C&rsquo;est en 1943 que l&rsquo;aventure familiale commence avec l&rsquo;achat des premi&egrave;res vaches inscrites par Jean-Louis Clame et ses fils Raymond et Marcel. Install&eacute;s au domaine du Bourg, sur la commune de Sauvagny, dans le d&eacute;partement de l&rsquo;Allier. Une passion pour l&rsquo;&eacute;levage se dessine. Elle va se poursuivre par les enfants de Raymond ; Bernard et Roland. Le deuxi&egrave;me reprendra le Lac, le premier &eacute;pousera Mireille Aubouard et s&rsquo;installera en 1974 sur l&rsquo;exploitation de ses beaux-parents, au domaine des Habits, &agrave; Bourbon-l&rsquo;Archambault. Mireille et Bernard forment alors le Gaec Clame-Aubouard : &laquo; Il &eacute;tait important de conserver l&rsquo;historique de nos deux familles, connu par les &eacute;leveurs &raquo;.C&rsquo;est &agrave; l&rsquo;ombre du ch&acirc;teau de Bourbon-l&rsquo;Archambault que s&rsquo;&eacute;tendent les 300 hectares de l&rsquo;exploitation des Habits. Une surface principalement en prairie. Une trentaine d&rsquo;hectares sont en culture pour les besoins de l&rsquo;&eacute;levage.Progressivement, le cheptel des Habits s&rsquo;&eacute;toffe pour atteindre aujourd&rsquo;hui un effectif d&rsquo;environ 140 m&egrave;res charolaises, toutes inscrites au Herd Book Charolais. Mireille et Bernard ayant fait valoir leurs droits &agrave; la retraite, ce cheptel est d&eacute;sormais entre les mains de leurs enfants, Thierry et Laurent Clame, associ&eacute;s sous la forme d&rsquo;un Gaec.Une participation au concours sans discontinuerEnsemble, ils poursuivent le travail accompli par leurs parents en participant aux concours comme le pr&eacute;cise Thierry : &laquo; Nos parents ont toujours eu &agrave; c&oelig;ur, pour la lign&eacute;e maternelle, de montrer un &eacute;chantillon de leur &eacute;levage en participant aux prix d&rsquo;ensemble des concours nationaux adultes &raquo;. Et c&rsquo;est en 1993, qu&rsquo;ils participeront pour la premi&egrave;re fois aux prix d&rsquo;ensemble &agrave; Vichy. Depuis, les participations s&rsquo;encha&icirc;nent et les prix s&rsquo;amonc&egrave;lent sur les murs et dans les vitrines de la maison familiale. Mais celle dont Thierry et Laurent sont sans doute les plus fiers c&rsquo;est l&rsquo;une des derni&egrave;res qui leur a &eacute;t&eacute; attribu&eacute;e au Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage 2022 &agrave; l&rsquo;occasion de leur 29&egrave;me participation cons&eacute;cutive dans la cat&eacute;gorie des prix d&rsquo;ensemble lors du concours national adulte avec 32 prix d&rsquo;ensemble pr&eacute;sent&eacute;s.Fid&eacute;liser nos clients en proposant diff&eacute;rentes souchesOutre de pr&eacute;senter un &eacute;chantillon de leur &eacute;levage, participer aux concours d&rsquo;ensemble implique de choisir les meilleurs animaux. Une s&eacute;lection que nous explique Laurent : &laquo;&nbsp; On essaie de choisir des femelles bien &eacute;quilibr&eacute;es alliant d&eacute;veloppement squelettique et musculaire tout en pr&eacute;sentant une belle harmonie g&eacute;n&eacute;rale. Quant aux m&acirc;les reproducteurs, acquis chez d&rsquo;autres &eacute;leveurs, ils sont l&agrave; pour diversifier les origines. Ainsi, nous fid&eacute;lisons nos clients. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs notre objectif et cela fonctionne car, &agrave; titre d&rsquo;exemple, les 4/5&egrave;me des veaux vendus cette ann&eacute;e l&rsquo;ont &eacute;t&eacute; &agrave; des anciens clients. Sur ces anciens clients, il y a trois &eacute;levages dont c&rsquo;est le dixi&egrave;me qu&rsquo;ils nous ach&egrave;tent ! &raquo;.Thierry et Laurent participent, tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e, &agrave; diff&eacute;rents concours. Le premi&egrave;re de la saison &eacute;tant le concours itin&eacute;rant national adulte, le concours de Montlu&ccedil;on, de Boussac, dans la Creuse et enfin celui de Moulins avec sa finale nationale. Ce dernier, la famille Clame-Aubouard y participe depuis plusieurs d&eacute;cennies. Thierry tient particuli&egrave;rement &agrave; ce rendez-vous : &laquo; On l&rsquo;a v&eacute;ritablement &agrave; c&oelig;ur. D&rsquo;une part par la tenue de la Finale Nationale et la pr&eacute;sence de l&rsquo;ensemble des champions de tous les concours qui ont lieu en France r&eacute;unis, le temps de quelques jours, au m&ecirc;me endroit. C&rsquo;est un v&eacute;ritable &eacute;v&eacute;nement, un tr&egrave;s beau spectacle. De plus, nous avons l&rsquo;occasion de rencontrer un large public et m&ecirc;me des visiteurs internationaux &raquo;. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs Thierry qui a en charge, au sein de la Soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier, de l&rsquo;accueil des d&eacute;l&eacute;gations &eacute;trang&egrave;res : &laquo; J&rsquo;ai eu l&rsquo;occasion de me rendre &agrave; plusieurs reprises dans d&rsquo;autres pays o&ugrave; la race charolaise est implant&eacute;e. Je suis en quelque sorte une aide pour eux en leur apportant les services dont ils ont besoin lors du concours de Moulins &raquo;.Moulins, un concours tr&egrave;s attenduLe concours g&eacute;n&eacute;ral agricole de Moulins rivalise, selon Thierry, avec les plus beaux concours de la race : &laquo; Aujourd&rsquo;hui ce concours est mieux connu &agrave; travers une communication accrue. C&rsquo;est sans doute l&rsquo;un des concours les plus attendus. Il pr&eacute;sente un cadre magnifique dont le ring n&rsquo;a rien &agrave; envier avec le Salon International de Paris ! Beaucoup d&rsquo;efforts ont &eacute;t&eacute; accomplis par l&rsquo;ensemble des &eacute;leveurs qui y participent en mettant en avant ce qu&rsquo;il y a de plus beau dans la race charolaise &raquo;.Les deux fr&egrave;res ont engag&eacute; vingt b&ecirc;tes lors de la prochaine &eacute;dition au concours g&eacute;n&eacute;ral agricole de Moulins.Une commercialisation de proximit&eacute;Quant &agrave; la commercialisation des b&ecirc;tes, la famille Clame-Aubouard est fid&egrave;le &agrave; Sicaba o&ugrave; ils sont adh&eacute;rents depuis trois g&eacute;n&eacute;rations comme le pr&eacute;cise Laurent : &laquo; Nos grands-parents ont int&eacute;gr&eacute; la structure au d&eacute;but des ann&eacute;es 1970 et ont pu b&eacute;n&eacute;ficier du premier label rouge cr&eacute;&eacute; en France au niveau des viandes bovines fran&ccedil;aises en 1974 pour commercialiser leurs animaux. Sicaba est une chance pour nous, une opportunit&eacute; de commercialisation qui s&rsquo;offre &agrave; nous au c&oelig;ur de ce bassin de production qu&rsquo;est le Bourbonnais. Aujourd&rsquo;hui nous commercialisons la majeure partie de notre production par cet interm&eacute;diaire et, notamment, via la fili&egrave;re b&oelig;uf label rouge du Bourbonnais. Les reproducteurs, eux, sont vendus &agrave; d&rsquo;autres &eacute;levages.Thierry et Laurent souhaitent poursuivre le travail engag&eacute; par leurs parents et les g&eacute;n&eacute;rations qui les ont pr&eacute;c&eacute;d&eacute;s en valorisant la race charolaise : &laquo; cette race a de l&rsquo;avenir !Tout d&rsquo;abord docile, elle valorise aussi tr&egrave;s bien la nourriture qu&rsquo;on lui apporte. Les m&egrave;res ont de tr&egrave;s bonnes qualit&eacute;s laiti&egrave;res, assurant ainsi l&rsquo;&eacute;levage de leurs veaux. Enfin, elle a un tr&egrave;s beau potentiel d&rsquo;adaptation aux diff&eacute;rentes conditions climatiques &raquo;.L&rsquo;agriculture, la base de la vieThierry Clame croit profond&eacute;ment &agrave; l&rsquo;avenir de l&rsquo;&eacute;levage : &laquo; &Ecirc;tre &eacute;leveur et plus largement agriculteur c&rsquo;est fondamental pour l&rsquo;avenir de notre soci&eacute;t&eacute;. Notre r&ocirc;le de producteurs est de nourrir nos concitoyens, c&rsquo;est tout simplement les bases de la vie &raquo;.

Thierry et Laurent Clame sont issus d’une famille où la race charolaise fait l’objet de toutes les attentions. Les animaux qu’ils produisent sont des habitués des concours, notamment celui de Moulins.

Témoignage de la famille Clame : passion pour l'élevage

L&rsquo;explosion des co&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;nergie, combin&eacute;e &agrave; la forte hausse du prix de l&rsquo;aliment des porcs, fragilise davantage les &eacute;levages porcins fran&ccedil;ais. L&rsquo;interprofession nationale porcine (INAPORC) reconnait que&nbsp;&laquo;&nbsp;le plan d&rsquo;aide &eacute;nergie propos&eacute; par la France est un premier signal positif&nbsp;&raquo;, mais qu&rsquo;il n&rsquo;est &laquo;&nbsp;absolument pas &agrave; la hauteur de l&rsquo;impact &eacute;conomique&nbsp;&raquo; subi par la fili&egrave;re, et appelle les pouvoirs publics &agrave; prendre des mesures compl&eacute;mentaires pour &eacute;viter la disparition de nombreux &eacute;levages porcins. Surco&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; INAPORC alerte sur la perte de comp&eacute;titivit&eacute; de la France face aux principaux pays europ&eacute;ens producteurs de viandes de porc et de charcuteries qui, eux, ont d&eacute;j&agrave; mis en place des boucliers &eacute;nerg&eacute;tiques&nbsp;: &laquo;&nbsp;l&rsquo;Allemagne annonce ainsi un plafonnement du prix de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; &agrave; 130 &euro;/MWh (m&eacute;gawatt heure), l&rsquo;Espagne et le Portugal ont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; act&eacute; 200 &euro;/MWh alors que plusieurs entreprises fran&ccedil;aises ont d&ucirc; acheter leur &eacute;lectricit&eacute; &agrave; plus de 500 &euro;/MWh&nbsp;&raquo;, indique un communiqu&eacute; de l'Interprofession,&nbsp;publi&eacute; le 21 novembre. Les exploitants fran&ccedil;ais ayant contractualis&eacute; avec leur fournisseur d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; juste avant la crise limitent l&rsquo;impact sur leurs factures, mais pour les autres, la note s'alourdit. No&euml;l Thuret, &eacute;leveur dans les Combrailles t&eacute;moigne&nbsp;: &laquo;&nbsp;la facture est 10 &agrave; 12 fois plus &eacute;lev&eacute;e qu&rsquo;il y a deux ans&nbsp;&raquo; et ce malgr&eacute; des mesures pr&eacute;ventives prises quelques ann&eacute;es plus t&ocirc;t telles que&nbsp;&laquo;&nbsp;l'installation de panneaux solaires en autoconsommation, l&rsquo;achat de mat&eacute;riel moins gourmands en &eacute;nergie ou encore de l&rsquo;isolation des b&acirc;timents&nbsp;&raquo;. Risques d&rsquo;importations Certains maillons de la cha&icirc;ne sont plus impact&eacute;s que d&rsquo;autres car plus &eacute;nergivores : c&rsquo;est le cas des ateliers de transformation, des abattoirs et des ateliers naissage chauff&eacute;s. Si la flamb&eacute;e des co&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;nergie impacte toute l&rsquo;Europe, &laquo;&nbsp;tous les pays producteurs de porc ne sont pas soumis aux m&ecirc;mes contraintes&nbsp;: chez nous, on a plus besoin de chauffer qu&rsquo;en Espagne par exemple&nbsp;&raquo; souligne No&euml;l Thuret. Avec une France tout juste autosuffisante dans le secteur porcin (avec un taux de couverture de ses besoins de consommation de 105%),&nbsp;la disparition des entreprises et des &eacute;levages les plus durement touch&eacute;s favorisera les importations, alerte INAPORC, qui pr&eacute;cise que, sur les sept derniers mois, elles ont d&eacute;j&agrave; progress&eacute; de 6,6 % sur le territoire. Pour No&euml;l Thuret, la d&eacute;localisation de la production et de l&rsquo;abattage est inenvisageable&nbsp;: &laquo;&nbsp;on est tr&egrave;s li&eacute;s aux sols, il faut rester coh&eacute;rent et assumer les investissements faits sur la r&eacute;gion qui contribuent &agrave; notre souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;La profession anticipe d&eacute;j&agrave; une perte de 3 % de sa production en 2022&nbsp;&raquo; indique le communiqu&eacute; de l'Interprofession, qui appelle le gouvernement &agrave; &laquo;&nbsp;agir urgemment&nbsp;&raquo;. Une chute rapide du prix d&rsquo;achat Sans un plafonnement des co&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;nergie par les pouvoirs publics et sans r&eacute;percussion de cette hausse sur le consommateur, la profession craint une nouvelle baisse du prix du porc &agrave; l&rsquo;achat aupr&egrave;s des &eacute;leveurs. Ce processus est d&eacute;j&agrave; enclench&eacute;&nbsp;: le cours de porc au MPB (march&eacute; du Porc breton) est pass&eacute; de plus de 2 &euro; le kilo cet &eacute;t&eacute; &agrave; 1,80&euro; au&nbsp;24 novembre 2022. Selon No&euml;l Thuret, la mise en place d&rsquo;un bouclier &eacute;nerg&eacute;tique est &laquo;&nbsp;primordiale pour la survie de l&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais, puisque nous n&rsquo;avons pas la possibilit&eacute; d&rsquo;indexer notre prix de vente sur les fluctuations du march&eacute; de l&rsquo;&eacute;nergie&nbsp;&raquo;. Surco&ucirc;t des aliments La probl&eacute;matique du surco&ucirc;t de l&rsquo;aliment reste la plus pr&eacute;occupante d&rsquo;apr&egrave;s No&euml;l Thuret, car elle touche tous les &eacute;levages, qu&rsquo;ils soient hors-sols ou plein air.&nbsp;En 2021, l&rsquo;alimentation animale repr&eacute;sentait en moyenne 70% des co&ucirc;ts de production des &eacute;leveurs porcins. &laquo;&nbsp;Sur notre secteur (les Combrailles), ce serait int&eacute;ressant de d&eacute;velopper, par exemple, une fili&egrave;re "ma&iuml;s humide"&nbsp;qui permettrait d&rsquo;&eacute;conomiser le co&ucirc;t du s&eacute;chage&nbsp;&raquo; &eacute;voque l&rsquo;&eacute;leveur, qui travaille sur cette voie d'am&eacute;lioration avec des c&eacute;r&eacute;aliers. En attendant de trouver des solutions p&eacute;rennes, &laquo;&nbsp;on peut s&rsquo;attendre &agrave; un bilan tr&egrave;s douloureux pour la fili&egrave;re&nbsp;&raquo;, conclut l&rsquo;exploitant.

Un éleveur puydômois témoigne suite à la diffusion d’un communiqué d’INAPORC alertant sur les risques d’importations liés au surcoût de l’électricité et sur la nécessité d’instaurer d’un bouclier énergétique, à l’instar de l’Allemagne ou l’Espagne.

Les conséquences de la La flambée du coût de l’électricité menace l’élevage français

En application de l'article 12 de la directive 2009/128/CE, laquelle vise &agrave; rendre l&rsquo;utilisation des pesticides compatible avec le d&eacute;veloppement durable, les Etats membres de l'UE doivent veiller &agrave; ce que l'utilisation de produits phytopharmaceutiques soit restreinte ou interdite dans les sites Natura 2000. En France, comme l&rsquo;a stipul&eacute; une d&eacute;cision du Conseil d&rsquo;Etat en date du 15 novembre 2021, faisant suite &agrave; une requ&ecirc;te de France nature environnement, ce principe n'&eacute;tait pas appliqu&eacute; aux sites terrestres Natura 2000, en dehors des zones r&eacute;gies par des chartes et contrats.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Pas de restriction a priori</h2>Un d&eacute;cret paru au Journal officiel le 30 novembre comble cette lacune, en conf&eacute;rant aux pr&eacute;fets le soin d&rsquo;encadrer ou d&rsquo;interdire l&rsquo;usage des produits phytosanitaires, &laquo;&nbsp;au regard des objectifs de conservation ou de restauration des habitats naturels et des esp&egrave;ces d&eacute;finis dans les documents d'objectifs&nbsp;&raquo;. Tel que formul&eacute;, le d&eacute;cret n&rsquo;induit aucune restriction d&rsquo;usage&nbsp;a priori, ce qui devrait rassurer les organisations agricoles.&nbsp;Le d&eacute;cret ne concerne que les sites terrestres, le Conseil d&rsquo;Etat ayant jug&eacute; que le dispositif r&eacute;glementaire existant &eacute;tait satisfaisant dans les sites Natura 2000 marins ainsi que dans les zones de captage de l'eau destin&eacute;e &agrave; la consommation humaine.Le r&eacute;seau fran&ccedil;ais Natura 2000 compte 1756 sites terrestres et marins, repr&eacute;sentant une surface terrestre de 7 millions d&rsquo;ha au total, dont 3 millions d&rsquo;ha de SAU, soit 10% de la SAU nationale. La moiti&eacute; environ est couverte de prairies permanentes.

Un décret confère aux préfets l’encadrement de l’usage des produits phytosanitaires dans les sites terrestres Natura 2000, dès lors qu’il n’a pas été prévu par les chartes et contrats.

Les préfets ont la main sur les vannes des pulvérisateurs dans les zones Natura 2000

Le lundi 14 novembre, Christophe Jardoux, Pr&eacute;sident de la FNSEA de l&rsquo;Allier et Guy Madet, Pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration D&eacute;partementale des Caisses Locales Groupama de l&rsquo;Allier ont sign&eacute; une convention pour accompagner les actions du syndicat sur le d&eacute;partement.Au travers de ce partenariat, les deux structures ont la volont&eacute; de promouvoir l&rsquo;agriculture sur le d&eacute;partement, de mettre en avant les diff&eacute;rentes fili&egrave;res qui la composent en recr&eacute;ant du lien et en sensibilisant le consommateur et pourquoi pas susciter des vocations.

Un soutien à la profession agricole.

Signature de la convention de partenariat entre Groupama et la FNSEA de l’Allier

En vertu du r&egrave;glement UE 2021/2117, les r&egrave;gles d&rsquo;&eacute;tiquetage des vins et produits viticoles aromatis&eacute;s vont imposer de porter &agrave; la connaissance des consommateurs la liste des ingr&eacute;dients entrant dans leur composition, ainsi que leur valeur nutritionnelle. La nouvelle r&eacute;glementation entrera en vigueur le 8 d&eacute;cembre 2023. Les modalit&eacute;s pr&eacute;cises seront connues au d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2023 avec la publication, par la Commission europ&eacute;enne, de l&rsquo;acte d&eacute;l&eacute;gu&eacute; d&rsquo;application du nouveau r&egrave;glement.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Transparence et incidences</h2>Cette nouvelle r&eacute;glementation va marquer la fin d&rsquo;une exception, car ces deux informations &ndash; ingr&eacute;dients et valeur nutritionnelle &ndash; incombent &agrave; tous les produits alimentaires depuis 1979 au sein de l&rsquo;UE. S&rsquo;agissant du vin, la derni&egrave;re r&eacute;glementation en mati&egrave;re d&rsquo;&eacute;tiquetage remonte &agrave; 2005, avec la mention des sulfites.Le nouveau r&egrave;glement s&rsquo;inscrit dans un contexte soci&eacute;tal pl&eacute;biscitant la transparence et l&rsquo;information du consommateur. Mais il est particuli&egrave;rement lourd d&rsquo;enjeux pour la fili&egrave;re, au plan op&eacute;rationnel, voire commercial. Le vin n&rsquo;&eacute;tant pas issu d&rsquo;une recette, les op&eacute;rateurs vont en effet devoir g&eacute;rer la variabilit&eacute;&nbsp;: la variabilit&eacute; d&rsquo;un mill&eacute;sime &agrave; l&rsquo;autre, d&rsquo;un assemblage &agrave; l&rsquo;autre, d&rsquo;une mise &agrave; l&rsquo;autre, sachant qu&rsquo;en cette p&eacute;riode de p&eacute;nuries, tel ou tel ingr&eacute;dient peut subitement venir &agrave; manquer. Au plan commercial, le fait de porter &agrave; la connaissance des consommateurs la valeur nutritionnelle, ainsi que la liste des ingr&eacute;dients, dont certains &agrave; la consonance chimique tr&egrave;s marqu&eacute;e, pourrait potentiellement influer sur la consommation. Un des enjeux de la future r&eacute;glementation r&eacute;sidera dans la p&eacute;dagogie et la justification des choix &oelig;nologiques (conservation, r&eacute;gulation, d&rsquo;acidit&eacute;, stabilisation...), ainsi que l&rsquo;absence d&rsquo;impact sur la sant&eacute;,&nbsp;le tout pour susciter l&rsquo;acceptabilit&eacute; des consommateurs. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/2/4/7/5197424-1-fre-FR/8c00f9a59f79-etiquetage-jpg" alt="La fili&egrave;re va devoir faire preuve de p&eacute;dagogie pour expliquer et justifier le recours &agrave; des ingr&eacute;dients &agrave; la consonance chimique parfois marqu&eacute;e et susceptible de d&eacute;jouer l&rsquo;acceptabilit&eacute; des consommateurs" height="1266" width="1990" /><figcaption>La fili&egrave;re va devoir faire preuve de p&eacute;dagogie pour expliquer et justifier le recours &agrave; des ingr&eacute;dients &agrave; la consonance chimique parfois marqu&eacute;e et susceptible de d&eacute;jouer l&rsquo;acceptabilit&eacute; des consommateurs</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les modalit&eacute;s du futur &eacute;tiquetage</h2>La contre-&eacute;tiquette devra indiquer la valeur &eacute;nerg&eacute;tique (au moyen du symbole &laquo;&nbsp;E&nbsp;&raquo;) exprim&eacute;e en kilojoules ou en kilocalories pour 100 ml. En ce qui concerne les ingr&eacute;dients, le futur acte d&eacute;l&eacute;gu&eacute; en pr&eacute;cisera la liste, sachant que l&rsquo;UE autorise actuellement 23 substances en tant qu&rsquo;additifs alimentaires pour l&rsquo;&eacute;laboration des vins, en vertu du r&egrave;glement UE 2019/934. Il s&rsquo;agit des r&eacute;gulateurs d&rsquo;acidit&eacute; (acide tartrique, malique, lactique...), des conservateurs et antioxydants (dioxyde de soufre, bisulfite de potassium...) d&rsquo;agents stabilisateurs ou encore de gaz (argon, azote, dioxyde de carbone).&nbsp;La r&eacute;glementation s&rsquo;applique aux vins en vrac et embouteill&eacute;s.<h2 style="text-align:justify;">Plateforme U-label d&eacute;di&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;tiquetage &eacute;lectronique</h2>Comme il est rigoureusement impossible de faire figurer toutes ces informations sur la contre-&eacute;tiquette, le Comit&eacute; europ&eacute;en des entreprises vins (CEEV) et spiritsEUROPE ont d&eacute;velopp&eacute; la plateforme &eacute;lectronique U-label. Lanc&eacute;e en d&eacute;cembre 2021, elle permet de cr&eacute;er des fiches produits r&eacute;pondant aux exigences l&eacute;gislatives, de traduire automatiquement les informations r&egrave;glementaires dans les 24 langues officielles de l&rsquo;UE. La plateforme permet &eacute;galement d&rsquo;&eacute;diter un QR-code au moyen duquel les consommateurs auront acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ensemble des informations l&eacute;gales, dans la langue de leur choix.

[Vinitech 2022] A compter du 8 décembre 2023, il sera obligatoire de communiquer la liste des ingrédients entrant dans la composition des vins ainsi que la valeur énergétique. Une petite révolution culturelle, bien aidée par une autre révolution, à savoir le digital et l’étiquetage électronique via un QR-code.

J-365 pour les nouvelles mentions d’étiquetage des vins

Bliss pour Blade low impact spray system ou syst&egrave;me de pulv&eacute;risation &agrave; lame et faible impact. Derri&egrave;re l&rsquo;acronyme anglais se cache une invention bien fran&ccedil;aise, l&rsquo;&oelig;uvre d&rsquo;un ex-ing&eacute;nieur de l&rsquo;INRAE (Vincent De Rudnicki), d&eacute;velopp&eacute;e industriellement par une start-up fran&ccedil;aise (Bliss Ecospray) et fabriqu&eacute;e en France &agrave; partir de composants made in France. &laquo;&nbsp;Il faut que l&rsquo;on songe &agrave; faire labelliser Bliss Origine France Garantie, indique au passage, Vincent De Rudnicki, aujourd&rsquo;hui conseiller scientifique et technique de Bliss Ecospray. Idem pour le label Performance Pulv&eacute;&nbsp;&raquo;. Ce dernier permet d&rsquo;orienter le choix des viticulteurs sur la base de tests exhaustifs et ind&eacute;pendants r&eacute;alis&eacute;s par l&rsquo;IFV&nbsp;sur le banc d&rsquo;essai EvaSprayViti. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/4/9/6/5196941-1-fre-FR/4f074e9d2235-bliss-bis-jpg" alt="Responsable de la d&eacute;rive, l&rsquo;air est ici utilis&eacute; pour lutter... contre la d&eacute;rive, en cr&eacute;ant un espace &laquo; cloisonn&eacute; &raquo; par des lames d&rsquo;air" height="984" width="1898" /><figcaption>Responsable de la d&eacute;rive, l&rsquo;air est ici utilis&eacute; pour lutter... contre la d&eacute;rive, en cr&eacute;ant un espace &laquo; cloisonn&eacute; &raquo; par des lames d&rsquo;air</figcaption></figure>

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<h2>Du bon usage de l&rsquo;air</h2>Pour l&rsquo;heure, l&rsquo;entreprise bas&eacute;e dans les Yvelines est focalis&eacute;e sur le d&eacute;marrage de la production en s&eacute;rie des descentes. Le top d&eacute;part a &eacute;t&eacute; donn&eacute; en septembre dernier, apr&egrave;s les derniers ajustements r&eacute;alis&eacute;s &agrave; l&rsquo;issue de la campagne 2021-2022, au cours de laquelle 15 appareils de pr&eacute;-s&eacute;rie ont &eacute;t&eacute; mis en &oelig;uvre chez autant de viticulteurs. Brevet&eacute;es, les descentes Bliss se servent de l&rsquo;air comme rempart contre la d&eacute;rive, en cr&eacute;ant une barri&egrave;re sous forme de lame, confinant ainsi les jets de pulv&eacute;risation dans un espace contraint. Responsable de la d&eacute;rive, l&rsquo;air est ici utilis&eacute; pour lutter... contre la d&eacute;rive. En attendant le verdict de Performance Pulv&eacute;, les descentes avaient, au stade exp&eacute;rimental, r&eacute;v&eacute;l&eacute; un taux de couverture du feuillage de 87%, laissant augurer une faible d&eacute;rive.&nbsp;<h2>6000 euros pour deux rangs complets</h2>Les descentes Bliss ont aussi l&rsquo;avantage d&rsquo;&ecirc;tre l&eacute;g&egrave;res et peu encombrantes, ce qui les distingue des panneaux r&eacute;cup&eacute;rateurs, eux aussi porteurs de progr&egrave;s dans la lutte contre la d&eacute;rive. Mais leur principale qualit&eacute; est peut-&ecirc;tre ailleurs&nbsp;: elles peuvent &ecirc;tre mont&eacute;es sur n&rsquo;importe quel appareil pneumatique dot&eacute; d&rsquo;un portique. &laquo;&nbsp;Il faut simplement s&rsquo;assurer que le pulv&eacute;risateur d&eacute;livre un d&eacute;bit d&rsquo;air de 1000m3/heure&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Vincent De Rudnicki. Un facteur peu limitant en soi. Le co&ucirc;t de revient est l&rsquo;autre grande vertu du syst&egrave;me. &laquo; Il faut compter 6000 euros pour quatre descentes individuelles traitant deux rangs complets, d&eacute;clare Nicolas Barraud, chef atelier de production. En prime, les descentes sont &eacute;ligibles aux Plans de comp&eacute;titivit&eacute; et d&rsquo;adaptation des exploitations agricoles&nbsp;&raquo;.Outre le d&eacute;marrage de la production en s&eacute;rie, Bliss Ecospray compl&egrave;te actuellement son r&eacute;seau de distributeurs en France, avant de s&rsquo;attaquer &agrave; l&rsquo;international &agrave; l&rsquo;horizon 2024. L&rsquo;entreprise est par ailleurs en pourparlers avec des fabricants de pulv&eacute;risateurs pour int&eacute;grer les descentes en premi&egrave;re monte.

[Vinitech 2022] Les descentes permettent de « rétrofiter » un « vieux » pulvérisateur pneumatique à peu de frais. Elles pourraient bientôt intégrer des appareils en première monte.

Bliss Ecospray démarre la production en série de ses descentes anti-dérive

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 <figcaption>Pratiques culturales et qualit&eacute; de l&rsquo;eau : visite du dispositif de Saint-Exup&eacute;ry - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

Pour protéger la ressource en eau, ARVALIS - Institut du végétal a mis en place un dispositif de suivi de qualité des eaux sur des sols de graviers à Saint-Exupéry (69). Après huit campagnes d’essais, l’étude confirme que des moyens existent pour limiter les transferts de nitrates et de substances actives vers les eaux souterraines.

[Vidéo] Huit ans de suivis en sols filtrants

Ce mois de novembre a &eacute;t&eacute; riche en rencontres pour les structures d&eacute;partementales d&rsquo;emploi agricole que sont le service de remplacement Creuse et le groupement d&rsquo;employeurs Agri emploi 23. En effet, apr&egrave;s plus de deux longues ann&eacute;es sans r&eacute;unions de salari&eacute;s &agrave; cause de la crise sanitaire, et sur d&eacute;cision des conseils d&rsquo;administration respectifs des deux structures, le personnel a pu enfin se r&eacute;unir. Les rencontres ont eu lieu dans les salles de s&eacute;minaire du restaurant Campanile de Gu&eacute;ret le mercredi 9 novembre pour les salari&eacute;s d&rsquo;Agri Emploi&nbsp;23, puis le vendredi 18 novembre pour les agents du Service de Remplacement. Apr&egrave;s pr&eacute;sentation de l&rsquo;activit&eacute; de chacune des structures, les intervenants ont ensuite propos&eacute; le programme du jour, qui fut aux yeux de tous riche par la qualit&eacute; de la pr&eacute;sentation et par la diversit&eacute; des exercices.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Cette ann&eacute;e, ce sont des intervenants de la pr&eacute;vention routi&egrave;re de la Creuse qui ont pass&eacute; la journ&eacute;e avec les salari&eacute;s agricoles. Ces derniers, en plus d&rsquo;utiliser leurs v&eacute;hicules ou voitures de fonction pour se rendre sur leurs lieux de travail, manipulent au quotidien tous types d&rsquo;engins agricoles aux dimensions souvent imposantes.
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Michel Dubreuil, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; d&eacute;partemental de la Pr&eacute;vention Routi&egrave;re de la Creuse a anim&eacute; par le biais de plusieurs ateliers la journ&eacute;e de sensibilisation aux principaux risques routiers avec notamment une s&eacute;ance de r&eacute;vision du code de la route sur les th&eacute;matiques Alcool-Stup&eacute;fiants-Vitesse-T&eacute;l&eacute;phone. De nombreux &eacute;changes ont eu lieu&thinsp;; les questions dans la salle ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s nombreuses et vari&eacute;es. En fin de journ&eacute;e, un examen du code de la route avec correction en commun a permis au public de comprendre qu&rsquo;il faut sans cesse rester vigilant au volant, et que la remise &agrave; niveau du matin a permis de rectifier certaines id&eacute;es re&ccedil;ues, ou encore de combler des lacunes.En parall&egrave;le, dans la seconde salle, se tenait un atelier qui a ravi tout le monde. En effet, Gilbert Simonet, b&eacute;n&eacute;vole &agrave; la Pr&eacute;vention Routi&egrave;re de la Creuse, a propos&eacute; &agrave; chaque participant une sensibilisation du temps de r&eacute;action gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;utilisation du simulateur de conduite.Le public devait, au cours de l&rsquo;exercice, &eacute;viter un obstacle sur autoroute, freiner rapidement tout en ma&icirc;trisant le v&eacute;hicule, ou encore circuler en ville en respectant la signalisation tout en jetant un &oelig;il dans son r&eacute;troviseur&thinsp;! L&rsquo;id&eacute;e de ces journ&eacute;es n&rsquo;&eacute;tait pas de noter ou de juger les r&eacute;sultats de chacun mais plut&ocirc;t de sensibiliser le public aux cons&eacute;quences dramatiques de moments d&rsquo;inattention au volant, ou de pratiques dangereuses &agrave; bord des v&eacute;hicules. Les images choc diffus&eacute;es en fin de journ&eacute;e en ont &eacute;t&eacute; la preuve. M&ecirc;me si le sujet est des plus s&eacute;rieux, l&rsquo;atelier s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; dans la bonne humeur et dans la convivialit&eacute;. &Agrave; la fin de chaque journ&eacute;e, des v&ecirc;tements de travail ont &eacute;t&eacute; remis aux salari&eacute;s, qui se sont dit ravis. Certains d&rsquo;entre eux en effet, ne se connaissaient pas, le territoire creusois &eacute;tant tellement vaste. Gr&acirc;ce &agrave; ces moments, les salari&eacute;s peuvent &eacute;changer, et notamment pendant le repas pris en commun le midi.

Sensibilisation aux principaux risques routiers au programme des réunions des salariés

Bruno Renard est plut&ocirc;t connu pour &ecirc;tre un &eacute;leveur de Blondes d&rsquo;Aquitaine. En effet, il est le pr&eacute;sident de l&rsquo;association de race de Normandie. Sur son exploitation bas&eacute;e sur la commune de Le Pas Saint-L&rsquo;Homer, au village des Baroudi&egrave;res, dans l'<a href="https://www.agriculteur-normand.com/orne" target="_blank">Orne</a>, pas moins de 160 m&egrave;res Blondes d&rsquo;Aquitaine sont r&eacute;parties sur les terres ornaises.

<h3>Une premi&egrave;re participation</h3>

Au festival de la viande &agrave; Torigny-les-Villes, dans la <a href="https://www.agriculteur-normand.com/manche" target="_blank">Manche</a>, les Blondes d&rsquo;Aquitaine &eacute;taient bien pr&eacute;sentes. Mais ce n&rsquo;est pas gr&acirc;ce &agrave; cette race que l&rsquo;&eacute;leveur s&rsquo;est d&eacute;marqu&eacute;. Il a d&eacute;croch&eacute; le grand prix d&rsquo;excellence de sa section et le prix de championnat avec une Normande au g&egrave;ne culard. Elle fait partie des quinze Normandes qu&rsquo;il a sur son exploitation. &laquo; C&rsquo;est ma premi&egrave;re participation &raquo;, se r&eacute;jouit-il. Il repart bien s&ucirc;r avec sa plaque et surtout conclut une belle vente. &laquo; C&rsquo;est une vache qui est n&eacute;e chez nous. Je pense que j&rsquo;avais l&rsquo;animal qui correspondait cette ann&eacute;e &raquo;, ajoute-t-il.

<h3>De l'Orne &agrave; Cherbourg</h3>

Pour l&rsquo;&eacute;leveur, la Normande cularde correspond &agrave; une petite niche et permet d&rsquo;atteindre une valeur ajout&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; sa tendret&eacute; et sa saveur gustative exceptionnelle. Ag&eacute;e de 4 ans et demi, elle a &eacute;t&eacute; transplant&eacute;e pour permettre de garder cette souche sur l&rsquo;exploitation. &laquo; La g&eacute;n&eacute;tique, ce n&rsquo;est pas automatique &raquo;, assure l&rsquo;&eacute;leveur. Mais Bruno Renard a mis&eacute; beaucoup avec cette vache. Le 19 novembre dernier, il est reparti avec la satisfaction d&rsquo;avoir fait un bon travail et d&eacute;croch&eacute; une bonne valorisation, &agrave; hauteur de 11 &euro;/kg.

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/torigny-les-villes-90-des-animaux-vendus" target="_blank">A Torigny-les-Villes : 90 % des animaux vendus</a></div>

Cette b&ecirc;te d&rsquo;exception passera par l&rsquo;abattoir Socopa de Coutances avant de rejoindre les &eacute;tals d&rsquo;Auchan &agrave; Cherbourg pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. &laquo; Je ne m&rsquo;&eacute;tais pas fix&eacute; d&rsquo;objectif pour cette premi&egrave;re participation. Et ce n&rsquo;est pas tous les jours qu&rsquo;on termine premier. Alors, effectivement, cette journ&eacute;e s&rsquo;est tr&egrave;s bien termin&eacute;e &raquo;, conclut-il. Bruno Renard s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; accueillir la prochaine assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;Aseban (association des &eacute;leveurs Blonde d&rsquo;Aquitaine de <a href="https://www.agriculteur-normand.com/normandie" target="_blank">Normandie</a>) le 14 d&eacute;cembre sur son exploitation.

Au Festival de la viande de Torigny-les-Villes dans la Manche, samedi 19 et dimanche 20 novembre 2022, Bruno Renard s’est imposé dans le dernier carré, au prix de championnat grâce à une Normande cularde. Une vache qui a permis à l’éleveur de décrocher une valorisation à 11 €/kg.  

 Bruno Renard remporte le prix du championnat

Satisfecit g&eacute;n&eacute;ral pour Didier Rattier, Guy Belloche et R&eacute;gis Chevalier, de l&rsquo;office de Tourisme du Pays M&ecirc;lois et Etienne Decayeux, pr&eacute;sident du syndicat Percheron pour l&rsquo;&eacute;dition 2022 de la foire aux poulains du M&ecirc;le-sur-Sarthe dans l'<a href="https://www.agriculteur-normand.com/orne" target="_blank">Orne</a> dont l&rsquo;origine se perd dans la nuit des temps.

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_9448.jpg?itok=lD7PzACN" width="747" height="430" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Avec les officiels au moment de couper le ruban.</div>
 
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 TG

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Sous le brouillard de novembre, on est venu en voisin ou parfois de loin (Hongrie notamment) pour simplement admirer, voire investir plusieurs milliers d&rsquo;euros, dans ce qui se fait de mieux en mati&egrave;re de Percheron.

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/le-percheron-va-faire-monter-les-encheres" target="_blank">Le Percheron va faire monter les ench&egrave;res</a></div>

Point d&rsquo;orgue de ce rendez-vous en plein c&oelig;ur du berceau de la race, une vente aux ench&egrave;res au go&ucirc;t de &laquo; reviens-y &raquo; anim&eacute;e de main de ma&icirc;tres par Fr&eacute;d&eacute;ric Nowakowski et Patrice Biget dont une partie des honoraires a &eacute;t&eacute; revers&eacute;e au comit&eacute; d&rsquo;organisation et en faveur de la promotion de la race.

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_9461.jpg?itok=FXeL0FM9" width="747" height="697" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Au c&oelig;ur du berceau de la race, c&rsquo;est ce qui se fait de mieux qui &eacute;tait propos&eacute; au grand public et aux acheteurs.</div>
 
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 TG

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La Foire aux Poulains du Pays Mêlois s'est tenue samedi 26 novembre 2022 à Le Mêle-sur- Sarthe dans l'Orne.

En images : La Foire aux poulains fend le brouillard

Il s&rsquo;agit de la deuxi&egrave;me ann&eacute;e pour la mise en place modernisation des concours, pourquoi cette redynamisation ?S&eacute;bastien Cluzel :&nbsp;D&eacute;but 2021, un groupe de travail a &eacute;t&eacute; constitu&eacute;, avec pour objectif de mener une r&eacute;flexion sur la modernisation des concours, afin de redynamiser ces temps forts, r&eacute;pondre aux probl&eacute;matiques de tous les acteurs que sont les organisateurs, les exposants, les juges et les acheteurs. C&rsquo;est aussi valoriser la modernit&eacute; et la diversit&eacute; des mod&egrave;les charolais qui r&eacute;pondent aux attentes des &eacute;leveurs et de la fili&egrave;re et privil&eacute;gier un fonctionnement simple dans la mise en place des nouvelles mesures en proposant des actions &eacute;volutives dans le temps. Une modernisation qui a trouv&eacute; &eacute;chos aupr&egrave;s des &eacute;leveurs puisque nous avons constat&eacute;, cette ann&eacute;e, que les effectifs &eacute;taient en hausse sur les diff&eacute;rents concours r&eacute;gionaux. Cette augmentation des participations a d&rsquo;ailleurs trouv&eacute; son point d&rsquo;orgue pour les Concours Nationaux Veaux et adultes 2022.L&rsquo;id&eacute;e de base &eacute;tait donc de proposer une nouvelle pr&eacute;sentation ?S.C :&nbsp;Oui, cette modernisation a pour vocation de r&eacute;pondre aux besoins de tous les acteurs.&nbsp; Tout d&rsquo;abord les organisateurs en leur permettant d&rsquo;assurer le rayonnement et la p&eacute;rennit&eacute; des concours dans de bonnes conditions, tout en redynamisant la fr&eacute;quentation et l&rsquo;activit&eacute; commerciale. Les exposants &eacute;galement en les aidant &agrave; avoir une meilleure visibilit&eacute; des qualit&eacute;s de leurs animaux afin de faciliter les ventes et/ou d&eacute;crocher une r&eacute;compense, mais aussi favoriser la participation de nouveaux exposants. Les acheteurs, en les accompagnant &agrave; se rep&eacute;rer plus facilement dans l&rsquo;offre g&eacute;n&eacute;tique pour trouver le reproducteur dont ils ont besoin, mais aussi leur permettre de suivre et de mieux comprendre les jugements. Enfin, les juges pour appr&eacute;cier des cat&eacute;gories d&rsquo;animaux plus homog&egrave;nes et faciliter la compr&eacute;hension des jugements.Va-t-on vers une lecture simplifi&eacute;e de l&rsquo;offre ?S.C :&nbsp;Exactement ! &Agrave; l&rsquo;issue de cette r&eacute;flexion, et en tenant compte de ces probl&eacute;matiques, la modernisation se traduit par la mise en place d&rsquo;une nouvelle pr&eacute;sentation bas&eacute;e sur la segmentation avec pour objectif d&rsquo;offrir aux acheteurs une lecture simplifi&eacute;e de l&rsquo;offre. Plus qu&rsquo;une modernisation, cette nouvelle vitrine est avant tout un projet commercial et racial. Elle permet commercialement d&rsquo;identifier plus facilement les reproducteurs pour favoriser les ventes. D&rsquo;un point de vue g&eacute;n&eacute;tique, elle permet une meilleure utilisation et orientation en &eacute;levages des reproducteurs, permettant ainsi &agrave; chaque utilisateur de mieux progresser g&eacute;n&eacute;tiquement.Combien de cat&eacute;gories sont mises en place ?S.C :&nbsp;Bas&eacute;e sur une segmentation in&eacute;dite, cette pr&eacute;sentation s&rsquo;appuie sur la mise en avant de deux cat&eacute;gories principales mettant en avant les qualit&eacute;s recherch&eacute;es par les &eacute;leveurs et la fili&egrave;re. La cat&eacute;gorie &laquo; Grands Raceurs &raquo; et la cat&eacute;gorie &laquo; s&eacute;lection bien na&icirc;tre &raquo; concernant les veaux m&acirc;les.Qu&rsquo;en sera-t-il &agrave; Moulins ?S.C :&nbsp;&laquo; Afin d&rsquo;assurer la promotion de cette nouvelle vitrine jusqu&rsquo;en finale, trois Supers Prix d&rsquo;Honneur seront remis en 2022 &agrave; la Finale de Moulins : le super prix d&rsquo;honneur &laquo; Grands Raceurs &raquo; veaux de l&rsquo;ann&eacute;e, le super prix d&rsquo;honneur &laquo; Grand Raceurs &raquo; veaux d&rsquo;automne et le super prix d&rsquo;honneur &laquo; S&eacute;lection Bien Na&icirc;tre &raquo; veaux m&acirc;les.

Sébastien Cluzel, président du Herd Book Charolais

« Moderniser les concours de veaux mâles »

&laquo;&nbsp;Pas de pluie, pas de maladie&nbsp;&raquo; annonce Patrick Delmarre. L&rsquo;homme sait de quoi il parle&nbsp;: il est &nbsp;l&rsquo;un des six ing&eacute;nieurs de Proviter, entreprise conseil dans les vignobles du bordelais, de la Charente, de la Dordogne ou encore du Gers. &laquo;&nbsp;Lorsque l&rsquo;on applique des fongicides, on agit sur les cons&eacute;quences de la pluie. Avec Viti-Tunnel, on agit sur la cause en amont&nbsp;&raquo;. Les r&eacute;sultats sont plus que probants. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est z&eacute;ro mildiou garanti, d&eacute;clare le pr&eacute;sident de Mo-Del, la soci&eacute;t&eacute; que Patrick Delmarre a cr&eacute;&eacute;e en 2016 pour d&eacute;velopper son concept. Ce n&rsquo;est pas moi qui l&rsquo;affirme mais l&rsquo;IFV, qui r&eacute;alise depuis quatre ans le suivi des dix sites exp&eacute;rimentaux en Gironde. Le syst&egrave;me est tout aussi efficace contre le black-rot et le botrytis. Contre l&rsquo;o&iuml;dium, dans certaines conditions, il peut &ecirc;tre n&eacute;cessaire en fin de saison de diffuser du soufre fleur au moyen de puffers&nbsp;&raquo;. Le syst&egrave;me a aussi une efficacit&eacute; contre le gel jusqu&rsquo;&agrave;-3&deg;C et contre la gr&ecirc;le (gr&ecirc;lons de la taille de balles de ping-pong).<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">30 &euro; le m&egrave;tre avant industrialisation</h2>Le syst&egrave;me repose sur des armatures m&eacute;talliques et des moteurs &eacute;lectriques (&eacute;ventuellement aliment&eacute;s par des panneaux photovolta&iuml;ques) d&eacute;roulant une b&acirc;che lorsque que le capteur d&eacute;tecte la survenue d&rsquo;une pluie, le tout de mani&egrave;re automatis&eacute;e. Il faut moins d&rsquo;une minute pour couvrir et d&eacute;couvrir les rangs. Le syst&egrave;me est compatible avec les interventions m&eacute;caniques en saison, vendanges comprises.Si le syst&egrave;me a fait la preuve de son efficacit&eacute;, son prix ne condamne-t-il pas Viti-Tunnel &agrave; demeurer une belle id&eacute;e, d&eacute;connect&eacute;e des contingences &eacute;conomiques&nbsp;? &laquo; En l&rsquo;&eacute;tat actuel, c&rsquo;est &agrave; dire sans aucune rationalisation industrielle, je jauge le prix de revient aux alentours de 30 euros le m&egrave;tre, indique Patrick Delmarre. L&rsquo;objectif est de ramener ce prix entre 15 et 20 euros le m&egrave;tre&nbsp;&raquo;. A raison des 10 km/ha d&rsquo;une vigne plant&eacute;e &agrave; 1 m&egrave;tre, on sera tout de m&ecirc;me rendu &agrave; 150.000 euros d&rsquo;investissement. Moiti&eacute; dans des vignes plant&eacute;es &agrave; 2 m&egrave;tres.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Des investisseurs sur le rang</h2>Mais il faut aussi compter avec un amortissement sur 20 ans pour la structure, 8 ans pour les b&acirc;ches. &laquo;&nbsp;Si l&rsquo;on arrive &agrave; ramener le prix &agrave; 15 &euro;/m, je pense Viti-Tunnel aura du potentiel, sinon ce sera r&eacute;serv&eacute; au 50.000 ha de vignobles grand cru, affirme Patrick Delmarre, avec une pointe d&rsquo;insatisfaction. La solution peut aussi int&eacute;resser les parcelles &agrave; proximit&eacute; des habitations&nbsp;&raquo;. Outre le co&ucirc;t de revient, la fiabilit&eacute; et l&rsquo;int&eacute;gration paysag&egrave;re constituent les autres d&eacute;fis &agrave; relever. Patrick Delmarre escompte mettre sur le march&eacute; Viti-Tunnel en 2024.Fort de son Prix sp&eacute;cial d&eacute;croch&eacute; &agrave; Vinitech, Patrick Delmarre a aiguis&eacute; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de plusieurs investisseurs. Si les pluies ne sont plus contaminatrices, le vent tourne.

Conseiller viticole indépendant, Patrick Delmarre a conçu avec Viti-Tunnel une barrière physique contre les maladies de la vigne, réduisant à la portion congrue les applications de fongicides. L’industrialisation se profile à l’horizon 2024, moyennant un coût cible d’environ 15 euros du mètre. Prix spécial du jury de l’innovation.

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