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Le week-end dernier, les Jeunes agriculteurs de Loire-Atlantique ont organisé la fête de l'agriculture. Retour en images.

VIDEO - Fête de l'agriculture - en images


<p>Ce mardi, Nicolas Hulot a cr&eacute;&eacute; la surprise en annon&ccedil;ant son d&eacute;part du gouvernement, au micro de France Inter. C'est selon lui, sans avoir pr&eacute;venu Emmanuel Macron ni Edouard Philippe, que le ministre de la Transition &eacute;cologique et Solidaire a d&eacute;clar&eacute; <em>&laquo;&nbsp;prendre la d&eacute;cision la plus difficile de ma vie&nbsp;&raquo;, celle de &laquo;&nbsp;quitter le gouvernement.&nbsp;&raquo;</em></p><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Nicolas Hulot : &quot;Je ne regrette pas d'avoir accept&eacute; mais je n'avais peut-&ecirc;tre pas les &eacute;paules pour &ecirc;tre ministre&quot; <a href="https://twitter.com/hashtag/le79inter?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#le79inter</a> <a href="https://t.co/HtKc4xjoGb">pic.twitter.com/HtKc4xjoGb</a></p>&mdash; France Inter (@franceinter) <a href="https://twitter.com/franceinter/status/1034330297708556288?ref_src=twsrc%5Etfw">28 ao&ucirc;t 2018</a></blockquote>
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<p>A lire aussi :&nbsp;Victoires et d&eacute;ceptions: le passage de Nicolas Hulot au gouvernement</p>



Ce mardi 28 août, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire a annoncé qu’il quittait le gouvernement, lors d'une interview sur France Inter. 


Nicolas Hulot démissionne du gouvernement


<p>Une zone vache et une zone mouton &agrave; Innov-Agri&nbsp;2018 ? Qui l'aurait pari&eacute; en 1990, lors de la premi&egrave;re &eacute;dition&nbsp;? Devenu au fil des &eacute;ditions le premier salon europ&eacute;en au champ, Innov-Agri est un rendez-vous unique pour voir des machines en action, repr&eacute;sentatives de toutes les marques et tous chantiers ou presque, dans la poussi&egrave;re ou dans la boue, plein champ oblige. L'&eacute;dition 2018 ne d&eacute;roge pas &agrave; la r&egrave;gle, la recette attirant 80&nbsp;000 visiteurs. Innov-Agri continue de faire la part belle au machinisme, la moiti&eacute; des 160 ha du salon &eacute;tant d&eacute;di&eacute;e aux d&eacute;monstrations, dont 22 ha r&eacute;serv&eacute;s aux seuls chantiers de r&eacute;colte de bl&eacute;, ma&iuml;s grain, pois chiche, f&eacute;verole et persil, sans oublier l'herbe et le ma&iuml;s ensilage. On peut ainsi escompter un millier de machines en exposition sinon en action.</p><h2>3 agriculteurs sur 4 engag&eacute;s</h2><p>Mais les chiffres mis en avant par les organisateurs pour cette &eacute;dition 2018 sont &agrave; mettre au cr&eacute;dit de l'agro&eacute;cologie, lui consacrant 4 po&#770;les (agronomie, &eacute;levage, num&eacute;rique, machinisme), 2,5 ha d'exposition et de d&eacute;monstration, 40 intervenants, 31 ateliers techniques, plus de 30 d&eacute;monstrations, 14 conf&eacute;rences... Le plus grand salon au champ d'Europe est aussi la plus grande vitrine fran&ccedil;aise d&eacute;di&eacute;e aux innovations agro&eacute;cologiques, un virage amorc&eacute; lors de l'&eacute;dition 2014, qui leur r&eacute;servait alors 50 m2, 3 ateliers, 1 intervenant et 0 conf&eacute;rence... &laquo; L'innovation se trouve dans des mode&#768;les de fermes alternatives agroe&#769;cologiques ultra-performantes sur le plan e&#769;conomique &raquo;, selon Jacques math&eacute;, &eacute;conomiste rural et professeur d'universit&eacute;, cit&eacute; dans le guide du salon. Autres chiffres cit&eacute;s par les organisateurs&nbsp;: 73 % des agriculteurs franc&#807;aisde&#769;clarent e&#770;tre engage&#769;s dans au moins3 de&#769;marches agroe&#769;cologiques. Ceci explique cela.</p><h2>20 constructeurs au Village agro&eacute;cologique</h2><p>Les constructeurs n'y sont pas indiff&eacute;rents puisqu'ils seront une vingtaine &agrave; investir le Village agro&eacute;cologique, preuve s'il en est que le machinisme est un moyen et non une fin. Le semis direct, le strip-till, le binage ou encore les mat&eacute;riels de gestion des couverts en seront les faire-valoir cette science de la synergie entre plantes, animaux et sol qu'est l'agro&eacute;cologie, alchimie d'interactions &eacute;cosyst&eacute;miques et de biodiversit&eacute; fonctionnelle, art de l'observation et de l'exp&eacute;rimentation, terreau d'humilit&eacute; et de r&eacute;silience, ferment d'&eacute;mulation et de socialisation entre agriculteurs. Un petit d&eacute;tour par le Village emploi et formation permettra de combler ses lacunes, rappelant au passage que machines, applis et autres robots ne font pas tout.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Cr&eacute;&eacute;e par quatre formateurs sp&eacute;cialis&eacute;s dans les domaines de l&#039;agriculture de conservation, de l&#039;agroforesterie ou encore de l&#039;&eacute;levage, Icosysteme.com est une plateforme d&#039;enseignement d&eacute;di&eacute; aux pratiques agro&eacute;cologiques, alliant formation pr&eacute;sentielle et apprentissage en ligne. Avec &laquo;&nbsp;les rendez-vous d&#039;une campagne agricole&nbsp;&raquo; et pour 175 &euro;, la plateforme propose 8 conf&eacute;rences en direct (octobre &agrave; juin) avec Fr&eacute;d&eacute;ric Thomas, agriculteur en Sologne (140 ha), cr&eacute;ateur de la revus TCS (20 ans cette ann&eacute;e), chantre avant l&#039;heure de l&#039;agriculture de conservation et de l&#039;agro&eacute;cologie, laquelle &laquo;&nbsp;consiste a&#768; remplacer une action demandant de la me&#769;canisation, de la main d&#039;&oelig;uvre ou de la chimie par une fonctionnalite&#769; du vivant &raquo;.</p>
</aside>




La 24ème édition d’Innov-Agri consacre un peu plus la montée en puissance de l’agroécologie et ses déclinaisons dans les domaines de l’agronomie, de l’élevage, du numérique... et du machinisme. Rendez-vous à Outarville (45) du 4 au 6 septembre.


L’agroécologie, le salon dans le salon Innov-Agri


<h2>Notre-Dame-des-Landes</h2><p>L'abandon en janvier 2018 par le gouvernement de la construction d'un&nbsp;a&eacute;roport &agrave; Notre-Dame-des-Landes a &eacute;t&eacute; une victoire politique importante pour&nbsp;Nicolas Hulot, opposant de longue date &agrave; ce projet qu'il jugeait "ruineux,&nbsp;inhumain et inutile".&nbsp;Beaucoup conditionnaient son maintien au gouvernement &agrave; l'issue de ce&nbsp;dossier, m&ecirc;me si le ministre, depuis sa nomination, s'&eacute;tait mis en retrait de&nbsp;sa gestion.</p><h2>Glyphosate</h2><p>En novembre 2017, l'UE prolonge pour cinq ans la licence du glyphosate,&nbsp;herbicide controvers&eacute; accus&eacute; par certains de provoquer des cancers.&nbsp;Imm&eacute;diatement, Emmanuel Macron assure que la France reste d&eacute;termin&eacute;e &agrave; en&nbsp;sortir en trois ans, position d&eacute;fendue par Nicolas Hulot contre son coll&egrave;gue&nbsp;de l'Agriculture St&eacute;phane Travert qui plaide pour cinq &agrave; sept ans.&nbsp;Mais depuis, la possibilit&eacute; de d&eacute;rogations a &eacute;t&eacute; annonc&eacute;e, et les d&eacute;put&eacute;s&nbsp;ont rejet&eacute; un amendement, publiquement soutenu par Nicolas Hulot, visant &agrave;&nbsp;inscrire dans la loi l'interdiction du pesticide.</p><h2>Nucl&eacute;aire</h2><p>En novembre 2017, Nicolas Hulot annonce que la France ne pourra pas tenir&nbsp;l'objectif de ramener la part du nucl&eacute;aire dans la production d'&eacute;lectricit&eacute; &agrave;&nbsp;50% en 2025.&nbsp;Les ONG de d&eacute;fense de l'environnement d&eacute;noncent une victoire du lobby&nbsp;nucl&eacute;aire et une <em>"reculade"</em> du ministre, certaines doutant de l'utilit&eacute; de sa&nbsp;pr&eacute;sence au gouvernement.&nbsp;Alors que Nicolas Hulot d&eacute;nonce une <em>"d&eacute;rive"</em> de la fili&egrave;re nucl&eacute;aire, les&nbsp;<br>modalit&eacute;s de r&eacute;duction de la d&eacute;pendance du pays &agrave; l'atome doivent &ecirc;tre&nbsp;pr&eacute;cis&eacute;es dans les prochaines semaines dans la Programmation pluriannuelle de&nbsp;l'&eacute;nergie (PPE).&nbsp;En attendant, les mesures en faveur de l'&eacute;nergie solaire ont laiss&eacute; les&nbsp;acteurs du secteur sur leur faim, tout comme le plan de r&eacute;novation &eacute;nerg&eacute;tique&nbsp;des b&acirc;timents.</p><h2>Loi sur les hydrocarbures</h2><p>Le Parlement adopte en d&eacute;cembre 2017 la loi, port&eacute;e par Nicolas Hulot, sur&nbsp;la fin de la recherche et de l'exploitation des hydrocarbures en France d'ici&nbsp;2040.&nbsp;Pour le ministre, ce texte marque la premi&egrave;re &eacute;tape vers la fin des&nbsp;&eacute;nergies fossiles. Mais certains &eacute;cologistes lui reprochent l'octroi de&nbsp;d&eacute;rogations.</p><h2>Loi Alimentation</h2><p>En d&eacute;cembre 2017, Nicolas Hulot boude la cl&ocirc;ture des Etats g&eacute;n&eacute;raux de&nbsp;l'Alimentation, pilot&eacute;s par St&eacute;phane Travert.&nbsp;Selon des d&eacute;clarations rapport&eacute;es par Le Monde, il estime que <em>"le compte&nbsp;n'y est pas"</em>, avant de nuancer ses propos.&nbsp;En cours de discussions, le projet de loi Alimentation issu des Etats&nbsp;g&eacute;n&eacute;raux est d&eacute;nonc&eacute; comme une "<em>coquille vide"</em> par des ONG qui esp&eacute;raient une&nbsp;transition vers une agriculture <em>"saine et durable".</em></p><h2>Biodiversit&eacute;</h2><p>De la gestion des plastiques &agrave; la r&eacute;duction de l'artificialisation des&nbsp;sols, Nicolas Hulot et le Premier ministre Edouard Philippe pr&eacute;sentent en&nbsp;juillet 90 mesures pour enrayer la disparition acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e de la biodiversit&eacute;.&nbsp;Les d&eacute;fenseurs de l'environnement regrettent le manque de moyens associ&eacute;s &agrave;&nbsp;un plan ambitieux, &agrave; l'esprit toutefois plus incitatif que contraignant.</p><h2>Qualit&eacute; de l'air</h2><p>Les plans d'action pr&eacute;sent&eacute;s par Nicolas Hulot et plusieurs agglom&eacute;rations&nbsp;ne sont pas suffisants pour emp&ecirc;cher en mai le renvoi de la France devant la&nbsp;Cour europ&eacute;enne de Justice pour non respect de ses obligations en mati&egrave;re de&nbsp;qualit&eacute; de l'air.&nbsp;En attendant la future loi "mobilit&eacute;s", un plan visant &agrave; favoriser les&nbsp;alternatives &agrave; la voiture traditionnelle a &eacute;t&eacute; annonc&eacute; en juillet. Les ONG&nbsp;attendent aussi des mesures fortes en faveur du v&eacute;lo.</p><h2>Environnement dans la Constitution</h2><p>Les d&eacute;put&eacute;s ont donn&eacute; en juillet leur feu vert &agrave; l'inscription de la&nbsp;<em>"pr&eacute;servation de l'environnement"</em> et de la lutte contre le changement&nbsp;climatique &agrave; l'article 1er de la Constitution, avant que l'examen de la&nbsp;r&eacute;vision constitutionnelle ne soit suspendu jusqu'&agrave; la rentr&eacute;e.</p><h2>Accord UE-Canada</h2><p>L'accord de libre-&eacute;change UE-Canada (Ceta), auquel Nicolas Hulot s'oppose&nbsp;depuis longtemps, entre en vigueur de fa&ccedil;on provisoire et dans sa&nbsp;<br>quasi-totalit&eacute; le 21 septembre 2017.&nbsp;En octobre, le gouvernement pr&eacute;sente un plan d'action pour tenter de lever&nbsp;les inqui&eacute;tudes environnementales et sanitaires. Trop limit&eacute;, selon certaines&nbsp;ONG. Et tributaire de la volont&eacute; de la Commission europ&eacute;enne.&nbsp;Si les <em>"effets n&eacute;fastes"</em> ne sont pas corrig&eacute;s, les parlementaires devront&nbsp;<em>"en tirer les cons&eacute;quences"</em> lors de la future ratification, d&eacute;clare alors&nbsp;Nicolas Hulot.</p>



De Notre-Dame-des-Landes au nucléaire, Nicolas Hulot, l'ancien militant devenu ministre, a connu des victoires mais aussi des déceptions et a été contraint de faire des compromis.


Victoires et déceptions: le passage de Nicolas Hulot au gouvernement 


<p><em>"La saison d'estive 2018 est marqu&eacute;e &agrave; nouveau par une&nbsp;augmentation des attaques d'ours sur les troupeaux en Ari&egrave;ge. Les attaques&nbsp;constat&eacute;es ont plus que doubl&eacute; depuis 2016"</em>, regrette le syndicat paysan dans&nbsp;un communiqu&eacute;.&nbsp;<em>"Cette ann&eacute;e, plus de 230 attaques ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; constat&eacute;es au 20 ao&ucirc;t 2018,&nbsp;avec plus de 372 victimes (sans compter les manquantes) pour le seul&nbsp;d&eacute;partement de l'Ari&egrave;ge",</em> selon le syndicat qui souligne une concentration des&nbsp;attaques "<em>intenable"</em> dans la r&eacute;gion du Couserans, dans la partie ouest du&nbsp;d&eacute;partement.</p><p>Sur la p&eacute;riode du 1er janvier au 20 ao&ucirc;t, le nombre de 232 attaques&nbsp;constitue en effet un record sur les derni&egrave;res ann&eacute;es, 2016 ayant &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e&nbsp;par 96 attaques sur la m&ecirc;me p&eacute;riode et 2017 par 166 attaques mais plus de 500&nbsp;victimes, selon un document de la pr&eacute;fecture de l'Ari&egrave;ge dat&eacute; de lundi, que&nbsp;l'AFP a pu consulter.&nbsp;<em>"La politique de l'autruche sur la situation ari&eacute;geoise ne peut plus durer!&nbsp;Le plan ours 2018-2028, b&acirc;ti sans concertation, et l'abandon des &eacute;leveurs et&nbsp;bergers en Ari&egrave;ge sont pour nous inacceptables",</em> indique la Conf&eacute;d&eacute;ration&nbsp;paysanne.</p><h2>Objectifs clairs</h2><p>Le syndicat r&eacute;clame notamment <em>"des objectifs clairs de d&eacute;fense du&nbsp;pastoralisme"</em>, que n'a pas permis, estime le syndicat, la consultation&nbsp;publique lanc&eacute;e par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique.&nbsp;La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne r&eacute;clame notamment la cr&eacute;ation d'une brigade de&nbsp;pi&eacute;geage non l&eacute;tal et d'effarouchement des ours.&nbsp;Une nette majorit&eacute; de quelque 6.000 internautes fran&ccedil;ais consult&eacute;s en&nbsp;juillet se sont d&eacute;clar&eacute;s favorables &agrave; la prochaine introduction de deux ourses&nbsp;dans les Pyr&eacute;n&eacute;es voulues par Nicolas Hulot, y compris parmi les habitants des&nbsp;six d&eacute;partements du massif.</p><p>Selon les r&eacute;sultats, publi&eacute;s le 23 ao&ucirc;t, d'une consultation publique&nbsp;organis&eacute;e du 25 juin au 25 juillet par la pr&eacute;fecture des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques&nbsp;et la r&eacute;gion Occitanie, 8,9% des participants seulement ont &eacute;mis un avis&nbsp;d&eacute;favorable &agrave; cette introduction, contre 88,9% de favorables, le reste des&nbsp;votes &eacute;tant neutres ou nuls.</p>



La Confédération paysanne a déploré lundi un nombre "record" d'attaques d'ours sur les troupeaux en Ariège, dénonçant dans un communiqué la "politique de l'autruche", alors que l'introduction de deux ourses dans les Pyrénées est souhaitée par le gouvernement.


"Record" d'attaques d'ours en Ariège, dénonce la Confédération paysanne


<p>Le Cniel sera pr&eacute;sent au SPACE, &agrave; Rennes du 11 au 14 septembre 2018. L'Interprofession disposera d'un stand d'information, l'occasion de rappeler les missions et actions du Cniel aux producteurs et aux transformateurs, avec cette ann&eacute;e, une communication d&eacute;di&eacute;e &agrave; la d&eacute;marche Ferme laiti&egrave;re bas carbone.</p><h2><strong>Une s&eacute;rie de conf&eacute;rences</strong></h2><p>Comme en 2017, le Cniel organisera une s&eacute;rie de conf&eacute;rences, dont certaines en partenariat avec l'Institut de l'&Eacute;levage. D&eacute;couvrez en exclusivit&eacute; le programme de ces temps d'&eacute;changes :</p><p><strong>Mardi 11 septembre</strong></p><ul><li>14h &agrave; 16h - Salle F - Espace Administration</li></ul><p>La transformation laiti&egrave;re : strat&eacute;gies et tendances d'&eacute;volution<br><em>Organis&eacute;e par France AGRIMER</em></p><p>16h30 &agrave; 18h &ndash; Salle I - Espace Administration<br>Le bien-&ecirc;tre animal dans la fili&egrave;re laiti&egrave;re : quels indicateurs pour l'&eacute;valuer ?</p><h6></h6><ul><li>13h30 &agrave; 14h30 - Salle B - Espace Europe</li></ul><p><strong>Gestion des ressources humaines, un enjeu majeur pour la fili&egrave;re laiti&egrave;re fran&ccedil;aise : des &eacute;leveurs t&eacute;moignent de leurs pratiques d'employeurs</strong></p><p><em>Co-organis&eacute;e par le Cniel et l'Institut de l'&Eacute;levage</em></p><p><strong>Jeudi 13 septembre</strong></p><ul><li>9h30 &agrave; 10h30 - Salle B - Espace Europe</li></ul><p><strong>Strat&eacute;gies d'agrandissement, organisation du travail et gestion des ressources humaines des grands troupeaux laitiers</strong><br><em>Co-organis&eacute;e par le Cniel et l'Institut de l'&Eacute;levage</em></p><ul><li>10h30 &agrave; 12h &ndash; Salle 1 - Espace R&eacute;gion Bretagne</li></ul><p><strong>La fili&egrave;re laiti&egrave;re en Nouvelle Z&eacute;lande est-elle conqu&eacute;rante ou &agrave; bout de souffle ?</strong><br><em>Co-organis&eacute;e par le Cniel, l'Institut de l'&Eacute;levage et les Chambres d'Agriculture</em></p><ul><li>16h30 &agrave; 18h30 &ndash; Salle 5 - Espace Administration</li></ul><p><strong>France, Terre de lait : quelle d&eacute;marche de responsabilit&eacute; soci&eacute;tale de la fili&egrave;re laiti&egrave;re ?</strong></p>


SPACE 2018 : l'interprofession laitière à la rencontre des professionnels laitiers


<p>Plusieurs articles de presse ont fait &eacute;tat ces derni&egrave;res semaines de&nbsp;difficult&eacute;s plus pressantes rencontr&eacute;es &agrave; Carhaix par Synutra, num&eacute;ro trois de&nbsp;la nutrition infantile en Chine, mais ce groupe, pas plus que Sodiaal, premi&egrave;re coop&eacute;rative laiti&egrave;re de France, n'ont communiqu&eacute; sur le sujet.&nbsp;<em>"L'inqui&eacute;tude grandit et l'absence de communication ne fait qu'alimenter&nbsp;cette situation"</em>, &eacute;crit ainsi vendredi dans un communiqu&eacute; la FRSEAO. <em>"Il&nbsp;est hors de question que les producteurs soient impact&eacute;s".&nbsp;"Au-del&agrave; de l'information, c'est la confiance envers les coop&eacute;ratives qui&nbsp;est en jeu"</em>, consid&egrave;re la section r&eacute;gionale de la FNSEA.&nbsp;</p><p>De son c&ocirc;t&eacute;, la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne (CP), qui a toujours contest&eacute; le&nbsp;projet Synutra, rappelle vendredi que <em>"Sodiaal ne livre que la moiti&eacute; du lait&nbsp;pr&eacute;vu dans le contrat initial"</em> avec son partenaire chinois en raison notamment&nbsp;des difficult&eacute;s d'&eacute;coulement de la production de l'usine sur le march&eacute; chinois.</p><p>Dans un communiqu&eacute;, le syndicat fait &eacute;tat de <em>"saisies conservatoires (qui)&nbsp;viennent d'&ecirc;tre ordonn&eacute;es &agrave; l'usine de Carhaix"</em> en raison des impay&eacute;s du&nbsp;groupe chinois envers Sodiaal et &eacute;voque une possible <em>"reprise de parts&nbsp;sociales de l'usine"</em> par la coop&eacute;rative.</p><h2>"gabegie"</h2><p>La Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne demande des comptes sur les <em>"fonds publics&nbsp;&eacute;normes"</em> qui auraient &eacute;t&eacute; <em>"gaspill&eacute;s"</em> dans ce projet.&nbsp; Accusant <em>"les&nbsp;responsables politiques et &eacute;conomiques" de cette "gabegie"</em>, le syndicat&nbsp;demande <em>"que la justice soit saisie au motif d'une extorsion de fonds sur le&nbsp;dos des &eacute;leveurs"</em>. Elle demande aussi <em>"un audit sur l'engagement de fonds&nbsp;publics sur ce genre d'op&eacute;ration industrielle".&nbsp;"Combien de catastrophes &eacute;conomiques faudra-t-il pour que nous comprenions&nbsp;qu'il faut donner un nouveau cap &agrave; notre agriculture"</em>, s'interroge le syndicat&nbsp;qui invite les &eacute;leveurs &agrave; demander des comptes.</p><p>L'inqui&eacute;tude a encore &eacute;t&eacute; renforc&eacute;e par la suspension, depuis le 1er ao&ucirc;t,&nbsp;de la production de lait pour le compte de Synutra par les Ma&icirc;tres laitiers du&nbsp;Cotentin (MLC) dans l'usine de M&eacute;autis (Manche).&nbsp;Tr&egrave;s automatis&eacute;e, l'usine Synutra de Carhaix a constamment connu depuis son&nbsp;inauguration, en septembre 2016, des difficult&eacute;s de fonctionnement. Sodiaal&nbsp;devait initialement collecter chaque ann&eacute;e quelque 288 millions de litres de&nbsp;lait aupr&egrave;s de 800 producteurs de la r&eacute;gion. Selon la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne,&nbsp;<em>"seulement 350 trouvent d&eacute;bouch&eacute; &agrave; Carhaix"</em> actuellement.</p><p>A lire aussi :&nbsp;Normandie: une usine de production de lait pour la Chine &agrave; l'arr&ecirc;t</p>



Face aux difficultés rencontrées par l'usine Synutra installée à Carhaix (Finistère) qui produit depuis deux ans de la poudre de lait infantile pour la Chine, les syndicats agricoles s'inquiètent de l'avenir des éleveurs adhérents de la coopérative Sodiaal, partenaire du groupe chinois.


Lait/Chine: inquiétude des syndicats agricoles concernant l'usine Synutra  de Carhaix


<p>IntelliCruise pour am&eacute;liorer le flux de r&eacute;colte au niveau de l'alimentation. IntelliSense pour maximiser le rendement, limiter les pertes et am&eacute;liorer la qualit&eacute; du grain. Tels sont les deux syst&egrave;mes d'assistance &agrave; la conduite propos&eacute;s sur les nouvelles CR Revelation. Le premier, qui a pour objet d'automatiser la vitesse d'avancement en fonction de la charge sur le convoyeur, &eacute;tait d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sent sur la g&eacute;n&eacute;ration pr&eacute;c&eacute;dente. Mais il est d&eacute;sormais &eacute;quip&eacute; de nouvelles fonctions et offre trois strat&eacute;gies de r&eacute;colte au choix. La strat&eacute;gie &laquo;&nbsp;Rendement Maximum&nbsp;&raquo; augmente la vitesse de la moissonneuse-batteuse afin d'atteindre la charge moteur maximale ou la vitesse d'avancement maximale. La strat&eacute;gie &laquo;&nbsp;Rendement Fixe&nbsp;&raquo; fait varier la vitesse d'avancement afin de maintenir un rendement pr&eacute;d&eacute;fini de mani&egrave;re &agrave; ce que la productivit&eacute; reste constante dans des conditions de r&eacute;colte h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne. Enfin, la strat&eacute;gie &laquo;&nbsp;Pertes Limit&eacute;es&nbsp;&raquo; modifie la vitesse d'avancement afin de maintenir un rendement d&eacute;termin&eacute;. Cependant, si les pertes d&eacute;passent la limite fix&eacute;e, la machine r&eacute;gulera sa vitesse d'avancement. Trois r&eacute;glages sont disponibles pour r&eacute;gler les limites du syst&egrave;me IntelliCruise&nbsp;: charge moteur maximale, vitesse d'avancement maximale et flux d'alimentation, ce qui permet &agrave; l'op&eacute;rateur de d&eacute;finir la r&eacute;activit&eacute; du syst&egrave;me.</p><h2>Quatre strat&eacute;gies IntelliSense</h2><p>Le syst&egrave;me IntelliSense, prim&eacute; &agrave; l'Agritechnica 2017, est quant &agrave; lui nouveau. Propos&eacute; en option, il vise &agrave; maximiser le rendement, limiter les pertes et am&eacute;liorer la qualit&eacute; du grain, selon quatre strat&eacute;gies&nbsp;: Pertes Limit&eacute;es, Qualit&eacute; du Grain, D&eacute;bit Maximum ou Rendement Fixe. Les capteurs brevet&eacute;s du caisson de nettoyage permettent de mesurer la charge avec une grande pr&eacute;cision, en s'appuyant sur ces donn&eacute;es. La moissonneuse-batteuse adapte de mani&egrave;re dynamique la vitesse des rotors, l'angle des couvercles, la vitesse des vents ainsi que l'ouverture de la pr&eacute;-grille, de la grille sup&eacute;rieure et de la grille inf&eacute;rieure, pour atteindre automatiquement le r&eacute;sultat souhait&eacute;. Selon New Holland, le syst&egrave;me brevet&eacute; du r&eacute;glage automatique des couvercles de rotor am&eacute;liore l'efficacit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique du rotor sans que cela n'alt&egrave;re la qualit&eacute; de battage et de s&eacute;paration, ce qui se traduit par des &eacute;conomies de carburant et une am&eacute;lioration des performances.</p><h2>CR7.80 en entr&eacute;e de gamme</h2><p>La nouvelle g&eacute;n&eacute;ration compte un 8<sup>&egrave;me</sup> mod&egrave;le entr&eacute;e de gamme avec la CR7.80, dot&eacute;e d'un caisson de nettoyage &agrave; simple retour et d&eacute;veloppant une puissance maxi de 415 ch. Son moteur FPT Industrial Cursor 9, comme celui de la CR7.90 (460 ch maxi) est conforme &agrave; la future norme Stage V, dont l'entr&eacute;e en vigueur s'op&eacute;rera en deux temps en 2019 et 2020. Son syst&egrave;me de post-traitement, sans vanne EGR, inclue un filtre &agrave; particules actif. La nouvelle CR Revelation est par ailleurs &eacute;quip&eacute;e d'une nouvelle transmission deux gammes, de freins &agrave; bain d'huile immerg&eacute;s, d'une pompe hydrostatique de plus grande capacit&eacute; et d'un blocage de diff&eacute;rentiel &eacute;lectrohydraulique.</p>



Un nouveau modèle d’entrée de gamme ainsi que de nouveaux automatismes sont introduits sur la gamme à double rotor dont la puissance s’étale entre 415 ch et 700 ch. Le constructeur intronise les premières motorisations Stage V.


New Holland enrichit sa gamme de moissonneuses-batteuses CR Revelation 


<p>Le European Milk Board, syndicat europ&eacute;en de petits producteurs qui&nbsp;repr&eacute;sente 100.000 agriculteurs, reconna&icirc;t sur son site des d&eacute;marches de lait&nbsp;&eacute;quitable dans sept pays europ&eacute;ens: Belgique, Luxembourg, France, Allemagne,&nbsp;Autriche, Italie, et, derni&egrave;re en date, la Suisse.&nbsp;La production reste toutefois limit&eacute;e par rapport &agrave; celle des r&eacute;seaux de&nbsp;laiteries industrielles ou coop&eacute;ratives.</p><p><em>"En Belgique, on va atteindre un litre de lait &eacute;quitable par habitant (par&nbsp;an), soit dix millions de litres de lait &eacute;quitable"</em>, indique &agrave; l'AFP Erwin&nbsp;Sch&ouml;pges, &eacute;leveur belge et pr&eacute;sident du European Milk Board, qui pr&eacute;cise que&nbsp;la consommation repr&eacute;sente environ 60 &agrave; 70 litres parhabitant. Au Luxembourg,&nbsp;on atteint selon lui les deux litres par habitant de lait &eacute;quitable.</p><p>En France, la production de laits &eacute;quitables (vendus notamment sous les&nbsp;marques <em>"Faire France", "Mont Lait", ou "C'est qui le patron?!"</em>), &eacute;tait&nbsp;estim&eacute;e r&eacute;cemment &agrave; 60 millions de litres par la F&eacute;d&eacute;ration nationale des&nbsp;producteurs de lait (FNPL), soit une goutte de lactose dans l'oc&eacute;an des 3&nbsp;milliards de litres de lait de consommation produits et vendus chaque ann&eacute;e&nbsp;dans l'Hexagone.</p><h2>Prix</h2><p><em>"Le pourcentage augmente tout le temps, mais on a quand m&ecirc;me des&nbsp;difficult&eacute;s. La grande distribution ne joue pas toujours le jeu. Elle prend&nbsp;ces laits &eacute;quitables, mais juste pour se couvrir et montrer aux citoyens&nbsp;+regardez, on soutient un projet des agriculteurs+, et apr&egrave;s le citoyen a&nbsp;beaucoup de mal &agrave; trouver notre produit en rayon"</em>, peste M. Sch&ouml;pges.</p><p>Il craint par ailleurs que l'&eacute;lan du lait &eacute;quitable ne soit mis &agrave; mal par&nbsp;une concurrence d&eacute;loyale: il met en cause l'utilisation du terme <em>"&eacute;quitable"</em>&nbsp;comme outil marketing par de nombreux laits venant de diff&eacute;rentes r&eacute;gions&nbsp;d'Europe, qui r&eacute;mun&egrave;rent bien leurs producteurs au-dessus du prix moyen, mais&nbsp;sans leur permettre de couvrir leur co&ucirc;ts de production.</p><p><em>"Si on ne paye que 38 ou 35 cents au producteur, l'agriculteur va &ecirc;tre&nbsp;content parce qu'il va toucher quelques cents en plus du march&eacute;, mais si on&nbsp;veut que tout le monde soit r&eacute;mun&eacute;r&eacute; correctement dans la cha&icirc;ne, il faut&nbsp;tenir compte des co&ucirc;ts de production",</em> argumente-t-il. Sinon on risque de&nbsp;tirer les prix des laits dits &eacute;quitables vers le bas, et <em>"tout le monde serait&nbsp;perdant".</em></p><p>Jean-Luc Pruvot, pr&eacute;sident de FaireFrance, pionnier du lait &eacute;quitable en&nbsp;France qui a produit 9,15 millions de litres l'an dernier, &eacute;voque aussi la&nbsp;concurrence des laits qui surfent sur la mode du consommer local.&nbsp;<em>"Par moments, il y a des laits de r&eacute;gions qui r&eacute;mun&egrave;rent moins les &eacute;leveurs qu'un lait normal"</em>, d&eacute;nonce-t-il aupr&egrave;s de l'AFP. <em>"Consommer local, si les&nbsp;&eacute;leveurs ne sont pas r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s, &ccedil;a n'a aucun int&eacute;r&ecirc;t."</em></p>



La production de lait équitable en Europe, permettant de rémunérer correctement les éleveurs soumis à des aléas économiques et climatiques, s'étend petit à petit sur le continent mais demeure encore marginale rapportée à la production globale de lait de consommation.


Le lait équitable, une recette profitable en Europe, mais encore confidentielle


<p>Bayer, en passe d'avaler Monsanto apr&egrave;s avoir boucl&eacute; ce mariage historique&nbsp;pour 63 milliards de dollars (54 millions d'euros), a mis &agrave; jour le dernier&nbsp;chiffre circulant sur ces proc&eacute;dures, qui &eacute;tait <em>"d'environ 5000".</em></p><p><em>"A la fin juillet, environ 8.000 requ&ecirc;tes avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;es aux&nbsp;Etats-Unis"</em> &agrave; propos du glyphosate, a indiqu&eacute; lors d'une conf&eacute;rence&nbsp;t&eacute;l&eacute;phonique Werner Baumann, le patron de Bayer, d&eacute;termin&eacute; &agrave; <em>"d&eacute;fendre&nbsp;&eacute;nergiquement"</em> ce produit.</p><p>Monsanto a &eacute;t&eacute; condamn&eacute; d&eacute;but ao&ucirc;t, par un tribunal californien, &agrave;&nbsp;indemniser un jardinier atteint d'un cancer incurable, pour ne pas l'avoir&nbsp;suffisamment inform&eacute; de la dangerosit&eacute; de son herbicide au glyphosate, le&nbsp;RoundUp.</p><p>Ce jugement retentissant a imm&eacute;diatement fait plonger en Bourse Bayer,&nbsp;mettant en lumi&egrave;re l'important risque juridique associ&eacute; au rachat de Monsanto,&nbsp;dont le groupe allemand a d&eacute;but&eacute; l'int&eacute;gration la semaine derni&egrave;re.</p><p>Mais Bayer mart&egrave;le depuis que <em>"rien n'a chang&eacute;"</em> dans sa strat&eacute;gie et ses&nbsp;objectifs, et qu'il demeure <em>"tr&egrave;s optimiste pour l'avenir de son activit&eacute;"</em>,&nbsp;bas&eacute;e sur le r&ocirc;le croissant de la chimie dans l'agriculture, a r&eacute;p&eacute;t&eacute; jeudi M.&nbsp;Baumann.</p><p>Le groupe de Leverkusen, qui a jet&eacute; ses propres forces dans la bataille&nbsp;judiciaire, esp&egrave;re que le jugement de San Francisco sera invalid&eacute; en appel et&nbsp;r&eacute;p&egrave;te que de nombreuses &eacute;tudes scientifiques concluent &agrave; l'innocuit&eacute; du&nbsp;glyphosate.</p><p>A la Bourse de Francfort, le titre Bayer l&acirc;chait encore 1,79% &agrave; 81,94 euros&nbsp;jeudi vers 15H00 GMT, portant &agrave; 20% son recul depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e.</p>



Environ 8.000 requêtes judiciaires visent actuellement l'herbicide au glyphosate de Monsanto aux Etats-Unis, récemment condamné à verser 289 millions de dollars à un jardinier qui utilisait ce produit, a annoncé jeudi le chimiste allemand Bayer.


Glyphosate: 8.000 procédures aux Etats-Unis contre Monsanto (Bayer)


<p style="text-align:justify;">C'est sous un soleil radieux que la &laquo; Ferme des mille veaux &raquo;, comme se plaisent &agrave; la nommer ses d&eacute;tracteurs, a accueilli Magali Debatte ainsi que ses services. Sous l'&oelig;il bienveillant des principaux responsables agricoles et &eacute;lus politiques du d&eacute;partement, la Pr&eacute;f&egrave;te a renouvel&eacute; son soutien aux &eacute;leveurs durement touch&eacute;s par l'incendie d'origine criminelle qui avait frapp&eacute; la Ferme en fin d'ann&eacute;e 2016. Devant le &laquo; courage des &eacute;leveurs &agrave; reconstruire &raquo; elle a r&eacute;affirm&eacute; que &laquo; le plan de mobilisation g&eacute;n&eacute;rale &eacute;tait toujours actif &raquo;. Une maigre consolation pour les &eacute;leveurs creusois qui attendent toujours de conna&icirc;tre les responsables de cet attentat m&ecirc;me si, apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es de p&eacute;rip&eacute;ties et de combats administratifs, la Ferme est aujourd'hui enfin op&eacute;rationnelle.</p><h2>Un mod&egrave;le d'exploitation</h2><p style="text-align:justify;">La repr&eacute;sentante de l'&Eacute;tat dans le d&eacute;partement a souhait&eacute; par sa pr&eacute;sence &laquo; saluer un mod&egrave;le d'exploitation interd&eacute;partemental &raquo;. En effet cette Ferme innovante regroupe trois grands p&ocirc;les dont le but est de dynamiser l'&eacute;conomie du territoire&nbsp;: une ferme solaire de panneaux photovolta&iuml;que, un atelier d'engraissement de bovins, et une unit&eacute; de m&eacute;thanisation. &laquo; Un v&eacute;ritable plan de d&eacute;veloppement strat&eacute;gique de l'agriculture qui regroupe aujourd'hui une trentaine d'&eacute;leveurs qui voulaient associer bien-&ecirc;tre animal, &eacute;nergies renouvelables et plus-value &eacute;conomique &raquo; a pr&eacute;cis&eacute; Pierre Chevalier, pr&eacute;sident de Haute Corr&egrave;ze Communaut&eacute;. Un mod&egrave;le de projet d'avenir si l'on en croit le d&eacute;put&eacute; et &eacute;leveur creusois Jean-Baptiste Moreau qui a r&eacute;affirm&eacute; que &laquo; ce type de projet ne peut qu'&ecirc;tre favorable &agrave; l'&eacute;conomie agricole du territoire &raquo;.</p>



La SAS Ferme de Saint-Martial, sur la commune de Saint-Martial-le-Vieux, a reçu la visite de Madame la Préfète de la Creuse vendredi 10 août dernier.


Ferme des mille veaux : une entrevue constructive


<p>Selon le minist&egrave;re de l'Agriculture, la production de vin en France devrait&nbsp;progresser de 25% par rapport &agrave; l'an pass&eacute;, &agrave; 46,1 millions d'hectolitres. Les&nbsp;professionnels, un peu plus prudents, fixent &agrave; 21% seulement la hausse pr&eacute;vue,&nbsp;&agrave; 44,5 millions d'hectolitres.&nbsp;Ces volumes signent un retour &agrave; la normale de la production fran&ccedil;aise apr&egrave;s&nbsp;le plancher historique de 36,8 millions de litres atteint en 2017, <em>"le plus&nbsp;bas niveau de l'apr&egrave;s-guerre"</em>, selon J&eacute;r&ocirc;me Despey, pr&eacute;sident du conseil Vins&nbsp;de FranceAgriMer, l'organisme public charg&eacute; du suivi des march&eacute;s agricoles.&nbsp;La diff&eacute;rence entre les deux pr&eacute;visions vient de donn&eacute;es un peu plus&nbsp;r&eacute;centes chez les professionnels, qui b&eacute;n&eacute;ficient de remont&eacute;es de terrain&nbsp;quotidiennes. Mais la r&eacute;colte peut s'am&eacute;liorer en volume <em>"s'il pleut dans les&nbsp;jours &agrave; venir"</em>, a jug&eacute; M. Despey.</p><p>L'&eacute;cart d'estimation vient aussi d'une analyse un peu plus pessimiste chez&nbsp;les professionnels de <em>"l'effet mildiou"</em>, une moisissure due aux fortes pluies&nbsp;du printemps qui <em>"a attaqu&eacute; entre avril et juillet"</em> dans le Bordelais, le&nbsp;sud-ouest et sur le bassin m&eacute;diterran&eacute;en, et entra&icirc;n&eacute; des pertes de r&eacute;colte.&nbsp;Ainsi dans les Charentes, alors que le minist&egrave;re de l'Agriculture attend&nbsp;8,7 millions d'hectolitres, les professionnels n'en pr&eacute;voient que 8,2 millions.&nbsp;Idem, dans le Bordelais, o&ugrave; 8.000 hectares ont &eacute;t&eacute; gr&ecirc;l&eacute;s et o&ugrave; l'impact du&nbsp;mildiou est particuli&egrave;rement pr&eacute;gnant: les professionnels attendent 5 millions&nbsp;d'hectolitres (+35% par rapport &agrave; l'an dernier), contre 5,7 millions pour&nbsp;Agreste, l'organisme de statistiques du minist&egrave;re.&nbsp;Selon les chiffres du minist&egrave;re, Languedoc-Roussillon, Corse et Sud-Est&nbsp;seraient les seuls bassins o&ugrave; la production sera en baisse par rapport &agrave; la&nbsp;moyenne des cinq ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes.</p><p>En Champagne, &eacute;pargn&eacute;e par le mildiou comme la Bourgogne et l'Alsace, de&nbsp;nouveaux records devraient en revanche &ecirc;tre touch&eacute;s cette ann&eacute;e, gr&acirc;ce &agrave;&nbsp;l'exceptionnelle chaleur estivale, nocive pour les &eacute;leveurs mais tr&egrave;s&nbsp;favorable &agrave; la vigne: 3,5 millions d'hectolitres sont attendus par la&nbsp;profession, contre 2,2 millions l'an pass&eacute;, soit un bond de 56% sur 2017 et&nbsp;39% par rapport aux cinq derni&egrave;res ann&eacute;es.&nbsp;La canicule qui a touch&eacute; la France durant l'&eacute;t&eacute;, a ralenti la progression&nbsp;du mildiou et entra&icirc;n&eacute; des vendanges particuli&egrave;rement pr&eacute;coces dans tous ces&nbsp;vignobles du nord-est, Bourgogne, Beaujolais, Alsace et Champagne.</p><h2>vendanges 30 jours plus t&ocirc;t</h2><p><em>"Les vendanges en Champagne et Alsace ont quasiment commenc&eacute; avant celles&nbsp;du Languedoc cette ann&eacute;e, c'est du jamais vu"</em>, a soulign&eacute; M. Despey.&nbsp;Viticulteur lui-m&ecirc;me en Languedoc-Roussillon, il s'est inqui&eacute;t&eacute; de l'impact&nbsp;du r&eacute;chauffement climatique, avec la multiplication d'al&eacute;as m&eacute;t&eacute;orologiques et&nbsp;des <em>"vendanges de plus en plus pr&eacute;coces"</em> en France, qui limitent les volumes&nbsp;de production.<em>"En 30 ans, on a gagn&eacute; 30 jours de pr&eacute;cocit&eacute; pour le d&eacute;marrage des&nbsp;vendanges &agrave; l'&eacute;chelle nationale"</em>, a-t-il soulign&eacute;.&nbsp;</p><p>Autre source d'inqui&eacute;tude pour les viticulteurs, &eacute;galement li&eacute;e au&nbsp;r&eacute;chauffement: le besoin d'irrigation, qui se fait sentir durant la p&eacute;riode&nbsp;s&egrave;che alors qu'elle est majoritairement interdite dans la plupart des&nbsp;appellations d'origine prot&eacute;g&eacute;e (AOP), soit plus de 80% du vignoble fran&ccedil;ais.&nbsp;Ce dernier se trouve coinc&eacute; entre les cahiers des charges fix&eacute;s par&nbsp;l'Institut national des appellations (INAO) et bas&eacute;s sur le respect d'un&nbsp;&eacute;cosyst&egrave;me viticole, d'un <em>"terroir"</em>, et l'&eacute;volution du climat. </p><p><em>"On sait que de grosses chaleurs peuvent bloquer la maturit&eacute; du raisin",</em> a&nbsp;rappel&eacute; M. Despey, et <em>"on sait que dans certains endroits, si on n'arrive pas&nbsp;&agrave; apporter de l'eau par un syst&egrave;me de retenue collinaire (un bassin de&nbsp;r&eacute;tention d'eau de pluie NDLR), comme au Pic Saint-Loup par exemple, cela&nbsp;pourrait vouloir dire que la viticulture y sera sacrifi&eacute;e car les rendements&nbsp;vont devenir beaucoup trop faibles et al&eacute;atoires pour &ecirc;tre rentables", a-t-il&nbsp;ajout&eacute;.&nbsp;Alors que le gouvernement a convoqu&eacute; des Assises de l'eau, M. Despey a&nbsp;estim&eacute; qu'il fallait "sortir de la doctrine qui interdit aux AOP d'&ecirc;tre&nbsp;irrigu&eacute;es"</em> avec des syst&egrave;mes de goutte-&agrave;-goutte &eacute;conomes, mais efficaces.</p>



La vigne française devrait produire de nouveau normalement en 2018, entre 21% et 25% de plus qu'en 2017, année catastrophique marquée par des gels successifs, mais les viticulteurs s'inquiètent de plus en plus des effets du réchauffement climatique sur leur activité.


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