<div>
<p>Au printemps, si vous faites p&acirc;turer vos bovins en p&acirc;turage continu ou en p&acirc;turage tournant sur 2 ou 3 paddocks, vous vous trouvez souvent face &agrave; un dilemme&nbsp;: ne pas faucher une partie de la parcelle et accepter des refus, ou faucher en prenant le risque de manquer d&rsquo;herbe sur pied&hellip; <em><strong>&laquo;&nbsp;Une des solutions est de red&eacute;couper les paddocks en plus petites parcelles et travailler en p&acirc;turage tournant dynamique</strong>, </em>propose Philippe Loquet de la chambre d&rsquo;agriculture d&rsquo;Eure-et-Loire, en charge du <a href="http://www.herbe-fourrages-centre.fr/" target="_blank" rel="nofollow noopener">programme Herbe et fourrages</a>, initi&eacute; par les chambres d'agriculture de la r&eacute;gion Centre-Val de Loire. <em>Mais <strong>souvent les &eacute;leveurs se heurtent &agrave; l&rsquo;approvisionnement en eau de chacun des paddocks&hellip; Une des solutions est alors de repenser le d&eacute;coupage et ne plus raisonner en paddocks rectangle ou carr&eacute;, mais en part de camembert&nbsp;!&nbsp;</strong>&raquo;</em></p>

<h3>Un bon moyen pour limiter le nombre d&rsquo;abreuvoirs &agrave; cr&eacute;er</h3>

<p>&nbsp;</p>

<div alt="cercle" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="687edc08-8c6b-4454-a717-264c5bea48d5" title="cercle" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/IMG_20200625_151516642.jpg" alt="cercle" typeof="foaf:Image" /></div>
<div class="clearl">&nbsp;</div>
Dans ce sch&eacute;ma, <strong>l&rsquo;abreuvoir se localise au centre du camembert sur une aire stabilis&eacute;e avec des copeaux de bois.</strong> Le passage d&rsquo;un paddock &agrave; l&rsquo;autre se fait par cet espace stabilis&eacute;. En conditions s&egrave;ches ou humides, les bovins peuvent rest&eacute;s bloqu&eacute;s et &ecirc;tre affourag&eacute;s sur cette zone centrale.

<p>&nbsp;</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un peu le m&ecirc;me principe que ce que l&rsquo;on observe en Nouvelle-Z&eacute;lande avec la salle de traite implant&eacute;e au centre des parcelles p&acirc;tur&eacute;es,</em> poursuit Philippe Loquet. <em>L&agrave;-bas cette configuration facilite aussi l&rsquo;irrigation avec des rampes de 500 m de long qui tournent autour d&rsquo;un &eacute;norme pivot central, en suivant les portions de camembert.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>&nbsp;</p>
</div>



Au lieu d’opter de façon cartésienne pour des paddocks rectangulaires, pourquoi ne pas adapter la forme des parcelles pour lever le frein lié au nombre d’abreuvoirs.

La forme des paddocks est modulable

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<p>Premi&egrave;re condition pour pouvoir baisser la ZNT de 5 m&egrave;tres &agrave; 3 m&egrave;tres&thinsp;: l&rsquo;existence d&rsquo;une charte d&rsquo;engagement d&eacute;partementale. Bien s&ucirc;r, il faut aussi respecter la r&eacute;glementation, notamment &agrave; propos des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques (vent et pr&eacute;cipitation). Mais cela ne suffit pas. Il faut &eacute;galement utiliser un mat&eacute;riel de pulv&eacute;risation dont l&rsquo;efficacit&eacute; pour r&eacute;duire la d&eacute;rive est d&rsquo;au moins 66&nbsp;%. <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/znt" target="_blank">Cette cat&eacute;gorie de mat&eacute;riel est r&eacute;pertori&eacute;e par une publication du Bulletin officiel, r&eacute;guli&egrave;rement mise &agrave; jour</a>.</p>

<p>Pour les grandes cultures, deux syst&egrave;mes sont valid&eacute;s par les autorit&eacute;s&thinsp;: certaines buses dites antid&eacute;rive, ainsi que <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/des-pulverisateurs-et-des-buses-dans-le-vent" target="_blank">les &eacute;pandeurs &eacute;quip&eacute;s de rampes &agrave; assistance d&rsquo;air</a>. Ce type de rampes, commercialis&eacute; depuis plus de trente ans, est tr&egrave;s peu utilis&eacute; en grandes cultures en raison de son surco&ucirc;t important, malgr&eacute; sa grande efficacit&eacute;.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/reglementationznt-les-8-questions-que-tout-agriculteur-doit-se-poser-pour-eviter-les-pieges">les 8 questions que tout agriculteur doit se poser pour &eacute;viter les pi&egrave;ges r&eacute;glementaires des ZNT</a></div>

<h3>Du mat&eacute;riel homologu&eacute; de fa&ccedil;on tr&egrave;s officielle</h3>

<p><strong>Les buses antid&eacute;rive&nbsp;offrent un excellent compromis entre co&ucirc;t et efficacit&eacute;</strong>. La performance de ces petits ustensiles est test&eacute;e dans le laboratoire d&rsquo;Arvalis. L&rsquo;institut r&eacute;alise l&rsquo;ensemble des tests d&rsquo;homologation des buses antid&eacute;rive&nbsp;sur un banc d&rsquo;essais d&eacute;di&eacute;, pour le compte de l&rsquo;Inrae. Reproduisant la force du vent sur une buse en fonctionnement, cet outil unique en France permet de mesurer la d&eacute;rive en fonction du type de buse, de la pression et de la vitesse du vent.</p>

<div data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="view_mode:media.embedded" data-entity-type="media" data-entity-uuid="a3b4e093-8b93-45d2-ad03-958290a7d455" data-langcode="fr" class="embedded-entity"><div>
  
  
            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-video-embed-field field--label-hidden field__item"><div class="video-embed-field-provider-youtube video-embed-field-responsive-video"><iframe width="854" height="480" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" src="https://www.youtube.com/embed/hZ5eE1OIzd8?autoplay=0&amp;start=0&amp;rel=0"></iframe>
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<p>Tout est soigneusement auscult&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>La volatilisation est prise en compte dans nos essais</em>, explique Benjamin Perriot, ing&eacute;nieur en techniques de pulv&eacute;risation chez Arvalis. <em>Le pourcentage de r&eacute;duction final de la d&eacute;rive est calcul&eacute; en tenant compte de la d&eacute;rive a&eacute;rienne, qui est transport&eacute;e par le vent. Avec une d&eacute;rive s&eacute;dimentaire &agrave; 5&nbsp;m&egrave;tres, la d&eacute;rive a&eacute;rienne repr&eacute;sente moins de 2 % pour les nouvelles buses</em>.&nbsp;&raquo;</p>

<h3>Des buses antid&eacute;rive haute performance</h3>

<p>L&rsquo;outil d&rsquo;Arvalis a mis en &eacute;vidence <strong>la capacit&eacute; de buses r&eacute;centes &agrave; limiter drastiquement la d&eacute;rive, avec des coefficients d&rsquo;efficacit&eacute; de 75&nbsp;%, voire de 90&nbsp;%</strong>. Ces niveaux d&rsquo;efficacit&eacute; ont &eacute;t&eacute; homologu&eacute;s en bonne et due forme par la Direction g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;alimentation (DGAL) en f&eacute;vrier&nbsp;2020. En grandes cultures, ces performances n&rsquo;ouvrent pas la possibilit&eacute; de r&eacute;duire les ZNT en de&ccedil;&agrave; des 3 m&egrave;tres, distance qui s&rsquo;applique aussi bien pour le mat&eacute;riel &agrave; 66&nbsp;% d&rsquo;efficacit&eacute; que celui &agrave; 90&nbsp;%.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/znt" target="_blank" title="Les documents officiels encadrant la r&egrave;glementation des ZNT riverains">les documents officiels encadrant la r&egrave;glementation des ZNT riverains</a></div>
</div>



Pour bénéficier de zones non traitées « a minima », il est nécessaire, entre autres, d’utiliser un matériel dont l’efficacité antidérive est validée par les autorités. En grandes cultures, il s’agit de buses spécifiques et de rampes à assistance d’air.

ZNT : quel matériel utiliser pour réduire les distances ?

<div>
<p>Quatorze&nbsp;jeunes agriculteurs, tous membres de la coop&eacute;rative&nbsp;Ax&eacute;r&eacute;al,&nbsp;sont d&eacute;sormais&nbsp;dipl&ocirc;m&eacute;s&nbsp;de&nbsp;la prestigieuse universit&eacute; Paris-Dauphine.&nbsp;Ils ont&nbsp;re&ccedil;u&nbsp;le 26 ao&ucirc;t dernier&nbsp;la certification &laquo;&#8239;Gouvernance et strat&eacute;gie coop&eacute;ratives&#8239;&raquo;, une formation exclusive de 18 mois&nbsp;d&eacute;velopp&eacute;e&nbsp;avec le groupe coop&eacute;ratif&nbsp;Ax&eacute;r&eacute;al.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/la-formation-agricole-accelere-sa-mue-numerique" title="La formation agricole acc&eacute;l&egrave;re sa mue num&eacute;rique">Lire aussi : La formation agricole acc&eacute;l&egrave;re sa mue num&eacute;rique</a></div>

<p>&laquo;&#8239;<em>Le programme allie apports th&eacute;oriques et travail participatif,&nbsp;compl&eacute;t&eacute; par un voyage d&rsquo;&eacute;tude en Argentine et la r&eacute;daction d&rsquo;un projet collectif appliqu&eacute; aux enjeux du groupe Ax&eacute;r&eacute;al</em> &raquo;, d&eacute;taille&nbsp;S&eacute;bastien Duizabo,&nbsp;directeur&nbsp;de l&rsquo;Executive&nbsp;Education de l&rsquo;Universit&eacute; Paris Dauphine-PSL. Il puise dans les mati&egrave;res qui font la r&eacute;putation de l&rsquo;universit&eacute; parisienne&#8239;: les sciences de l&rsquo;organisation et de la d&eacute;cision, l&rsquo;&eacute;conomie, la gestion, le droit.&nbsp;</p>

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            <div class="field field--name-embed-code field--type-string-long field--label-hidden field__item"><blockquote class="twitter-tweet element-hidden" lang="en" data-conversation="none" xml:lang="en" xml:lang="en">
  <a href="https://twitter.com/_AXEREAL/statuses/1302926033688178688" rel="nofollow noopener"></a>
</blockquote>
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<h3>Une&nbsp;implication n&eacute;cessaire pour que les coop&eacute;ratives perdurent&nbsp;</h3>

<p>Les&nbsp;agriculteurs ont ainsi suivi des cours sur les march&eacute;s agricoles, les risques, les enjeux financiers, les enjeux de consolidation d&rsquo;un groupe, la d&eacute;marche Responsabilit&eacute; Sociale des Entreprises (RSE), l&rsquo;importance des ressources&nbsp;humaines&nbsp;et de la communication, ou la gouvernance d&rsquo;une coop&eacute;rative.&nbsp;&laquo;<em>&#8239;Nous avons eu de grands conf&eacute;renciers et leurs enseignements nous ont fait progresser&#8239;</em>&raquo;,&nbsp;note&nbsp;Val&eacute;rie&nbsp;Leguereau, agricultrice &agrave;&nbsp;Villemardy&nbsp;(41), qui salue au passage la qualit&eacute; des &eacute;changes au sein du groupe.&nbsp;&laquo;&#8239;<em>C&rsquo;est une formation de tr&egrave;s haute qualit&eacute;&#8239;et une exp&eacute;rience tr&egrave;s positive</em>&nbsp;&raquo;,&nbsp;confirme&nbsp;Xavier de Verneuil, agriculteur &agrave; Maillet (36). &laquo;<em>&#8239;Il a fallu s&rsquo;organiser pour y participer mais c&rsquo;est une implication n&eacute;cessaire pour que les coop&eacute;ratives, qui sont nos outils, perdurent et r&eacute;pondent &agrave; nos attentes</em>.&#8239;&raquo;&nbsp;</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/lapprentissage-la-formule-gagnantgagnant" hreflang="fr">l&rsquo;apprentissage en agriculture, la formule gagnant/gagnant</a></div>

<h3>Une formation pour&nbsp;futurs administrateurs&nbsp;</h3>

<p>Cette formation&nbsp;propos&eacute;e par&nbsp;Ax&eacute;r&eacute;al&nbsp;agit comme une p&eacute;pini&egrave;re&nbsp;: ces jeunes seront probablement les futurs administrateurs de la coop&eacute;rative.&nbsp;&laquo;<em>&#8239;Nous faisons en sorte que nos jeunes agriculteurs soient en capacit&eacute; de comprendre les enjeux auxquels notre groupe est confront&eacute;&#8239;et d&rsquo;affronter les d&eacute;fis qui s&rsquo;offrent &agrave; nous </em>&raquo;,&nbsp;explique&nbsp;Sophie&nbsp;Tuja,&nbsp;directrice&nbsp;des Ressources Humaines et de la Communication d&rsquo;Ax&eacute;r&eacute;al.&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e est &laquo;<em>&#8239;d&rsquo;accompagner ces jeunes pour demain,&nbsp;leur confier les cl&eacute;s d&rsquo;un groupe qui continuera d&rsquo;&eacute;voluer&nbsp;gr&acirc;ce&nbsp;&agrave; eux</em>&nbsp;&raquo;,&nbsp;appuie&nbsp;Jean-Fran&ccedil;ois&#8239;Loiseau, pr&eacute;sident d&rsquo;Ax&eacute;r&eacute;al. &laquo;&#8239;Cette formation de haut niveau s&rsquo;adresse &agrave; des hommes et des femmes engag&eacute;s dans la vie de leur coop&eacute;rative. Elle&nbsp;vise &agrave; enrichir leurs connaissances mais surtout&nbsp;&agrave; renforcer leurs r&eacute;flexions et leur&nbsp;capacit&eacute;&nbsp;&agrave; se questionner, &agrave; analyser, &agrave; se projeter, &agrave; se poser les bonnes questions, pour que ces jeunes deviennent des administrateurs et puissent prendre les bonnes d&eacute;cisions.&#8239;&raquo; Une seconde promotion devrait rapidement &ecirc;tre constitu&eacute;e.&nbsp;</p>

<p><em>Charles Baudart&nbsp;</em></p>
</div>



La coopérative Axéréal a développé une formation exclusive avec l’université Paris-Dauphine. Quatorze coopérateurs ont bénéficié de cet enseignement de haut niveau. 

Formation : 14 jeunes agriculteurs diplômés de Paris-Dauphine 

<p><em>"Il y aura d&eacute;rogation, en tout cas il y aura pr&eacute;sentation d'un projet de loi d&egrave;s cette semaine en conseil des ministres"</em> a-t-il dit, pour <em>"permettre des d&eacute;rogations &agrave; ces n&eacute;onicotino&iuml;des quand il y a une urgence sanitaire".</em></p><p>Le gouvernement avait annonc&eacute; d&eacute;but ao&ucirc;t viser une modification l&eacute;gislative &agrave; l'automne pour autoriser les planteurs de betteraves &agrave; utiliser d&egrave;s 2021 et jusqu'en 2023 maximum, sous<em> "conditions strictes",</em> des semences de betteraves enrob&eacute;es de cet insecticide afin de <em>"p&eacute;renniser"</em> la fili&egrave;re sucri&egrave;re fran&ccedil;aise.</p><p><em>"Je pr&eacute;sente cette loi avec (la ministre de la Transition &eacute;cologique) Barabara Pompili avec un seul objectif, c'est la betterave sucri&egrave;re",</em> a affirm&eacute; Julien Denormandie, avant de reconna&icirc;tre que <em>"la loi ne l'&eacute;crit pas comme &ccedil;a"</em>, ouvrant la voie &agrave; des d&eacute;rogations dans d'autres secteurs.</p><p>Les producteurs de ma&iuml;s ont d&eacute;j&agrave; r&eacute;clam&eacute; d&eacute;but ao&ucirc;t de pouvoir &agrave; leur tour b&eacute;n&eacute;ficier d'une d&eacute;rogation pour utiliser des pesticides &agrave; base de n&eacute;onicotino&iuml;des pour lutter contre les mouches.</p><p>Selon le ministre de l'Agriculture, il y a urgence &agrave; agir sur la jaunisse de la betterave pour sauver le secteur qui en France, premier producteur de sucre europ&eacute;en, concerne 46.000 emplois. <em>"C'est une question de souverainet&eacute; et d'ind&eacute;pendance"</em>, a-t-il martel&eacute;. <em>"Moi je ne veux pas laisser tomber la fili&egrave;re de la betterave et que demain mes enfants ne mangent que du sucre belge ou allemand".</em></p><p>Julien Denormandie a &eacute;galement justifi&eacute; ce projet de loi par le manque de solution technique &agrave; la jaunisse de la betterave.</p>


Le projet de loi pour permettre des dérogations à l'interdiction des néonicotinoïdes, réclamées par les planteurs de betteraves, sera présenté jeudi 3 septembre, a annoncé le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie sur RMC/BFMTV.

Dérogations pour les néonicotinoïdes : le projet de loi présenté jeudi en conseil des ministres

<p><em>&laquo;&nbsp;Ce calculateur permet aux entreprises de n&eacute;goce agricole d&rsquo;accompagner les agriculteurs qui s&rsquo;engagent dans une d&eacute;marche &laquo; bas carbone &raquo; tout en &oelig;uvrant &agrave; la valorisation de leurs productions&nbsp;&raquo;</em>, indique la F&eacute;d&eacute;ration du n&eacute;goce agricole (FNA) dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le 27 ao&ucirc;t.</p><p>Plusieurs entreprises de n&eacute;goce agricole ont d&eacute;j&agrave; adopt&eacute; ce calculateur, dont Soufflet Agriculture qui vient d&rsquo;obtenir la certification pour commercialiser en valeurs r&eacute;elles. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t d&rsquo;avoir choisi ce calculateur, &eacute;labor&eacute; en collaboration avec la FNA, est de nous permettre de valoriser le colza lors de sa commercialisation aupr&egrave;s de nos clients triturateurs par une prime sp&eacute;cifique calcul&eacute;e sur la r&eacute;duction effective de GES. Cette prime est individualis&eacute;e aupr&egrave;s de nos agriculteurs d&eacute;sireux de mettre en valeur leurs efforts pour diminuer les GES&nbsp;&raquo;</em>, explique Fran&ccedil;ois Berson, directeur collecte de Soufflet Agriculture, cit&eacute; dans le communiqu&eacute;.</p><p><em>&laquo;&nbsp;Cet objectif de r&eacute;duction de GES devrait &ecirc;tre une r&eacute;ussite si chaque maillon de la chaine joue le jeu, de l&rsquo;agriculteur &agrave; l&rsquo;industriel,</em> poursuit-il. <em>C&rsquo;est un dossier strat&eacute;gique qui montrera aussi &agrave; l&rsquo;opinion publique que l&rsquo;Agriculture &eacute;volue dans le bon sens, en int&eacute;grant la transition &eacute;cologique dans ses m&eacute;thodes de production &raquo;.</em></p><p>Le N&eacute;goce agricole estime que ce calculateur permettra &eacute;galement d&rsquo;apporter une meilleure compr&eacute;hension des pratiques culturales amenant &agrave; une &laquo; strat&eacute;gie bas carbone &raquo;.</p>


Le Négoce Agricole lance un outil de calcul des émissions de gaz à effet de serre (GES), en valeurs réelles, pour les cultures de colza, tournesol, blé, maïs et soja. Une démarche visant à valoriser les productions d’agriculteurs s’engageant dans une démarche « bas carbone ».

Le Négoce agricole lance un calculateur d’émissions de gaz à effet de serre

<p>Adapt&eacute; aux terres caillouteuses, le semoir &agrave; dents &eacute;tait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent dot&eacute; de la pointe Duett, apte &agrave; fissurer la ligne de semis, niveler l&eacute;g&egrave;rement le sol et cr&eacute;er un peu de terre fine. Mais trop pour pouvoir &ecirc;tre utilis&eacute; en direct et sans fa&ccedil;on pr&eacute;alable. Pour &eacute;largir le spectre de son semoir, Horsch propose une alternative en int&eacute;grant, avec la Dutch Opener, une seconde pointe &agrave; son catalogue. Il s&rsquo;agit d&rsquo;une pointe fine &laquo;&nbsp;Low Disturbance&nbsp;&raquo; (fiable perturbation) , pr&eacute;servant les horizons et le peu de fraicheur en &eacute;t&eacute;.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/3/8/5/2795839-1-fre-FR/f34afe8f3cbf-des-pointes-typees-sd-pour-le-semoir-sprinter-de-horsch-article-paragraph-jpg" alt="&copy;Horsch" height="160" width="294" /><figcaption>Les &eacute;l&eacute;ments semeurs du Sprinter sont dispos&eacute;s sur 2 ou 3 rang&eacute;es selon les mod&egrave;les.&copy;Horsch</figcaption></figure>

</div>
<p>&laquo;&nbsp;<em>Pour un semis Low Disturbance de colza ou de couverts en &eacute;t&eacute;, il est possible d&rsquo;&eacute;quiper son Sprinter d&rsquo;une pointe Dutch Opener fine de 19 mm, avec un interrang de 27 cm&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;taille explique R&eacute;mi Bohy, responsable produits semis chez Horsch France.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est l&rsquo;id&eacute;al en semis direct. Si l&rsquo;agriculteur est sensible &agrave; l&rsquo;interrang et souhaite r&eacute;duire l&rsquo;&eacute;cartement entre dent &agrave; 15 cm, la pointe Dutch Opener de 127 mm est un bon compromis, notamment pour les cultures d&rsquo;automne. Une descente tombe dans la pointe et le flux est s&eacute;par&eacute; en deux bandes. Elle bougera certes un plus de terre mais demandera moins de puissance que le soc Duett</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Sprinter ST et SW</h2><p>Le soc Dutch Opener est dot&eacute; de deux sorties verticales qui permettent de localiser l&rsquo;engrais plus profond&eacute;ment que la graine, ou de semer des cultures associ&eacute;es. Comme le Duett, il prend position sur la dent MultiGrip, dont la s&eacute;curit&eacute; ressort offre un effort de d&eacute;clenchement sup&eacute;rieur &agrave; 200 kg. L&rsquo;effort &agrave; la pointe atteint 285 kg. Les &eacute;l&eacute;ments semeurs du Sprinter sont dispos&eacute;s sur 2 ou 3 rang&eacute;es selon les mod&egrave;les. Chaque bande de semis est r&eacute;-appuy&eacute;e individuellement par une roue avec profil agraire du packer tandem. La profondeur est maintenue par la liaison entre le packer &agrave; pneus, les roues frontales et le tracteur. Le Sprinter ST (3 m &agrave; 8 m) peut recevoir une tr&eacute;mie compartiment&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; 5.000 l contre 8.000 l pour le Sprinter SW (8 m &agrave; 12 m).</p>


La pointe Dutch Opener permet d’adapter le semoir aux conditions du semis direct. Le sprinter est proposé en 3 m à 8 m avec trémie portée (ST) et 8 m à 12 m avec trémie trainée (SW).

Des pointes typées SD pour le semoir Sprinter de Horsch

<div class="avis">
<p>&laquo;&nbsp;Sur le plastique de for&ccedil;age utilis&eacute; en carotte primeur, alterner des bandes opaques (sur les flancs de la planche et les inter-rangs) et des bandes transparentes (sur la ligne de semis) paraissait une id&eacute;e un peu loufoque au d&eacute;part. Mais la pr&eacute;sentation de Serge Farras d&rsquo;EuroPlastiques sur un plastique double couche utilis&eacute; pour le for&ccedil;age des melons lors du Congr&egrave;s international sur les plastiques agricoles a fait &eacute;cho aupr&egrave;s des Fermes Larr&egrave;re. Elles ont sollicit&eacute; leur fournisseur de plastiques, RKW Hyplast, qui a cru au projet. Ainsi est n&eacute; le film de paillage ProTechBio<sup>&reg;</sup>, une m&ecirc;me b&acirc;che o&ugrave; des bandes opaques permettent d&rsquo;occulter les parties non sem&eacute;es de la planche et ainsi d&rsquo;&eacute;viter le d&eacute;veloppement des adventices, et des&nbsp;bandes transparentes favorisent la germination et le d&eacute;veloppement des plantules de carotte.&nbsp;La mise en &oelig;uvre du film s&rsquo;est faite rapidement. Les premiers plastiques ont &eacute;t&eacute; livr&eacute;s en f&eacute;vrier&nbsp;2019 chez diff&eacute;rents producteurs. Malgr&eacute; la dur&eacute;e courte de paillage (30-50 jours), les notations r&eacute;alis&eacute;es par Invenio au d&eacute;b&acirc;chage ont montr&eacute; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de ce plastique sur la ma&icirc;trise des adventices, notamment sur les flancs des planches. Suite aux observations des producteurs, le fournisseur a fait &eacute;voluer les sp&eacute;cificit&eacute;s du prototype. En 2020, la seconde campagne de mise en &oelig;uvre sur de nombreuses parcelles a permis &agrave; Invenio de confirmer son int&eacute;r&ecirc;t pour limiter le d&eacute;veloppement des adventices pendant une dur&eacute;e plus longue de b&acirc;chage (trois &agrave; quatre mois). Selon la zone de la planche consid&eacute;r&eacute;e (rang, inter-rang, flanc), la r&eacute;duction des adventices a &eacute;t&eacute; de 20 &agrave; 80&nbsp;% pour les dicotyl&eacute;dones et de 30 &agrave; 55&nbsp;% pour les monocotyl&eacute;dones. Des essais ont &eacute;t&eacute; faits en r&eacute;duisant encore la surface transparente (au risque d&rsquo;&eacute;tioler la culture) avec des r&eacute;sultats encore plus favorables. Dans un contexte de r&eacute;duction des herbicides disponibles et d&rsquo;objectif Z&eacute;ro r&eacute;sidu, cette am&eacute;lioration apporte un peu de s&eacute;r&eacute;nit&eacute; aux producteurs sur la propret&eacute; de leurs parcelles au d&eacute;b&acirc;chage. Elle a toutefois un co&ucirc;t puisqu&rsquo;elle revient actuellement deux fois et demi plus ch&egrave;re qu&rsquo;une solution conventionnelle. L&rsquo;&eacute;volution des surfaces b&acirc;ch&eacute;es en ProTechBio<sup>&reg;</sup>&nbsp;dira si le jeu en vaut la chandelle.&nbsp;&raquo;</p>
</div>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>A lire aussi :&nbsp;</strong></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/video-carotte-le-desherbage-alternatif-en-action">[VIDEO] Carotte&thinsp;: Le d&eacute;sherbage alternatif en action</a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/l-autoguidage-rtk-pour-gagner-en-precision">L&eacute;gumes de plein champ : le Gaec Le Saint mise sur l&rsquo;autoguidage RTK pour gagner en pr&eacute;cision&nbsp;</a></p>



Stéphan Plas, du pôle Carotte d'Invenio, témoigne de l'intérêt de bandes d'occultation pour maîtriser l'enherbement des cultures de carottes.

 

Carotte : « Des bandes d’occultation pour maîtriser les adventices »

<div>
<p>Pur natur, entreprise familiale belge sp&eacute;cialis&eacute;e dans les produits laitiers bio, s'est install&eacute;e en France en 2016, en achetant une fromagerie de <strong>munster </strong>et de <strong>fromage frais</strong>, &agrave; Selles en Haute-Sa&ocirc;ne. Elle cr&eacute;&eacute;e en 2018 un atelier ultra moderne de produits <strong>ultrafrais</strong>.</p>

<p>En 2020, l'entreprise communique davantage pour d&eacute;velopper ses r&eacute;f&eacute;rencements et ses ventes, avec une gamme &eacute;largie. <em>&laquo;En fromage frais, nous voulons fabriquer davantage et vendre au-del&agrave; de la r&eacute;gion Grand-Est. Nous pr&eacute;parons une nouvelle recette d'ultrafrais avec des fruits bio fran&ccedil;ais. L'usine ne tourne pas encore &agrave; pleine capacit&eacute; pour le march&eacute; fran&ccedil;ais. Etendre les r&eacute;f&eacute;rencements en GMS prend du temps pour une petite structure comme la n&ocirc;tre. P&eacute;n&eacute;trer les magasins sp&eacute;cialis&eacute;s bio est encore plus compliqu&eacute;. Nous avons cr&eacute;&eacute; une marque pour satisfaire leurs exigences (origine et prix du lait)&raquo;</em>, indique C&eacute;dric d'Halluin, directeur commercial de Pur natur.</p>

<h3>Du lait des Vosges et de Haute-Sa&ocirc;ne</h3>

<p>La collecte de lait de vache bio est locale, dans un rayon de 50 km, pour une transformation en moins de 48 heures. Le lait, un million de litres, est achet&eacute; par contrat &agrave; Monts et Terroirs ; c'est du lait sous cahier des charges munster, conventionnel pour une partie du munster, et bio pour tous les autres produits.</p>
</div>



Pur natur est une entreprise familiale belge spécialisée dans les produits laitiers bio : yaourt, fromage frais, pâtes molles... Son installation en France date de 2016. Aujourd'hui, elle veut accélérer ses ventes en France.

Produits laitiers bio Pur natur : Des Belges s'invitent en Franche comté

<p>Dans le cadre des&nbsp;Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation, Interbev &eacute;labore&nbsp;et diffusent des&nbsp;<a href="http://www.interbev.fr/indicateurs-de-prix-du-marche-ovin/" rel="nofollow noopener">indicateurs &eacute;conomiques&nbsp;relatifs&nbsp;aux prix de march&eacute;s des ovins et des viandes&nbsp;ovines</a>.&nbsp;</p>

<p>&Agrave; 6,62 &euro;/kg en juillet, le prix de l'agneau continue sa hausse. Avec une production fran&ccedil;aise et des importations de viande ovine en net retrait, le disponible est inf&eacute;rieur &agrave; la demande et la cotation atteint des niveaux jamais &eacute;gal&eacute;s.</p>

<p>Pour faciliter la contractualisation, l'interprofession du b&eacute;tail et des viandes&nbsp;met aussi &agrave; disposition :</p>

<ul><li>-&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/patre/un-prix-de-revient-de-950-12-euros-pour-avoir-trois-smic-en-elevage-ovin" target="_blank" title="Prix de revient">Une publication annuelle relative aux co&ucirc;ts de production et aux prix de revient</a></li>
	<li>-&nbsp;<a href="http://www.interbev.fr/wp-content/uploads/2019/09/04-interbev-guide-contractualisation-a4-ovins-valide.pdf" rel="nofollow noopener" target="_blank" title="Guide de contractualisation volontaire">Un guide de contractualisation volontaire</a></li>
	<li>-&nbsp;<a href="http://www.interbev.fr/ressource/contrat-type-modifiable-entre-leleveur-et-acheteur-portant-sur-la-vente-dagneaux-destines-a-labattage/" rel="nofollow noopener" target="_blank" title="Exemple de contrat">Un exemple modifiable de trame pour un engagement contractuel entre l&rsquo;&eacute;leveur et son acheteur portant sur la vente d&rsquo;agneaux destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;abattage</a></li>
</ul>



La cotation de l'agneau français a atteints des niveaux historiquement hauts de 6,62 €/kg en juillet.

Les indicateurs économiques ovins d'août-septembre 2020

<p><em>&laquo;&nbsp;La Pr&eacute;fecture du Puy-de-D&ocirc;me vient d&rsquo;informer les organisateurs du Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage qu&rsquo;au vu de l&rsquo;&eacute;volution sanitaire d&eacute;favorable, elle ne peut r&eacute;pondre positivement &agrave; la demande de d&eacute;rogation du seuil des 5 000 personnes admises simultan&eacute;ment sur un &eacute;v&egrave;nement&nbsp;&raquo;</em>, indiquent ces derniers dans un communiqu&eacute; le 28 ao&ucirc;t.</p><p>Les organisateurs sont donc contraints d&rsquo;annuler, <em>&laquo;&nbsp;avec beaucoup de regrets&nbsp;&raquo;,</em> la 29eme &eacute;dition du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage qui devait se tenir &agrave; Cournon-d&rsquo;Auvergne (Puy-de-D&ocirc;me) du 7 au 9 octobre. Ils <em>&laquo;&nbsp;tiennent particuli&egrave;rement &agrave; remercier l&rsquo;ensemble des exposants qui, comme eux, ont cru jusqu&rsquo;&agrave; ce jour que le Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage aurait pu &ecirc;tre un &eacute;v&eacute;nement retenu par les pouvoirs publics pour participer &agrave; la relance &eacute;conomique de notre pays&nbsp;&raquo;</em>, font-ils savoir dans le communiqu&eacute;.</p><p>En 2019, le salon avait accueilli 1 550 exposants et 96 000 visiteurs professionnels.</p><p>L&rsquo;&eacute;quipe organisatrice pr&eacute;cise qu&rsquo;elle se concentre d&eacute;sormais sur l&rsquo;&eacute;dition 2021 qui correspondra au 30eme anniversaire du Sommet, avec pour l&rsquo;occasion quatre jours d&rsquo;ouverture (du 5 au 8 octobre 2021) au lieu de trois.</p><p>L'autre grand rendez-vous pour l&rsquo;&eacute;levage de l&rsquo;automne, le Space de Rennes, avait &eacute;galement &eacute;t&eacute; annul&eacute; en raison de la crise sanitaire.</p>


Le Sommet de l’élevage, qui devait se dérouler à Cournon-d’Auvergne du 7 au 9 octobre, a été contraint à l’annulation en raison du contexte sanitaire défavorable.

Crise sanitaire : le Sommet de l’élevage annulé

<p>Au plan fiscal, la FNSEA demande <em>&laquo;&nbsp;une application collective, simplifi&eacute;e et rapide des d&eacute;gr&egrave;vements de la taxe fonci&egrave;re sur les propri&eacute;t&eacute;s non b&acirc;ties&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Au plan social, le syndicat estime que les mesures de report de cotisations en faveur des non-salari&eacute;s agricoles demeurent insuffisantes <em>&laquo;&nbsp;et ne font que repousser dans le temps les dettes sociales&nbsp;&raquo;.</em></p><p><em>&laquo;&nbsp;Les entreprises agricoles ont besoin de retrouver un nouveau souffle financier via la prise en charge partielle. Nous demandons donc un abondement suppl&eacute;mentaire au fonds d&rsquo;action sanitaire et sociale de la MSA. Face aux crises sanitaire et climatique, le budget de 30 millions d&rsquo;euros s&rsquo;av&egrave;re parfaitement insuffisant ! Il doit &ecirc;tre doubl&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, affirme la FNSEA.</p><p>Le syndicat consid&egrave;re &eacute;galement <em>&laquo;&nbsp;indispensable&nbsp;de&nbsp;doter le Fonds d&rsquo;all&egrave;gement des charges afin de financer des reports et prises en charge d&rsquo;annuit&eacute;s d&rsquo;emprunts permettant aux agriculteurs les plus touch&eacute;s de "passer l&rsquo;ann&eacute;e" &raquo;.</em></p><a id="eztoc64090285_1"></a><h2>Activer le FNGRA</h2><p>Concernant les calamit&eacute;s agricoles, dont le ministre de l&rsquo;Agriculture avait annonc&eacute; l&rsquo;activation le 14 ao&ucirc;t, la FNSEA appelle les directions d&eacute;partementales des territoires &agrave; se mobiliser <em>&laquo;&nbsp;afin d&rsquo;&eacute;valuer rapidement l&rsquo;&eacute;tendue des d&eacute;g&acirc;ts&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif est d&rsquo;activer, pour les pertes &eacute;ligibles, le fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA)&nbsp;&raquo;</em>, indique le syndicat.</p><p><em>&laquo;&nbsp;Un premier point de situation devra &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; lors d&rsquo;un comit&eacute; national de gestion des risques en agriculture (CNGRA) dont nous demandons la r&eacute;union au plus vite ; un calendrier adapt&eacute; permettant le versement rapide de premiers acomptes doit en ressortir&nbsp;&raquo;</em>, poursuit la FNSEA.</p><p>Face &agrave; la s&eacute;cheresse, qui se r&eacute;p&egrave;te d&eacute;sormais d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e, le syndicat majoritaire rappelle aussi que des mesures de fond sont n&eacute;cessaires, comme <em>&laquo;&nbsp;le stockage hivernal de l&rsquo;eau et la s&eacute;curisation de son approvisionnement&nbsp;&raquo;</em>, ou encore<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;le d&eacute;veloppement d&rsquo;outils de type assurantiels&nbsp;&raquo;.</em></p>


Afin de compenser la perte de revenus de la moisson 2020 et les difficultés engendrées par la sécheresse et les restrictions d’eau, la FNSEA appelle au déblocage d’aides « en urgence », détaillées dans un communiqué publié le 26 août.

Trésorerie : la FNSEA détaille les aides à débloquer d’urgence pour les agriculteurs

<p><em>"Je souhaite surtout r&eacute;nover profond&eacute;ment les abattoirs, ce sera un des &eacute;l&eacute;ments sur lesquels je travaille actuellement dans le cadre du plan de relance, c'est une tr&egrave;s belle opportunit&eacute; ce plan de relance, pour am&eacute;liorer ces sujets, notamment la question du bien-&ecirc;tre animal"</em>, a d&eacute;clar&eacute; le ministre sur l'antenne de la radio RTL le 27 ao&ucirc;t, une semaine apr&egrave;s la fermeture dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques d'un &eacute;levage de canards mis en cause par l'association L214.</p><p>Interrog&eacute; sur la possibilit&eacute; d'&eacute;quiper ces abattoirs de cam&eacute;ras, le ministre n'a pas exclu cette possibilit&eacute;, mais a indiqu&eacute; vouloir avant tout <em>"accompagner"</em> la fili&egrave;re de l'abattage.</p><p>Il a mis l'accent sur <em>"l'investissement sur la construction de ces abattoirs, deux, la formation du personnel qui y travaille"</em> (...) et la<em>&nbsp;"transparence"</em> de la profession.</p><p><em>"Cette transparence, elle est normale. Est-ce que &ccedil;a passe par des cam&eacute;ras ou par d'autres syst&egrave;mes, &ccedil;a, c'est des discussions qu'on doit avoir avec l'ensemble des acteurs (...) je n'exclus rien du tout"</em>, a d&eacute;clar&eacute; M. Denormandie.</p><p>Le pr&eacute;sident Emmanuel Macron avait propos&eacute; il y a un peu moins d'un an, lors du sommet de l'&eacute;levage en Auvergne, que l'Etat investisse dans des abattoirs, dans les bassins d'&eacute;levage o&ugrave; la fili&egrave;re &eacute;tait pr&ecirc;te &agrave; se structurer.</p>


La rénovation des abattoirs sera l'un des axes d'investissement du volet agricole du plan de relance de l'économie française, dont le contenu sera présenté le 3 septembre par le gouvernement, a annoncé le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.

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