<div>
<p>La probl&eacute;matique du loup est prise en charge par l&rsquo;administration fran&ccedil;aise, du moins sur les aspects &eacute;conomiques et en partie techniques. Mais dans l&rsquo;angle mort du sujet, on retrouve la sant&eacute; physique et psychologique des &eacute;leveurs et bergers, en premi&egrave;re ligne face aux attaques du grand canid&eacute;. La MSA finance une &eacute;tude sur deux ans, port&eacute;e par l&rsquo;Inrae, pour &eacute;valuer les effets de la pr&eacute;sence du loup sur la sant&eacute; des &eacute;leveurs et bergers. Fr&eacute;d&eacute;ric Nicolas, docteur en sociologie &agrave; l&rsquo;Inrae, est &agrave; la man&oelig;uvre&thinsp;: &laquo;&nbsp;<em>Pour avoir un panorama de la situation, nous faisons des entretiens avec les responsables agricoles (MSA, chambres d&rsquo;agriculture, organismes pour le d&eacute;veloppement du pastoralisme,&nbsp;etc.) mais le c&oelig;ur de l&rsquo;&eacute;tude repose sur des entretiens avec des &eacute;leveurs et bergers dans les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, la Dr&ocirc;me, l&rsquo;Aveyron, l&rsquo;Is&egrave;re, la Savoie et la Haute-Savoie et bient&ocirc;t des Alpes-Maritimes&nbsp;</em>&raquo;. Un <a href="https://enquetes.inra.fr/index.php/997475?lang=fr" target="_blank">questionnaire </a>est &eacute;galement en ligne pour toucher un plus large panel de r&eacute;ponses.</p>

<h3>Une incompr&eacute;hension de la soci&eacute;t&eacute;</h3>

<p>Les premiers r&eacute;sultats d&rsquo;entretiens ont permis de d&eacute;finir trois indicateurs ayant un impact sur la sant&eacute; des professionnels de l&rsquo;&eacute;levage ovin. En premier lieu, la pr&eacute;dation a des effets &laquo;&nbsp;<strong>pratiques&nbsp;</strong>&raquo; sur le quotidien de l&rsquo;&eacute;leveur/berger. Il y a d&rsquo;abord le choc de l&rsquo;attaque, suivi par une perte de temps et d&rsquo;efforts. Cela provoque une d&eacute;sorganisation du travail, qui est per&ccedil;ue comme une perte de sens du m&eacute;tier. Enfin, les personnes impact&eacute;es par la pr&eacute;dation souffrent d&rsquo;isolement. La pr&eacute;dation lupine a &eacute;galement des effets &laquo;&nbsp;<strong>symboliques&nbsp;</strong>&raquo; sur les &eacute;leveurs et bergers. Ceux-ci ont l&rsquo;impression de ne pas &ecirc;tre crus par la soci&eacute;t&eacute; et peuvent, dans certains cas, avoir une image de &laquo;&nbsp;<em>chasseurs de primes</em>&nbsp;&raquo;. Cette situation tendue alt&egrave;re les relations entre bergers et &eacute;leveurs, les derniers pouvant &ecirc;tre accus&eacute;s par les premiers de ne pas prendre suffisamment en consid&eacute;ration les contraintes et conditions de vie. Certains &eacute;leveurs pointent pour leur part la difficult&eacute; &agrave; trouver un &laquo;&nbsp;<em>bon berger</em>&nbsp;&raquo;. De plus, les professionnels doivent composer d&rsquo;une part avec les autres usagers de la montagne pour faire reconna&icirc;tre la l&eacute;gitimit&eacute; l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;autre part avec les pouvoirs publics pour montrer les services environnementaux rendus par le pastoralisme.</p>

<h3>Des strat&eacute;gies de fuite pour &eacute;chapper &agrave; la situation</h3>

<p>Enfin, les <strong>strat&eacute;gies d&rsquo;accommodement </strong>mises en place par le berger et/ou l&rsquo;&eacute;leveur impactent &eacute;galement directement sa sant&eacute;. Les professionnels s&rsquo;engagent &agrave; plusieurs niveaux pour lutter contre la pr&eacute;dation. Ils se mobilisent pour la d&eacute;fense du pastoralisme au sein des organisations agricoles, communiquent, voire utilisent des recours ill&eacute;gaux tels que le braconnage ou des actions violentes ou interdites. L&rsquo;engagement est aussi technique, avec la mise en place des mesures de protection du troupeau. Enfin, certains &eacute;leveurs glissent petit &agrave; petit vers des strat&eacute;gies de&nbsp;fuite&thinsp;: abandon de l&rsquo;agriculture, abandon de l&rsquo;atelier ovin, abandon de l&rsquo;estive, renonciation au d&eacute;veloppement &eacute;conomique ou technique de l&rsquo;exploitation&hellip;</p>

<h3>La sant&eacute; de l&rsquo;&eacute;leveur d&eacute;pend aussi de son environnement</h3>

<p>La nature et l&rsquo;intensit&eacute; des effets de la pr&eacute;sence du loup diff&egrave;rent selon la situation professionnelle de l&rsquo;&eacute;leveur. En effet, une attaque n&rsquo;aura pas le m&ecirc;me impact sur un petit ou un gros troupeau, de m&ecirc;me sur une exploitation ovine sp&eacute;cialis&eacute;e ou avec d&rsquo;autres ateliers de production. Un professionnel avec des rapports plus &eacute;troits avec les institutions et les organisations agricoles (MSA, Safer, syndicat, groupement pastoral, Cuma,&nbsp;etc.) arrivera g&eacute;n&eacute;ralement mieux &agrave; faire face &agrave; une situation de pr&eacute;dation et saura mieux s&rsquo;entourer. Le parcours de l&rsquo;&eacute;leveur va &eacute;galement jouer&thinsp;: quelqu&rsquo;un issu du milieu agricole conna&icirc;tra mieux le r&eacute;seau de solidarit&eacute; et aura des r&eacute;flexes de gestion du troupeau. &Agrave; l&rsquo;inverse, une personne non issue du milieu agricole pourra plus facilement prendre du recul ou pourra plus facilement se dire &laquo;&nbsp;<em>j&rsquo;arr&ecirc;te</em>&nbsp;&raquo; l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;&eacute;levage.</p>

<h3>Les probl&egrave;mes structurels de l&rsquo;agriculture et ceux de la pr&eacute;dation</h3>

<p>La pr&eacute;dation a donc une influence certaine sur la fatigue physique et l&rsquo;usure psychologique des bergers et &eacute;leveurs. Celles-ci sont dues aux attaques en elles-m&ecirc;mes, &agrave; la charge administrative directement li&eacute;e &agrave; la pr&eacute;dation, &agrave; la surveillance et &agrave; la gestion de la protection du troupeau. &Agrave; cette fatigue sp&eacute;cifique s&rsquo;ajoutent les probl&egrave;mes structurels que l&rsquo;on retrouve dans l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise avec l&rsquo;endettement, le surmenage et le manque de s&eacute;paration entre vie professionnelle et vie priv&eacute;e, la place des agriculteurs dans la soci&eacute;t&eacute; et les attentes &agrave; leur encontre de leurs concitoyens. La MSA esp&egrave;re trouver dans cette &eacute;tude des pistes pour mettre en place des moyens d&rsquo;accompagnement psychologiques des &eacute;leveurs et bergers confront&eacute;s au probl&egrave;me du loup.</p>

<div class="note">Le questionnaire en ligne est disponible sur <a href="https://enquetes.inra.fr/index.php/997475?lang=fr" target="_blank">enquetes.inra.fr/index.php/997475?lang=fr</a></div>
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La prédation du loup sur le cheptel ovin a des répercussions économiques et techniques, mais aussi médicales et psychologiques pour les bergers et éleveurs qui y sont confrontés.

La prédation du loup nuit à la santé des bergers et des éleveurs

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<p><em>&laquo;&nbsp;Les r&eacute;sultats nationaux de la fili&egrave;re l&eacute;gume montrent une &eacute;volution de -40&nbsp;% des IFT, Indicateur de fr&eacute;quence de traitement, des produits de synth&egrave;se dans les exploitations mara&icirc;ch&egrave;res des r&eacute;seaux Ferme Dephy. Ce qui place les cultures l&eacute;gumi&egrave;res en t&ecirc;te des fili&egrave;res nationales&nbsp;&raquo;</em>, commente Laurent Camoin, ing&eacute;nieur-conseil en mara&icirc;chage et animateur du r&eacute;seau Ferme des Mara&icirc;chers Proven&ccedil;aux. Viennent ensuite la fili&egrave;re horticole (-38&nbsp;%), les cultures tropicales (-31&nbsp;%), l&rsquo;arboriculture (-23&nbsp;%), les grandes cultures (-20&nbsp;%) et la viticulture (-18&nbsp;%). Le r&eacute;sultat d&rsquo;&eacute;volution &agrave; la baisse entre le PZO (PZO =&nbsp;point de d&eacute;part variable selon les r&eacute;seaux de 2011 &agrave; 2016) et l&rsquo;ann&eacute;e 2018 est tr&egrave;s significatif<sup>(1)</sup>. En effet, les IFT de synth&egrave;se passent de 5 &agrave; 3, toutes cultures mara&icirc;ch&egrave;res et cycles confondus. Dans ces r&eacute;sultats apparaissent naturellement des disparit&eacute;s d&rsquo;&eacute;volution en fonction des types de syst&egrave;mes et de modes de production.</p>

<h3>Des efforts entrepris aussi en bio</h3>

<p>&laquo;<em>&nbsp;On observe que les syst&egrave;mes sous abris expriment la plus forte baisse d&rsquo;IFT et notamment les syst&egrave;mes hors-sol (fraise, framboise, tomate) qui baissent leurs IFT de moiti&eacute; (-55&nbsp;%), puis les syst&egrave;mes en sol &agrave; froid (-41&nbsp;%)&nbsp;&raquo;,</em> pr&eacute;cise-t-il dans le Treiz&rsquo;Maraichage. Le plein champ pr&eacute;sente une baisse importante tout de m&ecirc;me (-27&nbsp;%) quand on sait la difficult&eacute; de ma&icirc;trise des conditions de ces cultures. En agriculture biologique aussi, des efforts sont entrepris par les producteurs des r&eacute;seaux Ferme dont 37,5&nbsp;% des Fermes Dephy en mara&icirc;chage sont en AB. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;volution des IFT ne se fait pas sur l&rsquo;utilisation de produits de synth&egrave;se. Elle se fait sur l&rsquo;utilisation des produits utilisables en AB, mais non-inscrits sur la liste mise &agrave; jour des produits de biocontr&ocirc;le&nbsp;&raquo;</em>, analyse le sp&eacute;cialiste. C&rsquo;est le cas par exemple des produits &agrave; base de cuivre, de spinosad,&nbsp;etc.</p>

<div class="note">(1) Les r&eacute;sultats d&rsquo;&eacute;volution des IFT* ont &eacute;t&eacute; publi&eacute;s par la Cellule nationale d&rsquo;animation Dephy en octobre&nbsp;2020 et sont extraits de la Pr&eacute;sentation des r&eacute;sultats IFT 2018 du r&eacute;seau Dephy, comparaison des IFT du r&eacute;seau DEPHY avec les IFT issus des enqu&ecirc;tes &laquo; pratiques culturales &raquo;.</div>
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<p>&nbsp;</p>

<p><strong>A lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/l-utilisation-du-biocontrole-dans-les-reseaux-dephy">L&rsquo;utilisation du&nbsp;biocontr&ocirc;le dans les r&eacute;seaux Dephy</a></p>

<div class="encadre">
<h2>Indiquer la fr&eacute;quence</h2>

<p>L&rsquo;IFT est l&rsquo;Indicateur de fr&eacute;quence de traitement. C&rsquo;est un indicateur de suivi de l&rsquo;utilisation des produits phytopharmaceutiques &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;exploitation agricole ou d&rsquo;un groupe d&rsquo;exploitations. L&rsquo;IFT comptabilise le nombre de doses de r&eacute;f&eacute;rence (dose homologu&eacute;e des produits) utilis&eacute;es par hectare au cours d&rsquo;une campagne culturale. Cet indicateur peut &ecirc;tre calcul&eacute; pour un ensemble de parcelles, une exploitation ou un territoire. Il peut &eacute;galement &ecirc;tre d&eacute;clin&eacute; par grandes cat&eacute;gories de produits (herbicides, fongicides, insecticides et acaricides, autres produits).</p>
</div>



Les exploitations maraîchères des réseaux Ferme Dephy montrent la voie en réduisant de 40 % leurs IFT des produits de synthèse.

Fermes Dephy : la filière maraîchère première sur la diminution des phytos

<div class="avis">
<p>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est la troisi&egrave;me ann&eacute;e que nous utilisons des mini-gu&ecirc;pes, t&eacute;moigne Hubert Grolleau, &eacute;leveur dans le Maine-et-Loire. Nous venons de passer en bio. Nous avons fait un premier l&acirc;cher la semaine derni&egrave;re, fin f&eacute;vrier&thinsp;; on voit d&eacute;j&agrave; des mini-gu&ecirc;pes.<strong> L&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re nous avions d&eacute;marr&eacute; fin avril, mais c&rsquo;&eacute;tait trop tard&thinsp;: la pression des mouches a bien baiss&eacute;, mais ce n&rsquo;&eacute;tait pas du 100&nbsp;%.</strong> Nous avions encore des mouches &agrave; la traite, surtout des mouches que nos&nbsp;75 vaches ramenaient du p&acirc;turage.</p>

<p>Les mini-gu&ecirc;pes sont tr&egrave;s faciles &agrave; installer&thinsp;; il faut &agrave; peine un quart d&rsquo;heure pour saupoudrer le m&eacute;lange de copeaux et de pupes. Nous en mettons autour des abreuvoirs o&ugrave; il y a de l&rsquo;humidit&eacute;, le long des murs sur l&rsquo;aire de couchage paill&eacute;e des vaches et g&eacute;nisses, &agrave; la sortie de salle de traite, dans la nurserie sur les quais derri&egrave;re les cornadis et sous les abreuvoirs, et sur la fumi&egrave;re. Nous suivons le protocole de Terrena avec un l&acirc;cher par mois. Nous utilisons trois flacons par l&acirc;cher. &Agrave; 80&nbsp;&euro;HT/flacon, sur 7 mois jusqu&rsquo;&agrave; septembre, cela reviendra cette ann&eacute;e &agrave; 1680 &euro;.&nbsp;&raquo;</p>

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<div class="surtitre">
<h3>Astuce</h3>
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<p>Disposez dans les zones fr&eacute;quent&eacute;es par les animaux des pi&egrave;ges&thinsp;: des bandes collantes, des coupelles avec des granul&eacute;s ou des cartons imbib&eacute;s d&rsquo;attractifs sexuels. D&egrave;s que le nombre de mouches augmente, il est temps de badigeonner les murs.</p>

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<h3><strong>Lire aussi : </strong></h3>

<h3 class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/lait/reagir-des-les-premieres-mouches-pour-eviter-la-proliferation" target="_blank">R&eacute;agir d&egrave;s les premi&egrave;res mouches pour &eacute;viter leur prolif&eacute;ration</a></h3>

<h3 class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/lait/nattendez-pas-de-voir-des-mouches-pour-intervenir" target="_blank">N'attendez pas de voir des mouches pour intervenir</a></h3>

<h3 class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-mini-guepes-pour-lutter-contre-les-mouches-en-elevage-allaitant" target="_blank">Les mini-gu&ecirc;pes pour lutter contre les mouches</a></h3>



Différents moyens de lutte existent pour lutter contre les mouches. Hubert Grolleau en EARL dans le Maine-et-Loire recourt à la lutte biologique, avec des mini-guêpes qui s'attaquent aux mouches au stade larvaire. Il faut agir tôt, dès février-mars !

"Un premier lâcher de mini-guêpes fin février contre les mouches"

<p>&laquo;&nbsp;<em>Les &eacute;v&egrave;nements de l'anne&#769;e dernie&#768;re ont profonde&#769;ment influence&#769; le travail et la vie sociale de chacun d'entre nous. La protection de la sante&#769; et de la se&#769;curite&#769; des personnes est, plus que jamais, d'une importance cruciale. C'est la raison principale pour laquelle Same-Deutz-Fahr de&#769;clare ne pas participer au salon Eima et Agritechnica 2021</em>&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ainsi que le groupe italien justifie, dans un communiqu&eacute;, l&rsquo;absence de sa participation aux deux salons internationaux que sont Eima, programm&eacute; du 19 au 23 octobre &agrave; Bologne (Italie) et Agritechnica &agrave; Hanovre (Allemagne), du 14 au 21 novembre. D&eacute;but f&eacute;vrier, <strong><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/john-deere-renonce-au-salon-agritechnica" target="_blank">John Deere avait annonc&eacute; qu&rsquo;il ne participerait pas &agrave; l&rsquo;&eacute;dition 2021 d&rsquo;Agritechnica</a></strong>, pour les m&ecirc;mes motifs sanitaires, apr&egrave;s avoir renonc&eacute; &agrave; l&rsquo;Eima d&egrave;s l&rsquo;automne dernier.</p><h1>Transition digitale</h1><p>Les constructeurs ne s&rsquo;en cachent pas&nbsp;: la pand&eacute;mie est aussi l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment d&eacute;clencheur d&rsquo;une refonte de leur strat&eacute;gie marketing. &laquo; <em>Nous sommes confronte&#769;s a&#768; une nouvelle e&#768;re dans les relations commerciales ou&#768; les nouvelles technologies nous donnent des opportunite&#769;s de contact direct avec les clients de&#769;passant les distances physiques </em>&raquo;, indique Same-Deutz-Fahr dans le m&ecirc;me communiqu&eacute;. En septembre 2020, John ne disait pas autre chsoe, quand il annon&ccedil;ait renoncer au Sima, alors programm&eacute; en f&eacute;vrier 2021, avant son report &agrave; l&rsquo;automne 2022. &laquo; <em>Nous nous attendons &agrave; une transformation majeure de l&rsquo;am&eacute;nagement des salons due &agrave; la COVID-19 et la num&eacute;risation&nbsp;</em>&raquo;, faisait savoir John Deere. D&eacute;but 2020, avant m&ecirc;me l&rsquo;irruption du coronavirus, Massey Ferguson prenait aussi ses distances avec les salons. &laquo; <em>La participation syst&eacute;matique aux salons agricoles traditionnels n'est plus viable et ne r&eacute;pond pas aux besoins des clients pour prendre leur d&eacute;cision finale dans le cadre de leurs prochains investissements en termes d&rsquo;&eacute;quipements agricoles</em>&nbsp;&raquo;, indiquait la marque, avant d&rsquo;organiser l&rsquo;&eacute;t&eacute; dernier, le lancement digital et plan&eacute;taire de sa <strong><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~mf-8s-des-tracteurs-a-la-fois-connectes-et-deconnectes" target="_blank">nouvelle s&eacute;rie MF 8S</a></strong>, Dans la foul&eacute;e et en lien avec son r&eacute;seau de concessionnaires, elle lan&ccedil;ait un &laquo;&nbsp;MF eXperience Tour&nbsp;&raquo;, d&eacute;clin&eacute; en &laquo;&nbsp;Valtra SmartTour&nbsp;&raquo; et en &laquo;&nbsp;FendtONE Roadshow&nbsp;&raquo; pour les autres marques du groupe Agco.</p><h1>Innov-Agri en mode &laquo;&nbsp;re-start&nbsp;&raquo;</h1><p>Pour l&rsquo;heure, l&rsquo;Eima comme l&rsquo;Agritechnica restent au programme de cette ann&eacute;e 2021. En France, c&rsquo;est Innov-Agri qui devrait marquer les retrouvailles entre les constructeurs et les agriculteurs, du 7 au 9 septembre &agrave; Outarville (Loiret). Les organisateurs esp&egrave;rent que la manifestation au grand air actera le red&eacute;marrage (&laquo;&nbsp;re-start&nbsp;&raquo;) des foires agricoles. Outre les d&eacute;monstrations au champ, le salon sera parsem&eacute; de cinq villages th&eacute;matiques d&eacute;di&eacute;s &agrave; l&rsquo;agro&eacute;cologie, &agrave; l&rsquo;emploi, la formation, l&rsquo;installation et la transmission, &agrave; l&rsquo;irrigation, &agrave; la m&eacute;thanisation et au Contrat de solutions. Digitalisation oblige, Innov-Agri proposera une &laquo; <em>solution on line innovante</em>&nbsp;&raquo;, avec notamment la mont&eacute;e en puissance de l&rsquo;offre vid&eacute;o.</p>


Same-Deutz-Fahr ne sera présent ni à l’Eima ni à l’Agritechnica, deux salons programmés à l’automne prochain auxquels John Deere a également renoncé. La pandémie déroule un tapis rouge au marketing numérique.

Le retour au « monde d’avant » s’éloigne pour les grand-messes de l’agroéquipement

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<p>La soci&eacute;t&eacute; place aujourd&rsquo;hui le bien-&ecirc;tre animal au c&oelig;ur des enjeux de l&rsquo;agriculture.&nbsp;<em> &laquo; Pour autant, son &eacute;valuation est chronophage, multicrit&egrave;re et ne peut &ecirc;tre &agrave; ce jour int&eacute;gr&eacute;e dans la gestion quotidienne du troupeau. Alors, parce qu&rsquo;il offre de nouvelles perspectives, <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/cinq-outils-daide-la-detection-des-velages">le num&eacute;rique</a> semble pouvoir &ecirc;tre un levier pour am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre animal en &eacute;levages (d&eacute;tection pr&eacute;coce des troubles, meilleur contr&ocirc;le des conditions d&rsquo;&eacute;levage, suivi pr&eacute;cis des param&egrave;tres physiologiques et comportementaux des animaux) &raquo;</em>, rapporte Isabelle Veyssier, directrice de recherche au centre Inrae de Clermont-Ferrand, lors d&rsquo;un s&eacute;minaire sur le num&eacute;rique et le bien-&ecirc;tre animal, organis&eacute; par la Chaire Agrotic.</p>

<h3>Des utilisations pour le bien-&ecirc;tre animal</h3>

<p>Le bien-&ecirc;tre animal se d&eacute;finit selon deux dimensions, physique et mentale (ressenti de l&rsquo;animal). Pour l&rsquo;atteindre, il est n&eacute;cessaire de combler les besoins comportementaux et physiologiques mais aussi de se poser la question de sa perception de la situation. Or, pour avoir une id&eacute;e du niveau de bien-&ecirc;tre de ses animaux au jour le jour et le garantir, il faut pouvoir le mesurer et pour cela, disposer d&rsquo;outils. <em>&laquo;&nbsp;Ces dix derni&egrave;res ann&eacute;es, on a assist&eacute; &agrave; un <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/deleguer-la-surveillance-des-chaleurs-au-monitoring">boom du d&eacute;veloppement des outils num&eacute;riques du monitorage</a> directement en &eacute;levages (thermobolus, pH m&egrave;tres, acc&eacute;l&eacute;rom&egrave;tres, bascules&hellip;). On dispose ainsi de capteurs environnementaux, de nutrition, de sant&eacute; et de reproduction. </em></p>

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<div alt="infographie les capteurs en &eacute;levage" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="427f2f9d-06aa-4eb2-aa7e-c7aabd2d2cc8" title="RBV290_doss_capteursinfograpf" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/RBV290_infographcapteurs.JPG" alt="infographie les capteurs en &eacute;levage" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>&nbsp;</p>

<p><em>Ces objets connect&eacute;s existants sont utilisables pour &eacute;valuer les besoins physiques et engager des actions en cas d&rsquo;anomalies. Ils r&eacute;pondent donc bien &agrave; la premi&egrave;re composante (physique) du bien-&ecirc;tre animal mais sont &eacute;galement prometteurs pour &eacute;valuer la dimension mentale, en lien avec les comportements positifs et les postures qui exprimeraient le bien-&ecirc;tre ou les expressions faciales pour traduire le mal &ecirc;tre. L&rsquo;&eacute;valuation de la dimension physique est rendue possible par des mesures physiologiques comme la fr&eacute;quence cardiaque qui, en &eacute;tat de stress, s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re et par des mesures de donn&eacute;es biochimiques comme les hormones de stress (type cortisol). Des perspectives int&eacute;ressantes sont aussi en cours d&rsquo;&eacute;valuation comme la possibilit&eacute; de d&eacute;tecter l&rsquo;humeur des animaux par la reconnaissance faciale&nbsp;&raquo;</em>, explique Doroth&eacute;e Ledoux, enseignante-chercheuse &agrave; VetAgro Sup campus v&eacute;t&eacute;rinaire.</p>

<h3>Des solutions terrain</h3>

<p>Des m&eacute;thodes d&rsquo;&eacute;valuation, m&ecirc;me si elles ne sont pas encore tr&egrave;s d&eacute;ploy&eacute;es en routine sont d&eacute;j&agrave; commercialis&eacute;es. A commencer par <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/estimer-la-morphologie-avec-une-camera-3d">l&rsquo;imagerie 3 D </a>dont plusieurs syst&egrave;mes existent. Ces outils offrent des potentialit&eacute;s en termes d&rsquo;&eacute;valuation des caract&eacute;ristiques corporelles des ruminants. <em>&laquo;&nbsp;Ils permettent soit d&rsquo;estimer la note d&rsquo;&eacute;tat corporel des vaches soit de num&eacute;riser en globalit&eacute; l&rsquo;animal en 3 D. Cette technologie n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;e pour &eacute;valuer le bien-&ecirc;tre mais elle peut tout &agrave; fait contribuer &agrave; son suivi et am&eacute;liorer les conditions de travail de l&rsquo;&eacute;leveur. On pourrait g&eacute;rer le suivi du poids, estimer le volume d&rsquo;ingestion pour suivre ou d&eacute;tecter des troubles sanitaires ou alimentaires participant &agrave; l&rsquo;&eacute;valuation du bien-&ecirc;tre. On peut dans un autre registre observer la d&eacute;marche de l&rsquo;animal ou plus g&eacute;n&eacute;ralement s&rsquo;int&eacute;resser &agrave; son comportement ou &agrave; celui du troupeau pour d&eacute;tecter des boiteries ou des troubles comportementaux. Le champ des possibles reste ouvert&nbsp;&raquo;</em>, commente Laurence Depuille de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.</p>

<p>Pour retirer des informations exploitables, il est avant tout n&eacute;cessaire de d&eacute;velopper des algorithmes. L&rsquo;Inrae de Clermont-Ferrand travaille actuellement pour essayer de capter un comportement anormal. Ce travail concerne les boiteries et le stress, mais il laisse esp&eacute;rer une &eacute;valuation du fonctionnement des groupes (r&eacute;seaux sociaux, interactions entre animaux), une possibilit&eacute; de d&eacute;tecter les expressions de douleur (un syst&egrave;me d&rsquo;analyse d&rsquo;images a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; par des chercheurs britanniques pour d&eacute;tecter les faci&egrave;s de douleur des agneaux) mais aussi de mesurer les r&eacute;actions &agrave; l&rsquo;homme, v&eacute;rifier l&rsquo;approvisionnement &agrave; l&rsquo;eau, contr&ocirc;ler l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur, surveiller le confort thermique dans les b&acirc;timents, en plus du suivi de l&rsquo;&eacute;tat corporel de la reproduction et de la sant&eacute; pour ainsi disposer &agrave; terme d&rsquo;un panorama assez complet, pour cerner le bien-&ecirc;tre des animaux.</p>

<p>Un projet europ&eacute;en cherche quant &agrave; lui &agrave; d&eacute;velopper un outil, pour assurer le monitoring de la tra&ccedil;abilit&eacute; du bien-&ecirc;tre animal des productions lait et viande bovine, tout au long de la cha&icirc;ne de production jusqu&rsquo;au consommateur. Un autre projet se penche sur le d&eacute;veloppement de m&eacute;thodologies d&rsquo;&eacute;valuation du bien-&ecirc;tre animal des bovins en parc d&rsquo;engraissement (BeBop).</p>

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<p class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-genisses-de-moussours-detectees-avec-des-capteurs">Lire aussi : Les chaleurs des g&eacute;nisses limousines de Moussours d&eacute;tect&eacute;es avec des capteurs</a></p>
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<h3>Des opportunit&eacute;s face &agrave; la r&eacute;alit&eacute; du terrain</h3>

<p>Malgr&eacute; tous les potentiels existants, les outils num&eacute;riques au service du bien-&ecirc;tre animal restent peu d&eacute;ploy&eacute;s commercialement. La premi&egrave;re raison est &eacute;conomique car, pour &ecirc;tre adopt&eacute;es, ces technologies doivent &ecirc;tre rentables pour l&rsquo;&eacute;leveur. Or, si le consommateur exige le bien-&ecirc;tre des animaux qu&rsquo;il retrouve dans son assiette, il n&rsquo;est souvent pas pr&ecirc;t &agrave; payer plus cher. La connectivit&eacute; du monde rural, encore trop mal desservie, constitue un autre frein au d&eacute;ploiement des solutions num&eacute;riques.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Le passage de la preuve de concept &agrave; la solution terrain demeure &eacute;galement un autre aspect freinant leur int&eacute;gration. On est encore loin d&rsquo;une solution &eacute;leveurs qui soit robuste et adapt&eacute;e aux situations tr&egrave;s variables du terrain mais aussi &agrave; la variabilit&eacute; du comportement de l&rsquo;individu. Pour une bonne utilisation de ces outils, il est n&eacute;cessaire &eacute;galement d&rsquo;&ecirc;tre bien form&eacute;. L&rsquo;architecture informatique pose aussi question, tout comme la g&eacute;n&eacute;ration de faux positifs par les algorithmes et le manque d&rsquo;interop&eacute;rabilit&eacute; des donn&eacute;es (capacit&eacute; que poss&egrave;de un syst&egrave;me &agrave; fonctionner avec d&rsquo;autres produits ou syst&egrave;mes existants ou futurs)&nbsp;&raquo;</em>, observe Michel Marcon, directeur recherche et d&eacute;veloppement&nbsp;num&eacute;rique &agrave; l&rsquo;Institut du porc.</p>

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<p class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/lait/la-teledetection-pour-piloter-le-paturage">Lire aussi : La t&eacute;l&eacute;d&eacute;tection pour piloter le p&acirc;turage&nbsp;? </a></p>
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<h2>Rassurer le consommateur sur le bien-&ecirc;tre animal</h2>

<p>Le num&eacute;rique est un outil pouvant apporter des garanties aux consommateurs sur leurs principales attentes (naturalit&eacute;, &eacute;thique/comportement des animaux d&rsquo;&eacute;levage, qualit&eacute;). <em>&laquo;&nbsp;Certains de ces outils peuvent servir pour faire du monitorage des attentes consommateurs relatives au comportement des animaux (acc&eacute;l&eacute;rom&egrave;tre, analyse vid&eacute;o), &agrave; l&rsquo;aspect naturalit&eacute; du syst&egrave;me d&rsquo;&eacute;levage avec tra&ccedil;abilit&eacute; de l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. Pour ce qui est de l&rsquo;assurance qualit&eacute;, des outils existent aussi (thermobolus ruminal, d&eacute;tection boiterie par imagerie 2D/3D&hellip;). Le num&eacute;rique par rapport &agrave; tous ces aspects, sert aussi &agrave; garantir une tra&ccedil;abilit&eacute; (GPS, identification &eacute;lectronique) et une certaine s&eacute;curisation des donn&eacute;es (blockchain, plateforme super s&eacute;curis&eacute;e)&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Am&eacute;lie Fischer, charg&eacute; d&rsquo;&eacute;tude &agrave; l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.</p>
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<p class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/un-engraissement-tout-automatise-0">Lire aussi : Un engraissement tout automatis&eacute;&nbsp;</a></p>

<p class="sequence">Lire aussi :&nbsp; <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-bordes-un-atelier-experimental-dengraissement-tout-automatise">Les Bordes [Video] : un atelier exp&eacute;rimental d'engraissement tout automatis&eacute;</a></p>
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<div class="souspapier">
<h2>Les outils num&eacute;riques, un bouleversement dans le travail de l&rsquo;&eacute;leveur</h2>

<p class="chapo"><strong>L&rsquo;utilisation d&rsquo;outils num&eacute;riques dans les exploitations</strong> peut entra&icirc;ner une transformation profonde du m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur (charge mentale, autonomie, lien aux animaux&hellip;).</p>

<p>Le d&eacute;veloppement des capteurs dans les &eacute;levages ouvre la voie &agrave; de nombreux usages parfois encore insoup&ccedil;onn&eacute;s. Pour autant, certaines probl&eacute;matiques ne peuvent &ecirc;tre occult&eacute;es. A commencer par le chamboulement amen&eacute; dans le travail de l&rsquo;&eacute;leveur dont le bien-&ecirc;tre compte tout autant que celui de ses animaux. Si on parle beaucoup de r&eacute;duction du temps de travail avec l&rsquo;adoption de ces nouvelles technologies, gr&acirc;ce &agrave; la collecte de l&rsquo;information automatis&eacute;e, au traitement rapide des donn&eacute;es, &agrave; la r&eacute;alisation des t&acirc;ches physiques par un automate&hellip; peu d&rsquo;&eacute;tudes existent pour en attester. &laquo;&nbsp;<em>Les gains de temps restent variables et en lien avec l&rsquo;&eacute;tat des &eacute;quipements initiaux pr&eacute;sents sur l&rsquo;exploitation. Aussi, parfois, n&rsquo;y a-t-il pas de gain de temps. De plus, avec ce genre d&rsquo;outils, le travail de l&rsquo;&eacute;leveur est bouscul&eacute; et se base davantage sur des t&acirc;ches d&rsquo;observation, de d&eacute;cisions, difficiles &agrave; quantifier. Enfin, dans de nombreux cas, des strat&eacute;gies d&rsquo;agrandissement et notamment d&rsquo;augmentation de cheptel sont coupl&eacute;es &agrave; l&rsquo;acquisition de ces capteurs&nbsp;</em>&raquo;, souligne Nathalie Hostiou, chercheur &agrave; l&rsquo;Inrae de Clermont-Ferrand.</p>

<h3>De nouvelles relations homme-animal</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Si les capteurs peuvent offrir souplesse et flexibilit&eacute; dans la journ&eacute;e de travail, il ne faut pas n&eacute;gliger la charge mentale engendr&eacute;e par leur acquisition (nombreuses informations g&eacute;n&eacute;r&eacute;es, stress lors de leur adoption, pannes outils&hellip;), ainsi que la modification de l&rsquo;autonomie d&eacute;cisionnelle et de l&rsquo;ind&eacute;pendance de l&rsquo;exploitant (d&eacute;possession du savoir-faire, difficult&eacute; &agrave; se faire remplacer, d&eacute;pendance aux ressources externes pour l&rsquo;entretien et les r&eacute;parations&hellip;).&nbsp;&raquo;</em> Enfin, si d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; les capteurs apportent une vision plus moderne, une meilleure connaissance individuelle des animaux, un travail plus ais&eacute;, de nouvelles interactions positives, ils peuvent par ailleurs entra&icirc;ner, si on n&rsquo;y prend garde une perte de contacts et de temps pass&eacute; avec ses b&ecirc;tes, des animaux invisibles, une diminution des comp&eacute;tences et aller jusqu&rsquo;&agrave; une perte de sens dans le m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur.</p>
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<p class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-capteurs-miniatures-pour-connaitre-au-quotidien-la-valeur-des-fourrages">Lire aussi : Des capteurs miniatures pour conna&icirc;tre au quotidien la valeur des fourrages&nbsp;</a></p>
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<h3>Le saviez-vous&nbsp;?</h3>
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<p><a href="https://www.agrotic.org/">La chaire AgroTIC</a>, port&eacute;e par Montpellier SupAgro et Bordeaux Sciences Agro, vise &agrave; apporter des r&eacute;ponses aux questions relative au num&eacute;rique pour l&rsquo;agriculture, en cr&eacute;ant une synergie entre le monde de l'entreprise, de l'enseignement et de la recherche.</p>
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<div class="souspapier">
<h2>Des questions &eacute;thiques li&eacute;es aux objets connect&eacute;s chez les animaux</h2>

<p class="chapo">Les objets connect&eacute;s soul&egrave;vent par ailleurs un certain nombre d&rsquo;interrogations &eacute;thiques directement li&eacute;es &agrave; leur utilisation mais &eacute;galement &agrave; leur impact sur la relation homme-animal et &agrave; l&rsquo;utilisation des donn&eacute;es g&eacute;n&eacute;r&eacute;es. Pour une utilisation &agrave; bon-escient, il faut se poser les bonnes questions.</p>
<em>&laquo;&nbsp;Il est essentiel, avant d&rsquo;&eacute;quiper son &eacute;levage, de r&eacute;fl&eacute;chir au r&eacute;el int&eacute;r&ecirc;t pour la sant&eacute; et le bien-&ecirc;tre de l&rsquo;animal mais aussi de l&rsquo;&eacute;leveur. L&rsquo;innocuit&eacute;, le tra&ccedil;age des donn&eacute;es sont &eacute;galement des points &agrave; soulever (exemple&nbsp;: outils parfois invasifs utilisant des m&eacute;taux lourds, <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-clotures-pilotees-distance">d&eacute;charge &eacute;lectrique dans le cas de cl&ocirc;tures virtuelles</a>, tra&ccedil;age du propri&eacute;taire &agrave; partir de celui des animaux&hellip;). Ces outils ne sont donc pas toujours neutres pour l&rsquo;animal. Leur int&eacute;r&ecirc;t sur sa sant&eacute; ou son bien-&ecirc;tre est parfois discutable et surtout, aucun contr&ocirc;le n&rsquo;est fait sur la nature et le type d&rsquo;outil. On peut donc se demander quelles limites fixer dans l&rsquo;appareillage des animaux en termes de type, nombre, nature et demander l&rsquo;avis de sp&eacute;cialistes sant&eacute;/comportement des animaux&nbsp;&raquo;</em>, souligne Rapha&euml;l Guatteo, professeur en m&eacute;decine bovine &agrave; Oniris. La question de la performance des outils est par ailleurs importante. Un manque de sp&eacute;cificit&eacute; (trop d&rsquo;alertes positives) ou un d&eacute;faut de sensibilit&eacute; (animaux malades non d&eacute;tect&eacute;s) peuvent entra&icirc;ner un exc&egrave;s ou un d&eacute;faut de traitement et porter atteinte au bien-&ecirc;tre de l&rsquo;animal. <em>&laquo;&nbsp;Il est essentiel qu&rsquo;un cadre r&eacute;glementaire se mette en place </em><em>afin de s&rsquo;assurer de l&rsquo;efficacit&eacute; technique, &eacute;conomique et ergonomique mais aussi de l&rsquo;innocuit&eacute; pour l&rsquo;animal et l&rsquo;environnement.&nbsp;&raquo;</em>

<h3>Des algorithmes pas toujours &eacute;thiques</h3>

<p>La relation homme-animal n&rsquo;est pas &agrave; n&eacute;gliger non plus dans le questionnement &eacute;thique. Car si d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, les objets connect&eacute;s redonnent sa place &agrave; l&rsquo;individu et offrent une meilleure compr&eacute;hension sur leur utilit&eacute;, de l&rsquo;autre ils permettent une identification plus ais&eacute;e de l&rsquo;animal qui sort de la norme et pose ainsi la question de son avenir dans le troupeau et par cons&eacute;quent de la diversit&eacute;. Aussi, <em>&laquo;&nbsp;est-il important de s&rsquo;interroger sur l&rsquo;&eacute;thique des algorithmes tr&egrave;s souvent produits par des marchands d&rsquo;outils.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Dans ce questionnement &eacute;thique, il faut &eacute;galement aborder l&rsquo;importance du statut et du partage des donn&eacute;es. <em>&laquo;&nbsp;Dans un monde parfait, une valorisation collective des donn&eacute;es offrirait de nombreuses perspectives (ph&eacute;notypages fins, surveillance syndromique et connaissances m&eacute;dicales). Dans la pratique on observe, une tr&egrave;s faible valorisation des donn&eacute;es de sant&eacute;, des syst&egrave;mes tr&egrave;s ferm&eacute;s, peu de formation-collaboration, pas de cadre clair de la data&hellip;&nbsp;&raquo;</em></p>
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<p class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-digifermes-accompagnent-lagriculture-connectee">Lire aussi : Les Digifermes&nbsp;accompagnent&nbsp;l&rsquo;agriculture connect&eacute;e&nbsp;</a></p>
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<p class="encadre"><strong>Pour aller plus loin :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/pauline-garcia-la-conduite-positive-du-bovin" target="_blank">La conduite positive du bovin par Pauline Garcia</a></p>

<p class="encadre"><strong>Pour aller plus loin :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/vingt-ans-de-recul-pour-la-methode-souvignet" target="_blank">Vingt ans de recul pour la m&eacute;thode Souvignet</a></p>



Une multitude d’applications, de capteurs… fait qu’aujourd’hui le numérique et le bien-être animal sont des sujets d’actualité tout à fait complémentaires. Cette complémentarité est prometteuse mais pose un certain nombre de questions.

Le numérique peut-il aider à gérer le bien-être animal ?

<p>Comme le relate l'<a href="https://www.agriculteur-normand.com/tuberculose-bovine-quatre-cas-confirmes-dans-le-calvados?utm_source=reussir&amp;utm_medium=website&amp;utm_campaign=region" target="_blank">Agriculteur normand</a> dans ses colonnes, le Groupement de d&eacute;fense sanitaire du Calvados a confirm&eacute;, le mardi 23 f&eacute;vrier 2021, la d&eacute;tection de quatre cas de tuberculose bovine sur le d&eacute;partement.</p>

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<p>Trois cheptels, au minimum, sont touch&eacute;s. &laquo;&nbsp;Ils sont &eacute;pid&eacute;miologiquement li&eacute;s &agrave; un cas d&eacute;tect&eacute; dans le secteur il y a deux ans. Deux cas sont voisins de parcelle. Le troisi&egrave;me &eacute;leveur met ses bovins dans le coin. Il a d&eacute;j&agrave; subi un abattage total &agrave; cause de la tuberculose, peut-on lire dans l'article. Aujourd&rsquo;hui, nous sommes incapables de dire s&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une contamination cl&ocirc;ture ou si la faune sauvage est impliqu&eacute;e." Toutes les hypoth&egrave;ses sont possibles d'apr&egrave;s Etienne Gavart, directeur du GDS du Calvados. Ces trois troupeaux se trouvent dans un p&eacute;rim&egrave;tre rapproch&eacute;, contrairement au quatri&egrave;me cheptel dont l'ne des parcelelsse situe en limite de la zone de prophylaxie.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Lire aussi :</strong></p>

<h3 class="sequence"><a href="https://www.agriculteur-normand.com/tuberculose-bovine-le-departement-passe-en-niveau-3" target="_blank">Tuberculose bovine : le d&eacute;partement passe en niveau 3</a></h3>

<h3 class="sequence"><a href="https://www.agriculteur-normand.com/tuberculose-bovine-lobjectif-est-davoir-une-surveillance-exhaustive-de-la-zone" target="_blank">La surveillance de la faune sauvage devra &ecirc;tre approfondie</a>.</h3>
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Quatre cas de tuberculose bovine viennent d'être confirmés dans le Calvados. Plus de 1 000 bovins vont être abattus.

Calvados : la tuberculose bovine fait parler d'elle

<p style="text-align:justify;">L&rsquo;objectif de la vaccination est de permettre &agrave; l&rsquo;individu de d&eacute;velopper une protection sp&eacute;cifique vis-&agrave;-vis d&rsquo;un agent infectieux avant toute exposition &agrave; cet agent, en utilisant les ressources naturelles de l&rsquo;immunit&eacute;.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une histoire d&eacute;j&agrave; ancienne</strong></p><p style="text-align:justify;">Les premi&egrave;res traces d&rsquo;immunisation contre la variole remonteraient au 10&egrave;me si&egrave;cle en Chine. En 1774, Benjamin Jesty, &eacute;leveur de b&eacute;tail anglais, avait remarqu&eacute; que les &eacute;leveurs laitiers semblaient prot&eacute;g&eacute;s contre la variole apr&egrave;s avoir contract&eacute; la vaccine (virus de la vache). Edward Jenner, un scientifique anglais, fit l&rsquo;hypoth&egrave;se que la vaccine pourrait jouer le r&ocirc;le d&rsquo;un &laquo; vaccin &raquo; vis-&agrave;-vis de la variole. La vaccination moderne &eacute;tait n&eacute;e. Entre 1870 et 1885, Pasteur mit au point les premiers vaccins vivants att&eacute;nu&eacute;s contre le chol&eacute;ra du poulet puis contre l&rsquo;anthrax. En 1885, Joseph Grancher vaccina avec succ&egrave;s contre la rage 2 enfants selon un sch&eacute;ma &eacute;tabli par Pasteur. La fin du 19&egrave;me si&egrave;cle fut &eacute;galement une p&eacute;riode riche pour la microbiologie (isolement des agents pathog&egrave;nes responsables de diverses maladies) et l&rsquo;immunologie (notion d&rsquo;immunit&eacute; inn&eacute;e&nbsp;/ acquise, relation anticorps / antig&egrave;ne) ce qui permit d&rsquo;enrichir la compr&eacute;hension des principes de la vaccination.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une immunit&eacute; inn&eacute;e&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">L&rsquo;organisme identifie d&egrave;s la phase f&oelig;tale ce qui lui appartient, le &laquo;&nbsp;soi&nbsp;&raquo; et ce qui lui est &eacute;tranger, le &laquo;&nbsp;non soi&nbsp;&raquo;. Lorsqu&rsquo;un &eacute;l&eacute;ment ext&eacute;rieur s&rsquo;introduit, le syst&egrave;me immunitaire d&eacute;termine si cela provoque des dommages et si c&rsquo;est le cas, d&eacute;clenche une r&eacute;ponse non sp&eacute;cifique. Cette immunit&eacute; inn&eacute;e constitue la premi&egrave;re ligne de d&eacute;fense face &agrave; une infection. Deux types de m&eacute;canismes interviennent au cours de cette r&eacute;ponse, l'<a href="https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-obesite-affaire-inflammation-31474/" target="_blank" title="Ob&eacute;sit&eacute; : une affaire d'inflammation">inflammation</a> et ses mol&eacute;cules, et les cellules de l'immunit&eacute; inn&eacute;e.&nbsp;Les plus importantes sont les macrophages, pr&eacute;sents dans tous les tissus et qui identifient de mani&egrave;re pr&eacute;coce tout &eacute;l&eacute;ment pathog&egrave;ne. Ils &nbsp;r&eacute;alisent la&nbsp;<a href="https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/biologie-video-cytosquelette-devoile-efficacite-mouvements-43963/" target="_blank" title="En vid&eacute;o : le cytosquelette d&eacute;voile l&rsquo;efficacit&eacute; de ses mouvements">phagocytose</a>, c'est-&agrave;-dire qu'ils &laquo;&nbsp;avalent&nbsp;&raquo; et d&eacute;truisent les corps &eacute;trangers de mani&egrave;re non sp&eacute;cifique. Dans le m&ecirc;me temps, les cellules dendritiques identifient les agents pathog&egrave;nes et les pr&eacute;sentent aux autres globules blancs, on parle de cellules pr&eacute;sentatrices d&rsquo;antig&egrave;nes.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et une immunit&eacute; acquise&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">Les antig&egrave;nes des agents pathog&egrave;nes sont essentiellement des prot&eacute;ines de surface, de bact&eacute;ries ou de virus. Une fois ces antig&egrave;nes identifi&eacute;s, les lymphocytes T4 sont les chefs d&rsquo;orchestre de la r&eacute;ponse immunitaire. Ils activent les lymphocytes T8 qui peuvent d&eacute;truire directement les cellules infect&eacute;es pas les particules &eacute;trang&egrave;res et produisent de nombreuses mol&eacute;cules activant l&rsquo;ensemble du syst&egrave;me immunitaire. Ce sont eux qui vont contr&ocirc;ler l&rsquo;infection dans les premiers jours et on parle d&rsquo;immunit&eacute; cellulaire.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; avec production d&rsquo;anticorps</strong></p><p style="text-align:justify;">Les lymphocytes B, une fois activ&eacute;s en plasmocytes, sont responsables de la production d'<a href="https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-anticorps-93/">anticorps</a> sp&eacute;cifiques ou immunoglobulines. Ce sont des prot&eacute;ines capables de se fixer sur les prot&eacute;ines &eacute;trang&egrave;res et de d&eacute;truire le&nbsp;<a href="https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-pathogene-5179/">pathog&egrave;ne</a>. La r&eacute;ponse humorale appara&icirc;t lentement (de deux &agrave; plusieurs semaines) et est peu protectrice au d&eacute;but. Ces anticorps sont libres dans le plasma ou les liquides biologiques (principalement pour les IgG et IgM), pr&eacute;sents dans les muqueuses (IgA surtout) et se concentrent dans le colostrum. Chez les ruminants, les nouveau-n&eacute;s naissent sans aucun anticorps, ils sont donc totalement d&eacute;pendants du colostrum et donc de l&rsquo;immunit&eacute; de leur m&egrave;re.</p><p style="text-align:justify;">La mise en &oelig;uvre de tous ces &eacute;l&eacute;ments de l&rsquo;immunit&eacute; se fait de mani&egrave;re s&eacute;quentielle et conjointe afin d&rsquo;obtenir la r&eacute;ponse la plus efficace et adapt&eacute;e pour d&eacute;truire l&rsquo;agent pathog&egrave;ne cible.</p><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/9/1/9/3769191-1-fre-FR/d3258ad0da44-schema-de-l-immunite-jpg" alt="Adapt&eacute; de Campbell Biology" height="1352" width="1352" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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<p style="text-align:justify;"><strong>Une m&eacute;moire immunitaire</strong><strong> utilis&eacute;e pour la vaccination</strong></p><p style="text-align:justify;">Lors de la premi&egrave;re inoculation d&rsquo;un antig&egrave;ne, le nombre de lymphocytes cro&icirc;t rapidement,&nbsp;est maximal au bout d&rsquo;une semaine et dispara&icirc;t en deux &agrave; six semaines. C&rsquo;est la r&eacute;ponse primaire. Ils laissent la place &agrave; des lymphocytes T et B &laquo;&nbsp;m&eacute;moires&nbsp;&raquo; dont le nombre est maximal deux &agrave; six semaines apr&egrave;s l&rsquo;inoculation et se r&eacute;duit ensuite tr&egrave;s lentement. Ces cellules gardent le souvenir de l&rsquo;agent pathog&egrave;ne et si cet agent infecte une nouvelle fois l'organisme, ils le reconnaissent directement et r&eacute;activent rapidement l&rsquo;immunit&eacute; acquise. C'est sur cette propri&eacute;t&eacute; du syst&egrave;me immunitaire qu&rsquo;est bas&eacute;e la vaccination. Le principe de tout vaccin est donc de pr&eacute;senter &agrave; l&rsquo;organisme les antig&egrave;nes des agents pathog&egrave;nes pour d&eacute;clencher la r&eacute;ponse immunitaire mais surtout la m&eacute;morisation, sans clinique. La r&eacute;ponse primaire &eacute;tant souvent insuffisante, un rappel peut &ecirc;tre n&eacute;cessaire un mois apr&egrave;s la premi&egrave;re injection et va g&eacute;n&eacute;rer une r&eacute;ponse secondaire, plus persistante.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Les lymphocytes&nbsp;B m&eacute;moires,&nbsp;supports de la r&eacute;ponse en anticorps</strong></p><p style="text-align:justify;">Les vaccins stimulent toute la cha&icirc;ne immunitaire mais principalement la production d&rsquo;anticorps protecteurs. Lors d&rsquo;un nouveau contact avec l&rsquo;agent infectieux ou certains de ses antig&egrave;nes, les lymphocytes B sont rapidement r&eacute;activ&eacute;s. Cela permet alors un d&eacute;lai de r&eacute;ponse plus court&nbsp;; les anticorps augmentent plus vite et atteignent des titres plus &eacute;lev&eacute;s.&nbsp;La mesure de ce titre en immunoglobulines, moyen le plus utilis&eacute; en pratique, constitue une mesure indirecte de l&rsquo;efficacit&eacute; vaccinale. Cette m&ecirc;me mesure sur un veau par exemple permet d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;efficacit&eacute; du transfert d&rsquo;anticorps de la m&egrave;re par le colostrum.</p><p style="text-align:justify;"><strong>L&rsquo;injection de virus ou de bact&eacute;ries tu&eacute;s ou att&eacute;nu&eacute;s, base de la vaccination&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">Historiquement, le principe de la vaccination &eacute;tait de pr&eacute;senter &agrave; l&rsquo;organisme les antig&egrave;nes en inoculant directement l&rsquo;agent pathog&egrave;ne dans sa totalit&eacute;, sous une forme qui ne d&eacute;clenche pas de clinique, avec des vaccins tu&eacute;s ou vivants att&eacute;nu&eacute;s. Cette technique s&rsquo;est av&eacute;r&eacute;e tr&egrave;s efficace et a permis le d&eacute;veloppement de la vaccination et l&rsquo;&eacute;radication de nombreuses maladies. Elle laisse progressivement la place &agrave; des techniques plus modernes o&ugrave; on ne pr&eacute;sente &agrave; l&rsquo;organisme que les prot&eacute;ines les plus int&eacute;ressantes pour leur pouvoir immunog&egrave;ne. La production est alors plus complexe, car elle implique la purification et l&rsquo;isolement de cet antig&egrave;ne et n&eacute;cessite souvent un adjuvant pour une meilleure efficacit&eacute;.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et aujourd&rsquo;hui de nouveaux concepts</strong></p><p style="text-align:justify;">Deux nouvelles technologies sont apparues ces derni&egrave;res ann&eacute;es. La premi&egrave;re consiste &agrave; &laquo;&nbsp;greffer&nbsp;&raquo; l&rsquo;antig&egrave;ne que l&rsquo;on souhaite pr&eacute;senter sur un autre virus compl&egrave;tement inoffensif pour l&rsquo;esp&egrave;ce concern&eacute;e. La deuxi&egrave;me est d&rsquo;injecter le fragment d&rsquo;ARNm responsable de la production de l&rsquo;antig&egrave;ne viral afin que ce soit l&rsquo;organisme de l&rsquo;individu vaccin&eacute; qui produise lui-m&ecirc;me la prot&eacute;ine. Son syst&egrave;me immunitaire va l&rsquo;identifier et activer ses d&eacute;fenses. Ces techniques constituent certainement une nouvelle r&eacute;volution vaccinale, offrant un niveau de s&eacute;curit&eacute; encore am&eacute;lior&eacute; et moins d&rsquo;effets secondaires. Encore peu utilis&eacute;es dans le monde animal, elles sont appel&eacute;es &agrave; se d&eacute;velopper dans les ann&eacute;es qui viennent.</p><p style="text-align:justify;"><strong>L&rsquo;immunit&eacute; et la vaccination, des sujets parfois complexes mais passionnants</strong></p><p style="text-align:justify;">Depuis 3,5 milliards d&rsquo;ann&eacute;es et l&rsquo;apparition de la vie sur terre, les interactions entre agress&eacute;s et agresseurs ont permis le d&eacute;veloppement de syst&egrave;mes de d&eacute;fenses complexes et dont on ne connait probablement pas encore tout. Cela a cependant permis le d&eacute;veloppement de la vaccination, qui comme tout traitement peut pr&eacute;senter des effets secondaires, mais avec un rapport b&eacute;n&eacute;fice / risque tr&egrave;s favorable et consid&eacute;rablement am&eacute;lior&eacute; depuis l&rsquo;&eacute;poque pastorienne. C&rsquo;est un outil indispensable dans la gestion des pathologies et la limitation des traitements, et une base de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire&hellip; j&rsquo;adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;. Pour chaque pathologie, le protocole est &agrave; &eacute;tudier avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, afin de d&eacute;terminer la cible et les modalit&eacute;s d&rsquo;administration en fonction de l&rsquo;effet attendu. Et pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter.</p><p style="text-align:right;"><strong>Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; </strong><a href="http://www.gdscreuse.fr/"><strong>www.gdscreuse.fr</strong></a></p>


La vaccination est une des découvertes les plus importantes de la médecine. Des premières immunisations volontaires il y a plusieurs siècles à la vaccination moderne, les connaissances ont considérablement évolué.

Immunité et vaccin. Une science encore en pleine évolution

<p>"<em>Par d&eacute;cret du 19 ao&ucirc;t 2016, le Premier ministre a rendu obligatoire, &agrave; titre exp&eacute;rimental, l'indication de l'origine du lait ainsi que du lait et des viandes utilis&eacute;es comme ingr&eacute;dient dans des denr&eacute;es alimentaires pr&eacute;emball&eacute;es, pour la p&eacute;riode allant du 1er janvier 2017 au 31 d&eacute;cembre 2018</em>", une p&eacute;riode d'exp&eacute;rimentation prorog&eacute;e par d&eacute;crets jusqu'au 31 d&eacute;cembre 2021, rappelle la d&eacute;cision dont l'AFP a pris connaissance vendredi.</p><p>"<em>Apr&egrave;s avoir interrog&eacute; la Cour de justice de l'Union europ&eacute;enne (CJUE), le Conseil d'&Eacute;tat juge qu'il est ill&eacute;gal d'imposer l'&eacute;tiquetage g&eacute;ographique du lait car il n'y a pas de lien av&eacute;r&eacute; entre son origine (UE, non UE) et ses propri&eacute;t&eacute;s</em>", a-t-il indiqu&eacute; dans un communiqu&eacute; synth&eacute;tisant sa d&eacute;cision rendue mercredi.</p><p>Le groupe Lactalis avait demand&eacute; l'annulation de cette obligation en soutenant qu'elle &eacute;tait contraire au r&egrave;glement du 25 octobre 2011 du Parlement europ&eacute;en et du Conseil de l'Union europ&eacute;enne concernant l'information des consommateurs sur les denr&eacute;es alimentaires, a indiqu&eacute; le Conseil d'&Eacute;tat. "<em>Interrog&eacute;e par le Conseil d'&Eacute;tat, la CJUE a jug&eacute; le 1er octobre 2020 que, en application de ce r&egrave;glement, les &Eacute;tats membres peuvent imposer un tel &eacute;tiquetage au nom de la protection des consommateurs &agrave; deux conditions</em>": d'une part, "que la majorit&eacute; des consommateurs attache une importance significative &agrave; cette information" et d'autre part qu'il existe un "<em>lien av&eacute;r&eacute; entre certaines propri&eacute;t&eacute;s d'une denr&eacute;e alimentaire et son origine ou sa provenance</em>", a indiqu&eacute; le Conseil d'Etat. "<em>Ces deux conditions, qui sont distinctes, doivent &ecirc;tre remplies l'une et l'autre</em>", a-t-il ajout&eacute;.</p><h1>"Attitude irresponsable"</h1><p>L'administration n'a pas d&eacute;montr&eacute; de lien entre origine g&eacute;ographique et propri&eacute;t&eacute;s du lait, selon la d&eacute;cision. Elle a justifi&eacute; l'obligation d'&eacute;tiquetage contest&eacute;e "<em>uniquement par l'importance que la majorit&eacute; des consommateurs attache, d'apr&egrave;s des sondages, &agrave; l'existence d'une information sur l'origine ou la provenance du lait</em>", a indiqu&eacute; le Conseil d'&Eacute;tat. Par cons&eacute;quent, le Conseil d'&Eacute;tat a jug&eacute; que la soci&eacute;t&eacute; Lactalis "<em>est fond&eacute;e &agrave; demander l'annulation pour exc&egrave;s de pouvoir</em>" de ce d&eacute;cret ainsi que des d&eacute;crets qui en ont prorog&eacute; les effets.</p><p>"<em>Le Conseil d'&Eacute;tat emp&ecirc;che les consommateurs de conna&icirc;tre la provenance de leur alimentation, et de choisir librement les produits qu'ils consomment</em>", ont d&eacute;plor&eacute; la F&eacute;d&eacute;ration nationale des producteurs de lait (FNPL), et les syndicats majoritaires FNSEA-Jeunes Agriculteurs, dans un communiqu&eacute; diffus&eacute; vendredi soir.&nbsp; Ils ont d&eacute;nonc&eacute; "<em>l'attitude irresponsable d'un acteur &eacute;conomique qui va &agrave; l'encontre de la reconnaissance du travail des &eacute;leveurs laitiers fran&ccedil;ais</em>". Le Groupe Lactalis a affirm&eacute; que sa d&eacute;marche &eacute;tait motiv&eacute;e "<em>par son attachement &agrave; ce qu'il ne soit pas port&eacute; atteinte &agrave; la libre circulation des marchandises en Europe</em>" : "<em>le march&eacute; europ&eacute;en doit rester un march&eacute; unique afin de&nbsp; pr&eacute;server les exportations de produits laitiers Fran&ccedil;ais, la France exportant 50% de sa production laiti&egrave;re</em>". "<em>Lactalis continuera de mentionner &laquo;&nbsp;fabriqu&eacute; en France&nbsp;&raquo; sur ses produits fran&ccedil;ais</em>", a indiqu&eacute; Lactalis, joint par t&eacute;l&eacute;phone.</p>


Le Conseil d'État a annulé un décret gouvernemental qui avait imposé l'étiquetage de l'origine du lait, le jugeant illégal, après une requête en ce sens du géant laitier Lactalis.

L'origine du lait n'est plus obligatoire sur l'étiquette, juge le Conseil d'État

<p><strong>R</strong>&eacute;clam&eacute; depuis de nombreuses ann&eacute;es, ce service num&eacute;rique est tr&egrave;s utile pour les dirigeants d&rsquo;entreprise. En effet, il permet d&rsquo;&ecirc;tre r&eacute;actif toutes les fois que les diff&eacute;rents organismes exigent un extrait k-bis de l&rsquo;entreprise. V&eacute;ritable gain de temps, en quelques clics, cet extrait est d&eacute;sormais t&eacute;l&eacute;chargeable gratuitement.</p><p><strong>L</strong>e sigle &laquo; MonIdenum &raquo; est l&rsquo;abr&eacute;viation qui renvoie &agrave; &laquo; Mon Identit&eacute; Num&eacute;rique &raquo;. Propos&eacute; par le Conseil national des Greffiers et par Infogreffe, il s&rsquo;agit d&rsquo;un service enti&egrave;rement gratuit et s&eacute;curis&eacute;. Il permet par ailleurs &agrave; toutes les personnes qui ont activ&eacute; leur identit&eacute; num&eacute;rique de s&rsquo;authentifier sur les services digitaux partenaires. En effet, le service fait le lien entre le demandeur et le registre du commerce et des soci&eacute;t&eacute;s.&nbsp;</p><h2><strong>&laquo; MonIdenum &raquo;, un service en deux volets</strong></h2><p><strong>E</strong>n premier lieu, une fois votre votre &laquo; IDENUM &raquo; activ&eacute;, vous &ecirc;tes associ&eacute; aux k-bis de l&rsquo;ensemble des entreprises que vous dirigez. vous avez alors gratuitement acc&egrave;s &agrave; vos extraits <a href="https://www.cogedis.com/actualites/kbis-numerique/" target="_blank">k-bis num&eacute;riques</a>.</p><p><strong>E</strong>n second lieu, ce service num&eacute;rique vous permet d&rsquo;&ecirc;tre reconnu par les sites partenaires. A titre d&rsquo;exemple, pour acc&eacute;der au Tribunal digital, il suffit de vous identifier via la plateforme &laquo; MonIdenum &raquo;. Toutes vos actions en justice qui concernent l&rsquo;entreprise vous sont accessibles : injonction de paiement, assignation en justice, requ&ecirc;te au Pr&eacute;sident, d&eacute;claration de vos cr&eacute;ances ou encore demande d&rsquo;ouverture d&rsquo;une proc&eacute;dure collective...</p><p><strong>S</strong>e rendre pour la premi&egrave;re fois sur la plateforme &laquo; MonIdenum &raquo;</p><p><strong>L</strong>&rsquo;activation de &laquo; MonIdenum &raquo; s&rsquo;effectue en ligne, sur le site web : &laquo; monidenum.fr &raquo;. Quelques informations vous seront exig&eacute;es : une adresse mail, un num&eacute;ro de t&eacute;l&eacute;phone, la copie recto-verso de votre pi&egrave;ce d&rsquo;identit&eacute;.&nbsp; Par la suite, la proc&eacute;dure s&eacute;curis&eacute;e v&eacute;rifie votre identit&eacute; en vous envoyant un code de confirmation sur votre adresse de messagerie &eacute;lectronique ainsi que sur votre t&eacute;l&eacute;phone portable.</p><p><strong>D</strong>erni&egrave;re &eacute;tape, le site recherchera l&rsquo;ensemble des entreprises qui sont associ&eacute;es &agrave; votre nom sur le Registre du Commerce et des soci&eacute;t&eacute;s (RCS), le registre sp&eacute;cial des agents commerciaux (RSAC) et celui des Entreprises individuelles &agrave; responsabilit&eacute; limit&eacute;e (EIRL).</p>


Pour beaucoup de  démarches administratives, la présentation d’un extrait K ou K-bis est nécessaire. Désormais, via la solution d’identité numérique unifiée « MonIdenum », l’obtention de ce document indispensable est simplifiée et gratuite. Explications.

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<h2>CHANGER SON SYST&Egrave;ME : L&rsquo;EXEMPLE DE LA SCEA DES DEUX LEYRENNES</h2><p>Paroles d&rsquo;agriculteur&nbsp;vous propose de d&eacute;couvrir l&rsquo;histoire de la transformation en bio de la Scea des deux Leyrennes dans la Creuse. Christophe Durand, vous raconte comment il &agrave; fait &eacute;voluer son exploitation dans le temps. D&rsquo;une exploitation en &eacute;levage intensif dans les ann&eacute;e 90, il a, petit &agrave; petit, transform&eacute; son exploitation. Elle est devenue bio en 2012. Aujourd&rsquo;hui, la SCEA des deux Leyrennes est une exploitation en polyculture-&eacute;levage avec des vaches limousine, la production de c&eacute;r&eacute;ales (bl&eacute; tendre,orge printemps, ma&iuml;s, &eacute;peautre&hellip;). Et Christophe Durand a retrouv&eacute; un sens &agrave; son m&eacute;tier, et il sait que son mod&egrave;le est un mod&egrave;le d&rsquo;avenir !</p><h2>POUR UNE AGRICULTURE PLUS MESUR&Eacute;E ET RESPONSABLE</h2><p>Aujourd&rsquo;hui, le r&eacute;chauffement climatique, la perte de biodiversit&eacute; et &eacute;puisement des ressources naturelles sont des faits incontestables. Toutes les activit&eacute;s humaines en sont &agrave; l&rsquo;origine. L&rsquo;agriculture en fait partie, notamment l&rsquo;agriculture intensive de ces 60 derni&egrave;res ann&eacute;es.</p><p>D&eacute;sormais la transition &eacute;cologique est une n&eacute;cessit&eacute; !&nbsp;Notre d&eacute;fi collectif :&nbsp;r&eacute;duire les impacts de l&rsquo;Homme sur les &eacute;cosyst&egrave;mes naturels. Et la fen&ecirc;tre de tir pour corriger cette trajectoire alarmante du r&eacute;chauffement climatique est courte, dix ans selon les scientifiques.<br>Le secteur agricole est sans doute l&rsquo;un des premiers &agrave; avoir &eacute;t&eacute; sensibilis&eacute; aux questions environnementales. Beaucoup d&rsquo;actions ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; lanc&eacute;es, en particulier en mati&egrave;re de gestion de l&rsquo;azote et d&rsquo;utilisation des produits phytosanitaires. Cela passe par des mutations des exploitations, qui se dirigent&nbsp;vers une agriculture plus responsable ou biologique.</p><p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: center;">
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            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>La SCEA des deux Leyrennes</figcaption>
</figure>



La scea des deux leyrennes : une mutation mesurée et responsable. Dans la creuse, Christophe DURAND a su faire évoluer son exploitation avec son temps. Il atteint son objectif de départ dans les années 90 avec la gestion d’un élevage bovin allaitant intensif. Puis sa sensibilité écologique le dirige petit à petit vers une production plus respectueuse de l’environnement et un système de polyculture élevage biologique.

[Paroles d'agriculteur] Exemple d'une transition écologique réussie

<p>&laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est les vacances&nbsp;!! Est-ce que &ccedil;a vous tente de venir &agrave; la ferme&nbsp;</em>?&nbsp;&raquo; Sur ses<a href="https://www.facebook.com/fermedekermerrien/" target="_blank"> comptes Facebook</a>&nbsp;et Twitter, la ferme de Kermerrien propose au grand public&nbsp;de visiter l&rsquo;&eacute;levage. "<em>L'occasion de comprendre l'&eacute;levage d'aujourd'hui et d'&eacute;changer avec nous sur notre m&eacute;tier si passionnant</em>.&nbsp;&raquo; Les internautes int&eacute;ress&eacute;s s&rsquo;inscrivent directement sur le calendrier de la page Facebook en fonction des cr&eacute;neaux propos&eacute;s par la ferme. &nbsp;</p>

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<p><iframe allowfullscreen="true" frameborder="0" height="724" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Ffermedekermerrien%2Fposts%2F1986921688116307&amp;width=500&amp;show_text=true&amp;height=724&amp;appId" width="500"></iframe></p>

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<p>La ferme de Kermerrien est l&rsquo;une des exploitations bretonnes qui participent &agrave; <a href="http://www.agriculteurs-de-bretagne.fr/actions/decouvertes-a-la-ferme.html?fbclid=IwAR1uCHGfzWjOW0Rc3umy11BpkZtj_Ba7a5Htt-wF7z3K7OxwdFdrml2ZaS8" target="_blank">l&rsquo;op&eacute;ration &laquo;&nbsp;D&eacute;couvertes &agrave; la Ferme&nbsp;&raquo;</a>, d&eacute;ploy&eacute;e par Agriculteurs de Bretagne. &laquo;&nbsp;<em>Le contexte Covid nous a conduit &agrave; imaginer de nouvelles formules pour accueillir le grand public sur les fermes&nbsp;</em>&raquo;, explique l&rsquo;association. Le principe est d&rsquo;organiser des visites courtes (1 h &agrave; 1h30) pour des petits groupes (plus ou moins 6 personnes). &laquo;&nbsp;<em>C'est une formule simple et accessible. Chacun d&eacute;termine avec beaucoup de souplesse la fr&eacute;quence et&nbsp;l'organisation de ses visites (nombre de personnes accueillies, calendrier des visites, programme...)</em>.&nbsp;&raquo;</p>

<p>L&rsquo;&eacute;quipe d&rsquo;Agriculteurs de Bretagne accompagne les &eacute;leveurs dans la mise en &oelig;uvre de ces visites&nbsp;: cr&eacute;ation d&rsquo;une page Facebook et mise en place de l&rsquo;outil de r&eacute;servation. Elle peut fournir &agrave; la demande des outils pour faciliter les &eacute;changes avec les visiteurs&nbsp;: conseils, documents p&eacute;dagogiques, supports de communication, goodies&hellip;</p>



L’association Agriculteurs de Bretagne encourage les agriculteurs à accueillir le grand public sur les fermes et propose le dispositif d’accompagnement « Découvertes à la Ferme ».

Des visites à la ferme en petits groupes

<p>Source de probl&egrave;mes &agrave; la traite, de risques de mammite ou de frein &agrave; l&rsquo;exportation de Montb&eacute;liardes dans certains pays, les trayons suppl&eacute;mentaires ne pr&eacute;sentent que des inconv&eacute;nients. <strong>&laquo;&nbsp;Certaines lign&eacute;es sont beaucoup plus touch&eacute;es que d&rsquo;autres&nbsp;&raquo;</strong>, pr&eacute;cise Philippe Maitre, le directeur de Montb&eacute;liarde Association.</p>

<p>Fort de ce constat, la race a d&eacute;marr&eacute; des travaux en collaboration avec des chercheurs d&rsquo;Allice/INRAE en 2018, avec l&nbsp;&rsquo;espoir d&rsquo;aboutir &agrave; l&rsquo;indexation de ce caract&egrave;re. Ce sera le cas en 2022. <strong>&laquo;&nbsp;Les progr&egrave;s par la voie g&eacute;n&eacute;tique sont potentiellement importants et rapides car le caract&egrave;re a une h&eacute;ritabilit&eacute; &eacute;lev&eacute;e (h<sup>2</sup> = 0,39)&nbsp;&raquo;</strong>, explique Philippe Maitre.</p>

<h3><strong>Un index utile mais pas prioritaire </strong></h3>

<p>Mais, &eacute;tant donn&eacute; la fr&eacute;quence &eacute;lev&eacute;e des trayons suppl&eacute;mentaires chez les femelles montb&eacute;liardes, <strong>l&rsquo;&eacute;radication de ce caract&egrave;re n&rsquo;est pas souhaitable &agrave; court et moyen termes.</strong> <em>&laquo;&nbsp;Cette &eacute;radication se ferait au d&eacute;triment de la variabilit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique et du progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique sur des caract&egrave;res d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique sup&eacute;rieur&nbsp;&raquo;</em>, souligne Philippe Maitre.</p>

<p>Pour en savoir plus : <a href="https://www.calameo.com/books/0023769784ed4e053699a" title="https://www.calameo.com/books/0023769784ed4e053699a">Trayons suppl&eacute;mentaires&nbsp;: indexation imminente </a>&ndash; Planet&rsquo;Montb&eacute;liarde janvier 2021 -</p>



41 % des femelles pointées en 2019/2020 ont au moins un trayon supplémentaire. La sortie d’un index sur ce caractère est prévue en 2022 annonce Montbéliarde Association.

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