<div>
<p>Front uni contre la jaunisse. En septembre, Inrae et l'Institut technique de la betterave (ITB) ont pr&eacute;sent&eacute; <strong>un plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI) pour mettre au point des solutions alternatives aux n&eacute;onicotino&iuml;des</strong> dans <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/une-infestation-inedite-de-pucerons-verts-sur-betterave">la lutte contre la jaunisse de la betterave</a>. <a href="http://www.reussir.fr/grandes-cultures/neonicotinoides-les-deputes-adoptent-le-projet-de-loi">Le parlement doit se prononcer sur la validation d&rsquo;une d&eacute;rogation pour pouvoir utiliser des traitements de semence</a>s &agrave; base de cet insecticide, mais cette autorisation temporaire, si elle est confirm&eacute;e, ne sera accord&eacute;e que jusqu&rsquo;en 2023.</p>

<div data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="view_mode:media.embedded" data-entity-type="media" data-entity-uuid="e99385f2-6cf6-4323-9cbd-be527ee74508" data-langcode="fr" class="embedded-entity"><div>
  
  
            <div class="field field--name-embed-code field--type-string-long field--label-hidden field__item"><blockquote class="twitter-tweet element-hidden" lang="en" data-conversation="none" xml:lang="en" xml:lang="en">
  <a href="https://twitter.com/BollaertEddy/statuses/1311579383128379393"><img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/modules/contrib/media_entity_twitter/images/icons/twitter.png" width="180" height="180" typeof="foaf:Image" /></a>
</blockquote>
</div>
      
</div>
</div>
<h3>Vari&eacute;t&eacute;s, auxiliaires et mosa&iuml;que de paysage</h3>

<p>Outre des recherches sur une meilleure compr&eacute;hension des virus et de leur propagation, diverses solutions de lutte contre virus et pucerons vont &ecirc;tre &eacute;labor&eacute;es et test&eacute;es avec le PNRI&nbsp;: recherche de vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes, <strong>impact de la conduite culturale</strong>, plantes r&eacute;pulsives des pucerons, utilisation d&rsquo;&eacute;liciteurs, mosa&iuml;que des paysages pour <strong>favoriser l&rsquo;action des auxiliaires</strong>&hellip;</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Concernant les auxiliaires, des recherches vont &ecirc;tre men&eacute;es sur des hym&eacute;nopt&egrave;res parasito&iuml;des pouvant parasiter les pucerons &agrave; l&rsquo;automne pour &eacute;viter leurs pullulations au printemps, </em>indique Alexandre Quillet, pr&eacute;sident de l&rsquo;ITB. Les scientifiques disposeront d&rsquo;un<em> &laquo;&nbsp;terrain de jeu&nbsp;&raquo;</em> de 500 &agrave; 1000 hectares de betteraves pour mener &agrave; bien leurs essais. Le PNRI sera dot&eacute; d&rsquo;un budget de 20 millions d&rsquo;euros, dont 7 millions d&rsquo;euros de financement public.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/viroses-la-lutte-genetique-seule-alternative-durable-face-au-rechauffement-climatique">viroses&thinsp;en grandes cultures, la lutte g&eacute;n&eacute;tique seule alternative durable face au r&eacute;chauffement climatique</a></div>

<p>Du c&ocirc;t&eacute; de la s&eacute;lection vari&eacute;tale, <strong>les travaux pourront s&rsquo;appuyer sur les r&eacute;sultats d&rsquo;Aker</strong>. Ce programme de huit ans, qui vient de s&rsquo;achever, a permis de mieux identifier et d'&eacute;largir les ressources g&eacute;n&eacute;tiques disponibles pour s&eacute;lectionner de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s de betteraves, notamment en allant chercher des esp&egrave;ces sauvages. Outre cet apport de diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique, Aker devrait permettre de r&eacute;duire le temps n&eacute;cessaire &agrave; l&rsquo;obtention vari&eacute;tale. En revanche, Aker n&rsquo;apporte pas de solution cl&eacute; en main contre la jaunisse.</p>

<h3>Diminuer le risque jaunisse de fa&ccedil;on tr&egrave;s sensible</h3>

<p>Le 14 octobre, devant la commission des affaires &eacute;conomiques du s&eacute;nat, le PDG d&rsquo;Inrae, Philippe Mauguin, a affirm&eacute; que l&rsquo;Institut aurait rempli sa mission si les solutions identifi&eacute;es permettaient de <em>&laquo; ramener le risque de perte de rendement de 40 % &agrave; 10 ou 15 % dans une ann&eacute;e exceptionnelle &raquo;</em> telle que celle que l&rsquo;on a connu cette saison.<em> &laquo;&nbsp;Dans les trois ans, en mobilisant tous ces leviers et avec l&rsquo;implication de moyens, on pourra proposer des solutions qui diminueront le risque jaunisse de fa&ccedil;on tr&egrave;s sensible, mais pas &agrave; 100 % comme les traitements de semences &agrave; base de n&eacute;onicotino&iuml;de&nbsp;&raquo;</em>, a confirm&eacute; Christian Huyghe, directeur scientifique Agriculture d&rsquo;Inrae.</p>

<div class="sequence">Lire aussi notre dossier : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/dossier/comment-faire-sans-les-insecticides-neonicotinoides-1">comment faire sans les insecticides n&eacute;onicotino&iuml;des en grandes cultures</a></div>

<h3>Cominer la s&eacute;lection vari&eacute;tale avec d'autres leviers</h3>

<p>Le chercheur met notamment en garde sur le fait qu&rsquo;<strong>une vari&eacute;t&eacute; r&eacute;sistante &agrave; la jaunisse ne sera pas la panac&eacute;e</strong>. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;approche vari&eacute;tale devra n&eacute;cessairement &ecirc;tre combin&eacute;e avec de nombreux autres leviers, notamment en raison du risque de contournement du g&egrave;ne de r&eacute;sistance&nbsp;&raquo;</em>, a-t-il expliqu&eacute; lors de la pr&eacute;sentation des r&eacute;sultats d&rsquo;Aker.</p>

<p>En attendant, la fili&egrave;re fait grise mine. Elle est confront&eacute;e &agrave; la pire r&eacute;colte depuis plus de vingt ans en raison de l&rsquo;attaque s&eacute;v&egrave;re de jaunisse qui a touch&eacute; une grande partie du territoire fran&ccedil;ais cette ann&eacute;e.</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Le pire rendement national en betterave depuis vingt ans</h2>

<p><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/une-infestation-inedite-de-pucerons-verts-sur-betterave">La catastrophe &eacute;tait annonc&eacute;e, elle se confirme</a>&nbsp;: <strong>le rendement moyen des betteraves de la r&eacute;colte 2020 ne d&eacute;passerait pas 70 t/ha</strong> &agrave; 16&deg; de sucre, selon les derni&egrave;res estimations de la CGB, au 15 octobre. Un chiffre provisoire en ligne avec ceux publi&eacute;s par les services du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture (72,5 t/ha). Une chose est certaine, le chiffre final sera le pire depuis plus de vingt ans. <em>&laquo; La moyenne &eacute;tait de 75 t/ha en 1999 et de 68 t/ha en 1998 &raquo;</em>, confirme Jean-Louis Striebig, responsable technique &agrave; la CGB. La moyenne quinquennale est de 87,3 t/ha.</p>

<p><strong>Les producteurs les plus touch&eacute;s sont ceux de Seine-et-Marne</strong>, avec un rendement moyen de 31 t/ha et des &eacute;carts de 11 &agrave; 60 t/ha, suivis par ceux du Centre et de la Picardie. Dans ces r&eacute;gions, la baisse de rendements est estim&eacute;e &agrave; 34 et 17 % par Agreste.<em> &laquo; La baisse des rendements touche tous les secteurs sauf le Nord-Pas-de-Calais et la Seine-Maritime &raquo;</em>, r&eacute;sume Jean-Louis Striebig. Pour &eacute;valuer le pr&eacute;judice &laquo; jaunisse &raquo;, on peut comparer le rendement de l&rsquo;ann&eacute;e avec celui de 2019, p&eacute;nalis&eacute; par un &eacute;pisode de s&eacute;cheresse similaire &agrave; 2020. Il &eacute;tait de 85 t/ha.</p>
</div>



La recherche se mobilise pour mettre au point des méthodes de lutte contre la jaunisse. L'enjeu : pouvoir prendre le relais des néonicotinoïdes, qui pourraient être réautorisés pour trois ans.

La filière betterave cherche la parade face à la jaunisse

<p>Apr&egrave;s un d&eacute;crochage brutal au mois d&rsquo;ao&ucirc;t, les prix des broutards sont au plus bas, mettant en p&eacute;ril l&rsquo;avenir de certaines exploitations allaitantes. Lors d&rsquo;un d&eacute;placement le 16 octobre dans le Puy-de-D&ocirc;me, consacr&eacute; notamment &agrave; la situation de l&rsquo;&eacute;levage bovin allaitant, le ministre de l&rsquo;Agriculture Julien Denormandie s&rsquo;est r&eacute;uni avec les repr&eacute;sentants de la F&eacute;d&eacute;ration nationale bovine (FNB) et des principaux exportateurs de broutards.</p><p class="Default"><em>&laquo; L&rsquo;examen des principaux indicateurs de march&eacute;s, pr&eacute;sent&eacute; par le minist&egrave;re sur base des donn&eacute;es de FranceAgriMer a confirm&eacute; l&rsquo;analyse de la FNB : les flux d&rsquo;export vers l&rsquo;Italie se maintiennent, l&rsquo;offre en broutards fran&ccedil;ais est plus r&eacute;duite due &agrave; la baisse des naissances avec la d&eacute;capitalisation, la situation du JB en Italie progresse&nbsp;&raquo;</em>, indique-t-on &agrave; la FNB. Malgr&eacute; ce contexte, les prix des broutards sont au plus bas depuis plusieurs semaines.</p><p class="Default"><em>&laquo;&nbsp;Alors que le prix d&rsquo;un broutard devrait &ecirc;tre de 3,25 &euro;/kg sur la base de l&rsquo;indicateur du co&ucirc;t de production national (issu de la m&eacute;thode valid&eacute;e par les op&eacute;rateurs de l&rsquo;Interprofession), il est &agrave; ce jour &agrave; 2,38 &euro;/kg&nbsp;&raquo;,</em> fait savoir Christian Bajard, coordonnateur du Berceau des races &agrave; Viande du Massif central, qui regroupe les FDSEA, UDSEA, JA et la section des vaches allaitantes de la FNB. <em>&laquo;&nbsp;Depuis des semaines, un &eacute;leveur perd 150 &euro; par animal vendu&nbsp;&raquo;</em> alors que <em>&laquo;&nbsp;la demande du march&eacute; europ&eacute;en est l&agrave;&nbsp;&raquo;</em>, souligne-t-il.</p><h2 class="Default">Appel &agrave; la r&eacute;tention</h2><p class="Default">Dans ce contexte morose, le collectif a lanc&eacute; un appel &agrave; la r&eacute;tention des broutards en ferme, pour <em>&laquo;&nbsp;ceux qui le peuvent et le temps qu&rsquo;ils pourront&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Via diverses actions d&eacute;partementales, la pression doit aussi &ecirc;tre maintenue sur les quatre exportateurs qui p&egrave;sent &agrave; ce jour 83% des volumes entre la France et l&rsquo;Italie&nbsp;&raquo;</em>, compl&egrave;te Christian Bajard.</p><p class="Default">Selon le cabinet Acti Ouest, le probl&egrave;me r&eacute;side dans le niveau de valorisation de la viande de jeune bovin. <em>&laquo;&nbsp;Les engraisseurs fran&ccedil;ais, italiens ou espagnols ont les m&ecirc;mes soucis de valorisation de la viande et n&rsquo;ont que le prix du broutard comme variable d&rsquo;ajustement au d&eacute;triment de leurs coll&egrave;gues &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;</em>, analyse-il.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bovins-maigres-analyse-commerciale-sem-42-2020" target="_blank" title="">Bovins maigres : analyse commerciale semaine 42-2020</a>
</aside>
<p class="Default">La r&eacute;union du 16 octobre avec Julien Denormandie s&rsquo;est conclue<em> &laquo;&nbsp;sur l&rsquo;objectif de d&eacute;finition &agrave; br&egrave;ve &eacute;ch&eacute;ance, sous 3 semaines, d&rsquo;actions pour une meilleure organisation, favorisant cette valorisation des broutards&nbsp;&raquo;,</em> fait savoir la FNB.</p><p class="Default"><em>&laquo;&nbsp;Le ministre a bien identifi&eacute; le message d&rsquo;alerte port&eacute; par la FNB, relayant les actions syndicales en cours dans le Massif Central contre les op&eacute;rateurs d&rsquo;aval, et le conseil de r&eacute;tention des animaux diffus&eacute; par le Berceau des Races &agrave; Viande,</em> indique Bruno Dufayet, pr&eacute;sident de la FNB. <em>Il y a urgence &agrave; redresser la situation, car la baisse des cours du broutard impacte de pr&egrave;s de 30% le revenu annuel par unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre sur les exploitations bovins-viande&nbsp;&raquo;</em>.</p>


Une réunion entre le ministre de l’Agriculture, la FNB et les exportateurs de broutards le 16 octobre s’est conclue sur l’objectif de définition, « sous 3 semaines », d’actions pour la valorisation des broutards dont les prix sont au plus bas. Pour faire pression, les éleveurs qui le peuvent sont appelés à retenir leurs animaux en ferme.

Broutards : des prix au plus bas, un plan d’action attendu « sous trois semaines »

<p class="MsoPlainText">Le d&eacute;cret du 18 octobre indique que le texte de loi entrera en vigueur au 1er janvier 2021. Il pr&eacute;voit,<em> "lorsque le conseil porte sur une exploitation agricole"</em>, un diagnostic comprenant<em> "un bilan de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques et des m&eacute;thodes alternatives &agrave; l'utilisation de ces produits".</em></p><p class="MsoPlainText">Ce bilan doit notamment prendre en compte <em>"l'&eacute;volution des quantit&eacute;s utilis&eacute;es par type de produits"</em>, ainsi que <em>"l'indice de fr&eacute;quence de traitement des principales cultures lorsque celui-ci peut &ecirc;tre calcul&eacute;"</em>, son &eacute;volution dans le temps, ainsi qu'une comparaison par rapport &agrave; <em>"l'indice de fr&eacute;quence de traitement r&eacute;gional lorsque celui-ci est disponible". </em></p><p class="MsoPlainText">Un conseil strat&eacute;gique &agrave; l'utilisation de produits phytopharmaceutiques pr&eacute;vu par le texte, doit recommander &agrave; l'exploitation<em> "des solutions compatibles avec le projet et les contraintes de celle-ci, afin de r&eacute;duire l'utilisation et les impacts de ces produits".</em></p><h2 class="MsoPlainText">HVE et bio exempt&eacute;s</h2><p class="MsoPlainText">Une s&eacute;rie d'arr&ecirc;t&eacute;s ajoutent des pr&eacute;cisions sur la mise en place de ces pratiques. Par exemple, les exploitations dot&eacute;es du label HVE (Haute valeur environnementale), les exploitations bio et en conversion bio seront exempt&eacute;es de ce conseil strat&eacute;gique, selon un des arr&ecirc;t&eacute;s.</p><p class="MsoPlainText">Compte tenu de la parution tardive des textes, deux ans apr&egrave;s le vote de la loi Egalim, l'un des arr&ecirc;t&eacute;s accorde aussi un d&eacute;lai suppl&eacute;mentaire pour la mise en &oelig;uvre des exigences li&eacute;es &agrave; la s&eacute;paration capitalistique des coop&eacute;ratives entre leurs activit&eacute;s de vente et celles li&eacute;es au conseil, comme par exemple la<em> "s&eacute;paration des droits de vote"</em> et la<em> "s&eacute;paration des organes de gouvernance".</em></p><p class="MsoPlainText">Les entreprises devront communiquer leur choix avant le 15 d&eacute;cembre 2020 &agrave; l'organisme certificateur et r&eacute;aliser <em>"au plus tard le 30 novembre 2021" </em>un audit <em>"garantissant le respect de la certification"</em>, indique un des arr&ecirc;t&eacute;s parus le 20 octobre.</p><h2 class="MsoPlainText">La vente plut&ocirc;t que le conseil</h2><p class="MsoPlainText">Initialement,<em> "l'arr&ecirc;t&eacute; disait que tous les audits de ces entreprises devaient avoir lieu au 30 juin 2021",</em> a-t-on expliqu&eacute; &agrave; la Coop&eacute;ration agricole. <em>"Les textes tardant &agrave; para&icirc;tre, c'&eacute;tait compliqu&eacute; de demander &agrave; une entreprise d'&ecirc;tre 100% en conformit&eacute; au 1er janvier 2021"</em>, a-t-on pr&eacute;cis&eacute; de m&ecirc;me source.</p><p class="MsoPlainText">Mesure phare du volet environnemental de la loi Egalim, souvent &eacute;clips&eacute; par les mesures destin&eacute;es &agrave; redonner du revenu aux agriculteurs, la s&eacute;paration du conseil et de la vente des produits phytosanitaires a pour but de r&eacute;duire leur utilisation. Les coop&eacute;ratives assurent 60% de la vente de ces produits aux agriculteurs.</p><p class="MsoPlainText">En f&eacute;vrier dernier, Antoine Hacard, pr&eacute;sident de la Coop&eacute;ration agricole-m&eacute;tiers du grain, avait estim&eacute; que la majorit&eacute; des coop&eacute;ratives choisirait probablement la vente plut&ocirc;t que le conseil. <em>"Notre mission premi&egrave;re est de r&eacute;pondre aux attentes de nos adh&eacute;rents et ils nous ont clairement mandat&eacute;s pour massifier l'achat de leurs approvisionnements dans leurs outils et ils souhaitent qu'on continue &agrave; r&eacute;aliser cette activit&eacute;-l&agrave;"</em>, avait alors d&eacute;clar&eacute; M. Hacard.</p>


Les coopératives et négoces devront choisir avant la fin de l'année entre vente et conseil de produits phytosanitaires, mais auront jusqu'à novembre 2021 pour mettre leurs structures en conformité, selon un décret et des arrêtés parus les 18 et 20 octobre, prévus par la loi Egalim du 30 octobre 2018.

Phytos : la séparation de la vente et du conseil effective au 1er janvier 2021

<p class="CxSpMiddle">Malgr&eacute; l&rsquo;annulation de son &eacute;dition physique, en partenariat avec Proteines XTC, Sial Paris a tout de m&ecirc;me d&eacute;cern&eacute; ses prix Sial Innovation le 20 octobre. Le jury s&rsquo;&eacute;tait r&eacute;uni la veille pour attribuer 17 grands prix dans les secteurs suivants&nbsp;: Bien &ecirc;tre et bio, Boissons, &Eacute;picerie et panification, Fruits et l&eacute;gumes, Produits laitiers, Alternative Food, Produits surgel&eacute;s et Produits Frais Traiteur Snacking. Six prix sp&eacute;ciaux ont aussi &eacute;t&eacute; d&eacute;cern&eacute;s&nbsp;: RHD, Conditionnement Emballage, Start-up (nouveaut&eacute; 2020), PAI (produits alimentaire interm&eacute;diaires), Equipement technologie et le Coup de c&oelig;ur du jury. Les prix Or, Argent et Bronze Sial Innovation ont &eacute;t&eacute; choisis parmi les laur&eacute;ats.</p>

<p class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/consommation-alimentaire-le-consommateur-s-est-saisi-de-son-pouvoir-de-changement">Conf&eacute;rence Sial 2020 : Consommation alimentaire&nbsp;: le consommateur s&rsquo;est saisi de son pouvoir de changement</a></p>

<p class="CxSpMiddle">Adeline Vancauwelaert, directrice Sial Paris et Sial India, se r&eacute;jouit&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;524 produits ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s cette ann&eacute;e, ce qui est moins que d&rsquo;habitude, mais plus ont &eacute;t&eacute; s&eacute;lectionn&eacute;s, 263, dont un tiers de France. Ce qui traduit bien que l&rsquo;innovation est riche, malgr&eacute; le contexte. La th&eacute;matique &ldquo;Own the change&rdquo; a &eacute;t&eacute; incarn&eacute;e pleinement.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="CxSpMiddle">&nbsp;</p>

<h3 class="CxSpMiddle">Les laur&eacute;ats 2020</h3>

<p class="CxSpMiddle"><strong>Bio &amp; Bien-&ecirc;tre&nbsp;: </strong>Les pr&eacute;parations culinaires &agrave; base d&rsquo;ail noir biologique de L&rsquo;Etuverie (France).</p>

<p class="CxSpMiddle"><strong>Boissons</strong>&nbsp;: Hard Cider &agrave; la Fran&ccedil;aise (pommes de France cueillies &agrave; la main) des Jardins de l&rsquo;Orbrie (France).</p>

<p class="CxSpMiddle"><strong>Epicerie&nbsp;</strong>: les chewing-gums biod&eacute;gradables TooGood de Triomphe (France).</p>

<p class="CxSpMiddle"><strong>Fruits et L&eacute;gumes</strong>&nbsp;: Vegetable Gnocchi, les gnocchis surgel&eacute;s &agrave; base d&rsquo;un l&eacute;gume (70%) et d&rsquo;un autre ingr&eacute;dient, par Bocon (Italie).</p>

<p class="CxSpMiddle"><strong>Produits laitiers</strong>&nbsp;: Petit Billy ch&egrave;vre frais au basilic infus&eacute; par Triballat Noyal (France).</p>

<p class="CxSpMiddle"><strong>Alternative Food</strong>&nbsp;: Vegini Ground, le substitut de viande &agrave; base de prot&eacute;ines de pois de VeggieMeat (Autriche).</p>

<p class="CxSpMiddle"><strong>Produits surgel&eacute;s</strong>&nbsp;: le sorbet &agrave; la bi&egrave;re Beer Sorbet de G7 (Italie).</p>

<p class="CxSpMiddle"><strong>Produits frais&nbsp;:</strong> les mini gaufres ap&eacute;ritives fourr&eacute;es au maroilles de P&acirc;tisserie des Flandres (France).</p>

<p class="CxSpMiddle"><strong>Prix sp&eacute;cial RHD&nbsp;: </strong>Pr&eacute;paration pour p&acirc;tisserie &agrave; base de l&eacute;gumes de Dietmix (France).</p>

<p class="CxSpMiddle"><strong>Prix sp&eacute;cial Conditionnement Packaging&nbsp;:</strong> spiruline et superfruits en emballage &eacute;co-con&ccedil;us Alga&eacute; nature de Blobexplore (France).</p>

<p class="CxSpMiddle"><strong>Prix sp&eacute;cial Start-up&nbsp;:</strong> le Rafraichissement p&eacute;tillant &agrave; base de coques de f&egrave;ves de cacao Koko Joo (Suisse).</p>

<p><strong>Prix sp&eacute;cial PAI&nbsp;: </strong>le fourrage Framboise perl&eacute; (billes fruit&eacute;es qui &eacute;clatent en bouche) de Materne Industries (France).</p>

<p><strong>Prix sp&eacute;cial Equipement et Technologie&nbsp;</strong>: Hiperbaric HPP In-Bulk Technology (Technologie de traitement haute pression qui permet de traiter les boissons avant la mise en bouteille) par Hiperbaric (Espagne).</p>

<p class="CxSpMiddle"><strong>Coup de C&oelig;ur du Jury&nbsp;: </strong>Les pr&eacute;parations culinaires &agrave; base d&rsquo;ail noir biologique de L&rsquo;Etuverie (France).</p>

<p class="CxSpMiddle">&nbsp;</p>

<h3 class="CxSpMiddle">Le podium Sial Innovation</h3>

<p><strong>Sial Innovation Or&nbsp;:</strong> Vegetable Gnocchi, les gnocchis surgel&eacute;s &agrave; base d&rsquo;un l&eacute;gume (70%) et d&rsquo;un autre ingr&eacute;dient, par Bocon (Italie).</p>

<p><strong>Sial Innovation Argent&nbsp;:</strong> les mini gaufres ap&eacute;ritives fourr&eacute;es au maroilles de P&acirc;tisserie des Flandres (France).</p>

<p><strong>Sial Innovation Bronze&nbsp;:</strong> les chewing-gums biod&eacute;gradables TooGood de Triomphe (France).</p>

<p class="CxSpMiddle">&nbsp;</p>



Le jury Sial Innovation s'est réuni le 19 octobre. 17 prix ont été décernés. Entre plaisir, goût et engagement, les produits suivent les tendances actuelles et le thème Sial de cette année, "Own the change" reflète parfaitement cette réalité.

Les Sial Innovation dévoilés

<p>Les services du d&eacute;partement &eacute;tats-unien &agrave; l&rsquo;Agriculture (USDA) bas&eacute;s &agrave; Brasilia estiment, dans un rapport publi&eacute; le 19 octobre, que les Etats-Unis ne devraient gu&egrave;re profiter de la r&eacute;cente d&eacute;cision du gouvernement br&eacute;silien de supprimer les droits de douane sur les importations de graines en provenant de pays hors Mercosur, de tourteaux et d&rsquo;huile de soja, ainsi que de ma&iuml;s. Les prix ne seraient pas assez attractifs pour les industriels br&eacute;siliens, mais le rapport &eacute;voque aussi des raisons r&eacute;glementaires et logistiques.</p>

<p>Rappelons que la d&eacute;cision des autorit&eacute;s br&eacute;siliennes avait &eacute;t&eacute; prise mi-octobre. Elle faisait suite &agrave; une demande de l&rsquo;industrie de l&rsquo;&eacute;levage br&eacute;silien, qui jugeait les prix int&eacute;rieurs des grains (ma&iuml;s, soja) et de leurs coproduits trop on&eacute;reux, et qu&rsquo;un renforcement de la concurrence internationale s&rsquo;av&eacute;rait n&eacute;cessaire pour pallier ce probl&egrave;me. Il s&rsquo;agit &eacute;galement, de mani&egrave;re plus g&eacute;n&eacute;rale pour le gouvernement br&eacute;silien, de lutter contre l&rsquo;inflation int&eacute;rieure des prix des produits alimentaires.</p>

<p>R&eacute;sultat, les droits de douane, qui s&rsquo;&eacute;levaient &agrave; 8 % sur les importations hors Mercosur de graines de soja et de ma&iuml;s, &agrave; 6 % pour le tourteau de soja et &agrave; 10 % pour l&rsquo;huile de soja, sont d&eacute;sormais r&eacute;duites &agrave; 0 %. Et ce, jusqu&rsquo;au 15 janvier 2021 pour le soja et ses coproduits, et jusqu&rsquo;au 31 mars 2021 pour le ma&iuml;s.</p>

<p>Les &eacute;leveurs br&eacute;siliens esp&eacute;raient donc voir une concurrence acharn&eacute;e entre l&rsquo;origine locale/br&eacute;silienne et les origines &eacute;tats-uniennes. Mais il s&rsquo;agit d&rsquo;un espoir assez mince pour l&rsquo;USDA. L&rsquo;&eacute;cart de prix est certes important entre la graine de soja &eacute;tats-unienne et br&eacute;silienne au d&eacute;part des ports, mais les marchandises br&eacute;siliennes destin&eacute;es &agrave; l&rsquo;alimentation des usines locales restent comp&eacute;titives, selon lui.</p>

<h3>Lourdeurs administratives en vue</h3>

<p class="normal">Ensuite, l&rsquo;USDA explique &laquo;&nbsp;que selon les donn&eacute;es du Service international pour l'acquisition d'applications agro-biotechnologiques (ISAAA), il existe au moins neuf vari&eacute;t&eacute;s biotechnologiques de ma&iuml;s et de soja approuv&eacute;es pour la culture aux &Eacute;tats-Unis, mais qui ne le sont actuellement pas au Br&eacute;sil. &Eacute;tant donn&eacute; que les c&eacute;r&eacute;ales ne sont pas tri&eacute;es par vari&eacute;t&eacute;s avant l'exportation, tout importateur br&eacute;silien potentiel devra soumettre une demande d'approbation sp&eacute;ciale &agrave; la Commission technique nationale de la bios&eacute;curit&eacute; (CTNBio). Il n'y a que deux r&eacute;unions du CTNBio pr&eacute;vues pour le reste de 2020, et chaque demande, si elle est soumise, devra &ecirc;tre examin&eacute;e au cas par cas&nbsp;&raquo;, engendrant donc des lourdeurs administratives.</p>

<h3 class="normal">Des ports br&eacute;siliens peu adapt&eacute;s &agrave; l&rsquo;importation de graines</h3>

<p class="normal">Dernier argument avanc&eacute; par l&rsquo;USDA&nbsp;: les terminaux portuaires br&eacute;siliens sont essentiellement con&ccedil;us pour l&rsquo;exportation de grains, et non l&rsquo;importation. Si les Br&eacute;siliens veulent importer des grains depuis les Etats-Unis, ils devront se r&eacute;organiser drastiquement, r&eacute;organisation co&ucirc;teuse en temps et en argent.</p>



Le gouvernement brésilien a souhaité répondre à une demande de ses éleveurs, se plaignant de prix intérieurs des grains trop élevés.

La suppression des droits de douane au Brésil sur les importations de grains hors Mercosur ne profiterait guère aux origines états-uniennes

<div>
<p>Avec un budget de 100&nbsp;milliards d&rsquo;euros, dont 40&nbsp;% provenant d&rsquo;aides europ&eacute;ennes, le plan France relance annonc&eacute; le 3&nbsp;septembre a vocation &agrave; redynamiser dans les deux ans l&rsquo;activit&eacute; des entreprises affect&eacute;es par la crise de la Covid-19. Sur ces 100&nbsp;milliards, un milliard est sp&eacute;cifiquement r&eacute;serv&eacute; &agrave; l&rsquo;agriculture et &agrave; l&rsquo;agroalimentaire, le secteur forestier r&eacute;cup&eacute;rant 200&nbsp;millions d&rsquo;euros (M&euro;) au titre de la lutte contre le r&eacute;chauffement climatique. Ces fonds s&rsquo;ajoutent aux budgets d&eacute;j&agrave; programm&eacute;s de la PAC et de l&rsquo;&Eacute;tat qui s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent &agrave; 9&nbsp;milliards. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est du plus plus&nbsp;&raquo;</em>, a indiqu&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture, Julien Denormandie, lors de sa pr&eacute;sentation, en tirant les enseignements de l&rsquo;urgence climatique et de la pand&eacute;mie de Sars-CoV-2. Trois axes sont privil&eacute;gi&eacute;s&thinsp;: reconqu&eacute;rir la souverainet&eacute; alimentaire, acc&eacute;l&eacute;rer la transition agro&eacute;cologique et adapter l&rsquo;agriculteur au changement climatique. Mais ce n&rsquo;est pas vraiment une nouveaut&eacute;.</p>

<h3>250&nbsp;millions d&rsquo;euros pour les fili&egrave;res animales</h3>

<p>Pour renforcer la souverainet&eacute; alimentaire, l&rsquo;ex&eacute;cutif pr&eacute;voit 360&nbsp;M&euro;, dont 100&nbsp;M&euro; pour un plan d&rsquo;ind&eacute;pendance prot&eacute;ique v&eacute;g&eacute;tale et 250&nbsp;M&euro; pour les fili&egrave;res animales. Cette enveloppe&nbsp;se d&eacute;compose en 130&nbsp;M&euro; pour la modernisation des abattoirs et 100&nbsp;M&euro; pour la bios&eacute;curit&eacute; des &eacute;levages et le bien-&ecirc;tre animal. Le ministre r&eacute;pond aux &laquo;&nbsp;attentes&nbsp;&raquo; soci&eacute;tales dont les ONG se font l&rsquo;&eacute;cho, comme&nbsp;la d&eacute;forestation de l&rsquo;Amazonie pour produire du soja ou des campagnes anti&eacute;levages intensifs suppos&eacute;s nuire au bien-&ecirc;tre animal. En r&eacute;ponse, l&rsquo;interprofession avicole de chair (Anvol) a pr&eacute;sent&eacute; le d&eacute;tail de ses propositions le 7&nbsp;octobre (apr&egrave;s la r&eacute;daction de cet article). Selon sa directrice Anne Richard, avec son Pacte 2025 pr&eacute;sent&eacute; en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, l&rsquo;aviculture coche de nombreuses cases du plan de relance&thinsp;: sur l&rsquo;adaptation des b&acirc;timents aux attentes soci&eacute;tales (r&eacute;nover 10&nbsp;% du parc par an), sur le renforcement de la bios&eacute;curit&eacute;, sur la modernisation des abattoirs. L&rsquo;Anvol a chiffr&eacute; ses besoins &agrave; 600&nbsp;M&euro; par an sur plusieurs ann&eacute;es. <em>&laquo;&nbsp;Cette fois-ci, nous esp&eacute;rons avoir des r&eacute;ponses concr&egrave;tes, car jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent l&rsquo;aviculture&nbsp;fait partie des grands oubli&eacute;s de la crise sanitaire, aussi bien au niveau fran&ccedil;ais qu&rsquo;europ&eacute;en.&nbsp;&raquo;</em> Le secteur avicole devrait aussi b&eacute;n&eacute;ficier des retomb&eacute;es du plan prot&eacute;ine et des mesures transversales sur&nbsp;la coh&eacute;sion (sociale et territoriale, emploi, formation) ainsi que sur la r&eacute;novation &eacute;nerg&eacute;tique et les &eacute;nergies renouvelables.</p>

<h3>Faire monter en puissance les circuits courts</h3>

<p>Le deuxi&egrave;me axe jug&eacute; prioritaire est la transition agro&eacute;cologique, avec plus de 500&nbsp;M&euro; fl&eacute;ch&eacute;s. Un premier volet concerne les moyens de productions (346&nbsp;M&euro;). La recherche d&rsquo;alternative aux pesticides mobilise 135&nbsp;M&euro; de primes &agrave; la conversion pour l&rsquo;agro&eacute;quipement. Elle est compl&eacute;t&eacute;e par deux cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;ts, l&rsquo;un&nbsp;maintenu&nbsp;en bio l&rsquo;autre&nbsp;cr&eacute;&eacute;&nbsp;pour les exploitations certifi&eacute;es HVE (Haute valeur environnementale), le renforcement de la structuration des fili&egrave;res bio, la plantation de haies. Le second volet de 200&nbsp;M&euro; vise le d&eacute;veloppement d&rsquo;une alimentation locale. Inspir&eacute; par le comportement des Fran&ccedil;ais lors du confinement, Julien Denormandie en a fait une de ses priorit&eacute;s. Il veut stimuler l&rsquo;offre par des aides &agrave; la demande, prenant sous plusieurs formes&thinsp;: le soutien aux cantines scolaires, les projets alimentaires territoriaux impliquant les collectivit&eacute;s et des agriculteurs, les op&eacute;rations &laquo;&nbsp;1&thinsp;000 restaurants durables&nbsp;&raquo; dans les communes rurales, ainsi que &laquo;&nbsp;Jardins partag&eacute;s&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;Paniers fra&icirc;cheurs&nbsp;&raquo; pour les m&eacute;nages les plus modestes. Enfin, 100&nbsp;M&euro; sont d&eacute;gag&eacute;s dans des investissements contre la s&eacute;cheresse, le gel et la gr&ecirc;le. Si le plan agricole a &eacute;t&eacute; si bien accueilli par la profession, c&rsquo;est qu&rsquo;il met l&rsquo;accent sur la souverainet&eacute; alimentaire en l&rsquo;assortissant de fonds suppl&eacute;mentaires. C&rsquo;est ce qui avait manqu&eacute; pour accompagner les contrats de fili&egrave;re &eacute;labor&eacute;s &agrave; la suite des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l&rsquo;alimentation&nbsp;de 2017.</p>
</div>

<div class="outils">
<h2>Les enveloppes agricoles</h2>

<p>Ind&eacute;pendance prot&eacute;ique&thinsp;: 100&nbsp;M&euro;</p>

<p>Abattoirs, bien-&ecirc;tre animal, bios&eacute;curit&eacute;, plein air&thinsp;: 250&nbsp;M&euro;</p>

<p>Agro&eacute;quipements&thinsp;: 250&nbsp;M&euro;</p>

<p>Transformation (HVE, bio, circuits courts)&thinsp;: 400&nbsp;M&euro;</p>
</div>



Le volet transition agricole du plan de relance, annoncé le 3 septembre et doté d’un milliard d’euros spécifiques à l’agriculture et l’agroalimentaire, fait la part belle aux attentes sociétales.

Un plan de relance agricole vert et local

<div>
<p>En mars&nbsp;2020, Alexandre Pruvot a inaugur&eacute; le premier lavage de son b&acirc;timent de 12&thinsp;000 poules pondeuses bio avec le robot de lavage Evo Cleaner de l&rsquo;entreprise su&eacute;doise Envirologic, commercialis&eacute; par RV Biotech. &laquo;&nbsp;<em>Certes, l&rsquo;investissement n&rsquo;est pas anodin (quelque 33&thinsp;000&nbsp;&euro; sachant qu&rsquo;il ne servira qu&rsquo;une fois par an) mais il vaut le co&ucirc;t</em>&nbsp;&raquo;, assure l&rsquo;&eacute;leveur. &laquo;&nbsp;<em>Il me permet de rester autonome en termes de main-d&rsquo;&oelig;uvre, de r&eacute;duire la charge de travail et la fatigue pendant la p&eacute;riode du vide sanitaire d&rsquo;un mois, habituellement tr&egrave;s dense. Et surtout, le r&eacute;sultat final est aussi bon qu&rsquo;avec un nettoyage manuel. Je n&rsquo;ai pas &agrave; repasser derri&egrave;re&thinsp;: c&rsquo;&eacute;tait la condition </em>sine qua none<em> pour investir.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<h3>Atteindre chaque recoin du nid</h3>

<p>Install&eacute; &agrave; Inval-Boiron dans la Somme, l&rsquo;&eacute;leveur exploite depuis 2002 un poulailler bio sur caillebotis au sol, agrandi l&rsquo;an dernier &agrave; 12&thinsp;000 places. Il est constitu&eacute; de deux salles de&nbsp;3000 et&nbsp;9000 places avec une ligne centrale de pondoirs, sur un niveau pour l&rsquo;une et deux niveaux pour l&rsquo;autre salle. Le lavage se faisait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;entraide familiale et durait une bonne dizaine de jours, mobilisant entre deux et cinq&nbsp;personnes. &laquo;&nbsp;<em>Une t&acirc;che longue et fatigante, en particulier pour laver le deuxi&egrave;me niveau de pondoirs &agrave; 2,5 m&egrave;tres de haut.&nbsp;</em>&raquo; Le choix de l&rsquo;&eacute;leveur s&rsquo;est orient&eacute; vers le mod&egrave;le Evo Cleaner, &agrave; la fois pour son bras mobile qui permet d&rsquo;orienter le jet dans toutes les directions et pour ses larges possibilit&eacute;s de programmation. Un peu sceptique sur l&rsquo;efficacit&eacute; d&rsquo;un robot &agrave; atteindre tous les recoins des nids, l&rsquo;&eacute;leveur a &eacute;t&eacute; vite convaincu lors d&rsquo;une d&eacute;monstration r&eacute;alis&eacute;e sur une trav&eacute;e de pondoirs.</p>

<h3>Une exigence de lavage &eacute;lev&eacute;e</h3>

<p>L&rsquo;automate&nbsp;sur batterie Evo Cleaner a &eacute;t&eacute; livr&eacute; en mars, au moment du d&eacute;part des poules. Apr&egrave;s deux demi-journ&eacute;es de prise en main avec l&rsquo;&eacute;quipe d&rsquo;RV Biotech, l&rsquo;&eacute;leveur a pass&eacute; 2,5 jours &agrave; programmer le lavage de la salle de 9000 places. Il a pris le temps de fignoler la programmation pour r&eacute;pondre &agrave; son niveau d&rsquo;exigence du lavage, en particulier pour les pondoirs. &laquo;&nbsp;<em>Cette &eacute;tape de programmation ne sera plus n&eacute;cessaire pour les prochains lavages, les donn&eacute;es de programmation &eacute;tant enregistr&eacute;es salle par salle&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise Ga&euml;tan Renault, d&rsquo;RV Biotech. En pratique, le robot est install&eacute; une fois que les fientes ont &eacute;t&eacute; cur&eacute;es et les caillebotis d&eacute;mont&eacute;s pour &ecirc;tre lav&eacute;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. Les cha&icirc;nes d&rsquo;aliment et de pipettes, avec perchoirs int&eacute;gr&eacute;s, sont relev&eacute;es &agrave; 2,5&nbsp;m&egrave;tres. Le robot lave d&rsquo;abord le plafond, puis les cha&icirc;nes d&rsquo;alimentation et enfin la ligne centrale de pondoirs. &laquo;&nbsp;<em>Cette derni&egrave;re est lav&eacute;e en trois passages&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;taille Alexandre. Le premier nettoie&nbsp;le toit et la fa&ccedil;ade du nid. Une fois les toits ouverts par l&rsquo;&eacute;leveur, le robot lave&nbsp;l&rsquo;int&eacute;rieur, toujours avec le m&ecirc;me encha&icirc;nement&thinsp;: premi&egrave;re paroi, fond du nid et &eacute;jecteur, deuxi&egrave;me paroi et planchette &agrave; l&rsquo;avant. Pour cette &eacute;tape, l&rsquo;avant-bras du robot est retir&eacute; de fa&ccedil;on &agrave; atteindre plus facilement l&rsquo;int&eacute;rieur des nids. Au troisi&egrave;me passage, plus rapide, le robot nettoie le dessous du pondoir. &laquo;&nbsp;<em>La buse est orient&eacute;e de fa&ccedil;on &agrave; projeter le jet et le reste des salissures vers l&rsquo;ext&eacute;rieur du nid&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveur.</p>

<h3>Du temps de lib&eacute;r&eacute;</h3>

<p>Mis &agrave; part le sol, que l&rsquo;&eacute;leveur pr&eacute;f&egrave;re laver lui-m&ecirc;me, le robot a r&eacute;alis&eacute; 100&nbsp;% du nettoyage du b&acirc;timent<sup> (1)</sup>. La qualit&eacute; du nettoyage a &eacute;t&eacute; confirm&eacute;e par les contr&ocirc;les par chiffonnettes r&eacute;alis&eacute;s par la DDPP. Il a fallu 2,5 jours pour laver la salle de 9000 places, sachant que le robot a fonctionn&eacute; 10&nbsp;heures par jour. La salle de 3000 places a &eacute;t&eacute; nettoy&eacute;e en une journ&eacute;e, temps de programmation compris. Maintenant que la programmation est faite, le prochain lavage du b&acirc;timent devrait se faire en trois jours. Pour plus de souplesse, l&rsquo;&eacute;leveur s&rsquo;est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un deuxi&egrave;me jeu de batterie, chacune ayant une autonomie de 48&nbsp;heures. Habitant &agrave; 15&nbsp;kilom&egrave;tres&nbsp;du b&acirc;timent, il &eacute;vite de faire fonctionner le robot de nuit. &laquo;&nbsp;<em>En plus du confort de travail, le robot me lib&egrave;re du temps pour faire autre chose&thinsp;: curer le deuxi&egrave;me b&acirc;timent, intervenir dans les champs&hellip; Gr&acirc;ce &agrave; sa connexion par internet, je suis alert&eacute; par SMS d&rsquo;un &eacute;ventuel souci et peux suivre &agrave; distance l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;avancement du nettoyage</em>.&nbsp;&raquo;</p>

<div class="note">(1) Les caillebotis sont lav&eacute;s par un tunnel de lavage &laquo;&nbsp;fait maison&nbsp;&raquo;, en une journ&eacute;e &agrave; deux personnes.</div>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Un robot avec bras articul&eacute;</h2>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>
<img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV259_DOSS_lavage_ENC.JPG" /><p>Le bras, mobile dans toutes les directions, a une port&eacute;e de jet d'eau jusqu'&agrave; 4,5 m&egrave;tres. &copy; A. Puybasset</p>
Fonctionnant sur batterie, le robot Evo Cleaner est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un bras mobile dans toutes les directions. Il comprend un bras t&eacute;lescopique, un avant-bras et une rotabuse pivotant &agrave; 360 degr&eacute;s, lui conf&eacute;rant une port&eacute;e de jet d&rsquo;eau jusqu&rsquo;&agrave; 4,5 m&egrave;tres (5,5-6 m pour des lavages de plafonds). Il est &eacute;quip&eacute; de roues de guidages lat&eacute;rales, ses d&eacute;placements et l&rsquo;encha&icirc;nement des op&eacute;rations de lavage sont d&eacute;finis en fonction de marqueurs magn&eacute;tiques fix&eacute;s au pr&eacute;alable dans la salle &agrave; nettoyer. Son &eacute;cran tactile et son interface ergonomique facilitent sa mise en route.

<p>&nbsp;</p>
</div>

<div class="souspapier">
<h2>En d&eacute;mo dans une voli&egrave;re poulettes</h2>

<p class="chapo"><strong>Utilis&eacute; depuis longtemps en porc, </strong>le robot&nbsp;Evo Cleaner int&eacute;resse de plus en plus les aviculteurs, notamment pour les lavages complexes ou r&eacute;p&eacute;titifs, tels qu&rsquo;en canard ou fili&egrave;re ponte.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>
<img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV259_DOSS_lavage_3.JPG" /><p>Yannick Herv&eacute;, d'RV-Biotech : "Le robot est programm&eacute; en mode apprentissage. Il suffit de le guider une premi&egrave;re fois &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un joystick, pour qu&rsquo;il enregistre et r&eacute;p&egrave;te les mouvements appris." &copy; A. Puybasset</p>
"<em>Il suffit de guider le robot une premi&egrave;re fois &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un joystick, pour qu&rsquo;il enregistre et r&eacute;p&egrave;te les mouvements appris.&nbsp;La programmation d&eacute;pend de l&rsquo;intensit&eacute; du lavage souhait&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, a expliqu&eacute; Yannick Herv&eacute;, dirigeant d&rsquo;RV Biotech, lors d&rsquo;une d&eacute;monstration de lavage dans un b&acirc;timent de poulettes en voli&egrave;re de Ga&euml;tan Boishardy. Install&eacute; &agrave; Marou&eacute; dans les C&ocirc;tes-d&rsquo;Armor, l&rsquo;&eacute;leveur exploite cinq b&acirc;timents de poulettes, soit 225&thinsp;000 places essentiellement en voli&egrave;re, et r&eacute;fl&eacute;chit &agrave; investir dans un robot avec deux autres producteurs de poulettes. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;objectif est surtout de r&eacute;duire la p&eacute;nibilit&eacute; du lavage, plus que le gain du temps&nbsp;</em>&raquo;, explique l&rsquo;&eacute;leveur.

<p>&nbsp;</p>

<h3>Un robot connect&eacute;</h3>

<p>Dans son b&acirc;timent &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une voli&egrave;re Jump Start de Vencomatic avec plateaux pivotants, le robot, une fois programm&eacute;, a mis 30 minutes pour laver deux trav&eacute;es, soit 36 heures pour l&rsquo;ensemble du b&acirc;timent de 40&thinsp;000 places. Entre deux marqueurs, le robot r&eacute;alise le m&ecirc;me encha&icirc;nement de mouvements, en commen&ccedil;ant par les cloisons grillag&eacute;es, les lignes de mangeoires, de pipettes, les plateaux puis le sol. &laquo;<em>&nbsp;Le retour sur investissement se calcule surtout sur le temps gagn&eacute; pour faire autre chose&nbsp;</em>&raquo;, explique Yannick Herv&eacute;. Le robot peut fonctionner de nuit et dispose d&rsquo;une autonomie de 48&nbsp;heures. &laquo;&nbsp;<em>Il communique par SMS pour pr&eacute;venir de la fin d&rsquo;une mission ou pour faire remonter d&rsquo;&eacute;ventuelles difficult&eacute;s. Dans sa version 4G, les programmes de lavage sont sauvegard&eacute;s sur le Cloud.</em>&nbsp;&raquo; Le robot est aliment&eacute; par une pompe haute pression de 200 bars avec un d&eacute;bit maximum de la buse de 20 litres par minute. Sa consommation d&rsquo;eau est similaire &agrave; celle d&rsquo;un lavage manuel.</p>
</div>



Alexandre Pruvot a investi dans un robot de lavage Evo Cleaner pour son élevage de 12 000 poules pondeuses bio. Il dresse un bilan très satisfaisant, tant sur la qualité du nettoyage que sur le confort de travail.

Un bâtiment de poules pondeuses bio lavé par le robot Evo Cleaner

<div class="field_LQ5569935C">
<p>La coop&eacute;rative agricole Mid-Iowa Cooperative cr&eacute;e une nouvelle structure, la Shell Rock Soy Processing (SRSP), pour jouer la carte de la proximit&eacute; des territoires dans l&rsquo;&eacute;tat de l&rsquo;Iowa aux &Eacute;tats-Unis.</p>

<p>Pr&eacute;vue pour &ecirc;tre op&eacute;rationnelle en 2022 (le d&eacute;but des travaux est fix&eacute; avant la fin du mois d&rsquo;octobre), SRSP pourra alors &eacute;craser et transformer un peu plus de 1 Mt de graines de soja par an (environ 3&thinsp;000&nbsp;t par jour). Le projet, un investissement de 270&nbsp;M$, s&rsquo;attachera &agrave; traiter des sojas produits localement pour servir d&rsquo;abord le march&eacute; de proximit&eacute;, &agrave; raison de 847&thinsp;000 t de tourteaux (&agrave; 48&nbsp;% de prot&eacute;ines pour l&rsquo;alimentation animale), un peu plus de 2 Mhl d&rsquo;huile brute (notamment pour l'alimentation humaine) et de 77&thinsp;000&nbsp;t de coques de soja sous forme de pellet.</p>

<p>Le projet vise &agrave; mieux valoriser la production de soja de l&rsquo;Etat et donc de renforcer le revenu des producteurs agricoles y travaillant.</p>
</div>



Shell Rock Soy Processing va traiter 1 Mt de soja par an.

Mid-Iowa Cooperative veut écraser du soja en local

<div>
<p>&laquo;&nbsp;<em>Une marque plurielle, souveraine et fer de lance de l&rsquo;agriculture durable&nbsp;</em>&raquo;&thinsp;: c&rsquo;est ainsi que Serge Le Batz, pr&eacute;sident du groupe d&rsquo;aucy, a pr&eacute;sent&eacute; le futur de la marque lors d&rsquo;une conf&eacute;rence le 19&nbsp;octobre. Pour arriver &agrave; cet objectif, un engagement fort a &eacute;t&eacute; pris&thinsp;: 100&nbsp;% des producteurs adh&eacute;rents (ils sont 1&thinsp;200) seront engag&eacute;s soit en conversion bio, soit dans la d&eacute;marche HVE d&rsquo;ici &agrave; 2023. Pour cela, <em>&laquo;&nbsp;la coop&eacute;rative apportera des r&eacute;ponses plurielles aux situations multiples des producteurs qui n&rsquo;ont pas tous les m&ecirc;mes enjeux en mati&egrave;re de traitement des sols ou de besoins en eau&nbsp;</em>&raquo;, explique Nicolas Facon, directeur g&eacute;n&eacute;ral. L&rsquo;accompagnement des producteurs se fera au pas &agrave; pas, en assurant les rendements agricoles, pierre angulaire du revenu des producteurs. L&rsquo;important est d&rsquo;assurer aux producteurs une visibilit&eacute; &agrave; sept ou huit&nbsp;ans.</p>

<h3>Certaines productions relocalis&eacute;es</h3>

<p>Relocaliser la production est aussi &agrave; l&rsquo;ordre du jour, mais la coop&eacute;rative est historiquement tr&egrave;s engag&eacute;e sur l&rsquo;origine France. <em>&laquo;&nbsp;90&nbsp;% de nos l&eacute;gumes sont fran&ccedil;ais. Les 10&nbsp;% restant sont constitu&eacute;s par des produits particuliers, comme les c&oelig;urs de palmier, et par les produits &agrave; base de tomates, pour lesquels l&rsquo;approvisionnement en Navarre (Espagne) demeure, le produit donnant toute satisfaction&nbsp;</em>&raquo;, souligne Nicolas Facon. Des relocalisations de production ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; effectu&eacute;es pour les haricots rouges et blancs et les lentilles.</p>

<p>Cette &eacute;volution de fond devrait profiter en premier lieu &agrave; la marque d&rsquo;aucy en retail (un tiers de l&rsquo;activit&eacute; de la coop&eacute;rative), puis &agrave; la restauration et &agrave; la MDD &agrave; terme. La coop&eacute;rative a &eacute;t&eacute; pionni&egrave;re en lan&ccedil;ant une offre de l&eacute;gumes bio en conserve m&eacute;tal. Depuis fin 2019, les neuf r&eacute;f&eacute;rences sont conditionn&eacute;es en bocal verre&thinsp;: &laquo;&nbsp;<em>En r&eacute;pondant &agrave; une attente de nos consommateurs, nous avons d&eacute;plafonn&eacute; le niveau d&rsquo;achats stable que connaissait la&nbsp;gamme&thinsp;: 1,6&nbsp;million de consommateurs en plus depuis le lancement&nbsp;</em>&raquo;, se f&eacute;licite Nicolas Facon. D&rsquo;aucy a aussi mis en place un syst&egrave;me de r&eacute;version&thinsp;: 0,70&nbsp;&euro; par bocal est revers&eacute; au producteur bio ou en conversion. &Agrave; fin juin, 120&thinsp;000&nbsp;&euro; avaient &eacute;t&eacute; redistribu&eacute;s.</p>

<div class="accroche">
<h2>Le nombre de conversions en bio &ndash; de 5 &agrave; 10 producteurs par an &ndash; est appel&eacute; &agrave; s&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer.</h2>
</div>
</div>



La coopérative sud bretonne s’engage pleinement dans l’agriculture durable et se dote d’objectifs ambitieux à l’horizon 2023.

d’AUCY accélère le rythme de sa transition vers la bio et la HVE

<div>
<p>Eurocastanea (le R&eacute;seau europ&eacute;en de la ch&acirc;taigne) a organis&eacute;, le 7&nbsp;octobre, son premier webinaire &agrave; la place des Journ&eacute;es europ&eacute;ennes de la ch&acirc;taigne qui auraient d&ucirc; avoir lieu en Nouvelle-Aquitaine en septembre. Pr&egrave;s de 70 op&eacute;rateurs des fili&egrave;res ch&acirc;taigne d&rsquo;Autriche, d&rsquo;Espagne, de France, de Gr&egrave;ce, d&rsquo;Italie, du Portugal, du Maroc et du Chili &eacute;taient pr&eacute;sents.</p>

<h3>Face &agrave; la demande, des plantations en France, Espagne et Portugal</h3>

<p>La France observe une <em>&laquo;&nbsp;assez bonne r&eacute;colte dans le Sud-Est, plus faible dans le Sud-Ouest&nbsp;&raquo;</em>. L&rsquo;Espagne estime sa production autour de 28&thinsp;000&nbsp;t, un niveau d&eacute;ficitaire du fait de pertes li&eacute;es au Cynips du ch&acirc;taignier. La production portugaise s&rsquo;&eacute;l&egrave;verait &agrave; 36&thinsp;000&nbsp;t, avec des calibres moyens et une bonne qualit&eacute;, en hausse gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e sur le march&eacute; des fruits issus des nouveaux vergers. Des dynamiques de plantations sont aussi &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre dans le nord de l&rsquo;Espagne et en France face &agrave; un march&eacute; d&eacute;ficitaire et demandeur.</p>

<p class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/de-bonnes-perspectives-pour-la-chataigne-aop-de-l-ardeche" target="_blank">De bonnes perspectives pour la ch&acirc;taigne AOP de l&rsquo;Ard&egrave;che</a></p>

<p>En Italie, la r&eacute;colte est estim&eacute;e en hausse de 20 &agrave; 30&nbsp;% par rapport &agrave; 2019 dans la majorit&eacute; des r&eacute;gions, permettant au pays de retrouver son potentiel de production. De m&ecirc;me, l&rsquo;Autriche sera en croissance avec l&rsquo;entr&eacute;e en production de nouveaux vergers. <em>&laquo;&nbsp;Mais ses volumes r&eacute;colt&eacute;s restent bien plus bas que ceux des autres pays producteurs de l&rsquo;UE&nbsp;&raquo;,</em> souligne Eurocastanea.</p>

<p>Trois probl&eacute;matiques communes ont aussi &eacute;t&eacute; d&eacute;battues. La premi&egrave;re&thinsp;: la ma&icirc;trise des maladies dues au changement climatique. Sur la gestion du Cynips de ch&acirc;taignier, les pays europ&eacute;ens sont parvenus &agrave; la mise en place d&rsquo;un protocole de gestion biologique du Cynips .<em> &laquo;&nbsp;Ceci a notamment permis &agrave; l&rsquo;Italie de revenir &agrave; son plein potentiel de production. Cependant, l&rsquo;Espagne, le Portugal, le Limousin en France accusent encore des pertes de rendement, les populations du ravageur et de l&rsquo;auxiliaire n&rsquo;&eacute;tant pas encore &eacute;quilibr&eacute;es&nbsp;&raquo;,</em> regrette Eurocastanea. Second point indispensable&thinsp;: la mise en place d&rsquo;une politique de gestion de l&rsquo;eau. Et troisi&egrave;mement&thinsp;: dynamiser le march&eacute; et la consommation, et communiquer, en particulier aupr&egrave;s des jeunes, s&rsquo;av&egrave;re essentiel.</p>

<div class="accroche">
<h2>Le protocole de gestion biologique du Cynips a permis &agrave; l&rsquo;Italie de retrouver son plein potentiel de production.</h2>
</div>
</div>



Eurocastanea a réuni virtuellement les opérateurs européens et mondiaux de la châtaigne afin de faire le point sur les problématiques communes et les prévisions de campagne.

Châtaigne : récoltes en hausse dans la plupart des pays européens

<p>La fonte des effectifs allaitants fran&ccedil;ais est la triste d&eacute;monstration d&rsquo;une production dont la rentabilit&eacute; se d&eacute;grade au fil des ans. D&rsquo;apr&egrave;s les <a>statistiques de la BDNI, le nombre de vaches allaitantes est en recul de 252&nbsp;000 t&ecirc;tes entre 2016 et 2020, soit - 6,2 % en seulement 4 a</a>ns pour un peu moins de 3,75 millions de vaches m&egrave;res le premier ao&ucirc;t dernier. Ces &eacute;volutions ne sont pas uniform&eacute;ment r&eacute;parties. Le recul est s&eacute;v&egrave;re dans le Sud-Ouest et les Pays de Loire et en particulier en Mayenne (-4%), Maine-et-Loire (-3,5%) et Vend&eacute;e (-2,5%). L&rsquo;&eacute;rosion est moins sensible dans tous les d&eacute;partements du nord Massif Central jusqu&rsquo;&agrave; la Bourgogne o&ugrave; elle oscille entre -1 et -2,4% mais avec un impact important dans la mesure o&ugrave; ces d&eacute;partements sont &agrave; forte sp&eacute;cialisation &laquo;&nbsp;allaitante&nbsp;&raquo; avec des effectifs initiaux cons&eacute;quents. Le sud Massif Central (Ard&egrave;che, Cantal, Haute-Loire, Loz&egrave;re) fait figure de bon &eacute;l&egrave;ve mais la progression des effectifs demeure modeste (entre +0,5 et 1%). Ce recul du nombre d&rsquo;animaux est associ&eacute; &agrave; une accentuation de l&rsquo;&eacute;rosion du nombre de d&eacute;tenteurs. Alors que depuis le d&eacute;but des ann&eacute;es 2000 le nombre de cheptels de plus de vingt m&egrave;res diminuait en moyen de 720/an, ce rythme s&rsquo;est brutalement acc&eacute;l&eacute;r&eacute; depuis 2016. Ce recul est d&eacute;sormais de 1300 cheptels/an. La France compte cette ann&eacute;e 56&nbsp;700 cheptels de plus de 20 vaches allaitantes contre 72&nbsp;900 en 2001.</p>

<p><strong>Contrer l&rsquo;&eacute;rosion du cheptel</strong></p>

<p>Comment va &eacute;voluer la situation dans les mois &agrave; venir&nbsp;?&nbsp;La succession de quatre &eacute;t&eacute;s secs et br&ucirc;lants dans bien des d&eacute;partements, en particulier du grand quart Nord-Est de la France, risque d&rsquo;&ecirc;tre un facteur incitatif suppl&eacute;mentaire pour diminuer le cheptel fran&ccedil;ais en ajustant dans bien des &eacute;levages le nombre de bouches &agrave; nourrir aux stocks de fourrages disponibles. A plus long terme, la pyramide des &acirc;ges des &eacute;leveurs laisse augurer d&rsquo;un nombre important de cessations d&rsquo;activit&eacute; &agrave; &eacute;ch&eacute;ance de cinq &agrave; dix ans. Pour contrer la poursuite de cette &eacute;rosion pr&eacute;visible du cheptel, le meilleur moyen serait &eacute;videmment de permettre une meilleure rentabilit&eacute; de la production de viande bovine, incitant par l&agrave; m&ecirc;me davantage de jeunes &agrave; s&rsquo;installer. Si on s&rsquo;en tient aux seuls prix du maigre, particuli&egrave;rement d&eacute;prim&eacute;s en ce d&eacute;but d&rsquo;automne, les tarifs n&rsquo;ont gu&egrave;re &eacute;volu&eacute; ces vingt derni&egrave;res ann&eacute;es. Quand on sort des archives les cotations de l&rsquo;Ofival, (NDLR&nbsp;: l&rsquo;anc&ecirc;tre de FranceAgrimer) rapport&eacute;es par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, la cotation du broutard charolais de 350 kilos &acirc;g&eacute; de six &agrave; douze mois &eacute;tait en fin d&rsquo;&eacute;t&eacute; 1998 de 16,5 Francs (2,5 Euros) du kilo vif. 22 ans plus tard, d&eacute;but septembre 2020, la cotation de ce m&ecirc;me broutard charolais de six &agrave; douze mois de 350 kg est toujours de 2,50 &euro;&nbsp;!</p>

<p><strong>Le Ministre r&eacute;unit les principaux exportateurs</strong></p>

<p class="Default">Face &agrave; cette situation d&eacute;courageante, le ministre de l&rsquo;Agriculture a r&eacute;uni le 16 octobre les principaux exportateurs de broutards et des repr&eacute;sentants de la F&eacute;d&eacute;ration Nationale Bovine. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;examen des principaux indicateurs de march&eacute;s, pr&eacute;sent&eacute; par le minist&egrave;re sur base des donn&eacute;es de FranceAgriMer a confirm&eacute; le maintient des flux d&rsquo;export vers l&rsquo;Italie&nbsp;&raquo;</em> souligne un communiqu&eacute; de la F&eacute;d&eacute;ration Nationale Bovine. &laquo;<em>&nbsp;La r&eacute;union s&rsquo;est conclue sur l&rsquo;objectif de d&eacute;finition &agrave; br&egrave;ve &eacute;ch&eacute;ance, sous 3 semaines, d&rsquo;actions pour une meilleure organisation, favorisant la valorisation des broutards</em>&nbsp;&raquo;, rapporte le communiqu&eacute;. Le ministre a soulign&eacute; les enjeux de valorisation des produits fran&ccedil;ais, dont le broutard vers l&rsquo;Italie mais &eacute;galement vers d&rsquo;autres destinations sur l&rsquo;Europe et les pays-tiers. La petite note favorable dans ce contexte morose est li&eacute;e &agrave; la cotation italienne du JB italien de Mod&egrave;ne (voir graphique), laquelle a enfin entam&eacute; sa remont&eacute;e saisonni&egrave;re avec plusieurs semaines de retards comparativement &agrave; la date habituelle. <em>&laquo;&nbsp;En Italie, la hausse saisonni&egrave;re des cours a tardivement d&eacute;marr&eacute; &agrave; Mod&egrave;ne. En semaine 41, le JB charolais de 1<sup>&egrave;re</sup> cat&eacute;gorie cotait 2,50 &euro;/kg vif (-6% /2019 et -1% /2018).&nbsp;&raquo;</em> indique l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage dans sa derni&egrave;re note mensuelle de conjoncture.</p>

<p class="Default">&nbsp;</p>

<p class="Default">&nbsp;</p>

<p class="Default">&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<div>
<hr /><div>
<div class="msocomtxt" id="_com_1">
<p class="MsoCommentText">&nbsp;<a class="msocomoff" href="#_msoanchor_1">[FD1]</a></p>
</div>
</div>
</div>



Les effectifs du cheptel allaitant français sont en recul depuis quatre ans. Avec des prix des bovins qui n’évoluent guère depuis 20 ans, le manque de rentabilité de cette production est clairement mis en avant par les producteurs.

Redonner par les prix des perspectives aux producteurs de maigre

<div>
<p>Princesse Amandine a connu un bon lancement en Espagne cette ann&eacute;e&thinsp;: &laquo;&nbsp;<em>Les ventes ont v&eacute;ritablement d&eacute;but&eacute; le 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier 2020 et &agrave; date, nous avons commercialis&eacute; plus de 1&thinsp;000&nbsp;t de Princesse Amandine. L&rsquo;accueil des distributeurs espagnols a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s bon. Aujourd&rsquo;hui, nous sommes r&eacute;f&eacute;renc&eacute;s nationalement &agrave; Lidl, Carrefour, Auchan, El Corte Ingl&eacute;s, Eroski et dans des cha&icirc;nes r&eacute;gionales comme Ramas. Nous avons connu un boost en juin avec l&rsquo;arriv&eacute;e de la primeur espagnole&nbsp;</em>&raquo;, se f&eacute;licite Jean-Michel Beranger, directeur de l&rsquo;association Princesse Amandine Espagne.</p>

<p>Le march&eacute; est approvisionn&eacute; par le produit fran&ccedil;ais entre octobre et mai, puis la Princesse Amandine espagnole prend la suite en juin&thinsp;: &laquo;&nbsp;<em>Nous produisons actuellement sur 50&nbsp;ha, mais nous comptons au moins doubler ces surfaces rapidement. Une pomme de terre, apportant saveur et texture et pr&eacute;sente en lin&eacute;aire 12 mois sur 12, a &eacute;t&eacute; une nouveaut&eacute; en Espagne, ce qui a plu aux distributeurs&nbsp;</em>&raquo;, analyse Jean-Michel Beranger. Trois op&eacute;rateurs commercialisent la Princesse Amandine&thinsp;: Iberica de Patata (Madrid), El Zamorano (Catalogne) et Udapa (Pays basque).</p>

<h3>Partenariat avec la mode espagnole</h3>

<p>Fid&egrave;le &agrave; ce qui a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; en France, Princesse Amandine a fait l&rsquo;objet d&rsquo;un important programme de promotion. &laquo;&nbsp;<em>Nous mettons l&rsquo;accent sur la publicit&eacute; TV&thinsp;: le premier semestre, nous avons privil&eacute;gi&eacute; les cha&icirc;nes r&eacute;gionales et &agrave; partir d&rsquo;octobre Princesse Amandine sera pr&eacute;sente sur les </em>networks<em> nationaux</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille Jean-Michel Beranger. De plus, un partenariat avec l&rsquo;association espagnole de la mode&nbsp;vient d&rsquo;&ecirc;tre sign&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;univers de la mode r&eacute;pond bien au positionnement de Princesse Amandine. Mode et gastronomie s&rsquo;allient bien. La premi&egrave;re op&eacute;ration aura lieu &agrave; No&euml;l avec un concours pour gagner un set de table sign&eacute; par Modesto Lomba, un des grands designers espagnols&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise-t-il. Enfin, Princesse Amandine arrive sur le march&eacute; portugais cet automne. &laquo;&nbsp;N<em>ous allons proc&eacute;der comme en Espagne. Nous sommes d&eacute;j&agrave; r&eacute;f&eacute;renc&eacute;s &agrave; Pingo Doce (groupe Jeronimo Martins) et Continente (groupe Sonae)&nbsp;</em>&raquo;, conclut Jean-Michel Beranger.</p>

<div class="accroche">
<h2>1&thinsp;000&nbsp;t de pommes de terre Princesse Amandine ont &eacute;t&eacute; vendues depuis janvier en Espagne.</h2>
</div>
</div>



Annoncée il y a deux ans <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/princesse-amandine-se-lance-sur-le-marche-iberique">(lire ici)</a> et lancée officiellement il y a un an à Fruit Attraction <a href="//www.reussir.fr/fruits-legumes/princesse-amandine-simplante-en-espagne">(lire ici)</a> sur le marché espagnol, la pomme de terre française a bien fait sa place chez les distributeurs.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17019)

Les actualités (16974)

L'agenda (26)

Les outils (5)

Les guides (14)