<p class="x">Dans des rations sans correcteur azot&eacute;, un ensilage d&rsquo;herbe pr&eacute;coce am&eacute;liore l&rsquo;&eacute;quilibre entre &eacute;nergie et azote. Cette herbe de meilleure qualit&eacute; est davantage valoris&eacute;e par les vaches qui l&rsquo;ing&egrave;rent d&rsquo;autant plus volontiers.</p><p class="x">Un essai men&eacute; pendant deux ans &agrave; <a href="https://www.farmxp.fr/nos-fermes/ferme-de-trevarez" target="_blank">la ferme exp&eacute;rimentale de Tr&eacute;varez</a> (Finist&egrave;re) le confirme. La ration hivernale du troupeau bio &eacute;tait compos&eacute;e de seulement 5 kg de mati&egrave;re s&egrave;che d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s et 2,5 kg de MS de concentr&eacute; (orge et ma&iuml;s grain) plus de l&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe &agrave; volont&eacute;. L&rsquo;herbe, un m&eacute;lange de ray-grass hybride et de tr&egrave;fle violet, avait &eacute;t&eacute; ensil&eacute;e soit &agrave; un stade jeune (montaison avec un &eacute;pi &agrave; 15 cm dans la gaine), soit classiquement au stade d&eacute;but &eacute;piaison. Ensuite, le temps de repousse &eacute;tait soit de 35 jours, soit de 50 jours. Les vaches ont re&ccedil;u l&rsquo;un ou l&rsquo;autre de ces ensilages.</p><h2 class="x">10&nbsp;000 euros d&rsquo;&eacute;conomis&eacute; pour 75 vaches</h2><p class="x">Avec l&rsquo;herbe jeune, moins encombrante, l&rsquo;ingestion a augment&eacute; de 4,2 kg de mati&egrave;re s&egrave;che par vache et par jour. Avec cette meilleure ingestion, la production quotidienne de lait a significativement grimp&eacute; de 4 kilos par vache, plus pr&eacute;cis&eacute;ment de 2,4 kilos pour les primipares et 4,8 kg pour les multipares.</p><p class="x">Financi&egrave;rement, le gain quotidien en vente de lait (2 euros par vache) compense largement le surco&ucirc;t alimentaire calcul&eacute; &agrave; 0,5 euros par vache. La fauche pr&eacute;coce entra&icirc;ne effectivement une r&eacute;duction du rendement annuel (-1,5 t MS/ha) et les chantiers de coupe sont plus nombreux, ce qui augmente le co&ucirc;t de production des fourrages. Finalement, pour un troupeau de 75 vaches laiti&egrave;res, cela fait une marge sur co&ucirc;t alimentaire am&eacute;lior&eacute; de plus de 10&nbsp;000 euros en trois mois.</p><p class="x">Cependant, il faut s&rsquo;assurer de pouvoir stocker et surtout produire davantage d&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe. &laquo;&nbsp;<em>En fonction de la surface disponible, on peut choisir de produire plus de lait en convertissant des surfaces en herbe, ou de diminuer le nombre d&rsquo;animaux pour produire la m&ecirc;me quantit&eacute; de lait</em>&nbsp;&raquo;, recommande Val&eacute;rie Brocard de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. Autre conseil, afin de limiter la baisse de rendement en herbe, il est int&eacute;ressant de pratiquer la fauche pr&eacute;coce lors de la pousse active de l&rsquo;herbe jusqu&rsquo;&agrave; d&eacute;but juillet, puis de faire des enrubann&eacute;s en fauche classique par la suite.</p><p class="x">Plus d&rsquo;infos sur <a href="https://www.cap-proteines-elevage.fr/temoignages-d-eleveurs" target="_blank">cap-proteines-elevage.fr/temoignages-d-eleveurs</a></p>


Grace à de l’ensilage d’herbe récoltée jeune, plus riche en énergie et en protéines, les vaches laitières ont plus d’appétit et produisent plus de lait. Une pratique intéressante testée avec succès en Bretagne.

Ensiler de l’herbe jeune pour produire plus de lait

<p class="accroche">[Mise &agrave; jour sur impact des gel&eacute;es et impression de march&eacute; &agrave; 15h55]</p>

<p>Comme annonc&eacute; par l&rsquo;AOPn Prunes de France il y a quelques jours, l&rsquo;ODG Label Rouge Reine-Claude a confirm&eacute; le 18 juillet le coup d&rsquo;envoi des r&eacute;coltes de la Reine-Claude.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/prune-les-recoltes-battent-leur-plein-dans-les-vergers-francais">Prune : les r&eacute;coltes battent leur plein dans les vergers fran&ccedil;ais</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;La r&eacute;colte de la prune Reine-Claude, tr&egrave;s attendue des consommateurs et des acheteurs, a <strong>d&eacute;but&eacute; le 14 juillet !</strong>&nbsp;&raquo;,</em> se r&eacute;jouit ainsi l&rsquo;Organisme de d&eacute;fense et de gestion du Label Rouge. Mais suite aux gel&eacute;es, <strong>le potentiel de r&eacute;colte sur Reine-claude est estim&eacute; &agrave; environ 40 % d&rsquo;une r&eacute;colte normale</strong>. Fabienne Ruamps, animatrice de l&rsquo;ODG, explique aussi &agrave; FLD&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Vu <strong>la pr&eacute;cocit&eacute; de l&rsquo;ann&eacute;e (8 &agrave; 10 jours)</strong>, la saison de la Reine-Claude devrait &ecirc;tre&nbsp;<strong>plus&nbsp;courte</strong>.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Quant aux premi&egrave;res impressions concernant le march&eacute; et la demande, Fabienne Ruamps nous pr&eacute;cise&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Nous ne sommes qu&rsquo;au tout d&eacute;but de la commercialisation. <strong>Les volumes disponibles sont faibles. L&rsquo;offre des autres prunes vertes diminue.</strong>&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Une belle qualit&eacute; attendue</strong></h2>

<p>L'ODG pr&eacute;cise n&eacute;anmoins que <strong>l&rsquo;ensoleillement exceptionnel de ces derni&egrave;res semaines aura contribu&eacute; &agrave; une tr&egrave;s bonne qualit&eacute; gustative</strong>. Garantie par le cahier des charges du Label Rouge, la qualit&eacute; est &eacute;troitement li&eacute;e au taux de <strong>sucre (sup&eacute;rieur &agrave; 17&deg; Brix</strong>) et au <strong>calibre des fruits (sup&eacute;rieur &agrave; 35 mm</strong>).</p>

<p>Issue de vergers certifi&eacute;s, <strong>cueillie &agrave; maturit&eacute; optimale et &agrave; la main</strong>, tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute;e pour son go&ucirc;t sucr&eacute; et son parfum de miel, la Reine-Claude Label Rouge est facilement identifiable par sa robe verte l&eacute;g&egrave;rement dor&eacute;e, parfois soulign&eacute;e d&rsquo;une pigmentation rouge.</p>



L’ODG Label Rouge Reine-Claude annonce le démarrage des récoltes de Reine-Claude et annonce une excellente qualité gustative.

[Mise à jour] : Coup d’envoi des récoltes pour la Reine-Claude Label Rouge, très touchée par les gelées

<p class="MsoPlainText"><em>"Nous sommes en train de l'&eacute;valuer en d&eacute;tail mais en premi&egrave;re analyse, je souhaite vous dire qu'il s'agit un bon accord"</em>, a d&eacute;clar&eacute; la ministre le 20 juillet lors de la s&eacute;ance de questions au gouvernement au S&eacute;nat.&nbsp;<em>"D'abord parce qu'il va faciliter l'acc&egrave;s au march&eacute; n&eacute;o-z&eacute;landais et renforcer nos positions dans nos secteurs exportateurs en mati&egrave;re de biens comme de services, ainsi que notre acc&egrave;s aux march&eacute;s publics n&eacute;o-z&eacute;landais"</em>, a-t-elle fait valoir.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Ensuite parce qu'il s'agit de l'accord le plus ambitieux en mati&egrave;re de d&eacute;veloppement durable"</em> jamais conclu par l'UE, avec des <em>"sanctions"</em> en cas de non-respect <em>"des clauses environnementales et sociales".</em></p><p class="MsoPlainText">L'accord <em>"prot&egrave;ge par ailleurs nos fili&egrave;res agricoles sensibles et soutiendra nos exploitations agricoles et agroalimentaires en prot&eacute;geant plus de 200 indications g&eacute;ographiques comme le comt&eacute; ou le jambon de Bayonne"</em>, a assur&eacute; la ministre.</p><p class="MsoPlainText">Conclu le 30 juin, l'accord de libre-&eacute;change entre l'Union europ&eacute;enne et la Nouvelle-Z&eacute;lande pourrait gonfler de 30% le commerce bilat&eacute;ral, en particulier dans le secteur agricole.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/1-mouton-2-moutons-38-000-moutons-de-nouvelle-zelande" target="_blank" title="">1 mouton, 2 moutons&hellip; 38 000 moutons de Nouvelle-Z&eacute;lande</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Le texte, fruit de quatre ans de n&eacute;gociations, suscite toutefois chez les &eacute;leveurs europ&eacute;ens la crainte d'une concurrence d&eacute;loyale.&nbsp;En France, l'Interbev&nbsp;et le&nbsp;Cniel se sont r&eacute;cemment inqui&eacute;t&eacute;s de<em> "l'arriv&eacute;e de plusieurs milliers de tonnes de produits laitiers, viandes ovines et bovines depuis l'autre bout du monde, sans exigence de respect de nos normes de production".</em>&nbsp;Ils ont notamment cit&eacute; le cas de pesticides interdits dans l'Union europ&eacute;enne mais toujours utilis&eacute;s selon eux en Nouvelle-Z&eacute;lande.</p><p class="MsoPlainText">L'UE est le troisi&egrave;me partenaire commercial des N&eacute;o-Z&eacute;landais, qui exportent notamment du vin, des fruits et de la viande en Europe. Le commerce bilat&eacute;ral de biens entre les deux zones a repr&eacute;sent&eacute; environ 8 milliards d'euros en 2021.</p>


La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna défend "le bon accord" conclu le 30 juin entre l'Union européenne et la Nouvelle Zélande, sur fond d'inquiétudes d'une partie des éleveurs français qui redoutent une concurrence déloyale.

Le gouvernement défend le "bon accord" de libre-échange UE-Nouvelle Zélande

<p>Dans un communiqu&eacute; de presse du 21 juillet, Zespri a salu&eacute; la signature de l&rsquo;accord de libre-&eacute;change entre la Nouvelle-Z&eacute;lande et l&rsquo;Union europ&eacute;enne. Cet accord va permettre, selon le groupe leader en kiwi, d&rsquo;aider &agrave; <strong>r&eacute;pondre plus facilement &agrave; une demande croissance en Europe</strong>.</p>

<p>L&rsquo;accord, annonc&eacute; le 30 juin dernier, pr&eacute;voit notamment <strong>une suppression, d&egrave;s son entr&eacute;e en vigueur, des droits de douane sur l&rsquo;export des kiwis n&eacute;o-z&eacute;landais vers l&rsquo;UE</strong>.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/ue-nouvelle-zelande-laccord-commercial-est-conclu?check_logged_in=1">UE-Nouvelle-Z&eacute;lande : l'accord commercial est conclu </a></div>

<p>La saison derni&egrave;re, ces <strong>droits de douane ont co&ucirc;t&eacute; pr&egrave;s de 46,5 M$ &agrave; Zespri</strong> pour un chiffre de vente s&rsquo;&eacute;levant &agrave; plus de 1 Md$ &agrave; travers l&rsquo;UE.</p>

<p><em>&laquo; Cet accord est important pour un grand nombre d&rsquo;exportateurs notamment pour la fili&egrave;re n&eacute;o-z&eacute;landaise du kiwi, souligne <strong>Bruce Cameron, pr&eacute;sident du groupe Zespri</strong>. Il va <strong>nous permettre d&rsquo;accro&icirc;tre nos exportations vers l&rsquo;Europe</strong> pour fournir des kiwis de qualit&eacute; sup&eacute;rieure &agrave; un plus grand nombre de consommateurs tout en contribuant de mani&egrave;re positive au rendement de nos producteurs. &raquo;</em></p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Un ancrage fort dans les territoires europ&eacute;ens</strong></h2>

<p>L&rsquo;Europe &eacute;tant l&rsquo;un des plus grands march&eacute;s pour Zespri, le groupe affirme son engagement &agrave; fortifier ses relations dans les r&eacute;gions concern&eacute;es.</p>

<p><em>&laquo; Aujourd&rsquo;hui, nous <strong>collaborons avec des producteurs en Italie, en France et en Gr&egrave;ce</strong> pour produire des kiwis Zespri dans le cadre d&rsquo;une strat&eacute;gie visant &agrave; un approvisionnement en fruits 12 mois sur 12. Cela nous permet <strong>de maintenir notre pr&eacute;sence dans les supermarch&eacute;s tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e et de soutenir une &eacute;conomie locale</strong> en cr&eacute;ant des emplois et des investissements locaux. Ensemble, nous travaillons aussi sur les <strong>sujets li&eacute;s &agrave; la bios&eacute;curit&eacute;</strong> en veillant &agrave; ce que les producteurs des diff&eacute;rentes r&eacute;gions soient mieux prot&eacute;g&eacute;s contre les parasites et les maladies&nbsp;&raquo;,</em> explique Bruce Cameron.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Objectif bilan carbone neutre</strong></h2>

<p>Zespri poursuit aussi ses actions de d&eacute;veloppement durable. L&rsquo;entreprise d&eacute;veloppe ainsi des <strong>emballages 100% recyclables, r&eacute;utilisables ou compostables pour l&rsquo;ensemble de ses produits d&rsquo;ici 2025 </strong>et vise un bilan carbone neutre pour 2035.</p>



Zespri a salué la signature de l’accord de libre-échange entre la Nouvelle-Zélande et l’Union européenne. Le groupe leader en kiwi estime que cet accord va apporter de nombreux bénéfices aux entreprises et aux consommateurs européens et néo-zélandais.

 

Zespri va accroître ses exportations de kiwis grâce à l’accord de libre-échange UE/Nouvelle-Zélande

<p><strong>D&eacute;j&agrave; impliqu&eacute; dans l&rsquo;&oelig;uf de consommation avec la soci&eacute;t&eacute; sarthoise L&oelig;uf </strong>(marques Le Gaulois et Lou&eacute;), le groupe LDC a logiquement confirm&eacute; le 7 juillet qu&rsquo;il s&rsquo;int&eacute;ressait au fonds de commerce de Matines.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/loeuf-matines-cesse-ses-activites">L&rsquo;&oelig;uf Matines va cesser ses activit&eacute;s</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Dans sa politique de croissance externe, LDC a toujours indiqu&eacute;</strong> qu&rsquo;il ne rachetait que ce qui pouvait apporter de la valeur au groupe, ce qui est le cas de la marque nationale Matines &agrave; la tr&egrave;s bonne notori&eacute;t&eacute;.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Matines est l&rsquo;une des marques leader du march&eacute; des &oelig;ufs de consommation,</em> estime LDC, <em>avec plus de 250 millions d&rsquo;&oelig;ufs vendus sur l&rsquo;ann&eacute;e 2021 repr&eacute;sentant un chiffre d&rsquo;affaires d&rsquo;environ 43 M&euro;.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p><strong>La d&eacute;marche de LDC est de </strong><em><strong>&laquo;&nbsp;renforcer notre position de leader de l&rsquo;&oelig;uf plein air </strong>en poursuivant et en acc&eacute;l&eacute;rant les engagements de la marque Matines vers les modes de production alternatifs (Bio, labels, plein-air et sol)&nbsp;&raquo;</em>, annonce encore le communiqu&eacute; de presse.</p>

<p>De plus, LDC pr&eacute;cise qu&rsquo;il <em>&laquo;&nbsp;maintiendrait l&rsquo;ensemble des contrats d&rsquo;approvisionnement pour assurer la continuit&eacute; des livraisons vers ses clients.&raquo;</em></p>



Le groupe LDC annonce être entré en négociations exclusives avec le groupe Avril en vue d’acquérir la marque d’œufs Matines.

Œuf de consommation : LDC négocie pour reprendre la marque Matines

<div>
<p>L&rsquo;ouverture et la fermeture des portes de b&eacute;taill&egrave;res sont des moments &agrave; risques. En &eacute;quipant ses b&eacute;taill&egrave;res du syst&egrave;me B&eacute;tadist, le constructeur Lenormand permet d&rsquo;actionner les portes par radiocommande. Un &eacute;metteur est &eacute;quip&eacute; de trois boutons&thinsp;: ouverture, fermeture et arr&ecirc;t d&rsquo;urgence. Les portes sont actionn&eacute;es par des v&eacute;rins hydrauliques synchronis&eacute;s et aliment&eacute;s par une centrale hydraulique entra&icirc;n&eacute;e par un moteur 12v reli&eacute; &agrave; la batterie du tracteur. Un syst&egrave;me de s&eacute;curit&eacute; limite la force de fermeture des portes afin de pr&eacute;server les animaux et l&rsquo;utilisateur. Un dispositif anti-retour &eacute;vite une r&eacute;ouverture des portes en cas de pouss&eacute;e par les animaux.</p>

<p>Emplacement&thinsp;: air libre, stand C 26</p>
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Pour plus de sécurité, l’ouverture et la fermeture des portes de bétaillère sont gérées à distance.

Bétadist de Lenormand Constructeur permet d’actionner les portes de bétaillère à distance

<h3>[Vid&eacute;o]&nbsp;COLLECTE EUROP&Eacute;ENNE RALENTIE ET FABRICATIONS CONTRAST&Eacute;ES</h3><p>Interview de Marion Cassagnou, cheffe de projet conjoncture &eacute;conomique &agrave; l'Institut de l'Elevage</p><div style="padding:56.25% 0 0 0;position:relative;"><iframe src="https://player.vimeo.com/video/731302148?h=d0915a3c22&amp;badge=0&amp;autopause=0&amp;player_id=0&amp;app_id=58479" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen; picture-in-picture" allowfullscreen style="position:absolute;top:0;left:0;width:100%;height:100%;" title="Tendances Lait&amp;amp;Viande_Juillet/ao&amp;ucirc;t 2022_Marion Cassagnou"></iframe></div><script src="https://player.vimeo.com/api/player.js"></script>
<h1>Sommaire du num&eacute;ro 341</h1><h2>Viande bovine</h2><h3><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-bovine/?numero=341" target="_blank" title="">Poursuite de la hausse des charges</a></h3><p>Si l&rsquo;inflation continue de progresser et affecte le pouvoir d&rsquo;achat des m&eacute;nages dans l&rsquo;ensemble des pays europ&eacute;ens, la saison touristique en Europe du Sud est bien lanc&eacute;e et stimule malgr&eacute; tout la demande de la restauration. En parall&egrave;le, l&rsquo;offre de bovins &agrave; abattre reste globalement limit&eacute;e.</p><p style="text-align:right;"><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-bovine/?numero=341" target="_blank" title="viande bovine">Lire l'analyse compl&egrave;te</a></p><h2>Lait de vache</h2><h3><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-vache/?numero=341" target="_blank">Disponibilit&eacute;s limit&eacute;es face &agrave; une demande internationale contrast&eacute;e</a></h3><p>Malgr&eacute; l&rsquo;envol&eacute;e du prix du lait, la production laiti&egrave;re n&rsquo;est toujours pas relanc&eacute;e dans les grands bassins exportateurs. Les disponibilit&eacute;s en ingr&eacute;dients laitiers sont plut&ocirc;t limit&eacute;es. Pour autant les cours de la poudre de lait manifestent des signes de fl&eacute;chissement.</p><p style="text-align:right;"><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-vache/?numero=341" target="_blank" title="Lait de vache">Lire l'analyse compl&egrave;te</a></p><h2>Viande ovine</h2><h3><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-ovine/?numero=341" target="_blank" title="">L'offre mondiale se redresse l&eacute;g&egrave;rement</a></h3><p>Les abattages sont toujours en recul en France tandis qu&rsquo;ils ont progress&eacute; en Espagne et en Nouvelle-Z&eacute;lande et restent dynamiques en Irlande ainsi qu&rsquo;au Royaume-Uni. Le retour de l&rsquo;inflation semble peser sur les achats des m&eacute;nages, m&ecirc;me pour la consommation festive de l&rsquo;A&iuml;d el-K&eacute;bir.</p><p style="text-align:right;">&nbsp;<a href="">&nbsp;</a><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-ovine/?numero=341" target="_blank" title="Viande ovine">Lire l'analyse compl&egrave;te</a></p><h2>Lait de ch&egrave;vre et viande</h2><h3><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-chevre/?numero=341" target="_blank" title="">Collecte printani&egrave;re affect&eacute;e&nbsp;</a></h3><p>Apr&egrave;s un 1<sup>er</sup>&nbsp;trimestre en hausse, la collecte fran&ccedil;aise de lait de ch&egrave;vre a recul&eacute; en avril, une &eacute;volution compens&eacute;e par la hausse des importations des produits de report caprin, qui ont boost&eacute; l&rsquo;approvisionnement du march&eacute;. D&rsquo;un autre c&ocirc;t&eacute;, la structure des fabrications des produits caprins a &eacute;volu&eacute;, avec le repli des b&ucirc;chettes et la perte de vitesse des fromages &agrave; d&eacute;couper.</p><p style="text-align:right;">&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-chevre/?numero=341" target="_blank" title="Lait de ch&egrave;vre et viande">Lire l'analyse compl&egrave;te</a></p><h2>Rendez-vous sur le site :&nbsp;<a href="https://tendances-lait-viande.fr/" target="_blank" title="Tendances lait&amp;viande">tendances-lait-viande.fr</a></h2><p style="text-align:justify;">Acc&eacute;dez d&eacute;sormais directement et librement &agrave; tous les contenus.<br>Depuis le mois de mai, vous n&rsquo;avez plus besoin de vous identifier pour poursuivre la lecture de vos articles.<br>La newsletter vous avertit de la mise en ligne de chaque nouveau num&eacute;ro. Si vous avez re&ccedil;u cette newsletter, c&rsquo;est que vous &ecirc;tes abonn&eacute; !<br>Si vous vous abonnez sur le site, n&rsquo;oubliez pas de confirmer votre abonnement en cliquant sur le lien envoy&eacute; par mail.</p>


Malgré l’envolée du prix du lait, la production laitière n’est toujours pas relancée dans les grands bassins exportateurs. Les disponibilités en ingrédients laitiers sont plutôt limitées. Pour autant les cours de la poudre de lait manifestent des signes de fléchissement. La demande internationale est moins ferme : certains importateurs renoncent à des achats, devenus trop onéreux quand d’autres se montrent prudents et attentistes faute de visibilité sur le devenir du marché dans les prochains mois. En France, la production de lait conventionnel est toujours ralentie, tandis que celle de lait bio progresse plus modérément. Malgré cela les excédents de lait bio demeurent conséquents, face à une poursuite de la déconsommation des ménages en produits laitiers bio dont les hausses de prix au détail sont de même ampleur que celles des produits conventionnels.

[Vidéo] Collecte de lait européenne ralentie et fabrications contrastées - Tendances Lait & Viande n°341 - juillet/août 2022

<p>L&rsquo;&eacute;poque est exceptionnelle, mais le proc&eacute;d&eacute; ne varie pas : les n&eacute;gociants et vignerons champenois se r&eacute;unissent chaque &eacute;t&eacute; pour s&rsquo;accorder sur les modalit&eacute;s de la vendange &agrave; venir. <strong>Le 20 juillet, &agrave; &Eacute;pernay, les copr&eacute;sidents du Comit&eacute; Champagne ont donc annonc&eacute; le rendement commercialisable pour la vendange 2022. Il a &eacute;t&eacute; fix&eacute; &agrave; 12 000 kg/ha. C'est l<a href="https://www.reussir.fr/vigne/node/10911" rel="noopener" target="_blank">e plus &eacute;lev&eacute;</a> depuis 10 ans</strong>. Il est &eacute;galement en hausse de 20&nbsp;% par rapport &agrave; la tr&egrave;s &eacute;prouvante campagne 2021.</p>

<h3>Surfer sur un contexte favorable</h3>

<p>Le pr&eacute;sident de l&rsquo;Union des Maisons de Champagne, David Chatillon, se r&eacute;jouit d&rsquo;un premier semestre effervescent en mati&egrave;re de <a href="https://www.reussir.fr/vigne/node/23981" rel="noopener" target="_blank">ventes</a> (+13,6&nbsp;% au global, 335,9 millions de bouteilles exp&eacute;di&eacute;es sur 12 mois glissants). Son homologue chez les vignerons, Maxime Toubart, note le bon &eacute;tat sanitaire des vignes (moins de 9&nbsp;% de perte du potentiel de r&eacute;colte &agrave; date), qui pourraient produire en moyenne 14 500 kg de raisins par hectare.</p>

<h3>La cr&eacute;ation d'une sortie diff&eacute;r&eacute;e de r&eacute;serve</h3>

<p>Le duo, qui pilote l&rsquo;interprofession champenoise, a &eacute;galement annonc&eacute; <strong>une nouveaut&eacute; de taille pour la vendange 2022&nbsp;: la sortie diff&eacute;r&eacute;e de r&eacute;serve</strong>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/node/21840" rel="noopener" target="_blank">Quels leviers pour continuer &agrave; faire du champagne apr&egrave;s 2050</a></div>

<p>Ce nouveau syst&egrave;me permet &agrave; un r&eacute;coltant, qui enregistre une vendange inf&eacute;rieure au rendement commercialisable d&eacute;termin&eacute; pour une ann&eacute;e, de d&eacute;bloquer des droits de sortie de r&eacute;serve liss&eacute;s sur les trois campagnes suivantes&nbsp;: il sera possible de r&eacute;colter au-del&agrave; du quota d&eacute;fini &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;interprofession, dans la limite des quantit&eacute;s manquantes. Les 940 vignerons champenois qui n&rsquo;ont pas atteint les seuils fix&eacute;s en 2021 pourront ainsi automatiquement cumuler le fruit de leurs vendanges et des d&eacute;blocages de r&eacute;serve jusqu&rsquo;en 2024 pour combler ces d&eacute;ficits.</p>

<h3>Un budget renforc&eacute; pour le Comit&eacute; Champagne</h3>

<p>Pour pr&eacute;parer la d&eacute;cennie &agrave; venir, <strong>le Comit&eacute; Champagne va &eacute;galement renforcer son budget de <em>&laquo;&nbsp;plusieurs millions d&rsquo;euros&nbsp;&raquo;</em></strong>, indiquent les copr&eacute;sidents&nbsp;: si les actions &agrave; financer n&rsquo;ont pas encore &eacute;t&eacute; d&eacute;finies, elles concerneront les domaines de la recherche et d&eacute;veloppement, de la r&eacute;gulation &eacute;conomique, et de la protection ainsi que la valorisation de l&rsquo;appellation Champagne.</p>

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<p>&nbsp;</p>



Portés par un contexte enthousiasmant, les coprésidents du Comité Champagne ont annoncé un rendement commercialisable de 12 000 kg/ha pour la vendange 2022, le plus élevé depuis 10 ans, ainsi qu'un nouveau dispositif de réserve.

Optimisme en Champagne pour le rendement de la vendange 2022

<p>Selon les signalements de&#769;clare&#769;s au re&#769;seau Phyt-Attitude (MSA), 14,7% des contaminations ont lieu lors de la pre&#769;paration des bouillies et 11,6 % lors du remplissage du pulve&#769;risateur. Cette contamination de&#769;pend avant tout de la conception du pulve&#769;risateur. Pour d&eacute;jouer le probl&egrave;me, Axe Environnement a mis au point le m&eacute;langeur Typhon, con&ccedil;u un ve&#769;ritable poste de travail, permettant de limiter l&rsquo;exposition des ope&#769;rateurs lors de la phase de pre&#769;paration, me&#769;lange et chargement du pulv&eacute;risateur.</p><h2>Pr&eacute;venir les risques de bouchage</h2><p>Le Typhon dispose d&rsquo;une capacit&eacute; de 274 litres. L&rsquo;effet cyclonique permet d&rsquo;incorporer rapidement les produits secs (WG, WP...) et les liquides (SC, SL...). Un rince-bidon est propos&eacute; en option. Selon Axe Environnement, le marche&#769; des me&#769;langeurs est en pleine expansion et s&rsquo;explique par l&rsquo;utilisation grandissante des solutions alternatives et biologiques, qui ne&#769;cessitent un me&#769;lange optimal. Le recours &agrave; l&rsquo;argile, au cuivre ou encore au talc est susceptible d&rsquo;engendrer une obstruction des filtres ainsi qu&rsquo;un bouchage de buses si le me&#769;lange n&rsquo;est pas homoge&#768;ne.</p>


D’un volume de 274 litres, le mélangeur assure l’homogénéité de la bouillie tout en limitant de l’exposition des opérateurs lors des phases de préparation, mélange et chargement.

Axe Environnement présente le mélangeur Typhon

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<p><strong>1</strong> Commencer par d&eacute;couper <strong>des morceaux de t&ocirc;le de 1,20 m&egrave;tre de haut et 1,10 m&egrave;tre de large</strong>. Denis Marchand prend de la t&ocirc;le en acier inox plane de 0,10&nbsp;mm d&rsquo;&eacute;paisseur. &laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;ai essay&eacute; avec des plaques en fibre carbone, plus l&eacute;g&egrave;res, mais elles n&rsquo;ont pas tenu&nbsp;</em>&raquo;, relate l&rsquo;agriculteur. <strong>Cintrer, ou faire cintrer, ces t&ocirc;les &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;une rouleuse</strong>, de fa&ccedil;on &agrave; obtenir une sorte de U l&eacute;g&egrave;rement vrill&eacute; (un quart de tour par section). &laquo;&nbsp;<em>Cette forme n&rsquo;est pas essentielle mais fait qu&rsquo;il y a toujours une surface o&ugrave; le vent peut appuyer, et permet un <strong>meilleur &eacute;coulement de l&rsquo;air</strong></em><strong>&nbsp;</strong>&raquo;, pr&eacute;cise Denis Marchand. Il utilise deux plaques (face &agrave; face) pour une petite &eacute;olienne et quatre (comme sur la photo) pour une plus grosse.</p>
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<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/produire-sa-propre-energie-cest-possible" target="_blank">Produire sa propre &eacute;nergie, c&rsquo;est possible</a></div>
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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI297_PROD_ASTUCE_EOLIENNE_NIV1_2.jpg" /><figcaption>Les pales en acier sont reli&eacute;es au m&acirc;t par des pi&egrave;ces m&eacute;talliques en S et des fers plats &agrave; mi-hauteur. &copy; D. Marchand</figcaption></figure><strong>2</strong> Pour &eacute;viter que la t&ocirc;le ne se d&eacute;chire, <strong>installer sur les c&ocirc;t&eacute;s des profil&eacute;s m&eacute;talliques de type rail</strong>, que l&rsquo;on peut boulonner, riveter ou sertir. Les pales ainsi form&eacute;es sont fix&eacute;es sur un m&acirc;t par des pi&egrave;ces m&eacute;talliques en forme de S en haut et en bas (voir photo), et des fers plats &agrave; mi-hauteur. Pour le m&acirc;t, qui sert &eacute;galement d&rsquo;axe vertical, un tube acier de diam&egrave;tre 9&nbsp;cm fait l&rsquo;affaire.

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI297_PROD_ASTUCE_EOLIENNE_NIV1_5.jpg" /><figcaption>Un alternateur plat de bonne grandeur (3 000 W) peut s'int&eacute;grer directement sur l'axe vertical. &copy; D. Marchand</figcaption></figure><strong>3</strong> Pour la partie basse il existe deux solutions. <strong>La plus facile est de relier directement l&rsquo;axe vertical &agrave; un gros alternateur</strong> plat &agrave; flux axial (il y a d&eacute;j&agrave; les roulements et l&rsquo;emplacement pour les boulonner sur une platine) et de faire reposer le tout sur un tr&eacute;pied en tube rectangle. &laquo;&nbsp;<em>Avec un alternateur de 3 000&nbsp;W, qui fait 80&nbsp;kg, &ccedil;a ne bouge pas</em>, assure Denis Marchand, <em>mais cela co&ucirc;te cher, j&rsquo;ai pay&eacute; le mien environ 3 000&nbsp;euros</em>.&nbsp;&raquo; Avec des alternateurs plus petits, on doit multiplier la vitesse et donc passer par une courroie. Le mieux est alors <strong>d&rsquo;installer un pignon sur l&rsquo;axe vertical et de positionner l&rsquo;alternateur &agrave; c&ocirc;t&eacute;</strong>, sur un ch&acirc;ssis qui tient l&rsquo;ensemble.

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI297_PROD_ASTUCE_EOLIENNE_NIV1_4.jpg" /><figcaption>Cette &eacute;olienne repose sur un support, un cadre m&eacute;tallique au milieu duquel est int&eacute;gr&eacute; l'alternateur. &copy; D. Marchand</figcaption></figure></div>
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<p><strong>4</strong> L&rsquo;alternateur est reli&eacute; &agrave; un <strong>contr&ocirc;leur de charge</strong> (sorte d&rsquo;onduleur), &agrave; acheter, puis &agrave; des batteries interm&eacute;diaires. Denis Marchand s&rsquo;en sert notamment pour r&eacute;pondre &agrave; ses besoins d&rsquo;&eacute;clairage. L&rsquo;agriculteur pr&eacute;cise que le choix de l&rsquo;implantation de ces &eacute;oliennes est strat&eacute;gique. &laquo;&nbsp;<em>Pr&egrave;s d&rsquo;un b&acirc;timent, vous obtenez toute la surface du mur comme d&eacute;flecteur, ce qui permet de capter et guider le flux d&rsquo;air</em>&nbsp;&raquo;, informe-t-il. <strong>On peut m&ecirc;me imaginer de la fixer au mur gr&acirc;ce &agrave; deux paliers</strong> en haut et en bas de l&rsquo;axe vertical, pour s&rsquo;affranchir du support. Ces &eacute;oliennes font entre 1,5 et 3 m de haut, mais il est possible d'empiler les pales &agrave; volont&eacute; pour gagner en puissance.</p>
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<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/dossier/energies-renouvelables-quel-potentiel">[Dossier] &Eacute;nergies renouvelables, quel potentiel ?</a></div>
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<p><strong>Co&ucirc;t</strong> selon la puissance. Compter 4 000&nbsp;euros pour un mod&egrave;le moyen</p>

<p><strong>Temps</strong> deux bonnes journ&eacute;es</p>

<p><strong>Difficult&eacute;</strong> moyenne</p>
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Denis Marchand est agriculteur à Avançon, dans les Hautes-Alpes, et fabrique ses propres éoliennes pour son exploitation. Voici comment il procède.

[Astuce] « J’ai confectionné une éolienne pour mon exploitation »

<p>&laquo;&nbsp;<em>Il ne semble pas y avoir de ph&eacute;nom&egrave;ne massif de &laquo; hausses suspectes</em> <em>&raquo;, comme avanc&eacute; dans le d&eacute;bat public&nbsp;&raquo;</em> : telle est l&rsquo;une des conclusions d&rsquo;un rapport d&rsquo;information publi&eacute; le 19 juillet par la Commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat. La Haute assembl&eacute;e s&rsquo;est livr&eacute;e &agrave; un enqu&ecirc;te destin&eacute;e &agrave; d&eacute;crypter les m&eacute;canismes de l&rsquo;inflation observ&eacute;e sur les produits alimentaires, point&eacute;e &agrave; +5,8% sur un an en juin par l&rsquo;Insee et promise &agrave; culminer entre 6,5% et 7% d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Les s&eacute;nateurs ont constat&eacute;, lors de leurs travaux sur les n&eacute;gociations commerciales, que &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;essentiel des augmentations demand&eacute;es &eacute;tait bien en lien avec la hausse des co&ucirc;ts de production&nbsp;</em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-2-entre-en-vigueur-pour-les-jeunes-bovins" target="_blank" title="">Egalim 2 entre en vigueur pour les jeunes bovins</a>
</aside>
<h2>Chantage &agrave; la rupture d&rsquo;approvisionnement</h2><p>Des pratiques &laquo;&nbsp;<em>contestables</em>&nbsp;&raquo; de la part de certains distributeurs et industriels ont n&eacute;anmoins &eacute;t&eacute; mises au jour par le groupe de suivi, comme le chantage &agrave; la rupture de stock ou le fait d&rsquo;augmenter les prix dans les rayons sans m&ecirc;me que le tarif d&rsquo;achat ait augment&eacute;. Parmi les relev&eacute;s de prix atypiques figurent par exemple des hausses de tarifs sur l&rsquo;eau min&eacute;rale allant de +8% &agrave; +22% selon les fournisseurs, ou de +3% &agrave; +15% pour les glaces.</p><p>Ce constat vaut au plan national, car &agrave; l&rsquo;international, le groupe de suivi estime &laquo;&nbsp;<em>possible que certains acteurs financiers aient profit&eacute; de la situation pour augmenter leurs achats de c&eacute;r&eacute;ales et autres mati&egrave;res premi&egrave;res, en vue de r&eacute;aliser une plus-value &agrave; la revente, et accentuant ce faisant la hausse des cours. Cela milite pour une action internationale plus ferme en faveur d&rsquo;une limitation des mouvements purement sp&eacute;culatifs sur les march&eacute;s de mati&egrave;res agricoles</em>&nbsp;&raquo;, estiment les s&eacute;nateurs.</p><h2>Les lacunes de la loi Egalim 2</h2><p>Le rapport souligne l&rsquo;efficacit&eacute; de la loi &agrave; sanctuariser le prix des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles (MPA) et par voie de fait le revenu agricole, tout en d&eacute;non&ccedil;ant un effet collat&eacute;ral sur les mati&egrave;res premi&egrave;res industrielles (&eacute;nergie, transport, emballages), &agrave; la n&eacute;gociation plus &laquo;&nbsp;<em>&acirc;pre</em>&nbsp;&raquo;. Les s&eacute;nateurs n&rsquo;&eacute;pargnent pas totalement la loi Egalim 2, avec un d&eacute;placement des tensions sur le front des p&eacute;nalit&eacute;s logistiques, dont l'application &laquo;&nbsp;<em>n'a quasiment pas faibli malgr&eacute; le contexte actuel qui d&eacute;sorganise les cha&icirc;nes de production et fragilise l'approvisionnement</em>&nbsp;&raquo;. Selon&nbsp;le rapport, elle aurait m&ecirc;me augment&eacute; en janvier et f&eacute;vrier 2022 pour pr&egrave;s de la moiti&eacute; des industriels interrog&eacute;s par le groupe de suivi. Il faut dire que le d&eacute;cret a &eacute;t&eacute; publi&eacute; seulement le 11 juillet dernier.</p><p>Le rapport pointe &eacute;galement l&rsquo;intervention trop tardive du tiers de confiance (commissaire aux comptes) certifiant que la n&eacute;gociation n&rsquo;a pas port&eacute; sur la part non n&eacute;gociable des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles, une option (n&deg;3) pl&eacute;biscit&eacute;e &agrave; 80% parmi les trois propos&eacute;es. Les s&eacute;nateurs s&rsquo;interrogent au passage sur l&rsquo;utilit&eacute; de l&rsquo;option n&deg;2, qui permet au fournisseur de ne communiquer dans ses CGV que la part agr&eacute;g&eacute;e que repr&eacute;sentent les MPA dans son tarif fournisseur, par opposition &agrave; l'option n&deg;1 qui pr&eacute;voit le d&eacute;tail MPA par MPA.</p><h2>Un indicateur de suivi qui fait d&eacute;faut</h2><p>Autre grief&nbsp;: le manque d&rsquo;encadrement des clauses de r&eacute;vision des prix, avec des d&eacute;lais de mise en &oelig;uvre de 9 mois, des seuils de d&eacute;clenchement &agrave; partir de 30% ou 50% et ne s&rsquo;appliquant qu&rsquo;&agrave; une seule mati&egrave;re premi&egrave;re. La charte d&rsquo;engagement, mise en place le 18 mars 2022 suite &agrave; la guerre en Ukraine, est jug&eacute;e faible, notamment parce que non contraignante. Les s&eacute;nateurs t&acirc;clent &eacute;galement le comit&eacute; de suivi des relations commerciales, dont <em>&laquo;&nbsp;l&rsquo;utilit&eacute; est loin d'&ecirc;tre &eacute;vidente puisqu'aucune d&eacute;cision n'y est act&eacute;e et qu'il ne semble pas &ecirc;tre donn&eacute; suite aux diff&eacute;rentes demandes des acteurs&nbsp;&raquo;</em> .Le rapport pr&ocirc;ne enfin la mise en place d&rsquo;un tableau de bord de l'avanc&eacute;e des diff&eacute;rentes n&eacute;gociations et ren&eacute;gociations par enseigne de distribution, distinguant les marques nationales des MDD, ainsi que les PME des grandes entreprises.</p>


Si la loi est efficace pour soutenir le revenu des agriculteurs, l’intervention du tiers du confiance est jugée trop tardive et la clause de révision automatique des prix trop peu encadrée. Le rapport exonère les industriels et les distributeurs de tout effet d’aubaine dans le contexte inflationniste actuel. A quelques exceptions près.

Un rapport sénatorial égratigne la loi Egalim 2

<p>Nul n&rsquo;est cens&eacute; ignorer la loi. Pas m&ecirc;me les entreprises laiti&egrave;res, fussent-elles coop&eacute;ratives. Mardi 12 juillet, c&rsquo;est le<br>message que sont all&eacute;s d&eacute;livrer les producteurs de lait devant les usines LFO (Fromageries occitanes) sanfloraine et saint-mam&eacute;toise de Sodiaal &agrave; l&rsquo;appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs. Pr&egrave;s de dix mois apr&egrave;s la promulgation de la loi &Eacute;galim 2, le constat est amer chez les producteurs&nbsp;: les laiteries ont une f&acirc;cheuse tendance &agrave; s&rsquo;asseoir sur le texte. Cette loi pr&eacute;voit que les formules de prix du lait int&egrave;grent un indicateur de co&ucirc;t de production, lequel a flamb&eacute; depuis six mois sans que la courbe du prix pay&eacute; aux producteurs ait suivi le mouvement.<br><strong>Jamais les march&eacute;s n&rsquo;ont &eacute;t&eacute; aussi porteurs</strong><br>&ldquo;On est dans une situation in&eacute;dite, a rappel&eacute; &agrave; Saint-Mamet Jean-Paul Peyral, pr&eacute;sident de la section laiti&egrave;re de la FDSEA, devant la centaine(1) de producteurs r&eacute;unis &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e du site fromager. La production laiti&egrave;re est en baisse partout en France ainsi qu&rsquo;au niveau europ&eacute;en et mondial ; parall&egrave;lement, les march&eacute;s nationaux et internationaux sont porteurs, entre autres ceux des produits industriels, du beurre et de la poudre de lait ; et les n&eacute;gociations commerciales se sont tr&egrave;s bien pass&eacute;es, que ce soit le premier ou le second round, des hausses ont &eacute;t&eacute; obtenues aupr&egrave;s de la grande distribution, l&agrave; encore c&rsquo;est in&eacute;dit.&rdquo; Ce que Claude Bonnet, producteur de lait aurillacois et pr&eacute;sident de l&rsquo;Unell qui f&eacute;d&egrave;re les organisations de producteurs livrant &agrave; Lactalis, r&eacute;sume d&rsquo;une formule&nbsp;: &ldquo;Tous les indicateurs sont au vert&nbsp;!&rdquo; Sauf les tr&eacute;soreries des &eacute;leveurs. En effet, si les premiers stocks fourragers ont &eacute;t&eacute; globalement fournis de ce c&ocirc;t&eacute; du Lioran(2), la colonne des charges d&rsquo;exploitation est bien plus garnie encore. &ldquo;Finalement, la seule chose qui est vide, c&rsquo;est notre compte en banque&rdquo;, grince un &eacute;leveur de Ch&acirc;taigneraie.<br>Certes, le prix du lait a augment&eacute; de l&rsquo;ordre de 60 &agrave; 70 &euro; la tonne selon les laiteries au premier semestre, mais cette revalorisation a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s largement mang&eacute;e par l&rsquo;inflation &agrave; deux chiffres des charges des exploitations. Prix du GNR doubl&eacute;, prix de l&rsquo;engrais multipli&eacute; par 2,5 comme celui du soja, des concentr&eacute;s... L&rsquo;indicateur de co&ucirc;t de production interprofessionnel est ainsi pass&eacute; de 450 &euro;/1 000 l en zone de montagne en 2020 &agrave; 474 &euro; en 2021, &ldquo;et sur 2022, on peut facilement ajouter 60 &agrave; 70 &euro;&rdquo;, estime Jean-Paul Peyral, soit pr&egrave;s de 540 &euro;/t.<br><strong>&ldquo;On donne des billes &agrave; la GMS !&rdquo;</strong><br>M&ecirc;me si ce co&ucirc;t de production ne vaut que pour la part du lait valoris&eacute; sur le march&eacute; int&eacute;rieur (fran&ccedil;ais), on est loin du compte, grondent les deux syndicats. Surtout quand Sodiaal annonce une baisse du prix du lait au troisi&egrave;me trimestre, suscitant incompr&eacute;hension et col&egrave;re parmi les coop&eacute;rateurs.<br>&ldquo;&Agrave; 402 &euro;/t actuellement, on a d&eacute;j&agrave; le prix du lait le plus minable du d&eacute;partement, de la part d&rsquo;une coop&eacute;rative, c&rsquo;est dramatique&rdquo;, s&rsquo;agace un producteur de Volcalis. Dramatique d&rsquo;autant que le g&eacute;ant Lactalis n&rsquo;a dans ces conditions aucune raison de jouer la surench&egrave;re m&ecirc;me si l&rsquo;industriel a amorc&eacute; l&rsquo;int&eacute;gration du co&ucirc;t de production dans sa formule de prix. Pourquoi payer bien plus ses producteurs si la concurrence s&rsquo;en affranchit... Dramatique et dangereux, avancent Jean-Paul Peyral et Denis Boudou, son homologue des JA&nbsp;: &ldquo;C&rsquo;est un tr&egrave;s mauvais signal qui est envoy&eacute;. Si les entreprises ne r&eacute;percutent pas aux producteurs les hausses obtenues aupr&egrave;s de la grande distribution, on doute que les prochaines n&eacute;gociations commerciales se passent bien...&nbsp;&rdquo;<br><strong>Que le d&eacute;but...</strong><br>Autre param&egrave;tre point&eacute; par le pr&eacute;sident de la section laiti&egrave;re&nbsp;: les hausses de prix mod&eacute;r&eacute;es de ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e r&eacute;sultent essentiellement de la bonne tenue des cours beurre/poudre sur les march&eacute;s internationaux. Des march&eacute;s, certes porteurs actuellement, mais volatils&nbsp;: &ldquo;Si on veut conforter un prix du lait de fa&ccedil;on p&eacute;renne, mieux vaut<br>l&rsquo;asseoir sur le march&eacute; int&eacute;rieur.&rdquo;<br>D&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave;, FDSEA et JA r&eacute;clament des hausses imm&eacute;diates de 50 &euro;, traduction &agrave; l&rsquo;amont de celles obtenues aupr&egrave;s de la distribution, soit un prix du lait minimum de 450 &euro; au troisi&egrave;me trimestre. Apr&egrave;s un &eacute;change rest&eacute; st&eacute;rile avec Jacques Chalier, administrateur de Sodiaal et pr&eacute;sident de la section Massif central de la coop&eacute;rative, Jo&euml;l Piganiol, pr&eacute;sident de la FDSEA, a pr&eacute;venu : sans r&eacute;ponse rapide et concr&egrave;te sur le prix, cette action syndicale ne serait que la premi&egrave;re d&rsquo;une s&eacute;rie estivale et automnale. En sollicitant par ailleurs une entrevue en urgence avec le pr&eacute;sident de Sodiaal dont les r&eacute;centes prises de parole ont &eacute;t&eacute; per&ccedil;ues comme une provocation.<br><br>(1) Une cinquantaine &agrave; Saint-Flour.<br>(2) Contrairement &agrave; l&rsquo;Est-Cantal.</p>


Pourquoi les transformateurs français sont si peu enclins à répercuter la bonne tenue des cours sur les marchés (inter)nationaux et le fruit des négociations commerciales...

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