L'agriculteur doit souvent faire face &agrave; des souhaits contradictoires, comme celui de valoriser le mieux possible son capital au moment de la retraite et le souci de transmettre son exploitation. En cette &laquo;&nbsp;Quinzaine de la transmission&nbsp;&raquo;, les Chambres d'agriculture ont fait le tour des freins financiers &agrave; l'installation, lors d'une conf&eacute;rence, le 15 novembre, &agrave; Paris.<h2>Un fort besoin en capital</h2>Selon les estimations des chambres d'agriculture, 20 000 exploitants vont quitter le m&eacute;tier, chaque ann&eacute;e. Le contexte &eacute;volue : de plus en plus d'agriculteurs se r&eacute;orientent en milieu de carri&egrave;re, les candidats &agrave; l'installation non issus du milieu agricole sont plus nombreux... En parall&egrave;le, certaines exploitations se sont consid&eacute;rablement agrandies.&nbsp;D'o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; d'adapter les dispositifs de transmission.&nbsp;Quant aux niveaux de retraite, ils demeurent toujours aussi bas, ce qui oblige le c&eacute;dant &agrave; chercher un compl&eacute;ment.&nbsp;Au final, pas facile pour l'&eacute;ventuel repreneur de r&eacute;unir le p&eacute;cule suffisant qui lui permettra de boucler son plan de financement. &laquo;&nbsp;Il existe un d&eacute;calage entre un fort besoin en capital pour s'installer et la capacit&eacute; de ce capital &agrave; d&eacute;gager du revenu&nbsp;&raquo;, rappelle Claude Cochonneau, le pr&eacute;sident de l'Assembl&eacute;e permanente des chambres d'agriculture (APCA). &nbsp;<h2>Des pr&ecirc;ts participatifs avec Miimosa</h2>En cette fin d'ann&eacute;e, plusieurs solutions alternatives &eacute;mergent pour aider l'installation des jeunes agriculteurs. Miimosa, par exemple, est la premi&egrave;re plateforme de crowdfunding d&eacute;di&eacute;e &agrave; l'agriculture. Elle met en relation des agriculteurs &agrave; la recherche d'un financement avec des donateurs. Ces derniers re&ccedil;oivent une contrepartie en nature. 1000 projets ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; accompagn&eacute;s par Miimosa, repr&eacute;sentant 4 millions d'euros. Il s'agit de projets d'investissement de l'ordre de 6000 &agrave; 7000 euros en moyenne.Pour aller plus loin, Miimosa lance d&eacute;sormais &laquo;&nbsp;un pr&ecirc;t participatif&nbsp;&raquo;, permettant de financer des projets de plus grande dimension. D&eacute;crit comme &#65279;&laquo;&nbsp;un produit d'&eacute;pargne citoyenne&nbsp;100 % orient&eacute; vers l'agriculture et l'alimentation&nbsp;&raquo;, il propose aux pr&ecirc;teurs de &laquo;&nbsp;donner du sens&nbsp;&raquo; &agrave; leur &eacute;pargne tout en percevant des int&eacute;r&ecirc;ts compris entre 2% et 5%. Le lancement est pr&eacute;vu pour la mi-d&eacute;cembre.<h2>Cr&eacute;ation d'un Gufa</h2>Le r&eacute;seau des chambres d'agriculture vient, pour sa part, de cr&eacute;er un Groupement d'utilisation de financements agricoles (Gufa), en partenariat avec la soci&eacute;t&eacute; Labeliance Invest. Il s'agit d'un op&eacute;rateur proposant des solutions de financement en fonds propres. &laquo;Le Gufa des territoires prendra la forme d'une SAS qui s'appuiera sur des comit&eacute;s r&eacute;gionaux. Le comit&eacute; r&eacute;gional sera charg&eacute; de s&eacute;lectionner les projets qui seront pr&eacute;sent&eacute;s directement au Comit&eacute; d'investissement de Labeliance&nbsp;&raquo;, explique l'APCA dans un communiqu&eacute;. Il est aussi &eacute;voqu&eacute; la mise en place d'un &laquo;&nbsp;outil d&eacute;di&eacute; sp&eacute;cifiquement au financement du foncier&nbsp;&raquo;, en lien avec les Safer.&nbsp;


De nouveaux types de financement voient le jour afin de faciliter la transmission des exploitations agricoles. Miimosa lance un prêt participatif et les chambres d’agriculture créent un Groupement d’utilisation de financements agricoles (Gufa).


Financement des installations : des alternatives émergent

La directive IED est pr&eacute;vue pour s'appliquer &agrave; tout type d'entreprise susceptible de produire des &eacute;missions polluantes. En France, pr&egrave;s de la moiti&eacute; des entreprises concern&eacute;es sont des &eacute;levages de porcs et de volailles : ce sont des &eacute;levages ayant plus de 2000 porcs ou plus de 750 truies, ou plus de 40 000 places de volailles. Attention au comptage pour les 'petits animaux' En Loire-Atlantique, l'administration estime que 75 &eacute;levages de volailles et 14 en porcs sont concern&eacute;s. Toutefois, ce nombre pourrait augmenter, car la directive IED compte en places, et pas en &laquo; animaux &eacute;quivalents &raquo;. Certains &eacute;levages avec de tr&egrave;s petits animaux (cailles, petits gibiers&acirc;&euro;&brvbar;) pourraient se retrouver concern&eacute;s. De m&ecirc;me que des &eacute;levages de dindes, qui ne feraient que de temps en temps une bande de poulets (d&eacute;passant ainsi tr&egrave;s ponctuellement les 40 000 individus). Ils doivent &ecirc;tre particuli&egrave;rement vigilants, car il est possible qu'ils aient int&eacute;r&ecirc;t &agrave; rentrer dans la directive maintenant plut&ocirc;t que dans quatre ans (ils perdraient tout le b&eacute;n&eacute;fice de leur ant&eacute;riorit&eacute;). MTD pour 'meilleures techniques disponibles' La directive IED n'est pas r&eacute;cente, mais le document de synth&egrave;se, appel&eacute; &laquo; Bref &eacute;levage &raquo;, &eacute;labor&eacute; au niveau europ&eacute;en et qui donne toutes les modalit&eacute;s d'application, est paru au Journal officiel en f&eacute;vrier dernier. Plus particuli&egrave;rement, c'est l'un des chapitres de ce Bref &eacute;levage, qui recense les MTD (Meilleures techniques disponibles), qui a d&eacute;sormais une valeur r&eacute;glementaire.&nbsp; Les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais doivent s'y conformer et, pour cela, vont devoir remplir un dossier de r&eacute;examen, d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute;, qui v&eacute;rifiera leur conformit&eacute;. Haro sur l'ammoniac ! Lors de la r&eacute;union, Emilie Jambu (Dreal)&nbsp; et Anne-Laure Boulestrau-Boulay&nbsp; (chambre r&eacute;gionale) ont d&eacute;taill&eacute; une partie des 34 MTD. Certaines sont tout simplement d&eacute;j&agrave; des obligations r&eacute;glementaires, voire des &eacute;vidences techniques pour les &eacute;leveurs, et ne poseront pas vraiment de probl&egrave;me : ce sera juste une case &agrave; cocher ! D'autres risquent d'&ecirc;tre plus difficiles &agrave; remplir (gestion nutritionnelle), voire carr&eacute;ment difficiles &agrave; atteindre dans quelques cas particuliers (limites d'&eacute;missions d'ammoniac dans l'atelier post sevrage en porc). La grosse diff&eacute;rence de la directive IED par rapport &agrave; la r&eacute;glementation existante sur les pollutions diffuses est qu'elle concerne aussi la pollution atmosph&eacute;rique, en particulier par l'ammoniac, et qu'elle donne des seuils &agrave; ne pas d&eacute;passer. Demain, &agrave; travers d'autres directives europ&eacute;ennes, tout le secteur agricole sera concern&eacute; par la limitation de ses &eacute;missions d'ammoniac.&nbsp; Trouver des appuis Les &eacute;leveurs peuvent remplir eux-m&ecirc;mes ce dossier&acirc;&euro;&brvbar; Toutefois, s'ils font partie d'une OP, il est possible que le service environnement de celle-ci puisse les y aider. Par ailleurs, deux conseill&egrave;res de la chambre d'agriculture ont suivi une formation permettant &eacute;galement de proposer un accompagnement. L'administration elle-m&ecirc;me semble pr&ecirc;te &agrave; r&eacute;pondre &agrave; de nombreuses questions, les interlocuteurs privil&eacute;gi&eacute;s &eacute;tant les inspecteurs de la DDPP (ex DSV). De nombreuses informations figurent par ailleurs sur le site<a href="http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/reglementation-ied-des-elevages-r1747.html"> de la Dr&eacute;al des Pays de la Loire</a>, avec de nombreux contacts (les contacts privil&eacute;gi&eacute;s sont les inspecteurs des installations class&eacute;es, que les &eacute;leveurs ont d&eacute;j&agrave; l'habitude de c&ocirc;toyer). <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/0eQtBxEIHMU" frameborder="0"></iframe>

Une quarantaine d'éleveurs concernés par l'application de la directive IED sont venus mardi 14 novembre s'informer sur ce qui les attend dans les prochains mois. Pas forcément une révolution, mais une source de tracas supplémentaires. 

[VIDEO] Loire-Atlantique - « IED » : une règlementation de plus !

Les images d'&Eacute;pinal qui circulent autour de l'agriculture nuisent-elle &agrave; la profession&nbsp;? Voil&agrave; une des questions que se sont pos&eacute;s les participants au chantier 13 des <a href="http://Retrouvez%20l%E2%80%99ensemble%20des%20signataires%20des%20Pr%C3%A9sidents%20de%20Chambres%20d%E2%80%99agricultures%20d%C3%A9partementales%20et%20r%C3%A9gionales%20en%20page%202" target="_blank">&eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation</a>. Ce dernier est consacr&eacute; au renforcement de l'attractivit&eacute; des m&eacute;tiers de l'agriculture et des fili&egrave;res alimentaires. Comme l'explique S&eacute;bastien Windsor, pr&eacute;sident de l'atelier, les acteurs du secteur gagneraient &agrave; &laquo;&nbsp;communiquer ensemble de fa&ccedil;on r&eacute;aliste et coordonn&eacute;e&nbsp;&raquo;.Il appelle donc &agrave; en finir avec les clich&eacute;s et les images d'autrefois sur les emballages. Ce genre de communication finit toujours par &laquo;&nbsp;se retourner contre les agriculteurs et l'industrie agroalimentaire&nbsp;&raquo;, rappelle-t-il. Il est aussi ressorti des discussions l'id&eacute;e de mutualiser les fonds destin&eacute;s &agrave; la communication.&laquo;&nbsp;L'agriculture est porteuse de valeur et de sens&nbsp;&raquo;, poursuit S&eacute;bastien Windsor, elle ne manque pas de messages positifs &agrave; v&eacute;hiculer. Il ne faut pas h&eacute;siter &agrave; &laquo;&nbsp;ouvrir les portes des fermes et des entreprises agroalimentaires. Tout est montrable&nbsp;&raquo;, insiste-t-il. &nbsp;<h2>Attirer les nouvelles g&eacute;n&eacute;rations</h2>La question de l'attractivit&eacute; du m&eacute;tier est &eacute;troitement li&eacute;e &agrave; celle du revenu des agriculteurs.&nbsp;S&eacute;bastien Windsor estime que la communication envers le grand public m&eacute;rite d'&ecirc;tre s&eacute;par&eacute;e de celle destin&eacute;e au recrutement de nouveaux agriculteurs. La sensibilisation des nouvelles recrues gagnerait &agrave; commencer d&egrave;s le coll&egrave;ge, via le rapprochement des minist&egrave;res de l'&Eacute;ducation et de l'Agriculture. De m&ecirc;me, la communication envers les personnes plus &acirc;g&eacute;es, en reconversion professionnelle, ne doit pas &ecirc;tre n&eacute;glig&eacute;e.Une autre id&eacute;e forte qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;gag&eacute;e est de d&eacute;velopper l'apprentissage. S&eacute;bastien Windsor regrette que, dans ce domaine, toutes les activit&eacute;s qui pr&eacute;sentent un risque soient interdites &agrave; l'apprenti. Une telle m&eacute;thode est jug&eacute;e &laquo;&nbsp;inefficace&nbsp;&raquo; &agrave; ses yeux, car elle ne permet pas de former les nouvelles recrues aux r&egrave;gles de s&eacute;curit&eacute; qu'ils auront besoin de conna&icirc;tre plus tard.&nbsp;&nbsp;&nbsp;


L’agriculture et la filière alimentaire ont tout à gagner à « mutualiser » leurs moyens de communication et à véhiculer des messages réalistes, selon Sébastien Windsor. 


Communication sur l’agriculture : « tout est montrable » 

Cr&eacute;&eacute;e par les agriculteurs de l'ouest de la France, au mois d'avril, la Nouvelle agriculture est la marque des adh&eacute;rents de Terrena &agrave; destination du grand public. Cette marque veut valoriser &laquo;&nbsp;une agriculture innovante et respectueuse du vivant qui nous entoure, des agriculteurs capables d'&eacute;laborer des produits de qualit&eacute; accessibles &agrave; tous, des produits issus de nos exploitations pour une alimentation plus saine.&nbsp;&raquo;La Nouvelle agriculture s'engage &laquo;&nbsp;&agrave; produire mieux, dans le respect de la nature, du bien-&ecirc;tre animal et de la sant&eacute; de tous&nbsp;&raquo; et garantit &laquo;&nbsp;une tra&ccedil;abilit&eacute; du champ &agrave; l'assiette.&nbsp;&raquo; D'apr&egrave;s Hubert Garaud, Pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative Terrena &laquo;&nbsp;cette marque 100 % fran&ccedil;aise permet de mieux valoriser l'acte de production et d'assurer une juste r&eacute;mun&eacute;ration aux agriculteurs.&nbsp;&raquo;Pour communiquer directement avec le consommateur, depuis lundi et pour 4 semaines, ces agriculteurs et leurs familles se mettent en sc&egrave;ne en musique dans un film de 35 secondes sur les chaines hertziennes, TNT et c&acirc;ble. Quinze clips p&eacute;dagogiques, d&eacute;clinaisons du film TV, ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s pour les r&eacute;seaux sociaux.&nbsp;&nbsp;<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/CRKOEqk_aGg" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
A lier aussi :&nbsp;Communication sur l'agriculture&nbsp;: &laquo;&nbsp;tout est montrable&nbsp;&raquo;


Marque de la coopérative Terrena, la Nouvelle agriculture a pour vocation de « produire mieux, dans le respect de la nature, du bien-être animal et de la santé de tous. » Dans l’objectif de retisser du lien avec le consommateur, la Nouvelle agriculture lance une campagne de communication à la télévision et sur internet. 


La Nouvelle agriculture sur les écrans de télévision

"A un moment o&ugrave; le monde anglo-saxon se replie des deux c&ocirc;t&eacute;s de&nbsp;l'Atlantique (...), nous devons profiter de cette opportunit&eacute; pour renforcer&nbsp;les liens atlantiques entre l'UE et l'Am&eacute;rique latine", a affirm&eacute;&nbsp;l'ex-ministre des Affaires &eacute;trang&egrave;res espagnol, Josep Piqu&eacute;, en allusion au&nbsp;Brexit et l'arriv&eacute;e au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis. "Il y a trop longtemps que l'on n&eacute;gocie", s'est plaint M. Piqu&eacute; lors d'une&nbsp;conf&eacute;rence cette semaine &agrave; l'Institut d'&eacute;tudes politiques (Sciences Po) de&nbsp;Paris consacr&eacute;e &agrave; la relation entre l'UE et l'Am&eacute;rique latine "face &agrave; la crise&nbsp;du multilat&eacute;ralisme".L'ex-ministre, dont le pays soutient ces n&eacute;gociations, a&nbsp;notamment reproch&eacute; au Br&eacute;sil et &agrave; l'Argentine d'avoir tra&icirc;n&eacute; les pieds. "Mais nous avons maintenant une fen&ecirc;tre d'opportunit&eacute; compte tenu des&nbsp;circonstances politiques dans ces deux pays", a-t-il soulign&eacute;, rappelant que&nbsp;tant le pr&eacute;sident argentin Mauricio Macri que le br&eacute;silien Michel Temer&nbsp;voyaient d'un bon oeil cet accord... 18 ans apr&egrave;s l'ouverture des&nbsp;n&eacute;gociations. Comme des &eacute;lections sont pr&eacute;vues au Br&eacute;sil l'an prochain, la volont&eacute; des&nbsp;partisans de boucler rapidement les n&eacute;gociations rappelle celle de ceux qui&nbsp;pr&ocirc;naient l'an dernier un accord d'urgence avec les Etats-Unis avant que&nbsp;Barack Obama ne quitte la Maison Blanche. D'autant que la derni&egrave;re ronde de n&eacute;gociation s'est boucl&eacute;e vendredi&nbsp;dernier &agrave; Brasilia dans l'optimisme g&eacute;n&eacute;ral. Le vice-pr&eacute;sident de la&nbsp;Commission europ&eacute;enne, Jyrki Katainen, avait m&ecirc;me estim&eacute; qu'un accord &eacute;tait &agrave;&nbsp;port&eacute;e de main. Le prochain round de n&eacute;gociations est pr&eacute;vu &agrave; la fin du mois &agrave;&nbsp;Bruxelles.<h2>Un accord &agrave; l'OMC ?</h2>L'Argentine Susana Malcorra, qui pr&eacute;sidera la conf&eacute;rence minist&eacute;rielle de&nbsp;l'Organisation mondiale du commerce (OMC) &agrave; Buenos Aires du 10 au 13 d&eacute;cembre,&nbsp;souhaite qu'un "accord politique" entre l'UE et le Mercosur (Argentine,&nbsp;Br&eacute;sil, Paraguay, Uruguay) soit annonc&eacute; &agrave; cette occasion.&nbsp;"Dans un contexte o&ugrave; le commerce mondial est remis en cause, il est&nbsp;fondamental que deux march&eacute;s aussi significatifs annoncent qu'ils sont pr&ecirc;ts",&nbsp;a-t-elle expliqu&eacute; &agrave; l'AFP lors de son passage &agrave; Paris, niant qu'il s'agisse&nbsp;"d'une r&eacute;ponse &agrave; qui que ce soit" et, en particulier, &agrave; M. Trump.&nbsp;&nbsp; Le pr&eacute;sident am&eacute;ricain a donn&eacute; un s&eacute;rieux coup de frein aux accords&nbsp;commerciaux en annon&ccedil;ant la sortie brutale de son pays de l'accord commercial&nbsp;de libre-&eacute;change Asie-Pacifique (TPP) et en mena&ccedil;ant d'en faire de m&ecirc;me avec&nbsp;celui d'Am&eacute;rique du Nord (Al&eacute;na). Dans ce contexte, l'annonce d'un accord UE-Mercosur "serait un symbole&nbsp;politique", a ajout&eacute; Mme Malcorra, insistant sur le besoin d'annoncer "des&nbsp;d&eacute;cisions concr&egrave;tes" &agrave; un moment o&ugrave; les mesures protectionnistes se&nbsp;multiplient &agrave; travers le monde et o&ugrave; les accords commerciaux n'ont pas la cote&nbsp;aupr&egrave;s des opinions publiques.&nbsp;&nbsp;Pour parvenir &agrave; un accord avec le Mercosur, Bruxelles devra lever les&nbsp;r&eacute;ticences de la France, particuli&egrave;rement inqui&egrave;te des concessions &agrave; faire aux&nbsp;puissances agricoles du c&ocirc;ne sud sur leurs exportations de boeuf et d'&eacute;thanol&nbsp;vers l'UE, en &eacute;change de meilleurs d&eacute;bouch&eacute;s en Am&eacute;rique latine pour les&nbsp;automobiles europ&eacute;ennes. M. Katainen s'est voulu rassurant lundi: "La France serait l'un des plus&nbsp;grands b&eacute;n&eacute;ficiaires de cet &eacute;ventuel accord. Cela donnerait des opportunit&eacute;s &agrave;&nbsp;l'industrie fran&ccedil;aise et aussi &agrave; son secteur agricole", a-t-il affirm&eacute;. Pour les pays du Mercosur, cet accord aurait un autre avantage: il leur&nbsp;permettrait "d'&eacute;quilibrer leurs relations &eacute;conomiques et d'&ecirc;tre moins&nbsp;d&eacute;pendant de la Chine", a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP l'Uruguayen Christian Daude,&nbsp;directeur de recherches socio-&eacute;conomiques &agrave; la Banque de d&eacute;veloppement andine&nbsp;(CAF). "Il serait risqu&eacute; qu'il y ait une concentration des investissements et un&nbsp;seul partenaire commercial pour la stabilit&eacute; &eacute;conomique de la r&eacute;gion s'il se&nbsp;passe quelque chose un jour en Chine", a-t-il affirm&eacute;. Les discussions entre l'UE et le Mercosur avaient &eacute;t&eacute; suspendues en 2004,&nbsp;pour ne reprendre que six ans plus tard.Pour en savoir plus :&nbsp;<h2>Un accord commercial UE-Mercosur &agrave; port&eacute;e de main (UE)</h2>


Les partisans d'un traité de libre-échange entre l'UE et le Mercosur, en négociation depuis bientôt vingt ans, appellent à profiter du retrait américain du commerce mondial et des bonnes dispositions du Brésil et de l'Argentine pour boucler un accord avant la fin de l'année.


Commerce: les partisans d'un accord UE-Mercosur font le forcing

En ao&ucirc;t 2016, cette fille d'agriculteurs a repris la ferme de son oncle. Son projet : d&eacute;velopper la vente directe. D'o&ugrave; l'installation de son distributeur automatique, aliment&eacute; par 250 poules suppl&eacute;mentaires (en conventionnel), pour &laquo; se faire une client&egrave;le &raquo;. En parall&egrave;le, elle commercialise la viande d'une partie de ses agneaux en caissettes, sur commande. Moins d'un an apr&egrave;s son installation, la jeune &eacute;leveuse ne revient toujours pas du &laquo; d&eacute;veloppement incroyable &raquo; de son activit&eacute;. Il faut dire que la vente directe de viande n'est pas monnaie courante sur le Plateau picard, largement occup&eacute; par les grandes cultures. D&egrave;s 2018, Claire esp&egrave;re vendre en direct deux tiers de ses 960 agneaux. Avant d'atteindre, &agrave; terme, 100 % de sa production. M&ecirc;me si elle reconna&icirc;t avoir &laquo; &eacute;norm&eacute;ment de travail &raquo;, la jeune femme au caract&egrave;re bien tremp&eacute; ne compte pas s'arr&ecirc;ter l&agrave;. Agrandir son distributeur, construire un deuxi&egrave;me poulailler et un centre de conditionnement d'&oelig;ufs, augmenter son troupeau ovin... Les projets ne manquent pas, car &laquo; il y a des perspectives &raquo;. Apr&egrave;s avoir vendu les animaux de son oncle, Claire a rachet&eacute; cette ann&eacute;e une troupe ovine pour faire de la s&eacute;lection. Son dada ? La race &Icirc;le-de-France, reconnue notamment pour sa rusticit&eacute; et ses qualit&eacute;s bouch&egrave;res. &laquo; Mes parents exposent &agrave; Paris, c'est moi qui pr&eacute;- sente les b&ecirc;tes &raquo;, lance avec fiert&eacute; celle qui reprend le flambeau de cette &laquo; passion familiale &raquo;.JAMAG n&deg; 740 Septembre 2017&nbsp;


Méry-la-Bataille, à une vingtaine de km de Compiègne. Quelque 600 habitants et, depuis quelques mois, un distributeur automatique... d’œufs. « Je l’ai ouvert le 21 mai, et je n’ai déjà pas assez d’œufs ! », s’exclame Claire Josselin, à l’origine de l’initiative.


Portrait d’agricultrice : elle fait le pari de la vente directe

&Agrave; nouvelle &eacute;quipe, nouveau coach.&#8200;La FDSEA n'a pas d&eacute;rog&eacute; &agrave; la r&egrave;gle sportive vendredi en conviant &agrave; son assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale son nouvel entra&icirc;neur, Marcel Robillard, dont la gouaille du Sud-Ouest et le style manag&eacute;rial brut, ont d&eacute;clench&eacute; les fous rires. Une forme originale et humoristique pour pr&eacute;senter aux 300&#8200;adh&eacute;rents venus &agrave; Andelat les ambitions d'une &eacute;quipe syndicale renouvel&eacute;e et d&eacute;sormais emmen&eacute;e par le tandem Jo&euml;l Piganiol et Guy Touzet. Si un coup de jeune a souffl&eacute; sur cet expos&eacute; du projet de la FDSEA&#8200;15, sur le fond, les orientations s'inscrivent dans les pas d'une "Cantal touch" syndicale salu&eacute;e par J&eacute;r&ocirc;me Despey - secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FNSEA.&#8200;Un jeu qui pr&ocirc;ne les prix et les revenus agricoles, la d&eacute;fense d'une agriculture familiale, &agrave; vocation nourrici&egrave;re, une agriculture de montagne, herbag&egrave;re, &agrave; qui l'on permette de valoriser ses sp&eacute;cificit&eacute;s tout en reconnaissant ses handicaps, la d&eacute;fense aussi d'un statut de l'exploitant agricole synonyme de "vrai agriculteur".<h2>FMSE&#8200;: la FDSEA siffle la fin de la r&eacute;cr&eacute; </h2>Au terme d'une ann&eacute;e plus calme sur le front des al&eacute;as climatiques comme sanitaires, la FDSEA a voulu plus que jamais s'affirmer comme un syndicalisme de propositions et solutions, mettant en avant les avanc&eacute;es substantielles obtenues au travers des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation (lire ci-dessous) ou la construction de fili&egrave;res r&eacute;mun&eacute;ratrices pour les producteurs comme la d&eacute;marche &Eacute;leveur &amp; Engag&eacute;. Localement, c'est l'aboutissement du combat des "Bouriannes" qui a &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute; &agrave; travers l'intervention de Pierre Balladuc, producteur de lait mauriacois, repr&eacute;sentant de l'association de d&eacute;fense des anciens livreurs de la coop et, &agrave; ses heures, comique hors pair. Une ann&eacute;e davantage consacr&eacute;e donc &agrave; essayer de consolider le revenu des producteurs, &agrave; travers &eacute;galement les fili&egrave;res AOP&#8200;fromag&egrave;res, mais qui n'a pas &eacute;t&eacute; exempte de sujets d'exasp&eacute;ration au premier rang desquels, l'interminable attente du versement du solde du FMSE, destin&eacute; &agrave; indemniser les ravages des rats taupiers.&#8200;Des d&eacute;lais "inacceptables et inadmissibles", a d&eacute;nonc&eacute; dans son discours le pr&eacute;sident Piganiol avant de signifier au pr&eacute;fet "la fin de la r&eacute;cr&eacute;ation". "Il faut que le paiement soit effectu&eacute; avant la fin de l'ann&eacute;e !" a-t-il exhort&eacute;, tandis qu'avant lui, Patrick B&eacute;n&eacute;zit avait fustig&eacute; un dossier usant et, de la part du minist&egrave;re, des demandes de pi&egrave;ces compl&eacute;mentaires incessantes : "L'&Eacute;tat est en d&eacute;faillance sur ce dossier !", lan&ccedil;ait-il.&#8200;Interpell&eacute;e, le pr&eacute;fet Isabelle Sima ne pouvait assurer un calendrier de paiement : "Cette analyse approfondie vise &agrave; s&eacute;curiser le dispositif qui devrait faire l'objet d'un audit de la Commission europ&eacute;enne", a-t-elle justifi&eacute;. Avant l'intervention de Rom&eacute;o Gontin&eacute;ac, international puis patron du XV&#8200;roumain, sur l'engagement collectif, c'est une autre prise de parole, celle de Roger Odoul, agriculteur &agrave; Celles, qui a illustr&eacute; le ras-le-bol de paysans exc&eacute;d&eacute;s d'&ecirc;tre en permanence attaqu&eacute;s "par des vegans holligans, des nostalgiques de l'Arche de No&eacute;, des investisseurs fonciers pr&eacute;dateurs, des grands commissaires europ&eacute;ens qui signent des accords internationaux sur notre dos..." Et parce que la meilleure d&eacute;fense, c'est l'attaque, il a list&eacute; tous les apports de l'&eacute;levage &agrave; la soci&eacute;t&eacute; et exhort&eacute; ses coll&egrave;gues &agrave; prendre la parole, &agrave; occuper le terrain m&eacute;diatique et les r&eacute;seaux sociaux. Des propos qui, &agrave; coup s&ucirc;r, ont &eacute;t&eacute; appr&eacute;ci&eacute;s du coach Robillard, bien d&eacute;cid&eacute; &agrave; insuffler la culture de la gagne aux paysans du Cantal.


Le syndicat agricole a tenu vendredi son assemblée générale à Andelat devant quelque 300 adhérents, en affichant ses ambitions en faveur d’une agriculture familiale et de montagne reconnue. 


Une équipe cantalienne bien décidée à engranger les acquis syndicaux

R&eacute;gime de la prise de force ou du moteur, temp&eacute;rature du moteur ou de l'huile , position du chargeur frontal, hauteur de l'outil, niveau carburant et d'AdBlue&nbsp;: telles sont quelques-unes des informations que le chauffeur d'un tracteur Valtra &eacute;quip&eacute; du SmartGlass pourra visualiser dans la partie basse de son pare-brise, bien entendu sans entamer la visibilit&eacute;, la s&eacute;curit&eacute; de l'op&eacute;rateur doubl&eacute;e d'un b&eacute;n&eacute;fice en terme d'ergonomie de conduite &eacute;tant les deux vertus du dispositif. Au fil du temps et dans une optique de s&eacute;curit&eacute;, le constructeur enrichira la palette d'informations affichables telles que des alertes de passage d'une voiture, de personnes et d'obstacles &agrave; proximit&eacute; ou de danger en situation pentue. Les solutions connect&eacute;es Agco Fuse pourront aussi y trouver leur place. Le Valtra SmartGlass sera disponible de l'usine sur les s&eacute;ries N et T via le studio Unlimited.<h2>T&eacute;l&eacute;m&eacute;trie</h2>En mati&egrave;re d'agriculture connect&eacute;e justement, le constructeur lance son service de t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie Valtra Connect. Destin&eacute; pour partie aux techniciens de maintenance le service a aussi vocation &agrave; fournir &agrave; l'agriculteur des informations en temps r&eacute;el sur le fonctionnement de son tracteur (niveau de carburant...) ou encore sa localisation, informations consultables &agrave; distance via son smartphone. Le service stocke les donn&eacute;es du tracteur qui peuvent ensuite &ecirc;tre consult&eacute;es et utilis&eacute;es pour la facturation des heures de travail par exemple. Valtra Connect sera d&eacute;ploy&eacute; courant 2018 en France.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Dans le cadre d&#039;Agritechnica ont &eacute;t&eacute; d&eacute;sign&eacute;s les laur&eacute;ats du concours &laquo;&nbsp;Tractor of the year 2018&nbsp;&raquo;, des troph&eacute;es d&eacute;cern&eacute;s par 24 journalistes europ&eacute;ens sp&eacute;cialis&eacute;s. Valtra s&#039;offre deux des quatre r&eacute;compenses, &agrave; savoir &laquo;&nbsp;Tractor of the Year&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;Best Design&nbsp;&raquo; pour le T254 Versu (6 cylindres, 271 ch max, semi-powershift), et son accoudoir SmartTouch &agrave; technologie int&eacute;gr&eacute;e (autoguidage, Isobus, AgControl et TaskDoc). McCormick remporte le &laquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;Best Utility&nbsp;&raquo;, distinguant un tracteur de 4 cylindres maximum, de plus de 70 ch et de moins de 8500 kg avec le X6-VT &agrave; transmission continue. Le prix &laquo;&nbsp;Best of specialized&nbsp;&raquo; est all&eacute; &agrave; Fendt pour le 211 Vario V &agrave; trois cylindres (77 ch &agrave; 111 ch) et pr&eacute;-&eacute;quip&eacute; pour l&#039;autoguidage.
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L’affichage de données de fonctionnement du tracteur sur le pare-brise est destiné à renforcer la sécurité et l’ergonomie de conduite. Le constructeur inaugure par ailleurs la télémétrie avec Valtra Connect.


SmartGlass, l’optique sécurité de Valtra

Les festivit&eacute;s se poursuivront ensuite, comme chaque 3e jeudi de novembre,&nbsp;en France et ailleurs dans le monde, du Japon aux Etats-Unis en passant par la&nbsp;Chine, la Belgique ou le Br&eacute;sil o&ugrave; des bouteilles ont &eacute;t&eacute; achemin&eacute;es. "On aura encore sans doute cette ann&eacute;e une l&eacute;g&egrave;re &eacute;rosion de nos ventes&nbsp;mais on n'a plus de prix cass&eacute;s et on note une mont&eacute;e en gamme, notre&nbsp;strat&eacute;gie commence &agrave; payer", explique &agrave; l'AFP Dominique Piron, pr&eacute;sident&nbsp;d'InterBeaujolais, en regrettant au passage que certaines enseignes de la&nbsp;grande distribution ne jouent pas le jeu.&nbsp;&nbsp;Depuis l'an dernier, l'interprofession prend soin de parler des "Beaujolais&nbsp;nouveaux" et non plus du Beaujolais nouveau, pour mettre l'accent sur la&nbsp;qualit&eacute;. "Les Japonais, qui sont notre premier client (hors de France) avec&nbsp;environ six millions de bouteilles par an, veulent plus de diversit&eacute;",&nbsp;souligne-t-il. Les vignerons misent aussi sur la "bistronomie": "il y a une jeune&nbsp;g&eacute;n&eacute;ration de restaurateurs qui sont preneurs car nos vins sont abordables et&nbsp;faciles &agrave; assortir en cuisine", explique Dominique Piron.&nbsp;&nbsp;Apr&egrave;s la folie des ann&eacute;es 80, les ventes de Beaujolais nouveau ne cessent&nbsp;de reculer depuis une quinzaine d'ann&eacute;es. En 2016, il s'est tout de m&ecirc;me vendu&nbsp;25,2 millions de bouteilles (500.000 de moins qu'en 2015). Le mill&eacute;sime 2017 s'annonce&nbsp;"color&eacute;, fruit&eacute;" apr&egrave;s une r&eacute;colte en repli&nbsp;d'environ 30%, les vignes ayant souffert cette ann&eacute;e du gel, puis de la gr&ecirc;le&nbsp;et enfin de la s&eacute;cheresse.


Les Beaujolais nouveaux vont être débouchés dans la nuit de mercredi à jeudi à Beaujeu (Rhône), capitale du vignoble où l'on se réjouit de la montée en gamme d'un vin primeur souvent mal considéré.


Les Beaujolais nouveaux sont là et montent enfin en gamme

Ce foyer de s&eacute;rotype 4 a &eacute;t&eacute; confirm&eacute; par PCR au Laboratoire National de R&eacute;f&eacute;rence, le 06/11/2017, dans le d&eacute;partement de Haute-Savoie. La d&eacute;tection a &eacute;t&eacute; faite sur la base d'un d&eacute;pistage d'un veau par PCR en centre de rassemblement. Ce veau a transit&eacute; par un centre de rassemblement dans la Loire, pour &ecirc;tre engraiss&eacute; ensuite dans l'Allier. Afin de limiter la diffusion de la maladie, plusieurs mesures ont &eacute;t&eacute; prises par les autorit&eacute;s sanitaires (DDPP et DGAL) avec un double objectif :<ul><li>Eviter, si c'est encore possible, la diss&eacute;mination du virus FCO-4 sur le territoire.</li><li>Evaluer la situation sanitaire et l'extension de l'infection.</li></ul>Le virus FCO, s&eacute;rotype 4 provoquent des signes cliniques chez les ovins (abattement, &oelig;d&egrave;mes, anorexie, perte de poids, hyperthermie, jetage) mais pas chez les bovins.&nbsp;<h2>Les mesures dans l'&eacute;levage d'origine du veau contamin&eacute; situ&eacute; en Haute Savoie</h2>L'&eacute;levage d'origine du veau, situ&eacute; dans le d&eacute;partement de Haute-Savoie, est plac&eacute;e sous arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral de d&eacute;claration d'infection (APDI), avec les mesures suivantes :<ul><li>Pr&eacute;l&egrave;vements sur l'ensemble des animaux de cet &eacute;levage avec analyses par PCR.</li><li>Enqu&ecirc;te &eacute;pid&eacute;miologique pour tracer les mouvements d'animaux issus de cet &eacute;levage.</li><li>Traitement r&eacute;gulier des animaux, de leurs b&acirc;timents d'h&eacute;bergement et de leurs abords par un insecticide autoris&eacute;.</li><li>Interdiction des mouvements d'animaux en entr&eacute;e et sortie de l'exploitation le temps des investigations.</li></ul><h2>Les mesures dans l'&eacute;levage ayant h&eacute;berg&eacute; l'animal</h2>L'&eacute;levage ayant accueilli l'animal, situ&eacute;e dans l'Allier est plac&eacute;e sous APDI, avec les mesures suivantes :<ul><li>Euthanasie imm&eacute;diate du veau.</li><li>Traitement r&eacute;gulier des animaux, de leurs b&acirc;timents d'h&eacute;bergement et de leurs abords par un insecticide autoris&eacute;.</li><li>R&eacute;alisation, 15 jours apr&egrave;s l'euthanasie du veau infect&eacute;, de pr&eacute;l&egrave;vements sur les animaux pr&eacute;sents pour analyse par PCR.</li></ul><h2>Un p&eacute;rim&egrave;tre d'interdiction (PI) de 20 km autour de l'&eacute;levage d'origine en Haute-Savoie</h2>Cela implique&nbsp;:<ul><li>Des restrictions de mouvements : interdiction de mouvements hors de la zone, vers la zone, au sein de la zone sauf les mouvements de mise en p&acirc;ture des animaux et les mouvements &agrave; destination directe de l'abattoir.</li><li>Une vaccination d'urgence, s&eacute;rotype 4, prise en charge par l'Etat, mise en place dans cette zone pour l'ensemble des esp&egrave;ces sensibles.</li><li>Une surveillance : lors des visites r&eacute;alis&eacute;es pour la vaccination, des pr&eacute;l&egrave;vements pour analyses virologiques seront effectu&eacute;s par les v&eacute;t&eacute;rinaires sanitaires.</li><li>Un traitement r&eacute;gulier des animaux, de leurs b&acirc;timents d'h&eacute;bergement et de leurs abords par un insecticide autoris&eacute;.</li></ul><h2>Un p&eacute;rim&egrave;tre d'interdiction de 2 km autour de l'&eacute;levage dans l'Allier</h2>Cela implique&nbsp;:<ul><li>Des restrictions de mouvements : interdiction de mouvements hors de la zone, vers la zone, au sein de la zone sauf les mouvements de mise en p&acirc;ture des animaux et les mouvements &agrave; destination directe de l'abattoir.</li><li>Une surveillance : des pr&eacute;l&egrave;vements pour analyses virologiques seront effectu&eacute;es par les v&eacute;t&eacute;rinaires sanitaires dans tous les &eacute;levages du p&eacute;rim&egrave;tre d'interdiction. Un renforcement de la surveillance &eacute;v&egrave;nementielle est effectu&eacute; sur les petits ruminants.</li><li>Un traitement r&eacute;gulier des animaux, de leurs b&acirc;timents d'h&eacute;bergement et de leurs abords par un insecticide autoris&eacute;.</li></ul><h2>Des zones de protection de 100 km et de surveillance de 50 km</h2>Une zone de protection (ZP&nbsp;: d&eacute;partements : 01, 25, 39, 73 et 74), d'un rayon de 100 km autour du foyer, ainsi qu'une zone de surveillance (ZS&nbsp;: d&eacute;partements : 05, 21, 38, 69, 70, 71, 90), de 50 km au-del&agrave; de la zone de protection, sont instaur&eacute;es.Dans ces deux zones, des mesures de surveillance sont mise en place sur les bovins (pr&eacute;l&egrave;vements &agrave; raison de 45 &eacute;levages par d&eacute;partement, 20 bovins par &eacute;levage) et les petits ruminants (renforcement de la surveillance &eacute;v&eacute;nementielle), les r&eacute;sultats de la surveillance sont attendus avant le 24/11/2017.En ZP, une vaccination obligatoire contre la FCO-4 de tous les animaux des esp&egrave;ces sensibles va &ecirc;tre effectu&eacute;e.<h2>Dispositions imm&eacute;diates relatives aux mouvements</h2>Les mouvements &agrave; l'int&eacute;rieur de chaque zone ne sont pas limit&eacute;s, &agrave; l'exception du p&eacute;rim&egrave;tre interdit. Les entr&eacute;es dans les ZS et ZP sont possibles de fa&ccedil;on centrip&egrave;te (de la ZI vers la ZS ou la ZP, de la ZS vers la ZP).<h2>Les mouvements de transit au travers des zones r&eacute;glement&eacute;es, sans arr&ecirc;t, sont autoris&eacute;s.</h2>Les conditions du protocole bilat&eacute;ral avec l'Espagne ont &eacute;t&eacute; &eacute;tendues au s&eacute;rotype 4. Les animaux b&eacute;n&eacute;ficiant d'une PCR n&eacute;gative sont &eacute;ligibles. Pour l'Italie, les autorit&eacute;s italiennes acceptent les &eacute;changes entre zones BTV 4 (cf. carte Europe). Ainsi, le transport de nos broutards valablement vaccin&eacute;s s&eacute;rotypes 8 peut se poursuivre. Comme l'acheminement des animaux se fera via la zone indemne de l'Italie, les conditions de l'article 9 du r&egrave;glement 1266/2007 s'appliquent : apr&egrave;s un nettoyage et une d&eacute;sinfection appropri&eacute;s sur le lieu de chargement, les moyens utilis&eacute;s pour le transport des animaux doivent &ecirc;tre trait&eacute;s au moyen d'insecticides et/ou de r&eacute;pulsifs autoris&eacute;s.<h2>Une information au fur et &agrave; mesure des renseignements disponibles</h2>Cet article fait un point de situation en fonction des renseignements disponibles ce vendredi 10 novembre. Face &agrave; cette nouvelle situation d'urgence mouvante, nous allons essayer de vous tenir inform&eacute;s d&egrave;s la validation des renseignements disponibles gr&acirc;ce aux outils suivants&nbsp;: notre site www.gdscreuse.fr, nos SMS et nos lettres d'information.Sur le m&ecirc;me sujet, &agrave; lire les 2 articles de la r&eacute;daction de Pleinchamp :&nbsp;[Carte] FCO : les d&eacute;partements concern&eacute;sUn cas de FCO dans l'Allier, vaccination obligatoire pour 5 d&eacute;partements&nbsp;


Fièvre catarrhale, sérotype 4 =&gt; Un cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 4 a été détecté et confirmé le 6 novembre sur un veau provenant d’une exploitation de Haute-Savoie. L’animal a séjourné dans l’Allier et a été abattu.


Fièvre catarrhale. Un 1er cas de sérotype 4 détecté en France continentale 

"Deux pour cent des maladies professionnelles d&eacute;clar&eacute;es au titre du r&eacute;gime&nbsp;agricole sont li&eacute;es aux produits phytosanitaires", a fini par d&eacute;clarer Patrice&nbsp;Heurtaut, directeur de la sant&eacute;-s&eacute;curit&eacute; au travail de l'organisme de s&eacute;curit&eacute;&nbsp;sociale agricole, sans donner d'ann&eacute;e de r&eacute;f&eacute;rence, pouss&eacute; dans ses&nbsp;retranchements par les d&eacute;put&eacute;s. "Il faudrait ne plus utiliser de produits chimiques bien &eacute;videmment",&nbsp;a-t-il ajout&eacute; devant la Mission d'information sur l'utilisation des produits&nbsp;phytopharmaceutiques, pr&eacute;sid&eacute;e par Elisabeth Toutud-Picard (REM). Seul autre chiffre pr&eacute;cis que les d&eacute;put&eacute;s r&eacute;ussiront &agrave; arracher &agrave; la&nbsp;d&eacute;l&eacute;gation de la MSA: en 2016, 61 assur&eacute;s de la MSA se sont vus reconna&icirc;tre&nbsp;une maladie professionnelle provoqu&eacute;e par l'utilisation de pesticides, 25&nbsp;pr&eacute;sentant une h&eacute;mopathie maligne et 36 une maladie de Parkinson.Insistant sur sa mission de pr&eacute;vention, M. Heurtaut a surtout expliqu&eacute; que&nbsp;la MSA &eacute;tait "limit&eacute;e dans (ses) messages" face aux agriculteurs, qui "sont&nbsp;des agronomes" et, &agrave; ce titre, utilisateurs de produits de protection des&nbsp;plantes pour lutter contre les maladies et ravageurs afin de pr&eacute;server les&nbsp;rendements de leurs r&eacute;coltes et d'assurer leurs revenus. "Chez les jeunes exploitants, le poids &eacute;conomique est plus fort que tous&nbsp;les messages de pr&eacute;vention qu'on va leur faire passer", a-t-il fait remarquer.La MSA compte au total 6,2 millions d'adh&eacute;rents et ayants droit au r&eacute;gime&nbsp;de s&eacute;curit&eacute; sociale agricole, en incluant les retrait&eacute;s et les personnes ayant&nbsp;eu &agrave; un moment de leur vie une activit&eacute; agricole. Sur ce chiffre, quelque 1,2 million de personnes travaillent dans&nbsp;l'agriculture, dont 460.000 chefs d'exploitation ou entrepreneurs de travaux&nbsp;agricoles, le solde &eacute;tant constitu&eacute; de salari&eacute;s. Cette audition &eacute;tait organis&eacute;e mercredi, alors que le renouvellement ou non&nbsp;de la licence de l'herbicide glyphosate dans l'UE, doit &ecirc;tre d&eacute;battu une&nbsp;nouvelle fois le 27 novembre &agrave; Bruxelles par un comit&eacute; d'experts.Pour en savoir plus :&nbsp;<h2>Le feuilleton du glyphosate</h2>


Les représentants de la MSA ont reconnu mercredi, lors d'une audition à l'Assemblée nationale, que l'usage de produits phytosanitaires était responsable de " 2% "des maladies professionnelles des agriculteurs.


Les phytosanitaires causent 2% des maladies professionnelles des agriculteurs (MSA)

<h2>Les avantages d'un changement de forme juridique</h2>Une exploitation agricole doit sans cesse s'adapter &agrave; son environnement. La transformation d'une exploitation individuelle en soci&eacute;t&eacute; pr&eacute;sente divers avantages juridiques, fiscaux ou encore sociaux.D'un point de vue juridique, l'exploitation individuelle qui devient soci&eacute;t&eacute; b&eacute;n&eacute;ficie de l'ensemble des avantages de la soci&eacute;t&eacute;, au premier rang desquels se trouve la responsabilit&eacute;. Hors le cas de la SCEA, les autres soci&eacute;t&eacute;s agricoles voient la responsabilit&eacute; de leurs associ&eacute;s limit&eacute;e. Sauf cas particulier, les associ&eacute;s ne sont responsables du passif social, des dettes de la soci&eacute;t&eacute;, qu'&agrave; la hauteur de leurs apports. Avantage non n&eacute;gligeable, il prot&egrave;ge les biens personnels de l'exploitant en cas de difficult&eacute;s financi&egrave;res. Les banques, cependant, demandent toujours des garanties personnelles qui viennent att&eacute;nuer ce principe de responsabilit&eacute;. En mati&egrave;re fiscale, une mise en soci&eacute;t&eacute; d'une exploitation individuelle est regard&eacute;e comme une cessation d'activit&eacute;, laquelle est taxable imm&eacute;diatement, &eacute;ventuellement en n'ayant pas g&eacute;n&eacute;r&eacute; de revenu. On peut citer, &eacute;galement, la possibilit&eacute; d'amortir un mat&eacute;riel d&eacute;j&agrave; amorti. En effet, lors du passage en soci&eacute;t&eacute;, le mat&eacute;riel est r&eacute;&eacute;valu&eacute; alors que sa valeur comptable pouvait &ecirc;tre nulle sur l'exploitation individuelle. Cette r&eacute;&eacute;valuation permettra de pratiquer de nouveaux amortissements.Par ailleurs, le r&eacute;gime de l'imp&ocirc;t sur les soci&eacute;t&eacute;s peut s'av&eacute;rer avantageux en cas de forte taxation personnelle des exploitants. En mati&egrave;re sociale, selon la forme juridique choisie, il est possible de r&eacute;duire le niveau des pr&eacute;l&egrave;vements sociaux. Ainsi, en EARL, seuls les associ&eacute;s exploitants sont assujettis &agrave; la MSA (hors le cas particulier d'une EARL avec conjoint et enfants non exploitant). La m&ecirc;me r&egrave;gle s'applique en SCEA, sachant que les associ&eacute;s exploitant peuvent &ecirc;tre minoritaires dans ce type de structure.<h6 style="text-align:justify;">&nbsp;...att&eacute;nu&eacute;s par quelques inconv&eacute;nients !</h6>Les inconv&eacute;nients d'une mise en soci&eacute;t&eacute; d'une exploitation individuelle sont &eacute;galement d'ordre juridique, fiscal et social. Juridiquement, certaines aides agricoles ne sont attribu&eacute;es qu'&agrave; des soci&eacute;t&eacute;s d&eacute;tenues majoritairement par des exploitants agricoles. Ainsi, dans un sch&eacute;ma de SCEA avec un associ&eacute; exploitant minoritaire, le risque peut &ecirc;tre de passer &agrave; c&ocirc;t&eacute; de certaines subventions.Au regard des r&egrave;gles fiscales, la mise en soci&eacute;t&eacute; peut entra&icirc;ner l'imposition de plus-values sur le mat&eacute;riel entrant dans la soci&eacute;t&eacute;. Il existe diff&eacute;rents r&eacute;gimes qui permettent d'exon&eacute;rer ces plus-values ou de les reporter.En mati&egrave;re sociale, r&eacute;duire le niveau de ses pr&eacute;l&egrave;vements sociaux engendre, de fait, une r&eacute;duction des avantages que l'exploitant peut en tirer et notamment ses droits &agrave; retraite. L'optimisation id&eacute;ale en la mati&egrave;re est d'atteindre un revenu &eacute;gal au plafond annuel de la s&eacute;curit&eacute; sociale pour pouvoir pr&eacute;tendre au maximum de droits, notamment retraite.JAMAG n&deg; 739 - 2017 -&nbsp;Mohamed BOUKLATA Gaec &amp; Soci&eacute;t&eacute;s


65% des installations aidées se font sous forme sociétaire. Le choix de la société repose sur diverses considérations. Il est toujours possible mettre son exploitation individuelle en société.


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