<img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA346_DEBAT_LEROY.jpg"/>
<h3>Christian Leroy en SCEA dans l&rsquo;Eure</h3>OuiJ&rsquo;ai commenc&eacute; il y a 12 ans. Je n&rsquo;aime pas &eacute;corner les veaux et cela ne leur fait pas du bien. En potassant le sujet, j&rsquo;ai trouv&eacute; un article sur le g&egrave;ne &laquo; polled &raquo; (sans cornes) et un &eacute;levage aux &Eacute;tats-Unis (Burket Falls Farm) qui utilisait ce type de taureaux depuis plus de 30 ans. Je me suis lanc&eacute; en demandant des conseils aux entreprises de s&eacute;lection fran&ccedil;aises, mais elles &eacute;taient peu int&eacute;ress&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;poque. Il y avait quelques taureaux aux USA et en Allemagne, mais ils n&rsquo;&eacute;taient pas top. J&rsquo;ai donc commenc&eacute; sans &ecirc;tre trop exigeant sur leur potentiel g&eacute;n&eacute;tique avec notamment le taureau allemand Lypoll Red-P. Puis l&rsquo;offre s&rsquo;est &eacute;toff&eacute;e surtout aux USA. En France on a pris du retard, mais gr&acirc;ce &agrave; la s&eacute;lection g&eacute;nomique c&rsquo;est plus facile. Environ 70 % des femelles de mon troupeau (70 Holstein &agrave; 10&thinsp;057 kg 42,2 de TB et 34 de TP dont 10 Red Holstein et 30 facteurs rouges) sont sans cornes. Le probl&egrave;me du sans cornes, c&rsquo;est que le taureau Lawn Boy P Red (n&eacute; en 2002) a &eacute;t&eacute; surutilis&eacute; dans le monde parce qu&rsquo;il avait un profil qui int&eacute;ressait beaucoup (tr&egrave;s positif en TP et mamelle et n&eacute;gatif en TB). Quand on remonte dans les pedigrees, il est pr&eacute;sent dans 90 % des cas. Alors, aujourd&rsquo;hui, mon cheval de bataille c&rsquo;est de g&eacute;rer aussi la consanguinit&eacute; quitte &agrave; utiliser des taureaux cornus. J&rsquo;en ai trouv&eacute; un sans corne et au pedigree original chez Vicking Genetics (Builder-P, 185 d&rsquo;ISU). J&rsquo;ai une demande importante pour des taureaux sans cornes surtout s&rsquo;ils sont rouges.<img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA346_DEBAT_CROMBEZ.JPG"/>
<h3>Damien Crombez - &eacute;leveur dans l&rsquo;Eure</h3>Jusqu&rsquo;ici nonSi je pouvais me passer de l&rsquo;&eacute;cornage des veaux, ce serait avec plaisir. Mais, jusqu&rsquo;ici ce crit&egrave;re ne faisait pas partie de mes priorit&eacute;s. Il pourrait le devenir parce que la qualit&eacute; des taureaux Holstein sans cornes s&rsquo;est am&eacute;lior&eacute;e. Avant, ils n&rsquo;&eacute;taient pas tr&egrave;s laitiers. Ils &eacute;taient souvent moyens en mamelle. Avec mon troupeau de 80 Holstein &agrave; 9000 l, ce sont deux crit&egrave;res importants pour moi. Les entreprises de s&eacute;lection ont bien compris l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du g&egrave;ne sans cornes notamment dans un contexte o&ugrave; le bien-&ecirc;tre animal est de plus en plus pris en consid&eacute;ration. Leur offre g&eacute;n&eacute;tique s&rsquo;est par cons&eacute;quent am&eacute;lior&eacute;e. D&eacute;sormais, si j&rsquo;en rep&egrave;re un, je me poserai la question de l&rsquo;utiliser m&ecirc;me s&rsquo;il est un peu moins bon en ISU qu&rsquo;un taureau non porteur de ce g&egrave;ne.<img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA347_DEBAT_SANS_CORNE_LAURENT_GALPIN.jpg"/>
<h3>Laurent Galpin - en EARL entre &eacute;poux dans la Sarthe</h3>OuiJ&rsquo;utilise des taureaux sans cornes depuis trois ans. Le sans cornes va se d&eacute;velopper parce que cela r&eacute;pond &agrave; un crit&egrave;re de bien-&ecirc;tre animal vers lequel on nous pousse de plus en plus. Il y a une forte pression soci&eacute;tale autour de l&rsquo;environnement et du bien-&ecirc;tre animal depuis deux &agrave; trois ans. Je suis pass&eacute; en Simmental il y a 13 ans. J&rsquo;avais trop de probl&egrave;mes avec mes Holstein. En Simmental, on b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;une belle gamme de taureaux sans cornes parce que la race est test&eacute;e en France et &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger. Les taureaux ont un bon niveau g&eacute;n&eacute;tique et des origines suffisamment diversifi&eacute;es pour ne pas poser de probl&egrave;me de consanguinit&eacute;. Gr&acirc;ce &agrave; Simmental France (l&rsquo;organisme de s&eacute;lection), j&rsquo;ach&egrave;te des doses de taureaux sans cornes fran&ccedil;ais, allemands ou autrichiens &agrave; des prix tr&egrave;s corrects (19 &agrave; 22 euros la paillette de semence non sex&eacute;e). J&rsquo;en utilise de plus en plus. L&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, j&rsquo;ai fait 100 % des IA avec ces taureaux. D&rsquo;ici deux ans, 80 % des femelles du troupeau (55 vaches et leur suite pour une r&eacute;f&eacute;rence de 470&thinsp;000 l) seront sans cornes.

Plusieurs races possèdent ce gène. Le niveau génétique des taureaux et l’offre réduite, notamment en Holstein homozygotes, ont limité leur utilisation. Mais le contexte change.

Êtes-vous prêt à utiliser des taureaux porteurs du gène sans cornes ?

A l&rsquo;occasion du rapport final du projet ABBIO-produire des abricots biologiques, Flore Lebleu, conseill&egrave;re en arboriculture au FiBL a mentionn&eacute; l&rsquo;importance de la probl&eacute;matique des monilioses en production d&rsquo;abricot bio. &laquo; Nous n&rsquo;avons pas de produit vraiment efficace et avec l&rsquo;&eacute;volution de la r&eacute;glementation europ&eacute;enne sur le cuivre, il nous faut des alternatives &raquo;, pr&eacute;cisait-elle. Aussi, des essais d&rsquo;efficacit&eacute; au champ ont &eacute;t&eacute; lanc&eacute;s par la station suisse ainsi qu&rsquo;un test en laboratoire permettant un streaming rapide du potentiel d&rsquo;efficacit&eacute; des produits.<h3>Des essais de protection physique</h3>Au total, une dizaine de produits et de combinaisons a &eacute;t&eacute; test&eacute;e. &laquo; Nous n&rsquo;avons pas de modalit&eacute; qui permet d&rsquo;atteindre une efficacit&eacute; pleine contre la moniliose. Nous observons, par ailleurs, un bon potentiel de nouvelles substances telles que l&rsquo;huile d&rsquo;origan, l&rsquo;extrait de lupin et de Baccilus amyloliquefaciens sp. De plus, le m&eacute;lange Vitisan + soufre est une bonne option qui a fait ses preuves &raquo;, assure la sp&eacute;cialiste. La bonne corr&eacute;lation des m&eacute;thodes d&rsquo;&eacute;valuation in vitro des fongicides contre Monilia laxa pourrait &ecirc;tre utilis&eacute;e comme pr&eacute;-test, afin de gagner du temps. Sur l&rsquo;aspect vari&eacute;tal, le FiBL a constat&eacute;, comme les stations exp&eacute;rimentales fran&ccedil;aises, que la sensibilit&eacute; des vari&eacute;t&eacute;s variait en fonction des conditions de l&rsquo;ann&eacute;e. &laquo; Toutefois, la sensibilit&eacute; &agrave; la moniliose n&rsquo;est pas le seul crit&egrave;re &agrave; prendre en compte pour l&eacute;gitimer l&rsquo;adaptabilit&eacute; d&rsquo;une vari&eacute;t&eacute; &agrave; la culture bio &raquo;, rappelle Flore Lebleu. Pour conna&icirc;tre les vari&eacute;t&eacute;s d&rsquo;abricot bio adapt&eacute;es &agrave; son bassin de production, il faut se r&eacute;f&eacute;rer au travail men&eacute; par Muriel Millan, r&eacute;f&eacute;rente Arboriculture Bio au CTIFL et de l&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;une trentaine de fiches vari&eacute;tales pr&eacute;sentant les notations des producteurs sur sept crit&egrave;res cl&eacute;s dont la sensibilit&eacute; au monilia. Ainsi, les travaux d&rsquo;observations men&eacute;s &agrave; la fois en Suisse et en France s&rsquo;auto-alimentent, car un r&eacute;seau d&rsquo;observation a depuis vu le jour chez nos voisins helv&eacute;tiques qui suivent 13 vari&eacute;t&eacute;s. Ce r&eacute;seau se double d&rsquo;essais de protection physique (couverture saisonni&egrave;re, sans couverture, production sous tunnel). Les r&eacute;sultats de ces travaux devront &ecirc;tre mis en parall&egrave;le avec ceux men&eacute;s en France dans le cadre des projets Clim&rsquo;Arbo et Fan de bio.A lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/dossier/l-abricot-francais-parie-sur-la-qualite-0">L'abricot fran&ccedil;ais parie sur la qualit&eacute;</a><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/abricot-un-modele-moniliose-en-construction">Abricot&thinsp;: un mod&egrave;le moniliose en construction</a><h2>4 axes pour un projet</h2>Le projet ABBIO-produire des abricots biologiques comprend deux instituts fran&ccedil;ais, GRAB-groupe de recherche en agriculture biologique et l&rsquo;Inrae d&rsquo;Avignon et le FiBL-Institut de recherche de l&rsquo;agriculture biologique en Suisse. Ces structures ont regroup&eacute; leurs comp&eacute;tences pour travailler sur l&rsquo;&eacute;valuation des diverses strat&eacute;gies de gestion de la moniliose afin de permettre une production biologique d&rsquo;abricot. Celles-ci suivent quatre axes : optimiser la protection contre le pathog&egrave;ne, &eacute;valuer la sensibilit&eacute; vari&eacute;tale, favoriser la cr&eacute;ation vari&eacute;tale et transf&eacute;rer les connaissances aux professionnels.

Pour lutter contre les monilioses en culture biologique d’abricots, le projet ABBIO regroupe les compétences du GRAB, de l’Inrae d’Avignon et du FiBL.

Abricot : un partenariat franco-suisse contre les monilioses en production bio

Crise sanitaire oblige, United Fresh Produce Association, qui regroupe les professionnels de la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes aux Etats-Unis (producteurs, exp&eacute;diteurs, transformateurs, grossistes, d&eacute;taillants) a tenu son traditionnel rendez-vous annuel sous la forme d&rsquo;un &laquo; Salon virtuel &raquo;.Bien loin du parc des exposition de San Diego o&ugrave; il se tient habituellement.<img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/dossier/public/Capturezeter.JPG?itok=6v5-doGH" width="555" height="295" alt="United Fresh Live" typeof="foaf:Image"/>
 &#8203;United Fresh Live/ capture d'&eacute;cran &#8203;L&rsquo;environnement d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute; n&rsquo;a pas emp&ecirc;ch&eacute; plusieurs centaines de fournisseurs et de clients de la fili&egrave;re, principalement am&eacute;ricains, de s&rsquo;inscrire &agrave; cette &eacute;dition particuli&egrave;re, compos&eacute;e de webconf&eacute;rences et &laquo; stands &raquo; virtuels.Les Etats-Unis ont &eacute;t&eacute; tout aussi frapp&eacute;s que l&rsquo;Europe ou d&rsquo;autres parties du monde par la crise de la Covid-19. Ainsi on consid&egrave;re que dans le premier week-end de mars (d&eacute;but du confinement), les vente au d&eacute;tail ont vu leur chiffre d&rsquo;affaires baisser de 77 % par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. La restauration a recul&eacute; de 66 %. Un mois et demi plus tard, fin avril, les chiffres &eacute;taient de 80 % pour le d&eacute;tail et de 48 % pour la restauration.<h3 class="normal">Approvisionnements : flux de produits perturb&eacute;s</h3>Tous les maillons de la cha&icirc;ne ont &eacute;t&eacute; touch&eacute;s et en particuliers les fournisseurs.Au cours d&rsquo;un workshop, Fr&eacute;d&eacute;rine Derlot, administrative des programmes fruits et l&eacute;gumes administratrice des programmes &ldquo;Fruits et l&eacute;gumes Frais&rdquo; du Centre du commerce international ONU/OMC, a expliqu&eacute; que &laquo; la crise a commenc&eacute; d&eacute;but f&eacute;vrier pour s&rsquo;amplifier &agrave; la mi-mars. Les petits exportateurs, africains ou asiatiques, ne disposant pas encore de certification internationale comme GlobalGap, n&rsquo;ont pas pu vendre aux grands distributeurs et d&rsquo;autre part, les possibilit&eacute;s de fret a&eacute;rien, essentiellement assur&eacute; par des vols passagers, s&rsquo;est soudainement tari. &raquo;Au niveau du passage des fronti&egrave;res et des op&eacute;rations de d&eacute;douanement, la Covid-19 a impact&eacute; les proc&eacute;dures. Patricia Compres, directrice g&eacute;n&eacute;rale de Advance Customs Brokers &amp; Consulting LLC a r&eacute;sum&eacute; simplement le probl&egrave;me : &laquo; L&agrave; o&ugrave; sur un port, nous avions dix inspecteurs pour inspecter deux arrivages, il n&rsquo;y en avait plus que cinq. &raquo;<h3 class="normal">Restauration : l&rsquo;importance du caritatif</h3>Du c&ocirc;t&eacute; de la restauration am&eacute;ricaine, qu&rsquo;elle soit commerciale ou collective, l&rsquo;impact de la crise du Covid-19 a &eacute;t&eacute; fortement ressenti. C&rsquo;est ce qu&rsquo;ont expliqu&eacute; plusieurs repr&eacute;sentants du secteur, au cours d&rsquo;un atelier de travail durant United Fresh Live.L&rsquo;aide aux populations les plus fragilis&eacute;es par la crise a fait l&rsquo;objet de nombreuses actions. Ainsi, Mike Yip, chef de district pour les &eacute;coles publiques &agrave; Tulsa (Oklahoma) a t&eacute;moign&eacute; de la situation : &laquo; Les &eacute;coles ferm&eacute;es ont distribu&eacute; des repas &agrave; emporter aux enfants mais, elles ont du collabor&eacute; rapidement avec la banque alimentaire d&rsquo;Est-Oklahoma pour &eacute;tendre l&rsquo;offre aux adultes &raquo;. Des restaurants, &eacute;galement ferm&eacute;s, ont &eacute;t&eacute; lou&eacute;s pr&eacute;parer des repas et les distribuer. &laquo; Au pic de la crise, cela a repr&eacute;sent&eacute; plus de 15 000 repas par jour &raquo;, a-t-il soulign&eacute;.Directrice ex&eacute;cutive de Stratford Retirement Community (maison de retraite &agrave; Carmel dans l&rsquo;Indiana), Laura Gomez a expliqu&eacute; comment a &eacute;t&eacute; mis en place un syst&egrave;me de paniers repas pour les r&eacute;sidents confin&eacute;s. Une &eacute;picerie temporaire a aussi &eacute;t&eacute; mise en place pour que les r&eacute;sidents puissent commander quelque chose de sp&eacute;cifique pour leur repas.La restauration commerciale a du aussi s&rsquo;adapter comme l&rsquo;a expliqu&eacute; Marissa Thiry, di&eacute;t&eacute;tiste professionnelle travaillant pour la cha&icirc;ne Taco Bell : &laquo; Nous avons donn&eacute; aux gens des ingr&eacute;dients en vrac pour les ramener &agrave; la maison et cuisiner leurs propres tacos et nachos avec leurs familles &raquo;.<h3 class="encadre">Connecting Food &agrave; l&rsquo;assaut des Etats-Unis</h3>L&rsquo;entreprise fran&ccedil;aise, sp&eacute;cialis&eacute;e dans le d&eacute;veloppement de la blockchain dans les fili&egrave;res agricoles est pr&eacute;sent sur le Salon. &laquo; Nous avons &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s par United Fresh comme nouvelle innovation et ils nous ont invit&eacute;s &agrave; participer &agrave; leur Future Tec Zone, explique Samantha Gadenne, directrice du d&eacute;veloppement international. Connecting Food a commenc&eacute; &agrave; aborder le march&eacute; am&eacute;ricain depuis cette ann&eacute;e : &laquo; Notre objectif en participant &agrave; United Fresh Live est de d&eacute;montrer au march&eacute; am&eacute;ricain qu'il existe des solutions blockchain qui sont "scalables" et d&eacute;j&agrave; industrialis&eacute;es pour le march&eacute; fruits et l&eacute;gumes, et ce gr&acirc;ce &agrave; la combinaison de la technologie blockchain et Live Audit, notre module d'audit digital &raquo;, pr&eacute;cise-t-elle.Et la participation au Salon digital semble porter ses fruits : &laquo; Nous avons eu un beau retour pour le moment, et notre plateforme a l'air d'int&eacute;resser pas mal de producteurs et importateurs, surtout parce que la FDA (Food and Drug Administration) va exiger de plus en plus d'informations de tra&ccedil;abilit&eacute; pour les produits import&eacute;s aux Etats-Unis &raquo;, explique Samantha Gadenne.Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/united-fresh-2020-ventes-record-pour-la-filiere-bio-des-questions-pour-l-avenir" target="_blank">United Fresh 2020 : ventes record pour la fili&egrave;re bio, des questions pour l&rsquo;aveni</a>r

United Fresh Produce Association, l’interprofession américaine fruits et légumes tient son Salon de façon dématérialisée cette année. La crise du Covid-19 est dans toutes les conversations sur les stand « virtuels ». Et la situation Outre-Atlantique n’est pas si différente de celle rencontrée en Europe.  

United Fresh 2020 : la crise sanitaire a fortement touché la filière américaine 

Le texte doit d&eacute;sormais &ecirc;tre examin&eacute; au S&eacute;nat en deuxi&egrave;me lecture, le 29 juin, pour une probable adoption d&eacute;finitive. Par son biais, c'est un des volets du projet gouvernemental de r&eacute;forme g&eacute;n&eacute;rale des retraites, suspendu depuis la crise du coronavirus, qui fait son retour. L'entourage d'Emmanuel Macron a fait savoir r&eacute;cemment que "certains pans" pourraient "revenir, ceux qui concernent la justice sociale".La proposition de loi port&eacute;e par Andr&eacute; Chassaigne dans le cadre d'une "niche" a toutefois &eacute;t&eacute; r&eacute;&eacute;crite en partie par la majorit&eacute;, suscitant l'ire du chef de file des d&eacute;put&eacute;s communistes. Son texte doit s'appliquer aux retrait&eacute;s futurs, et &eacute;galement actuels, ce que ne pr&eacute;voyait pas le projet de l'ex&eacute;cutif. Ce point a &eacute;t&eacute; conserv&eacute;.Mais la majorit&eacute; a repouss&eacute; l'application d'un an, au 1er janvier 2022 "au plus tard". "Si nous pouvons le faire plus t&ocirc;t, nous le ferons plus t&ocirc;t", s'est engag&eacute; le secr&eacute;taire d'Etat aux Retraites Laurent Pietraszewski, mettant en avant des difficult&eacute;s techniques.Le pr&eacute;sident de la MSA Pascal Cormery avait pourtant assur&eacute; la semaine derni&egrave;re que l'application &eacute;tait possible d&egrave;s le 1er janvier 2021 - des propos repris dans l'h&eacute;micycle par les oppositions.<h2></h2>Les d&eacute;put&eacute;s ont aussi pr&eacute;vu un "&eacute;cr&ecirc;tement (des pensions) en fonction du montant de retraite tous r&eacute;gimes", pour assurer "une &eacute;quit&eacute; entre assur&eacute;s monopensionn&eacute;s et polypensionn&eacute;s". Ainsi ceux disposant d'une autre retraite du fait d'un emploi &agrave; c&ocirc;t&eacute; pourraient ne pas &ecirc;tre concern&eacute;s.C'est "la fausse note, la mouche dans le lait", a critiqu&eacute; M. Chassaigne, reprenant des mots de Michel Audiard. Le nombre de b&eacute;n&eacute;ficiaires potentiels va chuter de 290 000 &agrave; 196 000. A l'unisson de l'ensemble des oppositions, les d&eacute;put&eacute;s LR ont aussi d&eacute;nonc&eacute; le fait que la proposition de loi &eacute;tait "vid&eacute;e de sa substance", appelant &agrave; "un acte de justice sociale". Ce texte "est un mieux, un petit mieux" aux yeux des socialistes.La pension mensuelle brute touch&eacute;e par les chefs d'exploitation atteint actuellement autour de 953 euros en moyenne pour les hommes et 852 euros en moyenne pour les femmes, des chiffres masquant de fortes disparit&eacute;s. La proposition de loi doit assurer une garantie &agrave; 1 025 euros mensuels, soit un gain de 120 euros, pour une carri&egrave;re compl&egrave;te.Le texte avait &eacute;t&eacute; adopt&eacute; &eacute;galement &agrave; l'unanimit&eacute; en premi&egrave;re lecture en f&eacute;vrier 2017 sous la pr&eacute;c&eacute;dente l&eacute;gislature. Mais en mai 2018, via une proc&eacute;dure de vote bloqu&eacute;, le gouvernement avait fait &eacute;chouer son adoption au S&eacute;nat. Le gouvernement avait alors mis en avant la r&eacute;forme des retraites par points en pr&eacute;paration.


L'Assemblée nationale a donné un nouveau feu vert, unanime, à une proposition de loi communiste pour revaloriser les pensions de retraite des agriculteurs de 75 à 85% du Smic mais en 2022, les oppositions appelant à aller plus vite et plus fort.


Pensions agricoles : vote unanime de l'Assemblée pour une revalorisation à 85% du Smic

<h2>Une simplification pour la gestion de la paie</h2>Le service en ligne &laquo; D&eacute;comptes d'indemnit&eacute;s journali&egrave;res &raquo; permet aux employeurs de main d'&oelig;uvre d'acc&eacute;der au montant des indemnit&eacute;s vers&eacute;es &agrave; leurs salari&eacute;s dans le cadre d'une subrogation. La subrogation est la situation dans laquelle l'employeur d&eacute;cide de maintenir &agrave; son salari&eacute; tout ou partie de son salaire et de recevoir lui-m&ecirc;me les indemnit&eacute;s journali&egrave;res vers&eacute;es par la MSA.La recherche des d&eacute;comptes peut &ecirc;tre effectu&eacute;e par salari&eacute; ou par &eacute;tablissement sur une p&eacute;riode donn&eacute;e. Le d&eacute;compte peut &ecirc;tre consult&eacute; ou t&eacute;l&eacute;charg&eacute; au format PDF. Les donn&eacute;es peuvent aussi &ecirc;tre export&eacute;es au format CSV pour &ecirc;tre ensuite int&eacute;gr&eacute;e dans le logiciel de paie.L'utilisation de ce service permet ainsi &agrave; l'employeur de gagner du temps au moment de la r&eacute;alisation de la paie de ses salari&eacute;s et sans risque d'erreurLa MSA&nbsp; propose &eacute;galement&nbsp; ce service aux exploitants agricoles. Ils peuvent ainsi consulter le montant des indemnit&eacute;s journali&egrave;res per&ccedil;ues dans le cadre de l'Amexa ou de l'Atexa sur une p&eacute;riode donn&eacute;e. Cela permet de v&eacute;rifier, en quelques clics, le montant des indemnit&eacute;s journali&egrave;res &agrave; reporter dans leur d&eacute;claration annuelle de revenus professionnels (DRP). Cette d&eacute;marche r&eacute;duit ainsi les risques d'erreurs au moment de la saisie de la d&eacute;claration. La DRP est une d&eacute;claration &agrave; effectuer chaque ann&eacute;e par les exploitants. En 2020 elle est &agrave; effectuer de juillet &agrave; ao&ucirc;t. Les dates limites pour l'effectuer sont d&eacute;finies par chaque MSA.<h2>Un service disponible pour les tiers d&eacute;clarants</h2>Les tiers d&eacute;clarants (centres de gestion, cabinets comptables) qui ont en gestion dans leur portefeuille des entreprises ou des exploitants agricoles relevant de la MSA peuvent eux aussi b&eacute;n&eacute;ficier de ce service en ligne. Il suffit que leur client leur donne procuration sur leur dossier pour ce service. Ils ont alors acc&egrave;s au service en ligne D&eacute;comptes d'indemnit&eacute;s journali&egrave;res avec les m&ecirc;mes fonctionnalit&eacute;s.&nbsp;Ce service est accessible sur les sites Internet MSA dans&nbsp; Mon espace priv&eacute;, rubrique Maladie et accident.Acc&eacute;der au service en ligne :&nbsp;https://monespaceprive.msa.fr/lfy/web/msa/accueil?modalId=2


Afin d’aider les employeurs et les exploitants agricoles dans leurs démarches, la MSA leur propose un nouveau service en ligne pour consulter le montant des indemnités journalières versées. Ce service est aussi accessible pour les tiers déclarants.


Connaître le montant des indemnités journalières

En accord avec la laiterie Triballat Noyal, qui collecte en Bretagne et en Normandie du lait bio, l'OP Lait bio Seine et Loire a mis en place un dispositif de r&eacute;duction des volumes sur avril et mai 2020. "Notre dispositif tient compte des dynamiques en cours sur les fermes adh&eacute;rentes." L'objectif de la laiterie et de l'OP &eacute;tait une baisse globale des livraisons (mutualis&eacute;es entre les adh&eacute;rents) de -2,5% en moyenne sur avril et mai, par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode de 2019.<h3>Une baisse de -6,4% de livraisons sur avril et mai</h3>Au final, les livraisons ont effectivement baiss&eacute;, de -6,4% en moyenne sur les deux mois, par rapport &agrave; avril et mai 2019. "Les adh&eacute;rents de l'OP ont donc largement rempli le contrat, et ils n'envisagent pas d'autre issue que le maintien de la grille de prix pr&eacute;visionnelle pour l'ann&eacute;e 2020, n&eacute;goci&eacute;e le 12 f&eacute;vrier dernier", pointe l'OP.Triballat Noyal affiche sa volont&eacute; de maintenir la grille pr&eacute;visionnelle sur le second semestre, mais reste prudente. Les adh&eacute;rents de l'OP esp&egrave;rent que la valorisation des produits laitiers bio reste positive dans les prochains mois.Cette grille pr&eacute;voie, en Bretagne, un prix de base moyen de 450 euros/1000 l pour le premier semestre (valid&eacute;), et de 490 &euro;/1000 l pour le second semestre (pas encore valid&eacute;), soit un prix de base moyen pr&eacute;vu de 470 &euro;/1000 l pour 2020. "Ce qui repr&eacute;senterait une hausse de 5 &euro; par rapport &agrave; 2019. A cela s'ajoute une hausse du paiement de la mati&egrave;re grasse, qui est pass&eacute; de 3,6 &euro;/g &agrave; 5 &euro;, depuis janvier dernier", ajoute Ivan Sachet, animateur de l'OP.<h3>Un effet du confinement d&eacute;favorable pour Triballat Noyal</h3>La laiterie Triballat Noyal a en effet &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement touch&eacute;e par la crise li&eacute;e au Covid-19. Elle avait en effet d&eacute;velopp&eacute; ses ventes en restauration hors domicile (RHD), restauration commerciale et collective. D'autre part, la laiterie doit faire face chaque ann&eacute;e &agrave; un probl&egrave;me de valorisation de la prot&eacute;ine issue de la fabrication du beurre, exacerb&eacute; par les difficult&eacute;s li&eacute;es au confinement et par collecte de printemps qui s'annon&ccedil;ait particuli&egrave;rement &eacute;lev&eacute;e.

Les 49 exploitations laitières bio adhérentes de l'OP Lait bio Seine et Loire, livrant Triballat Noyal, ont tenu leur pari de mettre en place un programme pour réduire les livraisons de lait sur avril et mai.

Les éleveurs Triballat ont tenu leur pari de baisse des livraisons laitières

"Ce que nous souhaitons, c'est la souverainet&eacute; alimentaire : est-ce qu'il y a des secteurs dans lesquels nous disons, &ccedil;a, on ne peut pas le d&eacute;l&eacute;guer &agrave; d'autres ? Nous allons lancer &agrave; la rentr&eacute;e une grande conf&eacute;rence sur la souverainet&eacute; alimentaire pour savoir exactement ce que &ccedil;a veut dire", a d&eacute;clar&eacute; le ministre de l'Agriculture le 18 juin sur le plateau de la cha&icirc;ne Public S&eacute;nat."Nous voulons travailler avec nos voisins europ&eacute;ens, parce que la souverainet&eacute; alimentaire, elle ne peut pas se faire pays par pays (..) elle doit se faire &agrave; l'&eacute;chelle europ&eacute;enne, et c'est &agrave; l'&eacute;chelle europ&eacute;enne que nous regarderons comment nous pouvons avancer", a ajout&eacute; le ministre.Cette conf&eacute;rence "sera organis&eacute;e &agrave; Paris &agrave; l'automne avec des ministres europ&eacute;ens, les repr&eacute;sentants des organisations agricoles fran&ccedil;aises et europ&eacute;ennes, les repr&eacute;sentants des ONG et de la soci&eacute;t&eacute; civile", a-t-on pr&eacute;cis&eacute; au minist&egrave;re.&nbsp;"On a encore besoin d'&eacute;changes, la France ne sera jamais ind&eacute;pendante dans toutes les productions", a pr&eacute;cis&eacute; le ministre, faisant un distinguo entre ind&eacute;pendance et souverainet&eacute; alimentaire."Il y aura &eacute;galement des repr&eacute;sentants des collectivit&eacute;s locales et des r&eacute;gions", lors de cette conf&eacute;rence qui aura pour but "de d&eacute;battre et trancher ce que signifie produire et consommer local, fran&ccedil;ais et europ&eacute;en", a pr&eacute;cis&eacute; le minist&egrave;re.<h2></h2>"Aujourd'hui, nous pouvons nourrir l'ensemble des Fran&ccedil;ais , mais pas qu'avec des produits fran&ccedil;ais", a souligne Didier Guillaume, qui souhaite d&eacute;terminer, &agrave; travers cette conf&eacute;rence, "quelles sont les priorit&eacute;s sur lesquelles la France doit &ecirc;tre totalement souveraine". Il a &eacute;voqu&eacute; les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, rappelant l'engagement du pr&eacute;sident Emmanuel Macron de mettre en place un nouveau plan prot&eacute;ines, pour permettre l'autonomie en mati&egrave;re d'aliment du b&eacute;tail. Le ministre a &eacute;voqu&eacute; le 11 juin une pr&eacute;sentation de ce plan en septembre-octobre prochains, ce qui co&iuml;nciderait avec cette conf&eacute;rence europ&eacute;enne.La France produit actuellement 55% de ses besoins en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales pour l'alimentation du b&eacute;tail, qui n&eacute;cessite encore l'importation de soja OGM des Etats-Unis ou du Br&eacute;sil, o&ugrave; il est point&eacute; du doigt pour son r&ocirc;le dans la d&eacute;forestation. Ailleurs en Europe, selon les acteurs du secteur, c'est presque deux fois pire, puisqu'on ne produit que 30% des prot&eacute;ines destin&eacute;es aux animaux d'&eacute;levage."Une telle conf&eacute;rence doit d&eacute;boucher sur des mesures tr&egrave;s concr&egrave;tes, rapidement d&eacute;clinables dans et avec les territoires", a conclu le minist&egrave;re.


Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a annoncé qu'une conférence sur la souveraineté alimentaire "à l'échelle européenne" sera organisée à Paris lors de la rentrée prochaine.


Souveraineté alimentaire : la France veut organiser une conférence européenne à la rentrée

Professeur au Japan Advanced Institute of Science au Japon et auteur de l'&eacute;tude, Eijiro Miyako travaille depuis plusieurs ann&eacute;es sur des robots pollinisateurs, mais ces derniers avaient tendance &agrave; &eacute;craser les fleurs. "C'&eacute;tait tr&egrave;s triste", raconte-t-il. Le scientifique a alors l'id&eacute;e d'utiliser des bulles de savon en jouant dans un parc avec son fils de trois ans.M. Miyako et Xi Yang, co-auteur de l'&eacute;tude, ont analys&eacute; des bulles de savon au microscope confirmant qu'elles pouvaient transporter des grains de pollen. Les experts ont ensuite test&eacute; les effets de cinq agents de surface disponibles dans le commerce pour faire des bulles, notamment le lauramidopropyl b&eacute;ta&iuml;ne utilis&eacute; dans l'industrie cosm&eacute;tique pour ses propri&eacute;t&eacute;s moussantes. Il s'est r&eacute;v&eacute;l&eacute; la meilleure option pour la croissance du tube qui se d&eacute;veloppe &agrave; partir de chaque grain de pollen apr&egrave;s son d&eacute;p&ocirc;t sur une fleur.Ils ont mis la solution moussante dans une machine &agrave; bulles et projet&eacute; ces bulles charg&eacute;es de pollen dans un verger de poiriers. Cette m&eacute;thode, &agrave; raison de 2 000 grains de pollen par bulle, a permis de polliniser 95% des fleurs cibl&eacute;es qui ont ensuite donn&eacute; des fruits.&nbsp;&nbsp;<h2></h2>"Cela a l'air un peu fantaisiste, mais la bulle de savon permet une pollinisation efficace et garantit des fruits d'une qualit&eacute; &eacute;quivalente &agrave; celle de la pollinisation manuelle conventionnelle", souligne Eijiro Miyako.Les chercheurs ont par la suite tourn&eacute; leurs exp&eacute;rimentations vers le ciel, &eacute;quipant un petit drone au parcours programm&eacute; avec un lanceur de bulles de savon. Cette fois les cibles &eacute;taient de faux lys, la saison de la floraison &eacute;tant pass&eacute;e. Volant &agrave; deux m&egrave;tres au-dessus du sol &agrave; une vitesse de deux m&egrave;tres par seconde, l'engin a r&eacute;ussi &agrave; atteindre les plantes en plastique vis&eacute;es avec un taux de r&eacute;ussite de 90%.M. Miyako est actuellement en discussion avec une entreprise pour une future commercialisation de cette technique. Il ajoute cependant que la pr&eacute;cision du robot peut encore &ecirc;tre am&eacute;lior&eacute;e et qu'un ciblage automatis&eacute; des fleurs pourrait &ecirc;tre ajout&eacute;.Cette &eacute;tude est la premi&egrave;re &agrave; explorer les propri&eacute;t&eacute;s des bulles de savon pour le transport du pollen et &agrave; envisager l'utilisation de drones autonomes. Les auteurs de l'article esp&egrave;rent susciter un regain d'int&eacute;r&ecirc;t pour les m&eacute;thodes de pollinisation artificielle.


Des drones lançant des bulles de savon peuvent servir à polliniser des arbres fruitiers, en danger face au déclin sans précédent des abeilles, selon une étude japonaise publiée le 17 juin dans la revue américaine iScience. 


Pollinisation : des bulles de savon pour remplacer les abeilles

Par leur puissance et leur performance, les nouvelles X9 1000 et X9 1100 chapeautent d&eacute;sormais les gammes de moissonneuses-batteuses de John Deere, qui comptent par ailleurs les mono-rotor S700 (5 mod&egrave;les de 387 ch et 625 ch) et les conventionnelles &agrave; secours de la s&eacute;rie T (4 mod&egrave;les de 305 ch &agrave; 455 ch). Pour autant, le constructeur n'a pas fait dans la surench&egrave;re et la d&eacute;mesure. La X9 1100 (700 ch) se positionne bien en-de&ccedil;&agrave; des 790 ch affich&eacute;s par Claas et Agco avec respectivement la Lexion 8900 et l'Ideal 10. John Deere compte n&eacute;anmoins jouer dans la cour des grands en misant sur l'efficience de sa nouvelle s&eacute;rie. Le constructeur indique ainsi avoir fait l'&eacute;conomie de 120 ch en optimisant les diff&eacute;rentes s&eacute;quences de traitement du grain, du battage au broyage des pailles (nouveaux couteaux de broyeur de paille Xcel), en passant par la s&eacute;paration et le nettoyage. Le caisson Dyna-Flo de (7&nbsp;m&sup2;) pr&eacute;sente ainsi une surface de nettoyage 36&nbsp;% sup&eacute;rieure et son nouveau syst&egrave;me de soufflerie am&eacute;liore sa capacit&eacute; de nettoyage de 45&nbsp;% par rapport aux mod&egrave;les de la s&eacute;rie&nbsp;S.<h2>Bo&icirc;te ProDrive XL</h2>L'ensemble de ces &eacute;l&eacute;ments avait valu &agrave; John Deere une m&eacute;daille d'argent &agrave; l'Agritechnica 2019, le jury saluant l'optimisation des performances dans le respect des gabarits routiers, avec une largeur de transport de 3,5 m en pr&eacute;sence de pneumatiques de 710 mm (chenilles en option).Les X9 h&eacute;ritent par ailleurs de la technologie HarvestMotion d&eacute;velopp&eacute;e sur les ensileuses 8000, un syst&egrave;me d'entra&icirc;nement par courroie qui permet de diminuer de 20&nbsp;% la consommation de carburant et d'augmenter de 30&nbsp;% le couple, tout en utilisant un r&eacute;gime moteur inf&eacute;rieur. Quant &agrave; la nouvelle bo&icirc;te ProDrive&nbsp;XL, son syst&egrave;me &agrave; double pompe lui procure un couple 30&nbsp;% sup&eacute;rieur &agrave; celui des bo&icirc;tes ProDrive actuelles, garantissant un couple maximal d&egrave;s le d&eacute;marrage. &Agrave; mesure que la vitesse en marche avant augmente et que la demande en couple diminue, la puissance fournie par la deuxi&egrave;me pompe d&eacute;cline pour limiter la consommation de puissance et de carburant. Le tout permet &agrave; John Deere de d&eacute;fier ses concurrents, en offrant 25 000 &euro; &agrave; toute personne, capable, au volant d'une autre machine du march&eacute;, de battre une moissonneuse-batteuse s&eacute;rie&nbsp;X au champ. Objectif&nbsp;: 10 t/h avec un taux de perte inf&eacute;rieur &agrave; 1%.<h2>Unit&eacute;s de r&eacute;colte</h2>La s&eacute;rie X est anim&eacute;e par un moteur John Deere PowerTech 6 cylindres de 13,6 l. Son r&eacute;servoir de 1250 litres lui procure une autonomie de 14 heures. Le plein s'op&egrave;re en moins de trois minutes gr&acirc;ce au syst&egrave;me de remplissage rapide (550&nbsp;l/min). La tr&eacute;mie des&nbsp;X9&nbsp;1000 et X9&nbsp;1100 a une capacit&eacute; respective de 14&nbsp;800&nbsp;l et 16&nbsp;200&nbsp;l. Leur cabine disponible en trois finitions (Select, Premium et Ultimate) avec &eacute;clairage &agrave; Led de s&eacute;rie. Diff&eacute;rents packs technologiques, incluant les fonctions AutoMaintain, Active Terrain Adjustment et Active&nbsp;Yield.sont disponibles en option. Le service t&eacute;l&eacute;matique JDLink est gratuit pendant deux ans. La X9 est aussi &eacute;ligible aux services John Deere Connected Support (diagnostic et d&eacute;pannage &agrave; distance, conseil &agrave; l'optimisation des performances, maintenance pr&eacute;dictive).Le lancement de la X9, disponible pour la campagne 2021, s'accompagne de nouvelles unit&eacute;s de r&eacute;colte&nbsp;: HDX (tapis articul&eacute; &eacute;tendu de 10,7 m &agrave; 13,7&nbsp;m), DHR (tapis articul&eacute; &agrave; couteaux rigides de 10,7 m &agrave; 15,2&nbsp;m), RDF Hydraflex (tapis rigide &agrave; couteaux souples de 9,1 m &agrave; 13,7 m), BP15 (ramasseur d'endains &agrave; tapis).


La nouvelle série à double rotor axial compte deux machines de 639 ch et 700 ch pour des capacités de trémie respectives de 14800 l et 16200 l. Le constructeur a privilégié l’efficience plutôt que la surpuissance et met au défi ses rivaux d’atteindre les 10 t/h annoncées, avec un taux de perte inférieur à 1%.


John Deere lève le voile sur les moissonneuses-batteuses X9

Dans le but de d&eacute;finir la meilleure strat&eacute;gie fiscale et sociale, du moins la mieux adapt&eacute;e &agrave; l'exploitation, il convient de prendre en compte de nombreux crit&egrave;res. Ils permettront &agrave; l'exploitant de d&eacute;finir ses objectifs. Faut-il mieux minimiser les pr&eacute;l&egrave;vements ? Obtenir un maximum de points retraite ? Ne pas d&eacute;passer un certain niveau d'imp&ocirc;t ? Chaque exploitant agricole a des attentes particuli&egrave;res et seule la d&eacute;finition de ces derni&egrave;res permettra de d&eacute;finir une orientation g&eacute;n&eacute;rale.<h2>Le r&eacute;sultat fiscal &laquo; obligatoire &raquo;</h2>Au pr&eacute;alable, il convient de d&eacute;terminer le r&eacute;sultat fiscal &laquo; obligatoire &raquo;, c'est-&agrave;-dire avant l'application de toute option. C'est par la suite qu'il devient judicieux d'examiner l'ensemble des options utilisables, dans le but de faire varier le revenu &agrave; la baisse ou &agrave; la hausse, sans avoir d'a priori. A l'issue de ces comparaisons, il est alors possible d'examiner avec plus d'int&eacute;r&ecirc;t l'option qui aura permis d'obtenir le r&eacute;sultat le plus int&eacute;ressant et de d&eacute;terminer les leviers qui permettront &agrave; l'exploitant de parvenir &agrave; ce but.Notamment depuis la suppression des DPI et DPA, remplac&eacute;es par la <a href="https://www.cogedis.com/actualites/dep-deduction-pour-epargne-de-precaution-2020/" target="_blank" title="">d&eacute;duction pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution</a> (DEP), il est plus que jamais n&eacute;cessaire de mesurer l'impact des dispositifs au regard de sa situation familiale, ses pr&eacute;visions, objectifs personnels et professionnel ou de ses revenus ant&eacute;rieurs.<h2>Cas pratique : l'EARL entre &eacute;poux</h2>Julien et Marie exploitent 130 hectares en culture et 110 vaches laiti&egrave;res. Ils sont mari&eacute;s, ont trois enfants de 15, 11 et 7 ans. En 2006, ils ont lourdement investi sur les b&acirc;timents. Le montant des amortissements pr&eacute;visionnels est &agrave; la baisse. Ils souhaitent par ailleurs b&eacute;n&eacute;ficier pleinement des prestations familiales. (voir tableau ci-contre)En conclusion, on observe que l'EARL entre &eacute;poux a tout int&eacute;r&ecirc;t &agrave; pratiquer des leviers fiscaux &agrave; la baisse afin b&eacute;n&eacute;ficier des prestations familiales. Pour cette famille de trois enfants, l'impact est important. Par ailleurs, le montant de la <a href="https://www.cogedis.com/actualites/dep-deduction-pour-epargne-de-precaution-2020/" target="_blank" title="">DEP</a> d&eacute;duit cette ann&eacute;e sera &agrave; r&eacute;int&eacute;grer dans les 10 ann&eacute;es suivantes : il faudra g&eacute;rer ce passif fiscal en fonction des revenus des ann&eacute;es &agrave; venir.

Afin de compenser le caractère aléatoire des revenus agricoles, propre à l’activité, la loi propose divers dispositifs fiscaux. Pour l’entreprise, comment tirer le meilleur parti de ces dispositifs ?

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