Le suspense demeure pour Sorita qui, &eacute;galement l&acirc;ch&eacute;e avec elle en octobre,&nbsp;continue pour sa part &agrave; dormir, dans sa tani&egrave;re des Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es. A la faveur des temp&eacute;ratures cl&eacute;mentes, Claverina, qui se trouve en Aragon&nbsp;(Espagne), est sortie de sa tani&egrave;re &agrave; la mi-f&eacute;vrier, pour en trouver une autre&nbsp;1 km plus loin, et fait depuis de br&egrave;ves sorties.&nbsp;"Ces mouvements permettent d'envisager avec une quasi-certitude que l'ourse&nbsp;Claverina n'est pas +suit&eacute;e+" (suivie par un dernier n&eacute;), explique l'ONCFS. Si elle avait eu un ourson, elle ne serait pas sortie de son abri car les&nbsp;oursons naissent durant l'hiver "&agrave; un stade de d&eacute;veloppement peu avanc&eacute;, et ne&nbsp;peuvent sortir de la tani&egrave;re avant plusieurs semaines".&nbsp;&nbsp;&nbsp; L'Agence foresti&egrave;re slov&egrave;ne, qui a supervis&eacute; la capture des deux animaux&nbsp;dans le petit pays balkanique, avait indiqu&eacute; on octobre que "selon toute&nbsp;probabilit&eacute;" elles attendaient des petits. Mais l'ONCFS avait exprim&eacute; sa&nbsp;prudence apr&egrave;s cette affirmation. Des analyses g&eacute;n&eacute;tiques, dont les r&eacute;sultats ont &eacute;t&eacute; publi&eacute;s lundi, ont en&nbsp;revanche confirm&eacute; que les deux ourses ne sont pas de la m&ecirc;me famille, ni&nbsp;soeurs ni cousines. "Cette absence de lien de parent&eacute; confirme la r&eacute;ussite de l'op&eacute;ration de&nbsp;l&acirc;cher au regard des objectifs du plan national Ours 2018-2028, le principal&nbsp;but de l'op&eacute;ration &eacute;tant d'augmenter la diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique de la population&nbsp;ursine des Pyr&eacute;n&eacute;es", se f&eacute;licite l'ONCFS dans un communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp;Les deux plantigrades avaient fait l'objet de pr&eacute;l&egrave;vements d'ADN (poils,&nbsp;salive) par les agents de l'Office, juste avant leur l&acirc;cher en B&eacute;arn. Ils ont &eacute;t&eacute; introduits en octobre dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques afin de&nbsp;sauvegarder l'esp&egrave;ce, au grand dam d'&eacute;leveurs d'ovins locaux oppos&eacute;s &agrave; leur&nbsp;pr&eacute;sence.


Claverina, ourse slovène récemment introduite dans les Pyrénées, est sortie de son hibernation sans ourson, a indiqué lundi l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).


Ourses des Pyrénées: pas (encore) d'ourson pour Claverina

La cl&ocirc;ture qui doit emp&ecirc;cher les sangliers de passer de Belgique en France&nbsp;doit atteindre 112 kilom&egrave;tres au total. A ce jour, 73 kilom&egrave;tres ont &eacute;t&eacute; construits et "la fin de la pose est&nbsp;pr&eacute;vue pour la fin du mois de mars", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Loic Evain, directeur&nbsp;g&eacute;n&eacute;ral adjoint de l'alimentation (DGAL) deux mois apr&egrave;s le renforcement des&nbsp;mesures pour &eacute;viter l'arriv&eacute;e de la peste porcine africaine sur le territoire&nbsp;fran&ccedil;ais. "Le co&ucirc;t enti&egrave;rement pris en charge par le minist&egrave;re de l'Agriculture&nbsp;s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 5,3 millions d'euros", selon un communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp; Le d&eacute;peuplement de la future zone blanche est toujours en cours.&nbsp;&nbsp; L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) estimait&nbsp;qu'il y avait en janvier entre 370 et 570 sangliers dans cette zone de pr&egrave;s de&nbsp;80 kilom&egrave;tres carr&eacute;s, situ&eacute;e dans les d&eacute;partements de la Meuse et des Ardennes. "Aujourd'hui il en reste entre 50 et 100", a assur&eacute; M. Evain qui rappelle&nbsp;que "l'objectif est l'&eacute;limination totale des sangliers dans cette zone".&nbsp;&nbsp; Des "tests al&eacute;atoires" sont r&eacute;alis&eacute;s depuis le 18 f&eacute;vrier sur 20% des&nbsp;animaux abattus. Jusqu'alors "6 sangliers ont &eacute;t&eacute; test&eacute;s et ils sont tous&nbsp;n&eacute;gatifs". En revanche, tous les sangliers trouv&eacute;s d&eacute;j&agrave; morts sont test&eacute;s. "Depuis le&nbsp;13 septembre nous avons trouv&eacute; 48 cadavres de sangliers en France, et ils se&nbsp;sont tous r&eacute;v&eacute;l&eacute;s n&eacute;gatifs &agrave; la maladie", selon M. Evain. "&Agrave; ce jour, aucun cas de peste porcine africaine n'a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; en&nbsp;France", mais "la situation reste &eacute;volutive en Belgique avec des cas d&eacute;clar&eacute;s&nbsp;le long de la fronti&egrave;re" en face des d&eacute;partements des Ardennes, de la Meuse et&nbsp;de la Meurthe et Moselle, "ainsi qu'au nord de leur zone infect&eacute;e", indique le&nbsp;minist&egrave;re dans un communiqu&eacute;.Il n'est donc "pas exclu de prolonger la cl&ocirc;ture" c&ocirc;t&eacute; fran&ccedil;ais, a d&eacute;clar&eacute;&nbsp;M. Evain qui souligne que la France "adaptera ses mesures &agrave; l'&eacute;volution de la&nbsp;situation en Belgique". La peste porcine africaine est une maladie h&eacute;morragique virale strictement&nbsp;animale et non transmissible &agrave; l'homme, mais repr&eacute;sente un risque &eacute;conomique&nbsp;pour les &eacute;levages porcins fran&ccedil;ais.


La clôture qui doit empêcher l'arrivée en France de sangliers porteurs de la peste porcine africaine sera terminée fin mars, et 230 sangliers ont été abattus pour dépeupler la future "zone blanche"avec la Belgique, a indiqué lundi le ministère de l'Agriculture.


Peste porcine africaine: la clôture terminée fin mars, 230 sangliers abattus

En f&eacute;vrier 2019, le prix du porc a peu &eacute;volu&eacute; en France face &agrave; une offre qui manque de fluidit&eacute;. La conjoncture fran&ccedil;aise est relativement incertaine. L'offre&nbsp;devrait se raffermir avec un cheptel porcin en hausse de 2,7 % en un an. Sur le march&eacute; int&eacute;rieur, la demande reste tr&egrave;s morose. Les achats des m&eacute;nages fran&ccedil;ais de produits de porc ont de nouveau diminu&eacute; en 2018. Les charcuteries qui avaient mieux r&eacute;sist&eacute; jusqu'&agrave; pr&eacute;sent accusent une baisse de plus de 3 % en un an. En Espagne et en Allemagne, la baisse de l'offre a permis une remont&eacute;e du prix du porc courant f&eacute;vrier apr&egrave;s plusieurs mois de calme plat. Le recul du cheptel porcin (notamment reproducteur) laisse pr&eacute;sager un affaiblissement de la production europ&eacute;enne dans les mois &agrave; venir sauf en Espagne et en France. Aux Etats-Unis, les nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s d&eacute;velopp&eacute;s pour compenser la baisse des exp&eacute;ditions vers la Chine et Hong Kong n'ont pas suffi &agrave; enrayer la d&eacute;gringolade des prix.Contact : B&eacute;reng&egrave;re L&eacute;cuyer, P&ocirc;le Economie berengere.lecuyer@ifip.asso.frVoir les synth&egrave;ses de Barom&egrave;tre Porc en ligne Abonnez pour 1 an&nbsp; soit 11 num&eacute;ros et 2 num&eacute;ros sp&eacute;ciaux sur les march&eacute;s : seulement 75 &euro; ! (format &eacute;lectronique et papier)


A la Une du Baromètre Porc de l'IFIP : voir les synthèses


Consommation de porc en 2018 - Des achats des ménages encore en berne

5 objets ont &eacute;t&eacute; compar&eacute;s, quant &agrave; leur utilisation par les animaux et leur impact sur leur &eacute;tat g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;: une cha&icirc;ne descendant &agrave; 5&nbsp;cm du sol, une mordille de 4 tuyaux accroch&eacute;e &agrave; une potence ou une pieuvre de 3 morceaux de bois (16x7x7 cm3) fix&eacute;s au sol par une cha&icirc;ne, un nourripaille (nourrisseur monoplace dont la partie basse est remplac&eacute;e par une grille, la paille &eacute;tant accessible dans le bol &agrave; travers les mailles ou par la fente d'ouverture du nourrisseur) et un r&acirc;telier, avec un bac plac&eacute; sur le caillebotis pour limiter le passage de la paille. Les utilisations de la pieuvre (17,6%) et du r&acirc;telier (13,3%) sont proches, plus &eacute;lev&eacute;es qu'avec la cha&icirc;ne (7,5%), la mordille (6,3%) et le nourripaille (6&nbsp;%). L'attractivit&eacute; du r&acirc;telier et de la pieuvre est favoris&eacute;e par une&nbsp;meilleure accessibilit&eacute; : 2 porcs ou plus utilisent simultan&eacute;ment les mat&eacute;riaux dans plus de 50% des observations de la pieuvre, et 35% pour le r&acirc;telier. Les l&eacute;sions de la queue et des oreilles sont rares. Plus d'animaux disposant de pieuvre, de r&acirc;telier ou de mordille ont des queues indemnes de l&eacute;sions comparativement &agrave; ceux ayant une cha&icirc;ne ou un nourripaille, qui permettent moins d'acc&egrave;s simultan&eacute;.Si la mise &agrave; disposition de paille en brins courts est attractive pour des porcs log&eacute;s sur caillebotis, l'attractivit&eacute; de la paille d&eacute;pend beaucoup du mode de distribution&nbsp;: le r&acirc;telier favorise une utilisation de paille propre par plusieurs animaux alors que l'acc&egrave;s limit&eacute; et les salissures limitent l'int&eacute;r&ecirc;t du nourripaille. Nous n'avons pas constat&eacute; de probl&egrave;me lors de l'&eacute;vacuation des lisiers&nbsp;: ceci peut &ecirc;tre d&ucirc; au lisier flottant et &agrave; la faible utilisation de paille (8,3 g/porc/jour au r&acirc;telier et 10,1 g avec le nourripaille).La pieuvre en bois favorise davantage l'investigation. Destructibilit&eacute;, positionnement au sol et accessibilit&eacute; rendent ce dispositif plus attractif sur le long terme. Un changement de conception du r&acirc;telier pourrait am&eacute;liorer son utilisation, l'enjeu est de permettre une utilisation importante de paille par les animaux, mais sans exc&egrave;s, et de limiter les risques de l&eacute;sions.Illustration ci-dessus :&nbsp;Evolution de l'utilisation des 5 dispositifs d'enrichissement en cours d'engraissement.Val&eacute;rie COURBOULAY, ing&eacute;nieur bien-&ecirc;tre animal au p&ocirc;le Techniques d'&eacute;levage de l'IFIP : valerie.courboulay@ifip.asso.frEtude r&eacute;alis&eacute;e &nbsp;par l'IFIP dans le cadre d'un financement du Minist&egrave;re de l'agriculture et pr&eacute;sent&eacute;e aux JRP 2019.Cliquez ici pour t&eacute;l&eacute;charger le poster pr&eacute;sent&eacute; aux JRP 2019 Voir le r&eacute;sum&eacute; de l'article sur la page 1 sur le site des journ&eacute;es de la recherche porcine


Les matériaux destinés à enrichir le milieu de vie des porcs utilisables en élevage dépendent beaucoup des conditions de logement. A cause de l’évacuation des déjections, la distribution de paille est difficile à gérer sur caillebotis. L’IFIP a évalué l’utilisation de la paille hachée en brins courts (4 cm), disponible à volonté, en la combinant à la technique du lisier flottant. L’essai a été réalisé sur deux bandes à la station expérimentale de l’IFIP.


Paille ou objets à manipuler : que choisir pour le porc sur caillebotis ?

Face &agrave; l'extension de la Fi&egrave;vre Porcine Africaine dans l'UE, &agrave; son apparition en Belgique et aux nouvelles exigences r&eacute;glementaires (Arr&ecirc;t&eacute; bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage du 16 octobre 2018), l'Ifip s'est mobilis&eacute; pour accompagner les acteurs dans la mise en &oelig;uvre des mesures de pr&eacute;vention en &eacute;levage.<ul><li>Un document de synth&egrave;se propose les mesures de bios&eacute;curit&eacute; recommand&eacute;es pour les &eacute;levages vis-&agrave;-vis du risque de Fi&egrave;vre Porcine Africaine.</li><li>9 fiches techniques pr&eacute;sentent les pr&eacute;conisations en mati&egrave;re de bios&eacute;curit&eacute; externe et interne : p&eacute;rim&egrave;tre et organisation g&eacute;n&eacute;rale de l'&eacute;levage, sas sanitaire et entr&eacute;e du mat&eacute;riel, quarantaine, gestion des nuisibles et autres animaux, d&eacute;part et r&eacute;ception des animaux, gestion de l'&eacute;quarrissage, gestion des effluents, hygi&egrave;ne du personnel, nettoyage et d&eacute;sinfection des locaux.</li><li>3 documents rendus obligatoires par l'Arr&ecirc;t&eacute; bios&eacute;curit&eacute; sont &eacute;galement disponibles : une grille d'analyse des risques, pr&eacute;alable obligatoire &agrave; la mise en place du plan de bios&eacute;curit&eacute;, un plan-type de bios&eacute;curit&eacute; avec l'ensemble des 14 points obligatoires et une fiche de proc&eacute;dure d'entr&eacute;e pour les intervenants ext&eacute;rieurs devant &ecirc;tre affich&eacute;e dans le sas sanitaire.</li><li>Enfin, un&nbsp;Tableau de synth&egrave;se de l'Arr&ecirc;t&eacute; du 16 octobre 2018 et de l'instruction technique le pr&eacute;cisant (2019-47) permet aux acteurs de bien cerner l'ensemble des exigences r&eacute;glementaires.</li></ul>Tous ces documents sont accessibles sur un site internet d&eacute;di&eacute; d'acc&egrave;s libre &laquo;http://biosecurite.ifip.asso.fr/&raquo; et ils sont mis &agrave; jour lorsque n&eacute;cessaire.Contact&nbsp;: <a href="https://www.ja29.fr/agrif%C3%AAte/agrif%C3%AAte-2023/">isabelle.correge@ifip.asso.fr</a>Pour acc&eacute;der au site d&eacute;di&eacute; &agrave; la bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage de porcs


Consultez les fiches ......


Biosécurité : un site dédié aux mesures de prévention de la Fièvre Porcine Africaine

La p&eacute;riode d'implantation et le caract&egrave;re couvrant de l'esp&egrave;ce devraient th&eacute;oriquement rendre l'orge de printemps plus facile &agrave; d&eacute;sherber. Mais les syst&egrave;mes de cultures dans lesquels on la rencontre et le faible nombre de produits pr&eacute;conisables rendent la gestion de certaines mauvaises herbes probl&eacute;matique, surtout les gramin&eacute;es.Il est n&eacute;cessaire d'&ecirc;tre tr&egrave;s vigilant vis-&agrave;-vis du&nbsp;ray-grass&nbsp;dans les rotations o&ugrave; les cultures d'automne dominent (colza / bl&eacute; / orge de printemps), surtout si les implantations sont r&eacute;alis&eacute;es sans labour. Dans ce cas, il faut profiter de l'interculture&nbsp;longue pour d&eacute;truire un maximum de ray-grass (avant et apr&egrave;s la culture interm&eacute;diaire) car les solutions herbicides dans l'orge sont peu nombreuses. Elles se limitent, pour les sp&eacute;cialit&eacute;s racinaires,&nbsp;au chlortoluron (avant le 1er mars en sols non drain&eacute;s) ou &agrave; Avadex 480 (&agrave; 3 l/ha en pr&eacute;semis incorpor&eacute;). Ce dernier est particuli&egrave;rement recommand&eacute; en cas de r&eacute;sistance av&eacute;r&eacute;e des ray-grass aux herbicides de la famille des&nbsp;inhibiteurs de l'ACCase&nbsp;(groupe HRAC A) et de la famille des inhibiteurs de l'ALS (groupe HRAC B). Pour les sp&eacute;cialit&eacute;s foliaires, il n'y a que l'Axial Pratic (pinoxaden), Fenova Super (f&eacute;noxaprop)&nbsp;et Joystick (iodosulfuron) sachant que ces substances actives appartiennent &agrave; la famille des inhibiteurs de l'ACCase&nbsp;ou &agrave; la famille des inhibiteurs de l'ALS. La folle avoine est encore assez r&eacute;pandue mais reste assez facile &agrave; g&eacute;rer avec un produit foliaire comme Axial Pratic ou Fenova Super. Le&nbsp;vulpin&nbsp;est plus rare car ses lev&eacute;es se font plut&ocirc;t &agrave; l'automne mais il peut &ecirc;tre &eacute;galement pr&eacute;sent dans cette culture, Joystick n'apportera pas sur cette adventice.<h2>Pr&eacute;venir le risque d'apparition de gramin&eacute;es r&eacute;sistantes</h2>En pr&eacute;vention du risque d'apparition de gramin&eacute;es&nbsp;r&eacute;sistantes, Il est indispensable de ne pas faire reposer le d&eacute;sherbage de la parcelle uniquement sur des substances appartenant aux groupes HRAC A et B. C'est pourquoi Avadex 480 est un alli&eacute; non n&eacute;gligeable en orge de printemps. Il faut &eacute;galement prendre en compte les&nbsp;leviers agronomiques&nbsp;pour r&eacute;duire la population de gramin&eacute;es afin de s&eacute;curiser l'efficacit&eacute; des herbicides. Avec la mise en place d'une culture d'orge de printemps, c'est l'occasion de mettre en &oelig;uvre du d&eacute;sherbage m&eacute;canique (herse &eacute;trille&nbsp;notamment) avec des niveaux d'efficacit&eacute; beaucoup plus satisfaisants que sur les c&eacute;r&eacute;ales d'hiver. Cette solution alternative est efficace essentiellement sur dicotyl&eacute;dones, en populations faibles et surtout &agrave; des stades tr&egrave;s pr&eacute;coces (cotyl&eacute;dons - 1 feuille de l'adventice).<h2>Pas de difficult&eacute;s particuli&egrave;res pour g&eacute;rer les dicotyl&eacute;dones</h2>Du c&ocirc;t&eacute; des&nbsp;dicotyl&eacute;dones, la flore est souvent mixte entre les adventices traditionnelles et des plantes &agrave; germination printani&egrave;re (renou&eacute;es). A noter qu'il est interdit d'utiliser des sp&eacute;cialit&eacute;s contenant du ioxynil depuis le 31 d&eacute;cembre 2015. La ma&icirc;trise des dicotyl&eacute;dones dans cette culture ne pose pas de probl&egrave;mes majeurs. La gestion du gaillet et du&nbsp;chardon&nbsp;peut &ecirc;tre plus probl&eacute;matique. Ces deux adventices font l'objet d'un traitement sp&eacute;cifique&nbsp;: &bull;&nbsp;Gaillet&nbsp;: base fluroxypyr (0,6 l/ha) ou florasulame (0,1 &agrave; 0,15 l/ha) ou Alli&eacute; Express (40&nbsp;g/ha) mais uniquement en d&eacute;sherbage pr&eacute;coce pour cette derni&egrave;re sp&eacute;cialit&eacute;. &bull;&nbsp;Chardon&nbsp;: Bofix &agrave; 2,5 l/ha ou hormones jusqu'&agrave; 2 n&oelig;uds. Au-del&agrave; de ce stade, il est possible d'intervenir avec des produits &agrave; base de metsulfuron-m&eacute;thyl jusqu'au stade derni&egrave;re feuille. Attention aux stades d'utilisation avec Bofix.<h2>Les strat&eacute;gies possibles</h2>La liste des produits propos&eacute;s n'est pas exhaustive. En revanche, tous les produits cit&eacute;s sont r&eacute;f&eacute;renc&eacute;s sur la &laquo;&nbsp;liste des sp&eacute;cialit&eacute;s phytopharmaceutiques recommand&eacute;es sur orge de brasserie&nbsp;&raquo; &eacute;dit&eacute;e par les malteurs et brasseurs de France. En production brassicole, il faut en effet veiller &agrave; n'utiliser que des produits autoris&eacute;s pour ce d&eacute;bouch&eacute;. A noter que certains produits &agrave; base de chlortoluron sont possibles sur orge de printemps avant le 1er mars et en sols non drain&eacute;s artificiellement. Aucun chlortoluron n'&eacute;tant actuellement autoris&eacute; en orge brassicole, nous avons d&eacute;cid&eacute; de ne pas l'int&eacute;grer dans nos pr&eacute;conisations.Tableau 1&nbsp;: Programmes pr&eacute;conis&eacute;s en pr&eacute;sence de dicotyl&eacute;dones (pens&eacute;es, v&eacute;roniques, renou&eacute;es...)&nbsp;en sols limoneux, limono-argileux et craieCliquez sur l'image pour l'agrandirNB&nbsp;: Avadex 480 : rechercher un sol frais, bien travaill&eacute; pour une bonne efficacit&eacute;. Les prix et IFT (Indice de Fr&eacute;quence de Traitement) sont donn&eacute;s &agrave; titre indicatif. Les co&ucirc;ts int&egrave;grent le prix de l'adjuvant quand celui-ci est pr&eacute;conis&eacute;.Pour les sols argilo-calcaires, en pr&eacute;sence de pens&eacute;es, v&eacute;roniques, renou&eacute;es, crucif&egrave;res, ombellif&egrave;res..., il s'agit quasiment des m&ecirc;mes programmes de d&eacute;sherbage&nbsp;: il faut remplacer Platform 40 WG 25&nbsp;g (E) + Primus 0,15 l (B) par Platform 40 WG 25&nbsp;g (E) + une des nombreuses sp&eacute;cialit&eacute;s &agrave; base de metsulfuron-m&eacute;thyl solo &agrave; 15&nbsp;g (B), ou bien avec une association Nessie/Brennus Xtra 0,5 l (C3+F1) + metsulfuron-m&eacute;thyl solo &agrave; 15 g (B) ou Picosolo&nbsp;70 g (F1) + metsulfuron 15 g (B).Tableau 2 : Programmes pr&eacute;conis&eacute;s pour des ratrappages sp&eacute;cifiques contre le gaillet, le chardon et le rumex de soucheCliquez sur l'image pour l'agrandir**A r&eacute;aliser &agrave; au stade dit &laquo; cigare &raquo;, au moment o&ugrave; la derni&egrave;re feuille est enroul&eacute;e autour de la hampe florale.Attention &agrave; respecter les d&eacute;lais avant r&eacute;colte en cas d'application tardive. Des diff&eacute;rences entre des sp&eacute;cialit&eacute;s ayant les m&ecirc;mes substances actives peuvent s'observer. Attention aux sp&eacute;cialit&eacute;s &agrave; base de metsulfuron : des diff&eacute;rences sont observ&eacute;es sur le plan de la r&eacute;glementation : restriction d'utilisation &agrave; l'automne, nombre d'application par an, sol basique, sol drain&eacute;, d&eacute;lai avant r&eacute;colte, d&eacute;lai avant implantation d'une culture destin&eacute;e &agrave; l'alimentation sur laquelle le metsulfuron n'est pas autoris&eacute;. Se r&eacute;f&eacute;rer &agrave; l'&eacute;tiquette du produit avant son utilisation.Ludovic BONIN&nbsp;(ARVALIS - Institut du v&eacute;g&eacute;tal) &nbsp;Lise GAUTELLIER VIZIOZ&nbsp;(ARVALIS - Institut du v&eacute;g&eacute;tal) &nbsp;


La période d’implantation et le caractère couvrant de l’espèce devraient théoriquement rendre l’orge de printemps plus facile à désherber. Mais les systèmes de cultures dans lesquels on la rencontre et le faible nombre de produits préconisables rendent la gestion de certaines mauvaises herbes problématique, surtout les graminées.


Orge de printemps : garder le contrôle des graminées

"C'est une d&eacute;cision qui s'explique mais c'est une d&eacute;cision que je&nbsp;regrette", a-t-elle d&eacute;clar&eacute; sur Europe 1. "&Ccedil;a m'&eacute;nerve parce que c'est encore ce point noir l&agrave; que toutes nos&nbsp;oppositions vont utiliser pour faire croire qu'on ne fait rien sur les&nbsp;questions climatiques en France. (...) Nous sommes le gouvernement qui est&nbsp;(sur le) pied de guerre sur la question climatique et nos oppositions&nbsp;utilisent des petites choses pour faire un &eacute;cran de fum&eacute;e", a-t-elle ajout&eacute;.&nbsp;&nbsp; Selon Brune Poirson, les d&eacute;put&eacute;s de la majorit&eacute; qui ont vot&eacute; ce report,&nbsp;dans le cadre de l'examen en nouvelle lecture du projet de loi Pacte sur les&nbsp;entreprises, "n'&eacute;taient pas du tout dans les mains des lobbies". Leur d&eacute;cision&nbsp;s'explique notamment par des consid&eacute;rations "sur l'emploi", a-t-elle estim&eacute;.&nbsp;&nbsp;&nbsp; <h2>Vifs d&eacute;bats</h2>La loi agriculture et alimentation (Egalim), promulgu&eacute;e en novembre,&nbsp;pr&eacute;voyait l'interdiction en 2022 de la production, du stockage et de la vente&nbsp;de produits phytopharmaceutiques destin&eacute;s &agrave; des pays tiers et contenant des&nbsp;substances prohib&eacute;es par l'Union europ&eacute;enne. Le S&eacute;nat &agrave; majorit&eacute; de droite avait vot&eacute; la suppression pure et simple de&nbsp;cette mesure lors de la premi&egrave;re lecture de la loi Pacte.&nbsp;&nbsp;Apr&egrave;s de vifs d&eacute;bats, l'Assembl&eacute;e a vot&eacute; par 27 voix contre 3 et 7&nbsp;abstentions le report de l'interdiction &agrave; 2025, en ajoutant une d&eacute;rogation&nbsp;pour certaines entreprises, ce que le rapporteur Roland Lescure (LREM) a&nbsp;qualifi&eacute; de "compromis", salu&eacute; par la secr&eacute;taire d'&Eacute;tat &agrave; l'&Eacute;conomie Agn&egrave;s&nbsp;Pannier-Runacher.Pour en savoir plus :&nbsp;<h2>L'Assembl&eacute;e d&eacute;cale de trois ans l'interdiction de la production de certains pesticides</h2>


La secrétaire d'Etat à la Transition écologique Brune Poirson a dit lundi regretter le vote de l'Assemblée nationale qui a repoussé vendredi de trois ans l'interdiction de la fabrication sur le sol français de pesticides vendus en dehors de l'Union européenne.


Pesticides: Poirson "regrette" le report de l'interdiction voté par l'Assemblée

Trois semences diff&eacute;rentes ou encore deux types de semence et un engrais starter sinon une seule et unique semence&nbsp;: telles sont les possibilit&eacute;s offertes par la combinaison des trois tr&eacute;mies, la tr&eacute;mie de 350 l (option) se greffant aux deux tr&eacute;mies pr&eacute;existantes de 2110 l et 1585 l. Individualis&eacute;e, la distribution par cannelure est assur&eacute;e par un seul arbre tandis que trois plaques calibr&eacute;es permettant de s'adapter &agrave; la taille des graines, avec une garantie de semis jusqu'&agrave; la derni&egrave;re gr&acirc;ce &agrave; la pressurisation. S'agissant de l'engrais, sa localisation s'op&egrave;re a&#768; 2 cm en dessous de la ligne de semis.<h2>Polyvalence</h2>La profondeur de semis se re&#768;gle au moyen d'une roue crante&#769;e. La pression des e&#769;le&#769;ments semeurs se re&#768;gle quant a&#768; elle par une valve hydraulique pilote&#769;e. La pression de la roue Packer est &eacute;galement r&eacute;glable. L'effort de terrage peut atteindre jusqu'a&#768; 350 kg par e&#769;le&#769;ment semeur. Quatre types de socs sont propos&eacute;s. Les dents et les socs semeurs sont prote&#769;ge&#769;s par du carbure. La conception et l'inclinaison de la dent (brevet) permettent de d&eacute;gager les re&#769;sidus. Le CX 8105 est susceptible d'intervenir sur chaumes, sous couvert ou sol nu, en conditions s&egrave;ches ou humides. La console Topcon X35 assure, outre le guidage automatique, la modulation de dose. La marque canadienne Morris est import&eacute;e par DMK France depuis 40 ans.


D’origine canadienne, le semoir à dents peut recevoir en option une troisième trémie et renforcer ainsi sa polyvalence. Il est proposé en 8 m et 10 m.


Trois trémies pour le CX 8105 de Morris

"Nous sommes inquiets, mais c'est bien d'&ecirc;tre en alerte", juge Cristel&nbsp;Castro, une agronome de l'Institut de protection foresti&egrave;re (ICF), pendant&nbsp;qu'elle s'active &agrave; poser des pi&egrave;ges destin&eacute;s &agrave; mesurer le retour de l'insecte&nbsp;dans la for&ecirc;t, &agrave; une quinzaine de kilom&egrave;tres &agrave; l'est de Tegucigalpa, la&nbsp;capitale.&nbsp;Le pr&eacute;sident hondurien lui-m&ecirc;me, Juan Orlando Hernandez, a donn&eacute; l'alerte&nbsp;en janvier: le "gorgojo" (une esp&egrave;ce de charan&ccedil;on, Dendroctonus frontalis de&nbsp;son nom scientifique) est de retour. Lors de sa pr&eacute;c&eacute;dente prolif&eacute;ration,&nbsp;entre 2013 et 2017, l'insecte ravageur a d&eacute;truit un peu plus d'un demi-million&nbsp;d'hectares de conif&egrave;res, soit plus d'un quart des 1,9 million d'hectares que&nbsp;compte le Honduras.&nbsp;&nbsp; Le gorgojo, qui loge entre le tronc et l'&eacute;corce, ne r&eacute;appara&icirc;t pas par&nbsp;hasard: la s&eacute;cheresse s&eacute;vit durement en Am&eacute;rique centrale, causant des pertes&nbsp;de r&eacute;coltes et de graves p&eacute;nuries d'eau potable. Selon l'agronome, les d&eacute;g&acirc;ts&nbsp;ont pour l'instant pu &ecirc;tre contenus.&nbsp;&nbsp;Mais pour comble de malheur, "apr&egrave;s plusieurs mois d'h&eacute;sitation, les eaux&nbsp;tropicales du Pacifique et l'atmosph&egrave;re (...) remplissent &agrave; pr&eacute;sent les&nbsp;crit&egrave;res du Ni&ntilde;o", a averti l'agence onusienne du Programme alimentaire&nbsp;mondial (PAM). Ce ph&eacute;nom&egrave;ne climatiquen sp&eacute;cifique, qui se caract&eacute;rise par une &eacute;l&eacute;vation&nbsp;anormale de la temp&eacute;rature de l'oc&eacute;an, entra&icirc;ne notamment un d&eacute;placement des&nbsp;zones de pr&eacute;cipitations et de s&eacute;cheresse. M&ecirc;me "mod&eacute;r&eacute;", selon les pr&eacute;visions de l'&eacute;cologiste hondurien Ricardo&nbsp;Navarro, le ph&eacute;nom&egrave;ne ne peut qu'aggraver les p&eacute;nuries dans le "couloir sec"&nbsp;d'Am&eacute;rique centrale, qui va du nord-ouest du Costa Rica jusqu'&agrave; la c&ocirc;te&nbsp;pacifique du Guatemala.<h2>Tous les pays touch&eacute;s</h2>Le Salvador n'a m&ecirc;me pas eu le temps de se remettre de la s&eacute;cheresse de&nbsp;l'ann&eacute;e derni&egrave;re: en 2018 les r&eacute;coltes ont &eacute;t&eacute; perdues sur 20.303 hectares qui&nbsp;devaient produire 13,35% de la r&eacute;colte attendue de ma&iuml;s, selon une &eacute;tude&nbsp;officielle.Au Guatemala, les premiers indicateurs de l'ann&eacute;e ne sont pas bons: des&nbsp;cultures de ma&iuml;s et de haricots ont &eacute;t&eacute; perdues, "faute de pluie", a indiqu&eacute;&nbsp;le ministre de l'Agriculture Mario Mendez, affectant pr&egrave;s d'un millier de&nbsp;familles de paysans du d&eacute;partement du Peten, frontalier du Mexique et du&nbsp;Belize.Au Honduras, les barrages n'ont pas pu faire le plein et les restrictions&nbsp;ont commenc&eacute;, comme &agrave; Tegucigalpa o&ugrave; l'eau potable n'est distribu&eacute;e que tous&nbsp;les quatre jours. Dans les champs, les paysans attendent anxieusement les&nbsp;premi&egrave;res pluies du mois de mai pour commencer les cultures de ma&iuml;s et haricot&nbsp;pendant la saison humide, qui dure normalement jusqu'&agrave; novembre.&nbsp;&nbsp;Le Nicaragua n'est pas &eacute;pargn&eacute;, apr&egrave;s une ann&eacute;e d&eacute;j&agrave; marqu&eacute;e par des pertes&nbsp;en agriculture et dans les &eacute;levages.Au Costa Rica, la production agricole&nbsp;dans le nord du pays (tubercules, fruits, riz) est en tension et le pays&nbsp;pourrait &ecirc;tre contraint d'importer du riz.Pr&egrave;s de 300.000 Costariciens sont en butte aux restrictions d'eau, et ce&nbsp;chiffre pourrait augmenter, selon Alex Solis, le chef de la Commission&nbsp;nationale d'urgence. Enfin, le minist&egrave;re costaricien de l'Agriculture s'inqui&egrave;te de la&nbsp;possibilit&eacute;, &agrave; la faveur de la mont&eacute;e des temp&eacute;ratures, de la prolif&eacute;ration de&nbsp;ravageurs des cultures fruiti&egrave;res. L'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annonc&eacute; le&nbsp;lancement d'un programme d'action pour prot&eacute;ger les ressources des populations&nbsp;les plus vuln&eacute;rables aux effets de la s&eacute;cheresse et pour "renforcer les&nbsp;capacit&eacute;s des institutions locales et nationales dans la gestion des risques&nbsp;agricoles r&eacute;currents". "Ce qui est lamentable, c'est que les ph&eacute;nom&egrave;nes du changement climatique&nbsp;se produisent alors que les Centram&eacute;ricains n'ont pas de culture de&nbsp;l'environnement, car ils ne prennent pas au s&eacute;rieux les effets du&nbsp;r&eacute;chauffement global en d&eacute;pit des pertes astronomiques que nous subissons&nbsp;chaque ann&eacute;e", d&eacute;plore Ricardo Navarro.


Quelque part dans une forêt de pins au Hondura s: une agronome mesure la concentration d'un insecte ravageur des arbres qui prolifère à la faveur de la sécheresse en Amérique centrale. Une calamité qui devrait s'aggraver sous l'influence du Niño, phénomène météorologique favorisé par le réchauffement climatique.


La sécheresse frappe l'Amérique centrale menacée par El Niño

Le chiffre d'affaires s'&eacute;tablit ainsi en hausse de 0,3% par rapport &agrave; 2017,&nbsp;alors que les volumes baissent de 1,8% &agrave; 301,9 millions de bouteille, ont&nbsp;indiqu&eacute; les responsables du Comit&eacute;. "La France et le Royaume Uni, soit 60% des ventes globales, expliquent&nbsp;l'essentiel de ce tassement. Leur volume respectif recule de 4% et leur&nbsp;chiffre d'affaire de 2%", souligne Jean-Marie Barill&egrave;re, pr&eacute;sident de l'Union&nbsp;des maisons de champagne (UMC) et co-pr&eacute;sident du Comit&eacute; Champagne, ex-CIVC&nbsp;(Comit&eacute; Interprofessionnel du Vin de Champagne).&nbsp;&nbsp; Cette situation inqui&egrave;te &eacute;galement l'autre co-pr&eacute;sident Maxime Toubart,&nbsp;pr&eacute;sident du Syndicat g&eacute;n&eacute;ral des vignerons (SGV). "Le volume n'y est pas",&nbsp;dit-il, surtout pour les vignerons ind&eacute;pendants, plus orient&eacute;s sur les march&eacute;s&nbsp;fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens. "Moins 40 millions d'euros rien qu'en France pour 2018,&nbsp;moins six millions d'euros pour le Royaume Uni", rel&egrave;ve aussi M. Barill&egrave;re. C'est au-del&agrave; de l'Union europ&eacute;enne que la demande en champagne est&nbsp;d&eacute;sormais la plus dynamique, notamment aux Etats-Unis (23,7 millions de&nbsp;bouteilles, +2,7%), au Japon (13,6 millions de bouteilles, +5,5%), et dans le&nbsp;monde chinois (Chine, Hong Kong, Taiwan: 4,7 millions de bouteilles, +9,1%).&nbsp;&nbsp;&nbsp; D'autres pays confirment leur potentiel comme le Canada (2,3 millions de&nbsp;bouteilles, +4,8%), le Mexique (1,7 million de bouteilles, +4,3%) et l'Afrique&nbsp;du Sud, qui d&eacute;passe pour la premi&egrave;re fois le million de bouteilles, soit une&nbsp;hausse de 38,4% par rapport &agrave; 2017. L'Australie, apr&egrave;s une augmentation de 134% au cours des dix derni&egrave;res&nbsp;ann&eacute;es, a connu en 2018 un l&eacute;ger fl&eacute;chissement (-1,8% &agrave; 8,4 millions de&nbsp;bouteilles) en raison d'un taux de change moins favorable selon le Comit&eacute;&nbsp;Champagne. Mais, au global, l'export est rest&eacute; orient&eacute; &agrave; la hausse (+0,6% en volume et&nbsp;+1,8% en chiffre d'affaires).&nbsp;&nbsp; Aux yeux des co-pr&eacute;sidents, 2018 dessine une nouvelle g&eacute;opolitique du&nbsp;champagne o&ugrave; ce barom&egrave;tre de croissance et marqueur d'optimisme d&eacute;laisse&nbsp;davantage le continent europ&eacute;en pour conqu&eacute;rir de nouvelles parts de march&eacute;s&nbsp;en Am&eacute;rique et en Asie. "Si les maisons de champagne sont d&eacute;sormais bien&nbsp;pr&eacute;par&eacute;es &agrave; ces march&eacute;s lointains, les vignerons ind&eacute;pendants auront besoin&nbsp;d'accompagnement", estime Maxime Toubart.


Le chiffre d'affaires global des ventes de champagne a atteint un nouveau record en 2018 à presque 4,9 milliards d'euros, un exercice toutefois contrasté en raison de ventes en baisse sur la France et le Royaume-Uni, ses marchés principaux, selon les chiffres du Comité Champagne publiés dimanche.


2018, exercice contrasté pour le champagne, malgré un nouveau record

La mesure a &eacute;t&eacute; vot&eacute;e dans le cadre de l'examen en nouvelle lecture du&nbsp;projet de loi Pacte sur les entreprises. L'interdiction en 2022 de la production, du stockage et de la vente de&nbsp;produits phytopharmaceutiques destin&eacute;s &agrave; des pays tiers et contenant des&nbsp;substances prohib&eacute;es par l'UE figurait dans la loi agriculture et alimentation&nbsp;(Egalim), promulgu&eacute;e en novembre. Mais &agrave; la faveur de Pacte, le S&eacute;nat &agrave;&nbsp;majorit&eacute; de droite avait vot&eacute; sa suppression pure et simple, en premi&egrave;re&nbsp;lecture. Apr&egrave;s de vifs d&eacute;bats, l'Assembl&eacute;e a vot&eacute; par 27 voix contre 3 et 7&nbsp;abstentions ce que le rapporteur Roland Lescure (LREM) a qualifi&eacute; de&nbsp;"compromis", salu&eacute; par la secr&eacute;taire d'&Eacute;tat &agrave; l'&Eacute;conomie Agn&egrave;s&nbsp;Pannier-Runacher.&nbsp;&nbsp;&nbsp; L'ex-secr&eacute;taire d'&Eacute;tat &agrave; la Biodiversit&eacute; et d&eacute;put&eacute;e LREM Barbara Pompili,&nbsp;qui s'est abstenue, ainsi que les socialistes et Insoumis, ont r&eacute;clam&eacute; en vain&nbsp;de revenir &agrave; 2022. "On ne peut pas d&eacute;faire ce que l'on a fait", a d&eacute;fendu Mme&nbsp;Pompili, en s'insurgeant contre "le chantage &agrave; l'emploi" de certaines&nbsp;entreprises "cyniques". "Si on supprime du jour au lendemain la production", le danger c'est que&nbsp;celle-ci "se d&eacute;place de quelques centaines de kilom&egrave;tres et que l'impact pour&nbsp;l'environnement soit nul", a plaid&eacute; M. Lescure.&nbsp;Un argument &eacute;galement d&eacute;fendu par Bercy, pour qui cette nouvelle mouture du&nbsp;texte permet "de donner une &eacute;ch&eacute;ance claire aux industriels" afin de faire "en&nbsp;sorte qu'il n'y ait pas un effet couperet brutal".&nbsp;&nbsp; <h2>2025</h2>L'amendement adopt&eacute; d&eacute;cale ainsi &agrave; 2025 l'entr&eacute;e en vigueur de&nbsp;l'interdiction et propose aussi des d&eacute;rogations, sans date limite, aux&nbsp;entreprises qui s'engagent, dans un d&eacute;lai de six mois apr&egrave;s la publication de&nbsp;la loi, dans un partenariat avec l'&Eacute;tat, via la signature d'une convention de&nbsp;transition. Cette convention pr&eacute;cisera les investissements &agrave; fournir dans des&nbsp;solutions de substitution, notamment dans le biocontr&ocirc;le et la&nbsp;&nbsp;recherche.&nbsp;&nbsp; "Il a &eacute;t&eacute; convenu qu'il fallait engager une action &agrave; l'&eacute;chelle europ&eacute;enne,&nbsp;et que cette &eacute;chelle &eacute;tait le bon niveau pour que cette interdiction se&nbsp;fasse", a ajout&eacute; Bercy, pour qui l'&eacute;ch&eacute;ance de 2025 "permet aussi d'avancer &agrave;&nbsp;cette &eacute;chelle". "Je ne crois pas que (cet amendement) aurait eu un grand succ&egrave;s aupr&egrave;s des&nbsp;lyc&eacute;ens qui manifestent en ce moment pour le climat", a raill&eacute; l'Insoumis &Eacute;ric&nbsp;Coquerel. "Pendant que les citoyens marchent, les lobbys des pesticides avancent et&nbsp;le gouvernement recule", a rench&eacute;ri dans un communiqu&eacute; la Fondation Nicolas&nbsp;Hulot.&nbsp;&nbsp; De son c&ocirc;t&eacute;, le groupe LR a indiqu&eacute; qu'il aurait pr&eacute;f&eacute;r&eacute; "le pragmatisme"&nbsp;du S&eacute;nat. Les industriels des produits phytosanitaires ont d'abord fustig&eacute; le texte,&nbsp;estimant que "plus de 2.700 emplois directs et 1.000 emplois indirects" sont&nbsp;"mis en p&eacute;ril" en France par l'interdiction de fabrication. Puis, sur un ton plus conciliant, le pr&eacute;sident de l'UIPP (Union des&nbsp;industries de protection des plantes) Nicolas Kerfant, a soulign&eacute; que le&nbsp;gouvernement avait montr&eacute; qu'il est "pr&ecirc;t &agrave; revenir discuter avec les&nbsp;industriels" en accordant des assouplissements au texte initial. "Mais nous avons absolument besoin d'une d&eacute;finition europ&eacute;enne du&nbsp;biocontr&ocirc;le" et d'une "vision claire" de ce que le gouvernement veut faire en&nbsp;mati&egrave;re d'agro&eacute;cologie, a-t-il pr&eacute;venu, sinon "nous ne pourrons pas lancer de&nbsp;programmes de recherche engageant nos entreprises sur 15 ans".


L'Assemblée a repoussé vendredi de trois ans l'interdiction de la fabrication sur le sol français de pesticides vendus en dehors de l'Union européenne, à 2025, en ajoutant une dérogation pour certaines entreprises, ce qui a suscité des divergences jusque dans la majorité.


L'Assemblée décale de trois ans l'interdiction de la production de certains pesticides

Tous les quatre demandent un renforcement des contr&ocirc;les "afin de d&eacute;noncer&nbsp;les abus". La loi Egalim ou "loi Alimentation", promulgu&eacute;e en octobre, vise &agrave; r&eacute;tablir&nbsp;l'&eacute;quilibre des relations commerciales entre producteurs et grande&nbsp;distribution pour redonner du revenu aux agriculteurs, et &agrave; rendre plus&nbsp;accessible une alimentation saine pour les consommateurs.&nbsp;"Nous savons que des pratiques ill&eacute;gales demeurent en termes de promotions&nbsp;abusives, d'abus de puissance d'achat au travers de demandes financi&egrave;res sans&nbsp;aucune contrepartie - parfois au profit de structures bas&eacute;es &agrave; l'&eacute;tranger !&nbsp;-", a d&eacute;clar&eacute; la FNSEA, &eacute;voquant "d&eacute;r&eacute;f&eacute;rencements et menaces de&nbsp;d&eacute;r&eacute;f&eacute;rencements, ren&eacute;gociations en cours d'ann&eacute;e, application abusive de&nbsp;p&eacute;nalit&eacute;s logistiques", dans un communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp; <h2>"Name and shame"</h2>Pour la formation syndicale, "les contr&ocirc;les de l'administration doivent&nbsp;s'intensifier". La formation dirig&eacute;e par Christiane Lambert r&eacute;clame une publication des&nbsp;sanctions et une mise en oeuvre du "name and shame" (pointer du doigt&nbsp;publiquement), pour les distributeurs qui ne jouent pas le jeu. Si plusieurs contrats ont &eacute;t&eacute; pass&eacute;s dans le secteur laitier entre&nbsp;distributeurs et industriels, la FNSEA estime qu'il s'agit de "l'arbre qui&nbsp;cache la for&ecirc;t", et estime que ses craintes, exprim&eacute;es lors d'un point d'&eacute;tape&nbsp;&agrave; Bercy, &agrave; propos de la viande et des c&eacute;r&eacute;ales, se sont v&eacute;rifi&eacute;es. Le syndicat ajoute que ces pratiques touchent "toutes les entreprises y&nbsp;compris les PME et les ETI" (Entreprises de taille interm&eacute;diaire). La FNSEA et les JA, appuy&eacute;s par l'Ania et Coop de France, se disent pr&ecirc;ts &agrave;&nbsp;"mobiliser leur r&eacute;seau pour d&eacute;noncer les abus et orienter les Dirrecte&nbsp;(directions r&eacute;gionales de la concurrence) dans leurs contr&ocirc;les".


La FNSEA, premier syndicat du monde paysan, a dénoncé vendredi la poursuite de la guerre des prix dans la grande distribution au détriment des agriculteurs, en dépit de la loi Alimentation, à l'unisson avec les Jeunes agriculteurs, l'Ania (industriels agro-alimentaires)et Coop de France.


Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16854)

Les actualités (16823)

L'agenda (12)

Les outils (5)

Les guides (14)