<p><strong>Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash;</strong> La situation est marqu&eacute;e par le creux des v&ecirc;lages et une demande un peu plus ferme pour la production fran&ccedil;aise (sortie de novembre). Les int&eacute;grateurs rel&egrave;vent leurs grilles tarifaires des veaux Holsteins ou Normands. Les gros veaux Montb&eacute;liards restent correctement valoris&eacute;s. Cette tendance positive b&eacute;n&eacute;ficie aux crois&eacute;s laitiers, Blanc bleus ou jaunes de moyenne conformation. L&rsquo;animation commerciale est favoris&eacute;e par la faiblesse de l&rsquo;offre dans les bons veaux viand&eacute;s. Le commerce reste calme dans les&nbsp;Limousins avec des v&ecirc;lages saisonniers suffisants pour la demande.&nbsp;</p><p><strong>Veaux de boucherie &ndash;</strong>&nbsp;Les r&egrave;gles de la loi Egalim r&eacute;gissant les promotions sont encadr&eacute;es et limitent la mise en avant dans les magasins.&nbsp; Le retour de la chaleur est &eacute;galement peu favorable &agrave; la consommation de viande de veau. Les int&eacute;grateurs restent confront&eacute;s &agrave; des retards dans les sorties et des tarifs peu soutenus.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;:</strong></p><p><strong>Veaux d&rsquo;engraissement&nbsp;</strong>: La modestie de l&rsquo;offre devrait confirmer la tendance &agrave; la hausse dans les veaux laitiers ou crois&eacute;s.</p><p><strong>Veaux de race &agrave; viande</strong>&nbsp;: Les bons crois&eacute;s seront mieux valoris&eacute;s. Les Limousins seront stables.</p><p><strong>Veaux de boucherie</strong>&nbsp;: La demande va s&rsquo;amoindrir avec l&rsquo;arriv&eacute;e des premi&egrave;res chaleurs &nbsp;&nbsp;</p>


[Veaux : analyse commerciale sem 23-2021]

Veaux : Poursuite de la hausse

<p>Si le beau temps et le d&eacute;confinement sont favorables &agrave; la tenue de nombreux barbecue, les ventes d&rsquo;agneaux sont concurrenc&eacute;es par de nombreux produits destin&eacute;s aux grillades sur les &eacute;tals. Les abatteurs n&rsquo;observent pas de mont&eacute;e en puissance dans les ventes alors que les offres saisonni&egrave;res sont assez abondantes. Les &eacute;leveurs qui ont tard&eacute; &agrave; mettre en vente leurs agneaux en esp&eacute;rant un rebond tarifaire sont confront&eacute;s &agrave; un alourdissement de leurs agneaux. Or ces gammes de marchandise ne sont pas celles recherch&eacute;es par les abatteurs. Les transactions sont plus difficiles avec des tarifs en repli sur les march&eacute;s, notamment dans la marchandise lourde ou trop grasse.&nbsp; </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;:</strong></p><p>Les retards de sorties devraient p&eacute;naliser les &eacute;changes en attendant la demande pour l&rsquo;A&iuml;d El K&eacute;bir (19 juillet). &nbsp;&nbsp;&nbsp;</p>


[Ovins : analyse commerciale sem 23-2021]

Ovin : L’équilibre offre/demande est ponctuellement défavorable

<p><strong>En broutards&nbsp;et taurillons 12-18 mois</strong>&nbsp;: Faute d&rsquo;activit&eacute; r&eacute;mun&eacute;ratrice dans le secteur du jeune bovin, la France se dirige de plus en plus vers un pays de naisseur, pour fournir les ateliers d&rsquo;engraissement dans les autres pays de l&rsquo;UE ou du pourtour m&eacute;diterran&eacute;en, m&ecirc;me si ces derniers sont &eacute;galement confront&eacute;s &agrave; la hausse des mati&egrave;res premi&egrave;res. Les broutards et taurillons Charolais herb&eacute;s restent demand&eacute;s, mais les tarifs plafonnent alors que les Limousins souffrent du recul de la demande des petits engraisseurs italiens ou espagnols. Peu de changement dans les Blonds d&rsquo;Aquitaine, m&ecirc;me si les acheteurs cherchent &agrave; mettre la pression pour compenser la hausse des co&ucirc;ts de production. L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste tr&egrave;s compliqu&eacute;e dans la marchandise non vaccin&eacute;e de moyenne conformation. Dans les femelles, le commerce est r&eacute;gulier dans les bonnes laitonnes Limousines ou Charolaises herb&eacute;es export&eacute;es sur l'Italie.</p><p><strong>Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> Les volumes sont en replis avec une qualit&eacute; souvent plus h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne. Les bonnes vaches Charolaises, Limousines ou Blondes d&rsquo;Aquitaine restent demand&eacute;es de la part des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s, avec des tarifs qui restent attractifs.&nbsp; </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;:</strong></p><p><strong>Broutards</strong>&nbsp;: Avec les travaux de fenaison, les volumes resteront limit&eacute;s, ce qui devrait permettre un maintien des prix dans les bons Charolais herb&eacute;s. La tendance sera lourde dans les autres cat&eacute;gories. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p><strong>Bovins maigres +18 mois</strong>&nbsp;: Le bon maigre restera recherch&eacute; et correctement valoris&eacute;. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p>


[Bovins maigres : analyse commerciale sem 23-2021]

Broutards : Les coûts de production sont très pénalisants

<p><strong>Bovins races allaitantes</strong>&nbsp;: Sur les march&eacute;s, la demande reste soutenue dans les femelles de cheville. Les niveaux tarifaires sont convenables dans les Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine ou Limousines de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Dans les Charolaises, les disponibilit&eacute;s en provenance des herbagers et des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s tendent &agrave; progresser sur le mois de juin ce qui permet de faire l&rsquo;appoint dans les abattoirs en cette p&eacute;riode de soudure. La demande est plus r&eacute;guli&egrave;re dans les Charolaises viand&eacute;es, notamment en direction du sud du pays o&ugrave; les s&eacute;niors devraient affluer apr&egrave;s des mois de confinement, mais les tarifs sont sans r&eacute;elle &eacute;volution depuis un an. Les tarifs sont &eacute;galement sans progr&egrave;s pour les Charolaises R et l&rsquo;ensemble des femelles allaitantes de choix secondaire. Seul le bas de gamme profite de la remont&eacute;e des laiti&egrave;res.&nbsp; </p><p><strong>R&eacute;formes laiti&egrave;res</strong> &ndash;&nbsp;Apr&egrave;s les hausses de ces derni&egrave;res semaines, les abatteurs ont la volont&eacute; de stabiliser les prix. La couverture des besoins est mieux assur&eacute;e sur le nord-est du pays alors que le grand ouest reste sous tension avec peu d&rsquo;offres. Avec les nouvelles mesures d&rsquo;assouplissement covid, les industriels voient &eacute;voluer leurs commandes entre la RHF, les fast-foods, la restauration et les GMS avec un temps estival qui favorise les grillades et la vente de brochettes. La tendance reste favorable aux &eacute;leveurs, m&ecirc;me si la hausse est moins marqu&eacute;e que ces derni&egrave;res semaines dans les Holsteins, Normandes et les Montb&eacute;liardes.</p><p><strong>Jeunes bovins</strong> &ndash; Toujours aucun changement pour les Charolais ou les Limousins avec des niveaux tarifaires qui ne compensent pas la hausse des co&ucirc;ts de production. Dans les Blonds d&rsquo;Aquitaine, l&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande est plus favorable avec une l&eacute;g&egrave;re am&eacute;lioration des cours.&nbsp;&nbsp; </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;</strong>:</p><p><strong>Bovins races allaitantes</strong>&nbsp;: Les disponibilit&eacute;s resteront limit&eacute;es, mais les tarifs vont peu &eacute;voluer dans les Charolaises.</p><p><strong>Bovins races laiti&egrave;res</strong>&nbsp;: Les tarifs des laiti&egrave;res vont se stabiliser provisoirement.</p><p><strong>Jeunes bovins</strong>&nbsp;: Le commerce sera calme avec des tarifs stables &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p>


[Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 23-2021]

Bovins de boucherie : Peu d’évolution pour les Charolaises

<p>Il ne faut pas confondre les besoins r&eacute;els de l&rsquo;animal et les aspirations de consommateur qui ont un lien de plus en plus distendu avec le monde de l&rsquo;&eacute;levage.&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p>D&rsquo;apr&egrave;s, un ouvrage de l&rsquo;Inrae, pr&egrave;s de 90&nbsp;% des Fran&ccedil;ais estiment que les animaux d&rsquo;&eacute;levage devraient &ecirc;tre mieux prot&eacute;g&eacute;s, et 68&nbsp;% d&rsquo;entre eux se disent d&rsquo;ailleurs pr&ecirc;ts &agrave; payer plus pour que le bien-&ecirc;tre animal soit pris en compte dans leurs assiettes. Cependant, entre attentes du grand public et besoins physiologiques des animaux, il y a parfois un monde. </p><p>Les enfants ont souvent cette relation id&eacute;alis&eacute;e entre l&rsquo;animal et l&rsquo;humain, mais ce sentiment passe maintenant la barri&egrave;re de l&rsquo;&acirc;ge, avec un profond changement soci&eacute;tal. Dans les jeunes g&eacute;n&eacute;rations ou chez les urbains, l&rsquo;animal n&rsquo;a plus cette utilit&eacute; pragmatique qui consiste &agrave; ce que l&rsquo;homme s&rsquo;occupe de lui pour les services rendus que ce soit pour le travail ou l&rsquo;alimentation. L&rsquo;animal de compagnie est la nouvelle r&eacute;f&eacute;rence avec tout ce que cela implique dans la perception sentimentale du lien avec l&rsquo;homme. </p><p>Respecter le bien-&ecirc;tre animal c&rsquo;est avant tout prendre en compte ces besoins physiologiques ou sensoriels propres pour lui proposer un environnement ad&eacute;quat. Ce n&rsquo;est pas transposer &agrave; l&rsquo;animal ce qui semble agr&eacute;able &agrave; l&rsquo;homme.&nbsp; &nbsp;</p><p>Ce th&egrave;me est maintenant coupl&eacute; avec le respect de l&rsquo;environnement et de la sauvegarde de la plan&egrave;te, mais les &eacute;leveurs ne pourront pas supporter &agrave; eux seuls ce fardeau sans que tous les efforts demand&eacute;s ne soient reconnus &agrave; leur juste valeur &eacute;conomique.&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p>Ce manque de reconnaissance se traduit par une tr&egrave;s grande &eacute;rosion de cette profession qui g&eacute;n&egrave;re les plus bas revenus de la soci&eacute;t&eacute; par rapport aux engagements financiers et au temps travaill&eacute;. Les cessations n&rsquo;ont jamais &eacute;t&eacute; aussi nombreuses, et la nouvelle PAC proposer aux &eacute;leveurs ne devrait pas arranger la situation.&nbsp;&nbsp; </p><p>Le rel&egrave;vement des prix &agrave; la production reste une pr&eacute;occupation majeure face &agrave; des co&ucirc;ts de production qui ne cessent de progresser. Les industriels sont de leur c&ocirc;t&eacute; confront&eacute; &agrave; un manque d&rsquo;attractivit&eacute; avec des difficult&eacute;s &agrave; couvrir les besoins en personnel sur les chaines de production. C&rsquo;est le cas &eacute;galement pour de nombreux secteurs d&rsquo;activit&eacute;, qui recherchent du personnel notamment dans l&rsquo;artisanat.&nbsp;&nbsp; </p><p>&nbsp;</p><p>Cette p&eacute;riode transitoire entre la fin de l&rsquo;ann&eacute;e scolaire et le d&eacute;but des vacances d&rsquo;&eacute;t&eacute; est toujours difficile &agrave; passer en termes de commerce de la viande.&nbsp;Les disponibilit&eacute;s dans les campagnes sont largement amoindries par les travaux de fenaisons. Cette semaine a &eacute;t&eacute; assez compliqu&eacute;e pour les industriels qui ont d&ucirc; r&eacute;agir en temps r&eacute;el &agrave; une demande tr&egrave;s volatile, avec la r&eacute;ouverture des restaurants et des cantines ouvri&egrave;res, mais un recul des commandes dans les GMS ou et cantines scolaires pour une ann&eacute;e scolaire qui touche &agrave; sa fin. Heureusement que le niveau des ventes reste tr&egrave;s correct chez les bouchers et certaines GMS pour tenir le march&eacute; dans les pi&egrave;ces nobles. </p>


[conjoncture : bovin sem 23-2021] Si le bien-être animal est le thème sociétal le plus en vogue de ces dernières années sous la pression de certaines associations, il faut éviter d’aller jusqu’à l’anthropomorphisme (tendance à attribuer aux animaux des sentiments humains).

Les animaux ne sont pas des humains

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">+20%&nbsp;par an : c&rsquo;est grosso modo la croissance enregistr&eacute;e par les robots en usage en agriculture, selon Axema, le syndicat des industriels de l&rsquo;agro&eacute;quipement. Le dernier pointage faisait &eacute;tat de 14 000 unit&eacute;s en service. Les robots de traite, dont Lely a entam&eacute; la commercialisation en 1995, repr&eacute;sentent l&rsquo;essentiel du parc de robots et leur succ&egrave;s ne se d&eacute;ment pas. En 2020, une installation nouvelle sur cinq &eacute;tait robotis&eacute;e, selon Axema. Le parc s&rsquo;&eacute;tablit ainsi &agrave; 11 200 unit&eacute;s r&eacute;parties entre environ 7 500 exploitations.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Outre la traite, le secteur de l&rsquo;&eacute;levage est pourvoyeur de solutions robotis&eacute;es dans le secteur de la distribution d&rsquo;aliments, avec l&agrave; encore une tr&egrave;s forte ant&eacute;riorit&eacute; s&rsquo;agissant des distributeurs automatiques de concentr&eacute;s de DeLaval. D&eacute;sormais, les robots d&rsquo;alimentation sont capables d&rsquo;appr&eacute;hender tous les types de fourrages via de multiples solutions techniques et logistiques. L&rsquo;&eacute;levage ach&egrave;ve sa mue technologique avec les syst&egrave;mes automatis&eacute;s de paillage et de collecte des effluents.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Une autre forme d&rsquo;automatisation est &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre en &eacute;levage avec les capteurs assurant le monitoring des troupeaux, le pendant des capteurs en usage&nbsp;dans les cultures pour assurer le suivi de la protection et de la nutrition.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Robots des champs</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Au champ justement, c&rsquo;est le secteur du maraichage qui a pendant longtemps fait office de t&ecirc;te de file, avec notamment &agrave; la man&oelig;uvre Na&iuml;o Technologies, qui f&ecirc;te cette ann&eacute;e ses 10 ans d&rsquo;existence. Apr&egrave;s le maraichage, la start-up toulousaine s&rsquo;est diversifi&eacute;e dans la vigne et s&rsquo;attaque d&eacute;sormais &agrave; la grande culture, et plus pr&eacute;cis&eacute;ment, avec le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bluebob-le-robot-desherbeur-de-betteraves-de-naio" target="_blank">robot BlueBob</a>, au d&eacute;sherbage des betteraves sucri&egrave;res, une esp&egrave;ce qui suscite bien des convoitises, comme en t&eacute;moigne la commercialisation du robot danois <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/farmdroid-un-robot-a-75-000-pour-semer-et-biner-20-ha" target="_blank">Farmdroid, dou&eacute; pour le semis et le d&eacute;sherbage</a>.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En mati&egrave;re de robotique, les constructeurs fran&ccedil;ais sont bien d&eacute;cid&eacute;s &agrave; ne pas regarder les robots passer, comme en t&eacute;moigne les solutions propos&eacute;es par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~en-attendant-la-flotte-de-robots" target="_blank">AgreenCulture</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/carre-entame-la-commercialisation-de-son-robot-anatis" target="_blank">Carr&eacute;</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-awards-2021-5-5-les-trois-laureats-electronique-pieces-et-services" target="_blank">Vitibot</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vigne-vin~de-l-influence-des-robots-de-tonte-sur-la-qualite-du-raisin" target="_blank">Vitirover</a>&nbsp;ou encore Sitia avec son <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~trektor-un-nouveau-venu-dans-la-robotique" target="_blank">Trektor</a>.</p>


Axema dénombre 14 000 robots en service. La traite représente 80% des équipements robotisés. En 2020, une nouvelle installation sur cinq était robotisée. Les robots des champs sont dans les starting-blocks.

Les robots progressent au rythme de 20% par an

<p>&laquo;&nbsp;Le commerce agricole et agroalimentaire&nbsp;: un maillon essentiel de la cha&icirc;ne alimentaire&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est sous ce titre que la f&eacute;d&eacute;ration des professionnels du secteur du commerce agricole et agroalimentaire (FC2A) a annonc&eacute;, le 19 mai, la publication d&rsquo;un livre blanc, destin&eacute; aux pouvoirs publics et aux futurs candidats &agrave; l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle, pour d&eacute;montrer la pr&eacute;pond&eacute;rance de ses m&eacute;tiers dans la grande cha&icirc;ne de valeur de l&rsquo;alimentation. L&rsquo;id&eacute;e centrale&nbsp;Int&eacute;grer la notion de commerce dans le triptyque production &ndash; transformation &ndash; distribution.</p>

<p>&laquo;&nbsp;Ce sont des entreprises essentielles mais non reconnues. Le rapport Papin ne mentionne pas le commerce agricole et agroalimentaire. Elles sont pourtant tr&egrave;s &laquo;&nbsp;local&nbsp;&raquo;, au c&oelig;ur des fili&egrave;res. Ces 1 000 entreprises patrimoniales &agrave; taille humaine emploient 25&nbsp;000 salari&eacute;s et r&eacute;alisent un chiffre d&rsquo;affaires de 15 Mrds d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires&nbsp;&raquo; plaide G&eacute;rard Poyer, pr&eacute;sident de la FC2A.</p>

<h3>Les 7 d&eacute;fis &agrave; relever pour le secteur</h3>

<p>&laquo;&nbsp;L&rsquo;identification du r&ocirc;le des entreprises du commerce agricole par les d&eacute;cideurs publics ou professionnels, au-del&agrave; du cercle des acteurs &eacute;co&shy;nomiques proches et des initi&eacute;s fins connaisseurs de la PAC, devient une affaire urgente&nbsp;&raquo; peut-on lire par ailleurs dans le livre blanc.</p>

<p>Dans le livre blanc, la FC2A recense 7 enjeux &agrave; pr&eacute;senter aux pouvoirs publiques et aux candidats &agrave; l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle&nbsp;: faire reconna&icirc;tre le r&ocirc;le structurant des entreprises du secteur&nbsp;; faciliter la transmission des entreprises afin de maintenir un tissu &eacute;conomique et social dans les territoires&nbsp;; acc&eacute;l&eacute;rer la diversification de l&rsquo;offre alimentaire et d&eacute;velopper les outils de d&eacute;carbonation&nbsp;; enrichir la politique RSE des entreprises du commerce et renforcer l&rsquo;attractivit&eacute; des m&eacute;tiers&nbsp;; promouvoir et soutenir le dynamisme m&eacute;connu des entreprises &agrave; l&rsquo;export&nbsp;; d&eacute;velopper et soutenir les projets de R&amp;D afin d&rsquo;apporter des solutions innovantes et enfin faciliter l&rsquo;acc&egrave;s au plan de relance et plans d&rsquo;investissements.</p>

<h3>Permanentes, essentielles et contributives</h3>

<p>Dans ce livre blanc, on trouvera aussi une pr&eacute;sentation d&eacute;taill&eacute;e du secteur, dont les entreprises sont pr&eacute;sentes en permanence au c&oelig;ur m&ecirc;me de l&rsquo;&eacute;conomie, entre service &agrave; l&rsquo;agriculture et d&eacute;fi de la souverainet&eacute; alimentaire.</p>

<p>&Eacute;galement mis en avant, le r&ocirc;le essentiel de ces entreprises dans l&rsquo;&eacute;conomie des territoires, une notion tr&egrave;s tendance ces derniers temps, &agrave; travers leur cr&eacute;ation de valeur&nbsp;(savoir-faire de la mise en march&eacute;, politique d&rsquo;investissement, contractualisation, exportation, attractivit&eacute; des m&eacute;tiers) mais aussi engag&eacute;es dans les diff&eacute;rentes transitions en cours (alimentaire, agro&eacute;cologique, soci&eacute;tale&hellip;).</p>

<p>Le document insiste aussi sur les contributions du commerce agricole et agroalimentaire aux grands enjeux agricoles et alimentaires en plaidant pour une croissance agricole AVEC la PAC et le Pacte Vert voulu par la Commission europ&eacute;enne.</p>

<p>Enfin, le livre blanc souligne &laquo;&nbsp;l&rsquo;ambition collective des entreprises de commerce&nbsp;&raquo; du secteur avant de conclure&nbsp;: &laquo;&nbsp;La feuille de route de la comp&eacute;titivit&eacute; de nos entreprises s&rsquo;inscrit dans des politiques de transition alimentaire (nutrition/sant&eacute; et agro&eacute;colo&shy;gie), de r&eacute;duction de l&rsquo;empreinte carbone (conseil-expertise/logistique/transformation) et d&rsquo;engagement sans retenue sur la voie de la RSE, en agr&eacute;geant toutes les parties prenantes&nbsp;&raquo;.</p>

<div class="encadre"><strong>Les grains et le n&eacute;goce</strong></div>

<div class="encadre">Au sein de la FC2A, les entreprises de n&eacute;goce de grains sont regroup&eacute;es dans la F&eacute;d&eacute;ration du n&eacute;goce agricole (FNA). Ces entreprises<strong> </strong>collectent 30 % des c&eacute;r&eacute;ales et des graines ol&eacute;o-prot&eacute;agineuses produites en France. Soit, selon les variations annuelles, 30 % de 65 millions de tonnes collect&eacute;es : 20 millions de tonnes. Les march&eacute;s fran&ccedil;ais et &agrave; l&rsquo;exportation sont servis dans toutes les qualit&eacute;s de graines. Les fili&egrave;res sous cahier des charges, en bio, HVE se d&eacute;veloppent. Selon la FNA, ses adh&eacute;rents s&rsquo;attachent &agrave; fournir toutes les nouvelles solutions de transformation agro&eacute;cologique en mati&egrave;re d&rsquo;intrants.</div>



Dans un livre blanc, la FC2A souligne l’importance du secteur dans l’économie des territoires

Le commerce agricole et agroalimentaire en quête d’une meilleure reconnaissance

<div><p>Les d&eacute;nombrements des coliformes totaux et des ent&eacute;rocoques semblent &ecirc;tre des crit&egrave;res pertinents pour juger si la qualit&eacute; de la soupe distribu&eacute;e aux truies gestantes et allaitantes est &agrave; risque d&rsquo;apparition de diarrh&eacute;es n&eacute;onatales. C&rsquo;est ce qui ressort d&rsquo;une &eacute;tude men&eacute;e par Pors. spective, pr&eacute;sent&eacute;e par Romane Grandin, lors des Journ&eacute;es de la recherche porcine. L&rsquo;&eacute;tude a compar&eacute; les crit&egrave;res microbiologiques des soupes de dix&nbsp;&eacute;levages t&eacute;moins &agrave; ceux de dix&nbsp;&eacute;levages cas, ayant&nbsp;au moins 20&nbsp;% des port&eacute;es avec diarrh&eacute;es sous la m&egrave;re sur au minimum&nbsp;deux bandes cons&eacute;cutives. Dans chaque &eacute;levage, deux pr&eacute;l&egrave;vements ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s&thinsp;: l&rsquo;un au niveau d&rsquo;une vanne gestante dans le dernier tiers de gestation et le second au niveau d&rsquo;une vanne de maternit&eacute; durant la premi&egrave;re semaine de lactation.</p><h3>Mieux cerner le r&ocirc;le d&rsquo;Enterococcus</h3><p>Les r&eacute;sultats montrent que plus les d&eacute;nombrements de coliformes totaux (&gt; 10<sup>5</sup> UFC/ml), de levures (&gt; 10<sup>4</sup> UFC/ml) et en particulier d&rsquo;ent&eacute;rocoques sont &eacute;lev&eacute;s, plus la probabilit&eacute; d&rsquo;observer des diarrh&eacute;es n&eacute;onatales est &eacute;lev&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>D&egrave;s lors qu&rsquo;on d&eacute;passe 10</em><sup>4</sup><em><sup></sup>UFC/ml d&rsquo;E</em>nterococcus<em> dans un &eacute;chantillon de soupe en gestante ou en maternit&eacute;, la probabilit&eacute; d&rsquo;avoir des diarrh&eacute;es n&eacute;onatales d&eacute;passe 50&nbsp;%</em>.&nbsp;&raquo;</p><p>En revanche, il n&rsquo;y a pas de diff&eacute;rences significatives entre les deux groupes d&rsquo;&eacute;levages sur les crit&egrave;res de pH, et sur le d&eacute;nombrement de coliformes f&eacute;caux, de flore lactique et d&rsquo;a&eacute;robies sulfito-r&eacute;ducteurs.</p><h3>Attention &agrave; l&rsquo;hygi&egrave;ne des soupi&egrave;res</h3><p>Les r&eacute;sultats de cette pr&eacute;-&eacute;tude devront &ecirc;tre confirm&eacute;s par d&rsquo;autres investigations, notamment pour approfondir le lien entre le d&eacute;nombrement des <em>Enterococcus spp</em> dans les analyses de soupe et l&rsquo;apparition des diarrh&eacute;es n&eacute;onatales &agrave; ent&eacute;rocoques. Les analyses r&eacute;alis&eacute;es en parall&egrave;le sur les porcelets ont en effet montr&eacute; que dans 70&nbsp;% des &eacute;levages, la bact&eacute;rie <em>Enterococcus hirae</em> semblait &ecirc;tre l&rsquo;agent responsable des diarrh&eacute;es n&eacute;onatales. &laquo;&nbsp;<em>Il y a une r&eacute;flexion &agrave; mener sur les liens entre diarrh&eacute;es n&eacute;onatales, ent&eacute;rocoques et alimentation en soupe.</em>&nbsp;&raquo;</p><p>Ces r&eacute;sultats soulignent l&rsquo;importance de l&rsquo;hygi&egrave;ne des cuves de pr&eacute;paration&nbsp;de la soupe et du contr&ocirc;le r&eacute;gulier des flores dans les circuits de distribution. &laquo;&nbsp;<em>Porc. spective pr&eacute;conise un rin&ccedil;age quotidien et un nettoyage r&eacute;gulier avec un d&eacute;tergent alcalin (voire ponctuellement avec un d&eacute;tergent acide). Mais en l&rsquo;absence de pathologie cliniquement observ&eacute;e et confirm&eacute;e par des analyses microbiologiques de la soupe, le cabinet d&eacute;conseille une d&eacute;sinfection de la machine &agrave; soupe.</em>&nbsp;&raquo; Le risque est qu&rsquo;elle d&eacute;truise le biofilm positif de la soupi&egrave;re.</p></div><div class="outils"><div class="surtitre"><h3>Mise en garde</h3></div><h2>Ne pas congeler l&rsquo;&eacute;chantillon de soupe</h2><p>L&rsquo;&eacute;chantillon de soupe ne doit pas &ecirc;tre congel&eacute; avant d&rsquo;&ecirc;tre envoy&eacute; au laboratoire pour &eacute;valuer sa qualit&eacute; microbiologique. Une &eacute;tude de Porc. spective a montr&eacute; que la cong&eacute;lation influen&ccedil;ait le r&eacute;sultat de l&rsquo;analyse. Il est donc conseill&eacute; de d&eacute;poser l&rsquo;&eacute;chantillon de soupe, sous couvert de froid, le plus vite possible.</p></div>



Une étude de Porc. spective montre que le risque d’avoir des diarrhées néonatales augmente lorsque le dénombrement d’entérocoques dans la soupe distribuée aux truies est élevé.

Un lien entre l’hygiène de la soupe des truies et les diarrhées néonatales

<div>La production europ&eacute;enne de l&eacute;gumes frais est en l&eacute;g&egrave;re baisse en 2020. Cette baisse est surtout due aux l&eacute;gumes de plein champ en raison notamment d&rsquo;un &eacute;t&eacute; extr&ecirc;mement chaud et sec. En revanche, les volumes r&eacute;colt&eacute;s sous serre ont &eacute;t&eacute; importants.</div>

<div class="rendezvous">
<p>En Espagne, premier pays europ&eacute;en producteur de l&eacute;gumes, la production de l&eacute;gumes frais s&rsquo;&eacute;tablit en 2020 &agrave; 9,9 Mt (10,11 Mt en 2019). Cette baisse de production s'explique par&nbsp;une forte chute de la r&eacute;colte d&rsquo;oignons (presque -30&nbsp;%), qui avait atteint des records en 2019 (1,6 Mt). La tomate est le l&eacute;gume le plus produit en Espagne (1,75 Mt en 2020), devant le poivron (1,42 Mt), l&rsquo;oignon (1,13 Mt) et la laitue (0,99 Mt). Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, la production de l&eacute;gumes espagnole est marqu&eacute;e par <strong>une hausse des surfaces consacr&eacute;es aux poivrons au d&eacute;triment des tomates.</strong> Cette tendance est due &agrave; la forte concurrence sur le march&eacute; d&rsquo;exportation des tomates (Afrique du Nord, nord-ouest de l&rsquo;Europe).</p>

<p class="sequence"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-consommation-bio-en-europe">Les 5 plus gros march&eacute;s du bio en Europe</a></p>

<p>L&rsquo;Italie est le deuxi&egrave;me pays europ&eacute;en pour la production de l&eacute;gumes frais (6,57 Mt en 2020). Ses principales productions sont la tomate (1,07 Mt), la courgette (584&thinsp;000&nbsp;t), la carotte (523&thinsp;000&nbsp;t) et le fenouil (502&thinsp;000&nbsp;t). La r&eacute;colte 2020 de l&eacute;gumes frais italiens est &eacute;quivalente &agrave; celle de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. <strong>2020 a &eacute;t&eacute; une ann&eacute;e de croissance pour la production de l&eacute;gumes-fruits italiens</strong>&thinsp;: tomates (+2&nbsp;%), courgettes (+&nbsp;3&nbsp;%), poivrons (+&nbsp;3&nbsp;%) et aubergines (+9&nbsp;%). Les carottes ont enregistr&eacute; une forte augmentation de volume (+6&nbsp;%), due &agrave; l&rsquo;expansion des surfaces.</p>

<p>La France se place &agrave; la troisi&egrave;me place du podium, avec 5,6 Mt de l&eacute;gumes frais produits en 2020 (-1,3&nbsp;% par rapport &agrave; 2019). La tomate, premi&egrave;re production l&eacute;gumi&egrave;re fran&ccedil;aise, atteint 642&thinsp;000&nbsp;t (-9&nbsp;% par rapport &agrave; 2019). Derri&egrave;re, on trouve l&rsquo;oignon (556&thinsp;000&nbsp;t) et la carotte (524&thinsp;000&nbsp;t). La France devance, pour la production de l&eacute;gumes, la Pologne (5,3 Mt), les Pays Bas (5,2 Mt) et l&rsquo;Allemagne (3,6 Mt).</p>
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La production européenne 2020 de légumes frais s’établit en 2020 à 51 millions de tonnes (Mt), en légère baisse par rapport à 2019, selon des chiffres provisoires relayés par le Fruit Logistica European Statistics Book 2021.

51 millions de tonnes de légumes frais produits en Europe

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<p>Les quatre associ&eacute;s du Gaec Coat Bihan ont d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;investir dans deux robots de lavage Evo Cleaner de la soci&eacute;t&eacute; Envirologic et commercialis&eacute; en France par RV Biotech. Le premier a &eacute;t&eacute; achet&eacute;&nbsp;en 2018 pour leur nouveau bloc naissage de 500 truies (voir<em> R&eacute;ussir Porc</em> novembre&nbsp;2018 page&nbsp;32), le second&nbsp;en 2019 pour la partie post-sevrage et engraissement. &laquo;&nbsp;<em>Le bloc naissage &eacute;tant sous protection sanitaire renforc&eacute;e, il nous paraissait risqu&eacute; de d&eacute;placer le chariot en permanence d&rsquo;un site &agrave; l&rsquo;autre</em>, explique Bruno Hamon, l&rsquo;un des associ&eacute;s du Gaec. <em>On n&rsquo;envisageait pas non plus d&rsquo;utiliser le robot de lavage sur une seule partie de l&rsquo;&eacute;levage.</em>&nbsp;&raquo; D&rsquo;autant plus que les premiers r&eacute;sultats &eacute;taient tr&egrave;s satisfaisants, notamment en mati&egrave;re de r&eacute;duction de la p&eacute;nibilit&eacute; du travail. Apr&egrave;s deux ans d&rsquo;utilisation, Michel Hamon, en charge des post-sevrages et des engraissements, estime que le robot assure 90&nbsp;% du lavage. &laquo;&nbsp;<em>Il fait le plus p&eacute;nible</em>&nbsp;&raquo;, souligne-t-il. Mais apr&egrave;s son passage, le travail n&rsquo;est pas termin&eacute; pour autant, car m&ecirc;me si toutes les surfaces ont &eacute;t&eacute; d&eacute;cap&eacute;es, il reste encore des projections de mati&egrave;re organique &agrave; enlever. Mais c&rsquo;est la partie du lavage la plus facile qui se pr&eacute;sente alors. &laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;applique un d&eacute;graissant sur toutes les surfaces, puis je passe un coup de jet plat. Au final, le travail est aussi bien fait qu&rsquo;un lavage manuel int&eacute;gral.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<h3>Un travail important de programmation</h3>

<p>&Agrave;&nbsp;son arriv&eacute;e, le robot doit &ecirc;tre programm&eacute; en temps r&eacute;el par un op&eacute;rateur qui manipule un joystick pour diriger l&rsquo;avanc&eacute;e du chariot et le bras qui porte la rotabuse. Les mouvements sont m&eacute;moris&eacute;s pour ensuite &ecirc;tre r&eacute;p&eacute;t&eacute;s &agrave; l&rsquo;identique lors des lavages suivants. Ils peuvent &ecirc;tre reproduits autant de fois que n&eacute;cessaire pour encha&icirc;ner le lavage de cases ou de salles identiques. Pour cela, le robot se rep&egrave;re g&eacute;ographiquement dans les salles par des aimants pos&eacute;s sur des supports fix&eacute;s &agrave; des endroits pr&eacute;cis. &laquo;&nbsp;<em>Le lavage r&eacute;v&egrave;le la dext&eacute;rit&eacute; de celui qui le programme&nbsp;</em>&raquo;, explique Michel Hamon. Des zones non lav&eacute;es peuvent parfois &ecirc;tre oubli&eacute;es par la premi&egrave;re programmation. Il faut alors que l&rsquo;op&eacute;rateur reprenne la main et reprogramme la s&eacute;quence concern&eacute;e pour corriger le d&eacute;faut.&nbsp;Ce travail peut se r&eacute;v&eacute;ler fastidieux, notamment dans des &eacute;levages construits au fil du temps comme c&rsquo;est le cas au Gaec Coat Bihan. Les 2&thinsp;700 places de&nbsp;post-sevrage et&nbsp;4&thinsp;300 places d&rsquo;engraissement&nbsp;sont r&eacute;parties dans&nbsp;plusieurs b&acirc;timents diff&eacute;rents dans leur conception et leur taille. Cette diversit&eacute; impose une phase de programmation importante. Le chariot doit aussi disposer d&rsquo;une largeur de couloir suffisante pour &ecirc;tre man&oelig;uvr&eacute;. &laquo;<em>&nbsp;L&rsquo;id&eacute;al est d&rsquo;avoir un couloir d&rsquo;acc&egrave;s aux salles de 1,5 m&egrave;tre de large. Une largeur de 1,2 m&egrave;tre peut convenir, mais la manipulation du chariot est alors moins ais&eacute;e.</em>&nbsp;&raquo; Dans les salles, le couloir d&rsquo;acc&egrave;s aux cases&nbsp;doit faire 85&nbsp;cm de large au minimum, selon l&rsquo;&eacute;leveur. Bruno Hamon met notamment en garde contre les poteaux diffuseurs de type suisse qui pourraient faire obstacle au guide du chariot. En effet, celui-ci&nbsp;est guid&eacute; par les cloisons de fa&ccedil;ade des cases d&rsquo;engraissement. Le robot peut aussi fonctionner sans cloison comme dans la verraterie de 62 places ou en gestante, compos&eacute;e de grandes cases de 42 places avec des alimentateurs individuels Selfifeeder. Mais il faut alors installer un guide au sol &agrave; chaque lavage pour le diriger.</p>

<h3>Deux heures de finitions pour 42 places de maternit&eacute;</h3>

<p>Les &eacute;leveurs ont not&eacute; une r&eacute;duction importante du temps de travail, notamment dans les deux maternit&eacute;s compos&eacute;es chacune de 42 places accessibles par deux couloirs. &laquo;<em>&nbsp;Pour un lavage manuel, il fallait compter huit heures de travail p&eacute;nible par salle</em>&nbsp;&raquo;, se souvient Bruno Hamon. Aujourd&rsquo;hui, le robot met six heures au total pour nettoyer une salle. Ensuite, l&rsquo;&eacute;leveur passe deux heures &agrave; d&eacute;graisser et &agrave; la rincer. Le robot peut aussi travailler la nuit, ce qui repr&eacute;sente parfois un gain de temps important pour augmenter la dur&eacute;e du vide sanitaire.</p>

<p>Les &eacute;leveurs mettent en avant la capacit&eacute; du robot Eco Cleaner &agrave; r&eacute;aliser un nettoyage approfondi des salles. &laquo;<em>&nbsp;Son bras se d&eacute;plie jusqu&rsquo;&agrave; 4 m&egrave;tres et la rotabuse est&nbsp;orientable dans toutes les directions. Il peut ainsi laver des objets complexes comme les auges des truies ou des porcelets en maternit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, explique Bruno Hamon.</p>

<p>Les &eacute;leveurs doivent &eacute;galement &ecirc;tre tr&egrave;s vigilants sur les obstacles que peut rencontrer le bras qui supporte la lance de nettoyage. &laquo;&nbsp;<em>Une barri&egrave;re non ferm&eacute;e, une cha&icirc;ne ajout&eacute;e &agrave; un endroit inhabituel, et c&rsquo;est la panne, si l&rsquo;objet fait obstacle au robot.&nbsp;</em>&raquo; Heureusement, celui-ci est connect&eacute; en temps r&eacute;el aux smartphones des &eacute;leveurs gr&acirc;ce &agrave; un r&eacute;seau Wifi qui couvre l&rsquo;&eacute;levage pour les pr&eacute;venir des incidents. &laquo;<em>&nbsp;Le laveur se met en d&eacute;faut et attend qu&rsquo;on vienne le d&eacute;panner pour se remettre en route.&nbsp;</em>&raquo; Il envoie &eacute;galement un signal&nbsp;quand le travail est termin&eacute;. La connectivit&eacute; permet aussi aux techniciens d&rsquo;Envirologic ou de RV Biotech de prendre la main &agrave; distance en cas de panne. Les mises &agrave; jour sont effectu&eacute;es via le r&eacute;seau. Enfin, la programmation est sauvegard&eacute;e chez le fournisseur en cas de panne ou de changement d&rsquo;appareil. L&rsquo;entretien de l&rsquo;appareil se limite &agrave; un lavage entre deux nettoyages, et &agrave; la recharge des batteries dont l&rsquo;autonomie est de 48&nbsp;heures.</p>
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<div class="outils">
<div class="surtitre">
<h3>En chiffres</h3>
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<h2>Le Gaec Coat Bihan &agrave; Pl&eacute;d&eacute;liac (22)</h2>

<div class="relance"><strong>500</strong> truies, men&eacute;es en 10 bandes de 42 truies &agrave; la mise&nbsp;bas</div>

<div class="relance"><strong>2&thinsp;700</strong> places de post-sevrage</div>

<div class="relance"><strong>4&thinsp;300</strong> places d&rsquo;engraissement</div>

<div class="relance"><strong>2</strong> robots de lavage Evo Cleaner</div>
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<div class="avis">
<div class="surtitre">
<h3>Avis d&rsquo;expert&thinsp;: Ga&eacute;tan Renault, RV Biotech</h3>
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<h2>&laquo;&nbsp;L&rsquo;Evo Cleaner nettoie les zones difficiles d&rsquo;acc&egrave;s&nbsp;&raquo;</h2>

<p>&laquo;&nbsp;La programmation des s&eacute;quences de lavage et les caract&eacute;ristiques des composants de l&rsquo;Evo Cleaner permettent de faire un lavage tr&egrave;s pouss&eacute; des salles, quelle que soit leur configuration. Son bras articul&eacute; et la rotabuse pivotante &agrave; 365 &deg; ont la capacit&eacute; d&rsquo;&eacute;viter facilement les obstacles et de nettoyer des zones difficiles d&rsquo;acc&egrave;s, comme les cases de mise&nbsp;bas ou les nids &agrave; porcelets. La rotabuse peut laver jusqu&rsquo;&agrave; 4,5 m&egrave;tres de profondeur &agrave; 200 bars de pression. Un jet-crayon fourni en option permet de&nbsp;d&eacute;grossir au-del&agrave; de 4,5 m&egrave;tres. Le menu correspondant au lavage d&rsquo;une salle est compos&eacute; d&rsquo;une succession de plusieurs programmations r&eacute;alis&eacute;es initialement &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un joystick. L&rsquo;&eacute;leveur programme le nettoyage de chaque zone&nbsp;qui compose&nbsp;les salles (sols, cloisons, plafond, couloir de circulation&hellip;). Pour cela, il doit &ecirc;tre m&eacute;thodique et laver vers l&rsquo;avant pour n&rsquo;oublier aucune surface. Il peut ensuite r&eacute;p&eacute;ter autant de fois qu&rsquo;il veut ces programmes dans le menu de lavage de la salle, gr&acirc;ce &agrave; un &eacute;cran tactile intuitif situ&eacute; sur le robot. Selon la configuration des salles, la pression d&eacute;livr&eacute;e par la pompe HP et la qualit&eacute; de la programmation, le taux de lavage peut varier de 80 &agrave; 95&nbsp;%.&nbsp;&raquo;</p>
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Les associés du Gaec Coat Bihan à Plédéliac, dans les Côtes-d’Armor, utilisent deux robots de lavage pour laver toutes les salles de leur élevage de 500 truies naisseurs-engraisseurs.

Lavage en élevage de porc : « Le robot fait le travail le plus pénible »

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<p>Fonterra a &eacute;galement resserr&eacute; sa fourchette de <strong>prix du lait &agrave; la production pour 2020/2021</strong>, ce qui r&eacute;duit le point m&eacute;dian de 5 cents &agrave; <strong>7,55 $ par kgMS</strong>. Pour rappel, la fourchette de prix du lait pr&eacute;visionnel de Fonterra &eacute;tait annonc&eacute;e &agrave; 7,30 - 7,90 dollars n&eacute;o-z&eacute;landais par kilo de mati&egrave;re s&egrave;che (point m&eacute;dian &agrave; 7,60 NZD/kgMS) en mars dernier. Au fil des mois, le prix m&eacute;dian avait plusieurs fois &eacute;t&eacute; annonc&eacute; &agrave; la hausse. Il est ainsi pass&eacute; de 7 NZD (annonc&eacute; en 2020) ; 7,20 NZD annonc&eacute; en janvier dernier ; &agrave; 7,55 NZD en mai. La coop&eacute;rative affirme que la <strong>forte demande de produits laitiers par rapport &agrave; l'offre</strong> explique ce prix du lait &eacute;lev&eacute;.</p>

<p>Fonterra a &eacute;galement fait &eacute;tat d'une solide performance du groupe pour les neuf mois se terminant le 30 avril 2021. Cependant, elle pr&eacute;vient que <em>&laquo; il y aura une pression importante sur les b&eacute;n&eacute;fices au cours du dernier trimestre de l'ann&eacute;e en raison du profil saisonnier normal de l'activit&eacute; combin&eacute; au resserrement des marges &raquo;</em>. &nbsp;<br />
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La grande coopérative laitière Fonterra a annoncé le 26 mai une fourchette de prix du lait à la production pour la saison 2021/2022 de 7,25 $ à 8,75 $ par kgMS, avec un point médian de 8 $ par kgMS.

En Nouvelle-Zélande, Fonterra annonce un prix du lait élevé

<p><em>&laquo;&nbsp;Les alternatives v&eacute;g&eacute;tales continuent de progresser. On y croit&nbsp;&raquo;</em>, lance Isabelle Kaiffer, directrice consumer &amp; shopper insights de Nielsen, en pr&eacute;sentant les chiffres des substituts v&eacute;g&eacute;taux. Elle ajoute n&eacute;anmoins que si le march&eacute; concerne &frac14; des Fran&ccedil;ais, ce qui <em>&laquo;&nbsp;n&rsquo;est pas petit&nbsp;&raquo;</em>, il ne faut pas esp&eacute;rer convertir tout le monde. &nbsp;&nbsp;</p>

<p>En 2020, les ventes li&eacute;es &agrave; la consommation &laquo;&nbsp;alternative&nbsp;&raquo; (Nielsen regroupe sous ce nom les aliments d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale, ou bio, ou local, en vrac, affichant &laquo;&nbsp;sans&hellip;&nbsp;&raquo; ou &laquo; moins de&hellip;&nbsp;&raquo;) ont continu&eacute; &agrave; cro&icirc;tre en GMS (+12 %, &agrave; 12 Md&euro;)&hellip; mais moins qu&rsquo;en 2019 (o&ugrave; les ventes augmentaient de 16 %). Dans cet ensemble, la croissance du bio a ralenti. <strong>Le march&eacute; des produits &laquo;&nbsp;v&eacute;g&eacute;taux&nbsp;&raquo; a lui continu&eacute; de cro&icirc;tre</strong>. En 3 ans, le march&eacute; du v&eacute;g&eacute;tal en GMS* est pass&eacute; de 435 M&euro; &agrave; 497 M&euro; (+4 % en 2020&nbsp;; +10 % en 2021).</p>

<p><strong>43 % des Fran&ccedil;ais d&eacute;clarent consommer moins de viande. </strong>Le march&eacute; du substitut v&eacute;g&eacute;tal semble avoir encore du potentiel selon Isabelle Kaiffer, mais l&rsquo;&eacute;tude montre que la part des Fran&ccedil;ais qui en ach&egrave;tent progresse peu.</p>

<p>Que consomment-ils parmi les produits &agrave; base de v&eacute;g&eacute;tal&nbsp;? 26 % ach&egrave;tent des boissons v&eacute;g&eacute;tales (25 % en 2018 et 2019)&nbsp;; 24 % ach&egrave;tent de l&rsquo;ultrafrais v&eacute;g&eacute;tal (stable). Ils sont moins nombreux &agrave; acheter les produits du rayon &laquo;&nbsp;traiteur v&eacute;g&eacute;tal&nbsp;&raquo; et leur nombre baisse sur les trois ann&eacute;es &eacute;tudi&eacute;es (17 % en 2018&nbsp;; 16 % en 2019&nbsp;; 15 % en 2020).</p>

<p>N&eacute;anmoins en chiffre d&rsquo;affaires dans les magasins, si <strong>les boissons v&eacute;g&eacute;tales dominent toujours (39 % du CA global des substituts v&eacute;g&eacute;taux)</strong>, produits traiteur, surgel&eacute;s sal&eacute;s et aides culinaires gagnent du terrain.</p>

<p>L&rsquo;&eacute;tude souligne que, comme pour le segment bio, <strong>le prix consommateur est un des leviers pour &eacute;largir la client&egrave;le.</strong> Il faut certes r&eacute;percuter effectivement les co&ucirc;ts li&eacute;s &agrave; la production, mais ne pas esp&eacute;rer gagner trop d&rsquo;argent sur l&rsquo;image du v&eacute;g&eacute;tal. Les consommateurs ne suivront pas.</p>

<p class="note">* Traiteur v&eacute;g&eacute;tal, ultrafrais v&eacute;g&eacute;tal, boissons v&eacute;g&eacute;tales ambiantes, aides culinaires v&eacute;g&eacute;tales, cr&egrave;mes dessert v&eacute;g&eacute;tales, surgel&eacute;s sal&eacute;s &laquo;&nbsp;v&eacute;g&eacute;tal&nbsp;&raquo;, en GMS (drive et hard discount compris).</p>



Lors de la première journée du CFIA, le 9 juin, Isabelle Kaiffer de Nielsen a fait un point sur les grandes tendances alimentaires pour 2021. Voici ce qu’on peut retenir en ce qui concerne le marché des substituts végétaux.

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