rsquo;actions concret, c&rsquo;est s&eacute;curisant pour nous, et pour les banques aussi !&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Mathilde, Maxence et Fabrice ont identifi&eacute; avec leurs conseillers les atouts et contraintes de leur syst&egrave;me d&rsquo;exploitation. Puis ils ont &eacute;labor&eacute; un plan pr&eacute;cis pour atteindre leurs objectifs d&rsquo;ici 2024&nbsp;: 500 ch&egrave;vres &agrave; la traite produisant 470 000 litres de lait, augmentation de la production fourrag&egrave;re, arr&ecirc;t de l&rsquo;atelier vaches allaitantes, maintien de la production de lait de vache. Mathilde et Fabrice forment un bin&ocirc;me sur l&rsquo;atelier caprin, Maxence travaille se consacre aux vaches laiti&egrave;res. Ils restent polyvalents sur toutes les productions pour pouvoir se remplacer mutuellement. Et tous mettent la main &agrave; la p&acirc;te pour am&eacute;nager le nouveau site et l&rsquo;adapter aux ch&egrave;vres, tout en autoconstruction.</p>

<h3>Trois ans pour atteindre les objectifs</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Une des conditions de r&eacute;ussite de notre projet est la pr&eacute;cision. Notre objectif est d&rsquo;atteindre un rythme de croisi&egrave;re en trois ans. Pour l&rsquo;atelier caprin, nous d&eacute;butons et n&rsquo;avons pas de points de comparaison. Avoir une trajectoire pr&eacute;cise et des rep&egrave;res techniques est indispensable. Cela donne une feuille de route et permet de se projeter plus facilement. C&rsquo;est aussi satisfaisant lorsque les objectifs sont atteints.&nbsp;&raquo;</em> Avec sept visites dans l&rsquo;ann&eacute;e pour le suivi des chevrettes, le calcul des rations, les pes&eacute;es, la reproduction, la pr&eacute;paration des premi&egrave;res mises bas et la pr&eacute;vision laiti&egrave;re, Mathilde et Fabrice b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un suivi rapproch&eacute; et mettent toutes les chances de leur c&ocirc;t&eacute;.</p>
</div>

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<div class="surtitre">
<h3>Virginie Tardif et Jean-Luc Romejon, conseillers Seenovia</h3>
</div>

<h2>&laquo;&nbsp;Aider les &eacute;leveurs &agrave; d&eacute;finir leurs objectifs&nbsp;&raquo;</h2>

<p>&laquo;&nbsp;Notre accompagnement se base sur des &eacute;changes avec les &eacute;leveurs. Une fois les objectifs d&rsquo;organisation du travail et de revenu fix&eacute;s, des trajectoires pr&eacute;cises sont trac&eacute;es sur les cheptels et les assolements, avec &eacute;videmment un volet &eacute;conomique et les investissements n&eacute;cessaires. Il n&rsquo;y a pas que des chiffres. Nous regardons l&rsquo;existant, ce qui peut &ecirc;tre am&eacute;lior&eacute; et quelles sont les possibilit&eacute;s par rapport aux souhaits et objectifs des &eacute;leveurs. Ensuite, nous travaillons avec eux la partie technique, les trajectoires. Nous avons ainsi d&eacute;fini le nombre de chevrettes &agrave; acqu&eacute;rir la premi&egrave;re ann&eacute;e et la vitesse de croissance du troupeau, en fonction des investissements possibles. L&rsquo;assolement a aussi &eacute;t&eacute; revu pour alimenter les ch&egrave;vres&hellip; Les &eacute;leveurs ont ainsi une feuille de route pr&eacute;cise. &nbsp;&raquo;</p>
</div>

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<h2>Chiffres cl&eacute;s</h2>

<div class="relance"><strong>4</strong> UMO : 3 associ&eacute;s et 1 salari&eacute;</div>

<div class="relance"><strong>217</strong>&nbsp;ha de SAU (50&nbsp;ha de prairies, 70&nbsp;ha de ma&iuml;s (grain et ensilage), 62&nbsp;ha de c&eacute;r&eacute;ales, 15&nbsp;ha de luzerne), dont 100&nbsp;ha irrigables</div>

<div class="relance"><strong>350</strong> ch&egrave;vres, objectif 500 en 2024</div>

<div class="relance"><strong>72</strong> vaches laiti&egrave;res</div>
</div>



Pour sécuriser leur triple installation, les associés du Gaec Mahou-Charon dans le Maine-et-Loire ont choisi de se faire accompagner sur les volets économiques et techniques.

Accompagnement sur mesure pour une installation réussie en élevage caprin

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/p51ncHYrH8c?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>piloter sa ferme</figcaption>
</figure>
<p style="text-align:justify;">L&rsquo;orge de printemps a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de l&rsquo;&eacute;volution favorable des march&eacute;s agricoles puisque <strong>le prix a doubl&eacute; entre juillet 2021 et ce jour, </strong>comme l&rsquo;indique l&rsquo;&eacute;volution du prix de l&rsquo;orge de printemps Planette &nbsp;FOB Moselle pr&eacute;sent&eacute;e ci-dessous&nbsp;:</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/3/0/4600387-1-fre-FR/cb2415c60ca8-temoignage-1-jpg-png" alt="" height="1080" width="1080" /></figure>

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<p style="text-align:justify;"><strong>L&rsquo;orge de printemps brassicole est pr&eacute;sente dans plusieurs r&eacute;gions agricoles ayant des potentiels tr&egrave;s diff&eacute;rents</strong>. &nbsp;</p><ul><li><strong>Dans les zones interm&eacute;diaires du Grand Est, de la Bourgogne et de&nbsp;la r&eacute;gion Centre</strong>, o&ugrave; le potentiel se situe entre 4 et 6 t par ha selon les exploitations. La s&eacute;cheresse du printemps a particuli&egrave;rement marqu&eacute;&nbsp;les rendements cette ann&eacute;e. <strong>Les rendements d&eacute;crochent et n&rsquo;atteignent parfois que 2.5 &agrave; 3 t par Ha. Parall&egrave;lement le taux de prot&eacute;ine battent &laquo;&nbsp;malheureusement&nbsp;&raquo; des records </strong>avec des taux de 13, voire plus de 14 points. Ils se situent au-dessus des normes de brasserie (11.5). <strong>Cela va entrainer des r&eacute;factions sur le prix de vente.</strong></li><li><strong>Dans les zones du Bassin parisien, de la Beauce et de la Champagne crayeuse</strong> o&ugrave; la moyenne des rendements se situe autour de 7 t / ha, voire plus sur certaines exploitions. Les premiers &eacute;chos indiquent que les rendements 2022 se situeraient dans les moyennes (+/- 5 q/ha) , avec des taux de prot&eacute;ine &laquo;&nbsp;plus conformes aux normes&nbsp;&raquo;</li></ul><p style="text-align:justify;"><strong>Dans l&rsquo;attente des r&eacute;sultats d&eacute;finitifs de chaque r&eacute;gion, nous pr&eacute;sentons ci-apr&egrave;s 3 situations d&rsquo;agriculteurs pour illustrer la tr&egrave;s grande h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; des revenus attendus au titre de la r&eacute;colte 2022. Nous avons retenu les hypoth&egrave;ses suivantes pour les 3 agriculteurs produisant de l&rsquo;orge de printemps brassicole&nbsp;: </strong></p><ul><li>Seuils de commercialisation <strong>de 250 &euro;/t</strong> (net des aides PAC, r&eacute;mun&eacute;ration du travail de l&rsquo;exploitant comprise)</li><li>Valorisation de la r&eacute;colte de <strong>340 &euro;/t</strong> (moyenne des cotations - Planet FOB Moselle - hebdomadaires entre le 1er janvier 2022 et ce jour, de laquelle on a d&eacute;duit 25 &euro; de base). Une d&eacute;cote sera appliqu&eacute;e selon les taux de prot&eacute;ine constat&eacute;s et les bar&egrave;mes de r&eacute;faction que les organismes stockeurs sont en train de mettre &agrave; jour.</li></ul><p style="text-align:justify;">Les hypoth&egrave;ses retenues et les rendements constat&eacute;s permettent d&rsquo;approcher l&rsquo;exc&eacute;dent de tr&eacute;sorerie constat&eacute; &agrave; l&rsquo;ha pour la culture de l&rsquo;orge de printemps brassicole apr&egrave;s r&eacute;mun&eacute;ration du travail de l&rsquo;agriculteur<strong>. Les r&eacute;sultats issus des hypoth&egrave;ses traduisent une amplitude entre les exploitations qui peut atteindre 1000 &euro;/ha selon les situations, soit 25 000 &euro; sur une exploitation produisant 25 ha d&rsquo;orge de printemps brassicole. Des d&eacute;cisions de gestion et de commercialisation pourront par ailleurs att&eacute;nuer ou amplifier ces &eacute;carts li&eacute;s aux rendements r&eacute;alis&eacute;s.</strong></p><p style="text-align:center;"><strong>Damien&nbsp;</strong>: Orge de printemps 2022&nbsp;: 2,5 t/ha &nbsp;</p><p style="text-align:center;"><strong>Soit 2 t de moins que la moyenne de ses rendements depuis 10 ans&nbsp;: 4.5 t par Ha </strong></p><p style="text-align:center;"><strong>Avec un taux de prot&eacute;ine sup&eacute;rieur aux normes brassicoles</strong></p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/3/0/4600315-1-fre-FR/525fd9ef9e08-tab-1-damien-jpg" alt="" height="252" width="658" /></figure>

</div>
<p style="text-align:left;">Les hypoth&egrave;ses retenues traduisent un chiffre d&rsquo;affaires de 765 &euro; par ha. Il est <strong>doublement p&eacute;nalis&eacute; par la perte de rendement et les r&eacute;factions attendues sur le prix de vente</strong> (10 % retenues pour cette situation) du fait du taux de prot&eacute;ine. Il en d&eacute;coule une perte annuelle de pr&egrave;s de 235 &euro; par ha puisque les d&eacute;penses engag&eacute;es s&rsquo;&eacute;tablissent &agrave; 1 000 &euro; par ha. <strong>Ainsi l&rsquo;objectif fix&eacute; lors de l&rsquo;implantation de cette culture n&rsquo;est pas atteint car le r&eacute;sultat est n&eacute;gatif, ce qui ne permet pas de r&eacute;mun&eacute;rer le travail</strong> <strong>de Damien.</strong></p><p style="text-align:center;"><strong>Thierry&nbsp;</strong>: Orge de printemps 2022&nbsp;: <strong>6 t/ha</strong></p><p style="text-align:center;"><strong>Soit 1 tonne de moins que la moyenne de ses rendements depuis 10 ans</strong></p><p style="text-align:justify;">Le potentiel agronomique de l&rsquo;exploitation de Thierry a limit&eacute; la baisse des rendements li&eacute;e &agrave; la s&eacute;cheresse du printemps. <strong>Le chiffre d&rsquo;affaires attendu devrait d&eacute;passer 2000 &euro;/ha et permettre d&rsquo;obtenir un exc&eacute;dent de tr&eacute;sorerie de pr&egrave;s de 300 &euro; /ha</strong>, (si le prix de vente n&rsquo;est pas diminu&eacute; du fait du taux de prot&eacute;ine d&eacute;passant les normes).</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/3/0/4600318-1-fre-FR/3e28478d9140-tabl-2-thierry-jpg" alt="" height="259" width="650" /></figure>

</div>
<p style="text-align:center;"><strong>Fran&ccedil;ois 2022&nbsp;: </strong>Orge de printemps 2022&nbsp;: <strong>7.5 t/ha</strong></p><p style="text-align:center;"><strong>Soit 5 q/ha au-dessus des moyennes des rendements r&eacute;alis&eacute;s depuis 10 ans </strong></p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/3/0/4600321-1-fre-FR/9d5c4a43e898-tabl-3-francois-jpg" alt="" height="265" width="619" /></figure>

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<p style="text-align:justify;">L&rsquo;exploitation de Fran&ccedil;ois a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; des orages du printemps &laquo;&nbsp;aux bons moments&nbsp;&raquo; ce qui a permis d&rsquo;obtenir un rendement sup&eacute;rieur aux moyennes. Le chiffre d&rsquo;affaires de Fran&ccedil;ois est &laquo;&nbsp;dop&eacute;&nbsp;&raquo; par la combinaison du rendement obtenu et du niveau actuel des cours<strong>.&nbsp; L&rsquo;exc&eacute;dent annuel pourrait ainsi atteindre pr&egrave;s de 850 &euro;/ha, voire plus de 1 000 &euro;/ha selon les d&eacute;cisions de commercialisation prises.</strong></p><p style="text-align:justify;">Nous vous donnons RDV dans quelques jours pour pr&eacute;senter le revenu des exploitations agricoles fran&ccedil;aises en int&eacute;grant l&rsquo;ensemble des cultures pr&eacute;sentes dans l&rsquo;assolement. <strong>Une certitude&nbsp;: les r&eacute;sultats attach&eacute;s &agrave; la r&eacute;colte 2022 seront tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes d&rsquo;une r&eacute;gion agricole &agrave; l&rsquo;autre</strong>.</p><p style="text-align:justify;">T&eacute;moignages d'agriculteurs :&nbsp;<a href="https://www.pilotersaferme.com/avis-abonnes/" target="_blank"><strong>https://www.pilotersaferme.com/avis-abonnes/</strong></a>&nbsp;</p>


Les premiers échos de la récolte des orges de printemps confirment l’hétérogénéité de la moisson 2022. Comme pour la culture du blé, les écarts de revenus entre les exploitations agricoles pourront atteindre 1000 €/ha en orge de printemps brassicole.

La récolte des orges de printemps brassicoles va générer d'importants écarts de revenus

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<p>Les vaches laiti&egrave;res &agrave; haut rendement manquent souvent des acides amin&eacute;s m&eacute;thionine et lysine. Les rations en apportent par les prot&eacute;ines microbiennes et les prot&eacute;ines non d&eacute;gradables mais pas en quantit&eacute; suffisante. Bewi-Fatrix LM 101 apporte ces deux acides amin&eacute;s sous une forme prot&eacute;g&eacute;e par le rumen, sans ajout de support prot&eacute;ique. L&rsquo;efficacit&eacute; de l&rsquo;azote et le rendement du lait peuvent en &ecirc;tre am&eacute;lior&eacute;s.</p>

<p>Emplacement au Space&thinsp;: hall 9, stand A 48</p>
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Bewi-Fatrix LM 101 de Bewital Agri GMBH & CO.KG comble le manque de méthionine et de lysine sans surcharge protéique.

Un apport efficace de méthionine et de lysine grâce à Bewi-Fatrix LM 101

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<p>Pour faciliter la d&eacute;sinfection des niches &agrave; veaux, Urban a d&eacute;velopp&eacute; une unit&eacute; d&rsquo;irradiation UV-C, qui s&rsquo;installe sur le MilkShuttle. Le rayonnement UV-C d&eacute;truit les cellules. Les quatre puissants tubes UV-C, que l&rsquo;on peut positionner verticalement ou horizontalement, assurent une d&eacute;sinfection efficace du sol autour des niches et de leur int&eacute;rieur. La contamination microbiologique est r&eacute;duite de 99&nbsp;% sans recours &agrave; des biocides. Ce qui r&eacute;duit fortement le risque de diarrh&eacute;es et de maladies respiratoires.</p>

<p>Emplacement&thinsp;au Space: hall 11, stand D 76</p>
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Les rayons UV-C de Urban GMBH & CO.KG limitent bactéries et virus des niches à veaux.

EcoProtector UV-C assainit les niches à veau

<p><em>&laquo;&nbsp;Nous sommes un syndicat de solutions mais, si pour parvenir &agrave; une revalorisation du prix du lait, nous devons passer par un syndicalisme de destruction alors nous passerons par-l&agrave;&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;vient Daniel Perrin, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FNPL le 21 juillet. La promesse est faite pour le 1<sup>er</sup> septembre. Si, &agrave; cette date, le prix de la brique d&rsquo;un litre de lait n&rsquo;embrasse pas la dynamique europ&eacute;enne alors<strong> la FNPL pr&eacute;pare une grande action nationale avec les Jeunes Agriculteurs et le soutien de la FNSEA.</strong></p>

<h3>Faire monter la pression doucement mais s&ucirc;rement</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;<strong>Nous ne voulons plus voir du lait &agrave; 61 ou 63 centimes le litre en magasin</strong>,</em> d&eacute;crypte Thierry Roquefeuil, pr&eacute;sident du syndicat. <em>Si &agrave; partir du 1<sup>er</sup> septembre, certains distributeurs veulent encore jouer &agrave; ce jeu l&agrave; alors ils auront des visites des producteurs un peu diff&eacute;rentes pour signifier que nous ne l&rsquo;acceptons pas&nbsp;!&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Le syndicat estime en effet que sans hausse du prix au consommateur il ne peut y avoir de revalorisation pour le producteur et qu&rsquo;<strong>une hausse de 20 centimes du prix de la brique permet une hausse d&rsquo;environ 40 &euro;/ 1000 l du prix pay&eacute;.</strong></p>

<p>D&rsquo;ici la rentr&eacute;e, le syndicat mettra en place graduellement des actions. &laquo;<em>&nbsp;Dans un premier temps, nous allons mettre la pression &agrave; la grande distribution. Il va y avoir des prises de parole en r&eacute;gion pour sensibiliser sur le revenu des producteurs,</em> d&eacute;roule le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral. <em><strong>Autour du 15 ao&ucirc;t, les actions seront plus pressantes aupr&egrave;s des distributeurs.</strong>&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Le prix fran&ccedil;ais d&eacute;visse par rapport &agrave; ses voisins europ&eacute;ens</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Ce que nous observons aujourd&rsquo;hui n&rsquo;est pas normal</em>, estime Thierry Roquefeuil. <em><strong>Il y a trop de d&eacute;phasage entre la France et les autres pays europ&eacute;ens.</strong>&nbsp;&raquo;</em> Jusque-l&agrave; les &eacute;carts entre le prix pay&eacute; aux &eacute;leveurs allemands et fran&ccedil;ais &eacute;tait contenu autour de 10 euros. Ce gap atteint pr&egrave;s de 65 euros en avril. De plus, <em>&laquo;&nbsp;le prix de la brique de lait en Allemagne est proche de 1&euro;. Il atteint 1,05&euro; en Belgique quand il est de 0,78 cts en France&nbsp;&raquo;</em>, constate Ghislain de Viron, premier vice-pr&eacute;sident.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;<strong>Nous voulons &ecirc;tre dans la moyenne europ&eacute;enne</strong>&nbsp;du prix du lait aux producteurs et du prix du lait au consommateur &raquo;</em>, mart&egrave;le le pr&eacute;sident de la FNPL. Sinon, les producteurs de lait fran&ccedil;ais risquent d&rsquo;&ecirc;tre les moins bien pay&eacute; d&rsquo;Europe en 2022&hellip;</p>



Le syndicat met la pression sur les distributeurs : si le prix de la brique de lait n’augmente pas d’ici le 1<sup>er</sup> septembre, des manifestations seront à prévoir.

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