<p>&laquo;&nbsp;<em>Apr&egrave;s le fr&eacute;missement observ&eacute; en 2019, o&ugrave; la consommation de fruits et l&eacute;gumes frais avait progress&eacute; de 1%, 2020 devrait enregistrer une croissance d&rsquo;environ 5%</em>, d&eacute;clare Laurent Grandin, pr&eacute;sident d&rsquo;Interfel, l&rsquo;interprofession des fruits et l&eacute;gumes frais, &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse le 26 janvier. <em>Le chiffre d&eacute;finitif variera peut-&ecirc;tre de plus ou moins 0,5% en fonction des scores enregistr&eacute;s par la restauration commerciale, tr&egrave;s p&eacute;nalis&eacute;e par la crise sanitaire, mais qui ne repr&eacute;sente que 10% des volumes&nbsp;de fruits et l&eacute;gumes</em> &raquo;.</p><p>La consommation de fruits et l&eacute;gumes frais aura ainsi progress&eacute; autant en une ann&eacute;e qu&rsquo;au cours des deux derni&egrave;res d&eacute;cennies. Si les volumes progressent de 5%, la d&eacute;pense des m&eacute;nages a quant &agrave; elle bondi de 13%. Outre une r&eacute;duction de l&rsquo;offre sur les fruits &agrave; noyaux et &agrave; p&eacute;pins, sous l&rsquo;effet notamment du climat, Interfel y voit aussi un &laquo;&nbsp;<em>effet EGAlim</em>&nbsp;&raquo;, avec la mont&eacute;e en gamme qui se mat&eacute;rialise par les signes de qualit&eacute;, dont la HVE qui g&eacute;n&egrave;re &laquo;&nbsp;<em>un diff&eacute;rentiel&nbsp;net </em>&raquo;, s&rsquo;ajoutant &agrave; l&rsquo;offre croissante en bio, dont la diff&eacute;rence de prix oscille &laquo;&nbsp;<em>entre 30% et 50% selon les produits et les p&eacute;riodes</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>Merci le confinement</h1><p>Pour Interfel, les effets de la crise sanitaire et notamment le premier confinement,&nbsp;expliquent cette hausse subite de la consommation, sous l&rsquo;effet du &laquo;&nbsp;fait maison&nbsp;&raquo;. L&rsquo;interprofession n&rsquo;a pas manqu&eacute; d&rsquo;accompagner le mouvement, d&rsquo;abord en assurant l&rsquo;approvisionnement des points de vente, ensuite par des campagnes d&rsquo;information dans les m&eacute;dias et sur les r&eacute;seaux sociaux.</p><div class="citation">
    <span>"Il ne s&rsquo;agit pas de transformer les fruits et l&eacute;gumes en m&eacute;dicaments."</span>
</div>
<p>Toutefois, les niveaux de consommation des m&eacute;nages fran&ccedil;ais restent inf&eacute;rieurs aux recommandations du Programme national nutrition sant&eacute; (PNNS), qui fixe &agrave; 400 g/jour la ration cible de fruits et l&eacute;gumes frais alors qu&rsquo;elle s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 323 g/jour selon Interfel, 360 g/jour selon les donn&eacute;es du Credoc incluant les produits transform&eacute;s. &laquo;&nbsp;<em>La consommation de fruits et l&eacute;gumes, sous toutes ses formes, reste insuffisante par rapport aux objectifs de sant&eacute;</em>, poursuit Laurent Grandin. <em>Nous devons poursuivre notre travail, mais avant tout pour&nbsp;une question de plaisir, car il ne s&rsquo;agit pas de transformer les fruits et l&eacute;gumes en m&eacute;dicaments, mais aussi pour des questions li&eacute;es &agrave; la sant&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>Jeunes et publics d&eacute;favoris&eacute;s</h1><p>L&rsquo;interprofession poursuit ses actions de vulgarisation aupr&egrave;s des publics les moins enclins &agrave; consommer des fruits et l&eacute;gumes frais que sont les enfants et les personnes d&eacute;favoris&eacute;es. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est une priorit&eacute; et une urgence en terme de sant&eacute; publique</em>, confirme Christel Teyssedre, pr&eacute;sidente d&rsquo;Aprifel, l&rsquo;Agence pour la recherche et l&rsquo;information fruits et l&eacute;gumes. &laquo;&nbsp;<em>Chez les personnes b&eacute;n&eacute;ficiaires de l&rsquo;aide alimentaire, la pr&eacute;valence de l&rsquo;ob&eacute;sit&eacute; est 1,5 fois plus forte que dans l&rsquo;ensemble de la population</em>&nbsp;&raquo;. L'agence souligne&nbsp;que l'Union europ&eacute;enne anticipe une &eacute;pid&eacute;mie d'ob&eacute;sit&eacute; &agrave; l'horizon 2035.</p><div class="citation">
    <span>"Oui au ch&egrave;que alimentaire mais pas r&eacute;serv&eacute; aux Amap et au bio."</span>
</div>
<p>En 2021, l&rsquo;Aprifel va outiller 10 000 professionnels de sant&eacute; en kits p&eacute;dagogiques, 15% des m&eacute;decins (g&eacute;n&eacute;ralistes, p&eacute;diatres, gyn&eacute;cologues...) ayant d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; approch&eacute;s au cours des ann&eacute;es pass&eacute;es. En juin, ce sont les &eacute;tablissements scolaires qui seront vis&eacute;s avec des kits destin&eacute;s aux enseignants, des animations assur&eacute;es par des di&eacute;t&eacute;ticiens et des actions sur les r&eacute;seaux sociaux. &laquo;&nbsp;<em>Il est tout de m&ecirc;me regrettable de laisser sur la table 15 millions d&rsquo;euros issus du programme europ&eacute;en fruits et l&eacute;gumes &agrave; l&rsquo;&eacute;cole</em>, s&rsquo;agace Laurent Grandin. <em>C&rsquo;est une aberration du point de vue des sommes concern&eacute;es et des possibilit&eacute;s de financer l&rsquo;am&eacute;lioration qualitative des produits mais aussi les volumes. Quant au projet de ch&egrave;que alimentaire, c&rsquo;est une initiative que nous soutenons mais &agrave; condition qu&rsquo;elle ne soit pas r&eacute;serv&eacute;e aux Amap et au bio</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>Le bio en retrait de 1% au troisi&egrave;me trimestre</h1><p>A propos de la fili&egrave;re bio, Interfel a indiqu&eacute; que la consommation avait enregistr&eacute; une baisse de 1% au troisi&egrave;me trimestre 2020. &laquo;&nbsp;<em>Il y a une forme de suspension de la consommation li&eacute;e &agrave; la crise &eacute;conomique &agrave; venir</em>, analyse Laurent Grandin. <em>C&rsquo;est un point de vigilance car l&rsquo;offre va encore s&rsquo;accroitre sensiblement sous l&rsquo;effet des conversions, au point de risquer d&rsquo;&ecirc;tre surabondante par rapport &agrave; la demande. Nous alertons les pouvoirs publics afin de trouver l&rsquo;ad&eacute;quation entre les mesures d&rsquo;encouragement de la production d'une part et la consommation d'autre part</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Selon Interfel, la consommation de fruits et l&eacute;gumes bio devrait toutefois cro&icirc;tre de 5% en 2020, apr&egrave;s des rythmes de 7% &agrave; 8% les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, port&eacute;s par les consommateurs historiques et les cat&eacute;gories socio-professionnelles sup&eacute;rieures. Le bio repr&eacute;sente actuellement 10% du secteur.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>2021 a &eacute;t&eacute; d&eacute;sign&eacute;e &laquo; ann&eacute;e internationale des fruits et l&eacute;gumes &raquo; par la FAO. Interfel compte prendre toute sa part &agrave; cet &eacute;v&eacute;nement pour stimuler encore davantage la consommation et porter ses messages sur les bienfaits des fruits et l&eacute;gumes sur la sant&eacute;, mais aussi ses avanc&eacute;es en mati&egrave;re d&rsquo;environnement et d&rsquo;adaptation au changement climatique. L&rsquo;interprofession pr&eacute;sentera mi-f&eacute;vrier le d&eacute;tail de ses actions.</p>
</aside>



Selon Interfel, le confinement a déplafonné la consommation qui reste cependant en-deçà des recommandations sanitaires. L’interprofession alerte sur un ralentissement de la consommation de produits bio, imputable à la crise économique, alors que l’offre est attendue à la hausse sous l’effet des conversions.

Consommation : les fruits et légumes dans le vert mais le bio passe à l’orange

<p>Jamais deux sans trois&nbsp;: le Gaec Lavigne n&rsquo;a pas fait mentir l&rsquo;adage. Fin novembre, deux veaux limousins de l&rsquo;&eacute;levage de S&eacute;nezergues faisaient grimper les ench&egrave;res &agrave; Lanaud. P&acirc;turin s&rsquo;adjugeait le Top price dans la cat&eacute;gorie reine des Reproducteurs jeunes (RJ), acquis pour 15 600 &euro;, Panache d&eacute;passait lui aussi les 11 000 &euro;. Un doubl&eacute; historique pour David Lavigne qui ne pensait alors pas r&eacute;&eacute;diter pareille performance. C&rsquo;&eacute;tait sans compter sur les qualit&eacute;s exceptionnelles de Paillard, un veau de 15 mois n&eacute; sur l&rsquo;exploitation du Bouscal. Fils de Malus-TabsPS sur Jorika-TA PS, Paillard est pr&eacute;sent&eacute; par le Herd-book limousin comme un taureau &ldquo;tr&egrave;s harmonieux, profond, avec un dos large et &eacute;pais et d&rsquo;excellentes ouvertures de bassin&rdquo;. &nbsp;<br>&ldquo;J&rsquo;avais bien vu que c&rsquo;&eacute;tait un bon veau, plaisant, avec les qualit&eacute;s de race mais les ench&egrave;res, c&rsquo;est toujours un peu la surprise&rdquo;, confie l&rsquo;&eacute;leveur, qui n&rsquo;imaginait pas que le compteur des ench&egrave;res s&rsquo;affolerait aussi vite et s&rsquo;envolerait aussi haut d&egrave;s la mise &agrave; prix de cette vente en ligne le 14 janvier. Au final, trois &eacute;leveurs charentais n&rsquo;ont pas h&eacute;sit&eacute; &agrave; proposer<br>21 200 &euro;, soit huit fois la mise &agrave; prix pour s&rsquo;assurer les services de ce reproducteur des plus prometteurs. La meilleure des fa&ccedil;ons de d&eacute;buter l&rsquo;ann&eacute;e pour le Gaec Lavigne, qui a aussi vendu un taureau Espoir.<br><strong>Deux veaux cantaliens dans le Top 3 des RJ</strong><br>Si David se f&eacute;licite de cette ench&egrave;re - &ldquo;l&agrave; c&rsquo;est s&ucirc;r, j&rsquo;en ai pris pour 20 ans&nbsp;!&rdquo; plaisante-t-il -, il tient &agrave; relever les performances du &ldquo;team&rdquo; limousin Cantal. En effet, outre Paillard, un autre veau cantalou, qualifi&eacute; lui aussi en RJ, a d&eacute;pass&eacute; la barre des 11 000 &euro;&nbsp;: il s&rsquo;agit de Pancho, n&eacute; chez Paul Besson et qui part pour l&rsquo;Espagne. &ldquo;Ce jeune reproducteur a du volume, de la longueur, de la profondeur, du dos, une cuisse longue et un bassin tr&egrave;s ouvert. C&rsquo;est un fils de Japonais-TA PS sur Isadora-RR&rdquo;, pr&eacute;cise le HBL.<br>&ldquo;Le Cantal a une nouvelle fois &eacute;t&eacute; bien repr&eacute;sent&eacute; avec deux veaux dans les trois premiers de la vente RJ, fait valoir David Lavigne. &Ccedil;a montre que la limousine est toujours aussi dynamique dans le d&eacute;partement.&rdquo; Deux autres &eacute;levages cantaliens ont vu leur g&eacute;n&eacute;tique appr&eacute;ci&eacute;e lors de cette seconde vente de la campagne &agrave; Lanaud&nbsp;: le Gaec Lamoure (Champagnac) et le Gaec Fran&ccedil;ois. Ce dernier participait pour la premi&egrave;re fois comme vendeur &agrave; la station nationale (lire ci-dessous).<br>Sur cette deuxi&egrave;me s&eacute;rie, quelque 129 veaux &eacute;taient propos&eacute;s &agrave; la vente dont 69 RJ, 59 Espoirs et&nbsp; un non qualifi&eacute;, en provenance de 103 &eacute;levages issus de 31 d&eacute;partements. Avec 19 taureaux, les &eacute;leveurs hauts-viennois &eacute;taient les plus repr&eacute;sent&eacute;s devant les Corr&eacute;ziens (15) et les Aveyronnais (14).<br>En Espoirs, 34 jeunes reproducteurs ont trouv&eacute; acqu&eacute;reur lors de la vente, soit un taux de vente de 57 %. La moyenne de prix s&rsquo;&eacute;tablit a&#768; 3 091 &euro;. Le Top Price revient &agrave; Paradis, n&eacute; au Gaec Deconchat-Faure (87), et achet&eacute; par la SCEA Duputier-Avril (86) pour 5 500 &euro;. Un autre Espoir franchit la barre des 5 000 &euro; : Panache, n&eacute; &agrave; l&rsquo;EARL Rouches (12), et achet&eacute; par le Gaec Laurent (16) pour 5 200 &euro;. Dans la promotion des Reproducteurs jeunes, 94 % ont trouv&eacute; preneur &agrave; une moyenne de 4 714 &euro;.&nbsp; Paillard, Pancho et Pollux (n&eacute; &agrave; la SCEA Chateil, 19) d&eacute;passent les 10 000 &euro;.<br>Au total, pas moins de 6 Espoirs sur 60 et 16 RJ sur 69 partent &agrave; l&rsquo;export, dans huit pays diff&eacute;rents, attestant le pl&eacute;biscite de la g&eacute;n&eacute;tique franc&#807;aise &ldquo;made in Lanaud&rdquo;.</p><p>Prochaine vente les 10 et 11 mars pour la troisi&egrave;me s&eacute;rie de la campagne 2020-2021.</p>


La passe de trois pour le Gaec Lavigne de Senezergues qui décroche 
à la vente en ligne de la station nationale le Top price avec un veau adjugé à 21 200 €.

Paillard fait s’affoler les enchères à Lanaud

<p>Bien mais peut encore mieux faire&nbsp;: c&rsquo;est en quelque sorte la mention adress&eacute;e par la mission conjointe des Conseils g&eacute;n&eacute;raux de l&rsquo;agriculture (CGAAER) et de l&rsquo;environnement (CGEDD)&nbsp;dans un rapport sur le changement climatique, l&rsquo;eau et l&rsquo;agriculture &agrave; l&rsquo;horizon 2050. Les ing&eacute;nieurs des deux minist&egrave;res d&eacute;livrent en effet bon nombre de satisf&eacute;cits aux acteurs de ce territoire de la Beauce, o&ugrave; se c&ocirc;toient <strong>des assolements classiques colza-bl&eacute;-orge </strong>&laquo;&nbsp;<em>&agrave; bout de souffle</em>&nbsp;&raquo; aux c&ocirc;t&eacute;s de cultures &agrave; plus forte valeur ajout&eacute;e (betterave, pomme de terre, oignon, l&eacute;gumes de conserve...), moyennant le plus souvent le recours &agrave; l&rsquo;irrigation.</p><p>La premi&egrave;re vertu de cette zone agricole de 10.000 ha, situ&eacute;e sur le bassin versant du Puiseaux et du Vernisson, ne rel&egrave;ve ni de l&rsquo;hydrologie ni de l&rsquo;agronomie mais d&rsquo;un acte politique et collectif, consistant &agrave; mettre en place un Projet de territoire pour la gestion de l&rsquo;eau (PTGE). &nbsp;</p><p>Sous l&rsquo;autorit&eacute; d&rsquo;un comit&eacute; de pilotage (ici le Sch&eacute;ma d&rsquo;am&eacute;nagement et de&nbsp;gestion des eaux &laquo;&nbsp;nappe de Beauce&nbsp;&raquo;), un projet de territoire vise &agrave; faire respecter la gestion quantitative, qualitative, &eacute;quilibr&eacute;e et collective de la ressource en eau disponible sur un bassin versant, par tous les acteurs et pour tous les usages (alimentation en eau potable, assainissement, industrie, irrigation, p&ecirc;che, usages r&eacute;cr&eacute;atifs...), dans le respect des milieux aquatiques, en s&rsquo;adaptant &agrave; l&rsquo;&eacute;volution des conditions climatiques, et tout en visant &agrave; accroitre la valeur ajout&eacute;e du territoire. En r&eacute;sum&eacute;, il s&rsquo;agit de <strong>f&eacute;d&eacute;rer tous les acteurs d&rsquo;un territoire</strong> pour faire na&icirc;tre un consensus et d&eacute;jouer les risques de blocage, voire de conflit ouvert, ce qui reste largement une gageure &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon national.</p><h1>Un projet doublement vertueux</h1><p>C&rsquo;est pourtant le tour de force des d&rsquo;agriculteurs qui, apr&egrave;s avoir d&eacute;pos&eacute; des demandes d&rsquo;autorisation de cr&eacute;ation de retenues de substitution, ont abouti &agrave; la cr&eacute;ation du PTGE de Puiseaux-Vernisson. Le m&eacute;canisme de la substitution consiste &agrave; substituer un pr&eacute;l&egrave;vement de 100 volumes dans le milieu (forage dans la nappe) par une r&eacute;serve de substitution de 80 volumes. Il y a donc au final une diminution des autorisations dans les volumes destin&eacute;s a l&rsquo;irrigation mais en contrepartie il y a davantage de s&eacute;curisation car les volumes des retenues ne sont pas soumis aux arr&ecirc;t&eacute;s de restriction en p&eacute;riode d&rsquo;&eacute;tiage.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Le projet est doublement vertueux</em>, rel&egrave;ve la mission dans son rapport. <em>Il permet la substitution hivernale &agrave; des pr&eacute;l&egrave;vements estivaux, r&eacute;alis&eacute;s ant&eacute;rieurement dans la nappe de Beauce, avec une r&eacute;duction de 20% des pr&eacute;l&egrave;vements. Le remplissage des retenues projet&eacute;es doit &ecirc;tre assur&eacute; par des eaux de ruissellement et, pour moiti&eacute;, par des eaux de drainage, ant&eacute;rieurement rejet&eacute;es directement &agrave; la rivi&egrave;re</em>&nbsp;&raquo;. Sur le bassin concern&eacute;, 4&nbsp;.500 ha sont drain&eacute;s.</p><p>Les donn&eacute;es disponibles font ressortir un volume d&rsquo;eau pouvant &ecirc;tre capt&eacute; sur le bassin de l&rsquo;ordre de 5,75 millions de m3, un volume non n&eacute;gligeable puisqu&rsquo;il repr&eacute;sente le quart du volume de r&eacute;f&eacute;rence pr&eacute;levable de la zone (le Montargois).</p><p>Le PTGE int&egrave;gre <strong>la restauration de zones humides</strong>, d&rsquo;une surface certes faible (environ 10 ha) et destin&eacute;e notamment &agrave; reconnecter des zones adjacentes aux cours d&rsquo;eau pour qu&rsquo;elles redeviennent des zones d&rsquo;expansion.</p><h1>Les incidences du changement climatique</h1><p>Dans ce secteur de la Beauce, les projections du changement climatique &agrave; l&rsquo;horizon 2070 (projet Explore) font &eacute;tat des &eacute;l&eacute;ments suivants&nbsp;: augmentation moyenne de la temp&eacute;rature de 2,3&deg;C (3,8&deg;C en juillet), baisse de la pluviom&eacute;trie de 46% en juillet, augmentation des pr&eacute;cipitations au printemps (+58% en avril, soit 30 mm), hausse moyenne de l&rsquo;ETP de 23%, augmentation de la fr&eacute;quence et de la dur&eacute;e des s&eacute;cheresse. L&rsquo;impact se fera aussi sentir sur les d&eacute;bits moyens des cours d&rsquo;eau toute au long de l&rsquo;ann&eacute;e, dans une fourchette comprise entre -9% et -61%. Les d&eacute;bits minimum caract&eacute;risant la p&eacute;riode d&rsquo;&eacute;tiage seront &eacute;galement impact&eacute;s de mani&egrave;re significative puisqu&rsquo;une diminution d&rsquo;environ 40% est attendue.</p><p>Ces projections laissent pr&eacute;sager <strong>une aggravation significative des ph&eacute;nom&egrave;nes d&rsquo;&eacute;tiage s&eacute;v&egrave;res</strong> sur le bassin. Au cours des 48 ann&eacute;es pass&eacute;es, un d&eacute;bit inf&eacute;rieur au D&eacute;bit objectif d&rsquo;&eacute;tiage (DOE) a &eacute;t&eacute; enregistr&eacute; &agrave; 29 reprises, avec une fr&eacute;quence plus importante ces derni&egrave;res d&eacute;cennies, actant un d&eacute;ficit structurel de la ressource. <strong>La qualit&eacute; de eaux superficielles est jug&eacute;e m&eacute;diocre</strong> pour des raisons li&eacute;es &agrave; l&rsquo;assainissement, &agrave; l&rsquo;agriculture et &agrave; des d&eacute;s&eacute;quilibres hydro-morphologiques. L&rsquo;&eacute;tat des eaux souterraines est contrast&eacute; au sein des deux masses d&rsquo;eau en pr&eacute;sence.</p><h1>De nombreuses esp&egrave;ces irrigu&eacute;es</h1><p>Sur le bassin de Puiseaux-Vernisson, l&rsquo;irrigation repr&eacute;sente bon an mal an la moiti&eacute; des pr&eacute;l&egrave;vements, tr&egrave;s majoritairement r&eacute;alis&eacute;s dans la nappe. L&rsquo;autre moiti&eacute; est d&eacute;volue &agrave; l&rsquo;assainissement et &agrave; la fourniture d&rsquo;eau potable, les besoins industriels &eacute;tant inf&eacute;rieurs &agrave; 10%. Si l&rsquo;irrigation sert de nombreuses esp&egrave;ces &agrave; valeur ajout&eacute;e et sous contrat, cit&eacute;es pr&eacute;c&eacute;demment, elle s&rsquo;invite &eacute;galement sur les c&eacute;r&eacute;ales telles que le bl&eacute; dur, le bl&eacute; tendre, l&rsquo;orge de brasserie et le ma&iuml;s destin&eacute; &agrave; l&rsquo;amidonnerie et &agrave; l&rsquo;alimentation animale.</p><div class="citation">
    <span>"Les arr&ecirc;t&eacute;s d&eacute;partementaux s&egrave;cheresse sont tr&egrave;s peu contraignants pour les irrigants"</span>
</div>
<p><strong>Les surfaces irrigu&eacute;es de c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille ont &eacute;t&eacute; multipli&eacute;es par 8 en 10 ans</strong> pour r&eacute;pondre &agrave; la demande en eau des cultures lors des printemps chauds et secs qui se succ&egrave;dent depuis 2010. La mission note que &laquo;&nbsp;<em>les arr&ecirc;t&eacute;s d&eacute;partementaux s&egrave;cheresse sont tr&egrave;s peu contraignants pour les irrigants, l&rsquo;arrosage n&rsquo;&eacute;tant interdit, en cas de d&eacute;passement du seuil d&rsquo;alerte, que les week-end&nbsp;</em>&raquo;. La Chambre d&rsquo;agriculture du Loiret d&eacute;veloppe un conseil &agrave; l&rsquo;irrigation avec la mise en place de stations m&eacute;t&eacute;o automatiques et d&rsquo;un OAD (Net Irrig).</p><h1>Des adaptations &agrave; la marge</h1><p>Le mod&egrave;le agricole du bassin de Puiseaux-Vernisson va-t-il r&eacute;sister aux impacts du changement climatique&nbsp;? La mission ne formule pas de pronostic mais constate que le <em>&laquo;</em>&nbsp;<em>PTGE reste tr&egrave;s marqu&eacute; par la cr&eacute;ation de ces retenues et leur dimension agricole avec une logique qui rel&egrave;ve de l&rsquo;adaptation &agrave; la marge, sans v&eacute;ritable remise en question des syst&egrave;mes actuels de culture et sans v&eacute;ritable transformation&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Ne serait-il pas envisageable de contractualiser avec les Organismes uniques de gestion collective sur une &eacute;volution des pratiques et des assolements et ne plus se cantonner &agrave; un plan de r&eacute;partition</em>&nbsp;&raquo;, s&rsquo;interroge-t-elle encore. Parmi les &eacute;volutions possibles est &eacute;voqu&eacute;e l&rsquo;introduction d&rsquo;un<strong> mode d&rsquo;&eacute;levage transhumant</strong> ou &laquo; <em>d'&eacute;levage de service</em> &raquo; caract&eacute;ris&eacute; par une organisation du travail revisit&eacute;e o&ugrave; l&rsquo;&eacute;leveur aurait une base fonci&egrave;re r&eacute;duite gr&acirc;ce aux ressources fourrag&egrave;res des exploitations voisines.</p><p>La mission ne jette pas l&rsquo;opprobre sur l&rsquo;irrigation, qui pourrait notamment s&rsquo;av&eacute;rer utile pour s&eacute;curiser l&rsquo;implantation des couverts &agrave; l&rsquo;automne, un point critique sur le territoire, et un fondement de l&rsquo;agriculture de conservation des sols tr&egrave;s largement pr&ocirc;n&eacute;e par la mission. &laquo;&nbsp;<em>La pratique pourrait s&rsquo;av&eacute;rer payante et globalement &eacute;conome en eau dans la mesure o&ugrave; elle permettrait de s&eacute;curiser la r&eacute;colte &agrave; suivre, y compris dans des conditions climatiques peu favorables</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>La mission est cependant consciente que les marges de man&oelig;uvre pour s&rsquo;engager dans la transition sont limit&eacute;es&nbsp;: &nbsp;en 2019, <strong>15 &agrave; 30% des exploitations du Loiret suivies par le r&eacute;seau CER France ont des r&eacute;sultats n&eacute;gatifs</strong>.</p><p>&nbsp;</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-1-10-vers-une-strategie-nationale-d-adaptation-de-l-agriculture-au-climat" target="_blank">A l&rsquo;eau 2050 (1/10)&nbsp;: Vers une strat&eacute;gie nationale d&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au climat</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-2-10-oui-a-la-creation-de-nouvelles-ressources-sans-irriguer-davantage" target="_blank">A l&rsquo;eau 2050 (2/10)&nbsp;: Oui &agrave; la cr&eacute;ation de nouvelles ressources... sans irriguer davantage</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-3-10-4-tirs-de-barrage-entre-agriculture-et-ecologie" target="_blank">A l&rsquo;eau 2050 (3/10)&nbsp;: 4 tirs de barrage entre agriculture et &eacute;cologie</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-4-10-moins-de-mais-et-plus-d-acs-dans-le-sud-ouest">A l&rsquo;eau 2050 (4/10) : Moins de ma&iuml;s et plus d&rsquo;ACS dans le Sud-Ouest</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-5-10-l-aveyron-tout-en-reserve-s">A l'eau 2050 (5/10) : L'Aveyron tout en r&eacute;serve(s)</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-6-10-dans-l-herault-la-vigne-reclame-a-boire">A l'eau 2050 (6/10): Dans l'H&eacute;rault, la vigne r&eacute;clame &agrave; boire</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-7-10-dans-le-loiret-les-petits-ruisseaux-font-les-petites-reserves">A l&rsquo;eau 2050 (7/10) : Dans le Loiret, les petits ruisseaux font les petites r&eacute;serves</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-8-10-le-coup-de-chaud-des-vergers-du-vaucluse">A l&rsquo;eau 2050 (8/10) : Le coup de chaud des vergers du Vaucluse</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-9-10-dans-l-aisne-ca-baigne-pour-les-cultures-industrielles">A l&rsquo;eau 2050 (9/10) : Dans l&rsquo;Aisne, &ccedil;a baigne pour les cultures industrielles</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-10-10-a-nantes-des-cultures-marai-cheres-en-eau">A l&rsquo;eau 2050 (10/10) : &agrave; Nantes, des cultures marai...ch&egrave;res en eau</a></p></td></tr></tbody></table>


Dans la région de Montargis, les eaux de drainage et de ruissellement alimentent des bassines, permettant de réduire les prélèvements en période estivale, avec en prime la restauration d’une zone humide.  En attendant la restauration de la polyculture-élevage ?

A l’eau 2050 (7/10) : Dans le Loiret, les petits ruisseaux font les petites réserves

<p class="MsoPlainText">Cette essence, la moins ch&egrave;re de tous les carburants, qui contient 60 &agrave; 85% de bio&eacute;thanol a vu ses volumes consomm&eacute;s cro&icirc;tre de 4%, &agrave; plus de 350 millions de litres, quand les autres carburants routiers chutaient de 15%, rel&egrave;ve la Collective du bio&eacute;thanol (Association de la betterave et du sucre et Syndicat des producteurs d'alcool agricole).</p><p class="MsoPlainText">Le Super&eacute;thanol E-85 forme cependant encore une part tr&egrave;s minime des essences, elles-m&ecirc;mes minoritaires face au gazole qui repr&eacute;sente les trois quarts du total. Le Super&eacute;thanol E-85, moins tax&eacute; car moins &eacute;metteur de CO2 que les carburants fossiles, est utilisable par les v&eacute;hicules dits "Flex-Fuel", ou par les voitures essence &eacute;quip&eacute;es d'un dispositif de conversion homologu&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">La fili&egrave;re demande aux pouvoirs publics d'&eacute;largir l'acc&egrave;s aux bo&icirc;tiers de conversion aux v&eacute;hicules de 15 CV et plus et &agrave; ceux &eacute;quip&eacute;s de filtres &agrave; particules. Selon elle, cette demande est <em>"en passe d'&ecirc;tre accept&eacute;e"</em> et rendrait &eacute;ligibles environ neuf v&eacute;hicules du parc essence sur 10.</p><p class="MsoPlainText">Ce carburant a aussi b&eacute;n&eacute;fici&eacute; en 2020 d'un r&eacute;seau de distribution en forte croissance, avec d&eacute;sormais plus de 2.300 stations approvisionn&eacute;es (+32% en un an), soit plus d'une sur quatre. Total notamment a tripl&eacute; son r&eacute;seau en deux ans, avec 750 stations &eacute;quip&eacute;es et un d&eacute;veloppement qui se poursuivra en 2021, indique le groupe.</p><p class="MsoPlainText">Quant au SP95-E10 (jusqu'&agrave; 10% d'&eacute;thanol), compatible avec la quasi-totalit&eacute; du parc roulant, il repr&eacute;sentait en d&eacute;cembre 50,6% du march&eacute; des essences (plus de 4,7 milliards de litres en 2020).</p>


L'agrocarburant routier Superéthanol E-85 a vu sa consommation croître en France en 2020, en dépit de la baisse de la circulation automobile liée à la crise sanitaire.

Biocarburants : le Superéthanol en croissance malgré la crise

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le constructeur renouvelle son semoir intercultures GreenDrill 501 (500 litres), d&eacute;sormais en mati&egrave;re synth&eacute;tique, dot&eacute; d&rsquo;un marchepied et d&rsquo;une plateforme. Son couvercle viss&eacute; prot&egrave;ge la semence de la poussi&egrave;re et de l&rsquo;humidit&eacute;. La tr&eacute;mie int&egrave;gre un capteur de niveau de remplissage pouvant s&rsquo;ins&eacute;rer sur deux positions. La partie inf&eacute;rieure de la tr&eacute;mie int&egrave;gre une grille pour prot&eacute;ger l&rsquo;unit&eacute; de dosage des corps &eacute;trangers.</p><p>Le dosage de la semence est assur&eacute; par une unit&eacute; de dosage entra&icirc;n&eacute;e &eacute;lectriquement, log&eacute;e en-dessous de la tr&eacute;mie. Plusieurs bobines de dosage sont disponibles pour diff&eacute;rentes semences. </p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/9/6/7/3647692-1-fre-FR/412b9ea572af-primera-dmc6000-gd501-jpg" alt="Le GreenDrill associ&eacute; au semoir Primera" height="1199" width="1800" /><figcaption>Le GreenDrill associ&eacute; au semoir Primera</figcaption></figure>

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<h1>Avec ou sans turbine, avec ou sans terminal</h1><p>Le semoir peut prendre place sur tous les d&eacute;chaumeurs de la marque de 4 m &agrave; 9 m, &agrave; dents (Cenius) et &agrave; disques (Catros). Dans cette configuration, il re&ccedil;oit une turbine tandis que le pilotage s&rsquo;op&egrave;re depuis le moniteur du tracteur, le GreenDrill &eacute;tant compatible Isobus, ou &agrave; d&eacute;faut depuis le terminal AmaTron 4. Le semoir peut &ecirc;tre &eacute;talonn&eacute; par le biais du terminal, d&rsquo;une touche d&rsquo;&eacute;talonnage ou de l&rsquo;Application mySeeder sur smartphone. Autre alternative, l&rsquo;entra&icirc;nement &eacute;lectrique peut aussi se conformer &agrave; des cartes d&rsquo;application. L&rsquo;&eacute;talonnage par appui sur un bouton et le pr&eacute;dosage dans les coins de champ sont &eacute;galement possibles. La t&ecirc;te de r&eacute;partition segment&eacute;e r&eacute;serve entre 16 et 48 sorties. Le GreenDrill peut aussi &ecirc;tre embarqu&eacute; &agrave; bord des semoirs Primera et Cirrus, faisant alors office de tr&eacute;mie d&rsquo;appoint pour implanter un intrant suppl&eacute;mentaire.</p>


Doté de bobines interchangeables, le semoir intercultures peut prendre position sur les déchaumeurs à dents et à disques ainsi que sur les semoirs Cirrus et Primera. Sa capacité atteint 500 litres.

Le GreenDrill d’Amazone toujours plus polyvalent

<p><strong>March&eacute;s des grains : la hausse des cours se poursuit - Interview de Manon Sailley, ing&eacute;nieure d'&eacute;tudes &eacute;conomiques &agrave; Ifip, Idele, Itavi</strong></p><iframe title="vimeo-player" src="https://player.vimeo.com/video/499169823" width="640" height="360" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<h1>Viandes bovines : March&eacute;s assainis</h1><p>La renationalisation du march&eacute; fran&ccedil;ais li&eacute;e &agrave; la fermeture de la restauration commerciale continue de soutenir les cours des femelles. Les march&eacute;s du veau de boucherie et du jeune bovin semblent par ailleurs assainis, avec des prix toutefois inf&eacute;rieurs aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes.</p><h1>Lait de vache : Conjoncture robuste</h1><p>La demande en produits laitiers demeure solide dans l&rsquo;UE-27 comme sur les march&eacute;s mondiaux. De plus, l&rsquo;offre laiti&egrave;re se fait moins abondante.</p><h1>Viande ovine : La Covid-19 et ses variantes continuent de bouleverser les march&eacute;s</h1><p>En Australie comme chez de nombreux pays europ&eacute;ens, la production de viande ovine a baiss&eacute; en 2020. L&rsquo;Irlande s&rsquo;en sort remarquablement bien du fait &agrave; la fois d&rsquo;un affaiblissement de la fili&egrave;re britannique et d&rsquo;une offre oc&eacute;anienne restreinte.</p><h1>Lait de ch&egrave;vre et viande : La collecte de lait de ch&egrave;vre marque le pas</h1><p>Apr&egrave;s 9 mois de croissance, la collecte de lait de ch&egrave;vre a &eacute;t&eacute; stable d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre en octobre. Malgr&eacute; cela, le ralentissement des fabrications fromag&egrave;res a permis aux transformateurs de reconstituer en partie leurs stocks de produits de report.</p>


Durant le dernier trimestre 2020, les prix de l’ensemble des matières premières ont connu une forte augmentation. Face à des bilans mondiaux du soja et du maïs qui se tendent et avec une offre de blé sur le bassin européen réduite en cette campagne 2020/21, les marchés sont très réactifs à chaque nouveau facteur d’incertitude (conditions climatiques, restriction d’export, etc.).

[Tendances Lait & Viande] Les marchés très réactifs à chaque nouveau facteur d’incertitude

<p>&laquo;&nbsp;<em>Face &agrave; la grosse crise &eacute;conomique qui arrive, il fallait offrir un service &eacute;conomique, par le biais d&rsquo;une plateforme, pour que les vignerons puissent faire du business</em>&nbsp;&raquo;, justifie Nicolas Richarme, pr&eacute;sident de SudVinBio, organisateur du salon. Avec un peu plus de 1 000 exposants inscrits contre 1 300 l&rsquo;an pass&eacute;, le salon semble avoir vis&eacute; juste, avec un ratio 80/20 entre entreprises fran&ccedil;aises et &eacute;trang&egrave;res. &laquo;&nbsp;<em>Le nombre d&rsquo;exposants nous fait dire que l&rsquo;&eacute;dition digitale est aussi pertinente que le salon physique</em>&nbsp;&raquo;, affirme Jeanne Fabre, pr&eacute;sidente du salon.</p><p>L&rsquo;Occitanie, premi&egrave;re r&eacute;gion viticole bio de France (38% de la SAU nationale) fournit &agrave; elle seule un peu plus du tiers des exposants. Du c&ocirc;t&eacute; des visiteurs, ils &eacute;taient plus de 2 500 &agrave; s&rsquo;&ecirc;tre pr&eacute;-inscrits &agrave; la veille de son ouverture. En 2020, le salon avait d&eacute;j&agrave; mis un pied dans le digital en facilitant la prise en rendez-vous en amont du salon physique.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/7/0/7/3647077-1-fre-FR/f239aa8e47df-capture-d-e-cran-2021-01-25-a-14-21-06-jpg" alt="Nicolas Richarme, pr&eacute;sident de SudVinBio et Jeanne Fabre, pr&eacute;sidente de Mill&eacute;sime Bio" height="1248" width="1872" /><figcaption>Nicolas Richarme, pr&eacute;sident de SudVinBio et Jeanne Fabre, pr&eacute;sidente de Mill&eacute;sime Bio</figcaption></figure>

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<h1>Business et conf&eacute;rences</h1><p>Derri&egrave;re leurs stands digitaux, les vignerons mettent en avant leur domaine par le biais d&rsquo;outils num&eacute;riques : vid&eacute;os, lien vers leur site internet, acc&egrave;s aux fiches techniques, r&eacute;compenses et distinctions. Les visiteurs ont a&#768; leur disposition des moteurs de recherche pour les aider a&#768; d&eacute;ambuler dans les all&eacute;es num&eacute;riques du salon. Pendant ces trois jours, les rendez-vous entre exposants et visiteurs seront rendus possibles par un syste&#768;me de messagerie instantan&eacute;e ou de visioconf&eacute;rence. Les &eacute;changes d&rsquo;&eacute;chantillons s&rsquo;op&egrave;rent de gr&eacute; &agrave; gr&eacute; entre exposants et visiteurs.</p><p>Le salon servira de cadre &agrave; des conf&eacute;rences, portant notamment sur l&rsquo;actualit&eacute; r&eacute;glementaire de la fili&egrave;re vin bio (mardi 26 &agrave; 10h30), la situation de la fili&egrave;re vin bio (mardi 26 &agrave; 11h30), les ventes de vin bio sur internet ou encore pendant le confinement (mardi 26 &agrave; 14 h) ou encore un regard&nbsp;sur des march&eacute;s et terroirs particuliers (mercredi 27 &agrave; 10h).</p><div class="citation">
    <span>"Si les march&eacute;s et restaurants ne rouvrent pas tr&egrave;s vite, cela va devenir tr&egrave;s compliqu&eacute;"</span>
</div>
<p>Les organisateurs n&rsquo;ont pas livr&eacute; d&rsquo;informations pr&eacute;cises et chiffr&eacute;es quant au bilan de l&rsquo;ann&eacute;e 2020, marqu&eacute;e par la crise sanitaire et l&rsquo;instauration de taxes par les &Eacute;tats-Unis sur certaines cat&eacute;gories de vin. &laquo;&nbsp;<em>La fermeture des restaurants une bonne partie de l&rsquo;ann&eacute;e 2020, va obligatoirement impacter les ventes</em>, d&eacute;clare Nicolas Decharme. <em>Les aides de l&rsquo;&Eacute;tat et de la R&eacute;gion ont apport&eacute; une bouff&eacute;e d&rsquo;air aux entreprises les plus impact&eacute;es. Mais si les march&eacute;s et restaurants ne rouvrent pas tr&egrave;s vite, cela va devenir tr&egrave;s compliqu&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Une première mondiale pour le plus grand salon dédié aux vin bio : telle est en substance la carte de visite de Millésime Bio, d’ordinaire organisé à Montpellier (Hérault) et qui a dû se résoudre à une édition digitale pour sa 28ème édition, à suivre du 25 au 27 janvier.

Le salon Millésime Bio se déguste en ligne

<p class="field_LQ5569777C">La nouvelle est tomb&eacute;e le 13&nbsp;janvier&thinsp;: l&rsquo;union de coop&eacute;ratives InVivo et l&rsquo;entreprise Soufflet entraient en n&eacute;gociations exclusives pour &eacute;tudier l&rsquo;acquisition de 100&nbsp;% du capital de la seconde par la premi&egrave;re. Une union de 192 coop&eacute;ratives qui rach&egrave;te le plus gros n&eacute;goce de France, c&rsquo;est forc&eacute;ment une &eacute;norme nouvelle, annonciatrice d&rsquo;un bouleversement dans le paysage national, pouvait-on entendre apr&egrave;s l&rsquo;annonce.</p>

<p class="field_LQ5569777C">Pas d&rsquo;effet de surprise cependant car Jean-Michel Soufflet, le patron de Soufflet, travaillait depuis deux ans sur la transmission de son groupe, en l&rsquo;absence de successeur, pour conserver le caract&egrave;re familial de ses activit&eacute;s. Bruno Le Maire, ministre de l&rsquo;&Eacute;conomie et des Finances, a salu&eacute; le possible <em>&laquo;&nbsp;rapprochement de deux belles entreprises fran&ccedil;aises de l&rsquo;agroalimentaire&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cisant que <em>&laquo;&nbsp;la constitution de cet ensemble serait une chance pour la France et l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p class="field_LQ5569777C">De fait, si l&rsquo;op&eacute;ration est men&eacute;e &agrave; bien, avec un bouclage de dossier estim&eacute; en fin d&rsquo;ann&eacute;e 2021, un ensemble de 10 Md&euro; de chiffre d&rsquo;affaires na&icirc;trait. Il serait pr&eacute;sent dans plus de 30 pays sur plus de 90 sites industriels et compterait plus de 12&thinsp;500 salari&eacute;s. InVivo est pr&eacute;sent en agrofourniture, m&eacute;tiers du grain, semences, protection des plantes, biocontr&ocirc;le, agrodigital, expertise agricole, dans les secteurs de la jardinerie, de la distribution alimentaire et du vin. Soufflet travaille sur les fili&egrave;res Orge (dont malt), Bl&eacute; (dont meunerie, ingr&eacute;dients et BVP), Riz, L&eacute;gumineuses et Vin.</p>

<p class="field_LQ5569777C">Le magazine <em>Challenges</em>, citant sous couvert d&rsquo;anonymat une banque, a avanc&eacute; la somme de 2 Md&euro; pour le prix de rachat. Ce montant n&rsquo;est pas confirm&eacute; par les acteurs concern&eacute;s. InVivo assurera le financement sur ses fonds propres et par emprunt bancaire et, &eacute;ventuellement, par des cessions d&rsquo;activit&eacute;s &agrave; des partenaires. Soufflet deviendrait une filiale de InVivo.</p>

<h3 class="field_LQ5569795C">Du sens et des questions</h3>

<p class="field_LQ5569777C">Globalement, l&rsquo;op&eacute;ration fait sens, au vu de la compl&eacute;mentarit&eacute; g&eacute;ographique et de m&eacute;tiers, de l&rsquo;expertise agronomique, de la taille face &agrave; la concurrence internationale, de la souverainet&eacute; nationale&hellip; On peut citer, par exemple, la pr&eacute;sence des silos de grains pour l&rsquo;exportation d&rsquo;InVivo &agrave; Nantes et &agrave; Bordeaux, alors que ceux de Soufflet se situent &agrave; Rouen et &agrave; La&nbsp;Rochelle. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;association de nos m&eacute;tiers communs dans le n&eacute;goce des c&eacute;r&eacute;ales renforcerait le positionnement international du nouvel ensemble&nbsp;&raquo;</em>, a expliqu&eacute; Thierry Blandini&egrave;res, directeur g&eacute;n&eacute;ral du groupe InVivo.</p>

<p class="field_LQ5569777C">Dans le monde agricole et agroalimentaire fran&ccedil;ais, on met en avant la taille du rapprochement et la nouvelle est plut&ocirc;t positive. Mais certains acteurs et op&eacute;rateurs s&rsquo;interrogent. Comment les deux structures combineront concr&egrave;tement les activit&eacute;s importantes de Soufflet en orge et malt avec celles, non moins importantes, des coop&eacute;ratives adh&eacute;rentes d&rsquo;InVivo&thinsp;? M&ecirc;mes interrogations sur la farine et les marques commerciales de produits concernant les deux entit&eacute;s. Un trader international faisait remarquer que ce genre d&rsquo;op&eacute;ration impliquait, bien souvent, des r&eacute;ductions de co&ucirc;ts et d&rsquo;effectifs&thinsp;: qu&rsquo;en sera-t-il, m&ecirc;me si les deux structures ont assur&eacute; qu&rsquo;il n&rsquo;y aurait pas de suppression de postes en cas d&rsquo;aboutissement de ces n&eacute;gociations&thinsp;?</p>



L’acquisition de l’entreprise privée par l’union de coopératives créerait une société à 10 Md€ de chiffre d’affaires. Commentaires et réactions.

InVivo et Soufflet discutent pour organiser leur rapprochement

<p>C&rsquo;est le premier contrat Label Rouge en viande bovine entrant dans le cadre de la loi Egalim &agrave; &ecirc;tre sign&eacute;. Il est conforme &agrave; l&rsquo;accord interprofessionnel rendant la contractualisation obligatoire pour toute transaction commerciale de la fili&egrave;re Label Rouge &laquo;&nbsp;Gros bovins de boucherie&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Ce contrat porte sur trois ann&eacute;es et engage la production, transformation et distribution en r&eacute;gion Hauts de France de 600 &agrave; 700 animaux par an de trois races (Blonde d'Aquitaine, Charolaise et Limousine). Les indicateurs qui sont pris en compte dans le contrat pour le prix des animaux sont un indicateur de co&ucirc;ts de production, un indicateur de prix de march&eacute; (cotations) et des indicateurs relatif &agrave; la qualit&eacute; des produits (conformation, &acirc;ge, engraissement&hellip;).</p>

<p>La fili&egrave;re avait &eacute;t&eacute; initi&eacute;e au SIA en 2017.<em> &laquo;&nbsp;Cette signature est pour les trois groupes l&rsquo;aboutissement d&rsquo;une synergie constructive et pleine d&rsquo;ambition pour l&rsquo;avenir &raquo;</em> indique Yves Carpentier, directeur g&eacute;n&eacute;ral du groupe Cevinor.<em> "Elle constitue <strong>une fili&egrave;re valorisante pour les &eacute;leveurs </strong>soci&eacute;taires de Cevinor."</em></p>

<p>La signature a eu lieu sous le parrainage et avec le soutien de la r&eacute;gion Hauts de France, et en pr&eacute;sence&nbsp; de Mme Lesnes, vice-pr&eacute;sidente de la r&eacute;gion, de la d&eacute;put&eacute;e de l&rsquo;Avesnois Mme Cattelot, et d&rsquo;Interbev.</p>

<p>Dans un communiqu&eacute;, Auchan Retail annonce que<em> "ce dispositif associant en tripartite des producteurs et des transformateurs r&eacute;gionaux et locaux sera &eacute;tendu &agrave; toute la France d&rsquo;ici fin 2021 : l&rsquo;objectif est de proposer progressivement jusqu&rsquo;&agrave; 100 % de produits bovins estampill&eacute;s Label Rouge dans les stands boucherie Auchan."</em></p>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Lire aussi : </strong></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/carrefour-signe-une-filiere-label-rouge-avec-emc2-et-chloe" target="_blank">Carrefour engage sa fili&egrave;re qualit&eacute; vers le Label Rouge </a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-nouveau-cahier-des-charges-label-rouge-ete-approuve-par-linao" target="_blank">Le nouveau cahier des charges des viandes de b&oelig;uf Label rouge a &eacute;t&eacute; approuv&eacute; par l&rsquo;Inao</a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/lobjectif-ambitieux-de-40-de-label-rouge-echeance-2023" target="_blank">L&rsquo;objectif ambitieux de 40&nbsp;% de label rouge &agrave; &eacute;ch&eacute;ance 2023</a></p>



Les groupes Cevinor, Bigard et Auchan ont signé fin décembre 2020 à Haut-Lieu (Nord) un contrat portant sur une filière bovins Label Rouge. C'était une première au niveau national conforme à la loi Egalim.

Le premier contrat tripartite Label Rouge "gros bovins" signé entre Cevinor, Bigard et Auchan

<p><a href="https://www.gdsfrance.org/fco-evolution-importante-des-exigences-pour-les-mouvements-intra-europeens-a-venir/" target="_blank">GDS France diffuse une note</a> qui constitue un premier &eacute;tat des lieux, et sera mise &agrave; jour en fonction des nouvelles informations.<em> "Au vu des d&eacute;lais impartis, ce premier point s'av&egrave;re n&eacute;cessaire au 6 janvier 2021."&nbsp;</em></p>

<p>En effet &agrave; ce jour, la date d'entr&eacute;e en vigueur pr&eacute;vue de la Loi de Sant&eacute; Animale (LSA) europ&eacute;enne est le 21 avril prochain.<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/demande-de-report-de-la-loi-de-sante-animale" target="_blank"> Son report d'un an a &eacute;t&eacute; demand&eacute; &agrave; plusieurs reprises &agrave; la Commission europ&eacute;enne</a> du fait des retards r&eacute;glementaires, des difficult&eacute;s d'application et de la situation li&eacute;e au Covid 19. Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, la Commission europ&eacute;enne a refus&eacute; le report. Mais la demande continue d'&ecirc;tre port&eacute;e.</p>

<p>Avec la Loi de Sant&eacute; Animale, les &eacute;changes europ&eacute;ens de ruminants &eacute;voluent (<a href="https://eur-lex.europa.eu/legal-content/fr/TXT/?uri=CELEX%3A32020R0689" target="_blank">R&egrave;glement europ&eacute;en 688/2020 et 689/2020</a>). Pour la vaccination contre la FCO, les accords bilat&eacute;raux ne fonctionneront plus, et en particulier, le d&eacute;lai postvaccination raccourci &agrave; 10 jours avec l&rsquo;Italie ne pourra plus &ecirc;tre utilis&eacute; le 21 avril 2021 .</p>

<h3>Vaccination contre la FCO au moins 60 jours avant le d&eacute;part</h3>

<p><em>"Les animaux (ayant l&rsquo;&acirc;ge minimal) doivent &ecirc;tre valablement vaccin&eacute;s contre les s&eacute;rotypes 4 ET 8 depuis au moins 60 jours avant leur d&eacute;part vers l&rsquo;Etat Membre" </em>explique la note de GDS France.</p>

<p>Il faut donc s'organiser d&egrave;s maintenant. <em>"Pour pouvoir envoyer des animaux avec la garantie de la vaccination FCO le 21 avril 2021, ces derniers devront avoir re&ccedil;u<strong> leur premi&egrave;re injection de primo-vaccination au plus tard le 30 janvier 2021</strong>, et la deuxi&egrave;me injection au plus tard le 20 f&eacute;vrier (si on est dans le cas d'une primo-vaccination classique avec deux injections &agrave; 3 semaines d&rsquo;intervalle)." </em>Dans ce cas le d&eacute;lai exig&eacute; de 60 jours pourra courrir du 20 f&eacute;vrier au 20 avril.&nbsp;</p>

<p>Dans le cas de la vaccination effective (mise en place de l&rsquo;immunit&eacute;) contre les s&eacute;rotypes 4 et 8 avec une analyse PCR n&eacute;gative r&eacute;alis&eacute;e au moins 14 jours apr&egrave;s, le d&eacute;lai entre la premi&egrave;re injection de primo-vaccination et la date de d&eacute;part possible est d'au moins 56 jours dans la majorit&eacute; des cas (vaccin ayant deux injections &agrave; 21 jours d&rsquo;intervalle).</p>

<h3>Des modalit&eacute;s d&eacute;rogatoires possibles mais pour l'instant non connues</h3>

<p>Avec la Loi de Sant&eacute; Animale, il n'est plus possible de faire des accords bilat&eacute;raux. Des modalit&eacute;s d&eacute;rogatoires sont possibles mais n&eacute;cessitent le respect de plusieurs conditions de la part du pays destinataire. Et elles s'appliquent de fa&ccedil;on identiques pour tous les Etats Membres d'origine des animaux.&nbsp;<strong> </strong></p>

<p>D&eacute;sinsectisation et PCR, reconnaissance d'&eacute;quivalence de zones, ... <strong>A ce jour, le positionnement des pays destinataires, et en particulier de l&rsquo;Italie et de l&rsquo;Espagne, n&rsquo;est pas connu.</strong></p>

<p>La note de GDS France sera mise &agrave; jour en fonction de l'&eacute;volution de la situation. <em>&laquo; Elle a &eacute;t&eacute; r&eacute;dig&eacute;e sur la base de l&rsquo;analyse r&eacute;glementaire conduite en commun par Races de France, La Coop&eacute;ration Agricole et GDS France dans le cadre du groupe technique des organisations professionnelles agricoles sur la Loi de Sant&eacute; Animale (LSA).&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Si le report d&rsquo;un an de l'application de la loi devait &ecirc;tre accept&eacute; par la Commission europ&eacute;enne, les mesures d&eacute;crites ici ne seraient applicables qu&rsquo;au 21 avril 2022.</p>

<p>Cette note ne concerne pas les mouvements intra-France, ni les mouvements vers les Pays-Tiers.</p>

<p>&nbsp;</p>



Dans le cadre de l’entrée en vigueur de la Loi de Santé Animale européenne prévue à ce jour le 21 avril 2021, des exigences concernant la vaccination contre la FCO pour les échanges européens évoluent. Bien que plusieurs points doivent encore être précisés, GDS France informe dès à présent afin d’anticiper la sortie des animaux dans les prochains mois.

GDS France : les modalités de vaccination FCO pour les échanges en Europe évoluent

<div>
<p>Officiellement install&eacute; en mai&nbsp;2019, Arthur Fleury, 22 ans, a rejoint le Gaec familial du Metz, avec un projet d&rsquo;installation en volailles, en partenariat avec la coop&eacute;rative Agrial. Une production pourtant peu courante dans cette r&eacute;gion agricole normande &agrave; dominante laiti&egrave;re et c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re, &agrave; l&rsquo;image du gaec. Situ&eacute; &agrave; Jou&eacute; du Plain, dans l&rsquo;Orne, et compos&eacute; de 4 associ&eacute;s, Anne-Laurence et Xavier Fleury ainsi que leurs fils Victor et Arthur, il comprend un atelier laitier (600&thinsp;000 litres par an), 234 hectares de terres agricoles ainsi que deux activit&eacute;s compl&eacute;mentaires (poulini&egrave;res trotteuses et g&eacute;nisses charolaises). &laquo;&nbsp;<em>La diversification en pondeuse nous apporte une source de revenu r&eacute;guli&egrave;re, face &agrave; un march&eacute; du lait tr&egrave;s fluctuant, tout en &eacute;tant compl&eacute;mentaire en termes d&rsquo;organisation du travail</em>&nbsp;&raquo;, justifie Arthur, en charge de l&rsquo;atelier avicole. L&rsquo;&eacute;leveur qui tenait &agrave; &laquo;&nbsp;avoir des animaux &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur&nbsp;&raquo; a fait le choix d&rsquo;une production technique, avec un long cycle de production, en phase avec les attentes soci&eacute;tales sur le bien-&ecirc;tre.</p>

<h3>Deux jardins d&rsquo;hiver accessibles par des trappes</h3>

<p>Les associ&eacute;s ont visit&eacute; une dizaine d&rsquo;&eacute;levages de poules pondeuses avant d&rsquo;arr&ecirc;ter leur choix d&rsquo;&eacute;quipement. Avec une charpente Dugu&eacute;, le poulailler de 15&thinsp;000 places est entour&eacute; de 6 hectares de parcours, en lisi&egrave;re de for&ecirc;t. Enti&egrave;rement &eacute;quip&eacute; par Big Dutchman et install&eacute; par Matavicol, il est compos&eacute; d&rsquo;une salle d&rsquo;&eacute;levage de 90 m&egrave;tres sur 14.7 m&egrave;tres, d&rsquo;un jardin d&rsquo;hiver de 4.5 m&egrave;tres de large de chaque c&ocirc;t&eacute; et d&rsquo;une zone d&rsquo;emballage et de sas de 150&nbsp;m<sup>2</sup>. En&nbsp;ventilation statique avec lanterneau, l&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;air se fait par un volet de chaque c&ocirc;t&eacute; avec ouverture r&eacute;gul&eacute;e en fonction de la temp&eacute;rature via l&rsquo;automate M&eacute;gavi de Sodalec (4 sondes). La salle d&rsquo;&eacute;levage dispose d&rsquo;une ligne centrale de pondoirs sur deux &eacute;tages. Les couvercles des pondoirs sont sur charni&egrave;res, ce qui &eacute;vite leur d&eacute;montage lors du nettoyage. Sur chaque zone de caillebotis plastique sont r&eacute;parties deux lignes d&rsquo;abreuvement et quatre lignes d&rsquo;alimentation, relevables sur treuil. &laquo;&nbsp;<em>Le syst&egrave;me d&rsquo;alimentation est de type chevalet en A avec perchage int&eacute;gr&eacute;. La poule doit se percher pour acc&eacute;der &agrave; la mangeoire. Elle lib&egrave;re ainsi de la place au sol, ce qui facilite la fluidit&eacute; de circulation des autres poules vers les pondoirs&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise Dominique Lain&eacute;, charg&eacute; de d&eacute;veloppement du groupement volailles d&rsquo;Agrial.</p>

<h3>Table &eacute;l&eacute;vatrice avec pes&eacute;e des palettes</h3>

<p>La salle d&rsquo;&eacute;levage est isol&eacute;e des jardins d&rsquo;hiver par une cloison pleine. Les poules y acc&egrave;dent par des trappes, command&eacute;es par un treuil manuel, et des passerelles en caillebotis. Apr&egrave;s une p&eacute;riode d&rsquo;adaptation de 15 jours, les poules auront acc&egrave;s en permanence au jardin d&rsquo;hiver. Les trappes d&rsquo;acc&egrave;s au parcours, sont reli&eacute;es &agrave; un treuil automatique. La salle est &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un &eacute;clairage led r&eacute;gulable. Les volets d&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;air sont translucides sur la moiti&eacute; de leur surface pour amener un &eacute;clairage naturel. La salle de conditionnement des &oelig;ufs comprend une emballeuse Prinzen de 18&thinsp;000 &oelig;ufs/h de capacit&eacute; et une table &eacute;l&eacute;vatrice &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un peson. &laquo;&nbsp;<em>En suivant le poids des palettes, je suivrai plus facilement le poids moyen des &oelig;ufs, ce qui m&rsquo;aidera &agrave; &ecirc;tre plus r&eacute;actif&nbsp;</em>&raquo;, explique Arthur Fleury. De m&ecirc;me, un peson dans la salle d&rsquo;&eacute;levage servira au suivi du poids des poules.</p>

<h3>Un co&ucirc;t de 44.3 euros/poule</h3>

<p>Le co&ucirc;t du b&acirc;timent, hors foncier, s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 665&thinsp;000&nbsp;euros, soit 44.3 euros par place, sachant que les &eacute;leveurs ont r&eacute;alis&eacute; le montage du caillebotis et des lignes d&rsquo;eau et d&rsquo;aliment. &laquo;&nbsp;<em>S&rsquo;y ajoutent le dispositif de vid&eacute;osurveillance (18&thinsp;000&nbsp;euros), les cl&ocirc;tures (10&thinsp;000&nbsp;euros) ainsi que <a href="https://www.reussir.fr/volailles/exploiter-le-potentiel-des-parcours" target="_blank">l&rsquo;implantation d&rsquo;arbres sur le parcours</a>, pr&eacute;vue pour cet hiver.</em>&nbsp;&raquo; L&rsquo;investissement est financ&eacute; sur 12 ans pour la coque et sur 14 ans pour l&rsquo;&eacute;quipement int&eacute;rieur. Le projet a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une subvention ANP (&eacute;quivalent des plans PCAEA) de 67&thinsp;000&nbsp;euros. Arthur Fleury a &eacute;galement int&eacute;gr&eacute; le dispositif pour jeunes install&eacute;s Agriboost, d&rsquo;Agrial, qui comprend notamment un volet d&rsquo;aides permettant de financer le capital social. Via le groupement avicole d&rsquo;Agrial, l&rsquo;&eacute;levage b&eacute;n&eacute;ficie aussi d&rsquo;une aide &agrave; la production vers&eacute;e sur 10 ans, &eacute;quivalent &agrave; environ 10&nbsp;% du co&ucirc;t du b&acirc;timent.</p>
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<h2>Le poulailler et le parcours en images</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV262_ENEL_POpondeusesAgrial_Enc1.JPG" /><figcaption>Le jardin d&rsquo;hiver de 4,7 m&egrave;tres de large est accessible de chaque c&ocirc;t&eacute; de la salle d&rsquo;&eacute;levage. &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
Le jardin d&rsquo;hiver de 4,7 m&egrave;tres de large est accessible de chaque c&ocirc;t&eacute; de la salle d&rsquo;&eacute;levage.

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV262_ENEL_POpondeusesAgrial_Enc%202.JPG" /><figcaption>Les mangeoires en hauteur de Big Dutchman (syst&egrave;me en forme de A avec perchoirs int&eacute;gr&eacute;s) obligent les poules &agrave; se percher pour manger, ce qui lib&egrave;re de la place au sol et offre une circulation plus fluide des volailles. &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
Les mangeoires en hauteur de Big Dutchman (syst&egrave;me en forme de A avec perchoirs int&eacute;gr&eacute;s) obligent les poules &agrave; se percher pour manger, ce qui lib&egrave;re de la place au sol et offre une circulation plus fluide des volailles.

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV262_ENEL_POpondeusesAgrial_Enc3.JPG" /><figcaption>Des d&eacute;tecteurs de mouvements (en blanc au niveau de la goutti&egrave;re) envoient un signal &agrave; la cam&eacute;ra &agrave; 360&deg; situ&eacute;e en haut du pignon. &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
Des d&eacute;tecteurs de mouvements (en blanc au niveau de la goutti&egrave;re) envoient un signal &agrave; la cam&eacute;ra &agrave; 360&deg; situ&eacute;e en haut du pignon.

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<p>Situ&eacute;e en bordure de for&ecirc;t, la cl&ocirc;ture du parcours a &eacute;t&eacute; renforc&eacute;e pour emp&ecirc;cher l&rsquo;intrusion de petits et gros gibiers.</p>
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<h2>Un parcours doublement prot&eacute;g&eacute; de la faune sauvage</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV262_ENEL_POpondeusesAgrial_Enc4.JPG" /><figcaption>Situ&eacute;e en bordure de for&ecirc;t, la cl&ocirc;ture du parcours a &eacute;t&eacute; renforc&eacute;e pour emp&ecirc;cher l&rsquo;intrusion de petits et gros gibiers. &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
Le parcours &eacute;tant situ&eacute; en bordure de bois, les &eacute;leveurs ont install&eacute; une cl&ocirc;ture renforc&eacute;e visant &agrave; emp&ecirc;cher l&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;animaux et notamment de gros gibiers (cervid&eacute;s, mais aussi blaireaux et renards). R&eacute;partie sur 1200 m&egrave;tres lin&eacute;aires, elle est compos&eacute;e d&rsquo;un grillage d&rsquo;1.75 m&egrave;tre de haut, enfoui de 20&nbsp;cm. Elle est maintenue par des piquets compl&eacute;t&eacute;s par des traverses. S&rsquo;y ajoutent des fils sous tension.

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<p>L&rsquo;&eacute;levage tr&egrave;s isol&eacute; est par ailleurs &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un dispositif complet de vid&eacute;osurveillance (&agrave; l&rsquo;entr&eacute;e du site et &agrave; chaque pignon du b&acirc;timent). L&rsquo;objectif est de dissuader toute intrusion humaine (vol) mais aussi de d&eacute;tecter la faune sauvage. Pour cela, la cam&eacute;ra &agrave; 360&nbsp;&deg;C positionn&eacute;e sur le pignon c&ocirc;t&eacute; bois et reli&eacute;e &agrave; un d&eacute;tecteur de mouvements envoie une alerte en cas d&rsquo;intrusion.</p>

<p>Une cam&eacute;ra a aussi &eacute;t&eacute; install&eacute;e devant le convoyeur c&ocirc;t&eacute; salle d&rsquo;&eacute;levage pour surveiller l&rsquo;arriv&eacute;e des &oelig;ufs sur un &eacute;cran au niveau de l&rsquo;emballeuse.</p>
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Le Gaec du Metz, dans l’Orne, se diversifie dans la volaille avec son nouvel élevage de 15 000 poules pondeuses plein air, géré par Arthur Fleury, récemment installé sur l’exploitation familiale.

Des poules pondeuses plein air pour diversifier le Gaec laitier

<p class="MsoPlainText">Le 22 janvier, la France recensait 377 foyers d'influenza aviaire dans ses &eacute;levages, principalement (302) dans les Landes. Selon la pr&eacute;fecture, 1,7 million d'animaux - essentiellement des canards - ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; abattus pour tenter de ma&icirc;triser l'infection. Selon l'interprofession du foie gras Cifog, il est "trop t&ocirc;t" pour &eacute;valuer les pertes et savoir quand des canetons pourront &ecirc;tre r&eacute;introduits dans les secteurs infect&eacute;s.</p><p class="MsoPlainText">La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et le Modef n'ont pas attendu pour d&eacute;noncer l'"incapacit&eacute; d'affronter les raisons structurelles de ce d&eacute;sastre". Ils appellent &agrave; "changer de mod&egrave;le", tourner le dos &agrave; l'"industrialisation" de la fili&egrave;re et &agrave; la "course aux volumes". Des griefs d&eacute;j&agrave; exprim&eacute;s &agrave; l'issue des &eacute;pisodes d'influenza aviaire des hivers 2015-16 et 2016-17, qui avaient entra&icirc;n&eacute; l'abattage de millions de canards et des arr&ecirc;ts prolong&eacute;s de production.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-la-democratisation-du-foie-gras-aboutit-a-un-non-sens-sanitaire-et-economique" target="_blank" title="">Grippe aviaire : "la d&eacute;mocratisation du foie gras aboutit &agrave; un non-sens sanitaire et &eacute;conomique"</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Sans partager le diagnostic des deux syndicats, la directrice du Cifog, Marie-Pierre P&eacute;, les rejoint sur une solution : rendre moins intensive la production l'hiver. C'est aussi le sens des pr&eacute;conisations de l'Anses. Pour le directeur de la sant&eacute; animale &agrave; l'agence sanitaire, le Dr Gilles Salvat, "il faut diminuer les densit&eacute;s" de canards dans les Landes, premier d&eacute;partement producteur de foie gras, mais aussi renoncer &agrave; l'&eacute;levage en plein air quand les oiseaux migrateurs malades menacent de diffuser le virus dans les zones d'&eacute;levage, au moins "entre le 15 novembre et fin d&eacute;cembre, d&eacute;but janvier".</p><div class="citation">
    <span>"Les entreprises doivent adapter la r&eacute;partition de la production sur l&#039;ann&eacute;e."</span>
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<p class="MsoPlainText">La directrice du Cifog plaide pour "mieux &eacute;taler" la production, au lieu de "se mettre en pression" en novembre-d&eacute;cembre pour proposer du foie cru &agrave; cuisiner pour No&euml;l. "Il y a du travail &agrave; tous les niveaux" : donner envie de consommer autrement du foie gras, comme les mi-cuits qui se conservent jusqu'&agrave; un an ou les surgel&eacute;s "d'excellente qualit&eacute;". En parall&egrave;le, "les entreprises doivent adapter la r&eacute;partition de la production sur l'ann&eacute;e" et "les producteurs doivent avoir les moyens de mettre les animaux &agrave; l'abri".</p><p class="MsoPlainText">Le maintien de canards en ext&eacute;rieur, malgr&eacute; la consigne nationale de les confiner pour se pr&eacute;munir de l'infection, a favoris&eacute; l'introduction du virus dans les &eacute;levages au d&eacute;but de l'&eacute;pizootie, selon les experts. Une d&eacute;rogation permet aux exploitations de moins de 3 200 palmip&egrave;des de les laisser dehors. "Si beaucoup de producteurs avaient activ&eacute; cette d&eacute;rogation, c'est parce qu'ils fallait qu'ils produisent du cru" pour les f&ecirc;tes, estime Mme P&eacute;. "Individuellement tout le monde est dans son bon droit. Collectivement, tout le monde a tort", dit-elle, admettant qu'"il faut tirer les bonnes le&ccedil;ons pour repartir".</p><h1 class="MsoPlainText">"Marche forc&eacute;e" vers la claustration</h1><p class="MsoPlainText">"On va probablement revenir (sur la disposition permettant de laisser des canards dehors) &agrave; la fin de la crise", a pr&eacute;venu Philippe de Gu&eacute;nin, directeur des services de l'alimentation et de l'agriculture (DRAAF) en Nouvelle-Aquitaine. "Les petits producteurs ne savent pas faire autre chose que du canard en libert&eacute;", r&eacute;torque le vice-pr&eacute;sident du Modef des Landes Christophe Mespl&egrave;de, qui juge "d&eacute;plorables" les conditions d'&eacute;levage en b&acirc;timent, avec des &eacute;leveurs r&eacute;duits &agrave; "rationner l'eau des canards pour &eacute;viter de souiller trop la paille".</p><p class="MsoPlainText">Pour lui, la "marche forc&eacute;e" vers la claustration convient au Cifog et aux industriels, dans l'optique de d&eacute;courager des &eacute;leveurs de poursuivre leur activit&eacute;. "Tout le monde s'accorde &agrave; dire qu'il y a un march&eacute; pour 26 millions de canards et on produit 28", pointe-t-il.</p>


"Il faut tirer les bonnes leçons pour repartir" : confrontée à sa troisième crise sanitaire en cinq ans, la filière française du foie gras sait déjà qu'elle devra songer à élever moins de canards l'hiver, dans l'espoir d'éviter une nouvelle contamination massive par l'influenza aviaire.

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