<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"> &Ccedil;a y est, elles sont arriv&eacute;es en toute s&eacute;curit&eacute; ! Bienvenue &agrave; Claverina et Sorita qui foulent aujourd'hui pour la premi&egrave;re fois les terres b&eacute;arnaises et redonnent ainsi un avenir &agrave; la survie de l'Ours des Pyr&eacute;n&eacute;es ! <a href="https://t.co/Ltyu8m6wQa">pic.twitter.com/Ltyu8m6wQa</a>&mdash; Fran&ccedil;ois de Rugy (@FdeRugy) <a href="https://twitter.com/FdeRugy/status/1048150694203719680?ref_src=twsrc%5Etfw">5 octobre 2018</a></blockquote>
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"Je suis en mesure de confirmer aujourd'hui que deux ourses femelles ont&nbsp;&eacute;t&eacute; r&eacute;introduites dans le B&eacute;arn, dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques", d&eacute;clare le&nbsp;ministre dans une vid&eacute;o post&eacute;e sur son compte Twitter.&nbsp;Une premi&egrave;re ourse captur&eacute;e en Slov&eacute;nie avait &eacute;t&eacute; rel&acirc;ch&eacute;e jeudi matin,&nbsp;malgr&eacute; l'opposition de certains &eacute;leveurs et &eacute;lus locaux. Des anti-ours avaient&nbsp;install&eacute; des barrages routiers dans la nuit de mercredi &agrave; jeudi pour tenter de&nbsp;rep&eacute;rer et arr&ecirc;ter les v&eacute;hicules susceptibles de transporter l'animal.&nbsp;Cette femelle d&eacute;nomm&eacute;e Claverina, "+l'h&eacute;riti&egrave;re+ ou +celle qui d&eacute;tient les&nbsp;cl&eacute;s+ en b&eacute;arnais" est &acirc;g&eacute;e de sept ans et p&egrave;se 140 kilos, pr&eacute;cise le&nbsp;minist&egrave;re. Elle &eacute;tait "la premi&egrave;re ourse femelle &agrave; fouler le sol b&eacute;arnais&nbsp;depuis une d&eacute;cennie", selon un communiqu&eacute;.La deuxi&egrave;me ourse, "Sorita, +petite soeur+, l'a rejointe ce matin (...)&nbsp;D'un an son a&icirc;n&eacute;, elle p&egrave;se 150 kilos", selon le communiqu&eacute;.&nbsp;"Ce n'est pas banal de r&eacute;introduire une esp&egrave;ce qui est menac&eacute;e aujourd'hui&nbsp;d'extinction dans les vall&eacute;es du B&eacute;arn o&ugrave; il n'y avait plus que deux ours&nbsp;m&acirc;les", souligne le ministre dans la vid&eacute;o. Faute d'avoir pu emp&ecirc;cher la r&eacute;introduction des ourses, promise par le&nbsp;pr&eacute;c&eacute;dent ministre de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot, des opposants&nbsp;ont menac&eacute; de prendre les fusils pour les "enlever"."Je sais les m&eacute;contentements de certains, notamment les &eacute;leveurs, la col&egrave;re&nbsp;m&ecirc;me parfois", r&eacute;pond Fran&ccedil;ois de Rugy, qui assure que "le dialogue aura&nbsp;toujours toute sa place" et qui a pr&eacute;vu de se rendre sur place apr&egrave;s un&nbsp;premier d&eacute;placement en septembre.&nbsp;Pour le Fonds d'intervention &eacute;co-pastoral (FIEP), ce l&acirc;cher est "historique&nbsp;et va permettre de relancer une dynamique de vie", se f&eacute;licite&nbsp;dans&nbsp;communiqu&eacute; &agrave; l'AFP cette association de d&eacute;fense de l'environnement.A lire aussi :&nbsp;Une des deux ourses l&acirc;ch&eacute;e en B&eacute;arn ce matin


Une deuxième ourse a été lâchée vendredi matin dans les Pyrénées-Atlantiques pour tenter de sauvegarder cette espèce "menacée d'extinction" a annoncé le ministre de la Transition écologique François de Rugy sur son compte Twitter.


La deuxième ourse relâchée dans les Pyrénées-Atlantiques (Rugy)

"La ligne rouge s'agissant de la France et de l'UE ? Ce sont les produits&nbsp;agricoles", a affirm&eacute; M. Lemoyne &agrave; son arriv&eacute;e &agrave; une r&eacute;union des ministres du&nbsp;Commerce de l'UE &agrave; Innsbruck, en Autriche.&nbsp;"Ces param&egrave;tres ne bougeront pas d'une virgule et d'un iota", a-t-il&nbsp;insist&eacute;, rappelant que la "feuille de route" des Europ&eacute;ens restait pour lui la&nbsp;"d&eacute;claration commune" du pr&eacute;sident am&eacute;ricain Donald Trump et de celui de la&nbsp;Commission europ&eacute;enne Jean-Claude Juncker.Apr&egrave;s une rencontre &agrave; Washington le 25 juillet, les deux dirigeants&nbsp;s'&eacute;taient engag&eacute;s &agrave; "travailler ensemble &agrave; l'&eacute;limination des droits de douane"&nbsp;sur les biens industriels entre l'UE et les Etats-Unis, &agrave; l'exception du&nbsp;secteur automobile.&nbsp;Cette annonce avait ouvert une tr&ecirc;ve dans le conflit commercial entre les&nbsp;deux r&eacute;gions, au moment o&ugrave; Donald Trump mena&ccedil;ait encore de taxer les voitures&nbsp;europ&eacute;ennes, apr&egrave;s avoir d&eacute;j&agrave; inflig&eacute; des taxes punitives sur l'acier et&nbsp;l'aluminium du Vieux Continent.&nbsp;Les Am&eacute;ricains ont ensuite affirm&eacute; qu'ils souhaitaient que l'agriculture,&nbsp;un secteur tr&egrave;s sensible pour les Europ&eacute;ens, fasse &eacute;galement partie des&nbsp;discussions, ce &agrave; quoi l'UE se refuse cat&eacute;goriquement.La commissaire europ&eacute;enne au Commerce, Cecilia Malmstr&ouml;m, et son homologue&nbsp;am&eacute;ricain Robert Lighthizer se sont vu fixer mission d'esquisser les premiers&nbsp;contours de cet hypoth&eacute;tique accord a minima entre l'UE et les Etats-Unis.&nbsp;Mais les discussions avancent lentement.&nbsp;"L&agrave;, on est dans un processus de dialogue d&eacute;j&agrave;. A ce stade, on en reste &agrave;&nbsp;&ccedil;a", a soulign&eacute; vendredi M. Lemoyne.&nbsp;"La r&eacute;ponse elle n'est pas dans les biceps que chacun montre, elle dans la&nbsp;refondation, la reconstruction d'un ordre commercial international qui soit&nbsp;effectif", a-t-il conclu.


Le secrétaire d'Etat français aux Affaires étrangères Jean-Baptiste Lemoyne a affirmé vendredi qu'il n'était pas question pour la France d'inclure l'agriculture dans les discussions commerciales menées par l'UE avec les Etats-Unis.


Commerce: pas question pour Paris d'inclure l'agriculture dans les discussions UE/USA


La technologie permet de contrôler à distance, sur son smartphone, l’état de remplissage et le cas échéant, d’être alerté en cas de baisse subite et suspecte des niveaux. Elle se présente sous la forme d’un cylindre ositionné à la place du bouchon de la cuve. Différents diamètres de pas de vis (1,25 – 1,5 et 2 pouces) sont prévus pour s’adapter à toutes les cuves. A l’intérieur de ce cylindre se trouve la sonde connectée qui renferme un capteur à ultrasons pour le niveau de remplissage et un accéléromètre pour le dévissage. Les informations transitent jusqu’au smartphone et son appli dédiée via les réseaux radio bas débit longue distance.


[Sommet] Beiser connecte cuves à carburant et citernes à eau

Du point de vue des mati&egrave;res, le&nbsp;Multi'Spread est apte &agrave; disperser la paille broy&eacute;e, la sciure, ou encore les granul&eacute;s, gr&acirc;ce &agrave; des trappes de r&eacute;gulation assorties dispos&eacute;es lat&eacute;ralement de part et d'autre des vis d'alimentation. En ce qui concerne les dispositifs de projection, le godet &eacute;parpilleur peut &ecirc;tre dot&eacute; au choix d'ailettes d'&eacute;jection ou de plateaux de paillage pour jouer sur la largeur de paillage, qui peut atteindre 12 &agrave; 15 m dans cette seconde configuration. Autre singularit&eacute; source de polyvalence&nbsp;: le Multi'Spread int&egrave;gre une crosse d'&eacute;jection lat&eacute;rale brevet&eacute;e permettant de circonscrire &agrave; 21&deg; l'angle de paillage. Cette conception ouvre la voie au repaillage de pr&eacute;cision en production avicole, ou encore au paillage des logettes d'un seul c&ocirc;t&eacute; sinon&nbsp; des deux c&ocirc;t&eacute;s en m&ecirc;me temps pour les &eacute;leveurs de bovins laitiers.


Le constructeur propose avec le Multi’Spread un godet éparpilleur de produits légers pour litières doublement polyvalent. Sommet d’or.


[Sommet] Multi’Spread, le godet pailleur d’Emily

Depuis plusieurs semaines, on parle du retour de la volatilit&eacute;. Quel impact pour le march&eacute; &agrave; terme ?Laurent Cavanna :Un impact tr&egrave;s significatif &agrave; la fois sur les volumes de transactions et la taille des positions ouvertes sur les march&eacute;s &agrave; terme.La forte volatilit&eacute; r&eacute;cente est li&eacute;e &agrave; toute une s&eacute;rie d'&eacute;v&eacute;nements tels que des rendements en baisse dans les pays producteurs, des niveaux d'achats soutenus des pays importateurs, des menaces de contraintes &agrave; l'exportation chez nos concurrents de la Mer Noire et des tensions politico-&eacute;conomiques en les Etats-Unis et la Chine.Face &agrave; ces menaces et incertitudes, les cours se sont emball&eacute;s pour atteindre des niveaux jamais vus depuis plus de 4 ann&eacute;es &agrave; 218&euro;/ T&nbsp; le 7 ao&ucirc;t sur l'&eacute;ch&eacute;ance septembre 2018.L'ensemble de la fili&egrave;re a s&eacute;curis&eacute; ses marges en ayant massivement recours au march&eacute; &agrave; terme : les producteurs ont pu fixer des prix &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s sur la campagne en cours et m&ecirc;me la suivante, et les industriels ont fix&eacute; partiellement leur prix de revient.Ces r&eacute;actions en cha&icirc;ne, relay&eacute;es par les interventions d'autres op&eacute;rateurs financiers ont&nbsp; fortement contribu&eacute; &agrave; animer le march&eacute; &agrave; terme. Le nombre de transactions a ainsi doubl&eacute;&nbsp; par rapport &agrave; l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. Les volumes ont ainsi atteint : 725 000 lots &eacute;chang&eacute;s pour les mois de juillet et ao&ucirc;t 2018.Le march&eacute; &agrave; terme est-il la solution face &agrave; la volatilit&eacute; ?&nbsp;L. C. :Le march&eacute; &agrave; terme n'est pas &laquo; LA &raquo; mais une solution de gestion du risque de prix, incontournable dans les fili&egrave;res des grains. Il donne une information sur les prix des 18 mois &agrave; venir et permet &agrave; chacun d'anticiper. Aujourd'hui, tous les prix de vente de marchandises sont en France directement index&eacute;s sur le MATIF.Le march&eacute; &agrave; terme offre une formidable boite &agrave; outils &agrave; tous les op&eacute;rateurs de la fili&egrave;re qui ont besoin de s&eacute;curiser leur marge individuellement.Pour les agriculteurs, son utilisation s'inscrit dans une d&eacute;marche de prise en main de sa couverture de prix sans s'opposer &agrave; d'autres offres utiles pour s&eacute;curiser les revenus telles que les assurances r&eacute;colte et chiffre d'affaires et certaines propositions commerciales des organismes stockeurs.En fonction du profil de l'op&eacute;rateur, quels types de positions sont prises ?L. C. :Pour chaque op&eacute;rateur, l'utilisation des march&eacute;s &agrave; terme s'inscrit dans une strat&eacute;gie de s&eacute;curisation des marges dans un environnement fluctuant li&eacute; &agrave; la volatilit&eacute; du cours des mati&egrave;res premi&egrave;res.Pour les producteurs et les &eacute;leveurs, les futures servent &agrave; fixer des prix afin de couvrir des marges, des prix &laquo; objectifs &raquo; ou des prix de revient.Les options sont tr&egrave;s utilis&eacute;es dans les environnements avec de fortes variations de cours et une incertitude importante: elles servent &agrave; moduler ou compl&eacute;ter la position sur les futures.Par exemple, le producteur qui estime que le niveau de prix est int&eacute;ressant pour couvrir son prix de revient, vendra des futures sur le bl&eacute; tout en achetant un &laquo; Call &raquo;. Le Call permet de g&eacute;rer le manque &agrave; gagner en cas de hausse &eacute;ventuelle des cours mais surtout d'accompagner la couverture n&eacute;cessaire de la marge par la vente des futures.

Avec les évolutions des cours des grains cet été, plus que volatiles, nombreux ont été les agriculteurs à prendre des positions sur le marché à terme. Décryptage de Laurent Cavanna, responsable du développement commercial chez CACEIS.

Avis d'expert : le marché à terme est-il la solution face à la volatilité ?


Seul fabricant français d’aplatisseurs sous la marque Daplagaine, Dland poursuit la mécanisationde mode de stockage à la ferme par inertage (absence d'oxygène) en proposant le D10MEL. Le godet assure la reprise des grains avec un concept et une économie pensés pour les petites exploitations, diminuant la charge physique liée à la reprise manuelle, et avec elles les risques d’apparition de troubles musculosquelettiques (TMS). Le D10MEL assure en prime la pesée, le mélange et la distribution à droite ou à gauche par une vis à double spire.


[Sommet] Dland mécanise (et démocratise) la reprise des silos gaine

D'apr&egrave;s les informations de France Bleu B&eacute;arn, des &eacute;leveurs post&eacute;s en barrages filtrants auraient assist&eacute; impuissants, au l&acirc;cher d'une des deux ourses dans la vall&eacute;e d'Aspe, suspendue dans une cage sous un h&eacute;licopt&egrave;re. Le ministre de la Transition &eacute;cologique et solidaire a confirm&eacute; qu'une &laquo;&nbsp;premi&egrave;re ourse femelle en parfaite sant&eacute; a &eacute;t&eacute; rel&acirc;ch&eacute;e aux alentours de 9h dans le B&eacute;arn.&nbsp;&raquo; Avant d'ajouter &laquo;&nbsp;l'op&eacute;ration de r&eacute;introduction se poursuivra dans les prochains jours avec pour unique priorit&eacute; de garantir la s&eacute;curit&eacute; des deux ourses femelles.&nbsp;&raquo; D'apr&egrave;s Fran&ccedil;ois de Rugy interrog&eacute; en d&eacute;but de matin&eacute;e sur France Info, le co&ucirc;t pr&eacute;visionnel de cette r&eacute;introduction &eacute;tait de 350&nbsp;000 euros, ce qui d&eacute;ment le chiffre de 1 million d'euros qui avait pr&eacute;c&eacute;demment circul&eacute;. Il a &eacute;galement confirm&eacute; que l'op&eacute;ration &eacute;tait men&eacute;e par l'Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS).<h2>Attitudes inacceptables</h2>Depuis pr&egrave;s d'une semaine, les &eacute;leveurs sont mobilis&eacute;s pour traquer l'arriv&eacute;e des deux ourses femelles qui devait avoir lieu avant d&eacute;but octobre. Plus particuli&egrave;rement depuis deux jours, ils avaient organis&eacute; des barrages filtrants pour emp&ecirc;cher l'arriv&eacute;e des deux femelles slov&egrave;nes. Fran&ccedil;ois de Rugy a condamn&eacute; ces &laquo;&nbsp;attitudes inacceptables&nbsp;&raquo; et insist&eacute; sur le fait qu'il ne c&eacute;derait pas &laquo;&nbsp;aux pressions&nbsp;&raquo;. Les &eacute;leveurs ont d'ores et d&eacute;j&agrave; annonc&eacute; qu'ils allaient traquer l'ourses l&acirc;ch&eacute;e ce jeudi matin.&nbsp;<h2>Impasse</h2>Dans un communiqu&eacute; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne a regrett&eacute; &laquo;&nbsp;que ne soit pas pris en compte l'impasse dans laquelle se trouvent les &eacute;leveur-e-s et berger-e-s confront&eacute;s &agrave; la pr&eacute;dation ni l'avis des populations concern&eacute;es. Les moyens de protection existants - chiens, cl&ocirc;tures, gardiennage... - ont tr&egrave;s largement montr&eacute; leur limite.&nbsp;&raquo; Et d'insister &laquo;&nbsp;nous rappelons la n&eacute;cessit&eacute; de la cr&eacute;ation d'une brigade de pi&eacute;geage non l&eacute;tal et d'effarouchement des ours.&nbsp;&raquo;&nbsp;La FNSEA et la Coordination rurale n'ont pour l'instant pas r&eacute;agi &agrave; cette information.


Ce jeudi matin, malgré les barrages organisés par les éleveurs, une des deux ourses a été transportée en vallée d’Aspe, dans les Pyrénées-Atlantiques. L’opération a été menée par l'ONCFS en hélicoptère. 


Une des deux ourses lâchée en Béarn ce matin

Que vous inspire l'absence de r&eacute;action du ministre de l'Agriculture suite &agrave; l'incendie de l'abattoir&nbsp;?Ga&eacute;tan Richard&nbsp;: nous aurions souhait&eacute; une r&eacute;action de fermet&eacute; et de solidarit&eacute; mais nous n'avons rien eu. Heureusement, localement, la solidarit&eacute; s'est organis&eacute;e. Nous avons la certitude que l'abattoir va reprendre son activit&eacute; mais aucune date n'est fix&eacute;e. En attendant, nos exploitations en subissent les cons&eacute;quences.Comment s'organisent les &eacute;leveurs en attendant la r&eacute;ouverture de l'abattoir&nbsp;?G.R. : l'arr&ecirc;t de l'abattoir p&eacute;nalise en premier lieu les &eacute;leveurs valorisant tout ou partie de leur production en circuits courts. Sans outils de transformation, ils ne peuvent plus servir leurs clients, donc ils sont condamn&eacute;s. La solution, c'est de se tourner vers un autre abattoir, mais &ccedil;a va co&ucirc;ter plus cher. Or aucun &eacute;leveur n'a la capacit&eacute; &agrave; supporter des charges suppl&eacute;mentaires, la s&eacute;cheresse mettant d&eacute;j&agrave; &agrave; mal les tr&eacute;soreries.&Ecirc;tes-vous gagn&eacute; par un sentiment d'impunit&eacute; &agrave; l'&eacute;gard des antisp&eacute;cistes&nbsp;?G.R. : nous n'avons rien contre les vegan. Chez les JA, il y a des producteurs de l&eacute;gumes, il y a des march&eacute;s pour tout le monde mais il faut respecter toutes les productions. Dans notre secteur, l'incendie a provoqu&eacute; un traumatisme et on se pose beaucoup de questions. Il y aura un avant et un apr&egrave;s cet &eacute;v&eacute;nement. Ne risque-t-on pas demain de conna&icirc;tre de pareils actes dans une &eacute;table&nbsp;?


Gaétan Richard, le président des JA de l’Ain, a interpellé le ministre de l’Agriculture, lui reprochant son mutisme après l’incendie criminel de l’abattoir de Haut-Valromey (Ain) dans la nuit du 27 au 28 septembre. Pour les éleveurs de l’Ain, il y aura un « avant et un après » l’acte criminel.


[Sommet] « Demain, des feux criminels dans nos étables ? »

Produire ses propres fourrages et concentr&eacute;s riches en prot&eacute;ines pour assurer son autonomie alimentaire en syst&egrave;me bovin laitier bio&nbsp;? C'est possible si l'on en croit les conclusions du programme exp&eacute;rimental Reine Mathilde, conduit en Normandie. Lanc&eacute; en 2010, le programme pilot&eacute; par l'Institut de l'&eacute;levage et soutenu financi&egrave;rement par Les 2 vaches (Danone) regroupe de nombreux acteurs (Agronat, Chambre d'Agriculture, coop&eacute;ratives laiti&egrave;res, Groupe de recherche en AB, Littoral Normand...). Le programme Reine Mathilde s'appuie sur trois fermes partenaires, dont une ferme vitrine sur laquelle sont implant&eacute;s les essais v&eacute;g&eacute;taux depuis huit ans. Destin&eacute;s &agrave; am&eacute;liorer l'autonomie alimentaire des &eacute;levages bovins en agriculture biologique, ces essais sont le support de portes-ouvertes pour diffuser les acquis de fa&ccedil;on concr&egrave;te et faire rayonner l'expertise acquise.<h2>P&acirc;tures et fourrages r&eacute;colt&eacute;s</h2>Le programme a inventori&eacute; toutes les pistes agronomiques destin&eacute;es &agrave; enrichir la ration en prot&eacute;ines, maillon faible de l'autonomie alimentaire en bio comme en conventionnel. Une partie des essais s'est focalis&eacute;e sur les m&eacute;langes prairiaux &agrave; p&acirc;turer, la p&acirc;ture constituant la premi&egrave;re source de prot&eacute;ines en AB. C'est aussi la plus &eacute;conomique, &agrave; condition que les prairies soient durables, productives et bien &eacute;quilibr&eacute;es. Il en est ressorti des recommandations de m&eacute;langes prairiaux, faisant la part belle au tr&egrave;fle blanc, &agrave; la chicor&eacute;e et au plantain, aux c&ocirc;t&eacute;s de gramin&eacute;es. Contribuant &agrave; l'alimentation hivernale et/ou palliant le manque d'acc&egrave;s au p&acirc;turage, la fauche et l'affourragement en vert ont &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute;s sous l'angle des esp&egrave;ces et vari&eacute;t&eacute;s adapt&eacute;es et productives. C&ocirc;t&eacute; ensilage d'herbe, le programme a mis en lumi&egrave;re les associations &agrave; base de f&eacute;verole ou encore l'association de lupin et de pois prot&eacute;agineux. En ma&iuml;s, les associations avec des plantes compagnes (f&eacute;verole, haricot) ont permis d'enrichir en ensilages en azote. Autre piste&nbsp;: le semis de prairies temporaires sous couvert de cultures annuelles dans le but d'anticiper l'implantation de la prairie.<h2>Grains purs ou associ&eacute;s</h2>En ce qui concerne la production de grains, destin&eacute;s &agrave; compl&eacute;menter la ration de base, la programme Reine Mathilde a test&eacute; des associations c&eacute;r&eacute;ales-prot&eacute;agineux, plus performantes que la combinaison triticale + pois fourrager, r&eacute;pandue en Normandie. C'est ainsi que la f&eacute;verole, associ&eacute;e au triticale, s'est d&eacute;marqu&eacute;e, ainsi que la vesce et le lupin. Pour satisfaire les besoins en &eacute;nergie, le programme de recherche a &eacute;galement compar&eacute; le comportement d'esp&egrave;ces et de vari&eacute;t&eacute;s de ma&iuml;s, de c&eacute;r&eacute;ales et de prot&eacute;agineux en AB. Le triticale et le seigle se sont distingu&eacute;s par leur r&eacute;sistance et leur productivit&eacute;. Le ma&iuml;s population, les ma&iuml;s ultra-pr&eacute;coces ou encore la f&eacute;verole constituent d'autres possibilit&eacute;s. Le pois est banni sauf en &eacute;tant associ&eacute; &agrave; l'orge. Quant au soja, son implantation est encore pr&eacute;matur&eacute;e sous les latitudes normandes.


En Normandie, l’Institut de l’élevage coordonne le programme Reine Mathilde dont l’objectif est de faire croître l’autonomie alimentaire des élevages laitiers bio. Principaux enseignements.


[Sommet] Reine Mathide, un programme référence en lait bio

Install&eacute; &agrave; Campbon depuis 18 ans, Micka&euml;l Evain &eacute;l&egrave;ve des brebis romanes, une race choisie pour sa prolificit&eacute; et ses qualit&eacute;s maternelles. Il &eacute;voquera son syst&egrave;me et ses projets en accueillant la rencontre r&eacute;gionale ovine, le 16 octobre prochain. 
La matin&eacute;e de cette rencontre se tiendra au restaurant le Royam de Savenay, et comprendra plusieurs pr&eacute;sentations techniques, en pr&eacute;sence de techniciens et de responsables de la fili&egrave;re r&eacute;gionale. Apr&egrave;s le repas, l&rsquo;apr&egrave;s-midi se d&eacute;roulera chez Micka&euml;l Evain. L&rsquo;&eacute;leveur &eacute;voquera comment, au fil des ann&eacute;es, il a atteint une vitesse de croisi&egrave;re sur son exploitation individuelle, tant sur le plan &eacute;conomique que sur celui de son organisation de travail. 
 
R&eacute;sultats &eacute;conomiques am&eacute;lior&eacute;s 
 
Un des leviers techniques les plus importants pour atteindre cet &eacute;quilibre est le changement de race des brebis : Micka&euml;l Evain a progressivement bascul&eacute; son troupeau, &agrave; l&rsquo;origine en rouge de l&rsquo;Ouest et charollais, en race romane. Une race moins courante, moins bien conform&eacute;e, mais dont les performances maternelles et laiti&egrave;res ont fait la diff&eacute;rence dans son syst&egrave;me. &laquo; Mes r&eacute;sultats &eacute;conomiques se sont am&eacute;lior&eacute;s depuis que j&rsquo;ai chang&eacute; de race &raquo;. Point essentiel de cette am&eacute;lioration &eacute;conomique : la productivit&eacute; des brebis, qui atteint 1,80 (soit 1,80 agneaux &eacute;lev&eacute;s par m&egrave;re et par an). La race romane a &eacute;galement &eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;origine de l&rsquo;am&eacute;lioration des conditions de travail de l&rsquo;&eacute;leveur car elle dessaisonne naturellement. 
 
Circuits courts et longs 
 
Pour am&eacute;liorer la conformation des agneaux produits, Micka&euml;l Evain croise ses romanes avec des b&eacute;liers Ile de France et charollais. Les mieux conform&eacute;s (environ la moiti&eacute;) partent dans la d&eacute;marche &laquo; Agneau du Pays nantais &raquo;, pionni&egrave;re en mati&egrave;re de circuits courts. Les autres agneaux sont commercialis&eacute;s via la coop&eacute;rative Terrena. La demande en agneaux fran&ccedil;ais et de qualit&eacute; reste soutenue, notamment &agrave; la p&eacute;riode de P&acirc;ques. 
M&ecirc;me si ses conditions de travail se sont d&eacute;j&agrave; bien am&eacute;lior&eacute;es, Micka&euml;l Evain souhaite aller plus loin. Notamment dans l&rsquo;objectif (lointain) d&rsquo;assurer, d&rsquo;ici 15 ans, la transmissibilit&eacute; d&rsquo;une exploitation rentable, avec des b&acirc;timents fonctionnels : il vient de d&eacute;marrer la construction d&rsquo;une nouvelle bergerie, am&eacute;nag&eacute;e de fa&ccedil;on &agrave; pouvoir m&eacute;caniser le paillage des aires de couchage et la distribution du foin et de l&rsquo;enrubannage. En outre, l&rsquo;enrubannage pourrait &ecirc;tre rationn&eacute;, ce qui permettrait d&rsquo;optimiser le co&ucirc;t alimentaire. 
Pour tout renseignement et inscription (le repas doit &ecirc;tre r&eacute;serv&eacute; &agrave; l&rsquo;avance), contacter Val&eacute;rie Jubin au 02 41 18 61 15 valerie.jubin@pl.chambagri.fr ou rendez-vous<a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/animal/evenements/rencontre-regionale-ovine-en-pays-de-la-loire-2018/inscrivez-vous-a-la-rencontre-ovine-en-pays-de-la-loire/"> ici.</a> 
Plus d&rsquo;information dans l&rsquo;&eacute;dition du 5 octobre de Loire-Atlantique agricole. 
 
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La 12e rencontre régionale ovine se tiendra le 16 octobre, à Savenay et à Campbon. L’occasion de faire toute la lumière sur cette production qui peut accueillir des jeunes en installation.

Pays de la Loire- Objectif rentabilité et bonnes conditions de travail en production ovine


Grouper des andains à partir d’une faucheuse arrière portée en faisant l’économie d’un conditionneur ou de tapis de convoyage : telle est la singularité de la Novacat 352 (3,50 m) de Pöttinger. Si la faucheuse peut être portée en solo, la pertinence y gagne avec une combinaison d’un groupe de fauche frontal. Un tel attelage, baptisé Novacat A10, réserve la possibilité d’atteler à l’arrière une sinon deux faucheuses Novacat 352 (droite / gauche). De quoi grouper deux, trois ou quatre andains par aller simple ou aller-retour selon l’attelage. Charge ensuite au pick-up d’une remorque autochargeuse, d’une ensileuse automotrice ou encore d’une presse de reprendre l’andain, avec toutes ses feuilles et sans la moindre particule de terre. Polyvalence oblige, la dépose large est également possible en ouvrant le capot de la vis sans fin.


[Sommet] Faucheuse Cross Flow : une vis andaineuse en guise de groupeur

Le sp&eacute;cialiste de la contention des bovins a con&ccedil;u un syst&egrave;me de verrouillage garantissant la fermeture rapide et s&eacute;curis&eacute;e dans les deux sens d'ouverture, par une simple pouss&eacute;e d'une seule main, Adaptables sur les barri&egrave;res 4 a&#768; 5 tubes de la gamme Autolock (de 2 a&#768; 6 m), ces fermetures rapides pour l'&eacute;levage bovin sont compos&eacute;es d'une but&eacute;e mobile qui coulisse dans deux gorges. Une protection plastique rend le syst&egrave;me non agressif au passage. Le verrou comprime son ressort sur le plan incline&#769; puis vient se loger dans un trou ovale pour s&eacute;curiser la fermeture. Il n'est plus n&eacute;cessaire d'accompagner la barri&egrave;re pour verrouiller sa fermeture, qu'elle vienne de gauche ou de droite.


Adaptables sur les barrières 4 à 5 tubes de la gamme Autolock (de 2 à 6 m), ces fermetures rapides pour l’élevage bovin renforcent la sécurité. Sommet d’or.


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