Agneaux &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste fortement influenc&eacute;e par la m&eacute;t&eacute;o, avec un week-end qui s&rsquo;annonce comme pluvieux et froid. La consommation ne sera pas tr&egrave;s active avec en plus une fin de mois. Les disponibilit&eacute;s sur les march&eacute;s seront mesur&eacute;es, mais suffisantes pour permettre aux acheteurs de corriger les exc&egrave;s de ces derni&egrave;res semaines. Les tarifs restent n&eacute;anmoins tr&egrave;s convenables dans les bons agneaux laitons, mais la vente est plus compliqu&eacute;e dans les agneaux lourds. En brebis, le commerce reste fluide avec des tarifs convenables.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Les abatteurs scrutent de tr&egrave;s pr&egrave;s la m&eacute;t&eacute;o pour les ponts de mai, car elle sera l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment d&eacute;terminant pour leurs commandes.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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Viande : la demande se rétracte

&laquo;&nbsp;Consid&eacute;rant la situation sanitaire li&eacute;e au virus de l'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne favorable dans l'avifaune sauvage (...) la fin de la migration saisonni&egrave;re des esp&egrave;ces migratrices (...) la&nbsp;stabilisation de la situation &eacute;pid&eacute;miologique dans l'avifaune sauvage des pays voisins, le risque &eacute;pizootique est qualifi&eacute; de "n&eacute;gligeable"&nbsp;sur l&rsquo;ensemble du territoire m&eacute;tropolitain&nbsp;&raquo;. L&rsquo;abaissement du niveau de risque, qui entrera en vigueur le 3 mai,&nbsp;permet de lever <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/entre-vaccination-et-moindre-circulation-la-france-quasi-epargnee-par-la-grippe-aviaire" target="_blank" title="">un certain nombre de contraintes de bios&eacute;curit&eacute;</a>, &agrave; commencer par la sortie en ext&eacute;rieur des volailles, y compris dans les zones les plus critiques que sont les zones humides situ&eacute;es sous des couloirs de migration (dites zones &agrave; risque particulier ou ZRP) et les zones &agrave; risque de diffusion (ZRD) pr&eacute;sentant une densit&eacute; &eacute;lev&eacute;e d&rsquo;&eacute;levages de canards.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-6-mois-47-millions-de-vaccins-et-10-foyers-seulement-plus-tard" target="_blank" title="">Influenza aviaire : 6 mois, 47 millions de vaccins et ...10 foyers (seulement) plus tard</a>
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Sauf r&eacute;surgence ult&eacute;rieure, l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 26 avril pourrait clore une s&eacute;quence de haute intensit&eacute; qui, durant trois ann&eacute;es successives, s&rsquo;est sold&eacute;e par l&rsquo;abattage de dizaines de millions de volailles pour un co&ucirc;t d&eacute;passant all&egrave;grement le milliard d&rsquo;euros, affaiblissant l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res jusqu&rsquo;&agrave; faire peser une menace existentielle, avec la contamination de couvoirs et d&rsquo;&eacute;levages de reproducteurs, sans compter <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-on-n-a-pas-reussi-a-y-echapper" target="_blank">le traumatisme subi par les &eacute;leveurs directement impact&eacute;s</a>.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biosecurite-144-elevages-avicoles-et-porcins-de-plein-air-sur-le-grill" target="_blank" title="">Bios&eacute;curit&eacute;&nbsp;: 144 &eacute;levages avicoles et porcins de plein air sur le grill</a>
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Au cours de cette saison, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-le-niveau-de-risque-abaisse-a-modere2" target="_blank">10 foyers seulement ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;s au sein d&rsquo;&eacute;levages</a>. Le chiffre avait culmin&eacute; &agrave; pr&egrave;s de 1500 en 2021-2022 contre 402 en 2022-2023. Outre le renforcement des mesures de bios&eacute;curit&eacute;, la France a pris l&rsquo;initiative <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-l-omsa-donne-son-feu-vert-a-la-vaccination" target="_blank">d&rsquo;une campagne de vaccination in&eacute;dite au plan mondial</a>, d&eacute;clench&eacute;e <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-vaccination-des-canards-contre-l-influenza-aviaire">le 1er octobre dernier et toujours en cours</a>, ciblant les &eacute;levages de canards. En date du 29 avril, 31.530 000 canards ont re&ccedil;u une premi&egrave;re dose vaccinale, soit environ la moiti&eacute; de l&rsquo;effectif cible.&nbsp;Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, outre la protection des animaux, la vaccination se traduit &eacute;galement par une surveillance renforc&eacute;e des &eacute;tablissements d&eacute;tenant des oiseaux vaccin&eacute;s, &laquo;&nbsp;ce qui contribue &agrave; rendre plus performant notre d&eacute;tection pr&eacute;coce de l&rsquo;IAHP sur le territoire&nbsp;&raquo;, indique-t-il dans un communiqu&eacute;.<h2>Un virus qui touche les vaches aux Etats-Unis</h2>La moindre circulation virale, inh&eacute;rente &agrave; la vaccination, diminue aussi le risque zoonotique, c&rsquo;est &agrave; dire du franchissement des barri&egrave;res de l&rsquo;esp&egrave;ce. Aux Etats-Unis, une trentaine d&rsquo;&eacute;levage de vaches laiti&egrave;res ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;es positives au virus de l&rsquo;IAHP ces derni&egrave;res semaines. Bien que la souche virale incrimin&eacute;e soit diff&eacute;rente de celles identifi&eacute;es en Europe, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture se dit &laquo;&nbsp;vigilant&nbsp;&raquo; par rapport &agrave; la situation &laquo;&nbsp;&eacute;volutive&nbsp;&raquo; au niveau international.

Effectif à compter du 3 mai, l’arrêté du 26 avril lève toutes les contraintes de mise à l’abri des animaux. Alors que la vaccination des canards suit son cours, le ministère de l’Agriculture se dit « vigilant » par rapport à la situation « évolutive » au niveau international, une trentaine d’élevage de vaches laitières aux Etats-Unis étant touchés par l’IAHP, mais par une souche virale différente de celles identifiées en Europe.

Influenza aviaire : le niveau de risque abaissé à « négligeable », des vaches touchées aux Etats-Unis

On parle mati&egrave;re organique des sols : un pilier pour la terre sur l'atelier num&eacute;ro 2Le sol est pr&eacute;cieux mais attention aux risques de battance, d&rsquo;&eacute;rosion, de ruissellement ou de tassement. Mati&egrave;re organique et couverts v&eacute;g&eacute;taux &agrave; l&rsquo;appui, nous vous pr&eacute;senterons des techniques culturales et des outils adapt&eacute;s, mais &eacute;galement des m&eacute;thodes de diagnostic du sol avant d&rsquo;intervenir : si on veut r&eacute;parer la structure du sol, trop sec c&rsquo;est pas bon, trop humide non plus.D&eacute;monstrations, forum d&eacute;bat, exposants, innovations, nouveaut&eacute;s et village autour de constructeurs, concessionnaires, fournisseurs, instituts, partenaires et institutionnels.Toutes les info ici : <a href="https://www.mecalive.fr/" target="_blank">https://www.mecalive.fr/</a>&nbsp;<figure style="text-align: left;">
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 <figcaption> Jean Philippe Chenault</figcaption>
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Une date à retenir le 16 mai à Beuzevillette en Seine Maritime. Témoignage : avec Jean Philippe Chenault, référent sol à la Chambre régionale d'agriculture de Normandie

[vidéo] : MécaLive 2024 en Normandie, on parle matière organique des sols

Il aura suffit d&rsquo;une remise en libert&eacute; d&rsquo;une ourse en Suisse &agrave; la mi-avril pour raviver les passions concernant la pr&eacute;sence ursine sur notre territoire. L&rsquo;oursonne orpheline, originaire de Lettonie, recueillie dans un zoo-refuge&nbsp;du&nbsp;centre de la France devait &ecirc;tre r&eacute;introduite dans son milieu naturel. Cependant, le choix de l&rsquo;endroit suscitait des interrogations : les ari&eacute;geois confront&eacute;s &agrave; des attaques d&rsquo;ours&nbsp;r&eacute;p&eacute;t&eacute;es, craignaient que ce soit sur leurs terres. Finalement, le transfert s&rsquo;est effectu&eacute; chez nos voisins helv&eacute;tiques. Cet &eacute;v&eacute;nement a n&eacute;anmoins ouvert une br&egrave;che dans le d&eacute;bat : la pr&eacute;sidente du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-deux-morts-sur-un-barrage-dans-l-ariege-la-mobilisation-s-intensifie" target="_blank" title="">D&eacute;partement de l&rsquo;Ari&egrave;ge</a> ainsi que les pr&eacute;sidents de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Ari&egrave;ge et de la F&eacute;d&eacute;ration pastorale de l&rsquo;Ari&egrave;ge ont r&eacute;dig&eacute; un communiqu&eacute; dans lequel ils affirment que &ldquo;d&eacute;sormais plus rien ne peut s&rsquo;opposer &agrave;&nbsp;la&nbsp;mise en oeuvre d&rsquo;un processus de r&eacute;gulation de cette esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e, que l&rsquo;Ari&egrave;ge demande depuis si longtemps !&rdquo;. La Suisse est ainsi per&ccedil;ue comme une nouvelle terre d&rsquo;accueil. Les trois pr&eacute;sidents ari&eacute;geois pointent du doigt la responsabilit&eacute; de l&rsquo;&Eacute;tat dans les transferts d&rsquo;ours. Cependant, l&rsquo;Office&nbsp;fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;&nbsp;conteste&nbsp;: ce n&rsquo;est pas l&rsquo;Etat qui &eacute;tait charg&eacute; de ce cas-l&agrave;.&nbsp;Malgr&eacute; tout,&nbsp;le d&eacute;bat&nbsp;est&nbsp;relanc&eacute;.&nbsp;&nbsp;<iframe src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Faspap09%2Fposts%2Fpfbid0217norKuXN3wV5s3shkbNiSeujhjQXkpKCgk9K55BdbJKMsC2zHHRvRi1isNuchupl&show_text=true&width=500&is_preview=true" width="500" height="679" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" frameborder="0" allowfullscreen="true" allow="autoplay; clipboard-write; encrypted-media; picture-in-picture; web-share"></iframe>
<h3>Augmentation de la population des ours</h3>Selon le dernier <a href="https://professionnels.ofb.fr/fr/doc/ours-infos-2023-rapport-annuel" target="_blank" title="">rapport de l&rsquo;Office Fran&ccedil;ais de la Biodiversit&eacute; (OFB) relay&eacute; par le R&eacute;seau Ours Brun (ROB) </a>et publi&eacute; le 2 avril,&nbsp;Boucle d&rsquo;Or des fr&egrave;res Grimm, ne risque pas de rencontrer trois ours, mais bien 83.&nbsp;Une augmentation de sp&eacute;cimens de 7 ours bruns par rapport &agrave; 2022. Parmi eux, 43 sont des adultes potentiellement reproducteurs, tandis que 16 oursons ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;s en 2023. Un record depuis la r&eacute;introduction de l&rsquo;ours brun dans les Pyr&eacute;n&eacute;es depuis les premiers l&acirc;chers en 1996.&nbsp;L&rsquo;aire de r&eacute;partition de l&rsquo;esp&egrave;ce s&rsquo;est &eacute;tendue de 1700 km2 en 2023 et atteint aujourd&rsquo;hui 7100 km2 entre les<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-pyrenees-orientales-en-etat-de-semi-aridite-en-attendant-l-aridite-de-paperasse" target="_blank" title=""> Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</a> et la Navarre espagnole. Cinq d&eacute;partements fran&ccedil;ais sont concern&eacute;s : les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, les Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es, la Haute-Garonne, l&rsquo;Ari&egrave;ge et les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales.&nbsp;<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ours-brun-vers-une-population-de-350-specimens-a-horizon-2050" target="_blank" title="">Ours brun : vers une population de 350 sp&eacute;cimens &agrave; horizon 2050</a>
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<h3>De quoi inqui&eacute;ter les &eacute;leveurs</h3>R&eacute;fractaires &agrave; la pr&eacute;sence de l&rsquo;ours dans les Pyr&eacute;n&eacute;es, qui menace leurs troupeaux, les &eacute;leveurs multiplient les protestations et les p&eacute;titions. Le rapport ROB constate&nbsp;que&nbsp;sur le versant fran&ccedil;ais,&nbsp;339 attaques&nbsp;ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;es, contre&nbsp;331 en 2022, soit une augmentation de +5%. Mais &ldquo;depuis la forte augmentation observ&eacute;e entre 2017 et 2018, le nombre d&rsquo;attaques sur&nbsp;le&nbsp;cheptel domestique&nbsp;est n&eacute;anmoins relativement stable ces 5 derni&egrave;res ann&eacute;es&rdquo;. Ces chiffres n&rsquo;ont&nbsp;pas de quoi rassurer le maire de la commune d&rsquo;Ustou dans l&rsquo;Ari&egrave;ge et pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration pastorale de l&rsquo;Ari&egrave;ge, qui rappelle qu'en mars, un ours a&nbsp;encore&nbsp;d&eacute;truit les ruches d&rsquo;un apiculteur .&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "agissez vite avant un drame!&rdquo;"
</div>
<h3>L&rsquo;Italie en renfort</h3>Le pays avait &eacute;t&eacute; secou&eacute; le 5 avril 2023 par la mort d&rsquo;un jeune homme de 26 ans, Andrea Papi, tu&eacute; par une ourse dans le massif alpin en Italie. En Ari&egrave;ge, d&eacute;partement o&ugrave; vivent la majorit&eacute; des ours recens&eacute;s, l'inqui&eacute;tude r&egrave;gne. &ldquo;Les ours n&rsquo;ont plus peur de l&rsquo;humain&rdquo;&nbsp;affirme&nbsp;le&nbsp;pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration pastorale de l&rsquo;Ari&egrave;ge. Lors de la visite&nbsp;en Italie de la d&eacute;l&eacute;gation de l&rsquo;Association pour la sauvegarde du patrimoine d&rsquo;Ari&egrave;ge et des Pyr&eacute;n&eacute;es en mars 2024, les habitants ont alert&eacute; les Fran&ccedil;ais&nbsp;:&nbsp;&ldquo;agissez vite avant un drame!&rdquo;.&nbsp;<h3>La cohabitation entre l&rsquo;homme et l&rsquo;ours, au point mort</h3>L&rsquo;augmentation de la population ursine ravive les tensions entre les partisans et les opposants &agrave; la pr&eacute;sence de l&rsquo;ours.&nbsp;Les &eacute;v&eacute;nements du 5 mai 2018&nbsp;sont encore dans les&nbsp;m&eacute;moires.&nbsp;750 militants contre la r&eacute;introduction des ours avaient fait irruption - sans autorisation de manifester - &agrave; La-Bastide-de-S&eacute;rou et perturb&eacute; une r&eacute;union de militants &eacute;cologistes. Des jets de pierre et des agressions avaient eu lieu. &Agrave; cela s'ajoutent les morts suspectes d&rsquo;ours, comme en avril 2020,&nbsp;lorsque&nbsp;le cadavre de&nbsp;Balou avait&nbsp;&eacute;t&eacute; retrouv&eacute; au fond d&rsquo;un ravin c&ocirc;t&eacute; espagnol, empoisonn&eacute; &agrave; l&rsquo;antigel. D&eacute;sormais, c&rsquo;est l&rsquo;ours Goait qui inqui&egrave;te. Le m&acirc;le dominant au nom signifiant &ldquo;jeune gar&ccedil;on ou parrain&rdquo; en Pallares (sous-dialecte catalan)&nbsp;a&nbsp;&nbsp;sem&eacute; la terreur chez les &eacute;leveurs espagnols et fran&ccedil;ais. L&acirc;ch&eacute; en 2016 depuis la Catalogne, il a&nbsp;d&eacute;clench&eacute; &agrave; trois reprises le protocole &ldquo;ours &agrave; probl&egrave;mes&rdquo;. L&rsquo;ours&nbsp;est&nbsp;en effet t&eacute;m&eacute;raire : il s&rsquo;attaque&nbsp;aux &eacute;levages et a m&ecirc;me p&eacute;n&eacute;tr&eacute; dans des b&acirc;timents. Sauf que, depuis le 25 avril 2022, il est port&eacute; disparu. Mort naturelle ? Accident ? A-il &eacute;t&eacute; abattu ? Les raisons ne sont pas encore connues. Goait vient s&rsquo;ajouter &agrave; la liste des sept ours port&eacute;s disparus dans des conditions similaires dans les Pyr&eacute;n&eacute;es.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-transhumance-inscrite-au-patrimoine-culturel-immateriel-de-l-humanite" target="_blank" title="">La transhumance inscrite au Patrimoine culturel immat&eacute;riel de l&rsquo;humanit&eacute;</a>
</aside>
<h3>Les ours, toujours plus nombreux, toujours plus consanguins&nbsp;</h3>Outre les disparitions non &eacute;lucid&eacute;es, la principale pr&eacute;occupation pour&nbsp;Adet,&nbsp;l&rsquo;association Pays de l&rsquo;Ours, est l&rsquo;augmentation de la consanguinit&eacute; croissante chez les ours. &ldquo;Tous les oursons n&eacute;s en 2023 sont concern&eacute;s, ainsi que la quasi-totalit&eacute; des ours pr&eacute;sents. Certains sont issus de parents et de grands-parents d&eacute;j&agrave; eux-m&ecirc;mes consanguins&rdquo;, indique-t-elle. D&rsquo;apr&egrave;s l&rsquo;association Pays de l&rsquo;Ours, ce point crucial est occult&eacute; par le rapport&nbsp;de l'OFB.&nbsp;Comment faire entendre&nbsp;&agrave; des&nbsp;&eacute;leveurs&nbsp;&agrave; bout,&nbsp;que&nbsp;l'on continue de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~ours-dans-les-pyrenees-de-nouveaux-lachers-indispensables-association" target="_blank" title="">r&eacute;introduire des ours pour&nbsp;sauver l'esp&egrave;ce</a> ?&nbsp;La situation est d&eacute;licate, avec d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;ours&nbsp;qui court &agrave; sa perte&nbsp;malgr&eacute; tous les moyens mis en place pour sa sauvegarde. De l&rsquo;autre,&nbsp;des &eacute;leveurs,&nbsp;d&eacute;munis et traumatis&eacute;s&nbsp;par&nbsp;les attaques&nbsp;et dont&nbsp;les pr&eacute;occupations&nbsp;sont&nbsp;l&eacute;gitimes.&nbsp;Pas de consensus pour le moment. Les&nbsp;discussions&nbsp;&nbsp;entre les d&eacute;fenseurs et les opposants &agrave; l'ours&nbsp;sont&nbsp;toujours&nbsp;dans l&rsquo;impasse&nbsp;et les&nbsp;&nbsp;int&eacute;r&ecirc;ts des uns et des autres&nbsp;semblent&nbsp; plus que jamais&nbsp; irr&eacute;conciliables.

La réintroduction d'une ourse en Suisse il y a quelques jours, ravive les tensions autour de la présence des ours en France, alors que les éleveurs s'inquiètent face à une augmentation de la population ursine et des attaques de troupeaux, les tensions persistent entre partisans et opposants à la cohabitation avec ces prédateurs.

Pourquoi la récente remise en liberté d'un ours en Suisse relance le débat en France ?

<h2>Un dispositif national sous l&rsquo;&eacute;gide du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; Alimentaire</h2>Dans un contexte toujours plus incertain sur le plan climatique, la r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;colte s&rsquo;applique depuis le 1er janvier 2023. La qualification des pertes de r&eacute;colte en prairie est difficile &agrave; &eacute;valuer, elles sont estim&eacute;es par un indice satellitaire habilit&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; Alimentaire apr&egrave;s expertise du Comit&eacute; des Indices qui s&rsquo;attache notamment &agrave; examiner la robustesse m&eacute;thodologique et technique de l&rsquo;indice mais &eacute;galement la corr&eacute;lation par rapport &agrave; des r&eacute;f&eacute;rences de pertes de production.En r&eacute;ponse aux probl&eacute;matiques remont&eacute;es par la profession agricole quant &agrave; l&rsquo;estimation de ces pertes, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; Alimentaire a d&eacute;cid&eacute; de mettre en place un dispositif de mesures pluriannuelles de la pousse de l&rsquo;herbe. L&rsquo;&laquo; Observatoire National de la Pousse de l&rsquo;Herbe (ONPH) &raquo;, r&eacute;seau de fermes de r&eacute;f&eacute;rence, a ainsi pour objectif de produire ces donn&eacute;es issues du terrain afin de fiabiliser l&rsquo;indice existant, dans la diversit&eacute; des situations p&eacute;doclimatiques du territoire.Cet observatoire, copilot&eacute; par Chambres d&rsquo;agriculture France et l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, va d&eacute;ployer des mesures de pousse de l&rsquo;herbe dans 350 exploitations r&eacute;parties sur 70 r&eacute;gions fourrag&egrave;res. Ce r&eacute;seau devrait prochainement &ecirc;tre &eacute;tendu aux r&eacute;gions fourrag&egrave;res non couvertes. Chambres d&rsquo;agriculture France et ldele appuient l&rsquo;importance d&rsquo;&eacute;largir ce dispositif aux r&eacute;gions fourrag&egrave;res non couvertes, notamment dans l&rsquo;arc m&eacute;diterran&eacute;en fortement sujet aux risques climatiques.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-pousse-d-herbe-record-et-generalisee-a-fin-avril" target="_blank">Une pousse d&rsquo;herbe record et g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e &agrave; fin avril - Pleinchamp</a><h2>Un protocole scientifique rigoureux</h2>Un protocole scientifique strict, homog&egrave;ne sur l&rsquo;ensemble du territoire, dont l&rsquo;application sera certifi&eacute;e par un organisme externe, encadre ces mesures qui seront r&eacute;alis&eacute;es du 1er f&eacute;vrier au 31 octobre &agrave; la suite du d&eacute;ploiement du dispositif. Les mesures seront r&eacute;alis&eacute;es par des agents des Chambres d&rsquo;agriculture et de leurs partenaires, sp&eacute;cialement form&eacute;s pour la mise en place de ce&nbsp;dispositif. Les mesures sur prairies p&acirc;tur&eacute;es seront r&eacute;alis&eacute;es tous les 10 jours &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un herbom&egrave;tre connect&eacute;.<h2>Lancement officiel le 17 avril 2024</h2>Ce dispositif qui est lanc&eacute; officiellement ce 17 avril 2024 permettra de fournir des donn&eacute;es pour fiabiliser l&rsquo;indice satellitaire prenant en compte la diversit&eacute; des situations p&eacute;doclimatiques des exploitations en France, et ainsi favoriser une mise en oeuvre op&eacute;rationnelle de l&rsquo;assurance r&eacute;colte.A propos de Chambres d&rsquo;agriculture :Les Chambres d&rsquo;agriculture sont pr&eacute;sentes sur l&rsquo;ensemble du territoire fran&ccedil;ais au niveau d&eacute;partemental, r&eacute;gional, national et en Outre-mer. Le r&eacute;seau des Chambres d&rsquo;agriculture est investi de quatre missions, d&eacute;finies dans le Code rural : contribuer &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration de la performance &eacute;conomique, sociale et environnementale des exploitations agricoles et de leurs fili&egrave;res ; accompagner, dans les territoires, la d&eacute;marche entrepreneuriale et responsable des agriculteurs ainsi que la cr&eacute;ation d&rsquo;entreprise et le d&eacute;veloppement de l&rsquo;emploi ; contribuer au d&eacute;veloppement durable des territoires ruraux et des entreprises agricoles, ainsi qu'&agrave; la pr&eacute;servation et &agrave; la valorisation des ressources naturelles, &agrave; la r&eacute;duction de l'utilisation des produis phytos et &agrave; la lutte contre le changement climatique ; assurer une fonction de repr&eacute;sentation aupr&egrave;s des Pouvoirs publics et des collectivit&eacute;s territoriales.L&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage en bref&hellip;&laquo; Construisons ensemble les avenirs de l&rsquo;&eacute;levage &raquo;La vocation de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&Eacute;levage est d&rsquo;am&eacute;liorer la comp&eacute;titivit&eacute; des &eacute;levages herbivores et de leurs fili&egrave;res dans un contexte en perp&eacute;tuelle mutation. Ses travaux apportent des solutions techniques et innovantes aux &eacute;leveurs de bovins, ovins, caprins et &eacute;quins et aux acteurs &eacute;conomiques des fili&egrave;res. Ils fournissent des &eacute;l&eacute;ments de r&eacute;ponse aux questions soci&eacute;tales et aux enjeux d&rsquo;actualit&eacute;.En &eacute;troite collaboration avec ses partenaires, l&rsquo;Institut de l&rsquo;&Eacute;levage conduit des exp&eacute;rimentations et &eacute;labore des m&eacute;thodes, des documents techniques et des outils destin&eacute;s aux techniciens et aux &eacute;leveurs. Int&eacute;grant les derniers r&eacute;sultats de la recherche, ces productions sont porteuses de conseils, r&eacute;f&eacute;rences et recommandations valid&eacute;s et actualis&eacute;s r&eacute;guli&egrave;rement. A la convergence de la recherche et du conseil, les principales missions de l&rsquo;Institut de l'Elevage sont la production et la transmission de ces connaissances.&hellip; et en quelques chiffres :30 millions d&rsquo;euros de budget &ndash; un effectif de 340 personnes dont 280 ing&eacute;nieurs et techniciens &ndash; 11 antennes r&eacute;gionales en plus du si&egrave;ge parisien &ndash; 30 th&eacute;matiques &eacute;tudi&eacute;es &ndash; 500 publications et une quinzaine de journ&eacute;es techniques par an &ndash; une offre de 150 formations.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-outils/production-des-prairies/production-cumulee" target="_blank">La production des prairies par Airbus Defense and Space - Pleinchamp</a>

Un protocole scientifique rigoureux déployé dans 350 exploitations de 70 régions fourragères afin de fiabiliser l’indice satellitaire utilisé dans le cadre de l’assurance prairies.

Lancement de l’observatoire national de la pousse de l’herbe

D&eacute;couvrez les Porcasts de l&rsquo;IFIP pour s&rsquo;informer &agrave; tout moment &hellip;. et c&rsquo;est gratuit !Certains&nbsp;donnent la parole &agrave; des &eacute;conomistes de l&rsquo;institut du porc (infos sur les march&eacute;s du porc&hellip;.). En effet, les vid&eacute;os Eco&rsquo;Porc propos&eacute;es par le P&ocirc;le Economie chaque semaine en partenariat avec Porcmag, sont &eacute;galement valoris&eacute;es en Porcast par l&rsquo;IFIP pour les rendre encore plus accessibles et simples &agrave; &eacute;couter sur son smartphone.Les Porcasts de l&rsquo;IFIP sont &agrave; t&eacute;l&eacute;charger depuis&nbsp;4 plateformes d&eacute;di&eacute;es &agrave; des supports audios :&nbsp;abonnez vous !<ul><li>sur Spotify :&nbsp;<a href="https://open.spotify.com/show/6A26jMITuP7dmNqPIyjKs7" target="_blank" title="Spotify">https://open.spotify.com/show/6A26jMITuP7dmNqPIyjKs7</a></li><li>sur Souncloud :&nbsp;<a href="https://soundcloud.com/user-449643250-174376231" target="_blank" title="Souncloud">https://soundcloud.com/user-449643250-174376231</a></li><li>sur Deezer :&nbsp;<a href="https://deezer.com/show/1793422" target="_blank" title="Deezer">https://deezer.com/show/1793422</a></li><li>sur iTunes :&nbsp;<a href="https://podcasts.apple.com/fr/podcast/porcast-by-ifip/id1533951656" target="_blank" title="iTunes">https://podcasts.apple.com/fr/podcast/porcast-by-ifip/id1533951656</a></li></ul>

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Bovins de boucherie &ndash; Sur le grand Ouest, les conditions climatiques sont nettement plus convenables pour la mise &agrave; l&rsquo;herbe. Les coupes d&rsquo;ensilage ou d&rsquo;enrubann&eacute;, mais &eacute;galement pour la pr&eacute;paration de l&rsquo;implantation des cultures de printemps. Les &eacute;leveurs sont moins disponibles pour vendre leurs animaux. Cela permet de tenir les cours dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises ou Limousines de qualit&eacute; bouch&egrave;re, malgr&eacute; une demande moins soutenue sur Paris et les grandes m&eacute;tropoles pour la fin de mois. Les familles consomment toujours de la viande, mais elles ont r&eacute;orient&eacute; leurs achats sur des produits transform&eacute;s, m&ecirc;me si parfois le prix est plus &eacute;lev&eacute;. Dans le domaine des Charolaises et des allaitantes de milieux de gamme, les abatteurs observent un recul des disponibilit&eacute;s, mais les tarifs se maintiennent. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les &eacute;leveurs sont accapar&eacute;s par les travaux de printemps, plus ou moins avanc&eacute; en fonction des r&eacute;gions. L&rsquo;offre est moins importante dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res avec des tarifs qui renouent avec du positif dans les vaches Prim&rsquo;Holstein, Normandes ou Monb&eacute;liardes. Les taureaux suivent &eacute;galement cette tendance. Jeunes bovins &ndash; Le march&eacute; reste fortement impact&eacute; par la faiblesse de nos exportations europ&eacute;ennes. Les exp&eacute;ditions vers les pays tiers se sont &eacute;galement r&eacute;tract&eacute;es apr&egrave;s le ramadan. Les volumes disponibles restent suffisants pour permettre une pression sur les prix. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Le commerce restera tr&egrave;s calme avec une m&eacute;t&eacute;o qui reste peu encouragent pour les grillades. Les commandes de d&eacute;but de mois devraient n&eacute;anmoins permettre de tenir les prix dans les bonnes femelles. &nbsp;&nbsp;&nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les travaux de saison vont limier les disponibilit&eacute;s pour les abattoirs, mais ces derniers vont profiter de deux semaines &eacute;court&eacute;es pour limiter la hausse. Jeunes bovins&nbsp;: La reprise des exportations sur la Gr&egrave;ce et le recul de l&rsquo;offre des laiti&egrave;res devrait favoriser la stabilisation des prix des JB.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

[Analyse des marchés] viande bovine - semaine semaine 16

Bovins viande : léger mieux en laitières

Une pousse d&rsquo;herbe exc&eacute;dentaire dans 97 % des r&eacute;gions fourrag&egrave;res avec un niveau d&rsquo;exc&eacute;dent d&eacute;passant les 50% dans pr&egrave;s de la moiti&eacute; d&rsquo;entre elles&nbsp;: tel est le constat dress&eacute; par le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture en date du 20 avril. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/9/6/6066985-1-fre-FR/ad0a28d76479-graph-jpg" alt="Evolution de la production des prairies permanentes (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)" height="644" width="1540" /><figcaption>Evolution de la production des prairies permanentes (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

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Sous l&rsquo;effet conjugu&eacute; de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/meteo-quelles-sont-les-previsions-pour-avril" target="_blank">temp&eacute;ratures sup&eacute;rieures aux normales</a> et de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mars-2024-5eme-mois-le-plus-pluvieux-depuis-plus-de-60-ans" target="_blank">fr&eacute;quentes pr&eacute;cipitations</a>, 30% de la production annuelle de r&eacute;f&eacute;rence est d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; r&eacute;alis&eacute;e contre 21% en moyenne sur les 30 derni&egrave;res ann&eacute;es, ce qui place 2024 en seconde position derri&egrave;re 2017. Font exception dans ce d&eacute;but de campagne des plus favorables les 10.000 ha de prairies permanentes <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-reste-la-france-on-lave-plus-blanc-que-blanc-et-la-surtransposition-fait-loi" target="_blank">des c&ocirc;tes du Roussillon</a>, rest&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;cart des pluies.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-prairies-l-indice-satellitaire-sous-l-aeil-des-herbometres-connectes" target="_blank" title="">Assurance prairies&nbsp;: l&rsquo;indice satellitaire sous l&rsquo;&oelig;il d&rsquo;herbom&egrave;tres connect&eacute;s</a>
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Les estimations sont issues du mod&egrave;le de simulation (STICS-Prairies) associant M&eacute;t&eacute;o-France, l&rsquo;INRAE et le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, calculant les quantit&eacute;s de mati&egrave;re s&egrave;che cumul&eacute;e par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 209 r&eacute;gions fourrag&egrave;res couvrant la quasi-totalit&eacute; du territoire m&eacute;tropolitain.

La pousse cumulée des prairies permanentes en France métropolitaine est supérieure de 45 % à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018. L’excédent concerne tout le territoire en dehors des prairies permanentes des côtes du Roussillon.

Une pousse d’herbe record et généralisée à fin avril

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les v&ecirc;lages sont de moins en moins nombreux et le nombre de veaux peine &agrave; couvrir les besoins du march&eacute;. Les int&eacute;grateurs ajustent leurs prix &agrave; la hausse pour attirer la marchandise et remplir leurs ateliers d&rsquo;engraissement.&nbsp; Les tarifs restent haussiers dans l&rsquo;ensemble des Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards de moyenne conformation, et les bons veaux tir&eacute;s par une demande espagnole qui reste forte. Cette tendance positive se r&eacute;percute sur les crois&eacute;s laitiers, jaunes ou Blanc bleus ordinaires, mais les tarifs tendent &agrave; se stabiliser dans les bons veaux viand&eacute;s. Les engraisseurs font pression sur les Limousins.Veaux de boucherie &ndash; M&ecirc;me si la demande est moins soutenue pendant les vacances scolaires, les temp&eacute;ratures encore fra&icirc;ches et des disponibilit&eacute;s mesur&eacute;es permettent une bonne r&eacute;sistance &agrave; la pression des abattoirs.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Les int&eacute;grateurs vont chercher &agrave; profiter des semaines &eacute;court&eacute;es de mai pour stabiliser les prix avec un commerce perturb&eacute;. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: Les cantines vont rouvrir, mais les abatteurs vont maintenir la pression avec des semaines de travail &eacute;court&eacute;es. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – L’offre reste insuffisante.

&laquo;&nbsp;Avec ces avanc&eacute;es, la FNSEA et JA, en responsabilit&eacute;, consid&egrave;rent d&eacute;sormais que la phase de travail post&eacute;rieure aux mobilisations entam&eacute;es en novembre dernier se termine. S&rsquo;ouvre d&eacute;sormais la troisi&egrave;me phase de suivi de la d&eacute;clinaison concr&egrave;te de chacune des mesures&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;ont r&eacute;agi les deux syndicats aux derni&egrave;res annonces du gouvernement, d&eacute;voil&eacute;es ce 27 avril.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-la-reforme-a-mi-parcours-c-est-fait" target="_blank" title="">Pac&nbsp;: la r&eacute;forme &agrave; mi-parcours, c&rsquo;est fait&nbsp;!</a>
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La r&eacute;ception des organisations agricoles par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, promise par ce dernier <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-pour-l-ouverture-un-debat-improvise-et-le-soulevement-de-terriens" target="_blank">le 24 f&eacute;vrier dernier &agrave; l&rsquo;ouverture du Salon de l&rsquo;agriculture</a>, mais toujours pas honor&eacute;e, pourrait clore la s&eacute;quence, couvant depuis l&rsquo;automne, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal" target="_blank">explosant en janvier</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-agricole-les-reponses-du-gouvernement" target="_blank">s&rsquo;apaisant en f&eacute;vrier</a>, avant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-salon-de-l-agriculture-la-fnsea-et-les-ja-lancent-un-ultimatum-a-macron" target="_blank">l&rsquo;&eacute;ruption du 24 f&eacute;vrier porte de Versailles</a>. Sous r&eacute;serve, bien s&ucirc;r, que les autres syndicats s&rsquo;inscrivent dans cet atterrissage.<h2>100 millions d&rsquo;euros de soutien aux tr&eacute;soreries</h2>Par le biais de BPI France, &laquo;&nbsp;au moins 100 millions d&rsquo;euros&nbsp;&raquo; sont d&eacute;bloqu&eacute;s pour soutenir les exploitations en difficult&eacute; &agrave; travers des pr&ecirc;ts de tr&eacute;sorerie pouvant aller jusqu&rsquo;&agrave; 75.000&euro;, des garanties de pr&ecirc;ts bancaires allant jusqu&rsquo;&agrave; 200.000&euro;, des garanties de cr&eacute;dits d&rsquo;affacturage permettant de transformer en pr&ecirc;ts imm&eacute;diats des cr&eacute;ances sur l&rsquo;Etat ou de&nbsp;grands donneurs d&rsquo;ordre.<h2>TFPNB et DEP</h2>Le gouvernement annonce le rel&egrave;vement de 20 &agrave; 30% du d&eacute;gr&egrave;vement de la Taxe fonci&egrave;re sur les propri&eacute;t&eacute;s non b&acirc;ties (TFPNB) ainsi qu&rsquo;une exon&eacute;ration de 30% de la r&eacute;int&eacute;gration de la <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-l-epargne-pour-les-agriculteurs~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-l-epargne-en-agriculture" target="_blank" title="">Dotation d&rsquo;&eacute;pargne de pr&eacute;caution</a> (DEP) dans le r&eacute;sultat fiscal et social de l'exploitation ,en cas de sinistre climatique ou sanitaire. L&rsquo;appr&eacute;ciation du sinistre se fera sur la base des crit&egrave;res de d&eacute;clenchement de l&rsquo;indemnisation du fonds national de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (pour les maladies r&eacute;glement&eacute;es ou non) ou de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-2023-2025-1-2-la-reforme-en-6-graphiques-et-6-groupes-d-especes" target="_blank" title="">l&rsquo;assurance r&eacute;colte</a>, lors du d&eacute;clenchement de l&rsquo;assurance-r&eacute;colte pour les agriculteurs assur&eacute;s, sinon de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-2023-2025-2-2-les-conditions-pour-beneficier-du-taux-de-subvention-de-70" target="_blank" title="">l&rsquo;instrument de solidarit&eacute; nationale pour les agriculteurs non assur&eacute;s</a>.<h2>Les 25 meilleures ann&eacute;es pour la retraite</h2>Le gouvernement annonce avoir abouti &agrave; un projet de r&eacute;forme de l<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retraites-agricoles-le-senat-repart-a-la-charge" target="_blank" title="">a retraite des non-salari&eacute;s agricoles</a>, applicable d&egrave;s 2026, permettant de calculer la retraite sur les 25 meilleures ann&eacute;es de revenus professionnels, avec la &laquo;&nbsp;convergence sur le r&eacute;gime g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;&raquo;.<h2>100 projets hydrauliques en service avant fin 2024</h2>A la suite du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-engagements-du-gouvernement" target="_blank" title="">Varenne de l&rsquo;eau</a>, 300 projets de cr&eacute;ation de stockage, de remise en &eacute;tat d&rsquo;ouvrages existants ou encore d&rsquo;irrigation avaient &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s. Le gouvernement a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer,&nbsp;d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e,&nbsp; la mise en &oelig;uvre d&rsquo;une centaine d&rsquo;entre eux r&eacute;partis sur tout le territoire, &laquo;&nbsp;dans le respect de la doctrine de gestion durable de l&rsquo;eau&nbsp;&raquo;<h2>Deux chantiers structurels en lien avec les transitions</h2>Le gouvernement a r&eacute;pondu favorablement &agrave; la demande des JA de b&acirc;tir, et de financer, des Plans et contrats d&rsquo;avenir territoriaux, destin&eacute;s &agrave; adapter les exploitations et &agrave; p&eacute;renniser les fili&egrave;res soumises &agrave; une acc&eacute;l&eacute;ration des transitions agro&eacute;cologique, &eacute;nerg&eacute;tique&nbsp;et climatique.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-roussillon-la-vigne-ne-pisse-plus-elle-saigne" target="_blank" title="">En Roussillon, la vigne ne &laquo; pisse &raquo; plus, elle saigne</a>
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Au plan climatique justement, le gouvernement lance un Plan d'adaptation de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-pistache-francaise-sur-toutes-les-levres-mais-pas-encore-en-bouche" target="_blank" title="">l&rsquo;agriculture m&eacute;diterran&eacute;enne</a>,&nbsp; en premi&egrave;re ligne du changement climatique. Ce plan est dot&eacute; de 50 millions d&rsquo;euros et ciblera en premier lieu&nbsp;les d&eacute;partements de l&rsquo;Aude, de l&rsquo;H&eacute;rault et des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/post-crise-agricole-l-activisme-du-gouvernement-a-j-8-du-salon-de-l-agriculture" target="_blank" title="">Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</a>.<h2>Strat&eacute;gie Ecophyto 2030 et CSP</h2>En ce qui concerne les produits phytosanitaires, la Strat&eacute;gie Ecophyto 2030 serra d&eacute;voil&eacute;e d&eacute;but mai et s&rsquo;appuiera sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/phytos-qu-est-ce-que-le-hri-l-indicateur-alternatif-au-nodu" title="">un indicateur europ&eacute;en</a>, destin&eacute; &agrave; &eacute;valuer la r&eacute;duction d&rsquo;usage de 50% d&rsquo;ici &agrave; 2030, comparativement &agrave; la p&eacute;riode 2011-2013. Le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-un-conseil-strategique-phytosanitaire-volontaire" target="_blank" title="">Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire </a>(CSP) sera quant &agrave; lui r&eacute;nov&eacute; par le biais d&rsquo;une proposition de loi d&eacute;pos&eacute;e avant la fin de la session parlementaire estivale&nbsp;pour un examen &agrave; partir de la rentr&eacute;e de septembre.

Le gouvernement débloque 100 millions d’euros en soutien aux exploitations en difficulté, s’ajoutant à un dégrèvement de la TFPNB, des aménagements de la DEP, la réforme de la retraite agricole ou encore la finalisation de 100 projets hydrauliques agricoles d’ici à la fin de l’année. Deux chantiers structurels sont ouverts, l’un portant sur les Plans et contrats d’avenir territoriaux, l’autre sur l’adaptation de l’agriculture méditerranéenne au changement climatique, avec trois départements pilotes.

Crise agricole : les nouvelles annonces du gouvernement mettent fin à la mobilisation de la FNSEA et des JA

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste tr&egrave;s convenable dans le secteur maigre, m&ecirc;me si les tarifs sont plus discut&eacute;s sur certaines gammes. Les gros engraisseurs ont un peu moins de besoins face aux flux moins soutenus en direction des abattoirs. Les sorties restent &eacute;toff&eacute;es, avec des ventes avant la mise &agrave; l&rsquo;herbe dans les r&eacute;gions plus tardives. Les tarifs tendent sont stables dans les Blondes d&rsquo;Aquitaine, les bonnes Charolaises ou Limousines. Le tri est plus sensible dans les allaitantes de milieux de gammes face &agrave; des offres souvent h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes sur les march&eacute;s. Les laiti&egrave;res &agrave; herbager restent demand&eacute;es. Broutards &ndash; Les disponibilit&eacute;s sont un peu plus &eacute;toff&eacute;es que ces derni&egrave;res semaines, mais la demande reste soutenue notamment sur l&rsquo;Italie, l&rsquo;Espagne ou la France. Les transactions sont r&eacute;guli&egrave;res que ce soit dans les Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine pr&eacute;par&eacute;s pour l&rsquo;export avec des tarifs qui se stabilisent. Les tarifs se maintiennent &eacute;galement dans les m&acirc;les d&rsquo;automne plus l&eacute;gers. La tension est en revanche beaucoup plus sensible dans la marchandise de second choix. Dans les femelles, les disponibilit&eacute;s sont plus en accord avec la demande dans les Charolaises compatibles avec le march&eacute; italien, ce qui entra&icirc;ne un commerce un peu plus calme.&nbsp; Les Limousines restent tr&egrave;s bien valoris&eacute;es, la vente reste s&eacute;lective dans les femelles l&eacute;g&egrave;res ou de moyenne conformation. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le commerce des 15 prochains jours sera fortement perturb&eacute;, par les f&eacute;ri&eacute;s et par les travaux de saisons. &nbsp;&nbsp;&nbsp; Broutards&nbsp;: Les engraisseurs fran&ccedil;ais et &eacute;tranger sont fortement pr&eacute;occup&eacute;s par les niveaux tarifaires des broutards et pourraient faire pression sur les prix.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Stabilisation des prix.

Leur mod&egrave;le ne plait pas &agrave; tout le monde. Qualifi&eacute;s parfois de &laquo;&nbsp;mara&icirc;chers industriels&nbsp;&raquo;, les serristes du bassin nantais, producteurs de tomates 8 mois sur 12, et de concombres 10 mois sur 12, sont pourtant les descendants directs des cultivateurs-jardiniers qui produisaient des l&eacute;gumes sur les tenues mara&icirc;ch&egrave;res de la<a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures/44100-nantes" target="_blank" title=""> ville de Nantes</a>.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/maraichers-nantais-pris-pour-cible-on-veut-fermer-ce-chapitre-tres-vite" target="_blank" title="">Mara&icirc;chers nantais pris pour cible : &laquo; On veut fermer ce chapitre tr&egrave;s vite &raquo;</a>
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Depuis toujours tourn&eacute;s vers l&rsquo;innovation (les jardiniers nantais &eacute;taient d&eacute;j&agrave; des pionniers de la culture sous ch&acirc;ssis), ces producteurs de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tomate-hors-sol-ou-de-pleine-terre-la-bataille-du-gout" target="_blank" title="">tomates et concombre</a> fournissent des conditions climatiques contr&ocirc;l&eacute;es (T&deg;, hygrom&eacute;trie) favorables &agrave; la pousse et &agrave; la bonne sant&eacute; des fruits. Leur mod&egrave;le est remarquablement efficient : sur seulement 150 ha de serres, et &agrave; raison de 60 kg &agrave; 75 par m2 de fruits et par an, ces mara&icirc;chers du bassin nantais produisent 5 &agrave; 8 % de la production fran&ccedil;aise de tomates et 15 &agrave; 20 % de celle de concombre.Les innovations technologiques ont permis de rendre ces syst&egrave;mes de production &eacute;conomes en eau, intrants et produits phytosanitaires (ils sont souvent z&eacute;ro insecticides), au point que la plupart des serristes sont certifi&eacute;s haute valeur environnementale. Ils sont aussi reconnus comme acteurs essentiels de la<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loi-d-orientation-pour-la-souverainete-agricole-les-10-principales-mesures-du-projet-de-loi" target="_blank" title=""> souverainet&eacute; alimentaire fran&ccedil;aise.</a><aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-10-10-a-nantes-des-cultures-marai-cheres-en-eau" target="_blank" title="">A l&rsquo;eau 2050 (10/10) : &agrave; Nantes, des cultures marai...ch&egrave;res en eau</a>
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Mais reste un souci majeur&nbsp;: leur consommation &eacute;nerg&eacute;tique. D&eacute;j&agrave; mobilis&eacute;s sur ce sujet depuis une vingtaine d&rsquo;ann&eacute;es, d&rsquo;abord pour des raisons &eacute;conomiques, tous les serristes du bassin nantais se sont &eacute;quip&eacute;s de syst&egrave;mes de cog&eacute;n&eacute;ration&nbsp;: au lieu d&rsquo;utiliser du gaz naturel pour chauffer leurs serres, ils utilisent du gaz pour faire tourner des moteurs qui produisent de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; et de la chaleur.<h2>Une production &eacute;quivalente &agrave; une tranche de centrale nucl&eacute;aire</h2>Jusqu&rsquo;en 2021, ces syst&egrave;mes aux rendements impressionnants (proches de 100 %) &eacute;taient soutenus par les pouvoirs publics avec un tarif de rachat de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; par EDF garanti sur 12 ans. Ensemble, les 49 moteurs de cog&eacute;n&eacute;ration des mara&icirc;chers nantais produisent l&rsquo;&eacute;quivalent de la consommation &eacute;lectrique de 300&nbsp;000 habitants (&agrave; peu pr&egrave;s comme une tranche de centrale de nucl&eacute;aire). Ils constituent une part non n&eacute;gligeable du mix &eacute;nerg&eacute;tique fran&ccedil;ais avec une &eacute;lectricit&eacute; locale, facile &agrave; mobiliser et rapide &agrave; mettre en route.Performants, mais aliment&eacute;s par une &eacute;nergie fossile, ces syst&egrave;mes n&rsquo;ont plus les faveurs des subventions d&rsquo;Etat sur le rachat de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. Peu &agrave; peu, les contrats de 12 ans arrivent &agrave; &eacute;ch&eacute;ance, privant les mara&icirc;chers de visibilit&eacute; &eacute;conomique (ils continuent n&eacute;anmoins &agrave; vendre leur &eacute;lectricit&eacute;, mais sur le march&eacute; libre). Au-del&agrave; des aspects &eacute;conomiques, les mara&icirc;chers nantais, comme les autres acteurs consommateurs d&rsquo;&eacute;nergie, sont &eacute;videmment tr&egrave;s concern&eacute;s par la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-biomasse-cet-or-vert-noir-et-desormais-brun-et-toujours-plus-convoite" target="_blank" title="">transition &eacute;nerg&eacute;tique</a>.C&rsquo;est donc autour de cette th&eacute;matique que les Mara&icirc;chers nantais, le groupe Eiffage &eacute;nergie syst&egrave;mes, et le groupe Olivier, h&ocirc;te de la manifestation, ont organis&eacute; une &laquo;&nbsp;journ&eacute;e D&eacute;carbonation&nbsp;&raquo; le 11 avril dernier, r&eacute;unissant environ 200 personnes, producteurs serristes et acteurs politiques locaux. A travers la visite des installations du groupe Olivier et des ateliers th&eacute;matiques, de nombreuses solutions ont &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute;es, des sources d&rsquo;&eacute;conomies de consommation ainsi que des alternatives vertes aux carburants fossiles.<h3>Un panel de solutions</h3>Jean-Luc Olivier, l&rsquo;un des dirigeants du groupe Olivier, a pr&eacute;sent&eacute; le syst&egrave;me de r&eacute;cup&eacute;ration du CO2 r&eacute;cemment install&eacute; sur l&rsquo;un des moteurs de cog&eacute;n&eacute;ration. Cette technologie permet, non seulement, de diminuer les rejets ext&eacute;rieurs, mais, en plus, de favoriser la croissance des plantes, tr&egrave;s fortes consommatrices de carbone. Autres &eacute;quipements r&eacute;cents&nbsp;: un syst&egrave;me de stockage de chaleur sous forme d&rsquo;une grande cuve d&rsquo;eau, qui permet de chauffer les serres les week-ends, lorsque les moteurs de cog&eacute;n&eacute;ration sont arr&ecirc;t&eacute;s (le contrat actuel en march&eacute; libre ne demande de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; que du lundi au vendredi).St&eacute;phane Olivier, autre dirigeant du groupe, a quant &agrave; lui &eacute;voqu&eacute; les r&eacute;novations des serres existantes, pour les rendre plus &eacute;tanches &agrave; l&rsquo;air et plus isol&eacute;es thermiquement, voire des constructions de nouvelles serres. Mais les investissements dans la haute performance &eacute;nerg&eacute;tique ont un co&ucirc;t&nbsp;: &laquo; une serre de derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration, c&rsquo;est 1,5 M&euro; par ha&nbsp;&raquo;, rappelle-t-il. Pour assurer une part de sa production &eacute;nerg&eacute;tique, l&rsquo;exploitation a install&eacute; des panneaux photovolta&iuml;ques et une pompe &agrave; chaleur, des syst&egrave;mes int&eacute;ressants mais encore loin d&rsquo;&ecirc;tre suffisants.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <h1><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-le-soleil-se-leve-sur-l-agrivoltaisme" target="_blank" title="">[Dossier] Le soleil se l&egrave;ve sur l'agrivolta&iuml;sme</a></h1>
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D&rsquo;autres solutions, disponibles &agrave; plus ou moins long terme, ont aussi &eacute;t&eacute; expos&eacute;es lors de la journ&eacute;e du 11 avril&nbsp;: la g&eacute;othermie peu profonde (d&eacute;j&agrave; en application dans une exploitation &agrave; Brest), la pyrogaz&eacute;ification de la biomasse, les chaudi&egrave;res &agrave; CSR (combustibles solides de r&eacute;cup&eacute;ration) ou encore les moteurs &agrave; hydrog&egrave;ne.<h3>&laquo; N&rsquo;ayons pas peur de voir grand &raquo;</h3>Cette derni&egrave;re solution pourrait &ecirc;tre prometteuse, &agrave; condition que l&rsquo;hydrog&egrave;ne produit par &eacute;lectrolyse de l&rsquo;eau le soit &agrave; partir d&rsquo;une &eacute;nergie bas carbone (nucl&eacute;aire ou renouvelable). Pour l&rsquo;heure, les co&ucirc;ts de production de cet hydrog&egrave;ne vert sont encore trop &eacute;lev&eacute;s. Mais les mara&icirc;chers nantais ont la chance d&rsquo;&ecirc;tre situ&eacute;s dans un bassin industriel tr&egrave;s actif, avec de nombreux autres acteurs int&eacute;ress&eacute;s par ce combustible. &laquo;&nbsp;N&rsquo;ayons pas peur de voir grand, voire de produire nous-m&ecirc;mes de l&rsquo;hydrog&egrave;ne&nbsp;&raquo;, a m&ecirc;me lanc&eacute; Cyril Pogu, mara&icirc;cher nantais et co-pr&eacute;sident de L&eacute;gumes de France.Comme ils l&rsquo;ont fait par le pass&eacute;, les Mara&icirc;chers nantais comptent aborder ce nouveau chapitre &eacute;nerg&eacute;tique de mani&egrave;re collective et concert&eacute;e. Ils vont pouvoir&nbsp;&ecirc;tre aid&eacute;s par un nouveau plan de 180 M&euro; (60 M&euro; par an sur 3 ans) qui vient de leur &ecirc;tre accord&eacute; par l&rsquo;Etat dans le cadre de la planification &eacute;cologique. Ces aides aux investissements dans la r&eacute;novation des serres et les agro&eacute;quipements vont pouvoir s&rsquo;ajouter aux aides d&eacute;j&agrave; existantes de l&rsquo;Ademe et de la R&eacute;gion.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pourquoi d&eacute;fossiliser et pas d&eacute;carboner&nbsp;? Pr&eacute;sent lors de cette rencontre du 11 avril, le d&eacute;put&eacute; Jean-Luc Fugit, pr&eacute;sident du conseil sup&eacute;rieur de l&rsquo;&eacute;nergie (CSE), a r&eacute;alis&eacute; un petit point s&eacute;mantique (et scientifique). Fid&egrave;le au principe de Lavoisier &laquo;&nbsp;Rien ne se perd, rien ne se cr&eacute;e, tout se transforme&nbsp;&raquo;, il a rappel&eacute; que ce n&rsquo;est pas l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment &laquo;&nbsp;carbone&nbsp;&raquo; qui constitue un probl&egrave;me environnemental, mais &laquo;&nbsp;le fait d&rsquo;en relarguer massivement des quantit&eacute;s qui ont mis des millions d&rsquo;ann&eacute;es pour se stocker&nbsp;&raquo;. Au terme d&eacute;carboner il pr&eacute;f&egrave;re celui de d&eacute;fossiliser, qui ne fait pas la chasse &agrave; tous les carbones, mais seulement &agrave; ceux issus des carburants fossiles.
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Les maraîchers nantais explorent de nouvelles sources d'énergies compatibles avec la production de tomates et de concombre sous serre. A terme, ils espèrent se libérer de l'utilisation au gaz naturel. Le 11 avril dernier, les agriculteurs ont organisé une journée dédiée à cette thématique et présentent des solutions pour moins consommer.

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