L e 8 juillet, la chambre d&rsquo;agriculture du Cantal a organis&eacute; une matin&eacute;e consacr&eacute;e &agrave; la pr&eacute;sentation des diff&eacute;rentes d&eacute;marches disponibles pour <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/de-la-vache-aubrac-dans-les-vosges" target="_blank" title="">les &eacute;leveurs bovins viande souhaitant valoriser une partie de leur production en animaux finis</a>. Anim&eacute;e par Guillaume Loustau, ing&eacute;nieur sp&eacute;cialis&eacute; en bovins viande, la r&eacute;union s&rsquo;adressait aux conseillers agricoles des organisations professionnelles agricoles, aux repr&eacute;sentants des banques, des cabinets comptables, aux marchands d&rsquo;aliment... Cette rencontre a permis de mettre en lumi&egrave;re les initiatives existantes et Jo&euml;l Piganiol, &eacute;lu &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture, a soulign&eacute; l&rsquo;importance de promouvoir collectivement les d&eacute;marches diff&eacute;renci&eacute;es sur tout le territoire. De quoi g&eacute;n&eacute;rer ainsi la valeur ajout&eacute;e dans les &eacute;levages.<h2>Salers, aubrac, crois&eacute;s</h2>Jean-Marie Fabre, pr&eacute;sident de l&rsquo;Organisme de d&eacute;fense et de gestion (ODG) du label rouge salers, a ouvert la r&eacute;union en rappelant l&rsquo;historique et les objectifs de cette initiative lanc&eacute;e en 2004. Cette d&eacute;marche raciale a une port&eacute;e nationale. Elle a su s&rsquo;adapter aux d&eacute;fis du march&eacute;, notamment en nouant un partenariat strat&eacute;gique avec le groupe Bigard &agrave; Castres, d&eacute;j&agrave; engag&eacute; avec la race aubrac.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Ce partenariat a permis d&rsquo;&eacute;largir le r&eacute;seau de distribution, avec actuellement 600 &eacute;levages engag&eacute;s, 5 abattoirs et 37 points de vente actifs. Pour garantir une r&eacute;mun&eacute;ration juste pour les &eacute;leveurs et fournir une viande de qualit&eacute; et trac&eacute;e,
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les conditions d&rsquo;&eacute;levage sont strictes : les animaux doivent &ecirc;tre nourris principalement &agrave; l&rsquo;herbe, avec un p&acirc;turage minimum de six mois... Aujourd&rsquo;hui, environ 1 400 animaux sont commercialis&eacute;s chaque ann&eacute;e, bien que la demande d&eacute;passe la production, notamment pour les femelles finies. Une exp&eacute;rimentation est en cours avec une production de b&oelig;ufs castr&eacute;s pour valoriser la voie m&acirc;le. Le prix pivot pour la carcasse est actuellement de 5,90 &euro;/kg, avec une augmentation r&eacute;cente de 10 centimes. Pour Fleur d&rsquo;aubrac, il s&rsquo;agit d&rsquo;une indication g&eacute;ographique prot&eacute;g&eacute;e. En l&rsquo;absence de repr&eacute;sentant officiel, Guillaume Loustau a bri&egrave;vement expos&eacute; la d&eacute;marche qui valorise des femelles crois&eacute;es charolais, &eacute;lev&eacute;es entre 24 et 42 mois et finies pendant au moins quatre mois. Les animaux, nourris sans ma&iuml;s au-del&agrave; de 18 mois, doivent &ecirc;tre n&eacute;s, &eacute;lev&eacute;s et abattus dans la zone d&eacute;finie par l&rsquo;IGP. En 2023, ce sont 246 &eacute;leveurs qui &eacute;taient engag&eacute;s, avec une production de 1 378 animaux, g&eacute;n&eacute;rant un prix moyen de 6,23 &euro; par kilo carcasse. Soit une moyenne de 2 741 &euro; par animal. Dans la m&ecirc;me race, la fili&egrave;re B&oelig;uf fermier aubrac (BFA) est n&eacute;e en r&eacute;ponse &agrave; la crise de la vache folle de 1996, pour regagner la confiance des consommateurs et stabiliser les prix, a rappel&eacute; Claire V&eacute;drine, animatrice de l&rsquo;ODG. Les d&eacute;buts ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; du soutien d&rsquo;Auchan qui reste majoritaire dans le r&eacute;seau de distribution de GMS. Le cahier des charges impose que les animaux soient de pure race, n&eacute;s,&nbsp;&eacute;lev&eacute;s et engraiss&eacute;s sur l&rsquo;exploitation. L&rsquo;an dernier, 1 745 animaux ont &eacute;t&eacute; labellis&eacute;s sur 2 333 labellisables, &ldquo;mais tous ont &eacute;t&eacute; pay&eacute;s avec la plus-value&rdquo;, a insist&eacute; Claire Vedrine en donnant un prix moyen de 5,89 &euro;/kg carcasse. Le poids moyen d&eacute;passe les 413 kg, permettant pr&egrave;s de 2 450 &euro; par animal. &nbsp;<h2>Animaux jeunes</h2>Au sein des &Eacute;leveurs du pays vert du groupe Altitude, plusieurs d&eacute;marches cohabitent. Elles &eacute;taient d&eacute;taill&eacute;es par Beno&icirc;t Pers, responsable des bovins de boucherie de la zone Auvergne qui traite 25 500 bovins chaque ann&eacute;e. La coop&eacute;rative se concentre sur des produits sp&eacute;cifiques comme le JB salers (jeune bovin). En 2023, 750 animaux ont &eacute;t&eacute; contractualis&eacute;s, avec l&rsquo;objectif de doubler d&rsquo;ici 2026. De quoi alimenter un nouvel atelier de d&eacute;coupe qui doit g&eacute;n&eacute;rer 20 emplois. Beno&icirc;t Pers a &eacute;voqu&eacute; les d&eacute;fis que repr&eacute;sentent la disponibilit&eacute; des b&acirc;timents, les ressources fourrag&egrave;res et la tr&eacute;sorerie, n&eacute;cessitant un accompagnement en fonds propres destin&eacute; aux &eacute;leveurs. En plus des JB salers, Altitude valorise &eacute;galement les g&eacute;nisses crois&eacute;es primeurs, en partenariat avec Casino. Depuis 2012, ces animaux &eacute;taient destin&eacute;s &agrave; produire des carcasses de 300 &agrave; 350 kg, commercialis&eacute;es en barquette libre-service. Face &agrave; l&rsquo;inflation des prix des broutards, Altitude propose d&rsquo;allonger la dur&eacute;e d&rsquo;engraissement pour atteindre des carcasses de 370 kg sur des animaux un peu plus &acirc;g&eacute;s et destin&eacute;s, cette fois, au rayon traditionnel. Des solutions existent aussi pour les veaux laitiers sevr&eacute;s, en partenariat avec Bigard : 200 animaux ont &eacute;t&eacute; ainsi contractualis&eacute;s en 2023. Anne-Laure Vabre, charg&eacute;e du d&eacute;veloppement des fili&egrave;res bovines du groupe Bigard, a rappel&eacute; que bien que l&rsquo;op&eacute;rateur ne poss&egrave;de pas d&rsquo;abattoir dans le d&eacute;partement, il travaille &eacute;troitement avec les labels pr&eacute;sent&eacute;s. En outre, depuis peu, Bigard collabore avec les &eacute;leveurs du Cantal pour promouvoir la production &ldquo;Perle du Massif&rdquo;, visant &agrave; valoriser des animaux n&eacute;s sur le territoire mais jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent non engraiss&eacute;s, sans interdire l&rsquo;ensilage de ma&iuml;s : aubrac ou salers crois&eacute;es charolais ou aubrac pure (voir notre &eacute;dition du samedi 8 juin). La production cible des g&eacute;nisses de 26 &agrave; 42 mois, avec un poids minimum de 380 kg, et vise &agrave; atteindre 1 000 animaux par an. Actuellement, 50 &eacute;leveurs participent &agrave; cette fili&egrave;re qui n&rsquo;impose ni exclusivit&eacute;, ni &ldquo;ticket d&rsquo;entr&eacute;e&rdquo; aux &eacute;leveurs.<h2>Une compl&eacute;mentarit&eacute;</h2> En conclusion &agrave; ces interventions, Jo&euml;l Piganiol a soulign&eacute; les d&eacute;fis auxquels fait face l&rsquo;&eacute;levage dans la r&eacute;gion, notamment la diminution du cheptel bovin due aux tendances climatiques d&eacute;favorables, aux al&eacute;as sanitaires et au vieillissement des actifs agricoles. Dans ce contexte, il a mis en avant la n&eacute;cessit&eacute; de, certes, actionner des leviers de d&eacute;veloppement &agrave; la recherche d&rsquo;une valorisation diversifi&eacute;e et durable, en insistant toutefois sur l&rsquo;importance de l&rsquo;exportation de maigre, qui reste le socle. Il a encourag&eacute; les participants &agrave; se positionner en tant que prescripteurs, capables d&rsquo;influencer positivement les pratiques quotidiennes des &eacute;leveurs dans le cadre d&rsquo;une loi Egalim &ldquo;qui donne du sens&rdquo;. Jo&euml;l Piganiol a &eacute;galement profit&eacute; de la repr&eacute;sentation des organismes bancaires pour souligner l&rsquo;importance croissante du financement et l&rsquo;impact significatif des taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t. Une corr&eacute;lation avec ces diff&eacute;rentes d&eacute;marches devrait &ecirc;tre abord&eacute;e lors du prochain Sommet de l&rsquo;&eacute;levage. Quant &agrave; la prochaine r&eacute;union th&eacute;matique programm&eacute;e par la Chambre d&rsquo;agriculture, elle est pr&eacute;vue le 11 septembre et portera sur l&rsquo;aspect &eacute;conomique et de valorisation des donn&eacute;es carbone.

Tour d’horizon des initiatives  dans le Cantal. Qu’il s’agisse de labels de qualité, d’indications géographiques protégées ou de circuits courts, des initiatives contribuent à la juste rémunération des éleveurs et à la satisfaction des consommateurs.

[Bovins] quelles sont les démarches pour encourager et favoriser l’engraissement

Agneaux &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale retrouve un certain &eacute;quilibre, avec un commerce estival qui se remet doucement en place sur les zones de vill&eacute;giature. Les agneaux d&rsquo;herbe de moyenne conformation sont d&eacute;laiss&eacute;s au profit des agneaux de qualit&eacute; ou de l&rsquo;import qui monte en puissance. Le rapport offre/demande dans les bons agneaux de pays ou sous signe de qualit&eacute; permet de tenir les prix. Les agneaux d&rsquo;herbe sont &agrave; la baisse. En Brebis, la demande est soutenue dans les bonnes brebis lourdes &agrave; destination de l&rsquo;Italie avec des tarifs fermes. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Les bons agneaux seront demand&eacute;s sur les zones de vill&eacute;giature et les bonnes brebis lourdes pour le march&eacute; italien. La moyenne marchandise sera d&eacute;laiss&eacute;e. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – La demande estivale se réveille.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Le niveau de l&rsquo;offre reste insuffisant pour que les int&eacute;grateurs rattrapent les retards de mise en place pris ces derni&egrave;res semaines. La semaine prochaine, les int&eacute;grateurs vont entrer dans les mises en place pour les vacances de fin d&rsquo;ann&eacute;e. La demande &agrave; l&rsquo;export reste tr&egrave;s soutenue notamment du c&ocirc;t&eacute; espagnol. L&rsquo;animation commerciale est tr&egrave;s fluide sur les march&eacute;s du grand Ouest avec des tarifs soutenus. Les tarifs sont un peu plus discut&eacute;s dans les Montb&eacute;liards pour l&rsquo;engraissement, mais les bons veaux exports sont stables. &nbsp;Les crois&eacute;s laitiers ou mixtes R de conformation pour l&rsquo;engraissement ou l&rsquo;&eacute;levage se maintiennent. Les tarifs restent attractifs dans les bons veaux U de conformation et dans les Limousins. Veaux de boucherie &ndash; Le niveau de l&rsquo;offre permet de maintenir les prix avec une consommation qui ne souffre pas de la chaleur, mais plus du recul des ventes de l&rsquo;ensemble des viandes. Les importations hollandaises sont contenues par la forte demande du march&eacute; allemand, mais &eacute;galement par des disponibilit&eacute;s contenues.&nbsp; Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Les volumes resteront limit&eacute;s pour permettre la moindre pression sur les prix de la part des acheteurs. Veaux de boucherie&nbsp;: Le commerce sera calme, mais l&rsquo;&eacute;quilibre offre demande devrait permettre de tenir mes prix. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Le commerce reste fluide.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;animation commerciale reste tr&egrave;s convenable, face &agrave; la relative stabilit&eacute; des cours de la viande et &agrave; des prix des aliments qui ont nettement recul&eacute; par rapport &agrave; l&rsquo;an pass&eacute;. Les disponibilit&eacute;s ne sont pas tr&egrave;s abondantes avec des animaux qui profitent de prairie verdoyante ou des animaux qui partent directement &agrave; l&rsquo;abattoir sans finition compl&eacute;mentaire. Les animaux proches de la finition se valorisent sur les bases du prix de la viande avec des tarifs qui restent attractifs dans les bonnes Limousines ou Charolaises d&rsquo;embouche. Les transactions restent &eacute;galement assez r&eacute;guli&egrave;res dans le b&eacute;tail plus commun &agrave; sortir sur l&rsquo;automne, mais le tri est plus sensible dans le b&eacute;tail bas de gamme ou sans potentiel. Broutards &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est r&eacute;duite avec des march&eacute;s peu approvisionn&eacute;s et des entreprises de n&eacute;goce qui profitent de cette p&eacute;riode creuse pour mettre leurs personnels en cong&eacute;. &nbsp;Malgr&eacute; la volont&eacute; des engraisseurs de faire pression sur les prix, le commerce reste r&eacute;gulier avec des tarifs stables dans la belle marchandise que ce soit pour les march&eacute;s &agrave; l&rsquo;export ou la demande int&eacute;rieure.&nbsp; Le tri est plus sensible dans les broutards de second choix avec des tarifs revus &agrave; la baisse. &nbsp;Dans les femelles, la situation reste tr&egrave;s favorable, avec des tarifs toujours tr&egrave;s attractifs dans la belle marchandise. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La semaine sera peu repr&eacute;sentative avec de faibles volumes et des op&eacute;rateurs en vacances. Broutards&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; va tourner au ralenti avec les cong&eacute;s qui vont d&eacute;buter<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Les disponibilités sont restreintes

Bovins de boucherie &ndash; Sur les march&eacute;s, l'activit&eacute; commerciale est tr&egrave;s calme, m&ecirc;me si les cotations font appara&icirc;tre une relative stabilit&eacute; des prix dans les bonnes femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re qui subissent un tr&egrave;s net repli de la demande pour Paris et les grandes m&eacute;tropoles avec le d&eacute;but des vacances. La boucherie traditionnelle et les rayons &agrave; la d&eacute;coupe dans les magasins ont enregistr&eacute; un repli des ventes ces derni&egrave;res semaines. Les animaux pr&ecirc;ts &agrave; l&rsquo;abattage sont repouss&eacute;s, ce qui engendre un plafonnement des prix dans le domaine des femelles haut de gamme. C&rsquo;est notamment le cas pour les Parthenaises, Aubracs ou les Blondes d&rsquo;Aquitaine. Une tension est &eacute;galement observ&eacute;e dans les bonnes g&eacute;nisses et jeunes vaches Charolaises avec une lente reprise des commandes pour les zones de vill&eacute;giature. La demande d'une grande partie des acheteurs reste cibl&eacute;e sur les vaches R avec de l'entr&eacute;e de gamme dont les arri&egrave;res partent pour les barquettes dans les rayons libre-service des GMS et les avants pour le minerai. Mais ces gammes de marchandise sont impact&eacute;es par la d&eacute;gradation du prix des jeunes bovins. Ce sont souvent ces gammes qui sont mises en avant sous barquettes dans les rayons LS (libre-service) des magasins.&nbsp; R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les abatteurs font face &agrave; la r&eacute;duction saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre, mais leurs faibles besoins sont couverts. Les industriels maintiennent globalement leurs tarifs, m&ecirc;me si certains annoncent de la baisse &agrave; leurs fournisseurs. La tendance est un peu plus lourde avec des prix stables dans les bonnes vaches, Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes. Le tri se montre en revanche plus marqu&eacute; dans les vaches d&rsquo;entr&eacute;e de gamme en manque de poids ou trop maigres. Les taureaux de r&eacute;formes se maintiennent. Jeunes bovins &ndash; La tendance reste lourde sur un march&eacute; o&ugrave; l&rsquo;offre est suffisante, et sans besoins de report sur le march&eacute; des femelles. Les exp&eacute;ditions sur l&rsquo;Italie restent compliqu&eacute;es avec peu de besoins et un march&eacute; tr&egrave;s concurrentiel avec nos voisins espagnols, allemands ou polonais. La canicule qui s&eacute;vit actuellement en Gr&egrave;ce avec des temp&eacute;ratures qui oscille entre 35 et 40&deg;C (voire plus par endroits) fait chuter nos exp&eacute;ditions. Nos exportations sont s&eacute;rieusement ralenties, avec des commandes cibl&eacute;es sur du cat&eacute;goriel, ce qui laisse une large partie des carcasses &agrave; valoriser sur la France, notamment les avants. Les tarifs se d&eacute;gradent dans les JB Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine, ce qui pose toujours la question de la rentabilit&eacute; aux &eacute;leveurs qui subissent dans le m&ecirc;me temps des prix tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s dans les broutards. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Le d&eacute;but des vacances devrait relancer les commandes pour les zones de vill&eacute;giature, mais l&rsquo;offre restera suffisante dans les Charolaises.&nbsp;&nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Le march&eacute; sera &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec des tarifs stables. &nbsp;&nbsp;&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: Les volumes resteront suffisants pour les besoins du march&eacute;. Le commerce sera encore tr&egrave;s calme.&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Les jeunes bovins sont à la baisse.

Moisson 2024 : pourquoi le maïs américain est-il un facteur d'influence majeur pour cette année ? 
Analyse et conseil par Pierre Maury consultant chez Argus Media France

Stocks records pour le maïs américain !

Conjoncture &ndash; Il y a un an, la France et l&rsquo;Europe suffoquaient sur la canicule. En ce d&eacute;but d&rsquo;&eacute;t&eacute;, on supporte encore un petit pull en fin de soir&eacute;e. La saison estivale est bien lanc&eacute;e, mais on ne peut pas dire que les conditions climatiques soient tr&egrave;s favorables &agrave; la consommation. L&rsquo;&eacute;t&eacute; tarde &agrave; s&rsquo;installer et les ventes de produits &agrave; griller en souffrent. Dans le Sud-Ouest, la situation est plus conforme &agrave; une m&eacute;t&eacute;o estivale, mais les industriels de la viande n&rsquo;observent pas de rebond significatif des commandes pour le d&eacute;but de la saison estivale. Les ventes pour le 14&nbsp;juillet ne sont pas tr&egrave;s dynamiques avec de nombreux vacanciers qui seront sur la route pour rejoindre les zones de vill&eacute;giature. Le minerai pour le steak hach&eacute; est moins demand&eacute;, et doit &ecirc;tre mis en cong&eacute;lation pour la rentr&eacute;e. Les stocks de cat&eacute;goriels sous vide comme les rumstecks ou les tendes de tranche de race &agrave; viande gonflent.Il ne faut pas oublier qu&rsquo;une large partie de la consommation de viande passe par la restauration hors domicile o&ugrave; les viandes d&rsquo;importation se taillent toujours &laquo;&nbsp;La part du lion&nbsp;&raquo;. Trouver un restaurant en VBF, va devenir un challenge, m&ecirc;me s&rsquo;il existe toujours des passionn&eacute;s qui mettent en avant les produits du terroir. Le maillage local est important pour les &eacute;leveurs qui ont gard&eacute; cette proximit&eacute;, sauf que les restaurants ne valorisent jamais l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; d&rsquo;une carcasse. Ils passent le plus souvent par le flux d&rsquo;un artisan boucher, qui a cette capacit&eacute; &agrave; travailler toutes les pi&egrave;ces de l&rsquo;animal, ou par un grossiste qui propose des viandes pr&ecirc;tes &agrave; d&eacute;couper (PAD).Les niveaux de prix sur les &eacute;tals des bouchers sont un frein s&eacute;rieux &agrave; la vente, mais ces derniers profitent de la saison estivale pour mettre en avant de succulentes marinades, et une part significative de produits traiteurs. Cette &eacute;volution est &eacute;galement marqu&eacute;e dans les GMS.Les Fran&ccedil;ais restent tr&egrave;s largement attach&eacute;s &agrave; l&rsquo;agriculture et &agrave; l&rsquo;&eacute;levage avec comme principal motif&nbsp;: la sant&eacute; (ce qui d&eacute;montre la confiance qu&rsquo;ils ont en nos produits), la souverainet&eacute; alimentaire et l&rsquo;&eacute;conomie des territoires. Il pr&eacute;f&eacute;rerait de la viande fran&ccedil;aise dans leur assiette, mais force est de constater que la r&eacute;alit&eacute; &eacute;conomique leur impose des choix en faveur de produits UE dans de nombreuses circonstances et pas seulement en viande bovine.Du c&ocirc;t&eacute; de la production, l'offre reste modeste avec des &eacute;leveurs accapar&eacute;s par les travaux de fenaison, le d&eacute;but des moissons et le ramassage de la paille (quand la m&eacute;t&eacute;o le permet). On note &eacute;galement des sorties du c&ocirc;t&eacute; des herbagers ou des engraisseurs. Avec le f&eacute;ri&eacute; du 14 juillet, les besoins des industriels sont tr&egrave;s facilement couverts que ce soit dans le domaine des femelles de races &agrave; viande, des r&eacute;formes laiti&egrave;res, des b&oelig;ufs ou des jeunes bovins. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

La saison estivale est bien lancée, mais on ne peut pas dire que les conditions climatiques soient très favorables à la consommation.

Conjoncture - L’été tarde à s’installer.

Plongera, plongera pas&nbsp;? Tel est le suspens politico-olympique qui devrait prendre fin le 17 juillet prochain, avec le bain programm&eacute; de la maire de Paris dans la Seine, 34 ans apr&egrave;s la promesse jamais honor&eacute;e de l&rsquo;ex-maire Jacques Chirac. Depuis 1923, la baignade y est en effet interdite pour cause d&rsquo;insalubrit&eacute;. Et si les diff&eacute;rents ouvrages de r&eacute;tention des eaux pluviales, &agrave; peine inaugur&eacute;s, s&rsquo;av&egrave;rent justement dimensionn&eacute;s, les intemp&eacute;ries ne satureront plus le r&eacute;seau des &eacute;gouts parisiens qui eux-m&ecirc;mes ne contamineront plus le fleuve en bact&eacute;ries toxiques (pour rester soft). En 2025, Parisiennes et Parisiens, d&rsquo;un jour ou de toujours, pourront se jeter dans la Seine, et avant eux les nageuses et nageurs des &eacute;preuves de triathlon et de natation marathon, puis de paratriathlon des Jeux olympiques et paralympiques 2024. Le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a lui-m&ecirc;me fait v&oelig;u de plonger (dans le fleuve).<h2>Des r&eacute;serves de substitution &agrave; l&rsquo;&eacute;tat de mirages</h2>Remplira, remplira pas&nbsp;? Telle est la question que se posent depuis le 9 juillet les 450 irrigants des 200 exploitations adh&eacute;rentes de la Coop de l&rsquo;eau 79 (Deux-S&egrave;vres), porteuse du projet de construction de 16 retenues de substitution sur le bassin versant de le S&egrave;vre niortaise. Pour l&rsquo;heure, une seule est en service, quatre en construction et 11 &agrave; l&rsquo;&eacute;tat de mirage. Mais, suite &agrave; une requ&ecirc;te de l&rsquo;association Nature environnement 17, &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/irrigation-le-marais-poitevin-au-regime-la-coop-de-l-eau-79-medusee" target="_blank">la justice administrative vient de fermer en partie les vannes &agrave; leur futur remplissage</a>, malgr&eacute; leur l&eacute;galit&eacute;, malgr&eacute; les &eacute;tudes d&rsquo;impacts et en d&eacute;pit du fait que l&rsquo;Etablissement public du Marais poitevin est un &eacute;tablissement d&rsquo;Etat, sous tutelle du minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique. C&rsquo;est dire le niveau d&rsquo;ins&eacute;curit&eacute; juridique susceptible de faire clapoter et capoter les projets hydrauliques de France et de Navarre. Ironie de la (mauvaise) histoire&nbsp;: la d&eacute;cision tombe en pleine campagne d&rsquo;irrigation et &agrave; l&rsquo;issue d&rsquo;une interminable s&eacute;quence m&eacute;t&eacute;orologique exceptionnellement pluvieuse, qui a vu <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-nappes-en-meilleur-etat-en-mai-qu-en-avril" target="_blank">les nappes se recharger entre avril et mai (!)</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-la-production-de-ble-tendre-attendue-sous-les-30-millions-de-tonnes" target="_blank">la r&eacute;colte de bl&eacute; en faire les frais</a>. On marche sur&hellip; l&rsquo;eau.<h2>A d&eacute;faut de marcher sur l&rsquo;eau, surnager</h2>Inutile de dire qu&rsquo;en ces temps de flottement politique, il ne faut pas attendre de bou&eacute;es de sauvetage de la part des pouvoirs publics. Les irrigants risquent en revanche plus s&ucirc;rement de p&acirc;tir de la mobilisation &laquo;&nbsp;Stop m&eacute;ga-bassines&nbsp;&raquo; programm&eacute;e du 16 au 21 juillet au Village de l&rsquo;eau &agrave; Melle (Deux-S&egrave;vres) et alentours, &agrave; l&rsquo;initiative d&rsquo;une centaine d&rsquo;organisations qui se plaisent &agrave; convertir les r&eacute;serves de substitution en &eacute;quivalent piscines olympiques (quand ils ne les d&eacute;gradent pas). Comme quoi les Jeux sont f&eacute;d&eacute;rateurs, davantage peut-&ecirc;tre que nos deux &eacute;lus pr&eacute;cit&eacute;s, un tantinet rinc&eacute;s par l&rsquo;exercice de leurs lourdes et plombantes fonctions respectives. A d&eacute;faut de marcher sur l&rsquo;eau, on leur souhaite, a minima, de surnager. Et de ne pas boire la tasse.

[Edito] Alors que Paris s’ébroue à faire de la Seine une piscine olympique, la justice donne raison aux « anti-bassines » et anti « piscines olympiques » du Marais poitevin.

De la Seine olympique à la Sèvre niortaise, on marche sur… l’eau

Par un jugement du 9 juillet, le tribunal administratif de Poitiers (Vienne) a annul&eacute; l&rsquo;autorisation pluriannuelle d&eacute;livr&eacute;e par les services de l&rsquo;&Eacute;tat pour l&rsquo;ensemble des pr&eacute;l&egrave;vements &agrave; usage d&rsquo;irrigation dans les bassins versants du Marais poitevin. &laquo;&nbsp;Saisi par l&rsquo;association Nature Environnement 17, le tribunal a constat&eacute; que la nouvelle autorisation portait sur des niveaux de pr&eacute;l&egrave;vement similaires &agrave; ceux mentionn&eacute;s dans la premi&egrave;re autorisation [datant du 12 juillet 2016] et que, comme cette premi&egrave;re autorisation, la nouvelle autorisation permettait une augmentation nette des pr&eacute;l&egrave;vements annuels, les pr&eacute;l&egrave;vements hivernaux projet&eacute;s dans le cadre de la cr&eacute;ation de nouvelles r&eacute;serves de substitution n&rsquo;&eacute;tant pas compens&eacute;s par une baisse des pr&eacute;l&egrave;vements estivaux&nbsp;&raquo;, justifie le tribunal administratif.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/changement-climatique-et-hydrologie-toutes-les-cartes-et-tous-les-outils-en-main-avec-explore2" target="_blank" title="">Changement climatique et hydrologie : toutes les cartes et tous les outils en main avec Explore2</a>
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En mai 2019, le m&ecirc;me tribunal avait annul&eacute; l&rsquo;Autorisation unique pluriannuelle (AUP) d&eacute;livr&eacute;e en 2016 par les pr&eacute;fets de la Charente-Maritime, des Deux-S&egrave;vres, de la Vend&eacute;e et de la Vienne. Toutefois, &laquo;&nbsp;afin de permettre la poursuite de l&rsquo;irrigation dans des proportions raisonnables&nbsp;&raquo;, le tribunal a d&eacute;livr&eacute; &agrave; l&rsquo;Etablissement public du Marais poitevin (EPMP) une autorisation de pr&eacute;l&egrave;vement provisoire, jusqu&rsquo;&agrave; ce que les pr&eacute;fets concern&eacute;s en d&eacute;livrent une nouvelle. L&rsquo;AUP invalid&eacute;e courrait jusqu&rsquo;au 31 mars 2026.<h2>Pour la Coop de l&rsquo;eau 79, des stup&eacute;factions en cascade</h2>Le p&eacute;rim&egrave;tre de l&rsquo;EPMP concerne environ 4000 irrigants, dont 200 exploitations directement engag&eacute;es dans la construction de 16 r&eacute;serves de substitution (1 en service &agrave; Mauz&eacute;-sur-le-Mignon, 4 en construction, 11 en projet), totalisant 6,2 millions de m3 de r&eacute;serve &agrave; l&rsquo;horizon 2026. Pour la Coop de l&rsquo;eau 79, c&rsquo;est la stup&eacute;faction &agrave; tous les &eacute;t(i)ages. &laquo;&nbsp;La construction des 16 r&eacute;serves a &eacute;t&eacute; valid&eacute;e par ce m&ecirc;me tribunal le 11 avril 2023, avec toutes les &eacute;tudes d&rsquo;impact en bonne et due forme, rappelle en pr&eacute;ambule son pr&eacute;sident Thierry Boudaud, qui regrette au passage que les premiers concern&eacute;s &ndash; les agriculteurs &ndash; n&rsquo;aient pas &eacute;t&eacute; associ&eacute;s &agrave; la proc&eacute;dure. &laquo; Pr&eacute;sid&eacute; par l&rsquo;Etat, l&rsquo;Etablissement public du Marais poitevin est un des seuls Organismes unique de gestion collective public et territorial, porteur d&rsquo;une vision et d&rsquo;une gestion partag&eacute;es de l&rsquo;eau, et que la d&eacute;cision du tribunal remet compl&egrave;tement en cause&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bassines-du-poitou-a-fleur-d-eau-et-de-peau" target="_blank" title="">Bassines du Poitou&nbsp;: &agrave; fleur d&rsquo;eau... et de peau</a>
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Mais le plus ubuesque est &agrave; venir. &laquo;&nbsp;En attendant la construction et la mise en service des r&eacute;serves, nos exploitations sont r&eacute;gies par des arr&ecirc;t&eacute;s-cadres qui limitent nos capacit&eacute;s d&rsquo;irrigation pour respecter le milieu, avec t&eacute;l&eacute;rel&egrave;ve hebdomadaire envoy&eacute;e &agrave; l&rsquo;Administration, indique Thierry Boudaud. Mais comme nos consommations baissent, nos r&eacute;f&eacute;rences historiques baissent elles aussi et oblit&egrave;rent en partie le b&eacute;n&eacute;fice des futures substitutions. On ne construit pas une gestion volum&eacute;trique comme cela&nbsp;&raquo;.<h2>Une ins&eacute;curit&eacute; juridique persistante</h2>Au-del&agrave; de leur cas personnel, les adh&eacute;rents de le Coop de l&rsquo;eau s&rsquo;interrogent sur la solidit&eacute; juridique des outils de gestion de l&rsquo;eau en agriculture, &laquo;&nbsp;que n&rsquo;importe qui peut s&rsquo;amuser &agrave; attaquer et &agrave; faire tomber&nbsp;&raquo;. A cet &eacute;gard, le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale" target="_blank">Projet de loi d&rsquo;orientation agricole</a> &eacute;tait porteur d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments de s&eacute;curisation en &eacute;levant la protection, la valorisation et le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture et de la p&ecirc;che au statut &laquo;&nbsp;d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur&nbsp;&raquo; ou encore en instituant une &laquo; pr&eacute;somption d&rsquo;urgence &raquo; permettant de purger les contentieux en moins de 10 mois. Mais le projet de loi s&rsquo;est noy&eacute; dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dissolution-le-projet-de-loi-d-orientation-agricole-en-jachere" target="_blank">la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale</a> et r&eacute;duit, pour l&rsquo;heure, &agrave; la publication d&rsquo;un d&eacute;cret ent&eacute;rinant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-decret-enterine-l-acceleration-des-projets-hydrauliques-et-de-batiments-d-elevage" target="_blank">l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration des projets hydrauliques</a> (et de b&acirc;timents d&lsquo;&eacute;levage). &laquo;&nbsp;En mati&egrave;re d&rsquo;eau, le droit est un processus en construction et qui s&rsquo;appuie en partie sur la jurisprudence, que la d&eacute;cision du tribunal administratif de Poitiers ne va pas manquer d&rsquo;alimenter&nbsp;&raquo;, s&rsquo;inqui&egrave;te Thierry Boudaud.<div class="citation">
 "On a pris des quantit&eacute;s d&rsquo;eau ph&eacute;nom&eacute;nales, on est sur un cumul de 1200 mm, soit trois fois la pluviom&eacute;trie d&rsquo;une saison normale"
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Comble de l&rsquo;ironie, la d&eacute;cision intervient apr&egrave;s une s&eacute;quence m&eacute;t&eacute;orologique in&eacute;dite, avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-le-printemps-le-plus-pluvieux-depuis-2008-les-cereales-d-hiver-en-souffrance" target="_blank" title="">un printemps 2024 se classant au 4&egrave;me rang des printemps les plus pluvieux depuis 1959</a>, selon M&eacute;t&eacute;o-France, et une anomalie de +45 % par rapport aux normales 1991-2020. &laquo;&nbsp;On a pris des quantit&eacute;s d&rsquo;eau ph&eacute;nom&eacute;nales, confirme Thierry Boudaud dans le Poitou. On est sur un cumul de 1200 mm, soit trois fois la pluviom&eacute;trie d&rsquo;une saison normale, ce qui rend encore plus incompr&eacute;hensible la d&eacute;cision&nbsp;&raquo;.<h2>Sur le qui-vive avant la mobilisation &laquo;&nbsp;Stop m&eacute;ga-bassines&nbsp;&raquo;</h2>Le &laquo;&nbsp;timing&nbsp;&raquo; de la d&eacute;cision ne manque pas d&rsquo;interpeler la Coop de l&rsquo;eau 79, alors que les canons enrouleurs sont en service, avant le risque de voir d&rsquo;autres canons se mettre en branle d&rsquo;ici au 16 juillet prochain. En effet, plus de 100 organisations appellent &agrave; converger &agrave; Melles (Deux-S&egrave;vres), avec la mobilisation &laquo;&nbsp;Stop m&eacute;ga-bassines&nbsp;&raquo; programm&eacute;e du 16 au 21 juillet, avec des extensions &agrave; Saint-Sauvant (Vienne) et &agrave; la Rochelle (Charente-Maritime). Il s&rsquo;agit de la 6&egrave;me manifestation&nbsp;au compteur contre les &laquo;&nbsp;m&eacute;ga-bassines&nbsp;&raquo;, ses opposants r&eacute;clamant l&rsquo;instauration d&rsquo;un moratoire. Les adh&eacute;rents de la&nbsp;Coop de l&rsquo;eau 79 sont sur le qui-vive. Ils attendent de l&rsquo;Etat qu&rsquo;il assure la&nbsp;s&eacute;curit&eacute; des biens et des personnes. Et qu&rsquo;il fasse appel de la d&eacute;cision du tribunal de Poitiers.

Le tribunal administratif de Poitiers a retoqué l’Autorisation unique pluriannuelle (AUP) de prélèvement d’eau accordée en 2021 à l’Etablissement public du Marais poitevin (EPMP), suscitant la stupéfaction de la Coop de l’eau 79, porteuse du projet de construction de 16 réserves de substitution, dûment autorisées. Le tout en plein été, après une séquence historiquement pluvieuse et à la veille de la mobilisation « Stop méga-bassines ».

Irrigation : le Marais poitevin au régime, la Coop de l’eau 79 médusée

Qu&rsquo;il soit dict&eacute; par la r&eacute;glementation ou par l&rsquo;agronomie, le semis de couverts interculture en plein &eacute;t&eacute; est une pratique tr&egrave;s al&eacute;atoire, en partie d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e &agrave; la bonne f&eacute;e &laquo;&nbsp;orage&nbsp;&raquo;. Une alternative, sous r&eacute;serve d&rsquo;&ecirc;tre mat&eacute;riellement possible, consisterait &agrave; semer avant moisson pour garantir une lev&eacute;e sous protection de la culture en place, &agrave; la faveur de de la fraicheur et de l'humidit&eacute;&#769; du sol en surface pendant les premiers stades de d&eacute;veloppement. C&rsquo;est ce que propose Kuhn avec son distributeur pneumatique Aero GT 60.1, dont la rampe inox de 36 m&egrave;tres aligne 30 diffuseurs. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/7/7/8/6248773-1-fre-FR/addc2a63e163-couv2-jpg" alt="Conc&#807;u pour utiliser des engrais plus complexes a&#768; e&#769;pandre avec un e&#769;pandeur centrifuge (bulk, ure&#769;es mal calibre&#769;es...), l&rsquo;Aero GT 60.1 peut aussi semer des couverts avant moisson" height="948" width="1520" /></figure>

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<h2>R&eacute;partition uniforme</h2>Conc&#807;u pour utiliser des engrais plus complexes a&#768; e&#769;pandre avec un e&#769;pandeur centrifuge (bulk, ure&#769;es mal calibre&#769;es...), l&rsquo;Aero GT 60.1&nbsp;peut e&#769;galement semer des couverts avant moisson. Sa conception permet de re&#769;partir les semences gra&#770;ce a&#768; un flux d'air sans endommager la culture en place. La qualite&#769; de re&#769;partition est garantie par les multiples doubles recouvrements au niveau des e&#769;clateurs tout au long de la rampe. Selon Kuhn, le semis de couverts complexes compose&#769;s de diverses semences diffe&#769;rentes par leurs tailles est possible sans effet de localisation de certaines espe&#768;ces par rapport a&#768; d'autres dans la parcelle. Avec son distributeur pneumatique, Kuhn estime pallier les limites des distributeurs centrifuge qui, s&rsquo;ils font le &laquo;&nbsp;job&nbsp;&raquo; en post-r&eacute;colte, s&rsquo;av&egrave;rent limitants&nbsp;en pr&eacute;-r&eacute;colte.

Le constructeur met en avant son appareil à rampes de 36 mètres et 30 diffuseurs pour répartir uniformément des semences de toutes espèces, en s’affranchissant des conditions post-récolte.

Kuhn met le couvert avant moisson avec son distributeur pneumatique Aero GT 60.1

Tous les ans, un nouveau record est battu. Si l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, 92 000 m&sup2; &eacute;taient d&eacute;di&eacute;s aux stands, en 2024, ce sera sur 97 000 m&sup2; que les exposants pr&eacute;senteront leurs produits au Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage. Le salon de Cournon r&eacute;unit chaque ann&eacute;e davantage de professionnels du secteur, dans des domaines aussi vari&eacute;s que la m&eacute;thanisation, l&rsquo;agroforesterie, l&rsquo;alimentation... En 2024, ils seront ainsi 1600 exposants &agrave; investir les all&eacute;es du salon.Parmi les 5000 m&sup2; suppl&eacute;mentaires de stands, une grosse partie sera d&eacute;di&eacute;e au machinisme, &laquo; pour lequel on a eu davantage de demandes &raquo;, explique Fabrice Berthon, le directeur du Sommet. Et 1000 m&sup2; suppl&eacute;mentaires seront allou&eacute;s aux nouvelles &eacute;nergies, un incontournable au sein du Mondial de l&rsquo;&eacute;levage durable. Fabrice Berthon pr&eacute;cise aussi ce chiffre : &laquo; en 30 ans d&rsquo;existence, la surface de stands a &eacute;t&eacute; multipli&eacute;e par 30 &raquo;. Largement de quoi se rendre compte de l&rsquo;ampleur qu&rsquo;a prise l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement depuis ses d&eacute;buts.Du c&ocirc;t&eacute; des visiteurs, l&rsquo;objectif, l&agrave;-encore, est de battre un nouveau record d&rsquo;affluence. &laquo; On a eu 115 000 personnes en 2023, nous aimerons passer au-del&agrave; des 120 000 cette ann&eacute;e &raquo;, annonce le directeur.&nbsp; D&eacute;fi relev&eacute; ? R&eacute;ponse d&eacute;but octobre, &agrave; la Grande Halle de Cournon-d&rsquo;Auvergne.&nbsp;Plus d'informations :Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a> R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">Twitter</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a>

À quelques mois de l’ouverture du Sommet de l’Élevage, qui battra son plein du 1er au 4 octobre prochains, les organisateurs ont annoncé que le salon affichait complet du côté des exposants. Et cette année encore, un record de surface de stands a été battu : elle atteindra 97 000 m² en 2024.

Sommet de l’Élevage : le salon affiche complet du côté des exposants, avec la plus grande surface de stands jamais établie

&laquo;&nbsp;Pour certaines industries, cette r&eacute;utilisation des eaux permettra une &eacute;conomie de 15% &agrave; 80% en eau potable&nbsp;&raquo;, a fait savoir sur le r&eacute;seau X (ex-twitter) le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau apr&egrave;s la publication, le 8 juillet, d&rsquo;un d&eacute;cret fixant&nbsp;le cadre r&eacute;glementaire relatif &agrave; l&rsquo;utilisation des eaux recycle&#769;es dans des industries agroalimentaires.<blockquote class="twitter-tweet">Avec la publication de ce nouveau d&eacute;cret, le cadre r&eacute;glementaire relatif &agrave; l&#39;utilisation des eaux recycl&eacute;es au sein des industries agro-alimentaires (IAA) est d&eacute;sormais pleinement op&eacute;rationnel. Pour certaines industries, cette r&eacute;utilisation des eaux permettra une &eacute;conomie de 15%&hellip; <a href="https://t.co/t5SMj8fhJo">https://t.co/t5SMj8fhJo</a>&mdash; Marc Fesneau (@MFesneau) <a href="https://twitter.com/MFesneau/status/1810591604127699205?ref_src=twsrc%5Etfw">July 9, 2024</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
&laquo;&nbsp;Une instruction technique du minist&egrave;re charge&#769; de l&rsquo;Agriculture pre&#769;cisera les modalite&#769;s de mise en &oelig;uvre de ces dispositions, en particulier en ce qui concerne l&rsquo;instruction des de&#769;clarations ou des dossiers de demande d&rsquo;autorisation, ainsi que les modalite&#769;s de contro&#770;le&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.<h2>Garanties sanitaires</h2>Le d&eacute;cret autorise l'utilisation de certaines eaux recycl&eacute;es en tant qu'ingr&eacute;dient dans la composition de denr&eacute;es alimentaires finales. Il permet aux eaux recycl&eacute;es issues des mati&egrave;res premi&egrave;res et aux eaux de processus recycl&eacute;es de circuler dans le m&ecirc;me r&eacute;seau que le r&eacute;seau de distribution de l'eau destin&eacute;e &agrave; la consommation humaine ou de circuler dans un r&eacute;seau connect&eacute; &agrave; ce dernier. Le d&eacute;cret modifie &eacute;galement les conditions pour l'utilisation des eaux recycl&eacute;es issues des mati&egrave;res premi&egrave;res, des eaux de processus recycl&eacute;es et des eaux us&eacute;es trait&eacute;es recycl&eacute;es dans d'autres &eacute;tablissements du secteur alimentaire que celui dont elles sont issues.&laquo;&nbsp;Ce de&#769;cret s&rsquo;accompagne d&rsquo;un arre&#770;te&#769; ministe&#769;riel, e&#769;galement publie&#769; ce jour, qui se&#769;curise les garanties sanitaires que les eaux recycle&#769;es doivent respecter en fonction des types d&rsquo;usage pre&#769;vus&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le communiqu&eacute; du minist&egrave;re.<h2>Une des mesures du Plan eau</h2>La r&eacute;utilisation des eaux non conventionnelles est l&rsquo;un des volets du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-stocker-plus-irriguer-plus-et-mieux-et-repenser-les-assolements" target="_blank">Plan d&rsquo;action pour une gestion r&eacute;siliente, sobre et concert&eacute;e de la ressource en eau</a>, dit Plan eau, pr&eacute;sent&eacute; par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique en mars 2023 et qui vise &agrave; r&eacute;duire de r&eacute;duire de 10% les pr&eacute;l&egrave;vements d&rsquo;eau d&rsquo;ici &agrave; 2030 pour tous les acteurs (particuliers, industriels, centrales &eacute;lectriques...). Pour le secteur agricole, la restriction de 10% s&rsquo;applique &agrave; chaque usager, l&rsquo;allocation globale demeurant constante.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/changement-climatique-et-hydrologie-toutes-les-cartes-et-tous-les-outils-en-main-avec-explore2" target="_blank" title="">Changement climatique et hydrologie : toutes les cartes et tous les outils en main avec Explore2</a>
</aside>
Selon un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-eaux-non-conventionnelles-une-ressource-ni-gratuite-ni-magique" target="_blank">rapport gouvernemental publi&eacute; &agrave; l&rsquo;automne 2023</a>, les eaux non conventionnelles (ENC) repr&eacute;sentent un gisement de 1,6 milliard de m3 susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre mobilis&eacute;es, &agrave; comparer aux 4,1 milliards de m3/an que le France pr&eacute;l&egrave;ve bon an mal an. Les ENC peuvent servir diff&eacute;rents usages tels que l&rsquo;hydrocurage des r&eacute;seaux, le lavage des bennes et v&eacute;hicules de services de propret&eacute;, le lavage de voiries, l&rsquo;arrosage des espaces verts et l&rsquo;irrigation des cultures. En janvier dernier, un arr&ecirc;t&eacute; a d&eacute;fini les conditions de production et d&rsquo;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es pour l&rsquo;irrigation de cultures, de nature &agrave; lever les obstacles &agrave; l&rsquo;usage agricole.En France, le recours aux ENC se limite &agrave; 0,6% du potentiel quand l&rsquo;Espagne pointe &agrave; 8% et l&rsquo;Italie &agrave; 14%. Les meilleurs &eacute;l&egrave;ves au plan international sont le Kowe&iuml;t, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~israel-irrigue-a-60-au-moyen-d-eaux-usees-traitees" target="_blank">Isra&euml;l</a>, le Qatar ou encore Singapour. Le Plan eau ambitionne de faire &eacute;merger 1000 projets de r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es d&rsquo;ici &agrave; 2027.

Un décret fixe le cadre réglementaire relatif à l’utilisation des eaux recyclées dans des industries agroalimentaires, potentiellement porteuse d’une économie de 15 à 80% en eau potable, selon le ministère de l’Agriculture.

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