Les gammes vari&eacute;tales d&rsquo;Ax&eacute;r&eacute;al vont s&rsquo;&eacute;toffer pour la prochaine campagne, avec l&rsquo;entr&eacute;e de deux nouvelles r&eacute;f&eacute;rences en bl&eacute; dur, trois en bl&eacute; tendre, deux en bl&eacute; am&eacute;liorant et deux en orge. Les caract&eacute;ristiques de chacune ont &eacute;t&eacute; d&eacute;taill&eacute;es lors des Rencontres agronomiques d&rsquo;Ax&eacute;r&eacute;al, &agrave; la ferme exp&eacute;rimentale du Chaumoy, au Subdray (18).<h3> DES BL&Eacute;S DURS AVEC UNE BONNE QUALIT&Eacute; DES GRAINS</h3>La gamme des bl&eacute;s durs d&rsquo;Ax&eacute;r&eacute;al correspond aux attentes de la fili&egrave;re Panzani. Rocaillou, de Florimond Desprez, est l&rsquo;une des nouveaut&eacute;s de l&rsquo;ann&eacute;e, en remplacement de Canaillou qui sort du catalogue au m&ecirc;me titre que Relief. &laquo;&nbsp;Rocaillou est inscrit depuis l&rsquo;an pass&eacute; et entre au catalogue cette ann&eacute;e ; elle est d&eacute;j&agrave; valid&eacute;e par Panzani. Elle a un cycle proche du RGT Beladur. M&ecirc;me s&rsquo;elle est assez sensible &agrave; la verse, elle est tr&egrave;s bien sur les rouilles jaunes et rouges (7/10), l&rsquo;o&iuml;dium (8/10), la septoriose (6,5/10)&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille S&eacute;verine Baptiste, conseill&egrave;re d&rsquo;Ax&eacute;r&eacute;al. Petite faiblesse en PS avec une note de 4,5/10 mais elle obtient de tr&egrave;s bonnes notes en qualit&eacute; des grains. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est le seul bl&eacute; dur &eacute;lite, donc top qualit&eacute;. Rocaillou est le troisi&egrave;me bl&eacute; dur le plus multipli&eacute;&nbsp;&raquo;, poursuit-elle.Autre entr&eacute;e au catalogue : RGT Insiemur. Cette vari&eacute;t&eacute; a perform&eacute; en productivit&eacute; lors des essais de l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re. Elle obtient de tr&egrave;s bonnes notes face aux maladies, notamment sur les rouilles (8/10) et l&rsquo;o&iuml;dium (7/10). La qualit&eacute; des grains est pr&eacute;sente, avec une notation int&eacute;ressante. &laquo;&nbsp;Elle n&rsquo;est pas encore valid&eacute;e par Panzani, qui souhaite voir son comportement lors la prochaine campagne. C&rsquo;est un bl&eacute; dur qui devrait se d&eacute;velopper d&egrave;s qu&rsquo;il sera accept&eacute; dans la fili&egrave;re Panzani&nbsp;&raquo;, estime S&eacute;verine Baptiste.<h3> DES BL&Eacute;S TENDRES MEUNIERS R&Eacute;SISTANTS AUX MALADIES</h3>Tol&eacute;rant au chlortoluron, mosa&iuml;que et pi&eacute;tin verse, le SU Sauvignon (Saaten Union) fait son entr&eacute;e au catalogue des bl&eacute;s tendres meuniers. Combinant tr&egrave;s bon rendement et PS &eacute;lev&eacute;, il saura s&eacute;duire les cultivateurs. Vigilance toutefois &agrave; la verse dont il est moyennement sensible et surtout &agrave; la c&eacute;cidomyie dont il est sensible.&nbsp;Acad&eacute;my w (Florimond Desprez) est un bl&eacute; meunier tr&egrave;s r&eacute;sistant &agrave; la c&eacute;cidomyie, mais sensible au chlortoluron. De ce fait, la vari&eacute;t&eacute; va &ecirc;tre observ&eacute;e de tr&egrave;s pr&egrave;s lors la prochaine campagne.Derni&egrave;re nouveaut&eacute; en bl&eacute; tendre meunier, Thermidor (Unisigma) qui coche toutes les cases en mati&egrave;re de r&eacute;sistance aux maladies (chlortoluron, mosa&iuml;que, pi&eacute;tin verse, c&eacute;cidomyie) et offre un tr&egrave;s bon rendement.En bl&eacute;s am&eacute;liorants, Ax&eacute;r&eacute;al entre le KWS Constellum et le KWS Forticium. Ces deux vari&eacute;t&eacute;s offrent de tr&egrave;s bons rendements et une r&eacute;sistance au chlortoluron. En revanche, le KWS Constellum est sensible &agrave; la mosa&iuml;que, au pi&eacute;tin verse et &agrave; la c&eacute;cidomyie.<h3> LA TOL&Eacute;RANCE JNO RECHERCH&Eacute;E EN ORGE</h3>Apr&egrave;s des tests chez certains cultivateurs, lors de la derni&egrave;re campagne, Carrousel (Secobra) est une orge brassicole qui va &ecirc;tre diffus&eacute;e dans la quasi-totalit&eacute; de la r&eacute;gion. Cette vari&eacute;t&eacute; est tol&eacute;rante JNO, &laquo;&nbsp;ce qui &eacute;tait grandement attendu. Et, m&ecirc;me en l&rsquo;absence de JNO, elle est au rendez-vous niveau productivit&eacute;&nbsp;&raquo;, note-t-elle. De plus, elle est moyennement ou peu sensible aux maladies telles que l&rsquo;helminthosporiose, la rhinchosporiose et la verse. En fourrag&egrave;re, LG Casting (Limagrain) est une 2 rangs qui fait son entr&eacute;e au catalogue malgr&eacute; sa sensibilit&eacute; &agrave; la JNO. Toutefois, elle offre de bons rendements r&eacute;guliers et un PS &eacute;lev&eacute;.KWS Splendis compl&egrave;te &eacute;galement la gamme des orges fourrag&egrave;res. Cette vari&eacute;t&eacute; est tol&eacute;rante JNO et mosa&iuml;que Y2, &laquo;&nbsp;et c&rsquo;est la seule de la gamme pr&eacute;sentant cette double tol&eacute;rance, souligne S&eacute;verine Baptiste.&nbsp;En productivit&eacute;, elle s&rsquo;approche d&rsquo;une orge KWS Joyau&nbsp;&raquo;. Pixel, vari&eacute;t&eacute; d&rsquo;orge d&rsquo;hiver tr&egrave;s r&eacute;pandue dans les plaines, sort du catalogue. Mais KWS Faro, &eacute;galement tr&egrave;s pr&eacute;sente, reste dans les r&eacute;f&eacute;rences brassicoles d&rsquo;Ax&eacute;r&eacute;al.

De nouvelles variétés de blés et d’orges entrent au catalogue d’Axéréal pour la prochaine campagne. Le choix de la coopérative repose sur la tolérance aux maladies et la qualité des grains.

[Céréales] Offre variétale 2024/2025 : complémentarité entre tolérance et productivité

Conjoncture &ndash; Le S&eacute;nat qui reste aux commandes devait examiner &agrave; partir du 24 juin, le &laquo;&nbsp;projet de loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture&nbsp;&raquo; adopt&eacute; le 28 mai par l&rsquo;Assembl&eacute;e Nationale. Or, la dissolution de cette derni&egrave;re met en pause jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;installation de la nouvelle Assembl&eacute;e tous les projets en cours. Sont aussi ajourn&eacute;s, le projet de loi portant sur Egalim 4&nbsp;et celui qui devait ent&eacute;riner la r&eacute;vision du Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire et de la s&eacute;paration de la vente et du conseil des produits phytosanitaires. Quid de l&rsquo;&eacute;volution de ces projets de loi au lendemain des nouvelles &eacute;lections&nbsp;?Dans un monde de l&rsquo;&eacute;levage en perp&eacute;tuel mouvement, les changements de politiques agricoles ont souvent de lourdes r&eacute;percussions g&eacute;opolitiques. La droitisation du parlement europ&eacute;en en aura in&eacute;vitablement. La production mondiale de viande progresse notamment &agrave; partir du Br&eacute;sil, de l&rsquo;Australie ou de l&rsquo;Inde que ce soit pour nourrir la population dans les pays &eacute;mergents ou pour agr&eacute;menter la balance commerciale des grands pays producteurs. On observe en revanche une forte d&eacute;gradation de la fili&egrave;re bovine aux &Eacute;tats-Unis. Selon les estimations de l&rsquo;USDA, la production am&eacute;ricaine de viande bovine a recul&eacute; en 2022 (-2 %), puis en 2023 (-5 %), et la tendance pourrait durer. Dans le m&ecirc;me temps, la consommation mondiale de viande rouge continue de progresser de 1%, car elle est &laquo;&nbsp;un marqueur social&nbsp;&raquo; important dans certains pays comme la Chine. De son c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;Europe s&rsquo;inscrit dans un cycle long de d&eacute;capitalisation li&eacute; &agrave; une pyramide des &acirc;ges d&eacute;favorable et &agrave; une politique de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations insuffisantes dans un contexte de crise &eacute;conomique min&eacute;e par la guerre en Ukraine. En 2023, 37% des volumes de viande abattus au sein de l&rsquo;UE ont &eacute;t&eacute; &eacute;chang&eacute;s entre &Eacute;tats membres. L&rsquo;importance de ces mouvements montre bien l&rsquo;interd&eacute;pendance entre les pays o&ugrave; le prix est souvent une des grandes variables d&rsquo;ajustement. Mais quand on regarde la puissance exportatrice de pays comme l&rsquo;Irlande, les Pays-Bas ou la Pologne, on comprend les politiques de protection prises par la France (Egalim) ou l&rsquo;Italie pour prot&eacute;ger sa production. Les productions vis&eacute;es sont celles des jeunes bovins et des r&eacute;formes laiti&egrave;res, avec des &eacute;carts de valorisation qui se sont pourtant nettement amoindris en un an.Notre pays r&eacute;siste plut&ocirc;t bien malgr&eacute; un recul de la consommation de viande rouge, mais cette baisse est contrebalanc&eacute;e par un recul de la production, ce qui permet un renforcement des prix dans les cat&eacute;gories inf&eacute;rieures dont la finalit&eacute; reste la production de viande hach&eacute;e. La production qui reste la plus touch&eacute;e par la concurrence europ&eacute;enne est celle de nos jeunes bovins destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;export. Une partie de cette production se recentre sur le march&eacute; int&eacute;rieur et masque de ce fait le d&eacute;ficit d&rsquo;offre en r&eacute;formes laiti&egrave;res ou Charolaises.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Dans un monde de l’élevage en perpétuel mouvement, les changements de politiques agricoles ont souvent de lourdes répercussions géopolitiques.

Conjoncture – Quelle sera l’évolution des projets de loi bloqués par la dissolution ?

Dans un contexte de mise en culture difficile, les agriculteurs &eacute;taient particuli&egrave;rement nombreux la semaine derni&egrave;re &agrave; investir les essais mis en place par COC &agrave; Saint-Beno&icirc;t (Vienne). &laquo;&nbsp;Selon les secteurs, seulement 80 % des&nbsp;semis d&rsquo;automne ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s&nbsp;&raquo;, explique Ulrich Housseau, le directeur g&eacute;n&eacute;ral de la coop&eacute;rative, qui rappelle que certaines cultures n&rsquo;ont ensuite pas lev&eacute;. Pour les essais eux-m&ecirc;mes, il a d&rsquo;ailleurs fallu utiliser deux parcelles diff&eacute;rentes, situ&eacute;es &agrave; moins de 5 km l&rsquo;une de l&rsquo;autre : une pour les c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille, et l&rsquo;autre pour les ol&eacute;agineux. &laquo;&nbsp;Nous avons sem&eacute; o&ugrave; c&rsquo;&eacute;tait possible&hellip;&nbsp;&raquo;.Une fois n&rsquo;est pas coutume, il a donc fallu changer de site &agrave; l&rsquo;heure du casse-cro&ucirc;te. &laquo;&nbsp;Sur le colza et le tournesol, nous avons par exemple essay&eacute; du d&eacute;sherbage m&eacute;canique, et implant&eacute; des couverts v&eacute;g&eacute;taux, et nous testons actuellement de la cameline&nbsp;&raquo;. Cette ann&eacute;e, la parcelle a eu une grosse pression d&rsquo;insectes, notamment des altises cet automne. &laquo;&nbsp;On voit des &eacute;carts importants entre les vari&eacute;t&eacute;s et les modalit&eacute;s&nbsp;&raquo;, explique Ulrich Housseau. Des diff&eacute;rences qui ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;es aux agriculteurs par les techniciens de la coop pr&eacute;sents. &laquo; Il faut esp&eacute;rer que la m&eacute;t&eacute;o s&rsquo;am&eacute;liore. Ensuite, tout d&eacute;pendra de la conduite et des types de sol&nbsp;&raquo;, poursuit-il.Un travail d&rsquo;ailleurs particuli&egrave;rement suivi par Valentin Michel, administrateur &agrave; COC depuis 3 ans, et qui a mis &agrave; disposition deux parcelles, sur les 245 ha qu&rsquo;il cultive &agrave; Saint-Beno&icirc;t et les communes autour. L&rsquo;agriculteur a aussi rencontr&eacute; les semenciers, et pris part aux diff&eacute;rentes visites qui se sont tenues en novembre et mars, pour le suivi des cultures. &laquo;&nbsp;Cela m&rsquo;a fait r&eacute;fl&eacute;chir sur mon approche, et les techniques que j&rsquo;utilise&nbsp;&raquo;, indique-t-il.<div class="citation">
 "C&rsquo;est une exp&eacute;rience vraiment int&eacute;ressante. J&rsquo;ai particip&eacute; &agrave; la pr&eacute;paration du terrain, aux semis et aux autres op&eacute;rations, comme le d&eacute;sherbage."
</div>
<h3>PARLER TECHNIQUE</h3>En dehors de ces r&eacute;sultats vari&eacute;taux et de conduite, la plateforme, c&rsquo;est aussi un moment important de convivialit&eacute;. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est important de voir nos adh&eacute;rents, comme lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale en d&eacute;cembre. On parle de technique, mais aussi de mat&eacute;riel&nbsp;&raquo;, se f&eacute;licite Emmanuel Massicot. Le pr&eacute;sident de COC explique que pour la premi&egrave;re fois, un village fournisseurs a &eacute;t&eacute; install&eacute;, avec du mat&eacute;riel en d&eacute;monstration, comme le robot Cyclair, le trieur &agrave; fa&ccedil;on et le nettoyeur de panneaux photovolta&iuml;ques de Copresto. &laquo;&nbsp;Il y a toujours beaucoup d&rsquo;interrogations des agriculteurs. Ce sont des &eacute;changes pratiques qui permettent de se remettre en question&nbsp;&raquo;, souligne-t-il. A noter que des panneaux d&rsquo;informations avaient aussi &eacute;t&eacute; appos&eacute;s &agrave; proximit&eacute; de la parcelle qui accueillait les c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille.Dans une zone assez urbanis&eacute;e, l&rsquo;objectif &eacute;tait de vulgariser les techniques et de d&eacute;samorcer tout conflit avec le grand public. Des ruches avaient aussi &eacute;t&eacute; positionn&eacute;es sur la parcelle d&rsquo;ol&eacute;agineux. L&rsquo;autre int&eacute;r&ecirc;t de ce moment, c&rsquo;est aussi de d&eacute;couvrir les &eacute;ventuels compl&eacute;ments de prix. &laquo;&nbsp;Nous distribuons 6,1 millions de compl&eacute;ments de prix. Ce qui repr&eacute;sente une moyenne de 10 &euro;/ha, avec des diff&eacute;rences &eacute;videmment selon les cultures&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille Ulrich Housseau. Un montant significatif, vu le march&eacute;. &laquo;&nbsp;On avait d&eacute;j&agrave; vers&eacute; des prix d&rsquo;acompte performants. Nos diversifications comme l&rsquo;usine contribuent dans notre enveloppe distribuable&nbsp;&raquo;, ajoute-t-il. Une bonne nouvelle qui n&rsquo;emp&ecirc;che pas le directeur de s&rsquo;inqui&eacute;ter de l&rsquo;impact des retards de semis, qui vont aboutir &agrave; des retards de tr&eacute;sorerie.<div class="citation">
 "La r&eacute;colte d&rsquo;automne sera longue et il faudra attendre pour les rentr&eacute;es de tr&eacute;sorerie et pourtant, il faudra acheter des semences !&nbsp;"
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Pas moins de 350 adhérents de Centre Ouest Céréales ont visité la plateforme d’essais conduite par la coopérative, le 30 mai.

De la technique pour contrer les aléas météo : retour de visite

<h2>La SAU bio en recul de 2%</h2>Le taux de SAU en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-bio-et-conventionnelle" target="_blank" title="">agriculture biologique</a>&nbsp;s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 10,36% en 2023 (soit 2,8Mha) contre 10,50% en 2022, soit l&rsquo;abandon de 54.184ha, &eacute;quivalent &agrave; 2% de la SAU bio, alors que la SAU totale s&rsquo;est r&eacute;tract&eacute;e de 0,6%. Les surfaces certifi&eacute;es bio repr&eacute;sentent 89% du total, &agrave; 2,5 Mha, en progression de 2%. Mais les surfaces en conversion, (ann&eacute;es C1, C2 ou C3) sont en baisse de 30%, &agrave; 0,3Mha, hypoth&eacute;quant au passage <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-biologique-et-conventionnelle" target="_blank" title="">le r&eacute;servoir de croissance du bio</a>. Les effets des fortes baisses d&rsquo;entr&eacute;e en C1 (-8% en 2021, -40% en 2022, -10% en 2023) se feront sentir jusqu&rsquo;en 2025.<h2>Grandes cultures et surfaces fourrag&egrave;res en baisse</h2>La baisse de la SAU bio est majoritairement le fait des grandes cultures (-3%) et des surfaces fourrag&egrave;res (-2%), plus pr&eacute;cis&eacute;ment des cultures fourrag&egrave;res car les surfaces toujours en herbe sont en hausse. Ces deux groupes repr&eacute;sentent respectivement 44% et 53% de la baisse de SAU. Les surfaces l&eacute;gumi&egrave;res sont &eacute;galement en baisse (-6%) tandis que la vigne et les plantes &agrave; parfum sont en progression.<h2>Toujours plus de producteurs et de fermes</h2>Malgr&eacute; la baisse de SAU, le nombre de producteurs a progress&eacute; de 2% en 2023 (contre +3,5% en 2022), avec 4126 entrants contre 3054 sortants. 50% des arr&ecirc;ts rel&egrave;vent d&rsquo;un changement dans le choix de conduite de la ferme et 31% sont principalement li&eacute;e aux d&eacute;parts en retraite, auxquels s&rsquo;ajoutent quelques liquidations ou changements administratifs de l&rsquo;exploitation. On recense 61.163 fermes bio en 2023 contre 59.889 en 2022, &eacute;quivalent toujours &agrave; 14% du nombre total d&rsquo;exploitations.<h2>5,6% de bio dans l&rsquo;assiette, en baisse de 0,4 point</h2>En 2023, les d&eacute;penses alimentaires des m&eacute;nages fran&ccedil;ais calcul&eacute;es hors inflation ont chut&eacute; de 4,7% &agrave; 180 milliards d&rsquo;euros. La part des d&eacute;penses allou&eacute;es au bio s&rsquo;est r&eacute;duite, passant de 6% &agrave; 5,6 % (6,4% en 2021). Ainsi, en 2023, le march&eacute; de la bio s&rsquo;est &eacute;tabli &agrave; 12,1 milliards d&rsquo;euros, &eacute;quivalent &agrave; 2022. Cette stabilit&eacute; r&eacute;sulte de&nbsp;la hausse des prix des produits alimentaires bio de 7,7% (contre +11,8% d&rsquo;inflation alimentaire globale) et de la baisse des volumes d&rsquo;environ 7 %. Des fili&egrave;res renouent avec la croissance de leurs ventes comme les l&eacute;gumes frais, la cr&egrave;merie et les boissons alcoolis&eacute;es. &Agrave; contrario, plusieurs fili&egrave;res poursuivent leur recul comme les viandes et les fruits.<h2>La restauration hors domicile toujours sur cale</h2>En 2023, la restauration &agrave; domicile assure 91% des d&eacute;bouch&eacute;s de l&rsquo;AB contre 9% pour la restauration hors domicile (restauration collective, restauration commerciale). Le ratio &eacute;tait de 92/8 en 2022. Tous produits alimentaires confondus, la restauration hors domicile repr&eacute;sente 75% de l&rsquo;offre alimentaire des Fran&ccedil;ais, ce qui laisse augurer des marges de progr&egrave;s pour l'AB. Dans les plateaux de cantines, la part de bio passe de 7% &agrave; 6 % en d&eacute;pit du seuil de 20% fix&eacute; par la loi Egalim. Dans les restaurants, la bio repr&eacute;sente 1% des achats mati&egrave;res, comme en 2022.<h2>La vente directe en hausse, les GMS en baisse</h2>Les ventes en Grandes et moyenne surfaces (GMS) assurent 50% des d&eacute;bouch&eacute;s de la bio en 2023, contre 52,6% en 2022. Les ventes ont y recul&eacute; de 3,8% en un an. Il s&rsquo;agit du seul circuit &agrave; enregistrer une perte en valeur principalement en raison de la r&eacute;duction du nombre de r&eacute;f&eacute;rences bio. Les magasins bio sp&eacute;cialis&eacute;s assurent 28% des d&eacute;bouch&eacute;s (+2,2%) malgr&eacute; la baisse du nombre de points de vente (-7%) soit 2.826 magasins, retrouvant le niveau de 2018 mais avec une surface globale sup&eacute;rieure. Devant les artisans-commer&ccedil;ants (8% des d&eacute;bouch&eacute;s, +4,3%), la vente directe assure 14% des d&eacute;bouch&eacute;s (contre 13% en 2022), avec un chiffre d&rsquo;affaires en hausse de 8,7%, sous l&rsquo;effet des volumes et non des prix. Il s&rsquo;agit du circuit le plus dynamique, en valeur comme en nombre de points de vente (26.800 fermes, +5%).<h2>Du bio made in France &agrave; 83%</h2>Pour la troisi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, le taux d&rsquo;importation de produits bio est en baisse pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 29% (30% en 2022, 32% en 2021). Si l&rsquo;on exclut les produits tropicaux (fruits, caf&eacute;, th&eacute;, cacao, crevettes...), 83% du bio consomm&eacute; en France est produit en France.

Le taux de SAU bio s’établit à 10,36% contre 10,50% en 2022 mais le solde entre entrants et sortants demeure positif. Tout comme le taux d’importation, le marché alimentaire bio est resté stable en 2023, la hausse des prix compensant la baisse des volumes. Si la vente directe progresse, la consommation hors domicile ne décolle toujours pas. Les principaux indicateurs du panorama 2023 de l’Agence bio.

L’agriculture biologique en 2023 : -2% de SAU, +2% de producteurs

6 juin 1944. &nbsp;Les troupes alli&eacute;es d&eacute;barquent en masse sur les plages de&nbsp;Normandie. Cette op&eacute;ration militaire d'envergure verra tomber des milliers d'hommes issus de 15 nations diff&eacute;rentes et marquera un tournant d&eacute;cisif dans la&nbsp;Seconde Guerre Mondiale. Onze mois plus tard, l'armistice sera sign&eacute;. L'Europe et le monde prendront alors la pleine mesure de toutes les horreurs commises comme des plus beaux actes de courages et d'abn&eacute;gations dont les Hommes sont capables.&nbsp;80 ans&nbsp;plus tard, alors que les v&eacute;t&eacute;rans et les survivants de cette dr&ocirc;le de guerre ne sont plus qu'une poign&eacute;e, leur h&eacute;ritage leur survivra-t-il ? &Agrave; l'occasion des&nbsp;comm&eacute;morations, nous sommes partis &agrave; la rencontre de jeunes puydomois qui ont fait de la Seconde Guerre Mondiale leur passion transmettant ainsi la flamme du souvenir. Rencontres.&nbsp;<h2>Jimmy Sobotka, 34 ans, parachutiste de 1944</h2>Ses vacances, Jimmy Sobotka les passe toujours dans la m&ecirc;me r&eacute;gion : en Normandie. Comme un p&egrave;lerinage, il se rend sur les lieux embl&eacute;matiques du&nbsp;d&eacute;barquement&nbsp;en entra&icirc;nant avec lui ses trois fils et son &eacute;pouse. Sa passion pour la Seconde Guerre Mondiale a germ&eacute; durant son enfance&nbsp;&laquo;&nbsp;peut-&ecirc;tre apr&egrave;s avoir vu des films&nbsp;&raquo;. Au fil des ans, elle a fini par remplir ses armoires de fusils, de casques, de ceinturons, de cartouches, de gamelles, de tenues... Du mat&eacute;riel d'&eacute;poque pour la majorit&eacute; mais aussi de reproduction.&nbsp;&laquo;&nbsp;Mes tenues sont des reproductions pour pouvoir les porter. Mes fusils aussi parce que je refuse d'acheter des armes d&eacute;militaris&eacute;es. Pour moi ce sont des objets historiques. Les d&eacute;militariser revient &agrave; les d&eacute;truire, &agrave; casser leur m&eacute;canisme. On devrait plut&ocirc;t les conserver comme tel dans des mus&eacute;es et en interdire la vente.&nbsp;&raquo;&nbsp;Son&nbsp;&laquo;&nbsp;plus gros coup de folie&nbsp;&raquo;&nbsp;a &eacute;t&eacute; d'acqu&eacute;rir en 2022 un Dodge (camion militaire l&eacute;ger NDLR) de l'arm&eacute;e am&eacute;ricaine, d&eacute;barqu&eacute; en France en janvier 1945.&nbsp;<blockquote>&nbsp;</blockquote><div class="citation">
 "C&#039;est une passion d&eacute;vorante &raquo;"
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&nbsp;&laquo;&nbsp;C'est une passion d&eacute;vorante &raquo;&nbsp;reconna&icirc;t-il pour laquelle il consacre son temps et son argent. En 2023, Jimmy Sobotka franchit une nouvelle &eacute;tape en passant un brevet de&nbsp;parachutiste&nbsp;lui permettant de sauter avec du mat&eacute;riel similaire &agrave; celui des soldats de 1944 et participer aux&nbsp;reconstitutions. La semaine derni&egrave;re, le&nbsp;5 juin, &agrave; l'occasion des&nbsp;comm&eacute;morations&nbsp;du d&eacute;barquement, lui et 23 autres parachutistes ont saut&eacute; au-dessus de Sainte-Marie-du-Mont, la premi&egrave;re ville lib&eacute;r&eacute;e. Tenue, &nbsp;maquillage, &eacute;quipement, durant toute la semaine, le jeune puydomois de 34 ans s'est gliss&eacute; dans la peau de ceux qui se sont battus pour et dans un pays dont ils ignoraient tout.&nbsp;&laquo;&nbsp;J'ai visit&eacute; le cimeti&egrave;re am&eacute;ricain en uniforme de l'&eacute;poque. J'en ai eu la boule au ventre. Mon sang s'est glac&eacute;. Ce que j&rsquo;ai ressenti est indescriptible. Ces gars avaient 10 ans de moins que moi&hellip; Leur courage force l'admiration et le respect.&nbsp;&raquo;&nbsp;Et si Jimmy Sobotka se glisse dans leur peau le temps d'une journ&eacute;e, c'est bien pour leur rendre hommage, entretenir leur souvenir et surtout&nbsp;&laquo;&nbsp;montrer aux jeunes d'aujourd'hui qui sont branch&eacute;s H24 sur leurs t&eacute;l&eacute;phones que toute cette histoire n'est pas qu'une simple histoire&nbsp;&raquo;.<h2> Gr&eacute;goire Gendre, 27 ans, guide au cimeti&egrave;re am&eacute;ricain</h2>Gr&eacute;goire Gendre &eacute;tait lui aussi bien occup&eacute; la semaine derni&egrave;re. Et pour cause, il assurait les visites du&nbsp;cimeti&egrave;re am&eacute;ricain&nbsp;de&nbsp;Colleville-sur-Mer, o&ugrave; Jimmy et tant d'autres ont frissonn&eacute; d'&eacute;motion&nbsp;face aux&nbsp;9 388 st&egrave;les blanches, &eacute;rig&eacute;es &agrave; perte de vue.&nbsp; Berc&eacute; par les histoires de&nbsp;sa grand-m&egrave;re,&nbsp;qui&nbsp;lui contait sa vie &agrave; Clermont-Ferrand durant la deuxi&egrave;me guerre, l'int&eacute;r&ecirc;t de Gr&eacute;goire pour cette p&eacute;riode prend une nouvelle ampleur lorsqu'&agrave; 10 ans, il visite pour la premi&egrave;re fois le cimeti&egrave;re dans lequel il travaillera 17 ans plus tard.&nbsp;&laquo;&nbsp;Cette visite m'a laiss&eacute; une tr&egrave;s forte impression. J'y suis retourn&eacute; plusieurs fois en tant que visiteur les ann&eacute;es qui ont suivies&nbsp;&raquo;&nbsp;se rappelle-t-il. Apr&egrave;s ses &eacute;tudes, le jeune homme travaille dans une agence de tourisme en Alsace. Lorsqu'il&nbsp;apprend par un de ses anciens&nbsp;camarades de promotion, d&eacute;j&agrave; engag&eacute; au cimeti&egrave;re am&eacute;ricain,&nbsp;que&nbsp;L'ABMC&nbsp;(commission am&eacute;ricaine des monuments de guerre) cherche&nbsp;de nouveaux&nbsp;guidespour compl&eacute;ter ses &eacute;quipes, il n'h&eacute;site pas une seconde. Embauch&eacute;, il pose ses valises en Normandie et suit la formation interne de la commission permettant d'acc&eacute;der au certificat d'&nbsp;"interpretive guide"&nbsp;du cimeti&egrave;re am&eacute;ricain.&nbsp; Une fois la formation achev&eacute;e, le guide&nbsp;choisit le&nbsp;th&egrave;me&nbsp;qui sera le fil rouge de ses futures visites : la croyance.&nbsp;<blockquote>&nbsp;</blockquote><div class="citation">
 "Je parle &agrave; mes groupes des soldats qui se sont engag&eacute;s sans croire en&nbsp;rien, de ceux persuad&eacute;s de remplir leur devoir, et des familles qui&nbsp;ont suffisamment cru en nous pour nous confier un de leurs membres,&nbsp;afin que l&#039;on en prenne soin, et ce &agrave;&nbsp;des milliers de kilom&egrave;tres de chez eux&nbsp;&raquo;."
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&nbsp;Dans un lieu marqu&eacute; par tant&nbsp;d'histoires humaines et familiales, le r&ocirc;le des&nbsp;guides va bien au-del&agrave; de l'aspect&nbsp;touristique.&nbsp;&laquo;&nbsp;Une partie importante de notre mission est d'accueillir les familles des d&eacute;funts&nbsp;&raquo;&nbsp;explique Gr&eacute;goire.&nbsp;&laquo; M&ecirc;me apr&egrave;s 80 ans, le travail de recherche pour reconstituer l'histoire cach&eacute;e derri&egrave;re chacune des s&eacute;pultures continue. Bien que de nombreux &eacute;l&eacute;ments disparaissent avec le temps, la technologie actuelle nous permet&nbsp;d'identifier chaque ann&eacute;e de nouveaux soldats inconnus, notamment gr&acirc;ce aux analyses&nbsp;ADN. Par ailleurs, l'aide des&nbsp;familles nous est tr&egrave;s pr&eacute;cieuse, et a d&eacute;j&agrave; permis de&nbsp;retracer des centaines, voire des milliers d'histoires de vie&nbsp;&raquo;.&nbsp;&Agrave; ce jour, 1557 noms sont encore inscrits sur le&nbsp;mur des disparus&nbsp;du cimeti&egrave;re.&nbsp;&laquo;&nbsp;Notre but est de rappeler aux visiteurs qu'au-del&agrave; des actes h&eacute;ro&iuml;ques, il existe une infinit&eacute; d'histoires v&eacute;cues par&nbsp;des gens&nbsp;comme vous et moi&nbsp;&raquo;. Et de conclure sur un des cr&eacute;dos de l'ABMC :&nbsp;&laquo; Le temps n'alt&eacute;rera pas la gloire de leurs exploits&nbsp;&raquo;.<h2> Arthur Servier, 30 ans, doctorant en histoire militaire</h2>Si les histoires de familles am&egrave;nent la plupart d'entre nous&nbsp;&agrave; se replonger dans le pass&eacute; de nos a&iuml;eux&nbsp;par le biais de&nbsp;divers&nbsp;&eacute;l&eacute;ments (documents, lettres, photos...), d'autres, moins nombreux, en font leur domaine d'expertise. C'est le cas d'Arthur Servier, puyd&ocirc;mois d'origine&nbsp;qui, &agrave; tout juste 30 ans, finalise actuellement sa th&egrave;se sur le&nbsp;45&egrave;me corps de&nbsp;l'arm&eacute;e&nbsp;fran&ccedil;aise&nbsp;et des 30 000 soldats&nbsp;fran&ccedil;ais,&nbsp;intern&eacute;s&nbsp;en Suisse&nbsp;le 19 juin&nbsp;1940,&nbsp;apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; accul&eacute;s contre la fronti&egrave;re franco-suisse&nbsp;par la Wehrmacht. Parmi ces&nbsp;prisonniers fran&ccedil;ais&nbsp;se trouvait&nbsp;son arri&egrave;re-grand-p&egrave;re maternel.&nbsp;&laquo;&nbsp;C'est d'abord ma&nbsp;m&egrave;re qui s'est attach&eacute;e &agrave; ce sujet. Il y a quelques ann&eacute;es,&nbsp;nous avons organis&eacute; un p&egrave;lerinage familial en Suisse, durant lequel nous avons mis la main sur la liste des intern&eacute;s. Cet&nbsp;&eacute;v&egrave;nement a relanc&eacute; la m&eacute;moire familiale&nbsp;&raquo;.&nbsp; D&eacute;cid&eacute; &agrave; creuser&nbsp;cet &eacute;pisode m&eacute;connu de l'histoire, Arthur y consacre d'abord un m&eacute;moire, puis une&nbsp;th&egrave;se,&nbsp;franchissant ainsi la fronti&egrave;re qui s&eacute;pare la sph&egrave;re personnelle de la m&eacute;moire collective. Et il est loin d'&ecirc;tre le seul &agrave; avoir entam&eacute;&nbsp;cette d&eacute;marche.&nbsp;<blockquote>&nbsp;</blockquote><div class="citation">
 "D&#039;innombrables sujets en lien avec la seconde guerre mondiale n&#039;ont pas encore &eacute;t&eacute; trait&eacute;s&nbsp;en France.&raquo;&nbsp;"
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&nbsp;Gr&acirc;ce aux t&eacute;moignages des derniers survivants et aux&nbsp;avanc&eacute;es scientifiques et technologiques,&nbsp; &laquo; la&nbsp;recherche actuelle&nbsp;s'int&eacute;resse de plus en plus &agrave; des th&eacute;matiques mal&nbsp;connues, o&ugrave;&nbsp;longtemps mises de c&ocirc;t&eacute;, telles que le r&ocirc;le des femmes durant&nbsp;la guerre, ou l'homosexualit&eacute; dans les camps de prisonniers.&raquo;&nbsp;Le doctorant l'affirme :&nbsp;&laquo; toutes les familles d'Europe occidentale ont &eacute;t&eacute; impact&eacute;es d'une mani&egrave;re ou d'une autre par ce conflit. Dans notre r&eacute;gion, du r&eacute;gime de&nbsp;Vichy aux maquisards auvergnats, la population en&nbsp;garde un souvenir presqu'aussi marquant&nbsp;que&nbsp;celui de la premi&egrave;re guerre. (...)&nbsp;Depuis 1945, les institutions n'ont cess&eacute; de r&eacute;cup&eacute;rer&nbsp;cette p&eacute;riode de l'histoire, qui&nbsp;continue d'infuser dans&nbsp;la culture populaire :&nbsp;cin&eacute;ma, musique, litt&eacute;rature, jeux vid&eacute;o... Ma g&eacute;n&eacute;ration, qui a grandi au contact de cette "mythologie", est aussi la derni&egrave;re &agrave;&nbsp;avoir c&ocirc;toy&eacute; quelques-uns&nbsp;de ses&nbsp;t&eacute;moins directs&nbsp;&raquo;.&nbsp;Toutefois, la pr&eacute;servation de la m&eacute;moire collective reste un combat fragile,&nbsp;en particulier dans les communes rurales, o&ugrave; la culture de la robustesse et&nbsp;la censure des douleurs pass&eacute;es agissent&nbsp;comme un v&eacute;ritable b&acirc;illon.&nbsp; Peu &agrave; peu,&nbsp;le silence assourdissant laisse place &agrave; la parole, notamment gr&acirc;ce aux&nbsp;nouvelles g&eacute;n&eacute;rations qui, rompant avec&nbsp;le mutisme traumatique de leurs p&egrave;res,&nbsp;s'appliquent &agrave; rendre leur voix aux oubli&eacute;s. &nbsp;

À l'occasion des 80 ans du débarquement et de la libération de la France, nous sommes partis à la rencontre de ces jeunes puydomois d'aujourd'hui qui à travers leur passion de la Seconde Guerre Mondiale entretiennent le devoir de mémoire.

Seconde guerre mondiale : ils avaient notre âge...

Le 26 janvier dernier, &agrave; quelques encablures du barrage de Carbonne (Haute-Garonne), le Premier ministre annon&ccedil;ait <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal" target="_blank">une aide d&rsquo;urgence de 50 millions d&rsquo;euros pour les producteurs bio</a>, avant que le ministre de l&rsquo;Agriculture, &agrave; l&rsquo;occasion du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-le-fonds-d-aide-d-urgence-porte-a-90-millions-d-euros" target="_blank">Salon de l&rsquo;agriculture</a>, ne la rel&egrave;ve &agrave; 90 millions d&rsquo;euros.&nbsp;Cl&ocirc;tur&eacute; le 3 mai dernier, le guichet a totalis&eacute; des demandes d&rsquo;aides &agrave; hauteur de 105 millions d&rsquo;euros, ce qui induisait l&rsquo;application d&rsquo;un coefficient stabilisateur.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-bio-entre-regulation-de-l-offre-et-bioexit" target="_blank" title="">Agriculture bio&nbsp;: de la r&eacute;gulation de l&rsquo;offre au &laquo;&nbsp;bioexit&nbsp;&raquo;&nbsp;?</a>
</aside>
Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a renonc&eacute; &agrave; cette option. Dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 13 juin, il annonce apporter &laquo;&nbsp;un soutien &agrave; la hauteur du besoin de l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;&raquo; et relever l&rsquo;enveloppe budg&eacute;taire de l&rsquo;aide de crise &agrave; hauteur de 105 millions d&rsquo;euros. &laquo;&nbsp;Le lancement des paiements des dossiers d&eacute;butera d&egrave;s la semaine prochaine&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le communiqu&eacute;.Le dispositif d'aide &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-biologique-et-conventionnelle" target="_blank" title="">l'agriculture biologique</a> est nanti d&rsquo;une prise en charge de la perte de 50% maximum d&rsquo;EBE, plafonn&eacute; &agrave; 40.000 euros pour les jeunes agriculteurs et nouveaux install&eacute;s, 30.000 euros pour les autres b&eacute;n&eacute;ficiaires. Pour pouvoir y pr&eacute;tendre, les exploitations devaient avoir subi, soit une perte en 2023/24 sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 20% par rapport &agrave; la moyenne des exercices comptables cl&ocirc;tur&eacute;s entre juin 2018 et mai 2020, soit une perte du chiffre d&rsquo;affaires en 2023/24 sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 20% sur l&rsquo;exercice indemnis&eacute; par rapport &agrave; la moyenne des exercices comptables cl&ocirc;tur&eacute;s entre juin 2018 et mai 2020.Pour faire face au fl&eacute;chissement de la demande, amorc&eacute; en 2022, le gouvernement avait d&eacute;bloqu&eacute; en 2023&nbsp;un premier fonds d&rsquo;aide d&rsquo;urgence de 104 millions d&rsquo;euros.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-biologique-et-conventionnelle" target="_blank" title="">Biodiversit&eacute;, climat, sant&eacute; des sols, sant&eacute; humaine&nbsp;: quelles diff&eacute;rences entre agriculture bio&nbsp;et conventionnelle&nbsp;?</a>
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La rallonge va permettre de satisfaire l’ensemble des demandes d’aides, qui atteignent 105 millions d’euros alors que le fonds était crédité de 90 millions d’euros, évitant ainsi l’application d’un coefficient stabilisateur. Les premiers paiements seront réalisés « la semaine prochaine », assure le ministère de l’Agriculture.

Bio : 15 millions d’euros supplémentaires pour le fonds d’aide d’urgence

C&rsquo;est l&rsquo;un des acquis de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-agricole-les-reponses-du-gouvernement" target="_blank">la crise agricole de l&rsquo;hiver dernier</a>, un double acquis pour &ecirc;tre exact. En effet, l&rsquo;exercice 2024 devait ent&eacute;riner <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/credits-d-impot-deduction-bovine-gnr-les-amenagements-fiscaux-pour-2024" target="_blank">la fin progressive de l&rsquo;exon&eacute;ration de la TICPE</a> (Taxe int&eacute;rieure sur la consommation de produits &eacute;nerg&eacute;tique) sur le gazole non routier, &eacute;chelonn&eacute;e jusqu&rsquo;en 2030, &agrave; raison d&rsquo;une augmentation annuelle de 2,85 centimes d&rsquo;euros par litre et par an.Annonc&eacute;e fin 2023, la fin de la d&eacute;taxation fut l&rsquo;un des (nombreux) carburants de la crise agricole qui a secou&eacute; le pays entre la mi-janvier et d&eacute;but f&eacute;vrier, jusqu&rsquo;&agrave; ce que le Premier ministre, sur le barrage autoroutier de Carbonne (Haute-Garonne), fasse marche arri&egrave;re.<h2>10 minutes, valable 3 ans</h2>En prime, le gouvernement a drastiquement simplifi&eacute; la proc&eacute;dure de remboursement. A compter du 1er juillet, le tarif r&eacute;duit d&rsquo;accises sera directement appliqu&eacute; sur la facture d&rsquo;achat de GNR, ce qui mettra fin au processus de remboursement r&eacute;troactif. A une condition&nbsp;: <a href="https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/agricole-forestier-gnr-demande-identification">t&eacute;l&eacute;charger l&rsquo;attestation prouvant son &eacute;ligibilit&eacute; au tarif r&eacute;duit</a> et la pr&eacute;senter,&nbsp; une seule fois pour toutes, &agrave; son distributeur de carburant. L&rsquo;attestation qui, selon la plateforme &laquo;&nbsp;d&eacute;marches simplifi&eacute;es&nbsp;&raquo;, ne requiert que 10 minutes de formalit&eacute;, est valable trois ans.&nbsp;A noter que les distributeurs de GNR doivent au pr&eacute;alable r&eacute;aliser <a href="https://www.douane.gouv.fr/professionnels/energie-environnement/gazole-non-routier-gnr/vous-etes-distributeur-de-gazole-non" target="_blank">une d&eacute;marche en ligne</a>. &laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal">C&rsquo;est &agrave; la fois une mesure de simplification et de tr&eacute;sorerie</a>&nbsp;&raquo;, avait affirm&eacute; le Premier ministre Gabriel&nbsp;Attal le 26 janvier en Haute-Garonne.

À compter du 1er juillet, les agriculteurs bénéficieront du tarif réduit d’accises (ex-TICPE) dès la facturation, sous réserve d’avoir transmis à leur distributeur de carburant, une fois et une seule, l’attestation prouvant leur éligibilité au dispositif.

GNR : le formulaire pour bénéficier du tarif réduit d’accises est en ligne

En mati&egrave;re d&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation, les Fran&ccedil;ais sont conscients des difficult&eacute;s, &laquo; connaissent les solutions et veulent maintenant passer &agrave; l&rsquo;action &raquo;, conclut l&rsquo;analyse de la grande consultation citoyenne autour de la question &laquo; Comment sensibiliser et &eacute;duquer nos enfants &agrave; mieux manger ? &raquo;. Ses r&eacute;sultats ont &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute;s le 7 juin lors du grand &eacute;v&eacute;nement de lancement des Journ&eacute;es Nationales de l&rsquo;Agriculture aux Ar&egrave;nes de Lut&egrave;ce. La question a mobilis&eacute; 31 297 personnes qui ont formul&eacute; 727 propositions ayant suscit&eacute; 80 653 votes en ligne du 23 f&eacute;vrier au 26 avril dernier. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/8/7/2/0/6180278-1-fre-FR/034fa9a5bd3b-educalim-png-png" alt="" height="113" width="200" /></figure>

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La consultation citoyenne a &eacute;t&eacute; initi&eacute;e par Make.org, Agridemain et Open Agrifood &ndash; avec le soutien du Salon International de l&rsquo;Agriculture, du Club de la Table Fran&ccedil;aise et des Journ&eacute;es Nationales de l&rsquo;Agriculture et le parrainage du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire -, dans le cadre des JNAgri 2024, port&eacute;es cette ann&eacute;e par la th&eacute;matique de l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation. Les conclusions ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;es en pr&eacute;sence de Florence Berthout, la maire du 5e arrondissement de Paris et de Nicolas Chabanne, fondateur de &laquo; C&rsquo;est qui le patron ?! &raquo; et soutien de cette 4e &eacute;dition, ainsi que des m&eacute;c&egrave;nes de la manifestation qui proposent un &eacute;v&eacute;nement festif &agrave; destination du grand public aux Ar&egrave;nes de Lut&egrave;ce ces 7 et 8 juin.Les Fran&ccedil;ais conscients des enjeux de l&rsquo;alimentationLes r&eacute;sultats de la consultation montrent que les Fran&ccedil;ais sont bien conscients des enjeux de l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation, notamment en mati&egrave;re de sant&eacute; publique. Les maladies li&eacute;es &agrave; une mauvaise alimentation, dont l&rsquo;ob&eacute;sit&eacute;, sont en effet en hausse*. Cette situation s&rsquo;explique entre autres par une m&eacute;connaissance des aliments due &agrave; une d&eacute;connexion avec le monde agricole et une diminution du temps consacr&eacute; &agrave; cuisiner en famille.Parmi les solutions formul&eacute;es, Make.org a identifi&eacute; 7 axes d&rsquo;actions jug&eacute;es prioritaires par les citoyens : &laquo; activit&eacute;s pratiques &raquo;, &laquo; qualit&eacute; et diversit&eacute; de l&rsquo;alimentation &raquo;, &laquo; alimentation scolaire &raquo;, &laquo; famille &raquo;, &laquo; agriculture et production &raquo;, &laquo; sant&eacute; et sport &raquo;, &laquo; prix et marketing &raquo;. Ces pistes s&rsquo;av&egrave;rent consensuelles, puisqu&rsquo;elles ont re&ccedil;u 75% de votes favorables.Des propositions pour passer &agrave; l&rsquo;actionEstimant n&eacute;cessaire de &laquo; valoriser les produits locaux, bruts, de saison et limiter les produits industriels, trop sucr&eacute;s, contenant des additifs&hellip; &raquo;, il ressort de ces votes une &laquo; volont&eacute; de progresser gr&acirc;ce &agrave; une compr&eacute;hension plus globale de la di&eacute;t&eacute;tique et des besoins du corps humain : apports nutritionnels, &eacute;quilibre alimentaire, activit&eacute;s sportives&hellip; &raquo;.Pour favoriser les transitions, plusieurs leviers sont identifi&eacute;s par les citoyens :&middot; Les activit&eacute;s pratiques : cours de cuisine, ateliers de d&eacute;gustation ou encore approches ludiques.&middot; Le moment des repas dans les cantines scolaires, pour sensibiliser &agrave; la qualit&eacute; des aliments par exemple.&middot; Une meilleure compr&eacute;hension du monde agricole. Pour les participants, celle-ci pourrait notamment passer par des visites des fermes, la mise en place de potagers &agrave; l&rsquo;&eacute;cole, le d&eacute;veloppement de liens avec les producteurs locaux.&middot; La famille. La formation des parents &agrave; partager avec les enfants en cuisine ou pendant les repas est notamment sugg&eacute;r&eacute;e.Dans leurs interventions, les participants &agrave; la consultation &eacute;voquent aussi le contexte actuel d&rsquo;inflation et pointent la n&eacute;cessit&eacute; de r&eacute;fl&eacute;chir au mod&egrave;le &eacute;conomique de l&rsquo;alimentation.Les r&eacute;sultats d&eacute;taill&eacute;s sont &agrave; retrouver sur <a href="https://make.org/FR/consultation/education-a-lalimentation/results" target="_blank">educalimentation.make.org </a>Les JNAgri participent &agrave; l&rsquo;&eacute;volution vers de meilleures habitudes alimentairesLes Journ&eacute;es Nationales de l&rsquo;Agriculture visent &agrave; favoriser les rencontres entre le grand public et le monde agricole. Elles contribuent ainsi &agrave; reconnecter les Fran&ccedil;ais &agrave; la production alimentaire et recoupent donc les attentes des citoyens exprim&eacute;es lors de la consultation sur l&rsquo;&eacute;ducation alimentaire. Durant ces 7, 8 et 9 juin, sur l&rsquo;ensemble du territoire, plus de 1 700 rendez-vous sont propos&eacute;s au public pour lui permettre de rencontrer des acteurs du secteur et ainsi contribuer &agrave; mieux le comprendre.Parmi les &eacute;v&eacute;nements propos&eacute;s partout en France pour cette 4e &eacute;dition des JNAgri, les Ar&egrave;nes de Lut&egrave;ce sont transform&eacute;es pour deux jours en territoire agricole grandeur nature. Une quinzaine d&rsquo;animations interactives, ludiques et gratuites, pour petits et grands, permettent de d&eacute;couvrir et exp&eacute;rimenter la production agricole dans sa diversit&eacute;. Le 8 juin &agrave; 14h30, un d&eacute;bat sur les diff&eacute;rents th&egrave;mes d&eacute;gag&eacute;s de la consultation citoyenne sur l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation sera ouvert &agrave; tous.Le programme complet des Journ&eacute;es Nationales de l&rsquo;agriculture est consultable sur le site des JNAgri : <a href="https://journeesagriculture.fr/" target="_blank">journeesagriculture.fr</a>&nbsp;<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/amHTEKhsn2g?autoplay=0"
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 <figcaption>Le ministre Marc Fesneau apporte son soutien aux Journ&eacute;es nationales de l&#039;agriculture</figcaption>
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(*) : Les maladies li&eacute;es &agrave; une mauvaise alimentation, dont l&rsquo;ob&eacute;sit&eacute;, sont en effet en hausse. D&rsquo;apr&egrave;s l&rsquo;Inserm, les maladies li&eacute;es &agrave; une mauvaise alimentation augmentent notamment chez les plus jeunes et en particulier dans les milieux d&eacute;favoris&eacute;s entra&icirc;nant un co&ucirc;t de 10 milliards d&rsquo;euros pour la s&eacute;curit&eacute; sociale.Grands m&eacute;c&egrave;nes : Coop&eacute;rative U Enseigne et BonduelleM&eacute;c&egrave;nes : March&eacute; international de rungis Rungis et PanzaniSoutiens : INRAE, Agence Bio, Invivo, Axema, R&eacute;gion &Icirc;le-de-France, Mutualia, FondationAvril et SemaePartenaires r&eacute;seaux : Acad&eacute;mie d&rsquo;Agriculture de France, AFAUP, Agriculteurs de Bretagne, Agriculteurs d&rsquo;&Icirc;le-de-France, AgroParisTech Alumni, Anefa, Apecita, Banque des Territoires, Bienvenue &agrave; la ferme, Bleu Blanc Coeur, Bouge Ton CoQ, Caisse centrale de la MSA, C&rsquo;est qui le patron ?!, Chambres d&rsquo;agriculture France, Cifog, CoFarming, CAUE-AURA, Club de la table fran&ccedil;aise, Cuma, danslesbottes.fr, Eliance, Eloi, Ensat, Entreprises et d&eacute;couvertes, Euro-Toques, F&eacute;d&eacute;ration Nationale Entrepreneurs des Territoires, FNA, FNSEA, Fermes d&rsquo;Avenir, feve, Go&ucirc;tez l&rsquo;Ard&egrave;che, Jeunes agriculteurs, Junia, Le Grand Repas, Les agriculteurs ont du c&oelig;ur, Les Nuits des For&ecirc;ts, Mon &eacute;pi, Open Agrifood, P&ocirc;le territorial C&oelig;ur Entre-deux-Mers, Pour De Bon, Le R&eacute;seau les Bergers, Solaal, TerrAttitude, Terra Vitis, Trame, Vibrations, Vigneron ind&eacute;pendant, Vibrations, Vox Demeter&hellip;

Rencontrer les agriculteurs, un levier d’éducation à l’alimentation plébiscité par les Français.

[Vidéo] recréer le lien avec ce que nous mangeons

Matthieu Jeanneau fait partie du r&eacute;seau d&rsquo;agriculteurs investis pour la plateforme Syppre Berry de Villedieu-sur-Indre. Le 16 mai lors de portes ouvertes, il a partag&eacute; son exp&eacute;rience en mati&egrave;re de gestion des adventices pour une de ses parcelles avec un fort niveau de salissement.La parcelle en question est situ&eacute;e chez lui, &agrave; Montierchaume (36). Elle est en limon battant argileux et re&ccedil;oit une rotation sur 5 ans avec une culture de printemps. Elle &eacute;tait en non-labour depuis une quarantaine d&rsquo;ann&eacute;es, &laquo;&nbsp;mais on commen&ccedil;ait &agrave; voir le bout de la chose&nbsp;&raquo;, rapporte le c&eacute;r&eacute;alier. C&rsquo;est lors de la succession bl&eacute; tendre, bl&eacute; dur que la probl&eacute;matique ray grass s&rsquo;est pos&eacute;e. &laquo;&nbsp;Le colza d&rsquo;avant avait d&eacute;j&agrave; connu un &eacute;chec en termes de d&eacute;sherbage Kerb&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-il. Le bl&eacute; dur a malgr&eacute; tout &eacute;t&eacute; maintenu en place &laquo;&nbsp;en se disant : on va voir comment on va le g&eacute;rer&nbsp;&raquo;, poursuit-il avec dans l&rsquo;id&eacute;e de faire un bl&eacute; en semis direct pur derri&egrave;re.<h3>ROTATION MODIFI&Eacute;E</h3>A l&rsquo;automne 2019, Matthieu Jeanneau n&rsquo;a pas pu implanter son colza et a opt&eacute; pour un pois d&rsquo;hiver pour le remplacer. &laquo;&nbsp;Je n&rsquo;ai pas r&eacute;ussi compl&eacute;tement &agrave; m&rsquo;en sortir, pas parfaitement on va dire, au niveau gramin&eacute;es. Mais l&agrave; o&ugrave; on a vraiment vu la diff&eacute;rence, c&rsquo;est dans le bl&eacute; qui a suivi o&ugrave; une partie a &eacute;t&eacute; faite en direct et l&rsquo;autre derri&egrave;re un labour. On a vraiment vu un gros &eacute;cart entre les deux. De plus, j&rsquo;avais un gros d&eacute;calage de date de semis : celui en direct fait t&ocirc;t et la partie labour&eacute;e sem&eacute;e beaucoup plus tard, d&eacute;veloppe-t-il. Ce n&rsquo;est pas avec gait&eacute; de c&oelig;ur que j&rsquo;ai repris la charrue&nbsp;&raquo;. Selon lui, c&rsquo;est le cumul des deux approches qui a eu un impact int&eacute;ressant dans la gestion des adventices. &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est une parcelle o&ugrave; globalement on arrive &agrave; vivre avec les adventices, toujours avec un pois de temps en temps ou un tr&egrave;fle porte graine&nbsp;&raquo;, poursuit-il. Sur ses parcelles sensibles, il alterne quatre cultures d&rsquo;hiver pour une ou deux de printemps selon la rotation. Et le colza, sur ces terrains l&agrave;, a quasiment disparu en raison de son c&ocirc;t&eacute; salissant.Ajoutons que cette parcelle sale de Montierchaume est sur un p&eacute;rim&egrave;tre de captage, &laquo;&nbsp;o&ugrave; il y a des bandes enherb&eacute;es, sur terrain drain&eacute;, cela exclut une grosse partie des d&eacute;sherbants, resitue-il.&nbsp;Ce qui induit une grosse r&eacute;flexion sur les traitements possibles avec les mati&egrave;res actives &agrave; ma disposition. J&rsquo;adapte en fonction de tout et la r&eacute;flexion sur la rotation est un des leviers possibles.&nbsp;&raquo;<h3>LABOUR POUR REPARTIR SUR DES BASES SAINES</h3>Matthieu Jeanneau insiste sur le fait que &laquo;&nbsp;le labour n&rsquo;est pas la solution, un labour tr&egrave;s occasionnel permet de repartir sur des bases plus saines&nbsp;&raquo;. Convaincu par certaines pratiques culturales pendant des ann&eacute;es, il reconnait avec le recul que c&rsquo;est l&rsquo;alternance des techniques qui permet de s&rsquo;en sortir. &laquo;&nbsp;Du pur direct sur un sol tr&egrave;s propre, on peut avoir parfois de tr&egrave;s beaux r&eacute;sultats. Parfois c&rsquo;est le labour o&ugrave; l&rsquo;on fait tout &agrave; l&rsquo;envers. La solution est dans la diversit&eacute;&nbsp;&raquo;, dit-il.Toutefois, il alerte les agriculteurs et conseillers pr&eacute;sents lors de la visite de la plateforme sur le recours trop r&eacute;p&eacute;titif aux cultures d&rsquo;&eacute;t&eacute; avec pour objectif de casser le cycle des bromes, ray grass et vulpin : &laquo;&nbsp;Cela peut entra&icirc;ner le d&eacute;veloppement de flore que l&rsquo;on n&rsquo;a habituellement pas chez nous, type ch&eacute;nopodes que l&rsquo;on arrive &agrave; g&eacute;rer, mais aussi des estivales qui &agrave; la longue s&rsquo;installent, comme l&rsquo;ambroisie, le datura&hellip;&nbsp;&raquo;, conclut-il.Vir aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-resistante-ou-pas-comment-diagnostiquer-l-etat-d-une-mauvaise-herbe" target="_blank">[Vid&eacute;o] R&eacute;sistante ou pas : comment diagnostiquer l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;une mauvaise herbe ? - Pleinchamp</a>

Impliqué dès le départ dans la co-conception des systèmes de culture mis en place sur la plateforme Syppre Berry, Matthieu Jeanneau fait également évoluer ses rotations, notamment pour gérer le salissement de ses parcelles.

Multiplication des leviers pour une gestion efficace des adventices

Pr&eacute;vention de l&rsquo;inf&eacute;condit&eacute;Observer attentivement, agir rapidementComme nous l&rsquo;avons vu, la conduite de troupeau joue un r&ocirc;le majeur dans la gestion de la f&eacute;condit&eacute; en &eacute;levage allaitant.Avoir une alimentation ad&eacute;quate de deux mois avant &agrave; deux mois apr&egrave;s le v&ecirc;lage&hellip; Dans l&rsquo;approche de l&rsquo;alimentation de la vache allaitante, deux &eacute;l&eacute;ments compl&eacute;mentaires sont &agrave; prendre en consid&eacute;ration&nbsp;:<ul><li>Le d&eacute;lai d&rsquo;action de toute modification alimentaire. Globalement, un d&eacute;lai de deux mois est &agrave; prendre en compte entre l&rsquo;apport ou le retrait d&rsquo;un nutriment et son plein effet sur l&rsquo;animal. Cela implique que l&rsquo;apport par rapport aux p&eacute;riodes o&ugrave; les besoins sont augment&eacute;s devra &ecirc;tre anticip&eacute;.</li><li>Le deuxi&egrave;me est sp&eacute;cifique &agrave; la vache allaitante. Sa p&eacute;riode de forts besoins se situe en fin de gestation et d&eacute;but de lactation (pour assurer une lactation suffisante et une fertilit&eacute; ad&eacute;quate).</li></ul>S&rsquo;il faut maintenir les animaux en bon &eacute;tat toute l&rsquo;ann&eacute;e, la conjonction de ces deux &eacute;l&eacute;ments d&eacute;termine la p&eacute;riode o&ugrave; il faudra concentrer le suivi de l&rsquo;alimentation de la vache allaitante, &agrave; savoir de deux mois avant &agrave; deux mois apr&egrave;s le v&ecirc;lage.&hellip; avec une adaptation en fonction des p&eacute;riodes de v&ecirc;lagesEtant donn&eacute; l&rsquo;&eacute;volution des p&eacute;riodes de v&ecirc;lages dans certains &eacute;levages, cela demande une adaptation de l&rsquo;alimentation en fonction de ces modifications en prenant en compte les particularit&eacute;s saisonni&egrave;res&nbsp;: composition de la ration en mati&egrave;re s&egrave;che et fibres, densit&eacute; et type d&rsquo;&eacute;nergie ou d&rsquo;azote, apports de macro&eacute;l&eacute;ments ou d&rsquo;oligo&eacute;l&eacute;ments&hellip; Les vaches allaitantes ont des besoins en min&eacute;raux majeurs relativement limit&eacute;s. Une compl&eacute;mentation hivernale en Aliment Min&eacute;ral et Vitamin&eacute; (AMV) permet de &laquo;&nbsp;recharger&nbsp;&raquo; les animaux, notamment en calcium et phosphore, le stockage &eacute;tant principalement osseux. L&rsquo;apport au p&acirc;turage n&rsquo;est int&eacute;ressant que s&rsquo;il n&rsquo;y a pas eu de cure hivernale (plein air int&eacute;gral par exemple) ou s&rsquo;il y a des besoins sp&eacute;cifiques (magn&eacute;sium &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe). Par contre, pour le sodium (sel), la compl&eacute;mentation est n&eacute;cessaire pour tous les bovins, toute l&rsquo;ann&eacute;e. Pour les oligo&eacute;l&eacute;ments, le risque de carence est &eacute;lev&eacute; dans la plupart des situations, une compl&eacute;mentation est donc n&eacute;cessaire en pr&eacute;paration au v&ecirc;lage ou &agrave; la reproduction. Il faut aussi tenir compte d'un &eacute;l&eacute;ment qui interf&egrave;re sur le m&eacute;tabolisme, les infestations parasitaires, en particulier, la fasciolose (grande douve), en cas de p&acirc;turage sur des prairies humides.Contr&ocirc;ler l&rsquo;involution ut&eacute;rine de toute vache &agrave; risque&hellip;Il est conseill&eacute; avant la mise &agrave; la reproduction (1 &agrave; 1,5 mois apr&egrave;s le v&ecirc;lage) de faire un contr&ocirc;le de l'ut&eacute;rus. Cet examen a pour but de v&eacute;rifier son involution, de d&eacute;tecter et de traiter suffisamment t&ocirc;t les endom&eacute;trites et, simultan&eacute;ment, de v&eacute;rifier l'activit&eacute; ovarienne. Les vaches &agrave; contr&ocirc;ler seront choisies en fonction de l&rsquo;analyse du bilan de reproduction et sur les vaches ayant eu un v&ecirc;lage difficile ou une pathologie post-partum, ou sur la totalit&eacute; du troupeau, les pathologies ut&eacute;rines post-partum &eacute;tant souvent sous-diagnostiqu&eacute;es. Le contr&ocirc;le se pratique en 1 &agrave; 2 interventions regroupant les femelles en fonction de leur date de v&ecirc;lage.&hellip; et examiner toute vache non-vue en chaleur 3 mois apr&egrave;s son v&ecirc;lage ou pr&eacute;sentant un 3e retour en chaleurLes vaches non-vues en chaleur dans les trois mois qui suivent le v&ecirc;lage doivent faire l'objet d'un examen sp&eacute;cifique pour v&eacute;rifier l'activit&eacute; ovarique, par palpation transrectale, pour appliquer assez rapidement une gestion appropri&eacute;e. L&rsquo;an&oelig;strus est un des troubles de la reproduction les plus fr&eacute;quents chez les vaches allaitantes. Lorsqu'il n'est pas en relation avec l'allaitement ou l'absence de taureau, il r&eacute;v&egrave;le une situation sub-pathologique, li&eacute;e &agrave; une luminosit&eacute; insuffisante en stabulation, &agrave; des stress d'origine climatique, ou, le plus souvent, &agrave; des d&eacute;ficits &eacute;nerg&eacute;tiques pendant la p&eacute;riode de stabulation ou &agrave; la mise &agrave; l'herbe. Et toute vache pr&eacute;sentant un 3e retour en chaleur fera l&rsquo;objet d&rsquo;un examen le jour des chaleurs pour en d&eacute;terminer la cause.Corriger les facteurs d'inf&eacute;condit&eacute; au fur et &agrave; mesure de leurs manifestations gr&acirc;ce &agrave; une observation attentive et avec une action rapideDeux attitudes de l&rsquo;&eacute;leveur vont conditionner la r&eacute;ussite de la gestion de la reproduction&nbsp;:<ul><li>Observer attentivement&nbsp;: l&rsquo;appr&eacute;ciation de l&rsquo;&eacute;tat corporel aux diff&eacute;rents stades physiologiques de la vache, l&rsquo;observation des chaleurs, la d&eacute;tection de toute anomalie&hellip; constituent les &eacute;l&eacute;ments de base permettant une gestion ad&eacute;quate de la reproduction du troupeau. Une attention toute particuli&egrave;re sera port&eacute;e au taureau lors de monte naturelle, et notamment de la qualit&eacute; des onglons qui peuvent n&eacute;cessiter un parage pr&eacute;ventif. Le 1er &eacute;l&eacute;ment de r&eacute;ussite incontournable s&rsquo;av&egrave;re donc &ecirc;tre la qualit&eacute; du suivi quotidien de l&rsquo;&eacute;leveur que rien ne peut remplacer.</li><li>Agir rapidement&nbsp;: lors de d&eacute;tection d&rsquo;un facteur de d&eacute;s&eacute;quilibre (probl&egrave;mes alimentaires, difficult&eacute;s au v&ecirc;lage, retours en chaleurs&hellip;), l&rsquo;action corrective demande &agrave; &ecirc;tre rapide sous peine de d&eacute;t&eacute;rioration des performances de reproduction. Plus l&rsquo;action corrective sera longue &agrave; &ecirc;tre mise en place, plus son efficacit&eacute; sera tardive. L'objectif est de porter le diagnostic d'inf&eacute;condit&eacute; au moment m&ecirc;me de la d&eacute;gradation des performances de reproduction, c'est &agrave; dire lorsque l'on s'aper&ccedil;oit que moins de vaches risquent d'&ecirc;tre f&eacute;cond&eacute;es dans les d&eacute;lais souhaitables.</li></ul>Mettre en place un suivi de reproductionLa f&eacute;condit&eacute; du troupeau est un &eacute;l&eacute;ment d&eacute;terminant de la rentabilit&eacute; d'un &eacute;levage allaitant. Une bonne gestion de la reproduction adapt&eacute;e &agrave; la conduite de l'&eacute;levage du troupeau allaitant est donc n&eacute;cessaire. Celle-ci comprend :<ul><li>Un contr&ocirc;le des reproducteurs m&acirc;les avant la saison de monte,</li><li>Une alimentation adapt&eacute;e des vaches &agrave; tous les stades de gestation pour maintenir une NEC autour de 2,5,</li><li>Un contr&ocirc;le d'involution ut&eacute;rine 1 &agrave; 1,5 mois post-partum afin d'assurer une d&eacute;tection pr&eacute;coce des infections ut&eacute;rines qui peuvent &ecirc;tre trait&eacute;es de fa&ccedil;on efficace &agrave; ce stade,</li><li>Un contr&ocirc;le des vaches infertiles : vaches &agrave; chaleurs r&eacute;cidivantes ou en an&oelig;strus,</li><li>Un constat de gestation avec un double objectif&nbsp;: d&eacute;tecter pr&eacute;cocement les vaches et les g&eacute;nisses non-gestantes pour choisir une politique de r&eacute;forme et alloter les animaux en fonction du stade de gestation pour une conduite pr&eacute;cise du rationnement et une bonne gestion sanitaire. Ceci n'est possible que par un constat de gestation pr&eacute;coce. Le test de gestation sur sang (dosage des PAG (prot&eacute;ines associ&eacute;es &agrave; la gestation)) sur les tubes de prophylaxie peut &ecirc;tre un compl&eacute;ment pratique.</li></ul>L&rsquo;utilisation de ces outils sera adapt&eacute;e &agrave; chaque &eacute;levage en fonction&nbsp;:<ul><li>Du bilan de reproduction du troupeau et de son analyse, en s&rsquo;appuyant par exemple sur le BSE pr&eacute;rempli GDS Creuse, disponible sur WebGDS,</li><li>Des objectifs de l&rsquo;&eacute;leveur et des facteurs de risques de l&rsquo;&eacute;levage,</li><li>Des d&eacute;s&eacute;quilibres ou &eacute;v&eacute;nements survenant entre deux saisons de v&ecirc;lage ou au cours de la saison.</li></ul>En conclusion, en cas de suspicion, agir sans attendreFace &agrave; toute suspicion d&rsquo;inf&eacute;condit&eacute; dans son troupeau, un &eacute;tat des lieux de la situation s&rsquo;av&egrave;re n&eacute;cessaire pour pouvoir effectuer une analyse pr&eacute;cise et engendrer un plan d&rsquo;action adapt&eacute;. Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse et sa filiale Farago Creuse pour les parages.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a> Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-causes-de-l-infecondite-en-elevage-allaitant-2-3">Les causes de l&rsquo;inf&eacute;condit&eacute; en &eacute;levage allaitant (2/3) - Pleinchamp</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~le-velage-1-3-intervenir-mais-pas-trop">Le v&ecirc;lage (1/3). Intervenir&hellip; mais pas trop ! - Pleinchamp</a>Retrouvez le dossier complet &laquo;&nbsp;Ma&icirc;trise de la reproduction en &eacute;levage allaitant&nbsp;&raquo; dans le chapitre &laquo;&nbsp;Reproduction&nbsp;&raquo; de l&rsquo;onglet &laquo;&nbsp;Bo&icirc;tes &agrave; outils &ndash; BOVINS&nbsp;&raquo; sur www.gdscreuse.fr&nbsp;

Infécondité en élevage allaitant (3/3) è Toute action préventive repose d'abord sur l'appréciation du degré d'infécondité initiale du troupeau en prenant en compte l'ensemble des critères définis précédemment (articles du 22/05/2024 et 29/05/2024).

Prévention de l’infécondité en élevage allaitant (3/3)

&Agrave; La Copechagni&egrave;re, Tanguy Auneau, 28 ans, jongle entre son &eacute;levage, son r&ocirc;le de jeune p&egrave;re et son engagement comme pompier volontaire. &laquo;&nbsp;Mon p&egrave;re &eacute;tait pompier volontaire avant moi et mon arri&egrave;re-grand-p&egrave;re aussi. Les moments festifs, les visites &agrave; la caserne&nbsp;: j&rsquo;ai baign&eacute; dedans&nbsp;! Comme l&rsquo;agriculture, &ccedil;a a &eacute;t&eacute; ma voie&nbsp;&raquo;, raconte le jeune homme.&nbsp;Tanguy commence &agrave; servir comme pompier volontaire &agrave; 17 ans, rattach&eacute; au centre de secours de Saint-Denis La Copechagni&egrave;re.&nbsp; &laquo;&nbsp;Aider les autres, c&rsquo;est ma motivation premi&egrave;re&nbsp;&raquo;, souligne t-il. L&rsquo;&eacute;levage fait &eacute;galement partie de l&rsquo;h&eacute;ritage familial de Tanguy : &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai toujours voulu travailler en ext&eacute;rieur, m&rsquo;occuper des animaux&nbsp;&raquo;, confie-t-il. L&rsquo;exploitation familiale a naturellement orient&eacute; sa carri&egrave;re. Apr&egrave;s des &eacute;tudes agricoles, il s&lsquo;associe en 2016 &agrave; ses parents dans l&rsquo;EARL. Aujourd&rsquo;hui, il g&egrave;re avec eux et un apprenti trois productions animales&nbsp;: volailles, bovins viande et lapins.&nbsp;Impact personnel et professionnel&nbsp;Pour organiser son emploi du temps, il utilise l&rsquo;application num&eacute;rique du Service d&eacute;partemental d&rsquo;incendie et de secours (Sdis) appel&eacute;e Smartemis&nbsp;: &laquo;&nbsp;Je peux planifier ma semaine, me d&eacute;clarer en disponibilit&eacute; imm&eacute;diate ou non&nbsp;&raquo;. En moyenne, Tanguy participe &agrave; une intervention par semaine, chaque intervention durant environ une heure et demie. Il consacre &eacute;galement trois heures par mois aux man&oelig;uvres et au maintien des acquis.&nbsp;Ce mois-ci, il int&egrave;gre une formation pour devenir chef d&rsquo;agr&egrave;s &agrave; une &eacute;quipe. Cette formation d&rsquo;une semaine le pr&eacute;pare &agrave; diriger une &eacute;quipe de secours comprenant un conducteur et un &eacute;quipier. Comme tous les chefs d&rsquo;exploitation de Vend&eacute;e engag&eacute;s aupr&egrave;s du Sdis, il b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;une prise en charge &agrave; 100 % du co&ucirc;t de remplacement au titre de ses formations&nbsp;: &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai la possibilit&eacute; d&rsquo;utiliser mes 37 heures de remplacement pendant ou apr&egrave;s ma formation. J&rsquo;ai choisi d&rsquo;&ecirc;tre remplac&eacute; pendant ma semaine de formation. On entre de la volaille la semaine suivante, donc il y aura du travail de pr&eacute;paration&nbsp;sur l&rsquo;exploitation&nbsp;&raquo;.&Ecirc;tre pompier enrichit Tanguy tant d&rsquo;un point de vue professionnel que personnel&nbsp;: &laquo;&nbsp;Cela m&rsquo;a fait progresser au niveau relationnel car on travaille beaucoup en &eacute;quipe&nbsp;&raquo;. L&rsquo;exp&eacute;rience acquise lors des interventions lui permet aussi de mieux g&eacute;rer la s&eacute;curit&eacute; sur l&rsquo;exploitation.&nbsp;Concernant son avenir chez les pompiers, le jeune &eacute;leveur prend en compte l&rsquo;exp&eacute;rience de son p&egrave;re&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il a arr&ecirc;t&eacute; son engagement aupr&egrave;s des pompiers lorsque ses parents sont partis &agrave; la retraite. Il s&rsquo;est retrouv&eacute; seul avec ma m&egrave;re sur l&rsquo;exploitation et il avait aussi d&rsquo;autres responsabilit&eacute;s. Mes parents ont 52 ans, je sais donc que j&rsquo;ai encore une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es pour m&rsquo;investir aupr&egrave;s des pompiers. Ensuite, cela d&eacute;pendra de la ferme. Si on a d&rsquo;autres associ&eacute;s, je pourrais peut-&ecirc;tre continuer&nbsp;&raquo;. &nbsp;<blockquote>RENDEZ-VOUS - Samedi 8 juin&nbsp;Village des sapeurs-pompiers de la Vend&eacute;e&nbsp;Dans le cadre du 74e congr&egrave;s d&eacute;partemental des sapeurs-pompiers de la Vend&eacute;e, de la Journ&eacute;e d&eacute;partementale des sapeurs-pompiers et de la Journ&eacute;e d&eacute;partementale des jeunes sapeurs-pompiers. &Agrave; d&eacute;couvrir&nbsp;: espace enfants, espace exposants, exposition photos, espace d&eacute;monstrations, espace restauration.&nbsp;Jardins de l&rsquo;Historial de la Vend&eacute;e, all&eacute;e Paul Bazin, Les Lucs-sur-Boulogne, de 14h &agrave; 18h, gratuit et ouvert &agrave; tous.&nbsp;</blockquote>

Tanguy Auneau, éleveur, est l’un des 54 agriculteurs engagés comme sapeur-pompier volontaire en Vendée. Concilier son activité et ses obligations de pompier n’est pas toujours simple. L’élevage est une activité exigeante et Tanguy admet que « c’est parfois compliqué de se rendre disponible en journée, mais j’essaie de me libérer dès que c’est possible ».

[Témoignage] Tanguy agriculteur et pompier volontaire par vocation

<section>Trois intervenants issus de&nbsp;l&rsquo;IFIP, du Cirad Asie et de l&rsquo;ENSV-FVI&nbsp;ont anim&eacute; ces formations, aux c&ocirc;t&eacute;s de deux enseignants-chercheurs vietnamiens des universit&eacute;s h&ocirc;tes, sp&eacute;cialistes de la PPA. La formation a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;e &agrave; l&rsquo;issue d&rsquo;une phase de co-construction qui s&rsquo;est appuy&eacute;e sur les &eacute;tudes conduites par le Cirad sur la fili&egrave;re porcine et les modalit&eacute;s de&nbsp;pr&eacute;vention de la PPA&nbsp;au Vietnam, et sur des ateliers consacr&eacute;s aux bonnes pratiques d&rsquo;&eacute;levage et aux grilles d&rsquo;audit de bios&eacute;curit&eacute;. Les outils pr&eacute;sent&eacute;s et discut&eacute;s pendant ces formations ont &eacute;t&eacute; adapt&eacute;s au contexte vietnamien afin d&rsquo;augmenter leur pertinence et de faciliter le travail des futurs formateurs, lesquels &eacute;taient issus des services v&eacute;t&eacute;rinaires provinciaux, du secteur priv&eacute; et de l&rsquo;enseignement, dans une logique de partenariat public-priv&eacute;.</section><section>Prochaine &eacute;tape&nbsp;: Des formations similaires seront mises en place&nbsp;en octobre 2024&nbsp;dans les 3 autres pays du programme BIG :&nbsp;Laos, Cambodge et Philippines.</section><section><section>Le programme triennal de coop&eacute;ration internationale&nbsp;BIG-Biosecurity in pIG production&nbsp;/ Bios&eacute;curit&eacute; en fili&egrave;re porcine, conduit par la France avec 4 pays d&rsquo;Asie du Sud-Est (Cambodge, Laos, Philippines, Vietnam) vise &agrave; les accompagner dans la lutte contre la peste porcine africaine (PPA). Il est port&eacute; par l&rsquo;ENSV-FVI / VetAgro Sup pour le compte du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire ( CGAAER), en partenariat avec l&rsquo;IFIP, le CIRAD et AVSF, et b&eacute;n&eacute;ficie des financements du programme STDF et du minist&egrave;re de l&rsquo;Europe et des Affaires &eacute;trang&egrave;res.</section><section><a href="https://www.vetagro-sup.fr/programme-big-biosecurity-in-pig-industry/" target="_blank" title="PLUS D&rsquo;INFORMATION">PLUS D&rsquo;INFORMATION</a></section><section>&nbsp;Contacts presse&nbsp;: Service Communication de l&rsquo;IFIP-Institut du porc :&nbsp;<a href="mailto:ifip@ifip.asso.fr">ifip@ifip.asso.fr</a>&nbsp; / +33 (0)7 62 53 33 96 et Service communication de VetAgro Sup :&nbsp;<a href="mailto:communication@vetagro-sup.fr">communication@vetagro-sup.fr</a>&nbsp;&nbsp;/ +33 (0)4 78 87 27 57 Coordination projet&nbsp;par VetAgro Sup ENSV-FVI&nbsp;:&nbsp;<a href="mailto:cyril.pietruszewski@vetagro-sup.fr/">cyril.pietruszewski@vetagro-sup.fr/</a>&nbsp;+33 (0)1 49 55 55 96</section></section>

Des sessions de formateurs ont été déployées au Vietnam en avril 2024. Une première formation a été organisée en partenariat avec la Direction de la santé animale du ministère de l’agriculture et l’Université du Sud (Nong Lam University) à Ho-Chi-Minh (11-12 avril) et une seconde à Hanoi avec l’Université VNUA (Vietnam National University of Agriculture). Ces 2 sessions ont réuni une centaine de participants qui pourront diffuser et déployer les outils d’audit et de contrôle de la biosécurité en élevage porcin au sein de leurs structures, publiques ou privées.

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