<p><strong>Vous &ecirc;tes install&eacute; sur la commune de Cognat-Lyonne, au lieu-dit Lunelle depuis 2009 en EARL. Pouvez-vous nous d&eacute;crire votre exploitation ?</strong></p><p><strong><em>Jean-Loup Chatard :</em></strong>&nbsp;Je dispose d&rsquo;une SAU d&rsquo;environ 300 hectares d&eacute;di&eacute;s &agrave; la culture de c&eacute;r&eacute;ales exclusivement telles que le bl&eacute; tendre, bl&eacute; dur, tournesol, ma&iuml;s, colza et soja.</p><p><strong>Pourquoi vous &ecirc;tes-vous investi au sein des r&eacute;seaux Ceta ?</strong></p><p><strong><em>J.-L. C :</em></strong>&nbsp;Je suis rentr&eacute; en Ceta &agrave; l&rsquo;automne 2009, juste apr&egrave;s mon installation en avril de la m&ecirc;me ann&eacute;e. J&rsquo;ai plusieurs sites d&rsquo;exploitation dont l&rsquo;un qui se trouve en Forterre, sur la commune de Bouc&eacute; o&ugrave; existait l&rsquo;un de ces Ceta, contrairement &agrave; ma commune o&ugrave; il n&rsquo;y en avait pas. L&rsquo;un de mes voisins m&rsquo;a propos&eacute; de l&rsquo;int&eacute;grer et, ainsi, progresser ensemble en mutualisant des essais sur nos exploitations du sud du d&eacute;partement de l&rsquo;Allier. Nous sommes aujourd&rsquo;hui de 13 &agrave; 14 structures &agrave; travailler au sein du Ceta Sud Allier qui d&eacute;passe tr&egrave;s largement la zone g&eacute;ographique qu&rsquo;indique son nom et rejoint &eacute;galement le centre du d&eacute;partement.</p><p><strong>En ce qui concerne l&rsquo;Allier, quelles sont les grandes orientations suivies par les Ceta ?</strong></p><p><strong><em>J.-L. C :</em></strong>&nbsp;C&rsquo;est tr&egrave;s large car nous disposons de Ceta d&eacute;di&eacute;s &agrave; la culture et d&rsquo;autres orient&eacute;s vers l&rsquo;&eacute;levage. Ces derniers proposent d&rsquo;ailleurs des rallyes broutards, des bilans de rations. Concernant la partie c&eacute;r&eacute;ale, que je connais mieux, nous essayons d&rsquo;implanter des vari&eacute;t&eacute;s plus adapt&eacute;es &agrave; nos types de sols qui varient d&rsquo;une r&eacute;gion d&eacute;partementale &agrave; l&rsquo;autre. L&rsquo;Allier offre d&rsquo;ailleurs de nombreux types de sols, tr&egrave;s diff&eacute;rents les uns des autres. Vous savez, la meilleure fa&ccedil;on d&rsquo;appr&eacute;hender l&rsquo;adaptation d&rsquo;une vari&eacute;t&eacute; est d&rsquo;appr&eacute;cier le potentiel de rendement qui suivra. D&eacute;sormais il faut prendre en compte les al&eacute;as climatiques et leurs &eacute;volutions et nous pouvons constater chaque ann&eacute;e des exc&egrave;s d&rsquo;eau, de gr&ecirc;le, des gels tardifs et des coups de chaleur pr&eacute;coces.</p><p><strong>Comment transmettez-vous vos r&eacute;sultats ?</strong></p><p><strong><em>J.-L. C :</em></strong>&nbsp;Nous avons tous la volont&eacute; de r&eacute;aliser nos propres essais, chez nous, sur notre exploitation. Lors d&rsquo;un rallye culture ou d&rsquo;une r&eacute;union, nous &eacute;changeons notre exp&eacute;rience et nos informations. Ainsi, nous les transmettons aux techniciens lors des tours de plaine. Nous souhaiterions, comme il y a plusieurs ann&eacute;es, communiquer en interne, nos marges brutes pour chaque culture. Ainsi, nous pourrons constater, par secteurs, nos niveaux de charges. C&rsquo;est d&rsquo;autant plus vrai depuis le d&eacute;but de cette ann&eacute;e avec le prix des engrais avec des co&ucirc;ts de charges op&eacute;rationnelles qui ont explos&eacute; m&ecirc;me si, il faut aussi le signaler, des prix de vente qui ont aussi augment&eacute;. Avec ces donn&eacute;es, nous pourrons &eacute;galement connaitre les marges brutes d&rsquo;un exploitant qui aurait d&eacute;velopp&eacute; un autre type de production et, ainsi, comparer.</p><p><strong>Vos objectifs en tant que pr&eacute;sident nouvellement &eacute;lu ?</strong></p><p><strong><em>J.-L. C :</em></strong>&nbsp;Je souhaite, bien s&ucirc;r, faire perdurer la structure. Nous constatons le retour de jeunes exploitants qui s&rsquo;int&eacute;ressent &agrave; nos actions. Le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations s&rsquo;op&egrave;re au sein des Ceta de l&rsquo;Allier. Il faut cependant intensifier la communication, notamment sur les r&eacute;seaux sociaux. Il faut que l&rsquo;ensemble de la profession soit inform&eacute;e de nos actions sur l&rsquo;ensemble du d&eacute;partement. De cette mani&egrave;re, nous pourrons &eacute;tendre notre r&eacute;seau sur des territoires comme l&rsquo;Ouest et le secteur de la Montagne bourbonnaise o&ugrave; nous sommes peu pr&eacute;sents &agrave; ce jour. Cependant, je ne souhaite pas imposer l&rsquo;adh&eacute;sion aux agriculteurs mais leurs d&eacute;montrer l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t d&rsquo;y participer sans contrainte.</p>


Jean-Loup Chatard est le nouveau président de la fédération départementale des Ceta pour l’Allier.

Jean-Loup Chatard : « Échanger, progresser ensemble »

<h2>Les produits retir&eacute;s</h2>

<p><strong>Tonel</strong>, <strong>Steward</strong>, <strong>Sakarb</strong>, <strong>Milou</strong>, <strong>Indu</strong>, <strong>Indopex</strong>, <strong>Indoka</strong>, <strong>Indoka EC</strong>, <strong>Indoeka 15</strong>, <strong>Incat</strong>, <strong>Firdox</strong>, <strong>Explicit EC</strong>, (insecticides &agrave; base d&rsquo;indoxacarbe) : fin d'utilisation le 19 septembre 2022</p>

<p><strong>Clartex Neo</strong> (molluscicide) : fin d'utilisation le 6 octobre 2022</p>

<p><em>Source : <a href="https://ephy.anses.fr/" target="_blank">Anses, plateforme e-phy</a></em></p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/l-actu-phyto-des-herbicides-en-fin-d-utilisation" target="_blank">L'actu phyto du 30 ao&ucirc;t</a></div>



Douze insecticides à base d'indoxacarbe sont arrivées en fin d'utilisation, suite au non renouvellement de cette substance.

L'actu phyto : des insecticides à base d'indoxacarbe en fin d'utilisation

<p>&ldquo;Arr&ecirc;ter le fromage &agrave; 50 ans par crainte du cholest&eacute;rol, ce n&rsquo;est pas une bonne id&eacute;e. &Agrave; nous de le prouver.&rdquo; Face au pr&eacute;fet et au recteur d&eacute;l&eacute;gu&eacute; &agrave; l&rsquo;Enseignement sup&eacute;rieur et la recherche de la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, Christophe Chassard n&rsquo;y a pas &eacute;t&eacute; par quatre chemins. C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;il a r&eacute;sum&eacute;, mercredi 7 septembre, la raison d&rsquo;&ecirc;tre de l&rsquo;Unit&eacute; mixte de recherche sur les fromages (UMRF) qu&rsquo;il dirige depuis cinq ans &agrave; Aurillac, en triple partenariat avec l&rsquo;Inrae r&eacute;gional, repr&eacute;sent&eacute; par son pr&eacute;sident Emmanuel Hugo, l&rsquo;&eacute;cole Vetagro Sup, repr&eacute;sent&eacute;e par sa directrice Mireille Bossy, et l&rsquo;universit&eacute; Clermont-Auvergne, avec son pr&eacute;sident, Mathias Bernard.<br><strong>Agriculture et sant&eacute;</strong><br>Mais une fois dit, faut-il pr&eacute;senter tous les travaux qui convergent vers cette id&eacute;e. Une journ&eacute;e pleine y aura &agrave; peine suffi. D&rsquo;abord, les outils : l&rsquo;UMR fromage est h&eacute;berg&eacute;e sur le site aurillacois de l&rsquo;Inrae, &agrave; proximit&eacute; des laboratoires (Lip, Agrolab&rsquo;s, labo d&eacute;partemental...) ; elle emploie 27 agents permanents et 20 non-permanents pour un total de 36 &eacute;quivalents temps plein, alors que deux chercheurs suppl&eacute;mentaires doivent compl&eacute;ter l&rsquo;effectif d&rsquo;ici 2023. En outre, huit &agrave; dix doctorants viennent y apprendre.<br>Ensuite, les missions : elles s&rsquo;articulent autour de deux axes, la diversit&eacute; microbienne, la construction des qualit&eacute;s et de la perception des fromages traditionnels et, d&rsquo;autre part, la ma&icirc;trise de la qualit&eacute; sanitaire et de l&rsquo;optimisation des propri&eacute;t&eacute;s nutritionnelles pour la sant&eacute; et la satisfaction du consommateur. Enfin, Christophe Chassard et ses collaborateurs ont pr&eacute;sent&eacute; les recherches et exp&eacute;riences conduites et qui font directement le lien entre agriculture et sant&eacute; (voir ci-dessous), en vue de donner aux r&eacute;sultats une dimension nationale, voire internationale(1). L&rsquo;objectif avou&eacute; &eacute;tant bien d&rsquo;am&eacute;liorer le pilotage des process fromagers pour garantir, &agrave; la fois la s&eacute;curit&eacute; et la satisfaction du consommateur. &nbsp; &nbsp;<br><strong>Autonomie des fili&egrave;res</strong><br>&ldquo;On sait faire du lait, on sait transformer, on a les souches...&rdquo;, rel&egrave;ve Christophe Chassard, qui esp&egrave;re pouvoir offrir une autonomie encore plus compl&egrave;te aux fili&egrave;res fromag&egrave;res. Les &eacute;quipes travaillent donc au b&eacute;n&eacute;fice des producteurs, pour renforcer la fromageabilit&eacute;, valoriser les composants biotiques, ma&icirc;triser le risque sanitaire et informer positivement le consommateur. &nbsp;&nbsp; &nbsp;<br><br>(1) Des liens sont &eacute;tablis par exemple avec la Savoie, la Lorraine, la Suisse, le Maroc, l&rsquo;Italie, le Canada...</p>


Aurillac abrite une unité de recherche dont l’unique objectif est d’améliorer le pilotage des technologies laitières pour affirmer la place du fromage dans une alimentation saine et équilibrée.

Une unité mixte de recherche, entièrement consacrée aux fromages

<p>R&eacute;glementairement, l&rsquo;<a href="https://www.arvalis.fr/node/5124" target="_blank">usage du glyphosate</a>&nbsp;est interdit pour les intercultures en situation labour&eacute;e (exception faite apr&egrave;s un labour pr&eacute;coce sur sol hydromorphe avant culture de printemps et de la lutte obligatoire r&eacute;glement&eacute;e), et limit&eacute; &agrave; 1080&nbsp;g/ha et par an en non-labour. Des contraintes dont il semble possible de s&rsquo;accommoder pour g&eacute;rer les adventices annuelles entre une r&eacute;colte d&rsquo;&eacute;t&eacute; et une c&eacute;r&eacute;ale d&rsquo;hiver.<br><br>L&rsquo;interculture entre une culture r&eacute;colt&eacute;e avant mi-septembre (colza, certains tournesols) et une c&eacute;r&eacute;ale d&rsquo;hiver d&eacute;bute en g&eacute;n&eacute;ral par des conditions estivales s&eacute;chantes et s&rsquo;ach&egrave;ve avec des conditions devenant plus humides.<br><br>Si des&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4749" target="_blank">plantules d&rsquo;adventices</a>&nbsp;annuelles sont pr&eacute;sentes juste avant le semis, suite &agrave; des d&eacute;chaumages ou destructions m&eacute;caniques faisant office de&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4477" target="_blank">faux-semis</a>&nbsp;(<em>figure 1</em>, tout &agrave; gauche), les d&eacute;truire m&eacute;caniquement avec un vibrod&eacute;chaumeur &eacute;quip&eacute; de pattes d&rsquo;oie, une herse rotative, etc.<br><br>Un passage peut &ecirc;tre suffisant sur&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4942" target="_blank">dicotyl&eacute;dones</a>. Sur gramin&eacute;es &agrave; moins de &laquo;&nbsp;2 feuilles&nbsp;&raquo;, deux passages sont en g&eacute;n&eacute;ral n&eacute;cessaires.<br><br>La destruction de gramin&eacute;es d&eacute;velopp&eacute;es, impossible en octobre sans labour ni glyphosate pour des raisons climatiques, doit &ecirc;tre anticip&eacute;e. Cela passe par des destructions m&eacute;caniques pr&eacute;coces jusqu&rsquo;&agrave; mi-septembre, &agrave; adapter selon le climat de la r&eacute;gion. Cela oblige &agrave; d&eacute;truire pr&eacute;cocement des couverts ou des repousses de colza qui abriteraient des gramin&eacute;es.<br><br>Seules des repousses de colza exemptes d&rsquo;adventices peuvent &ecirc;tre d&eacute;truites par un&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/6162" target="_blank">travail superficiel</a>&nbsp;sur toute la largeur du sol ou par du 2,4-D (en respectant un d&eacute;lai minimum de 7 jours avant semis de la c&eacute;r&eacute;ale).<br><br>Les vivaces peuvent &ecirc;tre affaiblies par une application de 2,4-D (chardons ou liserons), des d&eacute;chaumages r&eacute;p&eacute;t&eacute;s dans le sec, ou un glyphosate. Dans ce dernier cas, les derni&egrave;res AMM ne permettent pas une seconde application sur annuelles.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/7/9/4709718-1-fre-FR/99e548e2c539-fig1-dechaumage6165790181026875459-jpg" alt="" height="808" width="800" /></figure>

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<p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Dans le cas d’une interculture-type entre une récolte d’été et une céréale d’hiver, anticiper la gestion des graminées est nécessaire pour intervenir dans des conditions favorables à leur destruction mécanique. Voici quelques propositions d’itinéraires techniques s’affranchissant de glyphosate.

Comment gérer les graminées sans glyphosate entre une récolte d’été et une céréale d’hiver ?

<figure  style="text-align: left;">
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    <figcaption>Cliquez sur l&#039;image pour lancer la vid&eacute;o</figcaption>
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<aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/grandes-cultures" target="_blank" title="">Retrouvez les cours et les analyses de march&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles sur Pleinchamp</a>
</aside>



[Le point des marchés] VIDEO - Le colza est repassé sous la barre des 600€/t et les bonnes disponibilités européennes, australiennes et canadiennes pèsent sur ce marché. Du côté du complexe oléagineux, la récolte record attendue au Brésil limite la hausse des cours du soja, et le marché de l’huile de palme a connu une situation compliquée depuis le début de l’année 2022.Le point avec Basile Decarsin, consultant chez Agritel.

Morosité sur le marché du colza

<p>Dans le cadre du Varenne agricole de l&rsquo;eau et du changement climatique, les Chambres d&rsquo;agriculture avaient apport&eacute; leur contribution &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration de diagnostics territoriaux permettant d&rsquo;&eacute;valuer les impacts du changement climatique sur les productions agricoles, avec des d&eacute;clinaisons par petites r&eacute;gions agricoles. Les Chambres vont d&eacute;sormais passer aux travaux pratiques tout en resserrant la maille de leur expertise. &laquo;&nbsp;<em>A partir de janvier 2023, nous allons r&eacute;aliser une premi&egrave;re salve de diagnostics individualis&eacute;s aupr&egrave;s de 1000 exploitations r&eacute;parties sur le territoire</em>, annonce S&eacute;bastien Windsor, pr&eacute;sident de Chambres d&rsquo;agriculture France. <em>Ce premier contingent aura valeur de test, avant d&rsquo;adopter un rythme compris entre 10 000 et 15 000 diagnostics annuels</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/7/1/4711761-1-fre-FR/3096150fc018-windsor-jpg" alt="S&eacute;bastien Windsor :  &laquo; Les plans d&rsquo;action pourront d&eacute;boucher sur des transformations de syst&egrave;me et/ou sur la n&eacute;cessit&eacute; de r&eacute;aliser des investissements. Dans les deux cas, les Chambres se mobiliseront pour conseiller les agriculteurs dans leur transition et dans la r&eacute;alisation des dossiers de financement &raquo; (Cr&eacute;dit photo : Chambres d&rsquo;agriculture France)" height="1168" width="1644" /><figcaption>S&eacute;bastien Windsor :  &laquo; Les plans d&rsquo;action pourront d&eacute;boucher sur des transformations de syst&egrave;me et/ou sur la n&eacute;cessit&eacute; de r&eacute;aliser des investissements. Dans les deux cas, les Chambres se mobiliseront pour conseiller les agriculteurs dans leur transition et dans la r&eacute;alisation des dossiers de financement &raquo; (Cr&eacute;dit photo : Chambres d&rsquo;agriculture France)</figcaption></figure>

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<h2>S&rsquo;adapter et s&rsquo;assurer</h2><p>Sur chaque exploitation, le conseiller r&eacute;alisera un diagnostic global, examinant de mani&egrave;re exhaustive toutes les composantes de l&rsquo;exploitation, depuis les assolements jusqu&rsquo;aux b&acirc;timents en passant par les techniques culturales et fourrag&egrave;res permettant d&rsquo;att&eacute;nuer et/ou d&rsquo;adapter les impacts du changement climatique. Le volet assurantiel ne sera pas oubli&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Il faut que les agriculteurs adh&egrave;rent massivement afin de se concentrer sur les enjeux li&eacute;s &agrave; l&rsquo;adaptation au changement climatique en amont et pas sur la gestion a posteriori des crises</em>, argumente S&eacute;bastien Windsor. <em>S&rsquo;ils ne s&rsquo;assurent pas, nous aurons &agrave; g&eacute;rer des crises infernales et colossales</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-macron-acte-le-sacro-saint-20-70-90" target="_blank" title="">Assurance r&eacute;colte&nbsp;: Macron acte le &laquo;&nbsp;sacro-saint 20-70-90&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<h2>Accompagner et mobiliser des financements</h2><p>La r&eacute;alisation du diagnostic et l&rsquo;&eacute;laboration du plan d&rsquo;actions devraient n&eacute;cessiter entre un ou deux jours d&rsquo;expertise. Les Chambres escomptent mobiliser des fonds du Casdar pour minimiser la d&eacute;pense. &laquo;&nbsp;<em>Il y aura un petit reste &agrave; charge car ce qui n&rsquo;a pas de prix n&rsquo;a pas de valeur</em>&nbsp;&raquo;, devise le pr&eacute;sident des Chambres. Les nouveaux install&eacute;s pourraient b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un financement d&eacute;di&eacute;, dans le cadre du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">&laquo; stress-test &raquo; &eacute;voqu&eacute; par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique &agrave; Terres de Jim le 9 septembre dernier</a>. Mais la r&eacute;alisation des diagnostics n&rsquo;est que la face immerg&eacute;e de l&rsquo;iceberg. &laquo;&nbsp;<em>Les plans d&rsquo;action pourront d&eacute;boucher sur des transformations de syst&egrave;me et/ou sur la n&eacute;cessit&eacute; de r&eacute;aliser des investissements</em>, poursuit S&eacute;bastien Windsor. <em>Dans les deux cas, les Chambres se mobiliseront pour conseiller les agriculteurs dans leur transition et dans la r&eacute;alisation de dossiers de financement</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;Encore faudra-t-il que les financements suivent mais ce n&rsquo;est pas du ressort des Chambres.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-roussillon-la-vigne-ne-pisse-plus-elle-saigne" target="_blank" title="">En Roussillon, la vigne ne &laquo;&nbsp;pisse&nbsp;&raquo; plus, elle saigne</a>
</aside>
<h2>T&eacute;lescopage avec le Conseil strat&eacute;gique</h2><p>Ces derni&egrave;res vont tout de m&ecirc;me avoir fort &agrave; faire dans les ann&eacute;es &agrave; venir, d&rsquo;autant que les diagnostics climatiques vont se t&eacute;lescoper avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-obligation-du-conseil-strategique-phytosanitaire-c-est-pour-bientot">le Conseil strat&eacute;gique, relatif &agrave; la r&eacute;duction des usages et des impacts des produits phytosanitaires</a>. Deux th&eacute;matiques lourdes, que les Chambres ne souhaitent pas fondre en une seule et unique prestation. &laquo;&nbsp;<em>Le retour d&rsquo;exp&eacute;rience r&eacute;v&egrave;le que peu d&rsquo;agriculteurs sont m&ucirc;rs pour aborder de front deux th&eacute;matiques qui ont assez peu de lien entre elles, donc nous avons d&eacute;cid&eacute; de cloisonner</em>&nbsp;&raquo;, conclut S&eacute;bastien Windsor.</p>


Les Chambres d’agriculture vont réaliser une première salve-test de 1 000 diagnostics et plans individualisés d’adaptation au changement climatique, avant de passer au rythme de 10 000 à 15 000 diagnostics annuels en exploitation. Une initiative distincte du Conseil stratégique.

Vers un bouclier climatique pour chaque exploitation

<p>Pour ce 31<sup>e</sup> opus, le SOMMET accueillera <strong>310 exposants &eacute;trangers de 34 pays et, pr&egrave;s de 3 500 visiteurs internationaux</strong> seront attendus dans les all&eacute;es du salon.<br>Plus que jamais, le SOMMET DE L&rsquo;&Eacute;LEVAGE s&rsquo;inscrit sur la sc&egrave;ne internationale des plus grands salons mondiaux d&eacute;di&eacute;s aux productions animales.</p><p>Cette pr&eacute;sence massive d&rsquo;exposants et visiteurs internationaux encourage le SOMMET &agrave; intensifier ses efforts. Car c&rsquo;est ind&eacute;niablement &agrave; l&rsquo;international que se situe aujourd&rsquo;hui le potentiel de d&eacute;veloppement du SOMMET.</p>    
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/2/3/4/7/4707432-1-fre-FR/346261af5d80-club-international-sommet-elevage-jpg" alt="" height="808" width="1200" /></figure>

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<p>Explications avec <strong>Beno&icirc;t Delaloy, Responsable international du SOMMET</strong> :</p><h2>Pourquoi cette volont&eacute; de se d&eacute;velopper &agrave; l&rsquo;international ?</h2><p>BD : <em>&laquo; Le SOMMET DE L&rsquo;&Eacute;LEVAGE est un carrefour d&rsquo;affaires. Notre mission premi&egrave;re est <strong>d&rsquo;apporter du business &agrave; nos exposants</strong>. Aujourd&rsquo;hui, le SOMMET est arriv&eacute; &agrave; maturit&eacute; sur le plan national. Nos marges de progression sont clairement hors de nos fronti&egrave;res, que ce soit en termes de visitorat ou d&rsquo;exposants. Les visiteurs internationaux sont tr&egrave;s int&eacute;ressants pour nos exposants : s&rsquo;ils font l&rsquo;effort de venir jusqu&rsquo;&agrave; nous, c&rsquo;est g&eacute;n&eacute;ralement parce qu&rsquo;ils ont des projets d&rsquo;investissement. &raquo;.</em></p><p>&nbsp;</p><h2>Que viennent chercher les visiteurs internationaux au SOMMET ?</h2><p>BD : <em>&laquo; Ce qu&rsquo;ils ne trouvent pas chez eux et notamment <strong>l&rsquo;excellence de la g&eacute;n&eacute;tique fran&ccedil;aise</strong>.<br>Les 2/3 de notre visitorat international sont des &eacute;leveurs europ&eacute;ens d&rsquo;une race &agrave; viande bovine fran&ccedil;aise, qui viennent au SOMMET pour (re)d&eacute;couvrir la race dans son berceau.<br>&Agrave; l&rsquo;origine, ils venaient &agrave; 100% pour la g&eacute;n&eacute;tique allaitante. Aujourd&rsquo;hui, ils s&rsquo;int&eacute;ressent de plus en plus aux races laiti&egrave;res et aux petits ruminants.<br>Nos visiteurs plus &eacute;loign&eacute;s (Am&eacute;rique du Sud, Afrique, Pays de l&rsquo;Est&hellip;), viennent aussi pour notre &eacute;levage mais &eacute;galement pour le mat&eacute;riel, les intrants, l&rsquo;alimentation animale, les &eacute;quipements pour le lait et les nouvelles technologies en g&eacute;n&eacute;ral.<br>J&rsquo;aime &agrave; dire que <strong>le SOMMET est LE supermarch&eacute; de l&rsquo;agriculture</strong>. Un lieu pour faire ses courses, en toute convivialit&eacute; ! &raquo;.</em></p><p>&nbsp;</p>    
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/6/6/4/7/4707466-1-fre-FR/b6bab941c9f4-club-international-sommet-elevage-2-jpg" alt="" height="1335" width="2000" /></figure>

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<h2>Quelles sont les particularit&eacute;s du SOMMET ?</h2><p>BD : <em>&laquo; Depuis de nombreuses ann&eacute;es maintenant, nous proposons &agrave; l&rsquo;ensemble de nos visiteurs &eacute;trangers <strong>un programme complet et unique au monde d&rsquo;une trentaine de visites d&rsquo;&eacute;levages et de sites agro-industriels</strong>. Cela leur permet de compl&eacute;ter leur d&eacute;couverte de l&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais au travers du salon et de mettre &agrave; profit leur s&eacute;jour en France. Ce qui les int&eacute;ressent, c&rsquo;est de d&eacute;couvrir le quotidien des exploitants agricoles fran&ccedil;ais.<br>L&rsquo;autre sp&eacute;cificit&eacute; propre au SOMMET, c&rsquo;est l&rsquo;accueil qu&rsquo;on r&eacute;serve &agrave; notre visitorat international. Outre l&rsquo;entr&eacute;e gratuite au salon, nous mettons &agrave; disposition <strong>un espace totalement d&eacute;di&eacute; aux d&eacute;l&eacute;gations &eacute;trang&egrave;res, le Club International</strong>, qui leur permet de b&eacute;n&eacute;ficier de <strong>multiples services sur place</strong> (interpr&egrave;tes, visites guid&eacute;es, organisation de rendez-vous B2B, navettes gratuites vers l&rsquo;a&eacute;roport, la gare, salle de pri&egrave;re, restauration&hellip;).<br>Sans oublier, la <strong>grande soir&eacute;e internationale de l&rsquo;&eacute;levage</strong> durant laquelle l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des races expos&eacute;es sur le salon, d&eacute;filent lors d&rsquo;un grand show traduit int&eacute;gralement en anglais.<br>Autant de particularit&eacute;s fortement appr&eacute;ci&eacute;es par nos visiteurs internationaux &raquo;.</em></p><p>&nbsp;</p><h2>Comment s&rsquo;annonce cette 31<sup>e</sup> &eacute;dition ?</h2><p>BD : <em>&laquo; Apr&egrave;s deux ann&eacute;es de crise sanitaire, nous nous attendons &agrave; un vrai rebond au niveau de l&rsquo;international. &Agrave; ce jour, nous comptabilisons 310 inscriptions d&rsquo;exposants &eacute;trangers qui viennent principalement d&rsquo;Italie, d&rsquo;Allemagne, de Belgique, d&rsquo;Espagne et des Pays-Bas ainsi que des autres pays frontaliers.<br>Pour la premi&egrave;re fois cette ann&eacute;e nous accueillerons une entreprise de biotech chilienne ainsi que quelques exposants du Canada, des Etats-Unis, des anciens pays d&rsquo;Europe de l&rsquo;Est.<br>Nous aurons &eacute;galement le plaisir d&rsquo;accueillir parmi nos exposants le Minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture du Soudan. C&rsquo;est une belle reconnaissance pour notre salon car le Soudan dispose de l&rsquo;un des plus gros cheptels d&rsquo;Afrique et connait de vraies probl&eacute;matiques de d&eacute;veloppement de l&rsquo;&eacute;levage.<br>Parmi les autres d&eacute;l&eacute;gations attendues, je peux citer, entre autres, le Br&eacute;sil, le Mexique, la Pologne, la Roumanie, la Su&egrave;de, l&rsquo;Irlande, l&rsquo;Egypte, le Nig&eacute;ria, la Zambie, le Kenya, le Niger, le Togo, l&rsquo;&Eacute;thiopie&hellip; sans oublier l&rsquo;Espagne, l&rsquo;Italie ou la Suisse &raquo;.</em></p><p>&nbsp;</p><h2>Pourquoi avoir choisi la Mongolie comme pays &agrave; l&rsquo;honneur ?</h2><p>BD : <em>&laquo; Le SOMMET DE L&rsquo;&Eacute;LEVAGE fait la <strong>promotion d&rsquo;un &eacute;levage extensif et durable</strong>, bas&eacute; sur un syst&egrave;me herbager. Et justement, la Mongolie est un pays d&rsquo;&eacute;levage extensif par excellence avec ses vastes espaces et ses steppes enherb&eacute;es. M&ecirc;me s&rsquo;il est difficile de comparer, le Massif-central reste la r&eacute;gion europ&eacute;enne la plus comparable &agrave; ce pays.<br>De m&ecirc;me, la France a tiss&eacute; des relations fortes avec la Mongolie dans le secteur agricole. Un accord de coop&eacute;ration agricole va d&rsquo;ailleurs &ecirc;tre sign&eacute; entre nos 2 pays durant le salon.<br>Le SOMMET souhaite se faire &eacute;cho de tout cela et participer au d&eacute;veloppement des relations dans le secteur de l&rsquo;&eacute;levage qui est le n&ocirc;tre. C&rsquo;est pourquoi il nous &eacute;tait important de valoriser ce pays sur cette &eacute;dition et de le mettre &agrave; l&rsquo;honneur &raquo;</em>.</p><p>&nbsp;</p><h2>Pour conclure, que pouvez-vous nous dire sur l&rsquo;international &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des concours et pr&eacute;sentations animales ?</h2><p>BD : <em>&laquo; La tenue de la conf&eacute;rence europ&eacute;enne de la race Hereford dans le cadre du SOMMET est une r&eacute;elle opportunit&eacute; pour nous de faire d&eacute;couvrir notre salon &agrave; tous les repr&eacute;sentants internationaux de la race. Un public que nous n&rsquo;aurions pas capt&eacute; autrement.<br>D&rsquo;autres races &eacute;trang&egrave;res (Angus, Marchigiana, Chianina, Romagnola&hellip;) s&rsquo;approprient le SOMMET pour se faire conna&icirc;tre aupr&egrave;s de nos visiteurs.<br>Nous attendons beaucoup du concours Charolais qui devrait attirer de nombreuses d&eacute;l&eacute;gations europ&eacute;ennes d&rsquo;&eacute;leveurs charolais. &Agrave; l'image du concours europ&eacute;en Simmental qui nous permet de faire venir des d&eacute;l&eacute;gations internationales. &raquo;.</em></p><p>&nbsp;</p><p><strong>Plus d'informations :</strong></p><p><em>Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a></em><br><em>R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">Twitter</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a></em></p>


Du 4 au 7 octobre prochain, le Parc des Expositions de Clermont-Ferrand se métamorphosera en une plaque tournante du commerce international de l’élevage, avec le SOMMET DE L’ÉLEVAGE. Qu’ils viennent d’Afrique, d’Amérique du Sud ou plus largement d’Europe, tous viennent chercher la même chose : l’excellence du savoir-faire français en termes d’élevage !

L’international, axe majeur de développement du SOMMET DE L’ÉLEVAGE

<h2>Champs Electriques Puls&eacute;s (CEP), qu&rsquo;est-ce que c&rsquo;est ?</h2><p>Traiter la vendange des rouges par CEP permet de gagner en intensit&eacute; colorante par rapport &agrave; une vinification traditionnelle.</p><p>Le traitement de la vendange et du vin par Champs Electriques Puls&eacute;s&nbsp;consiste &agrave; appliquer une tension &eacute;lectrique importante sous forme d&rsquo;impulsions,&nbsp;de quelques microsecondes &agrave; un liquide circulant entre deux &eacute;lectrodes. L&rsquo;objectif &eacute;tant la destruction des microorganismes et l&rsquo;extraction du contenu cellulaire des raisins.</p><p>La technique des Champs Electriques Puls&eacute;s est bas&eacute;e sur l&rsquo;application d&rsquo;un champ &eacute;lectrique haute tension (0,3-80 kV/cm) sous forme de courtes impulsions &eacute;lectriques de quelques microsecondes (&mu;s), &agrave; plusieurs millisecondes (ms) &agrave; des fr&eacute;quences variables, conduisant &agrave; la perm&eacute;abilisation des cellules (&eacute;lectroporation) avec un chauffage minimum du produit.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>La valeur du champ &eacute;lectrique s&rsquo;exprime comme &eacute;tant le rapport de la tension appliqu&eacute;e sur la distance inter-&eacute;lectrode, et s&rsquo;exprime en kilovolts par centim&egrave;tre (kV/cm).</p>
</aside>
<h2>Quels sont les effets des champs &eacute;lectriques ?</h2><p>D&rsquo;une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, lorsque les cellules biologiques sont soumises &agrave; un champ &eacute;lectrique, leur potentiel transmembranaire augmente jusqu&rsquo;&agrave; un seuil critique, ou les ph&eacute;nom&egrave;nes de r&eacute;pulsion entre les mol&eacute;cules charg&eacute;es de la membrane cellulaire entrainent la formation de pores, ce qui accroit la perm&eacute;abilit&eacute; de la membrane (perm&eacute;abilisation). En fonction des caract&eacute;ristiques du champ &eacute;lectrique (tension et dur&eacute;es des impulsions principalement, et nombre d&rsquo;impulsions re&ccedil;ues), la formation des pores peut &ecirc;tre r&eacute;versible, permettant ainsi l&rsquo;extraction des compos&eacute;s intracellulaires d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t, ou irr&eacute;versibles conduisant au vidage total du contenu cellulaire, et la mort de la cellule microbienne (stabilit&eacute; microbiologique).<br>En fonction de l&rsquo;objectif : extraction des polyph&eacute;nols ou stabilit&eacute; microbienne,&nbsp;l&rsquo;efficacit&eacute; du traitement d&eacute;pendra des param&egrave;tres de traitement tels que l&rsquo;intensit&eacute; du champ &eacute;lectrique, le nombre d&rsquo;impulsions re&ccedil;ues, la dur&eacute;e des impulsions, le type de polarit&eacute; des impulsions et la temp&eacute;rature.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Pour que le traitement soit efficace, l&rsquo;&eacute;nergie apport&eacute;e par les CEP doit &ecirc;tre environ de 80 kJ/kg de raisins, &agrave; comparer aux 200 &agrave; 300 kJ/kg de raisin pour la thermovinification</p>
</aside>
<p>&nbsp;</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/2/6/9/4709625-1-fre-FR/7dedf3c40527-schema-principe-electroporation-jpg" alt="" height="1058" width="2244" /></figure>

</div>
<p>Par ph&eacute;nom&egrave;ne de r&eacute;pulsion entre les mol&eacute;cules charg&eacute;es de la membrane cellulaire, des pores se forment ce qui lib&egrave;re le contenu de la cellule. Si l&rsquo;objectif poursuivi est l&rsquo;extraction, la formation des pores est r&eacute;versible.</p><h2>Quel est le mat&eacute;riel employ&eacute;&nbsp;?</h2><p><u>L&rsquo;&eacute;quipement de traitement de la vendange par Champs Electriques Puls&eacute;s comprend 2 parties</u> :</p><p>- Le g&eacute;n&eacute;rateur de Champs Electriques Puls&eacute;s (CEP)&nbsp;;</p><p>- Les chambres de traitement de la vendange, au nombre de 2.</p><p>Le g&eacute;n&eacute;rateur de CEP est con&ccedil;u pour d&eacute;livrer des impulsions bipolaires de forme sp&eacute;cifique d&rsquo;une dur&eacute;e pouvant atteindre 100 ms sous une tension allant de quelques V/cm &agrave; plusieurs kV/cm. La dur&eacute;e des impulsions et leur fr&eacute;quence peuvent &ecirc;tre programm&eacute;es en fonction des besoins de l&rsquo;utilisateur.<br>Le g&eacute;n&eacute;rateur est con&ccedil;u pour un d&eacute;bit de vendange allant de 2 &agrave; 5 t/h en fonction de la puissance &eacute;lectrique disponible. Pour ces d&eacute;bits, le g&eacute;n&eacute;rateur pr&eacute;sente un faible encombrement, et demande une surface au sol de moins de 2 m2.</p><p>Les chambres d&rsquo;impulsions sont mont&eacute;es en s&eacute;rie et sont dimensionn&eacute;es pour un d&eacute;bit maximum de 5 t/h. Ces chambres de traitement sont travers&eacute;es de fa&ccedil;on continue et r&eacute;guli&egrave;re par de la vendange foul&eacute;e et &eacute;rafl&eacute;e.<br>Elles peuvent &ecirc;tre plac&eacute;es directement sur une canalisation de transfert de la vendange ou sur un support sp&eacute;cifique. Pour des raisons de s&eacute;curit&eacute;, les chambres de traitement sont enferm&eacute;es dans un tube en plastique transparent &eacute;tanche et isolant.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Lors des essais r&eacute;alis&eacute;s par l&rsquo;IFV en conditions semi industrielles, la vendange est pr&eacute;alablement &eacute;rafl&eacute;e et foul&eacute;e (Delta E2 Bucher Vaslin) avant passage dans les chambres de traitement CEP. Pour une efficacit&eacute; optimale de l&rsquo;application des CEP, le flux de vendange doit &ecirc;tre r&eacute;gulier et continu. Une pompe &agrave; rotor h&eacute;lico&iuml;dale (PM1Var Bucher Vaslin) &agrave; un d&eacute;bit de 2t/h a &eacute;t&eacute; utilis&eacute;e.</p>
</aside>
<p>&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/5/6/9/4709659-1-fre-FR/78bb8156fec1-chaine-de-traitement-vendange-par-cep-1024x384-jpg" alt="" height="384" width="1024" /></figure>

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<p>L&rsquo;&eacute;quipement de traitement de la vendange par champs &eacute;lectriques puls&eacute;s se compose d&rsquo;un g&eacute;n&eacute;rateur de champs &eacute;lectriques puls&eacute;s et de deux chambres de traitement mont&eacute;es en s&eacute;rie. Le d&eacute;bit maximum est de 5 t/h.</p><h2>Quels sont les r&eacute;sultats observ&eacute;s ?</h2><p><strong>Analyse de la couleur et des polyph&eacute;nols des vins rouges.</strong><br>Les r&eacute;sultats de vinification traditionnelle sur Cabernet-Sauvignon des lots CEP montrent qu&rsquo;une fermentation de 3 jours en phase solide, avec une fin de fermentation en phase liquide, permet d&rsquo;obtenir un vin avec une intensit&eacute; colorante comparable &agrave; la thermovinification.<br>L&rsquo;intensit&eacute; colorante obtenue apr&egrave;s 3 jours de mac&eacute;ration sur une vendange trait&eacute;e aux CEP est sup&eacute;rieure de 16% au T&eacute;moin avec une dur&eacute;e de cuvaison de 14 jours. &nbsp;Apr&egrave;s seulement 3&nbsp;jours de mac&eacute;ration, les CEP permettent d&rsquo;obtenir des vins avec une composition tannique proche voire sup&eacute;rieure au T&eacute;moin avec une mac&eacute;ration de 14 jours&nbsp;</p><h2>Analyses des compos&eacute;s aromatiques.</h2><p>Les r&eacute;sultats obtenus montrent une augmentation significative dans les compos&eacute;s aromatiques et notamment des terp&egrave;nes et des thiols dans les c&eacute;pages blancs trait&eacute;s par des Champs Electriques Puls&eacute;s.</p><h2>Caract&eacute;ristiques organoleptiques des vins.</h2><p>Les raisins trait&eacute;s par des CEP et vinifi&eacute;s en phase liquide ont un profil aromatique diff&eacute;rent des thermovinifications, et ne pr&eacute;sentent pas de notes de &laquo; cuits &raquo; et de &laquo; confits &raquo;. L&rsquo;absence de chauffage &eacute;lev&eacute; (35&deg;C maximum) lors du traitement de la vendange aux CEP, explique cette diff&eacute;rence de perception.</p><p>Les vins issus des CEP pr&eacute;sentent des notes aromatiques proches des vinifications traditionnelles mais avec un profil aromatique en g&eacute;n&eacute;ral plus intense. Ce qui caract&eacute;rise les vins trait&eacute;s par les CEP est la perception plus importante du gras et de la sucrosit&eacute; par rapport aux modalit&eacute;s T&eacute;moin. Cela se traduit &eacute;galement par une plus faible perception de l&rsquo;acidit&eacute; et de l&rsquo;astringence.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Dans la majorit&eacute; des cas, les vins issus de vendanges trait&eacute;es par les CEP pr&eacute;sentent un volume en bouche et une perception de gras plus importante que les T&eacute;moins.</p>
</aside>
<h2>Conclusion</h2><p>Cette nouvelle m&eacute;thode d&rsquo;extraction des constituants de la pellicule en conditions semi-industrielles (2 &agrave; 5 t/h) est int&eacute;ressante &agrave; plusieurs titres.<br>En phase liquide comme en phase solide, la technologie permet des gains notoires en couleur par rapport &agrave; un T&eacute;moin traditionnel. Ces gains ne sont cependant pas aussi importants qu&rsquo;avec une thermovinification.<br>Les essais r&eacute;alis&eacute;s par l&rsquo;IFV ont &eacute;galement mis en &eacute;vidence une augmentation parfois majeure des teneurs en compos&eacute;s aromatiques des vins &agrave; la suite des traitements Champs Electriques Puls&eacute;s.<br>Cette technologie ayant fait d&eacute;sormais ses preuves, la soci&eacute;t&eacute; Bucher Vaslin est en cours d&rsquo;industrialisation d&rsquo;un g&eacute;n&eacute;rateur de CEP permettant le traitement de la vendange avec une technologie d&eacute;velopp&eacute;e par Leroy-Biotech.</p><p>Ces travaux ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s avec le soutien financier de la R&eacute;gion Occitanie dans le cadre des programmes ReadyNov&nbsp;: Electrowine et Electrowine 2.0.</p>


Depuis quelques années, l’utilisation de Champs Electriques Pulsés (CEP) est expérimentée dans la filière œnologique. Elle a pour objectif d’améliorer l’extraction des polyphénols, lors de la vinification en rouge, et d’assurer la stabilité microbiologique des moûts et des vins. La technique des CEP a été adoptée, en 2020, par l’O.I.V. à la suite des travaux présentés par l’IFV

Extraction des polyphénols par les champs électriques pulsés

<p class="x">Les prairies ont bien souffert de la chaleur et du manque d&rsquo;eau cet &eacute;t&eacute;. Dans les parcelles les plus d&eacute;grad&eacute;es, il est possible d&rsquo;imaginer un sursemis de m&eacute;lange c&eacute;r&eacute;ales-prot&eacute;agineux (m&eacute;teil) afin de rebooster la productivit&eacute; des prairies. En octobre 2021, des m&eacute;langes de triticale-vesce ou d&rsquo;avoine-vesce-f&eacute;verole ont &eacute;t&eacute; sem&eacute;s dans des prairies des fermes exp&eacute;rimentales et commerciales des Pays de la Loire et du Grand Est. Si ces esp&egrave;ces ont en g&eacute;n&eacute;ral bien lev&eacute;, elles ont vite r&eacute;gress&eacute; &agrave; cause de la concurrence de la prairie. &laquo; <em>Les conditions de 2021 &eacute;taient favorables &agrave; l&rsquo;herbe qui avait peu souffert l&rsquo;&eacute;t&eacute; et bien pouss&eacute; &agrave; l&rsquo;automne</em>, explique St&eacute;phanie Guibert, charg&eacute; de mission prairies &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire. <em>Les m&ecirc;mes essais que nous allons renouveler cette ann&eacute;e avec des prairies ab&icirc;m&eacute;es montreront s&ucirc;rement des r&eacute;sultats diff&eacute;rents. Les &eacute;leveurs qui ont test&eacute; ces pratiques de sursemis de m&eacute;teils sur prairie font le m&ecirc;me constat : pour que &ccedil;a marche, il faut que la prairie soit bien mal en point, sinon il y a la concurrence de l&rsquo;herbe en place.</em> &raquo;</p><h2 class="x">Le m&eacute;teil limite le salissement des luzernes</h2><p class="x">Ce sursemis de m&eacute;langes c&eacute;r&eacute;ales-prot&eacute;agineux peut aussi &ecirc;tre appliqu&eacute;e dans des luzerni&egrave;res. Des premiers essais exploratoires r&eacute;alis&eacute;s en Pays de la Loire ont montr&eacute; des r&eacute;sultats encourageants. Sem&eacute;s mi-octobre dans de la luzerne fra&icirc;chement coup&eacute;e, des m&eacute;langes &agrave; base de seigle, vesce, tr&egrave;fle ou f&eacute;verole ont profit&eacute; de la pause hivernale des luzernes pour se d&eacute;velopper. &Agrave; la premi&egrave;re coupe de printemps, d&eacute;but mai, le surplus de biomasse des m&eacute;teils &eacute;tait de l&rsquo;ordre de 2,5 tonnes de mati&egrave;re s&egrave;che par hectare. &laquo;&nbsp;<em>Les esp&egrave;ces sem&eacute;es se sont rapidement implant&eacute;es et ont limit&eacute; le salissement de la luzerni&egrave;re</em>, observe St&eacute;phanie Guibert. <em>Le seigle est une c&eacute;r&eacute;ale pr&eacute;coce qui s&rsquo;installe vite mais on le retrouve &eacute;galement pr&eacute;sent &agrave; la deuxi&egrave;me coupe. La f&eacute;verole comme la vesce apporte de la richesse en prot&eacute;ines mais il convient d&rsquo;approfondir l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de la technique au regard des b&eacute;n&eacute;fices apport&eacute;s et des co&ucirc;ts de semences engag&eacute;s.</em>&nbsp;&raquo; L&agrave; aussi, des essais se poursuivent cette ann&eacute;e.</p>


Semés à l’automne dans des prairies ou des luzernières dégradées par la sécheresse, des mélanges céréales protéagineux peuvent apporter un complément de fourrage au printemps suivant. Des essais débutent

Semer un mélange céréales-protéagineux dans une prairie dégradée

<p>D&eacute;finis par l&rsquo;instruction du 7 mai 2019, les Projets de territoire et de gestion de l&rsquo;eau (PTGE) visent &agrave; d&eacute;finir, au sein d&rsquo;un p&eacute;rim&egrave;tre hydrologique coh&eacute;rent, les conditions d&rsquo;une gestion &eacute;quilibr&eacute;e et durable de l&rsquo;eau entre les diff&eacute;rents usages et usagers, en respectant la bonne fonctionnalit&eacute; des &eacute;cosyst&egrave;mes et en anticipant le changement climatique, le tout par la voie d&rsquo;une d&eacute;marche locale concert&eacute;e recherchant le consensus et l&rsquo;engagement entre les diff&eacute;rents acteurs du territoire. Multi-acteurs, multi-usages, multi-leviers&nbsp;: telle est la devise des PTGE.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-engagements-du-gouvernement" target="_blank" title="">Varenne de l&rsquo;eau : les engagements du gouvernement</a>
</aside>
<h2>L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des PTGE confirm&eacute;</h2><p>Une centaine de PTGE est actuellement recens&eacute;e mais beaucoup sont aux prises &agrave; des difficult&eacute;s, freinant voire bloquant leur aboutissement. Ces difficult&eacute;s portent sur la mise en &oelig;uvre de la d&eacute;marche, la gouvernance, la mobilisation des connaissances, le cadre juridique, les r&ocirc;les de l&rsquo;Etat et des collectivit&eacute;s ou encore les enjeux &eacute;conomiques et financiers. La chose n&rsquo;est pas nouvelle. En 2017, les minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et de la Transition &eacute;cologique avaient mis sur pied une cellule de crise destin&eacute;e &agrave; d&eacute;nouer les ex-Projets de territoire, apparus en 2015, devenus PTGE en 2017. En 2021, les m&ecirc;mes minist&egrave;res ont confi&eacute; une mission d&rsquo;appui au CGAAER (*) et au CGEDD (**) dont l&rsquo;expertise a port&eacute; sur 15 PTGE. Premi&egrave;re conclusion&nbsp;: les PTGE demeurent le bon outil pour &laquo;&nbsp;<em>appr&eacute;hender sans les dissocier les dimensions environnementale, &eacute;conomique et sociale de la gestion de l&rsquo;eau et qui mise sur l&rsquo;intelligence collective pour identifier une trajectoire de gestion &eacute;quilibr&eacute;e de la ressource puis la concr&eacute;tiser &agrave; travers un programme d&rsquo;actions</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/eau-et-climat-gare-aux-mirages" target="_blank" title="">Eau et climat&nbsp;: gare aux mirages</a>
</aside>
<h2>&laquo;&nbsp;Dans un PTGE, tout se joue au d&eacute;but&nbsp;&raquo;</h2><p>Cependant, la mission a identifi&eacute; des voies de progr&egrave;s et formul&eacute; des recommandations destin&eacute;es &agrave; d&eacute;verrouiller les projets. &laquo;&nbsp;<em>Dans un PTGE, tout se joue au d&eacute;but</em>, rel&egrave;ve la mission. <em>Des objectifs d&rsquo;ensemble peu clairs ou mal compris, une insuffisante &eacute;coute pr&eacute;alable des pr&eacute;occupations et des attentes des acteurs locaux, une marginalisation de certains d&rsquo;entre eux, toute ambigu&iuml;t&eacute; dans l&rsquo;organisation de la&#768; d&eacute;marche ou dans le &laquo; qui fait quoi &raquo;, sont autant de facteurs qui emp&ecirc;chent la&nbsp;d&eacute;marche de s&rsquo;engager sur de bons rails</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Au stade de la phase d&rsquo;&eacute;mergence d&rsquo;un PTGE, la mission pr&eacute;conise l&rsquo;&eacute;tablissement d&rsquo;une feuille de route, explicitant les grands objectifs et les grands principes du PTGE, les modalit&eacute;s de la gouvernance et de la prise de d&eacute;cision, le contenu des diff&eacute;rentes &eacute;tapes op&eacute;rationnelles et le calendrier. Elle d&eacute;finit aussi la mani&egrave;re dont le public sera associ&eacute; &agrave; la d&eacute;marche.</p><p>La mission propose que la feuille de route, une fois adopt&eacute;e par la gouvernance du territoire, soit valid&eacute;e par le pr&eacute;fet r&eacute;f&eacute;rent du PTGE. Lors de la phase d&rsquo;&eacute;laboration, l&rsquo;&eacute;tablissement d&rsquo;un &eacute;tat des lieux et du diagnostic initial et prospectif doivent &ecirc;tre syst&eacute;matis&eacute;s, le diagnostic devant faire l&rsquo;objet d&rsquo;une validation par le pr&eacute;fet r&eacute;f&eacute;rent.</p><p>La phase d&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;un PTGE pouvant durer plusieurs ann&eacute;es, afin de d&eacute;jouer l&rsquo;attentisme, la mission recommande d&rsquo;identifier des actions dites &laquo;&nbsp;sans regret&nbsp;&raquo;, susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre mises en &oelig;uvre rapidement et aux effets b&eacute;n&eacute;fiques sur la ressource en eau, quelle que soit l&rsquo;ampleur du changement climatique.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-eaux-usees-traitees-un-peu-plus-qu-une-goutte-d-eau-pour-irriguer-les-cultures" target="_blank" title="">Les eaux us&eacute;es trait&eacute;es, un peu plus qu&rsquo;une goutte d&rsquo;eau pour irriguer</a>
</aside>
<h2>Les recommandations relatives &agrave; la gouvernance</h2><p>La gouvernance &eacute;tant une des cl&eacute;s de la r&eacute;ussite des PTGE, la mission pointe l&rsquo;importance du portage politique, aux c&ocirc;t&eacute;s du portage op&eacute;rationnel. Qu&rsquo;il soit assur&eacute; par une collectivit&eacute; territoriale, un &eacute;tablissement public ou une structure porteuse de SAGE, il importe que sa l&eacute;gitimit&eacute; soit reconnue par l&rsquo;ensemble des parties prenantes. La mission juge pertinent que le portage politique du PTGE engage syst&eacute;matiquement une collectivit&eacute; territoriale.</p><p>L&rsquo;implication des diff&eacute;rentes parties prenantes est tout aussi essentielle et la gouvernance se doit d&rsquo;&ecirc;tre &laquo; <em>multi-acteurs</em> &raquo;, pouvant justifier, le cas &eacute;ch&eacute;ant, l&rsquo;instauration d&rsquo;une &laquo;&nbsp;<em>discrimination positive</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;implication dans les d&eacute;marches territoriales des fili&egrave;res agricoles et plus globalement de l&rsquo;environnement &eacute;conomique de l&rsquo;agriculteur (coop&eacute;ration, n&eacute;goce, assurance, cr&eacute;dit) s&rsquo;av&egrave;re souvent faible ou inexistante</em>&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve la mission. L&rsquo;implication des associations est jug&eacute;e quant &agrave; elle &laquo;&nbsp;<em>variable</em>&nbsp;&raquo;. Et quand elles peinent &agrave; faire entendre leur voix, elles peuvent porter le fer devant la justice administrative en contestant les autorisations uniques de pr&eacute;l&egrave;vement ou les autorisations de retenues, &laquo;&nbsp;<em>au risque d&rsquo;enrayer le processus</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Sc&eacute;nario &laquo;&nbsp;sans projet&nbsp;&raquo; et analyse couts-b&eacute;n&eacute;fices</h2><p>La mobilisation et le partage des connaissances est une faiblesse du dispositif. &laquo;&nbsp;<em>Le PTGE ne peut se construire sur de "l&rsquo;a&#768; peu pr&egrave;s"&nbsp;: la&nbsp;mobilisation et le partage de connaissances &eacute;prouv&eacute;es conditionnent la&nbsp;solidit&eacute; des analyses, la&nbsp;bonne compr&eacute;hension des enjeux territoriaux et la&nbsp;confiance entre les acteurs. Les besoins d&rsquo;actualisation ou de compl&eacute;ments de connaissance doivent &ecirc;tre identifi&eacute;s d&egrave;s la phase d&rsquo;&eacute;tat des lieux, et les &eacute;tudes correspondantes engag&eacute;es et pilot&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;, indique la mission.</p><p>La construction de plusieurs trajectoires possibles d&rsquo;&eacute;volution du territoire en fonction de sc&eacute;narios de gestion de la ressource en eau, puis le choix de l&rsquo;une d&rsquo;elles et de son programme d&rsquo;actions associ&eacute; constituent un &eacute;cueil volet prospectif du PTGE, selon la mission. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t d&rsquo;un sc&eacute;nario "sans projet"&nbsp;est mal compris, et sans cette situation de r&eacute;f&eacute;rence la n&eacute;gociation devient le principal outil pour arr&ecirc;ter la trajectoire a&#768; suivre. Il est n&eacute;cessaire d&rsquo;&eacute;valuer les incidences de pour pouvoir par la&#768; concertation choisir une trajectoire d&rsquo;&eacute;volutions souhaitable et, a&#768; travers elle, identifier la&#768; nature et l&rsquo;intensit&eacute; des actions a&#768; mettre en &oelig;uvre, puis les r&eacute;aliser</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>L&rsquo;analyse co&ucirc;ts-b&eacute;n&eacute;fices<strong> </strong>est une autre lacune de la&nbsp;d&eacute;marche, qualifi&eacute;e de &laquo;&nbsp;<em>parent pauvre</em>&nbsp;&raquo;, alors qu&rsquo;elle est un outil d&rsquo;aide a&#768; la&nbsp;d&eacute;cision pour la&nbsp;r&eacute;alisation d&rsquo;actions, notamment faisant appel aux aides publiques. La mission recommande d&rsquo;en faire un v&eacute;ritable outil de dialogue, de syst&eacute;matiser la d&eacute;finition d&rsquo;un sc&eacute;nario &laquo; sans projet &raquo; et d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;efficience &eacute;conomique et la valeur ajout&eacute;e des diff&eacute;rents sc&eacute;narios envisag&eacute;s.</p><h2>Leviers financiers et juridiques</h2><p>La mobilisation de l&rsquo;ing&eacute;nierie financi&egrave;re des territoires &eacute;tant n&eacute;cessaire pour s&rsquo;assurer de la faisabilit&eacute; des investissements et de leur rentabilit&eacute; en tenant compte des &eacute;ventuels soutiens publics, la mission recommande d&rsquo;associer les financeurs d&egrave;s le d&eacute;but de la d&eacute;marche, de privil&eacute;gier les maitrises d&rsquo;ouvrage collectives ayant une assise financi&egrave;re solide et d&rsquo;&eacute;tudier les possibilit&eacute;s de pr&ecirc;ts a&#768; tr&egrave;s long terme pour les infrastructures lourdes. Pour faciliter la gestion territoriale de l&rsquo;eau, la mission liste une s&eacute;rie d&rsquo;actions, dont certains &agrave; caract&egrave;re r&eacute;glementaire, relatives &agrave; la&nbsp;diffusion des donn&eacute;es sur les usages de l&rsquo;eau, &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration de la&#768; connaissance de la&#768; ressource (notamment en p&eacute;riode de hautes eaux) et de l&rsquo;impact des pr&eacute;l&egrave;vements, &agrave; la mobilisation des plans d&rsquo;eau inutilis&eacute;s ou encore &agrave; l&rsquo;&eacute;volution des r&egrave;gles de r&eacute;partition de l&rsquo;eau entre agriculteurs pour ouvrir l&rsquo;acc&egrave;s a&#768; l&rsquo;irrigation a&#768; de nouveaux agriculteurs.</p><p>Une proc&eacute;dure de labellisation des PTGE pourrait &ecirc;tre examin&eacute;e. Un centre de ressource national d&eacute;di&eacute; aux PTGE pourrait proposer des documents de r&eacute;f&eacute;rence (r&eacute;f&eacute;rentiels de m&eacute;thodes, mod&egrave;les de cahiers des charges, etc.) et permettre de capitaliser et de partager les exp&eacute;riences des territoires. Un groupe national d&rsquo;appui p&eacute;renne pourrait r&eacute;pondre a&#768; des demandes ponctuelles de PTGE souhaitant une tierce expertise temporaire pour essayer de d&eacute;nouer certaines situations difficiles et aider a&#768; franchir une &eacute;tape.</p><p>(*) Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux</p><p>(*) Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable</p>


Une mission du CGAAER et du CGEDD formule plusieurs recommandations, sur la base d’une expertise menée au sein de 15 PTGE problématiques. Selon la mission, les PTGE constituent l’instance idoine pour appréhender dans la durée l’équilibre entre la ressource et les usages. Le succès, ou l’échec, se jouent en grande partie dès la genèse d’un PTGE.

Comment faire aboutir les Projets de territoire et de gestion de l’eau ?

<p>R&eacute;mi James et S&eacute;bastien Canaud ont fait le choix il y a quelques ann&eacute;es de compl&eacute;ter leurs revenus en installant des panneaux photovolta&iuml;ques sur le toit d&rsquo;un de leurs b&acirc;timents. Le premier est propri&eacute;taire des panneaux, le deuxi&egrave;me loue sa toiture &agrave; une soci&eacute;t&eacute; de panneaux solaires. Ils sont intervenus lors de la r&eacute;union &laquo;&nbsp;toitures endommag&eacute;es&nbsp;&raquo; afin de parler de leur exp&eacute;rience et donner des pistes de r&eacute;flexion aux participants.<br><strong>Devenir propri&eacute;taire d&rsquo;une centrale photovolta&iuml;que</strong><br>En 2016, R&eacute;mi James, &eacute;leveur de charolaises,&nbsp;s&rsquo;installe en GAEC avec son oncle &agrave; Espinasse. D&egrave;s le d&eacute;but, il cherche &agrave; acheter un terrain pour construire un b&acirc;timent raccordable &agrave; un transformateur Enedis (anciennement ERDF), afin de pouvoir couvrir la toiture de son futur b&acirc;timent de panneaux photovolta&iuml;ques. &laquo;&nbsp;Plus le transformateur est proche, moins le co&ucirc;t du raccordement est important&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise-t-il. L&rsquo;objectif de l&rsquo;agriculteur est triple : g&eacute;n&eacute;rer un revenu permettant de rembourser son emprunt, s&rsquo;assurer une rentr&eacute;e d&rsquo;argent suppl&eacute;mentaire et ne plus d&eacute;pendre des diff&eacute;rents cours de l&rsquo;&eacute;nergie. Pour R&eacute;mi James,&nbsp;&laquo;&nbsp;il ne faut pas mettre tous ses &oelig;ufs dans le m&ecirc;me panier&nbsp;&raquo;. En 2020, trois ans apr&egrave;s le d&eacute;but des d&eacute;marches (en temps normal ce d&eacute;lai est de deux ans), le raccordement est termin&eacute;. 1 000 panneaux sont d&eacute;sormais install&eacute;s sur un pan de toiture d&rsquo;une surface de 1&nbsp;530 m&egrave;tres carr&eacute;. &laquo;&nbsp;En deux ans de production, les rendements ont d&eacute;pass&eacute; les estimations &eacute;tablies par les experts &raquo; explique l&rsquo;agriculteur qui annonce gagner en moyenne entre 5 000 et 6&nbsp;000 &euro; par an, une fois toutes ses charges et indemnit&eacute;s pay&eacute;es, gr&acirc;ce &agrave; la vente de son &eacute;lectricit&eacute;.<br>&laquo; Une fois mon emprunt rembours&eacute;, je toucherai environ 25&nbsp;000 &euro; par an&nbsp;&raquo; ce qui en fait un investissement particuli&egrave;rement int&eacute;ressant dans des m&eacute;tiers o&ugrave; il est difficile de sortir un salaire &agrave; la hauteur de la charge de travail.&nbsp;Avec les al&eacute;as climatiques, le choix de la propri&eacute;t&eacute; peut n&eacute;anmoins r&eacute;server quelques surprises. Suite aux &eacute;pisodes de gr&ecirc;le, R&eacute;mi James attend encore l&rsquo;intervention des experts pour d&eacute;terminer l&rsquo;ampleur des d&eacute;g&acirc;ts caus&eacute;s sur ses panneaux. &laquo;&nbsp;Sans rapport d&rsquo;expertise, impossible d&rsquo;estimer le montant des r&eacute;parations remboursables par les assurances. Si on attend trop longtemps, l&rsquo;&eacute;tat des panneaux risque d&rsquo;empirer avec le retour de l&rsquo;hiver et des temps humides &raquo; se d&eacute;sole l&rsquo;&eacute;leveur. Malgr&eacute; tout, gr&acirc;ce &agrave; cet investissement,&nbsp;l&rsquo;agriculteur pense qu&rsquo;il r&eacute;ussira &agrave; surmonter les cons&eacute;quences de ces&nbsp;&eacute;pisodes de gr&ecirc;le et encourage ceux qui le peuvent &agrave; profiter des aides d&eacute;samiantage pour installer des panneaux sur leur exploitation.<br><strong>Louer sa toiture &agrave; une soci&eacute;t&eacute;</strong><br>Pour les personnes qui ne souhaitent pas investir, une autre solution existe : louer sa toiture &agrave; une soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;investissement d&eacute;di&eacute; au&nbsp; photovolta&iuml;que. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a fait S&eacute;bastien Canaud, &eacute;leveur allaitant &agrave; Saint Priest-des-Champs. En 2018 d&eacute;bute construction d&rsquo;un hangar &agrave; c&ocirc;t&eacute; duquel l&rsquo;installation d&rsquo;un transformateur Enedis est pr&eacute;vue. L&rsquo;agriculteur entame alors les d&eacute;marches pour louer sa future toiture&nbsp;&agrave; l&rsquo;entreprise Irisolaris. En 2019, les travaux sont termin&eacute;s.&nbsp;Il faudra attendre encore un an pour que le raccordement entre les panneaux et le transformateur soit op&eacute;rationnel et que le bail puisse commencer. &laquo;&nbsp;Le loyer que je per&ccedil;ois me permet de rembourser mon emprunt et ne me laisse que 300&euro; &agrave; verser de ma poche par an&nbsp;&raquo;. Si&nbsp;&ecirc;tre propri&eacute;taire d'une centrale rapporte plus, louer son toit apporte une solution cl&eacute; en main&nbsp;:&nbsp;m&ecirc;me en cas de d&eacute;g&acirc;ts, le loyer est vers&eacute; et l'entretien des panneaux reste enti&egrave;rement &agrave; la charge de la soci&eacute;t&eacute; propri&eacute;taire.<br>Un probl&egrave;me persiste cependant&nbsp;: sans nouvelles des assurances, les agriculteurs qui pourraient b&eacute;n&eacute;ficier de l'aide d&eacute;samiantage restent dans le flou et ont du mal &agrave; se projeter.</p>


Deux agriculteurs témoignent : le premier est propriétaire de sa propre centrale photovoltaïque, le second a choisi de louer sa toiture à une société de panneaux solaires.

[Retours d’expérience] ils ont fait le choix du photovoltaïque

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<h3>Aide &agrave; la restructuration du vignoble<strong> </strong>: le d&eacute;faut de conformit&eacute; d'une partie des installations peut entra&icirc;ner l&rsquo;in&eacute;ligibilit&eacute;</h3>

<p>Suite &agrave; un contr&ocirc;le effectu&eacute; sur place, FranceAgriMer a demand&eacute; &agrave; une soci&eacute;t&eacute; agricole &ndash; qui avait sollicit&eacute; l&rsquo;aide &agrave; la restructuration et &agrave; la reconversion du vignoble pour la campagne 2014-2015, pour une surface de 6&nbsp;hectares et b&eacute;n&eacute;fici&eacute; &agrave; ce titre d&rsquo;une avance &ndash; de lui restituer le montant de l&rsquo;avance vers&eacute;e augment&eacute; de 10&nbsp;% en raison d&rsquo;une non-conformit&eacute; aux crit&egrave;res d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute; concernant le syst&egrave;me <strong>d&rsquo;irrigation</strong> mis en place.</p>

<p>Le vigneron soutenait que le <a href="https://www.reussir.fr/vigne/gagner-en-efficience-avec-le-numerique">proc&eacute;d&eacute;</a> d&rsquo;arrosage install&eacute;, un dispositif par micro-aspersion, &eacute;quivalait au syst&egrave;me d&rsquo;arrosage de micro-irrigation pr&eacute;vu dans les conditions d&rsquo;attribution de l&rsquo;aide. Il contestait aussi le fait que la totalit&eacute; de sa demande d&rsquo;aide qui portait, outre sur une aide &agrave; l&rsquo;irrigation, sur une aide &agrave; la plantation et une aide au palissage, ait &eacute;t&eacute; rejet&eacute;e. Dans cette affaire, jug&eacute;e le 5&nbsp;mai 2022, <strong>la Cour d&rsquo;appel de Marseille confirme la demande de restitution en totalit&eacute; formul&eacute;e par FranceAgriMer en raison de la non-conformit&eacute; d&rsquo;une partie seulement des installations aux crit&egrave;res d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute;</strong>.</p>

<h3>R&eacute;siliation du bail : la non-conformit&eacute; au contr&ocirc;le des structures en cours de bail n&rsquo;est pas un motif valable</h3>

<p>Suite au d&eacute;c&egrave;s du preneur, sa s&oelig;ur a demand&eacute; la d&eacute;volution du <strong>bail</strong> &agrave; son profit. S&rsquo;y opposant, le bailleur lui a d&eacute;livr&eacute; un cong&eacute; pour d&eacute;faut d&rsquo;autorisation d&rsquo;exploiter. Mais la Cour de cassation, le 13&nbsp;avril 2022, lui a donn&eacute; tort, rappelant d&rsquo;une part, que<strong> le bailleur peut s&rsquo;opposer &agrave; la d&eacute;volution du bail dans un d&eacute;lai de six mois courant &agrave; compter du jour o&ugrave; le d&eacute;c&egrave;s du preneur est port&eacute; &agrave; sa connaissance</strong>, d&eacute;lai que le bailleur n&rsquo;avait pas respect&eacute;.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/quand-le-bail-metayage-devient-bail-ferme">Quand le bail &agrave; m&eacute;tayage devient un bail &agrave; ferme</a></div>

<p>D&rsquo;autre part, que <strong>la liste des motifs de r&eacute;siliation d&rsquo;un bail rural est limitative </strong>et ne comprend pas le cas de la non-conformit&eacute; au contr&ocirc;le des structures. Enfin, la Cour pr&eacute;cise que la non-conformit&eacute; peut entra&icirc;ner la nullit&eacute; du bail, mais uniquement si le preneur a fait l&rsquo;objet d&rsquo;un refus d&eacute;finitif d&rsquo;exploiter ou n&rsquo;a pas pr&eacute;sent&eacute; de demande d&rsquo;autorisation d&rsquo;exploiter dans le d&eacute;lai imparti par l&rsquo;autorit&eacute; administrative.</p>

<h3>Faute du preneur : la r&eacute;siliation du bail ne prend pas effet &agrave; la date du prononc&eacute;</h3>

<p>En cas de faute du preneur, le bailleur doit demander la r&eacute;siliation du bail en justice. Une d&eacute;cision de la Cour de cassation du 12&nbsp;janvier 2022 confirme un revirement de jurisprudence : <em>&laquo;&nbsp;la r&eacute;siliation judiciaire d&rsquo;un contrat &agrave; ex&eacute;cution successive ne prend pas n&eacute;cessairement effet &agrave; la date de la d&eacute;cision qui la prononce&nbsp;&raquo;</em>. Ainsi, la r&eacute;siliation du bail peut prendre effet &agrave; la date des premiers constats des manquements du preneur, soit une date ant&eacute;rieure &agrave; la d&eacute;cision pronon&ccedil;ant la r&eacute;siliation.</p>

<h3>Occupation gratuite<strong> </strong>: le retour du rapport de l&rsquo;avantage indirect</h3>

<h3>&nbsp;</h3>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI298_GERE_GESTION_VITIVINICOLE_NEWS%2002.jpg" /><figcaption>Un arr&ecirc;t de la Cour de cassation revient sur la mise &agrave; disposition gratuite d'un logement. &copy; P. Cronenberger</figcaption></figure><p>Depuis 2017, la mise &agrave; disposition gratuite d&rsquo;un logement n&rsquo;&eacute;tait plus consid&eacute;r&eacute;e comme une donation indirecte, c&rsquo;est-&agrave;-dire un avantage &agrave; rapporter dans la succession. La Cour de cassation, dans un arr&ecirc;t du 2&nbsp;mars 2022, revient sur cette jurisprudence jugeant que l&rsquo;appauvrissement de la m&egrave;re, propri&eacute;taire du logement, est caract&eacute;ris&eacute; et qu&rsquo;il y a donc intention lib&eacute;rale car elle aurait pu louer le bien. Elle affirme par ailleurs que l&rsquo;indemnit&eacute; de rapport est &eacute;gale aux loyers qui auraient d&ucirc; &ecirc;tre pay&eacute;s si les lieux avaient &eacute;t&eacute; lou&eacute;s.</p>

<h3>Employeur : faire &eacute;voluer son DUERP</h3>

<p>Le d&eacute;cret n&deg;&nbsp;2022-395 du 18&nbsp;mars 2022 met en &oelig;uvre les r&egrave;gles issues de la loi Sant&eacute; au travail du 2&nbsp;ao&ucirc;t 2021, concernant le document unique d&rsquo;&eacute;valuation des risques professionnels (<a href="https://www.reussir.fr/vigne/covid-19-mettez-jour-le-duerp-de-votre-exploitation-viticole">DUERP</a>).</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/une-drh-externe-pour-rediger-le-duerp">Une DRH externe pour r&eacute;diger le DUERP</a></div>

<p>Ainsi, depuis le 31&nbsp;mars, les employeurs, y compris ceux des fili&egrave;res agricoles, doivent se soumettre &agrave; de nouvelles r&egrave;gles d&rsquo;&eacute;laboration, de mise &agrave; jour, de conservation et de mise &agrave; disposition de ce document.</p>

<h3>Entreprise individuelle : s&eacute;paration des patrimoines priv&eacute; et professionnel</h3>

<p>La loi n&deg;&nbsp;2022-172 du 14&nbsp;f&eacute;vrier 2022 en faveur de l&rsquo;activit&eacute; professionnelle ind&eacute;pendante r&eacute;forme le statut de l&rsquo;entrepreneur individuel. Depuis le 14&nbsp;mai, et sans qu&rsquo;aucune formalit&eacute; ne soit &agrave; r&eacute;aliser, l&rsquo;entreprise individuelle b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;un patrimoine professionnel distinct du patrimoine personnel de l&rsquo;entrepreneur. Un cr&eacute;ancier professionnel sera ainsi cantonn&eacute; au patrimoine professionnel. Concernant les cr&eacute;anciers personnels, si le patrimoine personnel est insuffisant, le droit de gage g&eacute;n&eacute;ral des cr&eacute;anciers peut s&rsquo;exercer sur le patrimoine professionnel, dans la limite du montant du b&eacute;n&eacute;fice r&eacute;alis&eacute; lors du dernier exercice clos. L&rsquo;entrepreneur pourra toujours renoncer &agrave; cette scission des deux patrimoines pour certaines cr&eacute;ances. Enfin, il pourra opter pour l&rsquo;imp&ocirc;t sur les soci&eacute;t&eacute;s.</p>

<h3>Taxe fonci&egrave;re : l&rsquo;exon&eacute;ration des coop&eacute;ratives &eacute;largie</h3>

<p>L&rsquo;exon&eacute;ration de taxes fonci&egrave;res pour les locaux utilis&eacute;s par un coop&eacute;rateur est &eacute;tendue &agrave; compter des impositions &eacute;tablies au titre de 2022, en cas de leur utilisation par un tiers, d&egrave;s lors que&nbsp;les locaux sont &eacute;quip&eacute;s des moyens de production n&eacute;cessaires en vue de la transformation exclusive des produits des adh&eacute;rents de la coop&eacute;rative et que ces produits sont sous appellation d&rsquo;origine, sous indication g&eacute;ographique ou entrent dans la cat&eacute;gorie des sp&eacute;cialit&eacute;s traditionnelles garanties.</p>
</div>



Jurisprudence, décrets et loi font perpétuellement évoluer les réglementations et leur application. Voici les informations qui peuvent vous concerner, sélectionnées sur le premier semestre 2022.

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