<div>
<p>&Agrave; Plurien dans les C&ocirc;tes-d&rsquo;Armor, Arnaud Jolly finalise la conversion de son atelier de porcs conventionnel en &eacute;levage bio de 180 truies naisseur-engraisseur avec la fili&egrave;re Le Gouessant-Syproporcs. Il a pour cela investi dans un grand b&acirc;timent d&rsquo;engraissement sur paille permettant de loger 1 200 porcs charcutiers en grandes cases de 200 places. Pour les alimenter, il a opt&eacute; pour les Selfifeeder GFI d&rsquo;Asserva qui permettent une distribution individuelle &agrave; chaque animal sur la base d&rsquo;un plan de rationnement pr&eacute;&eacute;tabli.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/lalimentation-individuelle-de-precision-des-porcs-enfin-accessible-en-engraissement" target="_blank">L&rsquo;alimentation individuelle de pr&eacute;cision enfin accessible aux porcs charcutiers</a></div>

<p>&laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;ai choisi ce syst&egrave;me essentiellement pour gagner en main-d&rsquo;&oelig;uvre</em>&nbsp;&raquo;, soulignait l&rsquo;&eacute;leveur, lors de la porte ouverte organis&eacute;e le 1<sup>er</sup>&nbsp;avril dernier. &laquo;<em>&nbsp;Il permet d&rsquo;automatiser enti&egrave;rement le rationnement et la distribution de l&rsquo;aliment, ainsi que le tri des porcs charcutiers pour les d&eacute;parts</em>.&nbsp;&raquo; Pour cela, les porcelets sont boucl&eacute;s individuellement en maternit&eacute; avec des puces RFID permettant leur reconnaissance &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e de la zone d&rsquo;alimentation et dans les r&eacute;fectoires. Des gains substantiels sont &agrave; pr&eacute;voir : baisse de l&rsquo;indice de consommation et du co&ucirc;t alimentaire, d&rsquo;autant plus &eacute;lev&eacute; que l&rsquo;aliment est biologique, am&eacute;lioration du TMP et une proportion de porcs dans la gamme qui devrait approcher les 100&nbsp;%. <em>&laquo;&nbsp;La rentabilit&eacute; de cet &eacute;quipement est &eacute;galement prouv&eacute;e en production conventionnelle, notamment depuis que le prix de l&rsquo;aliment a augment&eacute;&nbsp;&raquo;,</em> pr&eacute;cise Mathieu Soulabaille, responsable commercial Asserva.</p>

<h3>1 800&nbsp;m<sup>2</sup> de b&acirc;timent</h3>

<p>Le b&acirc;timent est &eacute;galement novateur dans sa conception. Ses dimensions (90 m&egrave;tres de long par 20&nbsp;m de large) sont n&eacute;cessaires pour respecter les normes de surfaces impos&eacute;es par le bio (1,3&nbsp;m<sup>2</sup>&nbsp;par porc de surface couverte). De grandes ouvertures lat&eacute;rales permettent un acc&egrave;s &agrave; une aire ext&eacute;rieure ouverte sur les trois c&ocirc;t&eacute;s (1&nbsp;m<sup>2</sup>/par porc). Les porcs seront log&eacute;s sur paille. Sur ce poste &eacute;galement, l&rsquo;&eacute;leveur a voulu limiter le temps de travail et la p&eacute;nibilit&eacute;, en installant un rail suspendu qui permettra le convoyage des ballots de paille au moyen d&rsquo;un grappin. Arnaud Jolly exploite 60 hectares de SAU bio autour de son &eacute;levage, ainsi que 80 hectares en conventionnel sur un autre site. Il est de ce fait autonome en paille. Le fumier sera incorpor&eacute; dans la&nbsp;station de m&eacute;thanisation qu&rsquo;il g&egrave;re avec deux autres agriculteurs.</p>
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<div class="surtitre">
<h3>Les fournisseurs</h3>
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<div class="relance"><strong>Charpente </strong>: Berthelot</div>

<div class="relance"><strong>Ma&ccedil;onnerie :</strong> Maison Bleue</div>

<div class="relance"><strong>Filets brise-vent :</strong> Eurosom</div>

<div class="relance"><strong>Alimentation : </strong>Asserva</div>
</div>



Arnaud Jolly a investi dans des Selfifeeder GFI d’Asserva pour alimenter individuellement ses porcs charcutiers produits en production biologique. Comme en production conventionnelle, cet investissement peut être rentabilisé par les économies générées sur la consommation d’aliment.

Des alimentateurs de précision pour limiter le coût alimentaire des porcs en engraissement

<div class="field_LQ4527C">
<p class="field_LQ4537C">Le financement participatif pour boucler un projet ? C&rsquo;est une option nouvelle qui se g&eacute;n&eacute;ralise rapidement. Le principe : permettre &agrave; des particuliers, des entreprises ou des collectivit&eacute;s locales de financer un projet de m&eacute;thanisation, via une plateforme de financement et un taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t all&eacute;chant.</p>

<p class="field_LQ4534C">L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour les agriculteurs, c&rsquo;est qu&rsquo;aux yeux des banques, ces pr&ecirc;ts r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s sont assimil&eacute;s &agrave; des fonds propres. Ils constituent donc un &eacute;l&eacute;ment pr&eacute;cieux pour atteindre le <strong>minimum d&rsquo;apport requis et acc&eacute;der &agrave; des pr&ecirc;ts &agrave; long terme</strong>.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi |</strong> <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/methanisation-agricole-6-points-surveiller-pour-financer-son-projet" target="_blank">Six points &agrave; surveiller pour financer son projet de m&eacute;thanisation</a></div>

<p class="field_LQ4534C"><em>&laquo; Selon les projets, l&rsquo;apport de Miimosa repr&eacute;sente entre 5 et 15 % des financements &raquo;</em>, pr&eacute;cise Stanislas Beguin, responsable &Eacute;nergie chez Miimosa, leader du financement participatif en agriculture. Ces ratios correspondent &agrave; des sommes cons&eacute;quentes. <em>&laquo; Nous finan&ccedil;ons des pr&ecirc;ts entre 50 000 et deux millions d&rsquo;euros, avec une collecte moyenne de 325 000 euros. En m&eacute;thanisation, la plus grosse enveloppe atteint 800 000 euros &raquo;</em>, illustre Stanislas Beguin.</p>

<p class="field_LQ4534C">Autre avantage pour les porteurs de projets : les pr&ecirc;ts sont accord&eacute;s <strong>sans garantie, sans cautionnement, sans nantissement et sans ADI</strong>. <em>&laquo; Nous demandons les m&ecirc;mes &eacute;l&eacute;ments que pour le dossier bancaire et nous &eacute;tudions les dossiers mais, souvent, on ne verra jamais les porteurs de projet : tout est analys&eacute; de mani&egrave;re d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute;e &raquo;</em>, pr&eacute;cise le responsable. Les pr&ecirc;ts, souvent des obligations simples, sont remboursables au plus tard dans les cinq ans. <em>&laquo; Cette dur&eacute;e permet &agrave; l&rsquo;agriculteur de passer les trois premi&egrave;res ann&eacute;es du projet, qui correspondent &agrave; sa phase de construction et de mont&eacute;e en charge &raquo;</em>, commente Stanislas Beguin.</p>

<div class="lireaussi"><strong>En pratique |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/methanisation-agricole-comment-communiquer-sur-votre-projet" target="_blank">Comment communiquer sur votre projet de m&eacute;thanisation ?</a></div>

<p class="field_LQ4534C">Au bout des cinq ans, si les porteurs de projet ne parviennent pas &agrave; g&eacute;n&eacute;rer la tr&eacute;sorerie n&eacute;cessaire pour rembourser, ils se voient proposer un &eacute;talement des remboursements. La formule pr&eacute;sente aussi un <strong>int&eacute;r&ecirc;t majeur pour le grand public</strong> : <em>&laquo; C&rsquo;est une &eacute;pargne qui offre aux particuliers une r&eacute;mun&eacute;ration de 4,25 % en diversifiant leur portefeuille tout en finan&ccedil;ant des projets locaux &raquo;</em>, d&eacute;taille Stanislas Beguin. Pour renforcer l&rsquo;aspect local de l&rsquo;investissement, certains projets ne sont propos&eacute;s qu&rsquo;aux investisseurs g&eacute;ographiquement proches du projet. Autre point fort de ce sch&eacute;ma : la transparence.<br />
Les citoyens qui investissent ont acc&egrave;s aux donn&eacute;es technico-&eacute;conomiques du projet. Miimosa fait office de tiers de confiance. Par contre, ce type d&rsquo;investissement comporte un risque de perte totale ou partielle du capital investi.</p>
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Le financement participatif séduit de nombreux porteurs de projet. Rapide et simple de mise en oeuvre, c'est un bon moyen de boucler un budget. C'est aussi l'occasion d'ouvrir le projet aux riverains en les intéressant financièrement.

Méthanisation agricole : faire appel aux voisins pour consolider les projets

<p>Le d&eacute;chaumeur &agrave; disques ind&eacute;pendants, mat&eacute;riel embl&eacute;matique de la marque su&eacute;doise depuis 1999, &eacute;tait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent propos&eacute; en six s&eacute;ries distinctes, &agrave; savoir le Carrier 300-400 (3-4m port&eacute; ou tra&icirc;n&eacute;), le Carrier X 425-625 (4,25-6,26m port&eacute;), le Carrier 420-820 (4,2-8,2m ), le Carrier 925-1225 (9,25-12,25m tra&icirc;n&eacute;, le Carrier XL 425-625 (4,25-6,25m tra&icirc;n&eacute; avec grands disques) et enfin le Carrier XL 925-1225 (9,25-12,25m tra&icirc;n&eacute; avec grands disques). Le nouveau XT 425-625 est propos&eacute; en versions port&eacute;es et semi-port&eacute;es en 4, 5 et 6 m&egrave;tres. Sa singularit&eacute; se situe au niveau des rang&eacute;es de disques, dou&eacute;es d&rsquo;une capacit&eacute; de rotation, influant doublement sur la profondeur de travail et la capacit&eacute; de p&eacute;n&eacute;tration.</p><p>Trois types de disques</p><p>Cette sp&eacute;cificit&eacute; se traduit par une d&eacute;coupe compl&egrave;te &agrave; faible profondeur de travail, ainsi que par un excellent maintien de la profondeur et une r&eacute;duction du flux de terre lors d&rsquo;un travail plus profond. Ces deux facteurs contribuent &agrave; r&eacute;duire la consommation de carburant, avance le constructeur. Le Carrier XT 425-625 peut travailler dans un horizon compris entre 2 et 12 cm. Il peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; d'un disque de 450 mm, d'un disque TrueCut de 470 mm ou d'un CrossCutter Disc pour le travail du sol ultra-superficiel, tous en acier su&eacute;dois V-55 d&rsquo;origine V&auml;derstad. Une gamme de rouleaux simples ou doubles compl&egrave;te l&rsquo;&eacute;quipement.</p>


La nouvelle série se caractérise la possibilité de régler la profondeur et la capacité de pénétration sous l’effet de la rotation des rangées de disques. Le Carrier XT est proposé en versions portées et semi-portées en 4, 5 et 6 mètres avec au choix trois types de disques.

Väderstad présente son nouveau Carrier XT 425-625

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/CarUqXdsKlY?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Comment g&eacute;rer l&#039;ergot en grandes cultures ? - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
</figure>
<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


Des grains noirs dans une benne de blé fraîchement moissonné ! C’est peut-être des sclérotes d’ergot. Si oui, c’est un problème qu’il va falloir gérer.

[Vidéo] Comment gérer l'ergot en grandes cultures ?

<p>A compter du 1<sup>er</sup> juin, <strong>Guillaume Lidon prend la direction de l&rsquo;UNPT</strong> (l&rsquo;Union nationale des producteurs de Pommes de Terre) en remplacement de Martin Mascr&eacute; qui a fait valoir ses droits &agrave; la retraite apr&egrave;s 20 ann&eacute;es actives &agrave; sa direction.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/pommes-de-terre-qui-est-le-nouveau-president-d-europatat" target="_blank">Pommes de terre : qui est le nouveau pr&eacute;sident d&rsquo;Europatat ?</a></div>

<p>Ag&eacute; de 36 ans, <strong>dipl&ocirc;m&eacute; en droit public</strong>, Guillaume Lidon d&eacute;bute sa carri&egrave;re en cabinet de collectivit&eacute; territoriale puis &agrave; diff&eacute;rents postes de collaborateur d&rsquo;&eacute;lus au sein du Parlement. Il int&egrave;gre ensuite le Mouvement des Entreprises de Taille Interm&eacute;diaire (METI) comme responsable des relations institutionnelles entre 2015 et 2018. <strong>En 2018, il rejoint comme responsable des affaires publiques la FNSEA</strong>, le syndicat majoritaire de la profession agricole.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Quels dossiers au programme&nbsp;?</strong></h2>

<p>Le nouveau directeur devra se saisir des dossiers chauds du syndicat. L&rsquo;UNPT travaille actuellement sur plusieurs sujets majeurs pour la fili&egrave;re notamment&nbsp;:</p>

<ul><li>la mont&eacute;e en puissance et la <strong>structuration des groupements de producteurs</strong>,</li>
	<li>la consolidation et <strong>la d&eacute;fense &eacute;conomique des d&eacute;bouch&eacute;s du frais</strong>, <strong>de la transformation </strong>et de la f&eacute;cule,</li>
	<li>l&rsquo;am&eacute;lioration des<strong> facteurs de comp&eacute;titivit&eacute; des exploitations</strong></li>
	<li>ou encore l&rsquo;accompagnement des producteurs dans <strong>les transitions agro&eacute;cologiques</strong>.</li>
</ul><p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Un congr&egrave;s &agrave; g&eacute;rer</strong></h2>

<p>En parall&egrave;le, rappelons que <strong>le congr&egrave;s de l&rsquo;UNPT aura lieu le mercredi 8 juin</strong>, de 8h30 (d&eacute;but du congr&egrave;s &agrave; 9h30) &agrave; 18h30, au Centre des Congr&egrave;s de l&rsquo;Aube<strong>, &agrave; Troyes</strong> (Grand Est). Le th&egrave;me pour cette 18<sup>e</sup> &eacute;dition&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;La pomme de terre dans tous ces climats ! &raquo;</strong></p>

<p>Parmi les questions abord&eacute;es dans les d&eacute;bats&nbsp;:</p>

<ul><li>Quel <strong>potentiel de production</strong> de pommes de terre (surfaces et rendement) demain en France ? Quels moyens et solutions pour le pr&eacute;server, voire le d&eacute;velopper dans le futur ?</li>
	<li>Quelle <strong>attractivit&eacute; de la pomme de terre au regard des autres cultures</strong> ? <strong>Comment la renforcer pour l&rsquo;ensemble de ces d&eacute;bouch&eacute;s et de ces march&eacute;s ?</strong></li>
	<li>Comment prioriser les objectifs d&eacute;volus actuellement aux productions agricoles, et &agrave; la pomme de terre en particulier, et d&eacute;finir les bonnes strat&eacute;gies ?</li>
	<li><strong>Souverainet&eacute; alimentaire et pr&eacute;servation du pouvoir d&rsquo;achat</strong> de nos concitoyens, la pomme de terre fran&ccedil;aise ne s&rsquo;inscrit-elle pas d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; dans ces objectifs ?</li>
</ul><p>&nbsp;</p>



Guillaume Lidon vient de prendre la direction de l’UNPT. Premier chantier : le congrès du syndicat, qui aura lieu dans quelques jours, le 8 juin.

Quels sont dossiers prioritaires pour le nouveau directeur de l’UNPT ?

<p>Le ma&iuml;s va-t-il r&eacute;sister aux vagues de chaleur et canicules dont les &eacute;pisodes seront plus fr&eacute;quents, plus intenses et plus longs&nbsp;? Oui mais &agrave; une condition, selon une &eacute;tude conduite par l&rsquo;Inrae, Arvalis, les universit&eacute;s de Wageningen (Pays-Bas), de Louvain La Neuve (Belgique) et quatre semenciers (KW, Limagrain, RAGT, MAS Seeds). Cette condition, c&rsquo;est l&rsquo;int&eacute;gration de caract&egrave;res d&rsquo;adaptation comme la sensibilit&eacute; de la croissance et de la transpiration &agrave; la s&eacute;cheresse, ou encore l'efficience de l'eau transpir&eacute;e.</p><p>Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, ces caract&egrave;res n&rsquo;&eacute;taient pas int&eacute;gr&eacute;s dans les programmes de s&eacute;lection, ce qui n&rsquo;a pas emp&ecirc;ch&eacute; les rendements du ma&iuml;s de progresser fortement au cours des d&eacute;cennies pass&eacute;es, y compris en conditions s&egrave;ches. Selon l&rsquo;&eacute;tude, un champ de ma&iuml;s non irrigu&eacute; qui produisait 4 tonnes de grains par hectare en ann&eacute;e s&egrave;che dans les ann&eacute;es 1960, en produit aujourd'hui 10 en moyenne dans les m&ecirc;mes conditions. Ce progr&egrave;s est li&eacute; &agrave; des caract&egrave;res simples comme les dur&eacute;es respectives des phases du cycle de vie de la plante ou son architecture.</p><p>L'&eacute;tude a compar&eacute; 66 vari&eacute;t&eacute;s de ma&iuml;s commercialis&eacute;es de 1950 &agrave; 2015 dans 30 parcelles exp&eacute;rimentales en Europe, qui ont &eacute;t&eacute; class&eacute;es en sc&eacute;narios climatiques allant de favorable (frais et humide) &agrave; d&eacute;favorable (chaud et sec). Ces vari&eacute;t&eacute;s ont &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute;es dans des plateformes de ph&eacute;notypage qui permettent de mesurer des caract&egrave;res d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour des milliers de plantes. Les r&eacute;sultats montrent que les rendements ont augment&eacute; rapidement, avec la m&ecirc;me vitesse dans tous ces sc&eacute;narios climatiques.</p><h2>La fin des vari&eacute;t&eacute;s &laquo;&nbsp;tous climats&nbsp;&raquo;</h2><p>Cependant, les caract&egrave;res physiologiques connus pour favoriser l'adaptation aux climats chauds et secs n&rsquo;ont pas contribu&eacute; au progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique, comme la sensibilit&eacute; de la croissance et de la transpiration &agrave; la s&eacute;cheresse, ou l'efficience de l'eau transpir&eacute;e. En ann&eacute;e s&egrave;che, ces caract&egrave;res am&eacute;liorent le rendement, alors qu'en ann&eacute;e humide ils n'ont pas d'effet ou ont m&ecirc;me un effet n&eacute;gatif. C&rsquo;est pourquoi ils n&rsquo;auraient pas &eacute;t&eacute; inclus dans les programmes de s&eacute;lection appliqu&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, car fond&eacute;s sur l&rsquo;augmentation moyenne du rendement quelles que soient les conditions, par le biais de caract&egrave;res plus g&eacute;n&eacute;raux. Dans le contexte du changement climatique avec une recrudescence des situations extr&ecirc;mes, l&rsquo;int&eacute;gration de ces caract&egrave;res d&rsquo;adaptation dans les programmes de s&eacute;lection pourrait &ecirc;tre int&eacute;ressant.</p><p>S&eacute;lectionner des caract&egrave;res d'adaptation demande des m&eacute;thodes combinant le ph&eacute;notypage, la mod&eacute;lisation et la g&eacute;nomique qui sont actuellement &eacute;labor&eacute;es et en cours d&rsquo;impl&eacute;mentation dans les programmes de s&eacute;lection, conclut l&rsquo;&eacute;tude.</p>


Une étude diligentée par l’Inrae indique que la sélection génétique du maïs va devoir intégrer des caractères d’adaptation au changement climatique, ce dont l’espèce pouvait s’affranchir jusqu’à présent.

Climat : le maïs va devoir changer de pied

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<p><strong>L&rsquo;appli Thermotool affiche un score de risque de coup de chaleur </strong>en calculant en continu l&rsquo;index temp&eacute;rature humidit&eacute; (THI) qui <strong>combine la temp&eacute;rature et l&rsquo;hygrom&eacute;trie de l&rsquo;air</strong> selon la formule de calcul :</p>

<p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; THI =&nbsp;(1,8 x T +&nbsp;32) - ((0,55-0,0055 x HR) x (1,8 x T -26))</p>

<p>Thermotool s&rsquo;adresse &agrave; presque toutes les esp&egrave;ces (volailles, porcs, ruminants) et productions (poulet, dinde et pondeuse).</p>

<p><strong>Trois niveaux de risque sont indiqu&eacute;s </strong>en fonction de la production, avec la possibilit&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre alert&eacute; sur son smartphone, par exemple en poulet&thinsp;:</p>

<p>- <strong>niveau orange mod&eacute;r&eacute; entre 66 et 72</strong> de THI : temp&eacute;rature entre 22 et 27&nbsp;&deg;C pour une hygrom&eacute;trie relative (HR) &agrave; 30 %&thinsp;;</p>

<p>-<strong> niveau rouge &eacute;lev&eacute; </strong>entre 73 et 78 de THI : temp&eacute;rature de 28 &agrave; 32&nbsp;&deg;C avec HR de 30&nbsp;%, 26 &agrave; 30&nbsp;&deg;C pour HR de 50&nbsp;%&thinsp;;</p>

<p>- <strong>niveau rouge fonc&eacute;</strong> au dessus de 79 de THI : 33&nbsp;&deg;C pour HR de 30&nbsp;%, 31&nbsp;&deg;C pour HR de 50 %.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/styles/normal_size/public/stressthermique.jpg.webp?itok=9lrRCZHy" width="747" height="612" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Les zones de confort des volailles en fonction de la temp&eacute;rature et de l'hygrom&eacute;trie relative</div>
      
&copy;
    CCPA

</div>
<p><strong>L&rsquo;appli calcule aussi le THI maximal pour les cinq jours &agrave; venir</strong>, ce qui permet d&rsquo;anticiper la survenue d&rsquo;un coup de chaleur. En plus de l&rsquo;utilisation des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;orologiques disponibles en ligne, il est possible de connecter un capteur de proximit&eacute; fourni par CCPA (ThermoTool Bluetooth). L&rsquo;&eacute;leveur peut donc collecter et utiliser les donn&eacute;es climatiques de son &eacute;levage.</p>

<p><strong>L&rsquo;appli fournit des conseils</strong> pour mieux passer les p&eacute;riodes &agrave; risque, ainsi que des solutions nutritionnelles d&eacute;velopp&eacute;es par les nutritionnistes de CCPA/Deltavit.</p>

<p>Au mois de mars, CCPA a lanc&eacute; le premier <a href="https://www.thermo-heatstress.com/fr/accueil/" target="_blank">site web d&eacute;di&eacute; &agrave; la gestion du stress thermique</a>, destin&eacute; aux professionnels &eacute;leveurs et v&eacute;t&eacute;rinaires.</p>

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<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/pour-david-salas-y-melia-directeur-de-la-recherche-climatique-de-meteo-france-le-climat-de-la" target="_blank">Le climat se modifie in&eacute;luctablement en France</a></div>

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La firme service CCPA a lancé l’application Thermotool en 2017, gratuite et téléchargeable sous système Apple ou Android, qui calcule le risque de coup de chaleur en temps réel.

Coup de chaleur : L’appli Thermotool prévient les éleveurs de volailles en temps réel

<p>Des mono-produits repr&eacute;sentant une forte proportion de ventes (l&rsquo;ananas d&eacute;coup&eacute; en &eacute;tant le symbole) aux propositions de l&eacute;gumes &agrave; cuisiner et aux verrines traiteur, le secteur propose&nbsp;une offre large &agrave; laquelle le consommateur a bien r&eacute;pondu. Cependant, le rayon est plus complexe qu&rsquo;il n&rsquo;y para&icirc;t car il requiert une forte technicit&eacute; et une gestion de l&rsquo;approvisionnement tr&egrave;s fine.</p>

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<div class="dossier-sommaire js-view-dom-id-d6bea14d2b9b8d7941580e6e5541364cb0174f613c4e84d74c2d9c39f5c770ff">
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<h2>Apr&egrave;s la pand&eacute;mie, le march&eacute; reprend des couleurs</h2>

<p>Selon une &eacute;tude de Kantar WorldPanel pour Interfel, datant de 2018, la fra&icirc;che d&eacute;coupe &eacute;tait encore une niche mais tr&egrave;s dynamique&thinsp;: progression r&eacute;guli&egrave;re des actes d&rsquo;achat, offre permettant de rajeunir la cible des consommateurs, r&eacute;ponses aux attentes (praticit&eacute;, impulsion en rayon&hellip;). En 2019, ce march&eacute; g&eacute;n&eacute;rait 62&nbsp;millions d&rsquo;euros de chiffres d&rsquo;affaires.</p>

<p>Puis vint la Covid-19&thinsp;: le consommateur s&rsquo;est focalis&eacute; sur des produits de plus longue dur&eacute;e, d&eacute;laissant ce rayon. Cependant, depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, la fra&icirc;che d&eacute;coupe a repris des couleurs. &laquo;&nbsp;<em>La crise de la Covid-19 a entra&icirc;n&eacute; un tr&egrave;s gros ralentissement de cette activit&eacute;</em>, confirme <strong>Maximilien Montalbano de la direction Valorisation et Transfert du CTIFL.</strong> <em>Clairement, d&eacute;but 2022, on voyait une augmentation des produits de fra&icirc;che d&eacute;coupe. Est-ce que nous reviendrons au niveau pr&eacute;pand&eacute;mique&thinsp;? Cela reste &agrave; voir. Mais, il faut d&eacute;sormais compter avec l&rsquo;inflation qui impacte sur le pouvoir d&rsquo;achat, sachant qu&rsquo;un produit de fra&icirc;che d&eacute;coupe demeure un produit premium. En tout cas, la fra&icirc;che d&eacute;coupe semble toujours int&eacute;resser les professionnels.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p>&nbsp;</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/FD%20march%C3%A9%202.jpg?itok=7xC_zgK4" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Les fruits et l&eacute;gumes d&eacute;coup&eacute;s permettent de toucher les familles, les plus jeunes g&eacute;n&eacute;rations, les enfants sont d&rsquo;ailleurs de forts prescripteurs.</div>
      
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    La Fraicherie

</div>
<h2>&nbsp;</h2>

<h2>Une activit&eacute; demandant &agrave; bien choisir son mod&egrave;le</h2>

<p>Pour un distributeur, l&rsquo;activit&eacute; de fra&icirc;che d&eacute;coupe demeure compliqu&eacute;e car elle demande des am&eacute;nagements particuliers (laboratoire) et des machines d&eacute;di&eacute;es. Du coup, les produits pr&ecirc;ts &agrave; l&rsquo;emploi ne sont pas pr&eacute;sents de mani&egrave;re uniforme chez les d&eacute;taillants. &laquo;&nbsp;<em>Bien souvent, au d&eacute;part, ce sont les questions d&rsquo;hygi&egrave;ne et l&rsquo;achat des machines pour le laboratoire qui orientent les premiers investissements. Ensuite, il faut pouvoir assurer une certaine productivit&eacute;&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise Maximilien Montalbano. Pour d&eacute;velopper cette derni&egrave;re et donc la rentabilit&eacute;, l&rsquo;automatisation du process peut &ecirc;tre n&eacute;cessaire.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est ce qu&rsquo;ont compris les grossistes qui d&eacute;veloppent aujourd&rsquo;hui des outils semi-industriels. Bien &eacute;videmment, les magasins aimeraient faire de m&ecirc;me, mais&nbsp;leur productivit&eacute; s&rsquo;av&egrave;re &ecirc;tre bien inf&eacute;rieure &agrave; celle d&rsquo;un grossiste&nbsp;</em>&raquo;, analyse-t-il.</p>

<p>D&rsquo;une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, les magasins se cherchent encore. &laquo;&nbsp;<em>Faut-il privil&eacute;gier un laboratoire sur place ou pr&eacute;f&eacute;rer un atelier d&eacute;port&eacute;, voire un tiers op&eacute;rateur&thinsp;? Pour un distributeur, la r&eacute;ponse &agrave; cette question impacte directement la rentabilit&eacute; du rayon. Depuis quelques ann&eacute;es en GMS, on voit l&rsquo;&eacute;mergence de concept cl&eacute;s en main qui passe soit par l&rsquo;appel &agrave; un prestataire, soit par la location de machines multifonctions qui &eacute;vitent la construction d&rsquo;un laboratoire d&eacute;di&eacute;&thinsp;: c&rsquo;est ainsi que s&rsquo;est d&eacute;velopp&eacute;e l&rsquo;offre d&rsquo;ananas tronc, par exemple. Cela demande n&eacute;anmoins de bien se d&eacute;cider&thinsp;: changer de mod&egrave;le, c&rsquo;est prendre le risque de perdre de la rentabilit&eacute;&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;vient Maximilien Montalbano.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p class="encadre"><strong>Une &eacute;quation difficile pour les march&eacute;s</strong><br />
G&eacute;n&eacute;rateur d&rsquo;image et de chiffre d&rsquo;affaires additionnel, la fra&icirc;che d&eacute;coupe est cependant difficile &agrave; mettre en &oelig;uvre sur ce cr&eacute;neau de distribution. &laquo; Sur les march&eacute;s de plein vent, la fra&icirc;che d&eacute;coupe demeure tr&egrave;s peu d&eacute;velopp&eacute;e car elle demande aux commer&ccedil;ants des &eacute;quipements sp&eacute;cifiques &ndash; maintien du froid lorsque la temp&eacute;rature ext&eacute;rieure est haute, par exemple &ndash; qui requi&egrave;rent des investissements. En comparaison, la fra&icirc;che d&eacute;coupe est plus pr&eacute;sente dans les march&eacute;s couverts o&ugrave; les contingences sont moindres &raquo;, analyse Maximilien Montalbano (CTIFL). C&rsquo;est aussi une question d&rsquo;horaire. Pour garantir l&rsquo;ultra fra&icirc;cheur, la fabrication doit id&eacute;alement s&rsquo;effectuer juste avant la vente. Avec des march&eacute;s ouvrant vers 8 heures, cela demande une pr&eacute;paration vers 5 ou 6 heures du matin.</p>

<h2>Le rayon conna&icirc;t une importante &eacute;volution</h2>

<p>Les ventes en fra&icirc;che d&eacute;coupe se sont concentr&eacute;es, au tout d&eacute;but, sur une gamme limit&eacute;e&thinsp;: l&rsquo;ananas, la mangue et la noix de coco qui ont tout de suite trouv&eacute; leur march&eacute; et continuent d&rsquo;&ecirc;tre moteurs. Des mix de l&eacute;gumes faisaient aussi partie de cette offre naissante. Depuis, ce rayon conna&icirc;t une &eacute;volution forte.</p>

<p>L&rsquo;offre fruits secs, emball&eacute;s par les commer&ccedil;ants et les bars &agrave; olives, est en d&eacute;veloppement notable, tout comme la gamme des jus.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>On voit aussi para&icirc;tre de belles innovations concernant des extracteurs de jus de grenade et aussi, c&rsquo;est assez nouveau, de jus de pomme, que l&rsquo;on peut voir chez certains distributeurs. Ils offrent aux consommateurs un jus de fruit frais du jour, ce qui ne peut &ecirc;tre compar&eacute; avec un produit industriel. Pareillement, les jus issus de la technologie HPP commencent &agrave; &ecirc;tre pr&eacute;sents dans l&rsquo;univers fra&icirc;che d&eacute;coupe.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p>L&rsquo;autre &eacute;volution du rayon porte sur la &laquo;&nbsp;I<sup>re</sup> gamme et demie &raquo;, du type demi-chou ou tranche de past&egrave;que, qui pr&eacute;sente deux avantages&thinsp;: une mise en &oelig;uvre plus simple que la fra&icirc;che d&eacute;coupe et une r&eacute;ponse aux attentes des familles monoparentales. &laquo;<em>&nbsp;Nous pr&eacute;conisons au CTIFL l&rsquo;ajout de produits de Ire gamme et demie &agrave; l&rsquo;offre. Cela demande un investissement limit&eacute;&thinsp;: une planche, un couteau, du film d&rsquo;emballage. Dans tous les cas, la d&eacute;coupe doit se faire dans un endroit propre. Cela constitue un bon compromis avec les produits de fra&icirc;che d&eacute;coupe&nbsp;&raquo;</em>, confirme Maximilien Montalbano.</p>

<p>&nbsp;</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/friacherie%206_0.png?itok=3mVedhyP" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">&laquo; Les grossistes d&eacute;veloppent aujourd&rsquo;hui des outils semi-industriels. Bien &eacute;videmment, les magasins aimeraient faire de m&ecirc;me, mais, leur productivit&eacute; s&rsquo;av&egrave;re &ecirc;tre bien inf&eacute;rieure &agrave; celle d&rsquo;un grossiste &raquo; note Maximilien Montalbano de la direction Valorisation et Transfert du CTIFL</div>
      
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    La Fraicherie 

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<h2>&nbsp;</h2>

<h2>Un acheteur plut&ocirc;t jeune et dynamique</h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;D&rsquo;apr&egrave;s notre retour d&rsquo;exp&eacute;rience, le profil type est celui d&rsquo;une personne tr&egrave;s active, ayant des enfants, et ne disposant pas de beaucoup de temps. Mais, il faut savoir affiner selon les diff&eacute;rentes cat&eacute;gories. Ainsi, on voit que la Ire gamme et demie est appr&eacute;ci&eacute;e par les seniors qui retrouvent l&agrave; une portion en concordance avec leurs besoins&nbsp;</em>&raquo;, souligne Maximilien Montalbano. D&rsquo;une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, la proportion de salari&eacute;s est sup&eacute;rieure &agrave; celle des retrait&eacute;s qui ont tendance &agrave; privil&eacute;gier le &laquo;&nbsp;fait maison&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Pareillement, les moments d&rsquo;achats et les lieux d&rsquo;implantation peuvent aussi &ecirc;tre r&eacute;v&eacute;lateurs. Ainsi, le CTIFL a not&eacute; que, dans les magasins install&eacute;s dans une zone tertiaire, de bureaux, les ventes de franche d&eacute;coupe sont importantes &agrave; l&rsquo;heure du d&eacute;jeuner&thinsp;: cela peut repr&eacute;senter jusqu&rsquo;&agrave; 12&nbsp;% du chiffre d&rsquo;affaires du rayon fruits et l&eacute;gumes.</p>

<h2>Quel prix est pr&ecirc;t &agrave; accepter le consommateur&thinsp;?</h2>

<p>Le rapport qu&rsquo;entretient le consommateur vis-&agrave;-vis du prix a fait l&rsquo;objet de travaux au CTIFL. D&rsquo;une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, 60&nbsp;% des consommateurs consid&egrave;rent le prix trop &eacute;lev&eacute; pour cette cat&eacute;gorie de produits. &laquo;&nbsp;<em>Selon les esp&egrave;ces consid&eacute;r&eacute;es &ndash; n&rsquo;oublions pas que l&rsquo;ananas repr&eacute;sente plus de 40&nbsp;% du chiffre d&rsquo;affaires global &ndash; il existe un niveau de consentement &agrave; payer dont les crit&egrave;res portent sur la difficult&eacute; &agrave; traiter le produit par soi-m&ecirc;me &ndash; l&rsquo;exemple de la courge par exemple ou de la noix de coco &ndash; et sur le fait que les produits sont pr&eacute;par&eacute;s sur place ou non</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Sur ce point particulier, il appara&icirc;t que le consentement &agrave; payer est plus important si le consommateur voit l&rsquo;atelier sur place, dans le magasin&thinsp;: &laquo;&nbsp;<em>Il est moins important dans le cas de produits issus d&rsquo;un laboratoire d&eacute;port&eacute;. Ici, le c&ocirc;t&eacute; &laquo;&nbsp;artisanal&nbsp;&raquo; peut se trouver valoriser en face d&rsquo;un produit appr&eacute;hend&eacute; comme &laquo;&nbsp;industriel&nbsp;&raquo;, donc, dans l&rsquo;esprit du consommateur, moins cher&nbsp;</em>&raquo;. Pour le distributeur, c&rsquo;est un crit&egrave;re &agrave; prendre ne compte&thinsp;: &laquo;<em>&nbsp;La fra&icirc;che d&eacute;coupe est un march&eacute; de d&eacute;bit mais encore jeune. Augmenter le prix pour r&eacute;cup&eacute;rer de la marge n&rsquo;est peut-&ecirc;tre pas avis&eacute;, car cela peut entra&icirc;ner une baisse des ventes</em>&nbsp;&raquo;, conclut Maximilien Montalbano.</p>

<p class="encadre"><strong>Un march&eacute; &agrave; 61&nbsp;millions d&rsquo;euros en 2021</strong></p>

<p class="encadre">Le secteur de la fra&icirc;che d&eacute;coupe, encore jeune, a connu une progression int&eacute;ressante pour atteindre plus de 62&nbsp;millions d&rsquo;euros en 2019, selon Nielsen. Puis, la Covid-19 est pass&eacute;e par l&agrave;&thinsp;: fermeture des ateliers, reports des achats sur des produits longue conservation&hellip; la fili&egrave;re a connu un fort trou d&rsquo;air. En 2021, le secteur a progress&eacute; de 14,5&nbsp;% pour atteindre 61&nbsp;millions d&rsquo;euros. Les fruits sont toujours dominants et ont m&ecirc;me renforc&eacute; leurs positions (42,34&nbsp;M&euro;, +20,2&nbsp;%). C&ocirc;t&eacute; l&eacute;gumes, deux gammes compl&egrave;tent l&rsquo;assortiment&thinsp;: les l&eacute;gumes &agrave; cuire (12&nbsp;M&euro;, +1,4&nbsp;%) et les crudit&eacute;s (6,7 M&euro;, +7,7&nbsp;%). S&rsquo;inscrivant dans l&rsquo;univers plus large de la quatri&egrave;me gamme, la fra&icirc;che d&eacute;coupe participe &agrave; hauteur d&rsquo;environ 10&nbsp;% de la valeur de celui-ci.</p>



Depuis plusieurs années, la fraîche découpe et les fruits et légumes frais prêts à l’emploi se développent dans l’ensemble de la distribution française. Un univers complexe où la rentabilité demeure le maître-mot.

Fraîche découpe et fruits et légumes prêts à l’emploi : un marché encore en devenir

<p>&laquo;&nbsp;<em>Pour nous et pour la plan&egrave;te, #BioR&eacute;flexe&nbsp;</em>&raquo;.<strong> Avec ce slogan, l&rsquo;Agence Bio, les interprofessions (Cniel, CNIPT, CNPO, Inter Api, Interbev, Interc&eacute;r&eacute;ales, Interfel, Synalaf et Terre Univia) et <a href="https://www.reussir.fr/bio/les-entreprises-du-secteur-de-la-bio-reunies-dans-la-maison-de-la-bio" target="_blank">La Maison de la Bio</a> ont lanc&eacute; le 30 mai la premi&egrave;re campagne d&rsquo;envergure nationale destin&eacute; &agrave; promouvoir le bio au grand public</strong>. Cette campagne qui se d&eacute;ploiera jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;automne 2022 est <strong>dot&eacute;e d&rsquo;un budget d&rsquo;un million d&rsquo;euros</strong>. &laquo;<em>&nbsp;Une premi&egrave;re dans l&rsquo;histoire du bio en France&nbsp;</em>&raquo; selon <a href="https://www.reussir.fr/bio/salon-de-lagriculture-2022-naissance-de-lequipe-de-france-du-bio" target="_blank">l&rsquo;&eacute;quipe de France du bio, lanc&eacute;e le 3 mars dernier au salon de l&rsquo;agriculture</a> et constitu&eacute;e des initiateurs de la campagne. Pour l&rsquo;occasion le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire a allou&eacute; &agrave; l&rsquo;Agence Bio une dotation exceptionnelle &agrave; laquelle s&rsquo;ajoutent les budgets exceptionnels du Cniel (interprofession du lait), d'Interfel (interprofessions des fruits et l&eacute;gumes) et de La Maison de la Bio.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bio/il-faut-blanchir-la-boite-noire-du-bio-declare-la-directrice-de-lagence-bio-au-salon-de" target="_blank" title="&laquo; Il faut blanchir la bo&icirc;te noire du bio &raquo;, d&eacute;clare la directrice de l&rsquo;Agence Bio au salon de l&rsquo;agriculture">&laquo; Il faut blanchir la bo&icirc;te noire du bio &raquo;, d&eacute;clare la directrice de l&rsquo;Agence Bio au salon de l&rsquo;agriculture</a></div>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Bien que partenaires du projet, les autres interprofessions n&rsquo;ont pas particip&eacute; &agrave; son financement en utilisant leurs CVO, comme le demandait la f&eacute;d&eacute;ration nationale des producteurs de l&rsquo;agriculture biologiqu</em>e&nbsp;&raquo;, soulignent nos confr&egrave;res d&rsquo;Agrafil.</p>

<p>L&rsquo;objectif de cette campagne&nbsp;: <strong>rappeler au consommateur que la consommation de produits issus de l&rsquo;agriculture biologique &laquo;&nbsp;est une contribution &agrave; la pr&eacute;servation de l&rsquo;environnement et de la biodiversit&eacute;&nbsp;</strong>&raquo;, explique un communiqu&eacute; de l&rsquo;&eacute;quipe de France du bio.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bio/les-trois-mesures-que-la-filiere-bio-demande-marc-fesneau" target="_blank" title="Les trois mesures que la fili&egrave;re bio demande &agrave; Marc Fesneau ">Les trois mesures que la fili&egrave;re bio demande &agrave; Marc Fesneau</a></div>

<p>R&eacute;alis&eacute;e par l&rsquo;agence Mediapilote avec l&rsquo;aide de la photographe culinaire Emilie Laraison, <a href="https://www.agencebio.org/2022/05/24/elementor-16212/" target="_blank">cette campagne</a> sera d&eacute;ploy&eacute;e sur l&rsquo;ensemble du territoire national et se d&eacute;clinera en affichage banni&egrave;re, en affichage digital out-of-home, en radio et en promotion sur le lieu de vente.</p>

<p>Avec cette campagne, les fili&egrave;res bio souhaitent aussi montrer que les produits bios sont &laquo;&nbsp;<strong><em>sources de plaisir, de partage et de convivialit&eacute;&nbsp;</em></strong>&raquo;. Pour ce faire, elles mettent en avant 7 recettes faciles &agrave; cuisiner (houmous &agrave; la betterave, salade sucr&eacute;-sal&eacute;, abricots au miel&hellip;) et ont fait appel &agrave; Thibaut Spiwack, chef remarqu&eacute; lors de la treizi&egrave;me &eacute;dition de Top chef sur M6, pour qu&rsquo;il partage ses conseils.</p>

<div class="lireaussi">Lire notre dossier&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/dossier/le-bio-victime-de-la-conjoncture" target="_blank">Le bio victime de la conjoncture</a></div>



L’Agence Bio, neuf interprofessions et la Maison de la Bio viennent de lancer une campagne de promotion d’envergure nationale des produits issus de l'agriculture biologique destinée au grand public. Une première en France.

Les filières bio lancent une campagne de pub à un million d’euros

<p>Pendant trois jours, les Journ&eacute;es Nationales de l'Agriculture, soutenues par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et co-parrain&eacute;es par l&rsquo;ambassadeur de France pour la gastronomie fran&ccedil;aise Guillaume Gomez et par le chef fran&ccedil;ais doublement &eacute;toil&eacute; Thierry Marx, donnent rendez-vous au public, petits et grands, pour (re)d&eacute;couvrir le monde agricole, sous toutes ses facettes.</p><p>Avec plus de 1 200 sites participants, les JNAgri sont une opportunit&eacute; offerte &agrave; tous les professionnels du secteur agricole de faire valoir la qualit&eacute; et le dynamisme de leurs activit&eacute;s. Pour les visiteurs, elles sont l&rsquo;occasion de d&eacute;couvrir in situ le quotidien et le travail des agriculteurs, et d&rsquo;avoir une meilleure compr&eacute;hension des enjeux de ces m&eacute;tiers.</p><p>Les JNAgri prennent de l'ampleur pour leur deuxi&egrave;me ann&eacute;e et ambitionnent de f&eacute;d&eacute;rer le monde agricole, de mettre en lumi&egrave;re l'ensemble des fili&egrave;res du secteur agricole, d'en r&eacute;v&eacute;ler les enjeux environnementaux et de mettre en exergue son importance dans notre alimentation quotidienne.</p><p>Labellis&eacute;e Ann&eacute;e de la Gastronomie fran&ccedil;aise, cette deuxi&egrave;me &eacute;dition des JNAgri apporte une nouvelle pierre &agrave; son &eacute;difice en d&eacute;veloppant un volet p&eacute;dagogique &agrave; la manifestation avec l&rsquo;op&eacute;ration &laquo; Regardez la terre ! &raquo;, dans l&rsquo;objectif de sensibiliser les plus jeunes au monde agricole et &agrave; leur alimentation. Des milliers d'&eacute;l&egrave;ves y participeront le vendredi 17.</p><p>Quelques exemples d&rsquo;&eacute;v&eacute;nements au programme des JNAgri vendredi 17, samedi 18 et dimanche 19 juin, partout en France :</p><p>-Une visite de l&rsquo;usine de l&rsquo;entreprise CLAAS, constructeur de mat&eacute;riel agricole labellis&eacute; &laquo; Vitrine Industrie du Futur &raquo; situ&eacute; au Mans, vendredi 17 juin.</p><p>-Des parcours propos&eacute;s par Open Agrifood avec des visites d&rsquo;exploitations et d&rsquo;usines de transformation alimentaire dans le Loiret (Centre-Val de Loire). L&rsquo;occasion de d&eacute;couvrir les chemins que parcourent les produits - lait, cerises, bl&eacute;, spiritueux -&nbsp; avant d&rsquo;arriver aux consommateurs, vendredi 17 et samedi 18 juin.</p><p>-Des portes ouvertes festives &laquo; Fermes en f&ecirc;te &raquo; avec des animations, march&eacute;s, ap&eacute;ritifs, soir&eacute;es dansantes dans 27 exploitations du r&eacute;seau Bienvenue &agrave; la ferme install&eacute;es en Haute-Garonne, vendredi 17 et samedi 18 juin.</p><p>-Une cueillette solidaire organis&eacute;e par l&rsquo;association SOLAAL - Solidarit&eacute; des producteurs Agricoles et des fili&egrave;res Alimentaires dans le Tarn-et-Garonne en Occitanie, vendredi 17 juin.</p><p>Retrouvez le programme complet ici&nbsp;: <a href="https://journeesagriculture.fr" target="_blank" title="">https://journeesagriculture.fr</a></p>


La 2e édition des Journées Nationales de l’Agriculture sera lancée vendredi 17 juin partout en France.

J-1 avant le lancement des Journées Nationales de l'Agriculture

<p>Si on a plus la propension &agrave; parler des trains qui arrivent en retard que des TER qui sont &agrave; l&rsquo;heure, il en va de m&ecirc;me en sant&eacute; animale o&ugrave; la propagation fulgurante de la grippe aviaire comme la menace d&rsquo;une diffusion de la peste porcine africaine au cheptel tricolore font davantage la une des m&eacute;dias nationaux que les efforts r&eacute;alis&eacute;s au quotidien par les &eacute;leveurs pour se pr&eacute;munir d&rsquo;une multitude de virus, bact&eacute;ries et autres parasites.</p><p>Chaque ann&eacute;e, l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du groupement de d&eacute;fense sanitaire du Cantal est l&rsquo;occasion d&rsquo;attester de l&rsquo;efficacit&eacute; des prophylaxies, plans de pr&eacute;vention et d&rsquo;assainissement d&eacute;ploy&eacute;s par les agriculteurs pour qui la sant&eacute; de leur cheptel reste une priorit&eacute; quoi qu&rsquo;en disent les militants welfaristes.</p><p>La campagne 2021 est ainsi &agrave; l&rsquo;image de cette ma&icirc;trise globale du sanitaire en &eacute;levage. <strong>Rien &agrave; signaler sur le front de la tuberculose et de la leucose bovines, RAS &eacute;galement dans les &eacute;levages porcins(1), ni dans les cheptels ovins et caprins m&ecirc;me si la brucellose des petits ruminants est toujours surveill&eacute;e.</strong></p><p><br><strong>Besnoitiose : agir avant d&rsquo;&ecirc;tre pris de vitesse</strong><br>Nouvelle venue depuis quelques ann&eacute;es sur la sc&egrave;ne agricole cantalienne, la besnoitiose fait elle l&rsquo;objet d&rsquo;un plan d&rsquo;action volontariste de la part du GDS 15 qui souhaite prendre le taureau par les cornes et enrayer sa propagation avant qu&rsquo;elle ne s&rsquo;installe durablement dans les &eacute;levages du d&eacute;partement.</p><div class="citation">
    <span>"Un plan qui s&rsquo;articule autour de trois actions : d&eacute;pistage sur les laits de tank, analyses sur sang dans le cadre des prophylaxies prises en charge &agrave; hauteur de 40 % par le groupement (25 % en 2021) et accompagnement des &eacute;leveurs faisant d&eacute;pister leurs bovins avant la mont&eacute;e en estives collectives (prise en charge des s&eacute;rologies &agrave; hauteur de 40 % en 2022). Le taux de positivit&eacute; dans le cadre des prophylaxies r&eacute;alis&eacute;es s&rsquo;&eacute;tablit pour l&rsquo;heure en 2022 &agrave; 4,3 % (contre 4,5 % en 2021 et 10,3 % en 2020)."</span>
</div>
<p>&nbsp;&ldquo;Il n&rsquo;y a pas moins de cas positifs mais vu que le volume d&rsquo;analyses augmente, ils sont davantage dilu&eacute;s&rdquo;, pr&eacute;cise Delphine Giraud, responsable du service sanitaire au GDS (photo). Le programme porte n&eacute;anmoins ses fruits, un d&eacute;pistage pr&eacute;coce permettant de d&eacute;celer un animal positif mais souvent asymptomatique avant qu&rsquo;il ne contamine le reste du troupeau. &ldquo;C&rsquo;est une maladie qui s&rsquo;ach&egrave;te, rappelle Delphine Giraud. Id&eacute;alement, tout bovin introduit devrait &ecirc;tre d&eacute;pist&eacute;. Les &eacute;leveurs confondent avec la d&eacute;rogation de prise de sang IBR.&rdquo;<br><strong>IBR : &eacute;radication d&rsquo;ici 2027</strong><br>Effectivement, les cheptels qualifi&eacute;s indemnes IBR (rhinotrach&eacute;ite infectieuse bovine) depuis plus de trois ans vont pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier &agrave; compter de novembre prochain d&rsquo;un all&egrave;gement&nbsp;: ils ne devront faire analyser que 40 bovins de plus de 2 ans dans le cadre du maintien de leur statut. Un all&egrave;gement qui n&rsquo;enl&egrave;ve rien &agrave; l&rsquo;obligation pour la France (et le Cantal) d&rsquo;&eacute;radiquer la maladie d&rsquo;ici 2027, comme le pr&eacute;voit la LSA, loi de sant&eacute; animale europ&eacute;enne. &ldquo;L&rsquo;id&eacute;e, c&rsquo;est vraiment de mettre bretelles et ceinture pour ne pas recontaminer des cheptels assainis&rdquo;, souligne la responsable. Si la France a r&eacute;ussi &agrave; faire reconna&icirc;tre son protocole national et son statut indemne, 99,8 % de son cheptel devra &ecirc;tre qualifi&eacute; indemne d&rsquo;ici quatre ans et demi. &Agrave; ce jour, ce ratio atteint 95,1 %. &Agrave; mi-mai, il restait 2 957 bovins positifs vaccin&eacute;s r&eacute;partis dans<br>130 cheptels(2). &ldquo;C&rsquo;est peu, on travaille dessus et on se d&eacute;place dans les &eacute;levages concern&eacute;s pour trouver la source des nouvelles contaminations (voisinage, achat, rassemblements d&rsquo;animaux, estives) et conventionner avec les &eacute;leveurs sur un plan d&rsquo;assainissement, avance Fr&eacute;d&eacute;ric Aymar, directeur du GDS. Ces derniers ne sont pas forc&eacute;ment de mauvais &eacute;l&egrave;ves mais sont souvent victimes d&rsquo;une recontamination.&rdquo;<br><strong>BVD : strat&eacute;gie payante</strong><br><strong>Satisfecit &eacute;galement sur la strat&eacute;gie de lutte contre la BVD (diarrh&eacute;e virale bovine), avec un taux de positivit&eacute; des pr&eacute;l&egrave;vements auriculaires &agrave; la naissance qui d&eacute;cro&icirc;t sensiblement&nbsp;: 0,05 % ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e 2022 contre 0,31 % sur l&rsquo;ann&eacute;e 2020.</strong> Ce qui s&rsquo;accompagne parall&egrave;lement d&rsquo;un repli du nombre d&rsquo;IPI&nbsp; (83 d&eacute;tect&eacute;s sur le premier quadrimestre de 2022, contre 442 sur l&rsquo;ann&eacute;e 2021 et 595 en 2020) et du nombre de plans d&rsquo;assainissement ouverts (22 &agrave; fin avril 2022, contre 117 sur 2021 et 200 en 2020). &ldquo;Les chiffres sont encourageants, les &eacute;leveurs jouent le jeu, la technique et les plans montrent leur efficacit&eacute;&rdquo;, salue Fr&eacute;d&eacute;ric Aymar, &eacute;voquant par ailleurs un fort ratio (85,6 %) de bovins connus non IPI. &ldquo;La petite frange qui reste correspond aux femelles de trois ans qui n&rsquo;ont pas encore v&ecirc;l&eacute;&rdquo;, indique Delphine Giraud.<br><br>(1) Si ce n&rsquo;est l&rsquo;&eacute;p&eacute;e de Damocl&egrave;s de la PPA dont un cas a &eacute;t&eacute; confirm&eacute; fin mai en Allemagne &agrave; la fronti&egrave;re avec la France.<br>(2) Pour ces cheptels non indemnes, obligation de s&eacute;rologies individuelles sur tous les bovins de plus d&rsquo;un an.</p>


À la veille de son assemblée générale, le Groupement de défense sanitaire dresse le bulletin de santé du troupeau cantalien. Une situation sous bonne maîtrise mais une vigilance permanente.

Le bon bilan de santé du cheptel cantalien

<div>
<p>C&rsquo;est donc officiel. Pour la premi&egrave;re fois, le prix du lait conventionnel a &eacute;t&eacute;, en avril, sup&eacute;rieur au prix du lait <a href="https://www.reussir.fr/lait/bio">bio</a>&thinsp;: <strong>405,9 &euro;/1000 litres contre 399,5 &euro; en prix de base</strong> et 428&nbsp;&euro;/1000 litres contre 423,2 &euro; &agrave; teneurs r&eacute;elles, selon les services statistiques du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.<strong> Le prix de base du lait conventionnel a augment&eacute; dans pr&egrave;s de 23&nbsp;% sur un an</strong> quand celui du lait bio s&rsquo;est repli&eacute; de 1,8&nbsp;%.</p>

<p>Toutefois, la situation ne devrait &ecirc;tre que transitoire. La saisonnalit&eacute; du prix bio est bien plus marqu&eacute;e que celle du conventionnel. L&rsquo;&eacute;cart de prix est d&rsquo;environ 80&nbsp;&euro;/1000 l entre le printemps o&ugrave; le prix est le plus bas et le second semestre o&ugrave; il est le plus haut.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/bio/les-filieres-bio-lancent-une-campagne-de-pub-un-million-deuros">Les fili&egrave;res bio lancent une campagne de pub &agrave; un million d&rsquo;euros</a></div>

<p>En signe de qualit&eacute; AOP et IGP, alors qu&rsquo;habituellement les prix suivaient les tendances du lait conventionnel, <strong>les niveaux de prix en AOP/IGP plafonnent depuis octobre&nbsp;2021.</strong></p>

<h3>Des collectes en recul partout</h3>

<p><strong>En France, comme en Europe, la collecte de lait de vache continue sa baisse.</strong> En avril, la collecte hexagonale diminue de 2&nbsp;% par rapport &agrave; avril&nbsp;2021. En cumul annuel, le repli s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; -1,3&nbsp;%. Tous les bassins de productions sont concern&eacute;s.</p>

<p>Dans le Grand-Ouest et la Normandie, le retrait est un peu moins marqu&eacute; (respectivement -0,5&nbsp;% et -0,9&nbsp;% entre avril&nbsp;2022 et avril&nbsp;2021). En cumul annuel,<strong> seule la production du Grand-Ouest est en tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;re hausse (+&nbsp;0,2&nbsp;%)</strong>. Elle diminue partout ailleurs.</p>

<div class="lireaussi">Pour en savoir plus&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/bio-la-baisse-de-la-consommation-de-produits-laitiers-se-poursuit">La baisse de la consommation de produits laitiers bio se poursuit</a></div>
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