Voir la pi&egrave;ce jointe :&nbsp;Semaine 45 (du 06 novembre au 12 novembre 2017)


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés et publie des informations de conjoncture. Retrouvez l'évolution de la Conjoncture Hebdomadaire Elevage de France. Semaine 45 (du 06 novembre au 12 novembre 2017)


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par FranceAgriMer semaine 45

La chambre d'agriculture a profit&eacute; d'une r&eacute;union &laquo; bout de champ &raquo;, le 10 novembre,&nbsp; &agrave; Donges, pour rappeler son engagement en faveur de l'agriculture de marais, &agrave; travers sa commission marais (cr&eacute;&eacute;e par les &eacute;leveurs en 2007, puis &eacute;largie &agrave; l'ensemble des acteurs concern&eacute;s).&nbsp; Par ses actions , elle entend renforcer les dynamiques de territoire, travailler sur les leviers pour mieux valoriser l'&eacute;levage, favoriser l'installation et la transmission des exploitations et des savoir-faire. Une autre de ses actions, symbolique mais importante pour mettre en avant les services rendus par l'agriculture sur les marais, est&nbsp; l'organisation du concours g&eacute;n&eacute;ral agricole des prairies fleuries :&nbsp; les prix r&eacute;compensant &laquo; les prairies naturelles pr&eacute;sentant le meilleur &eacute;quilibre agro-&eacute;cologique &raquo;&nbsp; sur le territoire de l'Estuaire de la Loire ont &eacute;t&eacute; remis ce 10 novembre. Le premier prix a &eacute;t&eacute; attribu&eacute; &agrave; une prairie appartenant &agrave; l'EARL de la For&ecirc;t, en production viande bovine et galettes de bl&eacute; noir, sur la commune de Savenay. A noter qu'&agrave; partir de l'an prochain, le concours g&eacute;n&eacute;ral prend le nom, plus professionnel, de Concours g&eacute;n&eacute;ral agricole des pratiques agro-&eacute;cologiques prairies et parcours.

A l'occasion d'une réunion « bout de champ » à Donges, la chambre d'agriculture de Loire-Atlantique a rappelé son engagement en faveur de marais vivants et agricoles et a remis les prix du concours général agricoles des prairies fleuries.

Loire-Atlantique - Mise en valeur de la richesse des marais agricoles

"La prolongation d'une situation de basses eaux n'est pas totalement&nbsp;habituelle pour cette p&eacute;riode de l'ann&eacute;e. La situation est assez d&eacute;grad&eacute;e en&nbsp;l'absence de premi&egrave;res pluies automnales importantes", a comment&eacute; vendredi le&nbsp;BRGM dans un communiqu&eacute;. Le mois d'octobre a, en effet, &eacute;t&eacute; le cinqui&egrave;me mois d'octobre le plus sec&nbsp;depuis 1959, avec un d&eacute;ficit de pr&eacute;cipitations proche de 70%, selon M&eacute;t&eacute;o&nbsp;France.Le ph&eacute;nom&egrave;ne de baisse des niveaux des nappes s'est ralenti en octobre mais&nbsp;la moiti&eacute; des points suivis sont toujours orient&eacute;s &agrave; la baisse, a not&eacute; le&nbsp;BRGM. Seuls 21% sont en hausse, ce qui est "assez faible pour la p&eacute;riode", mais&nbsp;qui "commence &agrave; traduire le d&eacute;but de la recharge hivernale attendue". Les niveaux sont h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes d'une r&eacute;gion &agrave; l'autre. Ainsi, 26% des nappes sont &agrave; niveau bas et 15% &agrave; un niveau "tr&egrave;s bas".La&nbsp;situation est particuli&egrave;rement d&eacute;favorable dans la vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne, en amont&nbsp;et en aval de Lyon, et sur le littoral languedocien, mais aussi en r&eacute;gion&nbsp;Provence-Alpes-C&ocirc;te d'Azur o&ugrave; la recharge hivernale est quasiment inexistante&nbsp;pour l'instant, et en Bourgogne et Franche-Comt&eacute;. Les voyants sont au vert en revanche dans la Beauce et le sud de la Vend&eacute;e.Consultez les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o Pleinchamp.


Près des trois quarts (71%) des nappesphréatiques présentent un niveau "modérément bas à très bas" qui n'est "pastotalement" habituel en cette saison, selon le bilan au 1er novembre du Bureaude recherches géologiques et minières (BRGM).


71% des nappes phréatiques à un niveau "modérément bas à très bas"

En ce 17 novembre 2017, la France est officiellement indemne d'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP). Un statut r&eacute;cup&eacute;r&eacute; le 27 octobre dernier gr&acirc;ce &agrave; l'assainissement de tous les foyers H5N8 identifi&eacute;s entre fin 2016 et juin 2017 et &agrave; l'absence de nouveau foyer IAHP d&eacute;tect&eacute; sur le territoire fran&ccedil;ais depuis plus de trois mois. Dans l'&eacute;chelle des risques (n&eacute;gligeable &ndash; mod&eacute;r&eacute; - &eacute;lev&eacute;), la France est donc en situation de risque n&eacute;gligeable depuis le 4 mai 2017, &agrave; l'exception de communes situ&eacute;es dans les d&eacute;partements de l'Ain, de la Haute-Savoie et de la Savoie, en situation de risque mod&eacute;r&eacute; vis-&agrave;-vis de l'avifaune depuis le 25 octobre 2017, du fait de la d&eacute;tection du virus H5N8 en Suisse et en Italie, impliquant des mesures particuli&egrave;res (ici).<h2>Confinement des &eacute;levages de plus 3200 palmip&egrave;des gras</h2>Si le risque est actuellement officiellement n&eacute;gligeable, la p&eacute;riode courant du 15 d&eacute;cembre au 15 janvier est assimil&eacute;e &agrave; une p&eacute;riode &agrave; risque mod&eacute;r&eacute; &agrave; &eacute;lev&eacute;, du fait des vols migratoires d'oiseaux sauvages. Ceux-ci sont potentiellement porteurs du virus de la grippe aviaire, qu'ils peuvent inoculer aux &eacute;levages via les dispositifs d'alimentation et d'abreuvement. En cons&eacute;quence, entre le 15 novembre et le 15 janvier, les &eacute;levages comptant plus de 3200 palmip&egrave;des doivent &ecirc;tre confin&eacute;s pour la part d'effectif d&eacute;passant les 3200 animaux. Les &eacute;levages d&eacute;tenant moins de 3200 palmip&egrave;des doivent couvrir d'un toit leurs dispositifs d'alimentation et d'abreuvement.<h2>Arr&ecirc;t&eacute; du 14 novembre 2017 modifiant l'arr&ecirc;t&eacute; du 8 f&eacute;vrier 2016</h2>Le minist&egrave;re de l'Agriculture vient par ailleurs de proc&eacute;der &agrave; une modification de l'arr&ecirc;t&eacute; du 8 f&eacute;vrier 2016 relatif aux mesures de bios&eacute;curit&eacute; destin&eacute;es &agrave; pr&eacute;venir les risques d'IAHP (ici). Il instaure un contr&ocirc;le des mesures de bios&eacute;curit&eacute; dans les &eacute;levages reproducteurs, la d&eacute;claration sous sept jours &agrave; la Direction d&eacute;partementale en charge de la protection des populations de chaque mise en place et sortie de bande sp&eacute;cifiant l'origine / destination des oiseaux d'un jour et des volailles. De nouvelles modalit&eacute;s encadrent la gestion des lisiers. Le nouvel arr&ecirc;t&eacute; instaure par ailleurs un d&eacute;pistage virologique pr&eacute;alable au mouvement de palmip&egrave;des d'un site d'exploitation vers un autre site d'exploitation entre le 1er d&eacute;cembre 2017 et le 15 janvier 2018, et, par la suite, entre le 15 novembre et le 15 janvier de chaque ann&eacute;e, ou lorsque tout ou partie du territoire national est en risque mod&eacute;r&eacute; ou &eacute;lev&eacute;. Ces pr&eacute;l&egrave;vements r&eacute;alis&eacute;s sur 20 oiseaux repr&eacute;sentatifs du lot doivent avoir &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s moins de dix jours avant le d&eacute;placement des palmip&egrave;des.<h2>D&eacute;tecter et alerter</h2>En l'absence de vaccin et de toute autre solution th&eacute;rapeutique, la pr&eacute;vention de l'influenza aviaire via l'application des mesures de bios&eacute;curit&eacute; (ici) constitue la seule parade. Et toute l'ann&eacute;e car l'avifaune n'est pas seule porteuse du risque d'introduction du virus, susceptible de se maintenir dans les &eacute;levages &agrave; bas bruit dans les &eacute;levages, c'est &agrave; dire sous forme faiblement pathog&egrave;ne et donc asymptomatique. L'apparition de sympt&ocirc;mes est annonciatrice de la mutation du virus sous forme hautement pathog&egrave;ne. La d&eacute;tection des sympt&ocirc;mes est capitale pour juguler les risques de propagation. Outre un taux de mortalit&eacute; fulminant, proche de 100 %, l'influenza aviaire se manifeste par des sympt&ocirc;mes respiratoires (r&acirc;les, toux, jetage, sinusite), digestifs et nerveux (tremblements de la t&ecirc;te et du cou, manque de coordination des mouvements). Des baisses d'activit&eacute; et de bruit, de consommation et de ponte constituent autant d'alertes. En cas de suspicion, il faut contacter au plus vite son v&eacute;t&eacute;rinaire ou la Direction d&eacute;partementale en charge de la protection des populations.


La période courant entre le 15 novembre et le 15 janvier est assimilée à une période à risque du fait des vols migratoires d’oiseaux sauvages. L’arrêté du 14 novembre 2017 modifie certaines dispositions en matière de biosécurité, qui reste l’unique seule parade. Il instaure notamment des tests de dépistage avant le transfert de palmipèdes. 


Influenza aviaire : deux mois critiques

Nous sommes le 25 avril 2017, Marion Alloteau a troqu&eacute; son bleu de travail pour une tenue enti&egrave;rement rose. La jeune femme doit se rendre &agrave; la remise du ch&egrave;que donn&eacute; par Perche Rose &agrave; la ligue contre le cancer : &laquo; Je suis contente que le projet se termine aussi bien et que nous ayons r&eacute;colt&eacute; une somme aussi cons&eacute;quente (37 000 &euro;). J'ai d&eacute;cid&eacute; de faire honneur &agrave; notre initiative en m'habillant en rose &raquo; (plus d'information sur le projet Perche Rose dans la rubrique Le portrait voir la pi&egrave;ce jointe). Marion, est aujourd'hui une femme accomplie, qui arrive &agrave; partager son temps entre son exploitation et des initiatives comme Perche Rose, mais sa vocation d'&eacute;leveuse est arriv&eacute;e sur le tard : &laquo; Mes grands-parents &eacute;taient agriculteurs, mais ils ont arr&ecirc;t&eacute; d'exploiter quand j'avais cinq ans. J'ai d'abord fait un&nbsp;BTS Management des unit&eacute;s commerciales, mais j'ai difficilement trouv&eacute; du travail apr&egrave;s mes &eacute;tudes. J'ai d'abord &eacute;t&eacute; secr&eacute;taire puis libraire. Je pense que c'est une chance d'avoir pratiqu&eacute; des m&eacute;tiers en dehors de l'agriculture. Cela permet d'avoir une ouverture d'esprit que je n'aurais peut-&ecirc;tre pas eu. J'ai ador&eacute; le contact que j'avais avec les clients. Je crois que c'est ce qui me permet d'avoir un contact facile avec tout le monde. &raquo; La jeune femme d&eacute;cide de changer d'orientation professionnelle et de se diriger vers l'agriculture : &laquo; Mon concubin, Anthony, a des parents agriculteurs et il avait comme projet de s'installer depuis longtemps. Cependant, il travaillait d&eacute;j&agrave; en tant qu'ouvrier agricole. L'id&eacute;e de m'installer a commenc&eacute; &agrave; me trotter dans la t&ecirc;te. J'ai fait un BPREA &agrave; Laval pour me mettre &agrave; niveau pour d&eacute;couvrir le m&eacute;tier d'&eacute;leveuse. Les stages que j'ai pu faire m'ont confort&eacute;e dans ce choix et je me suis lanc&eacute;e. &raquo; Marion a d&eacute;couvert lors de ses exp&eacute;riences un amour des animaux : &laquo; J'aime la relation que j'ai avec les animaux. C'est une chance de travailler&nbsp; avec des vaches au grand air. J'ai trouv&eacute; ma vocation. &raquo; En 2013, la jeune &eacute;leveuse trouve une exploitation &agrave; reprendre &agrave; la Chapelle-Sou&euml;f dans&nbsp;l'Orne : &laquo; Entre 2013 et avril 2015, nous avons eu de nombreuses complications administratives qui&nbsp;ne m'ont pas permis de m'installer. &raquo;Amour des animaux. En avril 2015, Marion s'installe sur le domaine de la Salti&egrave;re : &laquo; Le nom vient du sel stock&eacute; sur le domaine. &raquo; Le projet de l'&eacute;leveuse &eacute;tait r&eacute;fl&eacute;chi : &laquo; Malgr&eacute; le contexte difficile pour les &eacute;leveurs, c'&eacute;tait le moment ou jamais de s'installer. Il fallait seulement r&eacute;fl&eacute;chir au projet en amont. J'ai fait un pr&ecirc;t de 270 000 &euro; et surtout, j'ai tr&egrave;s peu investi dans le mat&eacute;riel. J'ai r&eacute;cup&eacute;r&eacute; de vieilles Someca du p&egrave;re d'Anthony qui font l'affaire. &raquo; Au d&eacute;part, l'&eacute;leveuse s'installe avec 36 vaches principalement de race prim'holstein : &laquo; J'en ai environ 60 aujourd'hui. &raquo;. Cependant, Marion n'arrive pas &agrave; respecter le quota de 730 000 l, qu'elle doit fournir &agrave; Bel : &laquo; Nous avons un contrat avec la laiterie Bel qui comprend que pour le moment, nous ne pouvons pas atteindre notre quota. Notre exploitation est jeune. Il va falloir un peu de temps. &raquo; L'exploitante a aujourd'hui un UTH et deux stagiaires qui travaillent sur le domaine : &laquo; Mon compagnon travaille aussi sur le domaine et deux jeunes de 15 et 16 ans sont en stage. C'est un tr&egrave;s bon exercice pour apprendre &agrave; manager et faire partager sa passion. Nous avons &eacute;galement une stagiaire en ethnologie qui fait une &eacute;tude sur l'int&eacute;gration des g&eacute;nisses au moment du v&ecirc;lage. C'est un projet tr&egrave;s int&eacute;ressant et cela nous permet de rencontrer des personnes de divers horizons. &raquo; L'&eacute;leveuse effectue les v&ecirc;lages durant le printemps : &laquo; Nous avons une trentaine de g&eacute;nisses. Et nous avons en moyenne 25 v&ecirc;lages par mois. C'est un renouvellement&nbsp;tr&egrave;s faible. &raquo; Marion entretient une tr&egrave;s bonne relation avec ses animaux : &laquo; J'aime passer beaucoup de temps avec mes animaux, j'aime &ecirc;tre pr&eacute;sente lors de chaque naissance, c'est un moment avec une forte &eacute;motion. C'est une chance de travailler au grand air dans un cadre magnifique. &raquo; La jeune &eacute;leveuse essaye de changer les id&eacute;es re&ccedil;ues sur l'&eacute;levage : &laquo; Beaucoup de personnes se plaignent du bien-&ecirc;tre animal alors qu'ils ne savent m&ecirc;me pas r&eacute;ellement comment les animaux sont &eacute;lev&eacute;s. Mes animaux ne sont pas stress&eacute;s, on les manipule calmement. J'&eacute;coutais une &eacute;mission de radio dans laquelle l'&eacute;levage &eacute;tait critiqu&eacute;. J'&eacute;tais r&eacute;volt&eacute;e ! J'ai donc pris mon t&eacute;l&eacute;phone et j'ai d&eacute;cid&eacute; de parler des bonnes pratiques d'&eacute;levages. Nous devons t&eacute;moigner sur notre m&eacute;tier et ne pas laisser les autres parler &agrave; notre place. &raquo; &#9670;


Marion Alloteau a fait plusieurs métiers comme secrétaire ou libraire avant de trouver sa voie et de s’installer sur la commune de la Chapelle-Souëf sur une exploitation laitière dans l’Orne.


Portrait d'agricultrice : de libraire à éleveuse

Ce cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t b&eacute;n&eacute;ficie aux entreprises agricoles dont 40% au moins des&nbsp;recettes proviennent d'activit&eacute;s agricoles relevant du mode de production&nbsp;biologique. Vu le besoin de d&eacute;veloppement du secteur devant une demande croissante des&nbsp;consommateurs et dans un contexte d'arr&ecirc;t des aides au maintien de&nbsp;l'agriculture biologique dans le cadre de la PAC fin 2017, le montant a aussi&nbsp;&eacute;t&eacute; augment&eacute;, de 2.500 euros &agrave; 3.500 euros pour les ann&eacute;es 2018 &agrave; 2020, via&nbsp;l'amendement adopt&eacute;.Les entreprises b&eacute;n&eacute;ficiant d'une aide &agrave; la conversion ou au maintien de&nbsp;l'agriculture biologique conserveront la possibilit&eacute; de la cumuler avec le&nbsp;cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t, sous r&eacute;serve que le cumul n'exc&egrave;de pas 4.000 euros. Christine Pir&egrave;s Beaune (PS) et Eric Alauzet (LREM, issu des rangs&nbsp;&eacute;cologistes) ont d&eacute;fendu des amendements pour prolonger le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t de&nbsp;trois ans et le revaloriser &agrave; 4.000 euros, jugeant qu'il serait contradictoire&nbsp;de l'arr&ecirc;ter alors que la France veut encourager le d&eacute;veloppement de&nbsp;l'agriculture bio. Ils les ont finalement retir&eacute;s au profit de celui du rapporteur g&eacute;n&eacute;ral.&nbsp;&nbsp;<h2>Prolongement pour 3 ans</h2>La mesure est "plus g&eacute;n&eacute;reuse que celle vot&eacute;e en commission la semaine&nbsp;derni&egrave;re, elle proroge pour trois ans au lieu de deux ans, et augmente le&nbsp;montant", a vant&eacute; M. Giraud. Il a justifi&eacute; son opposition en commission &agrave;&nbsp;l'amendement d'Eric Alauzet par "des difficult&eacute;s de r&eacute;daction". Le ministre des Comptes publics, G&eacute;rald Darmanin, a port&eacute; un amendement&nbsp;identique, puis s'est rang&eacute; &agrave; celui de M. Giraud. L'Etat avait annonc&eacute; fin septembre qu'il allait cesser &agrave; partir de 2018 de&nbsp;verser des "aides au maintien" des agriculteurs biologiques, pour se&nbsp;"recentrer" sur les "aides &agrave; la conversion" destin&eacute;es &agrave; lancer des d&eacute;butants&nbsp;du bio. Les aides au maintien vers&eacute;es apr&egrave;s les trois premi&egrave;res ann&eacute;es d'activit&eacute;&nbsp;&eacute;taient essentiellement destin&eacute;es &agrave; stabiliser et p&eacute;renniser une jeune&nbsp;exploitation bio."C'est au march&eacute; de soutenir le maintien de l'agriculture biologique car la&nbsp;demande est l&agrave; et il faut que nous soyons collectivement en capacit&eacute; d'y&nbsp;r&eacute;pondre", avait justifi&eacute; le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert (LREM,&nbsp;ex-socialiste).A lire aussi :&nbsp;<h2>Des centaines d'agriculteurs bio manifestent pour les aides au maintien</h2>


Trois ans de plus: l'Assemblée nationale a prolongé le crédit d'impôt pour l'agriculture biologique, jusqu'en 2020, par un amendement du rapporteur général du budget, Joël Giraud, voté dans la nuit de jeudi à vendredi dans le projet de loi de finances 2018.


L'Assemblée prolonge le crédit d'impôt pour l'agriculture bio

En 2013, Manitou lan&ccedil;ait sa plateforme mobile reduce.manitou.com destin&eacute;e &agrave; &eacute;clairer ses clients sur la consommation de carburant de ses machines... et celles de ses concurrents. L'application avait n&eacute;cessit&eacute; la mise au point d'un protocole de mesures de consommation, comme il en existe dans l'automobile. C'est ainsi que l'Utac avait &eacute;t&eacute; sollicit&eacute;e pour auditer et constater les tests r&eacute;alis&eacute;s sur les chargeurs t&eacute;lescopiques de la marque, au travers de quatre activit&eacute;s repr&eacute;sentatives que sont la manutention, le chargement de vrac, le d&eacute;placement sur route et le ralenti. Il en ressort une indication de la consommation de carburant exprim&eacute;e en l/h ainsi que des &eacute;missions de CO2.<h2>Co&ucirc;t total de possession</h2>En 2014, le constructeur allait plus loin avec la mise au point d'un calculateur (tco.manitou.com) incluant toutes les charges attach&eacute;es &agrave; la possession d'un chargeur (Total Cost of Ownership)&nbsp;: prix d'achat, valeur de revente, nombre d'heures, taux d'emprunt, assurance, frais de carburant, de pneumatiques, de maintenance, d'homologation de s&eacute;curit&eacute; etc. Objectif&nbsp;: mieux ma&icirc;triser les co&ucirc;ts&nbsp;; A l'occasion d'Agritechnica, le constructeur a annonc&eacute; la mise en ligne prochaine de Reduce Risks, une application d&eacute;di&eacute;e &agrave; la conduite en s&eacute;curit&eacute;. Les agriculteurs pourront acc&eacute;der &agrave; diff&eacute;rents documents (m&eacute;mos simplifi&eacute;s, fiches techniques, notices, posters de pr&eacute;vention...) ainsi qu'a une vid&eacute;oth&egrave;que de 200 vid&eacute;os de prise en main des machines r&eacute;pertori&eacute;es en plusieurs cat&eacute;gories : fonctionnement, utilisation, accessibilit&eacute; ou encore entretien.<h2>MC 18, un chariot tout-terrain</h2>Aux c&ocirc;t&eacute;s de ces d&eacute;marches relevant de la responsabilit&eacute; soci&eacute;tale d'entreprise, Manitou a pr&eacute;sent&eacute; dans le cadre d'Agritechnica plusieurs compl&eacute;ments de gamme et nouveaut&eacute;s, dont le chariot &eacute;l&eacute;vateur MC18, d'une capacit&eacute; de levage de 1,8 t pour une hauteur de levage maxi de 5,5 m. Caract&eacute;ris&eacute; par une garde au sol de 30 cm et capable de passer de 2 &agrave; 4 roues motrices &agrave; l'arr&ecirc;t comme en fonctionnement, le chariot est dot&eacute; d'un toit panoramique vitr&eacute; sans structure m&eacute;tallique (homologu&eacute; FOPS). Manitou &eacute;value son TCO (Total Cost of Ownership)&nbsp;&agrave; 11,8 &euro;/h pour 750 h/an.&nbsp;<h2>Nouveaux chargeurs t&eacute;lescopiques</h2>Du c&ocirc;t&eacute; des chariot t&eacute;lescopiques, Manitou compl&egrave;te sa gamme NewAg comptant d&eacute;sormais 13 mod&egrave;les, dont la nouvelle MLT 730-115 (3 t, 7 m, M-Varioshift) disponible en deux mod&egrave;les et la MLT 733-115, disponible en version homologu&eacute;e tracteur. La MLT 960 est remplac&eacute;e par MLT 961 - 145 V+ L (6,1 t, 9 m, acc&egrave;s Easy-Step, pack Intelligent Hydraulics en option). La MLT 840-145 PS b&eacute;n&eacute;ficie de son c&ocirc;t&eacute; de l'acc&egrave;s en cabine Easy-Step. Enfin en ce qui concerne les chargeuses articul&eacute;es, la nouvelle MLA-T (3,3 t, 5,2 m) arbore deux portes (droite et gauche, le joystick JSM et pack Intelligent Hydraulics, le syst&egrave;me Regenerative Hydraulics et la suspension de fl&egrave;che Active CRC.


Le constructeur se dinstingue par ses plateformes internet destinées optimiser l’utilisation de ses chargeurs. Il n’oublie pas l’offre produit, qui s’enrichit de plusieurs nouveautés dévoilées à l’Agritechnica. 


Manitou traque la consommation, les coûts et les risques

Les autorit&eacute;s reprochaient &agrave; la SCEA (Soci&eacute;t&eacute; civile d'exploitation&nbsp;agricole) C&ocirc;te de la justice, situ&eacute;e &agrave; Drucat (Somme), de ne pas avoir&nbsp;respect&eacute; le seuil des 500 b&ecirc;tes fix&eacute; pr&eacute;alablement par arr&ecirc;t&eacute;. Mais saisi par la SCEA, le tribunal administratif d'Amiens avait jug&eacute; fin&nbsp;juin que l'absence de r&eacute;ponse dans le d&eacute;lai l&eacute;gal de deux mois de la&nbsp;pr&eacute;fecture au projet d'accroissement du cheptel valait validation tacite. Il&nbsp;avait donc annul&eacute; les sanctions financi&egrave;res.Le ministre de la Transition &eacute;cologique, Nicolas Hulot, avait fait appel de&nbsp;cette d&eacute;cision le 30 ao&ucirc;t. Par sa d&eacute;cision de jeudi, la Cour administrative d'appel pose une s&eacute;rie de&nbsp;questions au Conseil d'Etat. Celui-ci devra en substance d&eacute;terminer, dans un&nbsp;d&eacute;lai de trois mois, si "le caract&egrave;re incomplet du dossier soumis &agrave; enqu&ecirc;te&nbsp;publique", relatif aux "capacit&eacute;s financi&egrave;res de l'exploitant", impose&nbsp;d'ouvrir une nouvelle enqu&ecirc;te publique et donc, de fait, de suspendre&nbsp;l'autorisation d'accroissement du cheptel. Ouverte en septembre 2014, la ferme comptait d&eacute;but septembre pr&egrave;s de 800&nbsp;vaches.


Le Conseil d'Etat a été saisi jeudi du dossier de la ferme "des 1.000 vaches" par la Cour administrative d'appel de Douai (Nord), qui devait se prononcer sur les sanctions financières prises par la préfecture de la Somme à l'encontre de l'exploitant.


Le Conseil d'Etat saisi sur la ferme "des 1.000 vaches"

L'agriculteur doit souvent faire face &agrave; des souhaits contradictoires, comme celui de valoriser le mieux possible son capital au moment de la retraite et le souci de transmettre son exploitation. En cette &laquo;&nbsp;Quinzaine de la transmission&nbsp;&raquo;, les Chambres d'agriculture ont fait le tour des freins financiers &agrave; l'installation, lors d'une conf&eacute;rence, le 15 novembre, &agrave; Paris.<h2>Un fort besoin en capital</h2>Selon les estimations des chambres d'agriculture, 20 000 exploitants vont quitter le m&eacute;tier, chaque ann&eacute;e. Le contexte &eacute;volue : de plus en plus d'agriculteurs se r&eacute;orientent en milieu de carri&egrave;re, les candidats &agrave; l'installation non issus du milieu agricole sont plus nombreux... En parall&egrave;le, certaines exploitations se sont consid&eacute;rablement agrandies.&nbsp;D'o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; d'adapter les dispositifs de transmission.&nbsp;Quant aux niveaux de retraite, ils demeurent toujours aussi bas, ce qui oblige le c&eacute;dant &agrave; chercher un compl&eacute;ment.&nbsp;Au final, pas facile pour l'&eacute;ventuel repreneur de r&eacute;unir le p&eacute;cule suffisant qui lui permettra de boucler son plan de financement. &laquo;&nbsp;Il existe un d&eacute;calage entre un fort besoin en capital pour s'installer et la capacit&eacute; de ce capital &agrave; d&eacute;gager du revenu&nbsp;&raquo;, rappelle Claude Cochonneau, le pr&eacute;sident de l'Assembl&eacute;e permanente des chambres d'agriculture (APCA). &nbsp;<h2>Des pr&ecirc;ts participatifs avec Miimosa</h2>En cette fin d'ann&eacute;e, plusieurs solutions alternatives &eacute;mergent pour aider l'installation des jeunes agriculteurs. Miimosa, par exemple, est la premi&egrave;re plateforme de crowdfunding d&eacute;di&eacute;e &agrave; l'agriculture. Elle met en relation des agriculteurs &agrave; la recherche d'un financement avec des donateurs. Ces derniers re&ccedil;oivent une contrepartie en nature. 1000 projets ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; accompagn&eacute;s par Miimosa, repr&eacute;sentant 4 millions d'euros. Il s'agit de projets d'investissement de l'ordre de 6000 &agrave; 7000 euros en moyenne.Pour aller plus loin, Miimosa lance d&eacute;sormais &laquo;&nbsp;un pr&ecirc;t participatif&nbsp;&raquo;, permettant de financer des projets de plus grande dimension. D&eacute;crit comme &#65279;&laquo;&nbsp;un produit d'&eacute;pargne citoyenne&nbsp;100 % orient&eacute; vers l'agriculture et l'alimentation&nbsp;&raquo;, il propose aux pr&ecirc;teurs de &laquo;&nbsp;donner du sens&nbsp;&raquo; &agrave; leur &eacute;pargne tout en percevant des int&eacute;r&ecirc;ts compris entre 2% et 5%. Le lancement est pr&eacute;vu pour la mi-d&eacute;cembre.<h2>Cr&eacute;ation d'un Gufa</h2>Le r&eacute;seau des chambres d'agriculture vient, pour sa part, de cr&eacute;er un Groupement d'utilisation de financements agricoles (Gufa), en partenariat avec la soci&eacute;t&eacute; Labeliance Invest. Il s'agit d'un op&eacute;rateur proposant des solutions de financement en fonds propres. &laquo;Le Gufa des territoires prendra la forme d'une SAS qui s'appuiera sur des comit&eacute;s r&eacute;gionaux. Le comit&eacute; r&eacute;gional sera charg&eacute; de s&eacute;lectionner les projets qui seront pr&eacute;sent&eacute;s directement au Comit&eacute; d'investissement de Labeliance&nbsp;&raquo;, explique l'APCA dans un communiqu&eacute;. Il est aussi &eacute;voqu&eacute; la mise en place d'un &laquo;&nbsp;outil d&eacute;di&eacute; sp&eacute;cifiquement au financement du foncier&nbsp;&raquo;, en lien avec les Safer.&nbsp;


De nouveaux types de financement voient le jour afin de faciliter la transmission des exploitations agricoles. Miimosa lance un prêt participatif et les chambres d’agriculture créent un Groupement d’utilisation de financements agricoles (Gufa).


Financement des installations : des alternatives émergent

La directive IED est pr&eacute;vue pour s'appliquer &agrave; tout type d'entreprise susceptible de produire des &eacute;missions polluantes. En France, pr&egrave;s de la moiti&eacute; des entreprises concern&eacute;es sont des &eacute;levages de porcs et de volailles : ce sont des &eacute;levages ayant plus de 2000 porcs ou plus de 750 truies, ou plus de 40 000 places de volailles. Attention au comptage pour les 'petits animaux' En Loire-Atlantique, l'administration estime que 75 &eacute;levages de volailles et 14 en porcs sont concern&eacute;s. Toutefois, ce nombre pourrait augmenter, car la directive IED compte en places, et pas en &laquo; animaux &eacute;quivalents &raquo;. Certains &eacute;levages avec de tr&egrave;s petits animaux (cailles, petits gibiers&acirc;&euro;&brvbar;) pourraient se retrouver concern&eacute;s. De m&ecirc;me que des &eacute;levages de dindes, qui ne feraient que de temps en temps une bande de poulets (d&eacute;passant ainsi tr&egrave;s ponctuellement les 40 000 individus). Ils doivent &ecirc;tre particuli&egrave;rement vigilants, car il est possible qu'ils aient int&eacute;r&ecirc;t &agrave; rentrer dans la directive maintenant plut&ocirc;t que dans quatre ans (ils perdraient tout le b&eacute;n&eacute;fice de leur ant&eacute;riorit&eacute;). MTD pour 'meilleures techniques disponibles' La directive IED n'est pas r&eacute;cente, mais le document de synth&egrave;se, appel&eacute; &laquo; Bref &eacute;levage &raquo;, &eacute;labor&eacute; au niveau europ&eacute;en et qui donne toutes les modalit&eacute;s d'application, est paru au Journal officiel en f&eacute;vrier dernier. Plus particuli&egrave;rement, c'est l'un des chapitres de ce Bref &eacute;levage, qui recense les MTD (Meilleures techniques disponibles), qui a d&eacute;sormais une valeur r&eacute;glementaire.&nbsp; Les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais doivent s'y conformer et, pour cela, vont devoir remplir un dossier de r&eacute;examen, d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute;, qui v&eacute;rifiera leur conformit&eacute;. Haro sur l'ammoniac ! Lors de la r&eacute;union, Emilie Jambu (Dreal)&nbsp; et Anne-Laure Boulestrau-Boulay&nbsp; (chambre r&eacute;gionale) ont d&eacute;taill&eacute; une partie des 34 MTD. Certaines sont tout simplement d&eacute;j&agrave; des obligations r&eacute;glementaires, voire des &eacute;vidences techniques pour les &eacute;leveurs, et ne poseront pas vraiment de probl&egrave;me : ce sera juste une case &agrave; cocher ! D'autres risquent d'&ecirc;tre plus difficiles &agrave; remplir (gestion nutritionnelle), voire carr&eacute;ment difficiles &agrave; atteindre dans quelques cas particuliers (limites d'&eacute;missions d'ammoniac dans l'atelier post sevrage en porc). La grosse diff&eacute;rence de la directive IED par rapport &agrave; la r&eacute;glementation existante sur les pollutions diffuses est qu'elle concerne aussi la pollution atmosph&eacute;rique, en particulier par l'ammoniac, et qu'elle donne des seuils &agrave; ne pas d&eacute;passer. Demain, &agrave; travers d'autres directives europ&eacute;ennes, tout le secteur agricole sera concern&eacute; par la limitation de ses &eacute;missions d'ammoniac.&nbsp; Trouver des appuis Les &eacute;leveurs peuvent remplir eux-m&ecirc;mes ce dossier&acirc;&euro;&brvbar; Toutefois, s'ils font partie d'une OP, il est possible que le service environnement de celle-ci puisse les y aider. Par ailleurs, deux conseill&egrave;res de la chambre d'agriculture ont suivi une formation permettant &eacute;galement de proposer un accompagnement. L'administration elle-m&ecirc;me semble pr&ecirc;te &agrave; r&eacute;pondre &agrave; de nombreuses questions, les interlocuteurs privil&eacute;gi&eacute;s &eacute;tant les inspecteurs de la DDPP (ex DSV). De nombreuses informations figurent par ailleurs sur le site<a href="http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/reglementation-ied-des-elevages-r1747.html"> de la Dr&eacute;al des Pays de la Loire</a>, avec de nombreux contacts (les contacts privil&eacute;gi&eacute;s sont les inspecteurs des installations class&eacute;es, que les &eacute;leveurs ont d&eacute;j&agrave; l'habitude de c&ocirc;toyer). <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/0eQtBxEIHMU" frameborder="0"></iframe>

Une quarantaine d'éleveurs concernés par l'application de la directive IED sont venus mardi 14 novembre s'informer sur ce qui les attend dans les prochains mois. Pas forcément une révolution, mais une source de tracas supplémentaires. 

[VIDEO] Loire-Atlantique - « IED » : une règlementation de plus !

Les images d'&Eacute;pinal qui circulent autour de l'agriculture nuisent-elle &agrave; la profession&nbsp;? Voil&agrave; une des questions que se sont pos&eacute;s les participants au chantier 13 des <a href="http://Retrouvez%20l%E2%80%99ensemble%20des%20signataires%20des%20Pr%C3%A9sidents%20de%20Chambres%20d%E2%80%99agricultures%20d%C3%A9partementales%20et%20r%C3%A9gionales%20en%20page%202" target="_blank">&eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation</a>. Ce dernier est consacr&eacute; au renforcement de l'attractivit&eacute; des m&eacute;tiers de l'agriculture et des fili&egrave;res alimentaires. Comme l'explique S&eacute;bastien Windsor, pr&eacute;sident de l'atelier, les acteurs du secteur gagneraient &agrave; &laquo;&nbsp;communiquer ensemble de fa&ccedil;on r&eacute;aliste et coordonn&eacute;e&nbsp;&raquo;.Il appelle donc &agrave; en finir avec les clich&eacute;s et les images d'autrefois sur les emballages. Ce genre de communication finit toujours par &laquo;&nbsp;se retourner contre les agriculteurs et l'industrie agroalimentaire&nbsp;&raquo;, rappelle-t-il. Il est aussi ressorti des discussions l'id&eacute;e de mutualiser les fonds destin&eacute;s &agrave; la communication.&laquo;&nbsp;L'agriculture est porteuse de valeur et de sens&nbsp;&raquo;, poursuit S&eacute;bastien Windsor, elle ne manque pas de messages positifs &agrave; v&eacute;hiculer. Il ne faut pas h&eacute;siter &agrave; &laquo;&nbsp;ouvrir les portes des fermes et des entreprises agroalimentaires. Tout est montrable&nbsp;&raquo;, insiste-t-il. &nbsp;<h2>Attirer les nouvelles g&eacute;n&eacute;rations</h2>La question de l'attractivit&eacute; du m&eacute;tier est &eacute;troitement li&eacute;e &agrave; celle du revenu des agriculteurs.&nbsp;S&eacute;bastien Windsor estime que la communication envers le grand public m&eacute;rite d'&ecirc;tre s&eacute;par&eacute;e de celle destin&eacute;e au recrutement de nouveaux agriculteurs. La sensibilisation des nouvelles recrues gagnerait &agrave; commencer d&egrave;s le coll&egrave;ge, via le rapprochement des minist&egrave;res de l'&Eacute;ducation et de l'Agriculture. De m&ecirc;me, la communication envers les personnes plus &acirc;g&eacute;es, en reconversion professionnelle, ne doit pas &ecirc;tre n&eacute;glig&eacute;e.Une autre id&eacute;e forte qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;gag&eacute;e est de d&eacute;velopper l'apprentissage. S&eacute;bastien Windsor regrette que, dans ce domaine, toutes les activit&eacute;s qui pr&eacute;sentent un risque soient interdites &agrave; l'apprenti. Une telle m&eacute;thode est jug&eacute;e &laquo;&nbsp;inefficace&nbsp;&raquo; &agrave; ses yeux, car elle ne permet pas de former les nouvelles recrues aux r&egrave;gles de s&eacute;curit&eacute; qu'ils auront besoin de conna&icirc;tre plus tard.&nbsp;&nbsp;&nbsp;


L’agriculture et la filière alimentaire ont tout à gagner à « mutualiser » leurs moyens de communication et à véhiculer des messages réalistes, selon Sébastien Windsor. 


Communication sur l’agriculture : « tout est montrable » 

Cr&eacute;&eacute;e par les agriculteurs de l'ouest de la France, au mois d'avril, la Nouvelle agriculture est la marque des adh&eacute;rents de Terrena &agrave; destination du grand public. Cette marque veut valoriser &laquo;&nbsp;une agriculture innovante et respectueuse du vivant qui nous entoure, des agriculteurs capables d'&eacute;laborer des produits de qualit&eacute; accessibles &agrave; tous, des produits issus de nos exploitations pour une alimentation plus saine.&nbsp;&raquo;La Nouvelle agriculture s'engage &laquo;&nbsp;&agrave; produire mieux, dans le respect de la nature, du bien-&ecirc;tre animal et de la sant&eacute; de tous&nbsp;&raquo; et garantit &laquo;&nbsp;une tra&ccedil;abilit&eacute; du champ &agrave; l'assiette.&nbsp;&raquo; D'apr&egrave;s Hubert Garaud, Pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative Terrena &laquo;&nbsp;cette marque 100 % fran&ccedil;aise permet de mieux valoriser l'acte de production et d'assurer une juste r&eacute;mun&eacute;ration aux agriculteurs.&nbsp;&raquo;Pour communiquer directement avec le consommateur, depuis lundi et pour 4 semaines, ces agriculteurs et leurs familles se mettent en sc&egrave;ne en musique dans un film de 35 secondes sur les chaines hertziennes, TNT et c&acirc;ble. Quinze clips p&eacute;dagogiques, d&eacute;clinaisons du film TV, ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s pour les r&eacute;seaux sociaux.&nbsp;&nbsp;<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/CRKOEqk_aGg" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
A lier aussi :&nbsp;Communication sur l'agriculture&nbsp;: &laquo;&nbsp;tout est montrable&nbsp;&raquo;


Marque de la coopérative Terrena, la Nouvelle agriculture a pour vocation de « produire mieux, dans le respect de la nature, du bien-être animal et de la santé de tous. » Dans l’objectif de retisser du lien avec le consommateur, la Nouvelle agriculture lance une campagne de communication à la télévision et sur internet. 


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