&laquo;&nbsp;Il ne peut pas ne rien se passer, nous avons une obligation de r&eacute;sultats&nbsp;&raquo;. St&eacute;phane Travert, le ministre de l'Agriculture, s'est exprim&eacute; dans les colonnes du Figaro, le 27 ao&ucirc;t, alors que les &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux reprennent cette semaine. Le premier chantier, qui doit se d&eacute;rouler jusqu'&agrave; fin septembre, est consacr&eacute; &agrave; la cr&eacute;ation et &agrave; la r&eacute;partition de la valeur. Sur ce sujet, le ministre envisage de s'appuyer sur la loi Sapin II et de modifier certains dispositifs. &laquo;&nbsp;Nous n'excluons pas non plus d'ajuster la LME&nbsp;(loi de modernisation de l'&eacute;conomie)&raquo;, a-t-il ajout&eacute;. Tout en pr&eacute;cisant&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;Nous pourrions passer par des ordonnances ou d&eacute;crets pour &ecirc;tre op&eacute;rationnels rapidement&nbsp;&raquo;. &nbsp;Ces annonces vont dans le sens des attentes de la FNSEA. Cet &eacute;t&eacute;, Christiane Lambert, la pr&eacute;sidente du syndicat majoritaire, s'&eacute;tait prononc&eacute;e en faveur de &laquo;&nbsp;frappes chirurgicales&nbsp;&raquo; sur la LME et d'une am&eacute;lioration de la loi Sapin II. Ces &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux devraient donner lieu &agrave; une d&eacute;claration d'Emmanuel Macron, d&eacute;but octobre. &nbsp;De mani&egrave;re plus g&eacute;n&eacute;rale, St&eacute;phane Travert a rappel&eacute; les grandes orientations qu'il souhaite donner &agrave; la politique agricole&nbsp;: &laquo;&nbsp;lib&eacute;rer l'agriculture des carcans r&eacute;glementaires&nbsp;&raquo; ou encore &laquo;&nbsp;encourager la pr&eacute;vention des risques&nbsp;&raquo;.Enfin, concernant le scandale des &oelig;ufs contamin&eacute;s, il a indiqu&eacute; qu'il recevrait les repr&eacute;sentants de la fili&egrave;re dans les prochains jours pour r&eacute;aliser un &eacute;tat des lieux sur la situation. Il souhaite que soient consolid&eacute;s&nbsp;&laquo;&nbsp;les moyens de veille sanitaire au niveau europ&eacute;en&nbsp;&raquo; et gagner en &laquo;&nbsp;r&eacute;activit&eacute;&nbsp;&raquo; entre &Eacute;tats membres. Le ministre de l'Agriculture a aussi demand&eacute; l'harmonisation europ&eacute;enne des &laquo;&nbsp;mesures de gestion des &eacute;levages et des produits alimentaires contamin&eacute;s&nbsp;&raquo;.&nbsp;


Le ministre de l’Agriculture a accordé dimanche 27 août un entretien au Figaro dans lequel il revient sur les états généraux de l’alimentation. 


États généraux : la LME dans le viseur de Stéphane Travert


Tous les ans, des milliers  d'hectares sont détournés de leur usage agricole. Les espaces artificialisés gagnent du terrain, au détriment des terres agricoles. Pour autant, dans une moindre mesure, il arrive que l'agriculture gagne la bataille des sols. À l'image de cette ferme qui a bien failli devenir un circuit de formule 1, il y a une dizaine d'années. Avant que les pouvoirs publics ne se ravisent... Aujourd'hui, ces terres ont été louées par la Région Ile-de-France à trois exploitations.


Une ferme qui a failli devenir un circuit de formule 1...

OptiMaize S pour des brins de 4 mm &agrave; 7 mm destin&eacute;s au biogaz gr&acirc;ce au rotor biogaz &agrave; 40 couteaux ou au rotor MaxFlow en 36 couteaux. OptiMaize M pour des brins de 8 mm &agrave; 10 mm destin&eacute;s aux bovins d'engraissement et aux vaches laiti&egrave;res recevant des rations &agrave; moins de 40 % de ma&iuml;s. OptiMaize L pour des brins de 11 mm &agrave; 19 mm destin&eacute;s aux vaches laiti&egrave;res recevant des rations &agrave; moins de 50 % de ma&iuml;s et enfin OptiMaize XL pour des brins de 20 mm &agrave; 30 mm (Shredded Silage) destin&eacute;s aux vaches laiti&egrave;res recevant des rations plus de 80 % de ma&iuml;s. Telles sont les possibilit&eacute;s offertes par Krone pour r&eacute;pondre aux diff&eacute;rents usages du ma&iuml;s ensilage.<h2>Solutions techniques</h2>D'un point de vue technique, le constructeur agit &agrave; plusieurs endroits, &agrave; commencer par son rotor hacheur MaxFlow. Le montage et d&eacute;montage rapide des couteaux permet d'en activer au choix 20, 28 ou 36. Le constructeur s'appuie &eacute;galement sur le syst&egrave;me VariLoc, une bo&icirc;te de vitesses log&eacute;e dans la poulie du rotor hacheur. En changeant simplement le r&eacute;gime du rotor de 1250 tr/min &agrave; 800 tr/min avec une simple cl&eacute; plate de 36mm, le bo&icirc;tier permet &agrave; un rotor 28 couteaux d'avoir une plage de longueur de coupe de 4 mm &agrave; 30 mm. C&ocirc;t&eacute; rouleaux &eacute;clateurs (250 mm), en plus des les &eacute;clateurs &agrave; disques permettant de pulv&eacute;riser les grains, le constructeur propose pas moins de quatre variantes (105/123 dents, 105 / 105, 123 / 123 et 144 / 144) caract&eacute;ris&eacute;es par une diff&eacute;rence de r&eacute;gime de 30 % pour les trois premiers. Notons enfin l'Autoscan qui offre une adaptation automatique de la longueur de coupe selon la maturit&eacute; du ma&iuml;s. Krone pr&eacute;sentera ses solutions OptiMaize lors des Journ&eacute;es Pro se tenant les 30 et 31 ao&ucirc;t &agrave; Tr&eacute;mentines (49), auxquelles sont associ&eacute;s Orne Conseil Elevage, Cofra (couverture de silo), JCB, Holaras (outils de confection de silo), Limagrain et Made (d&eacute;tecteur de lignes &eacute;lectriques).


La combinaison de différents rotors hacheurs et rouleaux éclateurs, associée au système VariLoc, offre aux ensileuses Big X une plage de longueur de coupe comprise entre 4 mm et 30 mm. Démonstration lors des Journées Pro à Trémentines (49) les 30 et 31 août.


Toutes les longueurs de brins avec OptiMaize de Krone

Bien que consultatif, cet avis du commissaire-enqu&ecirc;teur, rendu public cette semaine &agrave; l'issue de l'enqu&ecirc;te publique sur la r&eacute;vision du plan local d'urbanisme (PLU) de Gonesse, &eacute;tait tr&egrave;s attendu. A l'horizon 2024, le projet Europacity, port&eacute; par le groupe Auchan et le chinois Wanda, pr&eacute;voit la construction d'une gigantesque surface commerciale, ainsi que des h&ocirc;tels, des salles de spectacle, un parc aquatique et une piste de ski, sur 80 hectares dans le triangle de Gonesse, une zone agricole inhabitable de 300 hectares entre les a&eacute;roports du Bourget et de Roissy.Dans les conclusions de son rapport, le commissaire-enqu&ecirc;teur juge le projet d'am&eacute;nagement du triangle de Gonesse "peu compatible avec la notion de d&eacute;veloppement durable" sur le volet tant environnemental qu'&eacute;conomique et social. Ainsi,&nbsp;"ses orientations sont incompatibles avec le pilier environnemental par ses impacts sur le changement climatique, la destruction des ressources et l'atteinte &agrave; la biodiversit&eacute;", juge Ronan H&eacute;bert.Et, alors que la municipalit&eacute; de Gonesse met en avant le taux de ch&ocirc;mage &eacute;lev&eacute; de la commune, M. H&eacute;bert estime que&nbsp;"les objectifs en mati&egrave;re d'emploi" du projet Europacity sont&nbsp;"peu en phase avec le niveau de formation local". En outre, la construction de ce complexe dans une zone d&eacute;j&agrave; bien dot&eacute;e en centres commerciaux risque de se traduire par des destructions d'emplois et d'affecter plus globalement les "&eacute;quilibres sociaux-&eacute;conomiques existants". "Il est n&eacute;cessaire d'abandonner ce projet co&ucirc;teux et destructeur", a r&eacute;agi le Collectif pour le triangle de Gonesse, dans un communiqu&eacute; re&ccedil;u dimanche.&nbsp;"Ce projet est d'un autre temps. Ce qui &eacute;tait envisageable il y a vingt ans n'est plus acceptable aujourd'hui. Avec l'acc&eacute;l&eacute;ration du d&eacute;r&egrave;glement climatique, l'aggravation des nuisances et des in&eacute;galit&eacute;s pour les habitants de l'Ile-de-France, il n'est plus possible de b&eacute;tonner &agrave; tout-va", argumentent les opposants &agrave; Europacity."Les conclusions du rapport ne sont pas de nature &agrave; remettre en cause le principe de l'am&eacute;nagement du Triangle de Gonesse ni &agrave; m&ecirc;me d'entacher la d&eacute;termination de la municipalit&eacute; &agrave; offrir une meilleure qualit&eacute; de vie aux habitants", a affirm&eacute; pour sa part la municipalit&eacute; sur son site internet. Cet avis "ne concerne pas le projet Europacity mais le plan local d'urbanisme de la ville de Gonesse", ajoute dans un communiqu&eacute; Alliages et Territoires, soci&eacute;t&eacute; porteuse d'Europacity. "Nous r&eacute;affirmons notre totale mobilisation pour qu'EuropaCity voie le jour en 2024 dans le Triangle de Gonesse", ajoute-t-elle.&nbsp;"Le rapport fait &eacute;tat d'un tr&egrave;s faible nombre de visites aux permanences tenues par le commissaire (28 personnes), mais d'une mobilisation &laquo; &eacute;lectronique tr&egrave;s importante &raquo; (246 courriels) comportant des observations venant de l'ensemble du territoire national, majoritairement franciliennes, &eacute;manant de nombreuses associations &eacute;cologiques nationales et r&eacute;gionales", poursuit le communiqu&eacute;.&nbsp;Pour en savoir plus, d&eacute;couvrez le dossier : artificialisation des terres agricoles, halte aux b&eacute;tonni&egrave;res !


Un avis défavorable à l'urbanisation du triangle de Gonesse (Val-d'Oise), une vaste zone agricole au nord de Paris où doit être construit le méga-complexe de loisirs et de commerce Europacity, a été rendu dans le cadre de l'enquête publique. Mais le promoteur reste déterminé à poursuivre son projet. 


Europacity: avis défavorable à l'urbanisation du triangle de Gonesse

Les premiers coups de s&eacute;cateurs ont &eacute;t&eacute; donn&eacute;s aujourd'hui dans le vignoble&nbsp;de Montgueux (Aube), selon le calendrier des dates de vendanges publi&eacute; par le&nbsp;Comit&eacute; Champagne, l'organe institutionnel de l'interprofession. La plupart des 319 communes viticoles de l'appellation embo&icirc;teront le pas&nbsp;de la C&ocirc;te de Bar d&eacute;but septembre. Ces dates ont &eacute;t&eacute; d&eacute;termin&eacute;es gr&acirc;ce &agrave; des pr&eacute;l&egrave;vements "r&eacute;alis&eacute;s deux fois&nbsp;par semaine &agrave; l'&eacute;chelle de l'appellation dans environ 600 parcelles: le raisin&nbsp;est pressur&eacute; et le mo&ucirc;t est analys&eacute;. Ces remont&eacute;es permettent de mesurer la&nbsp;dynamique de maturation des raisins et d'anticiper le moment o&ugrave; ils devraient&nbsp;atteindre leur maturit&eacute; optimale, donc quand il faut les cueillir", a indiqu&eacute;&nbsp;&agrave; l'AFP le Comit&eacute; Champagne.<h2>R&eacute;colte in&eacute;gale</h2>Au regard de ces relev&eacute;s quelques rares secteurs avaient &eacute;t&eacute; autoris&eacute;s &agrave;&nbsp;commencer d&egrave;s vendredi en raison de la maturit&eacute; tr&egrave;s avanc&eacute;e du vignoble. La pr&eacute;cocit&eacute; des raisins place cette vendange dans "le top 5 des vendanges&nbsp;les plus pr&eacute;coces dans l'appellation, en avance d'une dizaine de jours sur la&nbsp;moyenne d&eacute;cennale", a pr&eacute;cis&eacute; cette source. Elle se caract&eacute;rise par une "tr&egrave;s belle dynamique de maturation", des&nbsp;grappes pr&eacute;sentant "une bonne charge en sucre mais une acidit&eacute; encore &eacute;lev&eacute;e",&nbsp;ce qui laisse entrevoir une r&eacute;colte "prometteuse" et "un bon potentiel" pour&nbsp;&eacute;laborer les futurs vins, a-t-elle encore ajout&eacute;. Toutefois, la r&eacute;colte s'annonce in&eacute;gale, marqu&eacute;e par une tr&egrave;s grande&nbsp;h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; agronomique notamment &agrave; cause du gel au printemps qui a&nbsp;s&eacute;v&egrave;rement affect&eacute; la C&ocirc;te des Bar. Selon les chiffres de l'interprofession, environ 120.000 travailleurs&nbsp;saisonniers sont employ&eacute;s en Champagne durant les vendanges.


Les vendanges en Champagne ont démarré dans une partie de l'appellation, laissant entrevoir une récolte "prometteuse", a-t-on appris samedi auprès de l'interprofession.


Champagne: coup d'envoi pour les vendanges "précoces" de 2017

La pr&eacute;f&egrave;te de l'Ari&egrave;ge Marie Lajus a fait part de son "indignation devant&nbsp;le comportement irresponsable" des auteurs de cette "agression" qui a eu lieu&nbsp;vendredi sur une estive de la commune pyr&eacute;n&eacute;enne d'Auzat, frontali&egrave;re de&nbsp;l'Espagne et d'Andorre. Les agents ont &eacute;t&eacute; pris &agrave; partie alors qu'ils "progressaient dans la&nbsp;montagne", selon un communiqu&eacute; de la pr&eacute;fecture de l'Ari&egrave;ge transmis &agrave; l'AFP. Ces faits feront l'objet d'un d&eacute;p&ocirc;t de plainte de l'ONCFS aupr&egrave;s du parquet&nbsp;"avec le soutien de la pr&eacute;fecture et donneront lieu le cas &eacute;ch&eacute;ant aux&nbsp;poursuites judiciaires qui s'imposent", pr&eacute;cise le texte. L'Office est un &eacute;tablissement public sous la double tutelle du minist&egrave;re de&nbsp;l'Environnement et de l'Agriculture.&nbsp;&nbsp; Le ministre de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot a condamn&eacute; "sans&nbsp;r&eacute;serve cette agression inadmissible" dans un communiqu&eacute;, rappelant&nbsp;"l'exigence de respect qui s'impose &agrave; l'&eacute;gard des protecteurs de la&nbsp;biodiversit&eacute;". Il a ajout&eacute; que sa volont&eacute; "de pr&eacute;server les conditions n&eacute;cessaires au&nbsp;maintien constant du dialogue entre les parties prenantes" restait "pleine et&nbsp;enti&egrave;re".<h2>Dommages stables</h2>Cette agression intervient dans un climat tendu en Ari&egrave;ge &agrave; la suite de la&nbsp;mort depuis la mi-juillet dans ce d&eacute;partement de pr&egrave;s de 300 brebis, toutes&nbsp;victimes des ours, selon l'Association pour le d&eacute;veloppement durable de&nbsp;l'identit&eacute; des Pyr&eacute;n&eacute;es (ADDIP), qui refuse la r&eacute;introduction du plantigrade. La principale attaque a eu lieu &agrave; la mi-juillet: 209 brebis d'un groupement&nbsp;pastoral &agrave; Couflens, commune situ&eacute;e &agrave; quelques kilom&egrave;tres d'Auzat, avaient&nbsp;"d&eacute;roch&eacute;", c'est-&agrave;-dire chut&eacute; d'un rocher ou d'un falaise, &agrave; la suite de&nbsp;l'attaque du troupeau par un ours. Samedi matin, quelques dizaines d'&eacute;leveurs anti-ours ont bloqu&eacute; des acc&egrave;s&nbsp;de Saint-Girons (Ari&egrave;ge) et distribu&eacute; des tracts &agrave; la sortie du p&eacute;age de&nbsp;Lestelle (Ahute-Garonne) sur l'A64, au sud de Toulouse, provoquant des&nbsp;ralentissements. Ces actions se sont d&eacute;roul&eacute;es sans incident selon la&nbsp;gendarmerie. Vingt ans apr&egrave;s la r&eacute;introduction de l'ours, plantigrade pouvant peser&nbsp;jusqu'&agrave; 250 kilos et mesurant jusqu'&agrave; deux m&egrave;tres dress&eacute;s sur ses pattes&nbsp;arri&egrave;re, sa pr&eacute;sence dans les Pyr&eacute;n&eacute;es et surtout la question sensible de&nbsp;nouveaux l&acirc;chers sur les versants fran&ccedil;ais continuent de diviser. Trente-neuf ours ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s dans les Pyr&eacute;n&eacute;es en 2016 et les dommages&nbsp;qui leur sont imput&eacute;s sont stables, selon une &eacute;tude publi&eacute;e en avril de la&nbsp;pr&eacute;fecture de la r&eacute;gion Occitanie. Pour l'association F&eacute;rus, en faveur de la protection des ours, "hormis le&nbsp;cas du d&eacute;rochement exceptionnel du 16/17 juillet (209 brebis), les d&eacute;g&acirc;ts&nbsp;imputables &agrave; l'ours au 16 ao&ucirc;t sont de 89 ovins, soit un chiffre habituel, la&nbsp;majorit&eacute; des troupeaux concern&eacute;s par ces d&eacute;g&acirc;ts n'&eacute;tant pas prot&eacute;g&eacute;s". "Sur les 570.000 ovins pr&eacute;sents dans les Pyr&eacute;n&eacute;es, 18.000 &agrave; 30.000 brebis&nbsp;meurent chaque &eacute;t&eacute; de chutes, de la foudre, de maladies, du manque de soin, de&nbsp;pr&eacute;dation par les chiens, les asticots etc...", a soulign&eacute; samedi&nbsp;l'association dans un communiqu&eacute;. Selon F&eacute;rus, "le d&eacute;rochement exceptionnel de juillet fera tout au plus&nbsp;passer la part de l'ours dans la mortalit&eacute; globale de 1 &agrave; 2% en 2017."


Quatre agents de l'Office national de lachasse et de la faune sauvage (ONCFS) venus expertiser des dommages liés àl'ours ont été pris à partie en Ariège par des individus "proférant desmenaces de mort et tirant plusieurs dizaines de coups de fusil", a indiquésamedi la préfecture.


Ours dans les Pyrénées: quatre agents publics pris à partie en Ariège

La r&eacute;colte est, au 21 ao&ucirc;t, d&eacute;sormais pr&eacute;vue en baisse de 18% par rapport &agrave; l'an pass&eacute; (-17% / moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es), selon le service statistique du minist&egrave;re de l'Agriculture, Agreste. Elle devrait ainsi s'&eacute;tablir &agrave; 37,2 millions d'hectolitres, soit la plus petite vendange jamais connue en France depuis l'apr&egrave;s-guerre&nbsp;!Apr&egrave;s le gel qui a bien entam&eacute; le potentiel de r&eacute;colte de toutes les r&eacute;gions, particuli&egrave;rement le Bordelais, Charentes, Alsace, Jura et Languedoc-Roussillon, c'est la s&eacute;cheresse qui vient aggraver la situation. Le d&eacute;ficit hydrique s'est en effet accentu&eacute; dans les vignobles du Sud-Est, de la Corse, du Languedoc et du Beaujolais. Une s&eacute;cheresse persistante qui provoque une baisse du poids des grappes."Je crains m&ecirc;me que nous soyons au niveau national en dessous des 37 millions d'hectolitres", a estim&eacute; J&eacute;r&ocirc;me Despey, pr&eacute;sident du conseil sp&eacute;cialis&eacute; vin de FranceAgriMer et viticulteur dans le Gard. "Partout o&ugrave; l'on vendange, l&agrave; o&ugrave; on pensait qu'il y avait un peu moins de raisins, il y en a beaucoup moins. Les grappes font 60 &agrave; 70 g au lieu de 120 g en ann&eacute;e normale", appuie-t-il. Des chiffres nationaux &agrave; prendre encore avec pr&eacute;caution car les raisins non encore r&eacute;colt&eacute;s pourraient vite se gorger de jus si la pluie venait &agrave; arroser les bassins les plus septentrionaux.<h2>"&nbsp;Pas de rupture d'approvisionnement&nbsp;"</h2>Une ann&eacute;e 2017 que J&eacute;r&ocirc;me Despey estime exceptionnelle &eacute;galement par sa pr&eacute;cocit&eacute;. Les premi&egrave;res vendanges ont d&eacute;but&eacute; en avance de 10 &agrave; 15 jours, en zone m&eacute;diterran&eacute;enne (Languedoc-Roussillon, Sud-Est et Corse). Le printemps et l'&eacute;t&eacute; chauds expliquent cette pr&eacute;cocit&eacute; qui concerne &eacute;galement les vignobles plus septentrionaux comme la Champagne. "Dans l'ensemble des r&eacute;gions, la v&eacute;raison (maturation des raisins) est h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne selon que la parcelle a &eacute;t&eacute; gel&eacute;e ou pas, ce qui devrait conduire &agrave; un &eacute;chelonnement des vendanges", indique enfin la publication du minist&egrave;re.Dans le Bordelais, vignoble le plus touch&eacute; par les intemp&eacute;ries, si la moyenne de perte de r&eacute;colte est &eacute;valu&eacute;e &agrave; 51%, certains viticulteurs ont perdu 80 % voire 100% de leur production. Beaucoup seront donc confront&eacute;s &agrave; des pertes importantes de chiffre d'affaires et de tr&eacute;sorerie. Certains, vu le faible niveau de r&eacute;colte auraient m&ecirc;me renonc&eacute; &agrave; vendanger.D'un point de vu national, J&eacute;r&ocirc;me Despey estime toutefois que cette perte de production ne va pas entrainer de probl&egrave;me de rupture d'approvisionnement du march&eacute; int&eacute;rieur ni de maintien des parts de march&eacute; &agrave; l'exportation&nbsp;car les stocks sont globalement hauts dans beaucoup de bassins, notamment dans le Bordelais qui a connu une excellente vendange 2016. Il esp&egrave;re aussi que cette petite r&eacute;colte va favoriser les hausses de prix dans le Languedoc-Roussillon, confront&eacute; depuis deux ans &agrave; l'&eacute;rosion des cours de ses IGP et de ses vins sans indications g&eacute;ographiques du fait de la concurrence des vins espagnols. "&nbsp;Il doit y avoir rattrapage des 5 &agrave; 10 euros de l'hecto que nous avons perdu ", estime-t-il.<h2>D&eacute;velopper l'assurance</h2>Le pr&eacute;sident du conseil sp&eacute;cialis&eacute; vin de FranceAgriMer, &eacute;galement secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la&nbsp;FNSEA, a de nouveau plaid&eacute; pour un&nbsp;"&eacute;largissement de l'assurance r&eacute;colte chez les viticulteurs". Il regrette le manque d'avanc&eacute;e sur deux revendications majeures de la fili&egrave;re&nbsp;: abaisser le seuil de d&eacute;clenchement de 30 &agrave; 20 % de pertes et remplacer la moyenne olympique par les rendements butoirs fix&eacute;s par les cahiers des charges des appellations. J&eacute;r&ocirc;me Despey estime &eacute;galement qu'il faudrait conditionner les aides OCM &agrave; la souscription d'outils de pr&eacute;vention des risques que ce soit l'assurance, l'&eacute;pargne de pr&eacute;caution ou les VCI (Volumes compl&eacute;mentaires individuels).


Les prévisions de production de vin en France sont revues à la baisse par les services du ministère en raison de la sécheresse qui vient encore aggraver la baisse de la vendange 2017, déjà bien impactée par le gel de ce printemps.


Vendanges 2017 : des prévisions de récolte revues à la baisse à cause de la sécheresse


Au lendemain de la moisson, que peut-on dire sur la qualité des blés tendres français ? Comment devraient être valorisés ces grains ? Comment se passent les récoltes en Allemagne ? Xavier Cassedanne, expert Grandes cultures au Crédit agricole, répond à toutes ces questions. 


Moissons 2017 : bonne qualité des grains

Alors que le gouvernement n&eacute;erlandais a r&eacute;v&eacute;l&eacute; mercredi qu'un deuxi&egrave;me&nbsp;insecticide "mod&eacute;r&eacute;ment toxique" avait &eacute;t&eacute; utilis&eacute; par Chickfriend, le&nbsp;prestataire de services incrimin&eacute; dans l'affaire du fipronil, le gouvernement&nbsp;fran&ccedil;ais a demand&eacute; &agrave; l'Anses (Agence de s&eacute;curit&eacute; sanitaire) "d'&eacute;valuer le&nbsp;risque sanitaire &eacute;ventuel que pr&eacute;senterait la pr&eacute;sence de tels r&eacute;sidus dans&nbsp;les oeufs". Lors de leurs contr&ocirc;les dans les &eacute;levages de poules pondeuses, les services&nbsp;du minist&egrave;re expliquent mettre "&agrave; profit ces op&eacute;rations de recherche de&nbsp;l'utilisation &eacute;ventuelle de fipronil pour dresser plus largement un &eacute;tat des&nbsp;lieux des pratiques en mati&egrave;re de traitements contre le pou rouge". "Certaines de ces pratiques font actuellement l'objet d'investigations&nbsp;compl&eacute;mentaires, en particulier l'usage de produits &agrave; base d'amitraze,&nbsp;constat&eacute; dans quelques &eacute;levages, en dehors des modes d'utilisation autoris&eacute;s",&nbsp;poursuit le minist&egrave;re, dans un communiqu&eacute; o&ugrave; il pr&eacute;cise qu'"une recherche de&nbsp;r&eacute;sidus de cette substance dans les oeufs des &eacute;levages concern&eacute;s est en cours". Contrairement au fipronil, dont l'usage est interdit dans les productions&nbsp;animales, l'amitraze est autoris&eacute; comme m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire pour le&nbsp;traitement antiparasitaire des ruminants, porcs et abeilles, rappelle le&nbsp;minist&egrave;re. En revanche, "il n'a pas d'autorisation de mise sur le march&eacute; pour la&nbsp;fili&egrave;re volailles, que ce soit en traitement sur les animaux ou pour la&nbsp;d&eacute;sinfection des b&acirc;timents d'&eacute;levage vides, car aucun dossier de demande n'a&nbsp;&eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute; aupr&egrave;s de la Commission europ&eacute;enne".<h2>Pas d'autorisation</h2>Dans le cadre de la gestion de la crise li&eacute;e &agrave; l'usage frauduleux de&nbsp;fipronil, 32 produits font d&eacute;sormais l'objet d'un retrait du march&eacute; en raison&nbsp;d'une concentration en fipronil sup&eacute;rieure &agrave; la limite autoris&eacute;e. Par ailleurs, &agrave; ce jour, "plus de 520 autocontr&ocirc;les ont &eacute;t&eacute; effectu&eacute;s par&nbsp;les entreprises fran&ccedil;aises, essentiellement par la quinzaine d'entre elles les&nbsp;plus concern&eacute;es par le risque de contamination par du fipronil", indique le&nbsp;minist&egrave;re, qui rappelle que "34 autocontr&ocirc;les se sont r&eacute;v&eacute;l&eacute;s positifs,&nbsp;entra&icirc;nant le retrait de la vente des denr&eacute;es contamin&eacute;es". "Parall&egrave;lement, les contr&ocirc;les officiels se poursuivent dans les centres de&nbsp;conditionnement, les &eacute;tablissements de transformation et chez les grossistes&nbsp;fran&ccedil;ais identifi&eacute;s comme destinataires d'oeufs ou d'ovoproduits contamin&eacute;s en&nbsp;provenance de Belgique et des Pays-Bas", poursuit le minist&egrave;re. Par ailleurs, la direction g&eacute;n&eacute;rale de l'Alimentation (DGAL) et la&nbsp;direction g&eacute;n&eacute;rale de la Concurrence, de la Consommation et de la R&eacute;pression&nbsp;des Fraudes (DGCCRF) ont demand&eacute; aux DDPP (directions d&eacute;partementales de la&nbsp;protection des populations) de r&eacute;aliser "des plans de contr&ocirc;le repr&eacute;sentant&nbsp;plus de 750 pr&eacute;l&egrave;vements d'oeufs ou d'ovoproduits dans les prochaines&nbsp;semaines", indique le communiqu&eacute;. Ces pr&eacute;l&egrave;vements seront effectu&eacute;s dans des points de vente (surveillance&nbsp;al&eacute;atoire) mais &eacute;galement dans les entreprises ayant re&ccedil;u des produits&nbsp;suspects (contr&ocirc;les cibl&eacute;s), indique le minist&egrave;re. Les r&eacute;sultats seront mis &agrave;&nbsp;la disposition du public. Au niveau europ&eacute;en, le minist&egrave;re indique que la Commission a convoqu&eacute; &agrave;&nbsp;Bruxelles un comit&eacute; d'experts pour le 30 ao&ucirc;t.


Après le fipronil, des traces d'un deuxième insecticide interdit dans les élevages de volailles, l'amitraze, sont aujourd'hui recherchées dans les oeufs français, car il a été utilisé dans"quelques élevages" français de poules pondeuses, a indiqué vendredi le ministère de l'Agriculture.


Oeufs contaminés: un nouvel insecticide recherché dans les élevages français

<h2>Les peurs alimentaires sont-elles surtout le fait des urbains? </h2>Non, elles touchent tout le monde, comme en t&eacute;moigne un sondage de TNS Sofres-Food 360 datant de 2016, qui note que pr&egrave;s de 80% des Fran&ccedil;ais se disent pr&eacute;occup&eacute;s quant aux effets de leur alimentation sur leur sant&eacute;. C'est 20 points de plus qu'en 2014. C'est d'autant plus invraisemblable que, jamais dans l'histoire, les circuits alimentaires n'ont &eacute;t&eacute; aussi s&eacute;curis&eacute;s !&nbsp;<h2>L'industrie agroalimentaire qui v&eacute;hicule des images d'&Eacute;pinal de l'agriculture est-elle en partie responsable de ces craintes croissantes? </h2>Absolument. &Agrave; force de v&eacute;hiculer des images d'&Eacute;pinal sur l'agriculture, une partie de l'industrie agroalimentaire maintient la population dans une vision nostalgique de l'alimentation, confortant l'id&eacute;e que la nourriture &eacute;tait meilleure et plus saine avant. Mais ce n'est pas tout, dans certains cas, des grands noms de la distribution ont particip&eacute; au financement de campagnes anxiog&egrave;nes mettant en cause certaines fili&egrave;res.&nbsp;<h2>Diriez-vous que ces angoisses sont instrumentalis&eacute;es? </h2>&Agrave; qui profitent ces peurs? Il y a en effet une convergence d'int&eacute;r&ecirc;ts de diff&eacute;rents groupes qui profitent de ces peurs. C'est le cas de certaines ONG qui ont fait de cette peur alimentaire un levier de notori&eacute;t&eacute; ou un instrument facilitant leurs collectes de fonds. Ainsi, elles se pr&eacute;sentent comme les fers de lance du combat pour une meilleure alimentation alors que ce n'est qu'une imposture. Certaines d'entre elles, comme G&eacute;n&eacute;rations futures, sont partiellement financ&eacute;es par les acteurs industriels qui en profitent commercialement. Il est &eacute;vident -et largement admis- que le boom de l'agriculture biologique est nourri par ces peurs alimentaires, une partie des consommateurs ne souhaitant plus manger d'aliments qui contiendraient des pesticides. Or, du point de vue de la sant&eacute;, cette crainte est totalement infond&eacute;e. Mais il y a aussi l'&eacute;mergence d'autres cr&eacute;neaux, comme les fili&egrave;res sans colorants, sans conservateurs, sans gluten, sans OGM... Ces produits qui envahissent les rayons de la grande distribution sont vendus plus cher et, sur ces produits, les marges des GMS sont plus importantes. En outre, cela permet &agrave; la grande distribution d'appara&icirc;tre comme &laquo;&eacute;cologiquement responsable&raquo; et donc d'esquiver des sujets plus sensibles comme la juste r&eacute;partition de la valeur ajout&eacute;e.&nbsp;<h2>Les peurs alimentaires sont-elles un ph&eacute;nom&egrave;ne contemporain? </h2>Non, elles ont toujours exist&eacute;, mais elles &eacute;taient d'une autre nature. Aujourd'hui, on a surtout peur de tout ce qui n'est pas naturel dans l'alimentation, tout ce qui serait &laquo;chimique&raquo;. Or, pendant longtemps, on craignait davantage -&agrave; juste titre- de ne rien avoir dans son assiette ou d'&ecirc;tre victime d'intoxication alimentaire. Et on avait raison, car les intoxications alimentaires d'origine naturelle entra&icirc;naient de tr&egrave;s nombreux d&eacute;c&egrave;s. Ensuite, il y a les peurs de la nouveaut&eacute; dans l'alimentation. Cela a toujours exist&eacute;, comme en t&eacute;moigne l'histoire connue d'Antoine Parmentier pour faire accepter la pomme de terre. C'est moins le cas aujourd'hui, puisqu'on voit les consommateurs adopter tr&egrave;s facilement des aliments venant du monde entier. De nos jours, ce n'est plus tant la nouveaut&eacute; qui fait peur, mais plut&ocirc;t les modes de production qui sont &eacute;loign&eacute;s du consommateur final.&nbsp;<h2>Comment les contrer ?</h2>Il faut rassurer le consommateur, lui expliquer comment fonctionne la fabrique de la peur et lui pr&eacute;ciser &agrave; qui cela profite. Car, au final, ce sont les consommateurs et les agriculteurs qui sont les dindons de la farce. Il faut tenir un discours de v&eacute;rit&eacute; pour aider les consommateurs &agrave; reprendre confiance dans la production agricole fran&ccedil;aise, qui est d'excellente qualit&eacute;. Il y a un vrai travail &agrave; faire pour retrouver cette confiance. Il ne s'agit pas de dire: &laquo;On va faire mieux&raquo;, mais d&eacute;j&agrave; d'expliquer tr&egrave;s p&eacute;dagogiquement ce que l'on fait, car ce que nous faisons est excellent.<h2 style="text-align:justify;">Quels sont les dangers du marketing du &laquo;sans&raquo;?</h2>C'est surtout de d&eacute;penser davantage sans aucune raison sanitaire. Mais &agrave; force de regarder son assiette comme une source d'anxi&eacute;t&eacute;, on risque de sombrer dans l'orthorexie (1) , une pathologie qui progresse en France. Moins grave, mais pas moins inqui&eacute;tant, on sait que se priver de produits &agrave; base de gluten -lorsque vous ne faites pas partie des personnes r&eacute;ellement&nbsp;intol&eacute;rantes au gluten (environ 1% de la population)-, c'est aussi avoir une moins bonne protection face aux maladies cardiovasculaires.<h2 style="text-align:justify;">&Agrave; la fin de votre ouvrage, vous parlez de la viande rouge et de l'&eacute;tude du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) en abordant un point qui n'a pas &eacute;t&eacute; relay&eacute; par les m&eacute;dias. Pouvez-vous nous en parler?</h2>J'ai interview&eacute; l'un des scientifiques qui a particip&eacute; &agrave; la r&eacute;daction de l'avis sur la viande rouge au Circ. Or il m'a r&eacute;v&eacute;l&eacute; que certes la viande rouge en exc&egrave;s pouvait avoir un effet canc&eacute;rig&egrave;ne sur l'intestin en raison de la pr&eacute;sence de fer h&eacute;minique pourtant indispensable pour le sang, mais que cet effet n&eacute;gatif &eacute;tait annul&eacute; lorsqu'on accompagnait la viande d'un verre de vin rouge, d'un produit laitier ou d'aliments comme des amandes. Ces aliments sont capables de contrer l'oxydation des lipides par le fer h&eacute;minique. C'est pourquoi tous les nutritionnistes comp&eacute;tents s'accordent aujourd'hui sur le fait qu'une bonne alimentation reste une alimentation diversifi&eacute;e. Il faut retrouver de la mesure dans les propos et surtout... le plaisir de bien manger!<h2 style="text-align:justify;">&nbsp;La vache folle un tournant dans les peurs alimentaires ?</h2>&nbsp;En effet, la gestion de cette crise a fait prendre conscience &agrave; certains mouvements, notamment ceux issus de l'&eacute;cologie politique, que le sujet de l'alimentation et de la sant&eacute; &eacute;tait non seulement tr&egrave;s mobilisateur, mais qu'il pouvait faire changer la loi. Ces mouvements se sont saisis du dossier alimentaire non pas pour apporter une meilleure alimentation aux citoyens, mais dans le but de changer le mod&egrave;le agricole actuel. Au d&eacute;part, c'&eacute;tait surtout pour mettre en cause ce qu'on appelle le &laquo;mod&egrave;le productiviste&raquo;, mais depuis, c'est un mod&egrave;le agricole fantasm&eacute;, qui serait port&eacute; par la FNSEA et JA, qui est mis en cause.<h2 style="text-align:justify;">La question du bien-&ecirc;tre animal vient se greffer &agrave; ces craintes?</h2>Il y a des gens qui ne consomment pas de viande, car ils pensent que c'est mauvais pour leur sant&eacute;. Ils restent toutefois minoritaires. Sur la viande, on est moins sur la question de peurs alimentaires que, de notre relation aux animaux. C'est, selon moi, l'un des sujets qui va devenir majeur dans les ann&eacute;es &agrave; venir et il est important que les fili&egrave;res animales prennent conscience d&egrave;s maintenant des enjeux. Certaines fili&egrave;res de remplacement de la viande se mettent d&eacute;j&agrave; en place, profitant de ce march&eacute; en pleine expansion.<h2 style="text-align:justify;">&Agrave; la lecture de votre ouvrage, des d&eacute;tracteurs pourraient vous demander: &laquo;&Ecirc;tes-vous proOGM et anti-agriculture biologique?&raquo;</h2>Les peurs alimentaires associ&eacute;es aux OGM sont clairement infond&eacute;es. Aucune des vari&eacute;t&eacute;s transg&eacute;niques mises sur le march&eacute; n'a caus&eacute; le moindre incident sanitaire. Ce qui n'est pas le cas des fili&egrave;res bio. Rappelez-vous des 53 d&eacute;c&egrave;s provoqu&eacute;s par la pr&eacute;sence d'une bact&eacute;rie sur des graines germ&eacute;es bio, qui a eu lieu en 2011. C'est de loin l'une des plus graves crises sanitaires v&eacute;cues en Europe. Bien entendu, ce drame ne met pas en cause tous les produits issus de l'agriculture biologique, qui n'est rien d'autre qu'un mode de production avec un cahier des charges sp&eacute;cifique. En revanche, faire croire que les aliments qui en sont issus seraient meilleurs pour la sant&eacute; participe &agrave; cette fabrique de la peur que je d&eacute;nonce dans mon livre.&nbsp;Source : JAMAG - n&deg; 739 -Juillet/ao&ucirc;t 2017<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 L&#039;Orthorexie est un ensemble de pratiques alimentaires&nbsp;caract&eacute;ris&eacute; par la volont&eacute; obsessionnelle d&#039;ing&eacute;rer une nourriture saine et le rejet syst&eacute;matique des aliments per&ccedil;us comme malsains.&nbsp;
</aside>


Journaliste et auteur de «Panique dans l’assiette, ils se nourrissent de nos peurs», Gil-Rivière-Wehstein répond aux questions du «JA mag» au sujet de son livre. Il a mené une enquête approfondie pour démonter les mécanismes à l’œuvre dans la fabrique des peurs alimentaires. Grande distribution et ONG y participent plus ou moins activement.


80 reportages anxiogènes diffusés en 2016... "Pas étonnant que la population doute"

Afin de r&eacute;pondre &agrave; cela, les &eacute;quipements d'&eacute;pandage d'engrais min&eacute;ral se diversifient et se dotent de plus en plus d'options comme les coupures automatiques de tron&ccedil;ons ou encore la modulation de dose. Pour vous aider &agrave; faire les bons choix, dans le cadre du projet TiXae, le r&eacute;seau des cuma de l'Ouest, en partenariat avec Arvalis et la ferme exp&eacute;rimental de Derval, vous propose un dossier technique complet. Vous trouverez en t&eacute;l&eacute;chargement ici les premier et second dossiers techniques qui composent ce document. Deux autres dossiers seront progressivement mis en ligne d'ici l'&eacute;t&eacute; prochain.AU SOMMAIRE DE CES QUATRE DOSSIERS :Vers la pr&eacute;cision de la dose appliqu&eacute;e. &Eacute;pandre de l'engrais min&eacute;ral, ce n'est pas si simple : cela implique de choisir des engrais de qualit&eacute; irr&eacute;prochable, d'autant plus que l'&eacute;pandeur fonctionne sur grande largeur. Des &eacute;conomies avec la coupure automatique de tron&ccedil;ons ! En r&eacute;duisant les recouvrements, la coupure automatique de tron&ccedil;ons coupl&eacute;e au GPS permet de faire environ 9% d'&eacute;conomie d'engrais. Quantifier la dose &agrave; apporter. Quelle pr&eacute;conisation suivre ? Farmstar, Airinov, GreenSeeker, Crop Sensor... les outils de pilotage de la fertilisation sont de plus en plus nombreux. Utilis&eacute;s pour s'assurer de la dose &agrave; &eacute;pandre ou moduler l'&eacute;pandage dans la parcelle, certains d'entre eux donnent un simple diagnostic, tandis que d'autres vont jusqu'&agrave; la modulation. Modulation intra-parcellaire : des progr&egrave;s restent &agrave; faire. Les cartes de modulation intra-parcellaire fournies aux agriculteurs sont de plus en plus pr&eacute;cises. Sur des parcelles tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes, certaines cartes fournies sont trop complexes pour &ecirc;tre retranscrites au champ en utilisant un &eacute;pandeur centrifuge.Retrouvez le dossier complet au Salon au champs les 30 et 31 ao&ucirc;t &agrave; Lisieux dans l'espace Nouvelles technologies.Et t&eacute;l&eacute;chargez les 4 dossiers sur le site web de la Frcuma de l'Ouest http://www.ouest.cuma.fr/


La fertilisation minérale des cultures exige de la précision, pour réduire les pertes et les impacts sur l'environnement, mais aussi économiser sur les achats d'engrais minéraux. L'objectif est d'apporter aux cultures la "bonne dose, au bon endroit, au bon moment". 


Epandeurs d'engrais minéral : faire le bon choix 

L'&eacute;poque o&ugrave; de grands espaces agricoles sont arrach&eacute;s &agrave; leur vocation nourrici&egrave;re est-elle r&eacute;volue&nbsp;? En &Icirc;le-de-France, la situation semble meilleure en 2017 que dans les ann&eacute;es 1960.&nbsp;&laquo;&nbsp;4000 hectares par an pouvaient &ecirc;tre consomm&eacute;s pour la cr&eacute;ation de villes nouvelles&nbsp;&raquo;&nbsp;dans les ann&eacute;es 1960-1970, rappelle Pierre Missioux, le directeur de la Safer Ile-de-France. L'artificialisation des terres agricoles oscille d&eacute;sormais entre 1000 et 1500 hectares par an.Aujourd'hui, les &eacute;lus des communes rurales et p&eacute;riurbaines sont beaucoup plus sensibles &agrave; l'importance de la pr&eacute;servation des terres agricoles. Pierre Missioux constate une&nbsp;&laquo;&nbsp;prise de conscience&nbsp;&raquo; salutaire dans leurs rangs. Ils peuvent s'appuyer sur de nouveaux outils pour lutter contre l'artificialisation des sols&nbsp;: l'Observatoire des espaces naturels, agricoles et forestiers (OENAF) ou encore la lutte de la Safer contre le mitage des terres.&nbsp;<h2>L'&Eacute;tat bon &eacute;l&egrave;ve&nbsp;?</h2>Cependant,&nbsp;&laquo;&nbsp;l'&Eacute;tat ne fait pas toujours figure de bon &eacute;l&egrave;ve&nbsp;&raquo;, regrette le directeur de la Safer Ile-de-France.&nbsp;&laquo;&nbsp;Il fait souvent des promesses qu'il ne tient pas, comme celle de ne pas consommer de terres agricoles en dessous de l'autoroute A4, au Sud de Marne-la-Vall&eacute;e. Or, un village&nbsp;nature est apparu&nbsp;&raquo;, commente-t-il.Si la situation s'est am&eacute;lior&eacute;e, c'est aussi la cons&eacute;quence de la crise bancaire et financi&egrave;re survenue en 2008, qui a donn&eacute; un coup d'arr&ecirc;t &agrave; de nombreux projets de construction. Mais depuis deux ans, le march&eacute; de l'urbanisation repart &agrave; la hausse, ce qui laisse craindre une nouvelle acc&eacute;l&eacute;ration de l'artificialisation des terres.Cons&eacute;quence du ph&eacute;nom&egrave;ne Internet&nbsp;: beaucoup de superficies&nbsp;logistiques&nbsp;s'implantent autour de Paris, des entrep&ocirc;ts tr&egrave;s gourmands en terres agricoles. Plusieurs zones sont particuli&egrave;rement menac&eacute;es par l'expansion urbaine&nbsp;: le nord-est de Paris et les environs de Roissy, le triangle de Gonesse avec le projet Europa City et plus g&eacute;n&eacute;ralement le long des grands axes autoroutiers.<h2>Une consommation &laquo;&nbsp;sournoise&nbsp;&raquo; de foncier</h2>La Safer d'&Icirc;le-de-France fait aussi la police concernant &laquo;&nbsp;la consommation sournoise de foncier &raquo;, signale Pierre Missioux. &laquo;&nbsp;Plus on est proche de Paris et plus il existe de petites parcelles agricoles sur lesquelles p&egrave;sent une pression extr&ecirc;mement forte&nbsp;&raquo;, indique-t-il. Pour le propri&eacute;taire du terrain, la tentation est grande de d&eacute;tourner ces sols de leur usage initial, m&ecirc;me si la pratique n'est pas conforme &agrave; la r&eacute;glementation.&laquo;Nous sommes en lutte contre le mitage des terres agricoles depuis 17 ans, gr&acirc;ce au soutien de l'&Eacute;tat de la R&eacute;gion&nbsp;&raquo;, explique le directeur de la Safer. Son organisme re&ccedil;oit entre 6000 et 6500 notifications de vente par an. La Safer a pass&eacute; une convention avec 700 communes pour les informer en temps r&eacute;el gr&acirc;ce &agrave; une plateforme informatique.&nbsp;&laquo;&nbsp;Elles peuvent nous demander d'intervenir par pr&eacute;emption et prendre un engagement de rachat&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-il. La Safer r&eacute;alise autour de 200 interventions de ce type par an. Cette action porte ses fruits, mais le directeur de la Safer s'inqui&egrave;te pour l'avenir du dispositif, si la diminution des dotations allou&eacute;es aux collectivit&eacute;s locales venaient &agrave; r&eacute;duire leur capacit&eacute; d'acqu&eacute;rir.&nbsp;Pour en savoir plus, d&eacute;couvrez notre dossier : artificialisation des sols, halte aux b&eacute;tonni&egrave;res!&nbsp;


En Île-de-France, les élus locaux sont aujourd’hui beaucoup plus sensibilisés à la protection du foncier agricole et les outils plus nombreux. La crise économique a également calmé les ardeurs des maîtres d’ouvrage… Mais pour combien de temps ?


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