Les pullulations de campagnols terrestres en Auvergne sont cette campagne dans le creux de la vague. Le Cantal et le Puy-de-D&ocirc;me sont relativement &eacute;pargn&eacute;s tandis qu'en Haute-Loire les pr&eacute;mices d'une reprise ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;s sur le M&eacute;zenc, indique la <a href="http://www.fredon.fr/aura/" target="_blank">Fredon Auvergne</a>. Un calme qui promet donc d'&ecirc;tre de courte dur&eacute;e puisque le cycle de pullulation devrait red&eacute;marrer avant de ralentir de nouveau quelques ann&eacute;es plus tard.<h2>Hypoth&egrave;ses sur le cycle de pullulation des campagnols</h2>Les recherches en cours d&eacute;montrent d'ailleurs que cette activit&eacute; cyclique &eacute;tal&eacute;e sur 5 &agrave; 6 ans, ne serait pas le fait d'un d&eacute;litement naturel du nombre d'individus apr&egrave;s une phase de surpopulation. Adrien Pinot, biologiste &agrave; <a href="https://www.vetagro-sup.fr/" target="_blank">VetAgro Sup</a> avance une autre hypoth&egrave;se. &laquo;&nbsp;Nous avons pu observer lors de nos observations qu'apr&egrave;s chaque port&eacute;e, &agrave; l'&acirc;ge adulte, les petits sont pouss&eacute;s "hors du nid".&nbsp;&nbsp;&raquo; Les jeunes rongeurs coloniseraient alors les alentours du terrier m&egrave;re.&nbsp;Le d&eacute;clin de la population r&eacute;sulterait de ces "d&eacute;m&eacute;nagements" et surtout du manque de v&eacute;g&eacute;tation inh&eacute;rent &agrave; la surpopulation.<h2>Pissenlit, tr&egrave;fle et dactyle... Des mets de choix</h2>Adrien Pinot et ses &eacute;quipes ont d'ailleurs d&eacute;couvert une corr&eacute;lation entre le d&eacute;placement des populations de rats et la densit&eacute; de pissenlit. "Dans le r&eacute;seau de galeries des campagnols terrestres, les rongeurs &eacute;tablissent des zones de stockages dans lesquelles nous avons retrouv&eacute; beaucoup de pissenlits. L'analyse des contenus stomacaux (de l'estomac Ndlr) confirme cette th&eacute;orie : le pissenlit mais aussi le dactyle et le tr&egrave;fle, pr&eacute;sentent davantage d'int&eacute;r&ecirc;ts pour le rat que d'autres plantes. &raquo;Les prochaines observations du biologiste vont s'attacher &agrave; l'analyse du r&eacute;gime alimentaire du rongeur finalement peu connu dans le d&eacute;tail. Pourquoi le pissenlit est-il attractif pour le campagnol ? Les jeunes rongeurs quittant le nid recherchent-ils en priorit&eacute; une zone avec un certain type de v&eacute;g&eacute;tation? Autant de questions aujourd'hui sans r&eacute;ponses mais qui ne sont pas sans importance selon Adrien Pinot. "Mieux comprendre quelles sont les habitudes des campagnols, peut nous aider &agrave; d&eacute;terminer des strat&eacute;gies de lutte et/ou de pr&eacute;vention. &raquo;<h2>La robotique au secours des agriculteurs ?</h2>Du c&ocirc;t&eacute; des moyens de lutte, la recherche se poursuit doucement mais s&ucirc;rement puisque certains financements en attente, ont &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s il y a quelques semaines.&nbsp;L'<a href="https://www.inrae.fr/recherche?inrae_prod%5Bquery%5D=campagnol" target="_blank">INRAe</a> et VetAgro Sup d&eacute;veloppent la lutte robotis&eacute;e. L'institut des sciences agronomiques s'est rapproch&eacute; du constructeur clermontois de tracteurs &eacute;lectriques, Sabi Agri, pour &eacute;laborer un d&eacute;p&ocirc;t autonome d'app&acirc;ts empoisonn&eacute;s. Dans le m&ecirc;me esprit, la pose et la rel&egrave;ve robotis&eacute;e de pi&egrave;ges sont aussi &agrave; l'&eacute;tude. Les chercheurs rencontrent d'ailleurs davantage de difficult&eacute;s de faisabilit&eacute; sur ce deuxi&egrave;me projet puisque plusieurs t&acirc;ches successives sont demand&eacute;es &agrave; la machine.L'immunocontraception, le projet le plus attendus des agriculteurs, est pour l'instant au point mort en raison d'une carence en moyens humains.Les agriculteurs du Massif Central devront donc attendre encore un peu avant de voir &eacute;merger d'autres moyens de lutte contre les campagnols terrestres.

Les recherches autour de la lutte contre le campagnol terrestre se poursuivent entre connaissances biologiques et robotique.

Les campagnols sous la loupe des chercheurs

Le 22 et 24 octobre dernier, s&rsquo;est tenu le 16e sommet des BRICS+ &agrave; Kazan, en Russie. Cette rencontre a eu lieu dans un contexte g&eacute;opolitique tendu, marqu&eacute; par le conflit entre la Russie et l&rsquo;Ukraine, ainsi que par les enqu&ecirc;tes anti-dumping men&eacute;es par la Chine contre certains produits canadiens et fran&ccedil;ais. L&rsquo;objectif principal de ce sommet &eacute;tait de renforcer l&rsquo;influence de ce &ldquo;club&rdquo; afin de rivaliser &eacute;conomiquement et politiquement avec les pays du G7. Mais pour Vladimir Poutine, ce rendez-vous annuel avait surtout pour vocation de montrer aux yeux du monde qu&rsquo;il n&rsquo;est pas isol&eacute; et que les sanctions internationales n&rsquo;impactent pas la Russie.<h2>Nouvelle monnaie, nouvelle ind&eacute;pendance </h2>Le Br&eacute;sil, la Russie, l&rsquo;Inde, la Chine, l&rsquo;Afrique du Sud, ainsi que plusieurs nouveaux partenaires (les Emirats arabes unis, l&rsquo;Egypte, l&rsquo;Ethiopie et l&rsquo;Iran), cherchent &agrave; s&rsquo;affranchir de la d&eacute;pendance &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de la Banque mondiale et du dollar am&eacute;ricain - monnaie dominante des &eacute;changes mondiaux - soup&ccedil;onn&eacute;s d&rsquo;&ecirc;tre trop conciliants avec les pays occidentaux. Leur objectif est de cr&eacute;er leur propre monnaie de r&eacute;serve pour leurs &eacute;changes, rempla&ccedil;ant ainsi les devises locales lors de leurs transactions commerciales.Ce projet, en gestation depuis 2011, semble avoir pris un nouvel &eacute;lan lors du 16e sommet des BRICS+. L&rsquo;id&eacute;e de cette monnaie commune, peut-&ecirc;tre index&eacute;e sur l&rsquo;or, vise &agrave; faciliter les &eacute;changes entre les pays membres, sans les contraintes impos&eacute;es par le Fonds Mon&eacute;taire International. Une nouvelle &egrave;re d&eacute;bute, celle de la d&eacute;dollarisation.<h2>La bourse des c&eacute;r&eacute;ales, faut-il en avoir peur ?</h2>Concernant l&rsquo;agriculture mondiale et les impacts probables de cette alliance renforc&eacute;e des BRICS+, Vladimir Poutine souhaite cr&eacute;er une bourse des c&eacute;r&eacute;ales qui serait &agrave; terme &eacute;tendue &agrave; d&rsquo;autres produits agricoles. Cette plateforme d&rsquo;&eacute;change alternative des c&eacute;r&eacute;ales faciliterait les transactions entre les pays BRICS+ et leurs alli&eacute;s, mais surtout elle pourrait renforcer le poids des pays membres sur le march&eacute; mondial. A tr&egrave;s long terme, elle voudrait concurrencer les bourses existantes comme le Chicago Board of Trade. Il ne faut pas oublier que les BRICS+ repr&eacute;sentent d&eacute;sormais 36% du PIB mondial et cette tendance &agrave; la hausse devrait s&rsquo;accentuer dans les ann&eacute;es &agrave; venir.<h2>Impact potentiel de la nouvelle plateforme d&rsquo;&eacute;changes des BRICS+ sur les agriculteurs fran&ccedil;ais </h2>Il est encore trop t&ocirc;t pour &eacute;valuer avec pr&eacute;cision l&rsquo;impact que cette bourse des c&eacute;r&eacute;ales qu&rsquo;aura sur l'Europe. Cependant, la mont&eacute;e en puissance des BRICS+ pourrait avoir des r&eacute;percussions significatives sur le march&eacute; agricole mondial et donc in fine, sur les revenus des agriculteurs fran&ccedil;ais. De plus, les pays membres comptent parmi eux de gros pays producteurs comme la Russie ou le Br&eacute;sil. Si ces pays privil&eacute;gient exclusivement les &eacute;changes entre eux, cela pourrait r&eacute;duire les opportunit&eacute;s d&rsquo;exportation de produits europ&eacute;ens et donc de la France. Par exemple, pour la campagne 2024-2025, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/importations-de-cereales-pourquoi-la-chine-est-en-retrait" target="_blank" title="">la France n'a export&eacute; aucune tonne de bl&eacute; ou d&rsquo;orge vers la Chine</a>. Bien que cette derni&egrave;re ait eu de bonnes r&eacute;coltes cette ann&eacute;e, et dispose de stocks cons&eacute;quents, elle privil&eacute;gie les &eacute;changes avec son partenaire russe. Enfin, les BRICS+ soutiennent ardemment les pays en d&eacute;veloppement et voient en eux de futurs partenaires &agrave; leur alliance au d&eacute;triment du G7.<h2>Jouer sur la peur </h2>Dans un avenir (tr&egrave;s) hypoth&eacute;tique, le monde pourrait se scinder en deux blocs majeurs : d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, le G7 (peut-&ecirc;tre agrandi), domin&eacute; par les Etats-Unis, et de l&rsquo;autre, un bloc du &ldquo;Sud global&rdquo; men&eacute; par les BRICS+ avec la Chine en ma&icirc;tre d&rsquo;&oelig;uvre. Mais la r&eacute;ussite de ce projet, aussi ambitieux soit-il, reste extr&ecirc;mement compliqu&eacute; &agrave; appliquer. L&rsquo;harmonisation des droits de douane, des r&eacute;glementations ou encore des sanctions entre les &Eacute;tats membres repr&eacute;sente une t&acirc;che ardue ! De plus, l&rsquo;entente des pays du BRICS+ entre eux n&rsquo;est pas au beau fixe. La Chine et l&rsquo;Inde se regardent en chiens de fa&iuml;ence. L&rsquo;&eacute;largissement de ce &ldquo;club&rdquo; ne s&rsquo;annonce pas comme un long fleuve tranquille et pourrait compromettre le bon fonctionnement de la bourse aux c&eacute;r&eacute;ales. Enfin, est-ce que les diff&eacute;rents membres accepteront la domination de la Chine, qui repr&eacute;sente l'essentiel du PIB ? Quid de la Russie ? Et comment &eacute;clipser l&rsquo;h&eacute;g&eacute;monie du dollar sans r&eacute;percussion pour les BRICS+ ? Rappelons que les disparit&eacute;s &eacute;conomiques entre les pays membres du bloc constituent aussi un frein cons&eacute;quent &agrave; la mise en place de leur propre monnaie commerciale.Pour l&rsquo;instant, nos agriculteurs n&rsquo;ont pas lieu de s&rsquo;inqui&eacute;ter. Si la r&eacute;colte 2024 a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement difficile, elle l&rsquo;a &eacute;t&eacute; aussi pour d&rsquo;autres. L&rsquo;inflation, les crises et le changement climatique poussent aussi certains pays &agrave; la prudence et &agrave; ne pas s&rsquo;engager avec l&rsquo;un ou l&rsquo;autre. Toutefois, la mont&eacute;e en puissance des BRICS+ est &agrave; surveiller mais il faudra sans doute plusieurs ann&eacute;es avant qu&rsquo;il y ait des r&eacute;percussions significatives sur les cours. Pour l&rsquo;instant, les bourses ne se sont pas affol&eacute;es. Le dollar se porte bien et le revenu de nos agriculteurs ne sera ni impact&eacute; aujourd'hui, ni dans les proches ann&eacute;es &agrave; venir.

[Edito] L'élaboration d'une plate-forme privilégiée d'échanges de grains entre les membres du BRICS+, initiée par la Russie, a fait l’effet d’une bombe. Pourra-t-elle concurrencer les échanges mondiaux en mettant l’Europe sur la touche ? La campagne 2024-2025 a été particulièrement difficile pour les agriculteurs français mais malgré l’actualité géopolitique, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Voici pourquoi.

La Russie et la création d'une bourse aux céréales, une nouvelle menace qui plane

&laquo;&nbsp;Est consid&eacute;r&eacute; comme avortement, un avortement infectieux avec expulsion d&rsquo;un f&oelig;tus ou d&rsquo;un animal mort-n&eacute; ou succombant dans les 12 heures suivant la naissance, &agrave; l&rsquo;exclusion des avortements d&rsquo;origine manifestement accidentelle&nbsp;&raquo;. Tous les &eacute;levages sont concern&eacute;s et on estime &agrave; 2 % les femelles qui avortent chaque ann&eacute;e.<h2 style="text-align:justify;">Une d&eacute;claration obligatoire de tout avortement (police sanitaire de la brucellose)</h2>Le 1er signe de la brucellose est l&rsquo;avortement d&rsquo;o&ugrave; une d&eacute;claration obligatoire de tout avortement chez les bovins ou tout &eacute;pisode abortif chez les petits ruminants (3 avortements ou plus sur une p&eacute;riode de 7 jours ou moins) &agrave; son v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire avec une prise en charge par l&rsquo;&Eacute;tat des frais li&eacute;s &agrave; ce contr&ocirc;le brucellose (frais de d&eacute;placement et d&rsquo;intervention du v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, frais d&rsquo;analyses). Des causes multiples d&rsquo;o&ugrave; un diagnostic d&eacute;licatDe nombreux facteurs peuvent interrompre une gestation&nbsp;: traumatisme de la m&egrave;re en fin de gestation (lors de la contention des animaux ou coups de corne), anomalie du f&oelig;tus d&eacute;clenchant son expulsion, probl&egrave;me alimentaire, maladies... La plupart des avortements sont accidentels et cela explique que sur un avortement isol&eacute;, la probabilit&eacute; d&rsquo;en trouver la cause est faible. En revanche, lors d&rsquo;avortements multiples et rapproch&eacute;s, la cause infectieuse est plus probable. Les manifestations cliniques observ&eacute;es et les caract&eacute;ristiques &eacute;pid&eacute;miologiques peuvent parfois orienter vers une suspicion mais le recours au laboratoire est le plus souvent indispensable. Des crit&egrave;res ont &eacute;t&eacute; d&eacute;finis pour d&eacute;terminer &agrave; partir de quel moment le recours &agrave; l&rsquo;analyse devient int&eacute;ressant (cf. Avortements - Seuils d&rsquo;intervention).De nombreux agents infectieux incrimin&eacute;s&hellip;La liste des bact&eacute;ries, virus ou parasites responsables d&rsquo;avortements est longue. Citons parmi les plus fr&eacute;quents l&rsquo;ehrlichiose, la BVD, la fi&egrave;vre Q, la n&eacute;osporose pour les bovins, la chlamydiose, la fi&egrave;vre Q, la toxoplasmose, la list&eacute;riose ou la salmonellose pour les petits ruminants. Certains de ces agents infectieux sont redoutables car&nbsp;contagieux et dou&eacute;s d&rsquo;un grand pouvoir d&rsquo;expansion intra et inter &eacute;levages. Ils sont souvent difficiles &agrave; combattre (&eacute;checs th&eacute;rapeutiques) et persistants par les animaux porteurs asymptomatiques et excr&eacute;teurs avec, pour certains, un risque pour l&rsquo;humain (zoonose) et, plus encore, la femme enceinte (fi&egrave;vre Q, toxoplasmose).&hellip; avec une attention particuli&egrave;re sur FCO et MHE cette ann&eacute;eM&ecirc;me si ces virus ne sont pas des maladies abortives &agrave; proprement parler, l&rsquo;impact clinique sur les gestantes (hyperthermie, anorexie&hellip;) entraine des troubles de la reproduction. Les femelles peuvent revenir en chaleur, avorter ou, pour la FCO, donner naissance &agrave; des veaux et des agneaux avec des malformations c&eacute;r&eacute;brales.Un diagnostic direct en PCR&hellip;Le diagnostic des avortements dans les &eacute;levages bovins, ovins et caprins se fait par mise en &eacute;vidence du pathog&egrave;ne &agrave; l&rsquo;aide de la PCR ou par culture bact&eacute;rienne pour la salmonellose et la list&eacute;riose. La pr&eacute;cocit&eacute; d&rsquo;intervention est d&eacute;terminante&nbsp;avec pr&eacute;l&egrave;vement d&egrave;s le deuxi&egrave;me avortement dans les 48 heures maximum. Cela garantit des &eacute;chantillons de qualit&eacute; pour le laboratoire et augmente le taux d&rsquo;&eacute;lucidation. &hellip; et indirect en s&eacute;rologiePour compl&eacute;ter le diagnostic, il est indispensable d&rsquo;effectuer des recherches compl&eacute;mentaires s&eacute;rologiques sur les avort&eacute;es et les cong&eacute;n&egrave;res. Cela permet de limiter les d&eacute;fauts de sensibilit&eacute; et de sp&eacute;cificit&eacute; des diagnostics directs, tout en donnant une image globale du troupeau concern&eacute; par les avortements.Un kit avortement avec l&rsquo;aide du fonds de solidarit&eacute; FRGDS Nouvelle-AquitaineDans le cadre d&rsquo;une harmonisation r&eacute;gionale, le kit avortement s&rsquo;adapte avec des fonds de la FRGDS Nouvelle-Aquitaine. Il met l&rsquo;accent sur les pathologies les plus rencontr&eacute;es dans chaque esp&egrave;ce. L&rsquo;aide aux analyses effectu&eacute;es sur l&rsquo;avort&eacute;e est de 60 &euro;, compl&eacute;t&eacute;e par une prise en charge de 30 &euro; des analyses effectu&eacute;es sur les cong&eacute;n&egrave;res (cf. Kit diagnostic GDS Creuse &ndash; FRGDS NA). Si cette premi&egrave;re &eacute;tape ne permet pas de d&eacute;terminer la cause des avortements, le v&eacute;t&eacute;rinaire peut &eacute;largir la recherche &agrave; d&rsquo;autres pathog&egrave;nes, en prenant en compte les &eacute;l&eacute;ments &eacute;pid&eacute;miologiques dont il dispose. Par exemple, un aspect &laquo;&nbsp;marbr&eacute;&nbsp;&raquo; ou &laquo;&nbsp;cartonn&eacute;&nbsp;&raquo; du placenta peut orienter vers un avortement mycosique li&eacute; &agrave; l&rsquo;ingestion de fourrages contamin&eacute;s par Aspergillus.Une forte pr&eacute;valence de l&rsquo;ehrlichiose chez les bovins, une attention particuli&egrave;re vis &agrave; vis de la fi&egrave;vre QSur la campagne 2023 - 2024, 49 kits avortements bovins ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s en Creuse et il a &eacute;t&eacute; identifi&eacute; principalement de l&rsquo;ehrlichiose et de la fi&egrave;vre Q. Pour les petits ruminants, 20 kits ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s avec un taux d&rsquo;&eacute;lucidation de 40 % (3 chlamydioses, 3 fi&egrave;vres Q, 2 toxoplasmoses). Lors de tout r&eacute;sultat positif, un document d&rsquo;explication concernant la maladie identifi&eacute;e (ces fiches sont disponibles sur notre site, onglet actions par esp&egrave;ce &ndash; avortements) vous est envoy&eacute; avec copie &agrave; votre v&eacute;t&eacute;rinaire. Une attention particuli&egrave;re est &agrave; porter vis &agrave; vis de la fi&egrave;vre Q, pour plus d&rsquo;informations, consultez la plaquette &laquo;&nbsp;Fi&egrave;vre Q &ndash; Mieux la conna&icirc;tre&nbsp;&raquo; sur notre site ou les fiches pratiques sur www.comitefievreq.comLe diagnostic, premi&egrave;re &eacute;tape de la gestion d&rsquo;un &eacute;pisode abortifLe r&eacute;sultat obtenu doit &ecirc;tre interpr&eacute;t&eacute; avec son v&eacute;t&eacute;rinaire pour confirmer l&rsquo;&eacute;tiologie de l&rsquo;avortement. Au niveau de l&rsquo;&eacute;levage, la gestion sanitaire des avortements implique une application stricte de certaines mesures par le couple &eacute;leveur/v&eacute;t&eacute;rinaire afin d&rsquo;en limiter l&rsquo;impact sur le cheptel et l&rsquo;environnement (cf. Encadr&eacute;), un point annuel &laquo;&nbsp;performances de reproduction&nbsp;&raquo; devant &ecirc;tre fait pendant le Bilan Sanitaire d&rsquo;Elevage. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.&nbsp;Conduite &agrave; tenir lors de tout avortement&nbsp;:<ol><li>L&rsquo;isolement imp&eacute;ratif de l&rsquo;avort&eacute;e, de l&rsquo;avorton et du placenta</li></ol>D&egrave;s la constatation d&rsquo;un avortement, l&rsquo;avort&eacute;e, l&rsquo;avorton et le placenta expuls&eacute; (en prenant les mesures d&rsquo;hygi&egrave;ne n&eacute;cessaires) seront syst&eacute;matiquement isol&eacute;s. Ce sont les premi&egrave;res dispositions &agrave; prendre pour &eacute;viter la contamination des cong&eacute;n&egrave;res &eacute;tant donn&eacute; la forte charge infectieuse que peuvent pr&eacute;senter ces &eacute;l&eacute;ments. En &eacute;levage ovin, l&rsquo;adoption des agneaux bien portants par des brebis avort&eacute;es est &agrave; proscrire.<ol><li class="MsoBodyText">Le contr&ocirc;le de l&rsquo;eau et de l&rsquo;alimentation</li></ol>L&rsquo;eau&nbsp;et l&rsquo;alimentation (ensilages mal conserv&eacute;s et contamin&eacute;s par des rats, aliments avec des moisissures) peuvent &ecirc;tre de formidables relais de contamination.<ol><li>Le recueil des comm&eacute;moratifs</li></ol>Le recueil des comm&eacute;moratifs permet de d&eacute;finir la nature des avortements, de recueillir des renseignements cliniques (stade d&rsquo;avortement) et &eacute;pid&eacute;miologiques (lot concern&eacute;, mouvement d&rsquo;animaux, signes particuliers) pouvant orienter les recherches. Le calcul du taux d&rsquo;avortement permet de se situer par rapport aux seuils d&rsquo;alerte de chaque esp&egrave;ce.<ol><li class="MsoBodyText">La prescription des analyses </li></ol>Les grands principes retenus face &agrave; un &eacute;pisode d&rsquo;avortements r&eacute;p&eacute;t&eacute;s sont les suivants&nbsp;:<ul><li class="MsoBodyText">Rechercher l&rsquo;agent pathog&egrave;ne sur l&rsquo;avort&eacute;e et/ou l&rsquo;avorton dans les 48 heures, maxi, apr&egrave;s l&rsquo;avortement.</li><li class="MsoBodyText">Suivant les maladies, rechercher les anticorps chez les avort&eacute;es. Pour rappel, l&rsquo;analyse brucellose est obligatoire d&egrave;s le premier avortement chez les bovins. L&rsquo;&eacute;chantillon sera compl&eacute;t&eacute; par les m&egrave;res de mort-n&eacute;s, des femelles ayant pr&eacute;sent&eacute; des troubles de la reproduction compatibles avec l&rsquo;intervention de l&rsquo;agent pathog&egrave;ne ou d&rsquo;autres vaches du lot m&ecirc;me asymptomatiques.</li></ul><ol><li class="MsoBodyText">L&rsquo;interpr&eacute;tation des r&eacute;sultats</li></ol>Les r&eacute;sultats d&rsquo;analyses ne donnent pas forc&eacute;ment &laquo;&nbsp;la&nbsp;&raquo; r&eacute;ponse&nbsp;: l&rsquo;interpr&eacute;tation doit &ecirc;tre faite de fa&ccedil;on rigoureuse en tenant compte de la nature du pr&eacute;l&egrave;vement, du contexte&hellip; Un choix rigoureux des animaux pr&eacute;lev&eacute;s, des pr&eacute;l&egrave;vements, une prescription m&eacute;thodique, une rigueur dans l&rsquo;interpr&eacute;tation des r&eacute;sultats permettent de poser sinon un diagnostic de certitude, au moins un diagnostic de forte pr&eacute;somption, ou, et cela est loin d&rsquo;&ecirc;tre n&eacute;gligeable, d&rsquo;&eacute;liminer certaines causes.<ol><li class="MsoBodyText">Le &laquo;&nbsp;plan de pr&eacute;vention&nbsp;&raquo;, quelles suites&nbsp;?</li></ol>Les suites &agrave; donner seront fonction du diagnostic mais &eacute;galement d&rsquo;autres crit&egrave;res pour l&rsquo;utilisation d&rsquo;une politique bas&eacute;e sur la mise en place des seules mesures sanitaires ou associ&eacute;es &agrave; des mesures m&eacute;dicales (vaccinations, antibiotiques&hellip;).Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr&nbsp;

L’apparition d’avortements est source d’inquiétude et pénalise la productivité des élevages. Si la cause reste parfois inconnue, les outils de diagnostic permettent d’élucider un certain nombre de cas.

Avortements des ruminants : une méthodologie précise à appliquer

<h2>Un soutien sur le remboursement de la TFNB</h2>Afin de soutenir les exploitants vend&eacute;ens, le syndicalisme agricole a obtenu des remboursements partiels de la Taxe sur le foncier non b&acirc;ti (TFNB).&nbsp;Ce d&eacute;gr&egrave;vement s&rsquo;appliquera d&rsquo;office, sans aucune d&eacute;marche des exploitants ou propri&eacute;taires,&nbsp;par remboursement apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance du 15 octobre.La mention particuli&egrave;re qui sera port&eacute;e sur les avis de d&eacute;gr&egrave;vement aux propri&eacute;taires est la suivante&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous vous rappelons que le d&eacute;gr&egrave;vement accord&eacute; au bailleur d&rsquo;un bien rural &agrave; la suite de calamit&eacute;s agricoles doit b&eacute;n&eacute;ficier au fermier (article L 411-24 du Code rural et de la p&ecirc;che maritime&nbsp;&raquo;.Si vous &ecirc;tes exploitant, soyez vigilants au moment du calcul du fermage sur la d&eacute;duction du remboursement partiel vers&eacute; au propri&eacute;taire.&nbsp;

Le délai des paiements des taxes foncières non bâties (TFNB) était au 15 octobre.

Les exploitations agricoles vendéennes subissent, depuis octobre 2023, une pluviométrie excessive qui a impacté les cultures d’hiver et provoquent des d’énormes difficultés des récoltes cet automne.

TFNB – Dégrèvement de la Taxe sur le Foncier Non Bâti

<h2>Installation&#8239;: Une nouvelle&nbsp;aide&nbsp;r&eacute;gionale pour les futurs install&eacute;s&nbsp;</h2>La&nbsp;Dotation Jeune Agriculteur financ&eacute;e par l&rsquo;Union Europ&eacute;enne ne permettant&nbsp;pas d&rsquo;aider l&rsquo;ensemble des projets d&rsquo;installation en agriculture, la r&eacute;gion Pays de la Loire&nbsp;a mis en place une nouvelle aide&#8239;: Agri&nbsp;Boost&nbsp;40+.&nbsp;&nbsp;<h2>Une nouvelle aide pour qui&#8239;?&nbsp;</h2>Cette nouvelle aide est &agrave; destination des futurs install&eacute;s. Le crit&egrave;re principal pour y acc&eacute;der est d&rsquo;avoir entre&nbsp;41 et 48 ans.&nbsp;&nbsp;Il faut &eacute;galement&#8239;:&nbsp;<ul><li>Etre une personne physique&nbsp;</li></ul><ul><li>Avoir un projet d&rsquo;installation avec le si&egrave;ge d&rsquo;exploitation en Pays de la Loire&nbsp;</li></ul><ul><li>S&rsquo;installer comme chef d&rsquo;exploitation &agrave; titre principal&nbsp;</li></ul><ul><li>Fournir une Etude d&rsquo;Installation (infos compl&eacute;mentaires sur le site du&nbsp;<a href="https://www.paysdelaloire.fr/les-aides/etude-dinstallation-en-agriculture?sous_thematique=222">conseil r&eacute;gional&#8239;</a>)</li></ul>&nbsp;<h2>Quel type&nbsp;d&rsquo;aide &#8239;?</h2>Agriboost&nbsp;est un pr&ecirc;t &agrave; taux z&eacute;ro.&nbsp;Le montant maximum est de 35&#8239;000&euro;. Le b&eacute;n&eacute;ficiaire devra rembourser le pr&ecirc;t sur 5 ans avec un diff&eacute;r&eacute; possible jusqu&rsquo;&agrave; 18 mois.&nbsp;&nbsp;<h2>Qui g&egrave;re cette aide&#8239;?&nbsp;</h2>L&rsquo;aide est g&eacute;r&eacute;e par le r&eacute;seau Initiative Pays de la Loire.&nbsp;

La Région Pays de la Loire et le réseau Initiative Pays de la Loire ont mis en place une aide destinée aux futurs installés ayant plus de 41 ans : Agriboost.

Agriboost : une nouvelle aide régionale pour les futurs installés

Si les produits racinaires n&eacute;cessitent avant tout un sol humide pour homog&eacute;n&eacute;iser le produit, ils ne sont pas sensibles au volume de bouillie et au type de buse utilis&eacute;e. C&rsquo;est tout le contraire pour les produits de contacts comme les pyr&eacute;thrino&iuml;des ciblant les pucerons d'automne.<h2>La qualit&eacute; de pulv&eacute;risation est &agrave; prendre en compte pour les insecticides</h2>Les&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/6292">essais de 2021 sur prosulfocarbe</a>&nbsp;ont clairement montr&eacute; que les buses &agrave; injection d&rsquo;air pouvaient &ecirc;tre utilis&eacute;es et ce, quel que soit le volume de bouillie, avec des herbicides racinaires. Elles sont donc &agrave; privil&eacute;gier pour,&nbsp;a minima, r&eacute;duire la d&eacute;rive, mais aussi limiter la volatilisation de ces produits &agrave; destination du sol. Rappelons qu&rsquo;elles sont m&ecirc;me obligatoires pour l&rsquo;application de prosulfocarbe. Lire aussi : &laquo;&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/bien-respecter-les-regles-dapplication-des-produits-base-de-prosulfocarbe" target="_blank">Prosulfocarbe : bien respecter les r&egrave;gles d&rsquo;application pour d&eacute;sherber les c&eacute;r&eacute;ales</a>&nbsp;&raquo; Quant aux insecticides de la famille des pyr&eacute;thrino&iuml;des, qui agissent essentiellement par contact sur la cible, peu de r&eacute;f&eacute;rences existent sur le sujet. Mais des&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/6314" target="_blank">essais r&eacute;alis&eacute;s avec l&rsquo;ITB en 2022</a>&nbsp;sur des herbicides de contact montrent bien que la qualit&eacute; de pulv&eacute;risation influence leur efficacit&eacute;. En testant trois volumes de bouillie et quatre types de buses (une buse &agrave; fente classique et trois buses &agrave; injection d&rsquo;air), on voit clairement un effet des deux facteurs &eacute;tudi&eacute;s.&nbsp;A 50&nbsp;l/ha et 80&nbsp;l/ha, seule la buse de r&eacute;f&eacute;rence &agrave; fente classique donne des r&eacute;sultats satisfaisants, alors qu&rsquo;&agrave; 150&nbsp;l/ha, les buses &agrave; injection d&rsquo;air homologu&eacute;es &agrave; 66&nbsp;% et 75&nbsp;% de r&eacute;duction de d&eacute;rive peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;es. La buse homologu&eacute;e &agrave; 90&nbsp;% produit de trop grosses gouttes pour un produit de contact.<h2>Des positionnements techniques diff&eacute;rents</h2>D&rsquo;autre part, il est important de rappeler que les pyr&eacute;thrino&iuml;des ne pr&eacute;sentent pas d&rsquo;efficacit&eacute; dans le cas d&rsquo;une application pr&eacute;ventive. Ils doivent &ecirc;tre appliqu&eacute;s d&egrave;s lors que des&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/5092" target="_blank">pucerons sont effectivement observ&eacute;s dans la parcelle</a>. De leur c&ocirc;t&eacute;, les herbicides racinaires sont contraints par un stade limite d&rsquo;application (stade 3&nbsp;feuilles de la c&eacute;r&eacute;ale dans le cas du prosulfocarbe) et pr&eacute;f&egrave;rent des conditions de sol humide pour maximiser leur efficacit&eacute;. De fait, le positionnement du traitement herbicide co&iuml;ncide rarement avec la date optimale de traitement insecticide. On comprend d&egrave;s lors que le m&eacute;lange est difficilement r&eacute;alisable si on veut maximiser l&rsquo;efficacit&eacute; sur les deux cibles vis&eacute;es (gramin&eacute;es d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, pucerons/cicadelles de l&rsquo;autre).<h2>Que faire en cas de m&eacute;lange ?</h2>Si, lors de l&rsquo;application herbicide, la pression de ravageurs pr&eacute;sents dans la parcelle justifie &eacute;galement l&rsquo;application d&rsquo;un insecticide, le m&eacute;lange devra &ecirc;tre appliqu&eacute; &agrave; 150&nbsp;l/ha minimum et uniquement avec des buses &agrave; injection d&rsquo;air &agrave; 66&nbsp;% ou 75&nbsp;% pour maximiser l&rsquo;efficacit&eacute; des deux produits. Mais, dans la plupart des situations, il convient de dissocier les applications pour utiliser autant que possible une buse homologu&eacute;e &agrave; 90&nbsp;% avec le prosulfocarbe, une obligation pour r&eacute;duire la distance de s&eacute;curit&eacute; vis-&agrave;-vis des riverains &agrave; 10&nbsp;m&egrave;tres au lieu de 20&nbsp;m par d&eacute;faut. Une telle buse est en revanche &agrave; proscrire pour des insecticides de contact.

En postlevée précoce des céréales d’hiver, un herbicide racinaire et un insecticide sont parfois associés pour gagner du temps et éviter de passer deux fois. Pourtant, ces deux types de produits requièrent des conditions d’application opposées qui justifient de les appliquer séparément. Mais en cas de mélange, le choix des buses et des volumes de bouillies relève d'un compromis technique.

Mélange herbicide racinaire et insecticide : attention aux buses et aux volumes de bouillie

<h1>Herv&eacute; et son besoin urgent de chauffeur</h1> 
<div class="align-center ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/4/5/8/5/6385854-1-fre-FR/64997ad0573e-1-png" alt="Agri-Echange" height="600" width="480" /><figcaption>Trouvez de la main d&#039;&oelig;uvre pour l&#039;ensilage</figcaption></figure>

</div>
Herv&eacute; avait tout organis&eacute; pour son ensilage, mais voil&agrave; que son chauffeur habituel se d&eacute;siste &agrave; la derni&egrave;re minute. Il poste rapidement une annonce sur <a href="http://www.agri-echange.org">www.agri-echange.org</a> &nbsp;Les r&eacute;ponses ne tardent pas : Thomas n'est malheureusement pas disponible, mais Basil propose d&rsquo;envoyer quelqu&rsquo;un d&egrave;s le lendemain matin &agrave; 9h. Aur&eacute;lien est aussi pr&ecirc;t &agrave; aider, mais Herv&eacute; a d&eacute;j&agrave; trouv&eacute; sa solution gr&acirc;ce &agrave; Basil. Un impr&eacute;vu de taille r&eacute;solu en quelques minutes, juste &agrave; temps pour les ensilages.<h1>Alexandre et sa panne de d&eacute;chaumeur</h1> 
<div class="align-center ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/7/5/8/5/6385857-1-fre-FR/4d13d66f5b5a-3-png" alt="Agri-Echange" height="600" width="480" /><figcaption>Une solution rapide en cas de panne</figcaption></figure>

</div>
Alexandre, d&eacute;bord&eacute; par les r&eacute;coltes de ma&iuml;s, doit encore s&rsquo;occuper de 50 hectares &agrave; d&eacute;chaumer. Malheureusement, son d&eacute;chaumeur tombe en panne, et il sait qu'il ne peut pas se permettre de prendre du retard. Face &agrave; cette situation pressante, il n&rsquo;a m&ecirc;me pas le temps de se connecter le site&nbsp; pour chercher une solution. Il d&eacute;cide donc d&rsquo;appeler directement l&rsquo;animatrice du r&eacute;seau, lui expliquant qu'il recherche un d&eacute;chaumeur Terrano de 5 ou 6 m&egrave;tres. L&rsquo;animatrice prend rapidement le relais et d&eacute;couvre que S&eacute;bastien M, un agriculteur voisin, poss&egrave;de exactement le m&ecirc;me mat&eacute;riel qu&rsquo;il lui faut et qu'il ne s&rsquo;en sert pas pour le moment. En un rien de temps, Alexandre peut aller r&eacute;cup&eacute;rer le d&eacute;chaumeur chez S&eacute;bastien M. Le stress li&eacute; &agrave; la panne s&rsquo;&eacute;vapore, et il peut ainsi poursuivre ses travaux sans interruption.<h1>St&eacute;phane et ses besoins en triticale</h1> 
<div class="align-center ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/6/8/8/5/6385886-1-fre-FR/7c8c24c8acfd-2-png" alt="Agri-Echange" height="600" width="480" /><figcaption>Acc&eacute;dez &agrave; des ressources locales</figcaption></figure>

</div>
St&eacute;phane a besoin de 15 tonnes de triticale pour nourrir ses vaches cet hiver, ainsi que d'un peu de semence fermi&egrave;re. Il publie rapidement son annonce sur Agri -Echange. En consultant les stocks disponibles dans la r&eacute;gion, il d&eacute;couvre que S&eacute;bastien L. a justement un surplus de triticale. Les contacts s'&eacute;changent facilement, et St&eacute;phane n&rsquo;a plus qu&rsquo;&agrave; se rendre chez S&eacute;bastien L&nbsp; pour r&eacute;cup&eacute;rer ce dont il a besoin. Gr&acirc;ce &agrave; cette d&eacute;marche simple, il &eacute;vite de longues recherches et s'assure que ses vaches seront bien aliment&eacute;es tout au long de l&rsquo;hiver.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Des agriculteurs trouvent rapidement des solutions locales pour surmonter ces d&eacute;fis, qu&#039;il s&#039;agisse de main-d&#039;&oelig;uvre, de mat&eacute;riel ou de mati&egrave;res premi&egrave;res. La plateforme renforce la solidarit&eacute; entre agriculteurs et facilite l&rsquo;entraide de proximit&eacute;, transformant des situations difficiles en opportunit&eacute;s de collaboration en se connectant a l&#039;application.
</aside>

Les aléas du quotidien agricole sont monnaie courante, mais ils deviennent bien plus faciles à gérer avec Agri-Echange. Voici quelques exemples récents où la plateforme a permis à des agriculteurs de trouver rapidement des solutions locales adaptées.

[Expériences] Pannes, besoins urgents : les imprévus de la ferme gérés en un clic

<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/fak207h011E?autoplay=0"
 frameborder="0"></iframe>
 <figcaption>Ce qu&rsquo;il faut savoir sur les pucerons, vecteurs de la JNO sur c&eacute;r&eacute;ales - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
</figure>
&nbsp;

De la transmission du virus de la JNO par les pucerons, aux méthodes agronomiques pour réduire le risque, jusqu’à l’observation au champ pour déclencher la lutte insecticide au bon moment… faites le tour de la problématique jaunisse nanisante de l’orge sur céréales à paille en 4 minutes.

[Vidéo] La gestion de la JNO en 4 minutes chrono

L&rsquo;exercice agricole &eacute;coul&eacute; (automne 2023/2024) a encore &eacute;t&eacute; mouvement&eacute; entre les grandes manifestations de l&rsquo;hiver et les crises sanitaires. Que retenez-vous justement de ce combat syndical&nbsp;? Delphine Freyssinier, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de la FDSEA du Cantal&nbsp;: &ldquo;Il y a un an, lors de notre assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale &agrave; Ydes, nous &eacute;tions d&eacute;j&agrave; entr&eacute;s dans l&rsquo;action avec le mouvement de retournement des panneaux des communes et on sentait une demande forte de mobilisation de nos adh&eacute;rents face aux probl&egrave;mes de revenus, de complexit&eacute; administrative, de prairies sensibles... Une pression qui est mont&eacute;e crescendo et nous a amen&eacute;s &agrave; bloquer l&rsquo;A75 &agrave; Saint-Flour pendant dix jours. &Ccedil;a a &eacute;t&eacute; une vraie r&eacute;ussite syndicale avec un peu plus de 3 000 agriculteurs qui se sont relay&eacute;s sur ce blocage.&rdquo;La mobilisation a &eacute;t&eacute; au rendez-vous mais quid des r&eacute;sultats&nbsp;? D. F.&nbsp;: &ldquo;Cela a eu le m&eacute;rite de mettre un grand coup de projecteur sur nos revendications et d&rsquo;obtenir une s&eacute;rie de mesures, un plan d&rsquo;urgence pour le bio, la mont&eacute;e en puissance des contr&ocirc;les sur la loi Egalim avec des sanctions &agrave; la cl&eacute;, des mesures fiscales aussi comme sur le GNR, l&rsquo;augmentation du seuil du micro-BA, l&rsquo;extension du nombre de jours de remplacement pris en compte pour le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t... Mais l&rsquo;avanc&eacute;e majeure a port&eacute; sur le dossier des prairies sensibles - la BCAE 9 - sur lequel nous bataillons depuis dix ans. Vendredi dernier, nous avons eu l&rsquo;aval de Bruxelles pour retourner ces prairies afin d&rsquo;assurer ou d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;autonomie fourrag&egrave;re des exploitations de toute une partie du d&eacute;partement. On a enfin retrouv&eacute; le bon sens paysan. Pour autant, suite &agrave; la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, les revendications essentielles, comme le plan pour l&rsquo;&eacute;levage, sont rest&eacute;es en stand-by, faute d&rsquo;interlocuteurs dans les minist&egrave;res, ce dont Macron a certainement jou&eacute;... Il n&rsquo;y a toujours pas de cap, ni de ligne politique claire d&eacute;finis.&rdquo;Un chef de l&rsquo;&Eacute;tat dont vous attendez qu&rsquo;il mette le v&eacute;to de la France sur le projet d&rsquo;accord UE/Mercosur... D. F.&nbsp;: &ldquo;On a toujours &eacute;t&eacute; oppos&eacute;s &agrave; de tels accords de libre-&eacute;change qui mettent en p&eacute;ril nos exploitations. L&rsquo;Union europ&eacute;enne continue de vouloir sacrifier notre viande pour des avions. C&rsquo;est une totale d&eacute;valorisation de notre m&eacute;tier. Si l&rsquo;accord avec le Mercosur est sign&eacute;, ce sont notamment 90 000 tonnes de viande bovine et 180 000 tonnes de volailles qui seront autoris&eacute;es &agrave; entrer dans l&rsquo;UE, ce n&rsquo;est pas rien (lire aussi en p.20)&nbsp;! Surtout que ces produits ne r&eacute;pondent &agrave; aucune des contraintes qu&rsquo;on nous impose, avec des animaux trait&eacute;s aux antibiotiques, aux activateurs de croissance... Et aucune clause miroir n&rsquo;est appliqu&eacute;e. On ne peut accepter &ccedil;a alors qu&rsquo;on nous demande de montrer patte blanche en permanence. Le consommateur doit en &ecirc;tre conscient&nbsp;! Et en proposant le 16 octobre d&rsquo;instaurer un fonds d&rsquo;indemnisation des &eacute;leveurs europ&eacute;ens, la Commission europ&eacute;enne a &eacute;t&eacute; au comble de la provocation comme si on &eacute;tait pr&ecirc;t &agrave; brader notre viande contre une petite indemnisation&nbsp;!&rdquo;Qu&rsquo;est-il pr&eacute;vu en termes de mobilisation sur ce sujet&nbsp;? D. F.&nbsp;: &ldquo;Nous allons accueillir demain (jeudi 31 octobre) le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la pr&eacute;fecture sur une exploitation pour lui expliquer les enjeux et les cons&eacute;quences d&rsquo;un tel accord sur nos &eacute;levages, et pour r&eacute;p&eacute;ter que la France peut - et doit- bloquer cette signature. Ensuite, s&rsquo;il le faut, on fera des actions syndicales comme on l&rsquo;a toujours fait pour d&eacute;fendre nos produits sachant que le prix de nos produits reste le nerf de la guerre.&rdquo;Des cours qui se sont nettement redress&eacute;s en viande bovine. Aujourd&rsquo;hui, est-on aux co&ucirc;ts de production&nbsp;? D. F.&nbsp;: &ldquo;Ces derni&egrave;res semaines, on &eacute;tait pratiquement arriv&eacute; aux co&ucirc;ts de production sans pour autant couvrir nos frais annexes. C&rsquo;est la raison pour laquelle il est hors de question de l&acirc;cher sur le prix, encore une fois sous la pression des marchands de bestiaux. Il va encore sans doute manquer pas loin de 80 000 broutards cette ann&eacute;e pour r&eacute;pondre &agrave; la demande italienne, et c&ocirc;t&eacute; espagnol, le pays a accept&eacute; d&rsquo;importer des animaux vaccin&eacute;s. Il faut juste le temps n&eacute;cessaire aux deux injections. Il n&rsquo;y a donc aucun argument pour c&eacute;der &agrave; la pression, l&rsquo;agriculteur ne doit plus servir de variable d&rsquo;ajustement &agrave; la fili&egrave;re&nbsp;! On a cette m&ecirc;me pr&eacute;occupation sur le prix du lait&nbsp;: ce n&rsquo;est pas entendable qu&rsquo;on ne soit toujours pas au co&ucirc;t de production alors que c&rsquo;est la loi&nbsp;! Et &ccedil;a l&rsquo;est d&rsquo;autant moins que les volumes collect&eacute;s sont en baisse. Les producteurs de lait subissent de plus les cons&eacute;quences de la FCO sur le march&eacute; des petits veaux, ce n&rsquo;est pas normal, les solutions existent, on va y travailler.&rdquo;La FCO n&rsquo;a pas &eacute;pargn&eacute; l&rsquo;&eacute;levage cantalien, notamment ovin. Quelles sont aujourd&rsquo;hui les r&eacute;ponses &agrave; leur situation (lire aussi en p. 5)&nbsp;? D. F.&nbsp;: &ldquo;Depuis deux ans, la FCO-8 frappe durement les &eacute;levages et on accompagne les &eacute;leveurs sur ces maladies vectorielles (FCO, MHE) mais aussi la fi&egrave;vre charbonneuse, via des demandes d&rsquo;accompagnement que ce soit aupr&egrave;s de la MSA, des banques, du FMSE qui a accept&eacute; d&rsquo;indemniser les &eacute;leveurs qui se sont d&eacute;clar&eacute;s foyers (FCO-8 et MHE) en 2023 et 2024 (jusqu&rsquo;&agrave; la fin d&eacute;cembre 2024). Il y a aussi eu l&rsquo;annonce au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage d&rsquo;une enveloppe de 75 M&euro; pour les pertes directes de la FCO-3. On travaille actuellement sur diverses pistes de soutiens compl&eacute;mentaires. En organisant des tests de fertilit&eacute; sur b&eacute;liers, on intervient aussi sur l&rsquo;accompagnement technique des &eacute;leveurs afin qu&rsquo;ils ne se retrouvent pas sans agneau l&rsquo;an prochain. On essaie d&rsquo;&ecirc;tre pr&eacute;sent &agrave; tous les niveaux, ce qui a permis la signature de protocoles sanitaires et que les fronti&egrave;res restent ouvertes &agrave; nos animaux. Ce sont des combats men&eacute;s au quotidien.&rdquo;L&rsquo;an dernier, votre assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale avait incit&eacute; - en cassant les codes - &agrave; l&rsquo;engagement syndical. Cela a-t-il port&eacute; ses fruits&nbsp;? D. F.&nbsp;: &ldquo;Une chose est s&ucirc;re, nous avons vu arriver de nouveaux responsables, des gens qui ont envie de d&eacute;fendre le m&eacute;tier, de s&rsquo;engager, d&rsquo;innover... On s&rsquo;en f&eacute;licite car c&rsquo;est tr&egrave;s positif pour l&rsquo;avenir. Mais il ne faut pas s&rsquo;arr&ecirc;ter l&agrave;, il faut continuer &agrave; progresser sur notre fonctionnement interne, r&eacute;pondre aux nouvelles attentes des agriculteurs... Parall&egrave;lement, on fait tout pour apporter des r&eacute;ponses aux demandes individuelles des adh&eacute;rents. Et on est en train de mettre en place de nouveaux groupes de travail pour r&eacute;pondre &agrave; la diversit&eacute; de notre agriculture&nbsp;: sur l&rsquo;apiculture, les volailles, les chevaux... Je tiens d&rsquo;ailleurs &agrave; saluer l&rsquo;implication de tout notre r&eacute;seau et de nos collaborateurs qui r&eacute;pondent toujours pr&eacute;sent.&rdquo; &nbsp;

À quelques jours du congrès du syndicat, le 8 novembre à Valuéjols, Delphine Freyssinier revient sur une nouvelle année de mobilisation, guidée par le “nerf de la guerre” : le prix des produits agricoles.

Delphine Freyssinier : “Ce n’est pas le moment de lâcher  sur les prix”

Alors qu&rsquo;il reste encore un mois avant la fin de la campagne, le niveau habituel de production annuelle est d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; d&eacute;pass&eacute; de 24% et devrait faire de 2024 une ann&eacute;e record, sans grande surprise, compte-tenu de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-un-mois-de-septembre-le-plus-pluvieux-depuis-25-ans">la pluviom&eacute;trie hors-norme de l&rsquo;ann&eacute;e</a>.&nbsp;&laquo;&nbsp;Avec l&rsquo;humidit&eacute; parfois excessive des sols, l&rsquo;herbe n&rsquo;a toutefois pas pu &ecirc;tre enti&egrave;rement valoris&eacute;e du fait des difficult&eacute;s d&rsquo;acc&egrave;s aux prairies&nbsp;&raquo;, relativise la note d&rsquo;Agreste. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/8/6/6386845-1-fre-FR/e4873fd742da-courbe-png" alt="Evolution de la production des prairies permanentes au 20 octobre (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)" height="770" width="1846" /><figcaption>Evolution de la production des prairies permanentes au 20 octobre (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

</div>
Seul le Roussillon, aux prises &agrave; un s&eacute;cheresse confinant &agrave; la semi-aridit&eacute;, toutes les r&eacute;gions fourrag&egrave;res sont en situation de production exc&eacute;dentaire, d&eacute;passant les 50% dans 10% des prairies permanentes. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/8/6/6386848-1-fre-FR/29520cdf2c36-barre-png" alt="Indicateur de rendement des prairies permanentes par r&eacute;gion au 20 octobre 2024 (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)" height="758" width="1816" /><figcaption>Indicateur de rendement des prairies permanentes par r&eacute;gion au 20 octobre 2024 (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

</div>
Les estimations sont issues du mod&egrave;le de simulation (STICS-Prairies) associant M&eacute;t&eacute;o-France, l&rsquo;INRAE et le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, calculant les quantit&eacute;s de mati&egrave;re s&egrave;che cumul&eacute;e par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 209 r&eacute;gions fourrag&egrave;res couvrant la quasi-totalit&eacute; du territoire m&eacute;tropolitain.

A un mois de la fin de la campagne, sous l’effet de températures élevées et de sols humides, la production cumulée des prairies permanentes est supérieure de 28% à la moyenne observée sur la période 1989-2018, selon Agreste.

Prairies : un niveau de pousse exceptionnel au 20 octobre

La pluie a bouscul&eacute; le programme de la journ&eacute;e technique viticole propos&eacute;e par la chambre d&rsquo;agriculture en partenariat avec l&rsquo;Union des Cuma, jeudi 17 octobre. Initialement pr&eacute;vues en ext&eacute;rieur dans deux exploitations &agrave; Monni&egrave;res, les d&eacute;monstrations ont eu lieu au Ch&acirc;teau de la Fr&eacute;moire, &agrave; Vertou, sur une matin&eacute;e (l&rsquo;atelier d&eacute;di&eacute; au mat&eacute;riel d&rsquo;intervention dans les vignes n&rsquo;a pas pu &ecirc;tre maintenu). Le fil conducteur de ce rendez-vous &eacute;tait le confort de travail. La vingtaine de participants a ainsi assist&eacute; &agrave; la pr&eacute;sentation de plusieurs outils et &eacute;quipements qui contribuent &agrave; soulager la p&eacute;nibilit&eacute; physique ou aident &agrave; mieux d&eacute;finir sa conduite technique.&nbsp;<h3>Troubles musculosquelettiques&nbsp;</h3>Pour poser le sujet, Alain Viard, conseiller en pr&eacute;vention des risques professionnels &agrave; la MSA 44-85 et r&eacute;f&eacute;rent en viticulture, a rappel&eacute; l&rsquo;impact lourd des conditions de travail sur la sant&eacute; des professionnels. &laquo;&nbsp;Plus de 90 % des maladies professionnelles en agriculture sont des troubles musculosquelettiques (TMS), allant de la simple douleur au poignet &agrave; la rupture d&rsquo;un tendon de l&rsquo;&eacute;paule, en passant par la hernie discale&nbsp;&raquo;. Habitu&eacute; aux id&eacute;es re&ccedil;ues sur cette probl&eacute;matique, le conseiller MSA redira que &laquo;&nbsp;le s&eacute;cateur &eacute;lectrique n&rsquo;emp&ecirc;che pas les TMS&nbsp;; il r&eacute;duit le risque mais ne l&rsquo;annule pas&nbsp;; il le d&eacute;place des doigts vers le coude et l&rsquo;&eacute;paule&nbsp;&raquo;. Ainsi, outre les r&eacute;ponses techniques, seule une approche globale du confort de travail peut contrecarrer les risques de TMS&nbsp;: l&rsquo;organisation du travail (choix des t&acirc;ches, planification, alternance, etc) et la mobilisation de d&eacute;terminants humains (formation, reconnaissance au travail, etc.).&nbsp;<h3>Exosquelettes</h3>Deux mod&egrave;les d&rsquo;exosquelettes adapt&eacute;s &agrave; la viticulture ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s, l&rsquo;un commercialis&eacute; par la soci&eacute;t&eacute; Jarny, l&rsquo;Exoviti, l&rsquo;autre, Liftsuit 2.0 par G&eacute;n&eacute;rale &oelig;nologie. Deux &eacute;quipements qui soulagent certains gestes. Leurs concepteurs mettent en avant la progression de ces nouveaux outils&nbsp;: l&eacute;g&egrave;ret&eacute; (0,9 kg pour Liftsuit&nbsp;; 2,2 kg pour Exoviti), facilit&eacute; d&rsquo;entretien (lavables), adaptabilit&eacute; (r&eacute;glables), possibilit&eacute; d&rsquo;accrocher la batterie du s&eacute;cateur sur la ceinture, prix plus accessible (1 500 &euro; HT pour Exoviti et 1 150 &euro; HT pour Liftsuit&nbsp;). &laquo;&nbsp;On n&rsquo;ach&egrave;te pas un exosquelette apr&egrave;s l&rsquo;avoir essay&eacute; en magasin, avertit le repr&eacute;sentant de Jarny, il faut l&rsquo;utiliser une journ&eacute;e compl&egrave;te en situation pour &eacute;valuer les besoins et les r&eacute;glages n&eacute;cessaires&nbsp;&raquo;. Chez General &oelig;nologie, une location d&rsquo;une semaine permet de tester l&rsquo;appareil, &laquo;&nbsp;on rembourse le co&ucirc;t de cet essai s&rsquo;il y a achat&nbsp;&raquo;, glisse Gr&eacute;gory Bonnamain, &oelig;nologue-conseil.&nbsp;<h3>T&eacute;moignage</h3>On retiendra le t&eacute;moignage de Gwena&euml;l Bricard, viticulteur en Maine-et-Loire et utilisateur d&rsquo;un exosquelette&nbsp;: &laquo;&nbsp;J&rsquo;&eacute;tais sensible du dos, alors j&rsquo;ai pr&eacute;f&eacute;r&eacute; m&rsquo;&eacute;quiper en pr&eacute;vention. On ne se rend d&rsquo;abord pas vraiment compte du b&eacute;n&eacute;fice de l&rsquo;exosquelette quand on le porte mais, en revanche, les jours o&ugrave; je ne l&rsquo;utilise pas, l&agrave;, je vois la diff&eacute;rence&nbsp;: je suis davantage fatigu&eacute; le soir&nbsp;&raquo;. Interpell&eacute; sur une &eacute;ventuelle participation financi&egrave;re de MSA de Loire-Atlantique-Vend&eacute;e dans l&rsquo;achat d&rsquo;un exosquelette, Alain Viard r&eacute;pond &laquo;&nbsp;qu&rsquo;il n&rsquo;y a pour le moment, pas de financement possible, faute de recul sur leur utilisation. Certains professionnels en sont satisfaits, d&rsquo;autres les laissent au placard car l&rsquo;achat n&rsquo;avait pas &eacute;t&eacute; assez r&eacute;fl&eacute;chi. Je ne sais pas si en 2025 la position de la MSA de notre secteur &eacute;voluera&nbsp;&raquo;. Il a &eacute;t&eacute; pr&eacute;cis&eacute; que l&rsquo;Agefiph (<a href="https://www.agefiph.fr/" target="_blank">Association aide &agrave; l'emploi personnes en situation de handicap)</a> peut prendre en charge partiellement le co&ucirc;t d&rsquo;un exosquelette chez un travailleur reconnu en situation de handicap.&nbsp;<h3>Si&egrave;ge de taille et s&eacute;cateur</h3>Toujours dans cette optique de diminuer les troubles physiques, la soci&eacute;t&eacute; Jarny a d&eacute;taill&eacute; les capacit&eacute;s du chariot-si&egrave;ge Rocky con&ccedil;u &laquo;&nbsp;pour des travaux r&eacute;p&eacute;titifs n&eacute;cessitant une flexion du corps et des d&eacute;placements lat&eacute;raux&nbsp;&raquo;, comme la taille. Son co&ucirc;t&nbsp;: 2 880 &euro; HT. L&rsquo;accent a &eacute;t&eacute; mis aussi sur l&rsquo;usage du s&eacute;cateur &eacute;lectrique. Le repr&eacute;sentant de la marque Pellenc a fait circuler dans le public le C3X, mod&egrave;le avec batterie embarqu&eacute;e. Accompagn&eacute; d&rsquo;un gant, le s&eacute;cateur est capable de d&eacute;tecter la main pour emp&ecirc;cher la coupure. Il est autonome durant deux &agrave; trois heures et livr&eacute; avec deux batteries (qui se rechargent en deux heures). Son prix&nbsp;: 890 &euro; HT. &laquo;&nbsp;L&rsquo;entretien de la lame est un point tr&egrave;s important, commente Alain Viard, il est n&eacute;cessaire d&rsquo;affiler l&rsquo;outil plusieurs fois par jour pour r&eacute;duire la p&eacute;nibilit&eacute; du travail&nbsp;; un s&eacute;cateur mal affil&eacute; occasionne des TMS&nbsp;&raquo;. La MSA proposera &agrave; nouveau, &agrave; l&rsquo;hiver 2025, une formation &laquo;&nbsp;Ne perdez pas le fil&nbsp;&raquo; pour expliquer les meilleures fa&ccedil;ons d&rsquo;affiler.&nbsp;<h3>Suivi technique num&eacute;rique</h3>Dans ce tour de salle, deux outils digitaux compl&eacute;taient les d&eacute;monstrations. Con&ccedil;u par des anciens &eacute;tudiants de l&rsquo;Esa d&rsquo;Angers, en 2018, Aptimiz a depuis gagn&eacute; son public agricole en permettant de simplifier l&rsquo;enregistrement des donn&eacute;es li&eacute;es au temps de travail en fonction des t&acirc;ches, des parcelles, du mat&eacute;riel, etc. Ce dispositif est commercialis&eacute; par abonnement au cas par cas.&nbsp;&Eacute;quipement test&eacute; par la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire, les sondes Vegetal Signals sont des &laquo;&nbsp;capteurs d&rsquo;&eacute;coute de la vigne&nbsp;&raquo;, comme r&eacute;sume Martin de Reynal, commercial de la startup bordelaise Deeptech. Plus pr&eacute;cis&eacute;ment, ces sondes plac&eacute;es sur des ceps identifi&eacute;s par le vigneron d&eacute;tectent la pr&eacute;sence de mildiou &agrave; partir de la variation du signal &eacute;lectrique &eacute;mis. La fonction hydroscore donne le statut hydrique de la plante en temps r&eacute;el, elle est compl&eacute;t&eacute;e par le service maturit&eacute; qui permet de mesurer la charge en sucres pour cibler les analyses en labo. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un support de conseils pour aider le viticulteur dans ses strat&eacute;gies culturales, mesurer de nouveaux itin&eacute;raires techniques, comparer des &eacute;tats entre les parcelles&nbsp;&raquo;, souligne Martin de Reynal. Le syst&egrave;me Vegetal Signals est commercialis&eacute; par abonnement&nbsp;: &agrave; partir de 360 &euro;/an/capteur pour un service (540 &euro; pour deux services, 600 &euro; pour trois services).&nbsp;<h3>En Cuma</h3>Partenaire de cette matin&eacute;e technique, le r&eacute;seau des Cuma, &agrave; travers le t&eacute;moignage de Manuel Landron, tr&eacute;sorier de la Cuma Bacchus au Pallet, a rappel&eacute; les atouts de son fonctionnement mutualis&eacute; notamment pour r&eacute;duire les charges &eacute;conomiques. Sur 183 Cuma en Loire-Atlantique, onze sont sp&eacute;cialis&eacute;es en viticulture (mat&eacute;riel de cave et de travail de la vigne), 18 ont des activit&eacute;s mixtes dont la viticulture.

Sécateur, exosquelette, chariot de taille, capteurs… En une matinée, une vingtaine de viticulteurs, invités par la chambre d’agriculture, ont assisté à des démonstrations d’outils qui participent à réduire la pénibilité ou aident à mieux définir la conduite technique.

[viticulture]  Pour plus de confort de travail dans la vigne

Promulgu&eacute;e le 22 ao&ucirc;t 2021, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">la loi Climat et r&eacute;silience</a> a introduit, sinon p&eacute;rennis&eacute;, plusieurs modalit&eacute;s de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-restauration-collective-monte-en-gamme-sous-l-effet-des-lois-egalim-et-climat" target="_blank">la loi Egalim du 30 octobre 2018</a> relatives &agrave; l&rsquo;introduction d&rsquo;options v&eacute;g&eacute;tariennes en restauration collective. Le cadre r&eacute;glementaire en vigueur &agrave; ce jour l&rsquo;impose ainsi &agrave; la restauration universitaire et &agrave; la restauration collective de l&rsquo;Etat et des entreprises publiques nationales tandis que la restauration scolaire se doit de proposer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-restauration-collective-monte-en-gamme-sous-l-effet-des-lois-egalim-et-climat" target="_blank">un menu v&eacute;g&eacute;tarien hebdomadaire</a>, suite &agrave; l&rsquo;exp&eacute;rimentation conduite entre novembre 2019 et octobre 2021. La loi Climat a par ailleurs introduit la possibilit&eacute;, pour les collectivit&eacute;s territoriales volontaires, d&rsquo;exp&eacute;rimenter une option v&eacute;g&eacute;tarienne quotidienne dans les services de restauration collective dont elles ont la charge, pour une dur&eacute;e de deux ans, soit entre ao&ucirc;t 2021 et ao&ucirc;t 2023.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-a-la-cantine-les-bouchees-doubles-les-enjeux-triples" target="_blank" title="">[DOSSIER] Egalim &agrave; la cantine : les bouch&eacute;es doubles, les enjeux triples</a>
</aside>
C&rsquo;est cette exp&eacute;rimentation qui a fait l&rsquo;objet d&rsquo;une &eacute;valuation par le CGAAER (*) et l&rsquo;IGEDD (**), comme le pr&eacute;voyait la loi, &eacute;tant entendu que les donn&eacute;es scientifiques actuellement disponibles confirment que le menu v&eacute;g&eacute;tarien hebdomadaire (sans viande et sans poisson) peut contribuer &agrave; la couverture de l&rsquo;ensemble des besoins nutritionnels de l&rsquo;enfant &agrave; condition qu&rsquo;il soit &eacute;quilibr&eacute; et que l&rsquo;offre v&eacute;g&eacute;tarienne prenne mieux en compte l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des apports en l&eacute;gumineuses et en c&eacute;r&eacute;ales compl&egrave;tes.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-ces-cantines-qui-renforcent-le-lien-avec-les-agriculteurs-locaux" target="_blank" title="">Egalim : ces cantines qui renforcent le lien avec les agriculteurs locaux</a>
</aside>
Le champ exp&eacute;rimental couvrait la restauration scolaire &agrave; tous les degr&eacute;s (cr&egrave;che, maternelle, &eacute;cole primaire, coll&egrave;ge et lyc&eacute;e), la restauration m&eacute;dico-sociale (h&ocirc;pitaux, EPHAD), le portage de repas &agrave; domicile (non &eacute;ligible &agrave; l&rsquo;exp&eacute;rimentation car non appropri&eacute;e au plan nutritionnel) et les restaurants administratifs territoriaux, soit potentiellement 80.000 &eacute;tablissements. Probl&egrave;me&nbsp;: seuls 49 d'entre eux, servant au total 46.500 repas par jour, se sont d&eacute;clar&eacute;s volontaires ce qui, ajout&eacute; aux r&eacute;ponses parfois lacunaires, relativise les enseignements de l&rsquo;enqu&ecirc;te, compl&eacute;t&eacute;e toutefois par l&rsquo;audition de g&eacute;rants d&rsquo;&eacute;tablissements non candidats mais pratiquant une politique de menu v&eacute;g&eacute;tarien.<h2>Une acceptation globale des menus v&eacute;g&eacute;tariens</h2>Si l&rsquo;introduction d&rsquo;un menu v&eacute;g&eacute;tarien hebdomadaire obligatoire dans les cantines scolaires a &eacute;t&eacute; per&ccedil;ue dans un premier temps par une partie de la population comme une atteinte port&eacute;e &agrave; la tradition gastronomique fran&ccedil;aise, les rapporteurs notent qu&rsquo;elle semble avoir fait son chemin et que le concept de menu v&eacute;g&eacute;tarien est d&eacute;sormais assez bien accept&eacute;. Et du reste, l&rsquo;adh&eacute;sion des convives s&rsquo;av&egrave;re plus forte que celle du personnel des &eacute;tablissements. Les convives &eacute;voquent en premier lieu une satisfaction li&eacute;e &agrave; une plus grande vari&eacute;t&eacute; de recettes et une certaine nouveaut&eacute;. Ils appr&eacute;cient &eacute;galement la libert&eacute; de choix qui leur est laiss&eacute;e, puis viennent <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-7-cles-pour-reussir-l-approvisionnement-local-des-cantines-scolaires" target="_blank" title="">les crit&egrave;res d&rsquo;impact sur l&rsquo;environnement et sur la sant&eacute;</a>. Pour le personnel de la restauration, le premier crit&egrave;re &eacute;voqu&eacute; est la nouveaut&eacute;. Les menus v&eacute;g&eacute;tariens sont per&ccedil;us comme un changement positif dans le changement de plats propos&eacute;s et le souci de protection de l&rsquo;environnement que cela recouvre. Ensuite viennent les notions de libert&eacute; de choix laiss&eacute;e aux convives, la vari&eacute;t&eacute; des plats servis ainsi que leur go&ucirc;t et texture.<h2>Le repas v&eacute;g&eacute;tarien moins cher mais&hellip;</h2>Avec encore une fois les r&eacute;serves li&eacute;es &agrave; la repr&eacute;sentativit&eacute; de l&rsquo;&eacute;valuation, l&rsquo;analyse des co&ucirc;ts donne un l&eacute;ger avantage au repas v&eacute;g&eacute;tarien (1,55&euro; le repas contre 1,68&euro;), ce que corroborent d&rsquo;autres analyses. Mais la tentation de recourir &agrave; des produits v&eacute;g&eacute;taux transform&eacute;s plus chers que des pr&eacute;parations faites maison &agrave; base de l&eacute;gumes ou l&eacute;gumineuses peut conduire &agrave; la stabilit&eacute; des co&ucirc;ts, tout en faisant le jeu des produits ultra-transform&eacute;s au m&eacute;pris des recommandations d&rsquo;ordre sanitaire et nutritionnel. En cause&nbsp;: le manque de moyens, en mat&eacute;riel et/ou en personnel. &laquo;&nbsp;L&rsquo;organisation d&rsquo;une option &laquo; menu v&eacute;g&eacute;tarien &raquo; quotidienne respectant l&rsquo;ensemble des recommandations scientifiques et r&eacute;glementaires est un exercice difficile, lit-on dans le rapport. La pr&eacute;paration de plats v&eacute;g&eacute;tariens &laquo; fait maison &raquo; n&eacute;cessite &eacute;galement plus de personnels form&eacute;s mais aussi du mat&eacute;riel&nbsp;&raquo;.<h2>Former les personnels, informer les convives</h2>Tout en relevant que la formation, tant initiale que continue, int&egrave;gre d&eacute;sormais des modules d&eacute;di&eacute;s &agrave; la cuisine v&eacute;g&eacute;tarienne et au d&eacute;veloppement durable, le rapport insiste sur le fait que le d&eacute;marche doit concerner la totalit&eacute; du personnel en cuisine mais aussi ceux en charge du service ou encore les animateurs. &laquo;&nbsp;Les structures importantes qui ont pu d&eacute;velopper une augmentation de la fr&eacute;quence des menus v&eacute;g&eacute;tariens dans leur restauration collective ont r&eacute;alis&eacute; des investissements tant en ressources humaines qu&rsquo;en &eacute;quipement, voire en locaux mieux adapt&eacute;s. Souvent des nutritionnistes &ndash; di&eacute;t&eacute;ticiens sont recrut&eacute;s, ou tout du moins sollicit&eacute;(e)s, pour assurer la supervision de l&rsquo;&eacute;laboration&nbsp;&raquo;. Le rapport recommande ainsi de poursuivre et renforcer l&rsquo;effort de formation de l&rsquo;ensemble des agents territoriaux ainsi que l&rsquo;accompagnement p&eacute;dagogique des &eacute;l&egrave;ves et l&rsquo;information des parents d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves et des convives.<h2>Le temps de la digestion</h2>Parmi les autres recommandations, le rapport pointe la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;actualiser l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel du 30 septembre 2011 relatif &agrave; la qualit&eacute; nutritionnel des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire au regard des nouvelles r&egrave;glementation et avis scientifiques parus, afin de rassurer les responsables de restaurants collectifs. Il attend &eacute;galement que le Conseil national de la restauration collective (CNRC) comble une lacune, &agrave; savoir l&rsquo;&eacute;dition d&rsquo;un guide explicatif pour faciliter le d&eacute;ploiement d&rsquo;une offre quotidienne de menu v&eacute;g&eacute;tarien, en compl&eacute;ment de la plateforme num&eacute;rique gouvernementale &laquo; Ma Cantine &raquo;. Apr&egrave;s tout, l&rsquo;Association des maires de France n&rsquo;a-t-elle pas relev&eacute;, dans un r&eacute;cent rapport, que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-a-la-cantine-1-commune-sur-5-respecte-la-loi-2-sur-3-invoquent-le-surcout" target="_blank" title="">90% des communes et EPCI gestionnaires se conformaient &agrave; la loi</a>, en proposant effectivement un choix de menu v&eacute;g&eacute;tarien&nbsp;? &laquo; Il convient de laisser le temps aux collectivit&eacute;s territoriales de &laquo; dig&eacute;rer &raquo; l&rsquo;ensemble de ce corpus r&eacute;glementaire qu&rsquo;impose le menu v&eacute;g&eacute;tarien, conclut le rapport. Il serait ainsi judicieux de reconduire cette &eacute;valuation d&rsquo;ici quelques mois ou ann&eacute;es lorsque les &eacute;volutions demand&eacute;es et les contraintes engendr&eacute;es seront mieux assimil&eacute;es et surmont&eacute;es par tous&nbsp;&raquo;.(*) Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux(**) Inspection g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable

Un rapport du CGAAER et de l’IGEDD pointe les contraintes matérielles, humaines, et in fine financières, liées à l’instauration d’une option végétarienne en restauration collective, confinant à l’indigestion réglementaire, mais non sans livrer quelques recettes, pour lever les freins.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17207)

Les actualités (17174)

L'agenda (12)

Les outils (6)

Les guides (15)