Le couteau Le Thiers na&icirc;t au d&eacute;but des ann&eacute;es 90, lorsqu'une bande de copains d&eacute;cident de cr&eacute;er leur couteau, et d&eacute;posent les statuts de leur association. La Confr&eacute;rie du couteau Le Thiers est n&eacute;e, et en 1994, ils pr&eacute;sentent enfin leur couteau, qui sera commercialis&eacute; en 1995.&laquo; Thiers, forte d'un pass&eacute; coutelier vieux de 7 si&egrave;cles,&nbsp;fabriquait des couteaux pour tout le monde mais n'en avait pas &agrave; elle. L'id&eacute;e &eacute;tait de donner un couteau &agrave; la ville &raquo;, explique Marc Blettery, pr&eacute;sident de la Confr&eacute;rie depuis 2015.<h2>Plus de 650 mod&egrave;les d&eacute;pos&eacute;s et agr&eacute;&eacute;s</h2> Aujourd'hui, la Confr&eacute;rie compte environ 200 membres amoureux du couteau. Elle poss&egrave;de les droits sur le couteau, qui est fabriqu&eacute; par une cinquantaine de fabricants,&nbsp;sous licence, avec un cahier des charges exigeant. &laquo;&nbsp;En 30 ans, pr&egrave;s de 650 mod&egrave;les diff&eacute;rents d&eacute;pos&eacute;s ont &eacute;t&eacute; agr&eacute;&eacute;s par la Confr&eacute;rie &raquo;, d&eacute;taille&nbsp;Chantal Avot, dirigeante de la soci&eacute;t&eacute; Dall'Anese Pascalu, qui fabrique les parties m&eacute;talliques pour la Confr&eacute;rie, dont elle est membre. Les couteaux Le Thiers sont distribu&eacute;s dans les diff&eacute;rents points de vente directement par les couteliers, chacun pouvant g&eacute;rer sa distribution comme il le souhaite.&laquo; Pour Le Thiers, l'id&eacute;e &eacute;tait de proposer un mod&egrave;le&nbsp;et de le fabriquer ici, une forme qui est prot&eacute;g&eacute;e et qui ne peut &ecirc;tre faite qu'avec une certaine rigueur.&raquo;<h2>Un pur produit du bassin thiernois</h2> Pour Marc Blettery et Chantal Avot, l'objectif est clair : &laquo; Nous&nbsp;d&eacute;fendons un produit fabriqu&eacute; dans le bassin thiernois et qui doit y rester.&nbsp;Avec Laguiole, nous allons dans le m&ecirc;me sens, nous prot&eacute;geons&nbsp;un patrimoine et un savoir universel. Que ce soit fait chez eux ou chez nous, l'important est que ce soit fait en France &raquo;. En 2015, pour les 20 ans du couteau, les soci&eacute;t&eacute;s Dall'Anese Pascalu et Auvermaint&nbsp;ont m&ecirc;me fabriqu&eacute; le plus gros sp&eacute;cimen du monde : 7,75&nbsp;m&egrave;tres et 240 kilos. S'il n'est pas encore homologu&eacute; au Guiness book des records, il s'affiche fi&egrave;rement dans son bassin thiernois, puisqu'il a &eacute;t&eacute; offert &agrave; la commune de La-Monnerie-le-Montel. Il est possible de le voir &agrave; la sortie de la ville, sur la d&eacute;partementale 2089&nbsp;en direction de Thiers.

Le couteau Le Thiers, qui a été créé par la Confrérie éponyme en 1994, va fêter ses 30 ans d'existence. C'est l'occasion de revenir sur cet ustensile symbolique de la ville et de la région, et d'apprendre à le reconnaître.

Le couteau Le Thiers, emblème du bassin thiernois, va fêter ses 30 ans

<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/uNB6qkG1NXo?autoplay=0"
 frameborder="0"></iframe>
 <figcaption>Comment adapter les productions au changement climatique dans les Pays de la Loire ? - ARVALIS.fr</figcaption>
</figure>
&nbsp;

Le changement climatique impacte la productivité et la compétitivité des systèmes agricoles. Une soixantaine d’agriculteurs des Pays de la Loire et leurs partenaires économiques ont imaginé diverses trajectoires d’adaptation possibles sur cinq territoires de la région. Un travail prospectif coordonné par ARVALIS dans le cadre du projet CLIMATVEG.

[Vidéo] Quelles productions et filières végétales en Pays de la Loire en 2050 ?

Un peu plus de 30.000 hl en 2018, &laquo;&nbsp;la derni&egrave;re belle r&eacute;colte en date&nbsp;&raquo;, 25.000 hl en 2020, 19.000 hl en 2023 et pour finir, 12.000 hl en 2024. &laquo;&nbsp;En l&rsquo;espace de quelques ann&eacute;es, on est pass&eacute; d&rsquo;un rendement moyen de 38hl/ha &agrave; 20hl/ha&nbsp;et la vigne devient sujette au ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;alternance &raquo;, d&eacute;clare Patrick Mauran, pr&eacute;sident des Vignobles Terrassous, cave coop&eacute;rative sise &agrave; Terrats (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales), dans l&rsquo;arri&egrave;re-pays catalan. La faute &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-roussillon-la-vigne-ne-pisse-plus-elle-saigne" target="_blank">une s&eacute;cheresse sans fin, dont les pr&eacute;mices remontent au printemps 2022</a>.<h3>&laquo; Nos adh&eacute;rents subissent la double peine, avec -50% de r&eacute;colte et +50% de charges de vinification&nbsp;&raquo;</h3>Selon le Syndicat mixte pour la protection et la gestion des nappes souterraines de la plaine du Roussillon, l&rsquo;ann&eacute;e hydrologique 2023-2024 (septembre &agrave; ao&ucirc;t) s&rsquo;est achev&eacute;e avec un cumul pluviom&eacute;trique de seulement 301mm &agrave; Perpignan, soit la moiti&eacute; de la normale (578mm). En 2022-2023, le cumul avait plafonn&eacute; &agrave; 280mm. Selon M&eacute;t&eacute;o-France, il est tomb&eacute; 245mm sur la pr&eacute;fecture catalane en 2023. &laquo; Nos adh&eacute;rents subissent la double peine, avec -50% de r&eacute;colte et +50% de charges de vinification,&nbsp;poursuit Patrick Mauran. Ce n&rsquo;est plus tenable&nbsp;&raquo;. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/3/2/0/6390239-1-fre-FR/e7e6999234b8-mauran-jpg" alt="Patrick Mauran, pr&eacute;sident de la cave coop&eacute;rative : &laquo; La sauvegarde de la cave r&eacute;side en bonne partie dans le projet d&rsquo;irrigation &raquo;" height="1506" width="2416" /><figcaption>Patrick Mauran, pr&eacute;sident de la cave coop&eacute;rative : &laquo; La sauvegarde de la cave r&eacute;side en bonne partie dans le projet d&rsquo;irrigation &raquo;</figcaption></figure>

</div>
Si la crise climatique s&rsquo;est soudainement exacerb&eacute;e dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales (PO), les viticulteurs des Aspres ne sont pas tomb&eacute;s de la derni&egrave;re pluie. Depuis 2009, avec le soutien de la Communaut&eacute; de communes des Aspres, ils portent un projet de cr&eacute;ation de deux retenues d&rsquo;eau, d&rsquo;une capacit&eacute; totale de stockage hivernal de 121.000m3, compl&eacute;t&eacute;e par un remplissage en &eacute;tiage de 229.000m3, en p&eacute;riode creuse d&rsquo;irrigation (nuit, intemp&eacute;ries...). &laquo;&nbsp;C&rsquo;est le moyen de capter des eaux de surfaces avant qu&rsquo;elles ne s&rsquo;&eacute;coulent dans la mer tout en r&eacute;servant l&rsquo;eau des forages &agrave; la consommation humaine&nbsp;&raquo;, argumente Patrick Mauran.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-dans-les-po-sur-cette-syrah-on-a-perdu-de-l-argent-en-la-vendangeant" target="_blank" title="">S&eacute;cheresse&nbsp;dans les PO : &laquo;&nbsp;Sur cette syrah, on a perdu de l&rsquo;argent en la vendangeant &raquo;</a>
</aside>
La ressource proviendrait du lac de Vin&ccedil;a, un lac artificiel cr&eacute;e en 1976 et d&rsquo;une capacit&eacute; de 25 millions de m3, aliment&eacute; par les pluies hivernales arrosant la vall&eacute;e de la T&ecirc;t et par la fonte des neiges du massif du Canigou, avant d&rsquo;&ecirc;tre achemin&eacute;e par un canal existant compl&eacute;t&eacute; par une conduite d&rsquo;adduction sous pression. Le tout servirait l&rsquo;irrigation de 350 ha de vignes, &eacute;quivalant &agrave; environ 50% du vignoble de la cave, l&rsquo;arrosage ne concernant actuellement que 5% du vignoble. Et pourquoi pas des oliviers, des amandiers, des figuiers, des grenadiers, des pistachiers si le salut des exploitations passait aussi par la diversification, qui ne disait pas non nom il y a quelques d&eacute;cennies en arri&egrave;re. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/4/2/0/6390242-1-fre-FR/a0c9ac67830b-fesneau-jpg" alt="Les ministres Marc Fesneau et Agn&egrave;s Pannier-Runacher en visite &agrave; Terrats le 15 f&eacute;vrier 2024" height="1422" width="2412" /><figcaption>Les ministres Marc Fesneau et Agn&egrave;s Pannier-Runacher en visite &agrave; Terrats le 15 f&eacute;vrier 2024</figcaption></figure>

</div>
Sauf que 15 ans plus tard, le projet est toujours au point mort. Le 15 f&eacute;vrier 2024, en pleine fi&egrave;vre agricole, face aux &eacute;lus locaux et aux repr&eacute;sentants de la coop&eacute;rative, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/post-crise-agricole-l-activisme-du-gouvernement-a-j-8-du-salon-de-l-agriculture" target="_blank">le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau se d&eacute;place &agrave; Terrats</a> et s&rsquo;engage &agrave; d&eacute;bloquer le projet au plan proc&eacute;dural avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, tout en faisant miroiter un soutien financier issu du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-stocker-plus-irriguer-plus-et-mieux-et-repenser-les-assolements">Plan eau</a> et de son <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fonds-d-investissement-hydraulique-agricole-le-guichet-est-ouvert">fonds hydraulique</a>.Le fait est que le m&ecirc;me jour, le Pr&eacute;fet saisissait l&rsquo;Autorit&eacute; environnementale qui, le 1er juillet, rendait son avis. Verdict&nbsp;? &laquo;&nbsp;&Ccedil;a bloque en raison notamment de la pr&eacute;sence du l&eacute;zard ocell&eacute; et de la pie-gri&egrave;che sur l&rsquo;emplacement d&rsquo;un des futurs bassins&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare, tout en retenue, Patrick Mauran, qui est aussi le maire de Montauriol, un des villages de la Communaut&eacute; de communes. &laquo;&nbsp;La solution passerait par l&rsquo;instauration d&rsquo;une mesure de compensation, assortie d&rsquo;une politique de gestion pendant 50 ans&nbsp;&raquo;. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/2/0/6390295-1-fre-FR/cfe7682e8d91-bassinaval-jpg" alt="A gauche, l&rsquo;emplacement potentiel du bassin aval, couvrant 1,8ha pour un volume utile de 42.000m3 et o&ugrave; un couple nicheur de pie-gri&egrave;che a &eacute;t&eacute; identifi&eacute;" height="1436" width="2408" /><figcaption>A gauche, l&rsquo;emplacement potentiel du bassin aval, couvrant 1,8ha pour un volume utile de 42.000m3 et o&ugrave; un couple nicheur de pie-gri&egrave;che a &eacute;t&eacute; identifi&eacute;</figcaption></figure>

</div>
Un luxe que ne peut pas s&rsquo;offrir la cave coop, qui n&rsquo;a pas les moyens de faire la promotion de ses vins hors des fronti&egrave;res d&eacute;partementales et qui surnage &agrave; la d&eacute;prise viticole &agrave; coups de fusions &agrave; r&eacute;p&eacute;tition, la derni&egrave;re remontant &agrave; juin dernier avec les caves coop&eacute;ratives d&rsquo;Elne et de Cabestany. Mais l&rsquo;ubuesque n&rsquo;est pas tant dans la pr&eacute;servation d&rsquo;un couple nicheur de pie-gri&egrave;che que dans le constat suivant&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-occitanie-2-5-des-terres-agricoles-sont-en-friche" target="_blank">dans les PO, plus de 10.000 ha de friches, soit 15% de la SAU</a>, gangr&egrave;nent l&rsquo;agriculture, un ph&eacute;nom&egrave;ne auquel n&rsquo;&eacute;chappe pas le territoire des Aspres o&ugrave;, faut-il le pr&eacute;ciser, &nbsp;les deux hypoth&eacute;tiques retenues auraient une emprise, sur la friche, de respectivement 2,5ha et 1,8ha&nbsp;! &nbsp; 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/2/0/6390298-1-fre-FR/e137f8a25f80-genevard-jpg" alt="La ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard dans les locaux de la cave coop&eacute;rative le 17 octobre 2024 (Cr&eacute;dit photo : Les Vignobles Terrassous)" height="1228" width="1712" /><figcaption>La ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard dans les locaux de la cave coop&eacute;rative le 17 octobre 2024 (Cr&eacute;dit photo : Les Vignobles Terrassous)</figcaption></figure>

</div>
&laquo;&nbsp;On ne creusera pas en 2025&nbsp;&raquo;, d&eacute;plore Patrick Mauran, qui, le 17 octobre dernier, recevait la ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard. Elle avait amen&eacute; la pluie (jusqu&rsquo;&agrave; 50 mm par endroits) mais pas de d&eacute;boucheur genre &laquo;&nbsp;DrealStop&nbsp;&raquo;, au grand dam des viticulteurs.<h3>&laquo;&nbsp;La sauvegarde&nbsp;de la cave r&eacute;side en bonne partie dans le projet d&rsquo;irrigation&nbsp;&raquo;</h3>Pour les 80 adh&eacute;rents de la cave coop&eacute;rative (100 avec la fusion), le temps presse. Au plan budg&eacute;taire, l&rsquo;inflation et l&rsquo;empilement d&rsquo;&eacute;tudes depuis 15 ans ont fait exploser le budget pr&eacute;visionnel du projet d&rsquo;irrigation, pass&eacute; de 5 &agrave; 10 millions d&rsquo;euros. Pendant ce temps, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-sept-projets-d-amenagements-pour-adapter-les-pyrenees-orientales-a-la-rarefaction-de-l-eau" target="_blank" title="">dans un d&eacute;partement en voie d&rsquo;aridification</a> et o&ugrave; un exploitant sur trois a plus de 60 ans, les viticulteurs s&rsquo;&eacute;vaporent et les repreneurs d&eacute;sertent. &laquo;&nbsp;Plus grave, on a perdu deux jeunes install&eacute;s, qui ne se sont pas remis des &eacute;pisodes de gel de 2019 et 2021 puis de la s&eacute;cheresse&nbsp;qui n&rsquo;en finit pas &raquo;, d&eacute;clare le pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative, pour qui &laquo;&nbsp;la sauvegarde&nbsp;de la cave r&eacute;side en bonne partie dans le projet d&rsquo;irrigation&nbsp;&raquo;. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/0/3/0/6390301-1-fre-FR/8ce4cc843db0-vinc-a-jpg" alt="La ressource proviendrait du lac de Vin&ccedil;a, un lac artificiel cr&eacute;&eacute; en 1976 et d&rsquo;une capacit&eacute; de 25 millions de m3, aliment&eacute; par les pluies hivernales arrosant la vall&eacute;e de la T&ecirc;t et par la fonte des neiges du massif du Canigou, &eacute;vitant ainsi de pomper dans les nappes" height="1470" width="2412" /><figcaption>La ressource proviendrait du lac de Vin&ccedil;a, un lac artificiel cr&eacute;&eacute; en 1976 et d&rsquo;une capacit&eacute; de 25 millions de m3, aliment&eacute; par les pluies hivernales arrosant la vall&eacute;e de la T&ecirc;t et par la fonte des neiges du massif du Canigou, &eacute;vitant ainsi de pomper dans les nappes</figcaption></figure>

</div>
Patrick Mauran est persuad&eacute; que la cr&eacute;ation de deux plans d&rsquo;eau serait b&eacute;n&eacute;fique &agrave; la biodiversit&eacute;, en plus de constituer des r&eacute;serves pour lutter contre les incendies, autre m&eacute;fait climatique r&eacute;current et traumatisant dans le d&eacute;partement. Dans les Aspres, les 12 et 13 septembre dernier, &agrave; trois battements d&rsquo;aile de pie-gri&egrave;che, plus de 400ha de garrigues sont partis en fum&eacute;e au pied du village de Castelnou. Combien de l&eacute;zards et de pies carbonis&eacute;es&nbsp;? La cave coop n&rsquo;a pas commandit&eacute; d&rsquo;&eacute;tude. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/9/2/0/6390292-1-fre-FR/57ebd96144d5-terrassous1-jpg" alt="D&egrave;s 1975, la cave de Terrats cr&eacute;ait la marque Terrassous, bien avant que cette probl&eacute;matique de marque soit identifi&eacute;e comme un maillon faible de la fili&egrave;re vitivinicole fran&ccedil;aise" height="1404" width="2408" /><figcaption>D&egrave;s 1975, la cave de Terrats cr&eacute;ait la marque Terrassous, bien avant que cette probl&eacute;matique de marque soit identifi&eacute;e comme un maillon faible de la fili&egrave;re vitivinicole fran&ccedil;aise</figcaption></figure>

</div>
Une chose est s&ucirc;re&nbsp;: les coop&eacute;rateurs et leurs responsables successifs n&rsquo;ont pas attendu l&rsquo;accumulation de nuages pour tenter de conserver la maitrise de leur destin. D&egrave;s 1975, la cave cr&eacute;ait la marque Terrassous, bien avant que cette probl&eacute;matique de marque soit identifi&eacute;e comme un maillon faible de la fili&egrave;re vitivinicole fran&ccedil;aise. Ce qui n&rsquo;a pas emp&ecirc;ch&eacute; la cave coop&eacute;rative de batailler pendant 20 ans pour faire aboutir un projet de reconnaissance AOC pour les C&ocirc;tes du Roussillon &laquo;&nbsp;Les Aspres&nbsp;&raquo;. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/5/4/0/6390451-1-fre-FR/f4f51be7002f-friches-jpg" alt="Dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, o&ugrave; un exploitant sur trois a plus de 60 ans, tandis que l&rsquo;aridification progresse, les viticulteurs s&rsquo;effacent, les repreneurs d&eacute;sertent et la friche s&rsquo;envole (Cr&eacute;dit photos : R. Lecocq)" height="1502" width="2406" /><figcaption>Dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, o&ugrave; un exploitant sur trois a plus de 60 ans, tandis que l&rsquo;aridification progresse, les viticulteurs s&rsquo;effacent, les repreneurs d&eacute;sertent et la friche s&rsquo;envole (Cr&eacute;dit photos : R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
Multiplication des points de vente dans le d&eacute;partement (la cave s&rsquo;est faite caviste avec une franchise Vilavigne), d&eacute;veloppement d&rsquo;une offre oenotouristique (qui f&ecirc;tera bient&ocirc;t ses dix ans), nouveaux c&eacute;pages, nouveaux assemblages, cuv&eacute;es premium, forcing sur le bag-in-box, vins doux naturels mill&eacute;sim&eacute;s (cl&eacute;s d&rsquo;entr&eacute;e sur le grand export), gamme bio (une partie des adh&eacute;rents est en Ferme Dephy), sans oublier le projet d&rsquo;irrigation&nbsp;: &agrave; part le vin sans alcool (!), la cave fait tout pour d&eacute;jouer l&rsquo;aridification, la d&eacute;sertion et la d&eacute;consommation, un cocktail mal&eacute;fique susceptible d&rsquo;effacer la vigne, et au-del&agrave;, l&rsquo;identit&eacute; de tout un territoire. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/9/5/1/6391593-1-fre-FR/e24b409252e8-vilavigne-jpg" alt="La cave coop s&rsquo;est faite caviste avec une franchise Vilavigne, qui propose la vente de vins issus de multiples caves coop&eacute;ratives de France" height="1464" width="2402" /><figcaption>La cave coop s&rsquo;est faite caviste avec une franchise Vilavigne, qui propose la vente de vins issus de multiples caves coop&eacute;ratives de France</figcaption></figure>

</div>
Le 13 novembre prochain se cl&ocirc;turera <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arrachage-definitif-de-vignes-l-essentiel-du-dispositif" target="_blank">le dispositif de r&eacute;duction du potentiel viticole</a>, n&eacute;goci&eacute; par la France aupr&egrave;s de la Commission europ&eacute;enne, allouant au mieux 4000&euro;/ha &agrave; l&rsquo;arrachage d&eacute;finitif, dans la limite de 120 millions d&rsquo;euros. A Terrats, au c&oelig;ur d&rsquo;un d&eacute;partement o&ugrave; la friche est en passe de devenir la culture n&deg;1 de la SAU (hors prairies), on esp&egrave;re ne pas trop trinquer.

[Reportage] Aux prises à des chutes de rendement systémiques, la cave coopérative désespère la sortie de terre de deux retenues bloquées dans les tuyaux administratifs depuis 15 ans. Malgré les visites successives des ministres Fesneau et Genevard, « on ne creusera pas en 2025 », déplore le président des Vignobles Terrassous, alors que s’envolent le budget prévisionnel, les adhérents et la friche.

A Terrats (66), la cave coop suspendue au pas du lézard ocellé et au vol de la pie-grièche

Une aide de 875.000 euros pour soutenir les 180 irrigants de l&rsquo;Asa Castelnau-La Redorte (Aude) &agrave; &eacute;liminer les fuites d&rsquo;eau de sa conduite hydraulique principale et diminuer d&rsquo;autant la pression de pr&eacute;l&egrave;vement dans le milieu&nbsp;: c&rsquo;est l&rsquo;un des 48 projets laur&eacute;ats du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fonds-d-investissement-hydraulique-agricole-le-guichet-est-ouvert" target="_blank">premier appel &agrave; projet Fonds d&rsquo;investissement hydraulique agricole</a>, d&eacute;voil&eacute;s le 5 novembre. Cr&eacute;dit&eacute; de 20 millions d&rsquo;euros pour l&rsquo;ann&eacute;e 2024, le Fonds hydraulique destin&eacute; &agrave; &laquo; remobiliser et moderniser les ouvrages existants&nbsp;&raquo; (curages de retenues, entretien de canaux...) et &agrave; &laquo;&nbsp;d&eacute;velopper de nouveaux projets dans le respect des &eacute;quilibres des usages et des &eacute;cosyst&egrave;mes&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-sept-projets-d-amenagements-pour-adapter-les-pyrenees-orientales-a-la-rarefaction-de-l-eau" target="_blank" title="">S&eacute;cheresse : sept projets d'am&eacute;nagements pour adapter les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales &agrave; la rar&eacute;faction de l'eau</a>
</aside>
C&rsquo;est une &eacute;manation du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-stocker-plus-irriguer-plus-et-mieux-et-repenser-les-assolements">Plan eau pr&eacute;sent&eacute; en mars 2023</a>, qui vise &agrave; r&eacute;duire de 10% les pr&eacute;l&egrave;vements d&rsquo;eau d&rsquo;ici &agrave; 2030 pour tous les secteurs (m&eacute;nages, industrie, &eacute;nergie&hellip;) &agrave; l&rsquo;exception de l&rsquo;agriculture, dont l&rsquo;allocation globale est inchang&eacute;e, chaque irrigant ayant toutefois l&rsquo;obligation de r&eacute;duire sa consommation de 10% d&rsquo;ici &agrave; 2030, pour permettre d&rsquo;irriguer autant de surfaces suppl&eacute;mentairesSur les 48 projets, 17 projets correspondent &agrave; des retenues (dont 11 collinaires), 11 &agrave; cr&eacute;ations ou extensions de r&eacute;seaux d&rsquo;irrigation, 15 &agrave; la r&eacute;novation, l&rsquo;optimisation ou la r&eacute;hausse et l&rsquo;agrandissement du patrimoine hydraulique, 4 &agrave; la r&eacute;novation ou la r&eacute;habilitation de r&eacute;seaux d'irrigation. Un dernier projet concerne <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-ouvre-les-vannes-a-la-reutilisation-des-eaux-usees-traitees" target="_blank">la r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es</a> d&rsquo;Argel&egrave;s-sur-Mer (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales) ouvrant la voie &agrave; l&rsquo;irrigation de 600 hectares. A compter de 2025, le Fonds hydraulique sera dot&eacute; de 30 millions d&rsquo;euros par an.

Issu du Plan eau, le Fonds d’investissement hydraulique agricole apporte sa contribution au financement de projets de retenues collinaires, de création ou d’extension de réseaux d’irrigation ou encore de rénovation et d’optimisation du patrimoine hydraulique. Le prochain appel à projet, crédité de 30 millions d’euros, aura lieu en 2025.

Fonds hydraulique : 20 millions d’euros au soutien de 48 projets

Depuis le 28 octobre 2024, la France conna&icirc;t enfin une p&eacute;riode anticyclonique durable. C&rsquo;est une situation in&eacute;dite car la France avait connu une rupture lors de la mi-octobre 2023 avec la mise en place d&rsquo;un r&eacute;gime de conditions m&eacute;t&eacute;orologiques perturb&eacute;es, agit&eacute;es et humides. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-pluviometrie-excedentaire-de-40-en-octobre-les-normales-annuelles-deja-depassees" target="_blank" title="">La France n&rsquo;a pas connu plus de 3 ou 4 jours de suite sous une m&eacute;t&eacute;o calme et s&egrave;che&hellip; en 2 mots, sous &laquo;&nbsp;conditions anticycloniques&nbsp;&raquo; depuis plus d&rsquo;1 an</a>&nbsp;! Ce contexte de hautes pressions est une tr&egrave;s bonne nouvelle pour les agriculteurs.En r&eacute;sum&eacute;, au cours des 15 prochains jours, les hautes pressions r&eacute;gneront sur la France mais il ne s&rsquo;agira pas de la persistance du m&ecirc;me anticyclone au-dessus de la France. Ainsi, il y aura des variations ce qui permettra &agrave; l&rsquo;humidit&eacute; de circuler sur le pays. Les reliefs seront les r&eacute;gions les plus lumineuses. N&eacute;anmoins, si cette situation persiste durablement, jusqu&rsquo;&agrave; la fin du mois de novembre, la neige sera quasi-absente sur l&rsquo;ensemble de nos reliefs. Enfin, nous surveillons l&rsquo;&eacute;volution d&rsquo;une goutte froide en M&eacute;diterran&eacute;e qui pourrait occasionner de fortes pluies sur l&rsquo;est de la Corse et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plaine-du-roussillon-le-niveau-des-nappes-phreatiques-historiquement-bas-quelles-consequences-pour-ce-territoire" target="_blank" title="">sur le Languedoc-Roussillon entre jeudi et samedi, cette semaine</a>. Ailleurs, le temps sera tr&egrave;s sec.<h2>En automne et en hiver, pourquoi les anticyclones ne garantissent-ils pas une m&eacute;t&eacute;o ensoleill&eacute;e&nbsp;?</h2>En effet, les hautes pressions favorisent la subsidence des vents, cela signifie qu&rsquo;ils vont de l&rsquo;altitude vers la surface. R&eacute;sultat, si la masse d&rsquo;air est humide, alors les hautes pressions pi&egrave;gent les nuages bas vers la surface.<h2>Quelles seront les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques dans les jours &agrave; venir ?</h2><h3>Demain mardi 5 novembre&nbsp;:</h3>Les passages nuageux se feront plus nombreux sur la moiti&eacute; nord, en raison de l&rsquo;orientation du vent au sud-ouest en altitude avec toujours de la grisaille en matin&eacute;e. Plus au sud, le soleil s&rsquo;imposera toujours malgr&eacute; la pr&eacute;sence de nuages &eacute;lev&eacute;s et il y aura des averses du golfe du Lion au Limousin. Les temp&eacute;ratures maximales seront tr&egrave;s douces et stationnaires au sud et en hausse au nord. Nous serons 5 degr&eacute;s au-del&agrave; des moyennes saisonni&egrave;res.<h3>Mercredi 6&nbsp;:</h3>Les pressions atmosph&eacute;riques, toujours anticycloniques, se renforceront de nouveau et nous retrouverons une France coup&eacute;e en deux avec de la grisaille au nord jusque dans la vall&eacute;e de la Garonne et le lyonnais et beaucoup de soleil partout ailleurs. N&eacute;anmoins, pr&egrave;s de la M&eacute;diterran&eacute;e, sous l&rsquo;influence d&rsquo;une nouvelle goutte froide, les passages nuageux se feront plus nombreux l&rsquo;apr&egrave;s-midi avec quelques ond&eacute;es. Les temp&eacute;ratures seront tr&egrave;s douces au soleil et de saison sous la grisaille.<h3>Jeudi 7&nbsp;:</h3>Nous conserverons toujours des conditions anticycloniques et la principale question sera de savoir si la grisaille matinale se dissipera ou non sur la moiti&eacute; nord jusqu&rsquo;au lyonnais. Ailleurs, le temps sera sec et ensoleill&eacute; &agrave; l&rsquo;exception des r&eacute;gions situ&eacute;es autour du golfe du Lion o&ugrave; nous observerons des entr&eacute;es maritimes avec la lev&eacute;e du vent Marin puis du vent d&rsquo;Autan. Sous ces nuages, les pluies auront m&ecirc;me tendance &agrave; se renforcer, en cours de soir&eacute;e, en prenant peu &agrave; peu un caract&egrave;re orageux, sur le Languedoc principalement. M&ecirc;me sc&eacute;nario sur l&rsquo;est de la Corse. Les temp&eacute;ratures seront globalement en petite baisse mais elles se maintiendront encore 4 degr&eacute;s au-dessus des normales climatiques.<h3>Vendredi 8&nbsp;:</h3>Les pressions atmosph&eacute;riques baisseront un peu par l&rsquo;ouest du pays ce qui permettra &agrave; une perturbation oc&eacute;anique de se rapprocher du littoral Atlantique d&rsquo;envoyer un voile nuageux de plus en plus &eacute;pais de la Bretagne &agrave; l&rsquo;Aquitaine. En revanche, &agrave; la faveur d&rsquo;un flux de sud &agrave; sud-est plus sensible, la grisaille matinale se dissipera et le soleil s&rsquo;imposera donc davantage &agrave; l&rsquo;exception probablement vers le Val de Sa&ocirc;ne, la plaine lyonnaise et le nord du plateau lorrain. Enfin, les pluies orageuses persisteront sur le Languedoc-Roussillon anis que sur la partie orientale de la Corse. Nous surveillerons les cumuls pluviom&eacute;triques entre jeudi soir et la nuit de vendredi &agrave; samedi. Les temp&eacute;ratures seront en l&eacute;g&egrave;re progression.<h3>Samedi 9 et dimanche&nbsp;10 novembre :</h3>La baisse des pressions semble ainsi temporaire car les conditions anticycloniques devraient de nouveau s&rsquo;imposer en France et les conditions deviendront dons nettement plus calmes et s&egrave;ches sur l&rsquo;ensemble du pays. N&eacute;anmoins, l&rsquo;humidit&eacute; apport&eacute;e par le front oc&eacute;anique sera responsable d&rsquo;une m&eacute;t&eacute;o bien grise sur la plupart de nos r&eacute;gions samedi et le soleil reviendra s&rsquo;imposer en M&eacute;diterran&eacute;e ainsi que sur les diff&eacute;rents reliefs pour dimanche. La douceur se maintiendra malgr&eacute; une l&eacute;g&egrave;re baisse attendue.<h3>Pour la semaine prochaine, du 11 au 17 novembre</h3>Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques seront dict&eacute;es par la pr&eacute;sence d&rsquo;un puissant anticyclone, situ&eacute; sur les &icirc;les britanniques. En cons&eacute;quence, ce sera un flux de nord-est sensible qui s&rsquo;imposera en France et v&eacute;hiculera tr&egrave;s probablement, vers le 13 novembre, une goutte froide, en provenance de la mer Baltique. La question sera de savoir si cette goutte froide circulera au sein-m&ecirc;me de la France o&ugrave; elle plongera directement vers la M&eacute;diterran&eacute;e&nbsp;? Quant aux temp&eacute;ratures, elles seront en baisse et rejoindront progressivement les normales climatiques. Nous n&rsquo;envisageons donc pas de p&eacute;riodes fra&icirc;ches en France.Enfin, dans ce contexte de r&eacute;chauffement climatique, rares sont les mois o&ugrave; la France ne bat pas de records mensuels de douceur/chaleur. Ce tout d&eacute;but du mois de novembre 2024 ne d&eacute;roge pas &agrave; la r&egrave;gle. En effet, les hautes pressions s'imposent sur l'Europe et dirigent une masse d'air tr&egrave;s doux en France, au sein d'un flux de sud &agrave; sud-est. R&eacute;sultat, les 3 premiers jours de novembre ont vu tomber des records&nbsp;: 14 records mensuels battus le vendredi 1er novembre 2024 ; 11 records mensuels battus le samedi 2 novembre 2024. 9 records mensuels battus le dimanche 3 novembre 2024.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/meteo-quelle-sont-les-previsions-pour-debut-octobre-2024-la-chronique-de-nicolas-le-friant-expert-meteo" target="_blank" title="">Voir aussi :</a> <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/encore-de-la-pluie-avant-l-accalmie-la-chronique-de-nicolas-le-friant-expert-meteo" target="_blank" title="">encore de la pluie avant l'accalmie ! La chronique de Nicolas Le Friant, expert m&eacute;t&eacute;o</a><h5>Nicolas Le Friant, expert m&eacute;t&eacute;o</h5> 
<div class="align-left ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/0/5/8/6/6076850-1-fre-FR/e387be8f14f1-capture-d-e-cran-2024-05-03-a-16-40-27-png" alt="&copy;Nicolas le Friant" height="200" width="162" /></figure>

</div>
"Passionn&eacute; de M&eacute;t&eacute;orologie depuis mon enfance, j&rsquo;ai appris le m&eacute;tier aupr&egrave;s d&rsquo;un M&eacute;t&eacute;orologue professionnel chez M&eacute;t&eacute;o- France. Je travaille depuis 25 ans au sein d&rsquo;entreprises priv&eacute;es de m&eacute;t&eacute;orologie avec, comme sp&eacute;cialit&eacute;s, les m&eacute;dias, les formations et la p&eacute;dagogie. Je suis &eacute;galement titulaire d'un Master en Climatologie (2010), dont le m&eacute;moire de fin d&rsquo;&eacute;tude est ax&eacute; sur le changement climatique en cours et ses&nbsp;cons&eacute;quences sur la hausse du niveau marin."&nbsp;

Cette 1 ère quinzaine de novembre 2024 sera-t-elle dans la continuité de la toute fin octobre, à savoir sous l’influence du règne des hautes pressions ?

Météo : de la grisaille pour début novembre. La chronique de Nicolas Le Friant, expert météo

En Languedoc-Roussillon plus qu&rsquo;ailleurs, la viticulture retient son souffle. Ses quatre d&eacute;partements viticoles (Aude, Gard, H&eacute;rault, Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales) pourraient en effet rafler l&rsquo;essentiel du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arrachage-definitif-de-vignes-l-essentiel-du-dispositif" target="_blank">dispositif de r&eacute;duction du potentiel viticole</a>, n&eacute;goci&eacute; par la France aupr&egrave;s de la Commission europ&eacute;enne, allouant au mieux 4000&euro;/ha &agrave; l&rsquo;arrachage d&eacute;finitif, dans la limite de 120 millions d&rsquo;euros.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-dans-les-po-sur-cette-syrah-on-a-perdu-de-l-argent-en-la-vendangeant" target="_blank" title="">S&eacute;cheresse&nbsp;dans les PO : &laquo;&nbsp;Sur cette syrah, on a perdu de l&rsquo;argent en la vendangeant &raquo;</a>
</aside>
A dix jours de la cl&ocirc;ture du dispositif (le 13 novembre &agrave; 12 heures), le relev&eacute; provisoire de FranceAgriMer en date du 4 novembre fait &eacute;tat de demandes &agrave; hauteur de 10.051 ha, avec une moyenne de 4,75 ha par dossier. Et sans surprise, le Languedoc-Roussillon se classe en t&ecirc;te des demandes, qui pointent &agrave; 5 814 ha, soit plus de la moiti&eacute; du total national, avec en t&ecirc;te l&rsquo;Aude (1 959 ha), devan&ccedil;ant le Gard (1 715 ha), l&rsquo;H&eacute;rault (1 224 ha) et les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales (917 ha). 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/4/7/0/6390743-1-fre-FR/2b09017f053c-friches-jpg" alt="En Languedoc-Roussillon, la friche a de beaux jours devant elle" height="1502" width="2406" /><figcaption>En Languedoc-Roussillon, la friche a de beaux jours devant elle</figcaption></figure>

</div>
Pour Arnaud Poitrine, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la Coordination rurale de l&rsquo;H&eacute;rault, ce plan d&rsquo;arrachage est &laquo;&nbsp;un tr&egrave;s mauvais calcul&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;4000&euro;/ha, cela ne permet pas de partir dignement car il ne restera pas grand-chose apr&egrave;s avoir pay&eacute; les frais d&rsquo;arrachage, explique-t-il. On va arracher des vignes en bout de course, cela fera beaucoup d&rsquo;hectares mais peu d&rsquo;hecto mais suffisamment pour perdre des parts de march&eacute;s &agrave; l&rsquo;export car si la consommation baisse en France, elle se maintient au niveau mondial&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-production-viticole-2024-chute-de-22-a-37-5-millions-d-hectolitres" target="_blank" title="">La production viticole 2024 chute de 22%, &agrave; 37,5 millions d&rsquo;hectolitres</a>
</aside>
Le viticulteur livre son raisin &agrave; la Cave de l&rsquo;Estabel &agrave; Cabri&egrave;res (H&eacute;rault). Cette ann&eacute;e, la coop&eacute;rative a enregistr&eacute; la plus petite r&eacute;colte de son histoire, soit 11.000hl contre 15.000hl en moyenne ces ann&eacute;es pass&eacute;es, &agrave; surface constante (350ha). La faute &agrave; la s&eacute;cheresse ou plus exactement <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/changement-climatique-50-projets-et-50-millions-d-euros-alloues-au-plan-agriculture-climat-mediterranee" target="_blank">aux s&eacute;cheresses &agrave; r&eacute;p&eacute;tition qui s&eacute;vissent dans le Midi</a>. &laquo;&nbsp;Depuis la canicule de 2019, on a le sentiment que tout est d&eacute;r&eacute;gl&eacute;&nbsp;&raquo;, explique le viticulteur, qui a subi le gel massif de 2021 et qui enregistre un d&eacute;ficit cumul&eacute; de 80.000 euros sur les trois exercices pass&eacute;s, avec un chiffre d&rsquo;affaires divis&eacute; par deux en six ans. &laquo;&nbsp;Pendant des ann&eacute;es, mon exploitation a &eacute;t&eacute; viable et tout a bascul&eacute; il y a 5 ou 6 ans&nbsp;&raquo;.<h2>&laquo;&nbsp;On est un m&eacute;tier o&ugrave; on ne sait pas combien on va produire, combien &ccedil;a va co&ucirc;ter et combien on va vendre&nbsp;&raquo;</h2>Le viticulteur n&rsquo;a pas d&eacute;pos&eacute; de dossier d&rsquo;arrachage. Il n'a pas non plus d&eacute;pos&eacute; le bilan mais au prix d&rsquo;une dette familiale et de cr&eacute;dits bancaires. &laquo;&nbsp;La vente ne couvrirait pas les emprunts&nbsp;&raquo;, souligne celui qui ne s&rsquo;imagine pas travailler autre chose que ses 24 ha de vigne depuis 24 ans tout en demeurant lucide. &laquo;&nbsp;On est un m&eacute;tier o&ugrave; on ne sait pas combien on va produire, combien &ccedil;a va co&ucirc;ter et combien on va vendre, une &eacute;quation avec que des inconnues&nbsp;&raquo;.La diversification dans l&rsquo;olive, la pistache ou la grenade&nbsp;? &laquo;&nbsp;Sans eau, il ne faut pas y penser. Il faut permettre la cr&eacute;ation de petites retenues collinaires &agrave; taille humaine, plaide-t-il. Il suffirait de payer la bouteille 20 centimes de plus pour sauver la viticulture&nbsp;&raquo;. Une supplique &agrave; l'adresse des n&eacute;gociants, de&nbsp;la grande distribution, des consommateurs et de&nbsp;l&rsquo;Etat,&nbsp;ce dernier &eacute;tant notamment invit&eacute; &agrave; mettre de l&rsquo;eau&nbsp;dans... la loi Evin.

Pour Arnaud Poitrine, de la Coordination rurale de l’Hérault, le programme de réduction du potentiel viticole est une « impasse ». A 10 jours de la clôture du dispositif, 10 051 hectares ont été enregistrés par FranceAgriMer au plan national, dont 5 814 hectares en Languedoc-Roussillon.

Crise viticole : « Il suffirait de payer la bouteille 20 centimes de plus pour sauver la viticulture »

Avant le retour de la loi d'orientation agricole, adopt&eacute;e &agrave; l'Assembl&eacute;e avant la dissolution et attendue &agrave; la chambre haute d&eacute;but 2025, les s&eacute;nateurs de la droite et du centre esp&egrave;rent acc&eacute;l&eacute;rer en soumettant rapidement une proposition de loi compl&eacute;mentaire.&nbsp;Le texte des s&eacute;nateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (centriste), r&eacute;v&eacute;l&eacute; par Contexte et dont l'AFP a obtenu copie, entend "lib&eacute;rer la production agricole des entraves normatives", et devrait &ecirc;tre examin&eacute; au S&eacute;nat le 17 d&eacute;cembre, a-t-on appris de source parlementaire, sous r&eacute;serve d'une confirmation de cet agenda par la conf&eacute;rence des pr&eacute;sidents de la chambre haute.Il reprend plusieurs revendications de la FNSEA, notamment en r&eacute;autorisant l'utilisation d'insecticides n&eacute;onicotino&iuml;des n'&eacute;tant pas interdits dans le reste de l'Union europ&eacute;enne, comme l'ac&eacute;tamipride, ou en permettant au minist&egrave;re de l'Agriculture de suspendre, dans certaines conditions, une d&eacute;cision de l'agence sanitaire Anses en mati&egrave;re d'homologation de produits phytopharmaceutiques.Toujours sur le volet "phyto", le texte, d&eacute;pos&eacute; vendredi 1er novembre, revient sur l'interdiction des remises, rabais et ristournes sur la vente des produits phytopharmaceutiques. Une mesure facilitant les projets de stockage de l'eau "pr&eacute;sentant un int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur" est &eacute;galement introduite.Les deux s&eacute;nateurs, qui sont aussi corapporteurs sur la loi d'orientation agricole et ont multipli&eacute; les &eacute;changes avec le gouvernement sur ce nouveau texte, pr&eacute;conisent &eacute;galement un r&eacute;&eacute;quilibrage des missions de l'Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB), police de l'environnement critiqu&eacute; par des syndicats agricoles. Ils proposent ainsi de lui faire "privil&eacute;gier la proc&eacute;dure administrative" et non judiciaire dans les cas de primo-infraction ou d'infraction "ayant caus&eacute; un faible pr&eacute;judice environnemental". <aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/simplification-un-controle-unique-par-exploitation-et-par-an" target="_blank" title="">Simplification : un contr&ocirc;le unique par exploitation et par an</a>
</aside>
"Sur le terrain, les agriculteurs attendent d&egrave;s maintenant le desserrement de l'&eacute;tau normatif et ils veulent que nous les sortions des impasses techniques dans lesquelles nous les avons mis malgr&eacute; eux, ann&eacute;e apr&egrave;s ann&eacute;e", s'&eacute;tait justifi&eacute; Laurent Duplomb ces derni&egrave;res semaines, interpellant la nouvelle ministre de l'Agriculture Annie Genevard.Cette derni&egrave;re avait alors reconnu que la loi d'orientation agricole "pourra &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute;e par d'autres textes", se disant "pr&ecirc;te &agrave; y travailler"&nbsp;avec les s&eacute;nateurs auteurs de cette proposition de loi "anti-entraves".

Levée de restrictions sur les pesticides, retour des promotions sur les phytos, constructions facilitées de réserves d'eau... Un texte visant à réduire les "entraves" à la production agricole, déposé ces derniers jours, doit être examiné avant la fin de l'année au Sénat.

Une proposition de loi pour "libérer la production agricole des entraves normatives"

Des &laquo; Assises du sanitaire&nbsp;&raquo; seront lanc&eacute;es d&egrave;s le mois de janvier 2025&nbsp;&raquo;. Telle est l&rsquo;annonce faite par Annie Genevard &agrave; l&rsquo;occasion de sa visite dans un &eacute;levage du Tarn le 4 novembre. &laquo;&nbsp;Il faut qu'on se mette tous autour d'une table, non seulement les professionnels, les &eacute;leveurs, mais aussi les laboratoires, les instituts de&nbsp;recherche, les services de l'Etat et qu'on r&eacute;fl&eacute;chisse &agrave; une strat&eacute;gie partag&eacute;e pour qu'on puisse reprendre un peu la main, ne pas toujours subir ces &eacute;pid&eacute;mies &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; la ministre lors d'un point presse en marge de son d&eacute;placement sur un &eacute;levage ovin &agrave; Montgey.<blockquote class="twitter-tweet">De retour en Occitanie aupr&egrave;s des &eacute;leveurs touch&eacute;s par les crises sanitaires. Je lancerai d&egrave;s janvier les Assises du sanitaire animal pour anticiper les &eacute;pizooties &agrave; venir. J&rsquo;ai &eacute;galement lanc&eacute; l&rsquo;achat de 2 millions de vaccins suppl&eacute;mentaires pour endiguer l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de FCO 3. <a href="https://t.co/uP7aiMSfVy">pic.twitter.com/uP7aiMSfVy</a>&mdash; Annie Genevard (@AnnieGenevard) <a href="https://twitter.com/AnnieGenevard/status/1853505972070690967?ref_src=twsrc%5Etfw">November 4, 2024</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<h2>Davantage de vaccins contre la FCO-3</h2>Chez les ovins et les bovins, c&rsquo;est la fi&egrave;vre catarrhale ovine (FCO) et la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mhe-la-strategie-vaccinale-devoilee-les-vaccins-disponibles" target="_blank">Maladie h&eacute;morragique &eacute;pizootique</a> (MHE) qui occasionnent de grosses pertes et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-petits-veaux-laitiers-victimes-collaterales-de-la-fco-et-de-la-mhe" target="_blank">d&eacute;sorganisent les fili&egrave;res</a> depuis l&rsquo;&eacute;mergence en 2023 de ces deux maladies vectorielles, plus pr&eacute;cis&eacute;ment du s&eacute;rotype 3 s&rsquo;agissant de la FCO, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-8-j-ai-perdu-28-brebis-sur-80-et-20-000-euros-en-deux-mois" target="_blank">les s&eacute;rotypes 4 et 8 &eacute;tant end&eacute;miques</a> en France depuis 2018, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mhe-vers-une-modelisation-des-risques-epidemiques" target="_blank">non sans lien avec le changement climatique</a>. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a mis en place &agrave; la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute; des campagnes de vaccination cibl&eacute;es et prises en charge par l&rsquo;Etat. Ce 4 novembre, la ministre de l&rsquo;Agriculture a annonc&eacute; la commande d&rsquo;un stock suppl&eacute;mentaire de 2 millions de doses contre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-quasi-totalite-de-l-hexagone-en-zone-regulee-fco-3" target="_blank">la FCO-3, pr&eacute;sente dans 40 d&eacute;partements et d&eacute;sormais objet d&rsquo;une r&eacute;gulation sur presque tout l&rsquo;Hexagone</a>.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biosecurite-144-elevages-avicoles-et-porcins-de-plein-air-sur-le-grill" target="_blank" title="">Bios&eacute;curit&eacute;&nbsp;: 144 &eacute;levages avicoles et porcins de plein air sur le grill</a>
</aside>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La parade vaccinale contre l&rsquo;IAHP</h2>Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, aucune fili&egrave;re d&rsquo;&eacute;levage n&rsquo;a &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute;e par les maladies, &agrave; commencer par les canards et la volaille, aux prises &agrave; des &eacute;pid&eacute;mies d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP). La maladie virale, en voie d&rsquo;end&eacute;misation, l&agrave; encore sous l&rsquo;effet du changement climatique, a abouti &agrave; l&rsquo;euthanasie de dizaines de millions d&rsquo;animaux ces ann&eacute;es pass&eacute;es, pour <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-vaccination-des-canards-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">un co&ucirc;t cumul&eacute; d&eacute;passant all&egrave;grement le milliard d&rsquo;euros</a>. Outre le traumatisme et le pr&eacute;judice, l&rsquo;IAHP fait courir une menace existentielle du fait de la contamination de couvoirs et d&rsquo;&eacute;levages de reproducteurs. Dans ce domaine, la France semble avoir trouv&eacute; la parade avec, pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-l-etat-commande-68-millions-de-vaccins-subventionnes-a-70" target="_blank">la vaccination obligatoire des &eacute;levages de canards d&eacute;tenant plus de 250 individus</a> (Barbarie, mulard et P&eacute;kin), une initiative in&eacute;dite au plan mondial s&rsquo;ajoutant au renforcement des mesures de bios&eacute;curit&eacute;. Selon une &eacute;tude de la Chaire de bios&eacute;curit&eacute; et de sant&eacute; aviaires de l&rsquo;Ecole nationale v&eacute;t&eacute;rinaire de Toulouse (Unit&eacute; IHAP - ENVT-INRAE), en l&rsquo;absence de vaccination, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-700-foyers-evites-grace-a-la-vaccination-la-2eme-campagne-lancee">la France aurait pu connaitre jusqu&rsquo;&agrave; 701 foyers en &eacute;levage en 2023-2024 contre dix foyers effectivement constat&eacute;s</a>.<h2>La peste porcine africaine aux fronti&egrave;res</h2>Dans le secteur porcin, c&rsquo;est <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-pour-renforcer-la-prevention-contre-la-peste-porcine-africaine" target="_blank">la peste porcine africaine</a> (PPA), pr&eacute;sente dans plus de la moiti&eacute; des pays de l&rsquo;Union europ&eacute;enne, qui est lourde de menaces. Jusque-l&agrave; &eacute;pargn&eacute;e, la France est tr&egrave;s fortement expos&eacute;e &agrave; un risque d&rsquo;introduction de la maladie, par des viandes et produits &agrave; base de porcs de pays infect&eacute;s, ou l&rsquo;arriv&eacute;e de sangliers sauvages infect&eacute;s. Les autorit&eacute;s sanitaires ont r&eacute;cemment relev&eacute; la surveillance dans les d&eacute;partements du Bas-Rhin et de la Moselle, du fait de la progression r&eacute;cente de la PPA chez les sangliers en Allemagne. L&rsquo;objectif de la surveillance renforc&eacute;e est de d&eacute;tecter le plus vite possible l&rsquo;arriv&eacute;e de la PPA dans la faune sauvage afin d&rsquo;&eacute;viter sa propagation et de pr&eacute;venir sa transmission aux porcs domestiques.

C’est la réponse qu’entend donner le ministère de l’Agriculture à la multiplication des épizooties n’épargnant aucune filière. Le ministère annonce par ailleurs l’achat supplémentaire de 2 millions de vaccins contre la FCO-3, présente dans 40 départements et objet d’une régulation sur quasiment tout l’Hexagone.

Epizooties : des « Assises du sanitaire » en janvier 2025

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les cotations de march&eacute;s ne font pas appara&icirc;tre de changement sous la pression des int&eacute;grateurs, mais ces derniers ont des besoins et pratiquent un tri moins s&eacute;v&egrave;re dans les lots de veaux. Les veaux Prim&rsquo;Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards convenables retrouvent un certain &eacute;quilibre avec des tarifs stables. La demande est soutenue dans les bons sujets convenant &agrave; l&rsquo;export sur l&rsquo;Espagne ou l&rsquo;Italie &agrave; condition qu&rsquo;ils soient n&eacute;gatifs aux PCR. Les crois&eacute;s laitiers (taupes ou gris) l&eacute;gers sont stables, alors que les plus lourds et les crois&eacute;s Blanc bleus R sont au prix des bons Montb&eacute;liards. Les bons crois&eacute;s jaunes ou Blanc bleus de Montb&eacute;liards U de conformation et les Limousins restent bien valoris&eacute;s.Veaux de boucherie &ndash; L&rsquo;animation commerciale reste soutenue par de faibles disponibilit&eacute;s pour une demande qui devrait se renforcer pour les deux f&eacute;ri&eacute;s de novembre. La tendance reste &agrave; la fermet&eacute; des prix.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: La tendance sera &agrave; la d&eacute;tente avec des tarifs en progression en toutes cat&eacute;gories. &nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: Le commerce restera fluide avec des disponibilit&eacute;s juste suffisantes<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Retrouver les cours et les avis d'expert

Veaux - La tendance est au raffermissement

Conjoncture &ndash; Les 17 et 18&nbsp;novembre prochains, le sort de l&rsquo;Agriculture Fran&ccedil;aise sera-t-il scell&eacute; lors du G20 qui se d&eacute;roulera &agrave; Rio de Janeiro (Br&eacute;sil). Dans un sc&eacute;nario de d&eacute;ficit constant et accentu&eacute; de la production de viande bovine en Europe, les instances europ&eacute;ennes sont-elles en train de sacrifier l&rsquo;&eacute;levage sur l&rsquo;autel des n&eacute;gociations internationales&nbsp;? Apr&egrave;s le CETA, les accords modernis&eacute;s UE &ndash; Mexique et des n&eacute;gociations UE-Australie ou de Nouvelle-Z&eacute;lande, c&rsquo;est le Mercosur qui revient sur le devant de la sc&egrave;ne.La vision id&eacute;ologique du Green Deal vise &agrave; faire porter sur l&rsquo;agriculture tous les maux du r&eacute;chauffement climatique. L&rsquo;Europe est-elle en train de sacrifier l&rsquo;&eacute;levage et la production sur l&rsquo;autel des &eacute;changes internationaux.La col&egrave;re des &eacute;leveurs fran&ccedil;ais et la position du gouvernement fran&ccedil;ais feront-elles le poids face &agrave; la volont&eacute; du monde industriel de s&rsquo;ouvrir au march&eacute; sud am&eacute;ricain.Le tissu de l&rsquo;&eacute;levage se d&eacute;lite sur fond de difficult&eacute;s financi&egrave;res &eacute;normes apr&egrave;s une ann&eacute;e catastrophique pour les cultures et dramatique au niveau sanitaire pour les &eacute;leveurs touch&eacute;s par les FCO ou la MHE. Nos abattoirs souffrent et la r&eacute;organisation de la fili&egrave;re avance &agrave; marche forc&eacute;e. Les fermetures vont &ecirc;tre nombreuses, ce qui pose des questions sur le maillage du territoire et les &eacute;leveurs qui cherchent de la proximit&eacute; pour de la vente directe.Alors que la production vit des heures difficiles, le consommateur adapte ces habitudes alimentaires, &agrave; la saison en d&eacute;laissant les pi&egrave;ces &agrave; griller pour les viandes &agrave; mijoter (pot-au-feu, bourguignon&hellip;). Les &eacute;quilibres mati&egrave;res sont compliqu&eacute;s avec des pi&egrave;ces nobles qui partent vers le hachoir, et des stocks qui se reconstituent dans les aloyaux. De nombreuses ppromotions sont faites pour &eacute;couler ces viandes &agrave; des tarifs tr&egrave;s int&eacute;ressants dans les magasins. La vente de viande hach&eacute;e est constante, avec des variations toujours tr&egrave;s sensibles sur le d&eacute;but et la fin du mois (pouvoir d&rsquo;achat des m&eacute;nages) ou des vacances scolaires (fermeture des cantines). La consommation de viande hach&eacute;e fra&icirc;che n&rsquo;a recul&eacute; que de 0,5&nbsp;% en valeur depuis le d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. (-1,1&nbsp;% sur la viande hach&eacute;e congel&eacute;e).Petit focus, sur le march&eacute; am&eacute;ricain o&ugrave; la succession de s&eacute;cheresse a fait fondre le cheptel de 10&nbsp;% en cinq ans. Dans le m&ecirc;me temps, la demande de viande rouge, elle, a augment&eacute;. En 2022, les Am&eacute;ricains ont mang&eacute;, en moyenne, 26,8&nbsp;kg de b&oelig;uf (500&nbsp;g par semaine), en hausse de 10&nbsp;% depuis 2015, selon l&rsquo;USDA. Pris en &eacute;tau entre une offre r&eacute;duite et une demande vigoureuse, le prix de gros du b&eacute;tail a plus que doubl&eacute; depuis mars&nbsp;2020 (+&nbsp;133&nbsp;%), avec un impact important sur les prix de vente au d&eacute;tail, sans que cela change pour le moment les habitudes des consommateurs.C&rsquo;est un peu ce que l&rsquo;on retrouve pour nos races &agrave; viande fran&ccedil;aises, qui pour le moment sont prot&eacute;g&eacute;es par l&rsquo;&eacute;rosion de l&rsquo;offre qui permet un &eacute;quilibre de march&eacute;, m&ecirc;me si une tension est perceptible face &agrave; un recul saisonnier des ventes des pi&egrave;ces nobles.

[Conjoncture ] Dans un scénario de déficit constant et accentué de la production de viande bovine en Europe, les instances européennes sont-elles en train de sacrifier l’élevage sur l’autel des négociations internationales ?

L'élevage français sera-t-il sacrifié sur l’autel de l’ouverture des marchés ?

Mathieu, agriculteur depuis 2005, avait d&eacute;j&agrave; transform&eacute; la ferme familiale en une exploitation biologique ax&eacute;e sur les grandes cultures et l&rsquo;&eacute;levage bovin. Sa compagne, Myriam, s&rsquo;est lanc&eacute;e dans le mara&icirc;chage et la culture de plantes aromatiques et m&eacute;dicinales (PPAM). Leur vision commune les a conduits &agrave; reprendre <a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/la-ferme-de-nouziere?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=nouziere" title="">la ferme de la Nouzi&egrave;re</a>, id&eacute;ale pour consolider leurs activit&eacute;s et permettre une installation sereine pour Myriam.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/polyculture-et-l-elevage-en-plein-air-une-installation-reussie-pour-david-et-lorraine">[Polyculture et l'&eacute;levage en plein air] une installation r&eacute;ussie pour David et Lorraine - Pleinchamp</a>FEVE la&nbsp;structure qui aide les agriculteurs &agrave; financer et &agrave; d&eacute;velopper leurs projets gr&acirc;ce &agrave; des investisseurs et investisseuses citoyens a jou&eacute; un r&ocirc;le crucial en facilitant l'acquisition de la ferme. Ce soutien financier a permis &agrave; Mathieu et Myriam de r&eacute;aliser leur projet sans endettement excessif, garantissant ainsi une stabilit&eacute; &eacute;conomique &agrave; long terme. La collaboration avec FEVE a &eacute;t&eacute; d&eacute;terminante pour concr&eacute;tiser cette nouvelle &eacute;tape de leur vie agricole.<div class="citation">
 "Sans FEVE, &ccedil;a n&#039;aurait pas pu se faire, c&#039;&eacute;tait un peu la cl&eacute; pour pouvoir aboutir &agrave; ce projet-l&agrave;. "
</div>
Pratiques Agro&eacute;cologiquesLe couple s&rsquo;engage &agrave; maintenir la biodiversit&eacute; et &agrave; pratiquer une agriculture durable. Les haies sont entretenues pour fournir de l&rsquo;ombre et prot&eacute;ger les animaux, tandis que la rotation des cultures et la pr&eacute;servation des prairies anciennes sont au c&oelig;ur de leur d&eacute;marche &eacute;cologique. Leur exploitation comprend des c&eacute;r&eacute;ales, des ol&eacute;agineux, des pommes de terre, et un &eacute;levage bovin viande BIO, ainsi qu'un atelier de mara&icirc;chage et de PPAM.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-la-transmission-en-agriculture~des-solutions-innovantes-facilitent-la-reprise-de-votre-exploitation">Des solutions innovantes facilitent la reprise de votre exploitation - Pleinchamp</a>La commercialisation en circuits courts et la collaboration avec d&rsquo;autres agriculteurs locaux permettent &agrave; Mathieu et Myriam de valoriser leurs produits tout en soutenant l&rsquo;&eacute;conomie locale. Leur projet inclut &eacute;galement le d&eacute;veloppement de chemins arbor&eacute;s pr&egrave;s de l&rsquo;&Eacute;tang des Landes pour promouvoir le tourisme &eacute;cologique.Si vous aussi, vous souhaitez assurer la transmission de votre ferme,&nbsp;<a href="https://www.feve.co/transmettre-ma-ferme?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=social&amp;utm_campaign=cedants_formulaire&amp;utm_content=article_cheminot">contactez FEVE</a><a href="">.</a>

En plein cœur de la Creuse, Mathieu et Myriam ont repris la ferme de la Nouzière pour y développer un projet agricole diversifié. Située entre Guéret et Montluçon, cette exploitation de 170 hectares, dont certaines parcelles sont en zone Natura 2000, représente une opportunité unique pour le couple.

Transmission réussie ! Mathieu et Myriam s'installent dans la Creuse

L&rsquo;Agence conseil en transition &eacute;nerg&eacute;tique (Acte) est n&eacute;e en 2022. Il s&rsquo;agit d&rsquo;une &eacute;manation du Cr&eacute;dit agricole Centre Loire, qui se donne pour mission de sensibiliser et d&rsquo;accompagner leurs clients agriculteurs, professionnels, entreprises et collectivit&eacute;s publiques dans leurs d&eacute;marches de transition &eacute;nerg&eacute;tique, de la r&eacute;flexion &agrave; la mise en place op&eacute;rationnelle de leurs projets, r&eacute;sume Filipe Teixeira, le responsable de la structure.&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "Le client reste d&eacute;cisionnaire."
</div>
Les chefs d&rsquo;entreprise, les agriculteurs et collectivit&eacute;s int&eacute;ress&eacute;s peuvent &ecirc;tre orient&eacute;s par leur conseiller bancaire vers l&rsquo;agence conseil en transition &eacute;nerg&eacute;tique. &laquo; Que ce soit pour faire des &eacute;conomies d&rsquo;&eacute;nergies, d&rsquo;am&eacute;liorer ses conditions de travail ou de r&eacute;pondre aux enjeux r&eacute;glementaires, nous allons &eacute;valuer si leur projet est techniquement faisable et financi&egrave;rement r&eacute;alisable. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un premier filtre afin de pouvoir orienter le client, et ainsi lui proposer la solution la plus adapt&eacute;e &raquo;, d&eacute;veloppe Filipe Teixeira qui insiste sur le fait qu&rsquo;&agrave; tout moment &laquo; le client reste d&eacute;cisionnaire. &raquo; &nbsp;Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/17-millions-d-euros-pour-aider-les-agriculteurs-a-reduire-leurs-consommations-energetiques" target="_blank" title="">17 millions d&rsquo;euros pour aider les agriculteurs &agrave; r&eacute;duire leurs consommations &eacute;nerg&eacute;tiques</a>UNE PHASE DE SENSIBILISATION Une fois cette &eacute;tape franchie, sont abord&eacute;s les aspects r&eacute;glementaires, juridiques, financiers, assurantiels et fiscaux avec les experts de l&rsquo;agence conseil en transition &eacute;nerg&eacute;tique. Leur niveau d&rsquo;expertise est renforc&eacute; si besoin par les comp&eacute;tences pr&eacute;sentes au sein du Groupe Cr&eacute;dit Agricole. Cette phase d&rsquo;acculturation du projet est essentielle, estime le responsable : &laquo; prenons l&rsquo;exemple d&rsquo;un projet agrivolta&iuml;sme qui engage le propri&eacute;taire foncier&nbsp;et l&rsquo;agriculteur sur une dur&eacute;e de &nbsp;40 ans. &raquo; Quel &acirc;ge &agrave; le porteur de projet ? A quelle &eacute;ch&eacute;ance va-t-il prendre sa retraite ? A-t-il r&eacute;fl&eacute;chi &agrave; sa transmission ? A sa fiscalit&eacute; ? sont autant de questions que doit se poser le porteur de projet. &laquo; Nous alertons sur le fait que le foncier mobilis&eacute; par le projet doit conserver comme fonction premi&egrave;re la production agricole et que le revenu de la location doit &ecirc;tre r&eacute;parti &agrave; parts &eacute;quitables entre le propri&eacute;taire et le fermier. Il ne faut surtout pas signer trop h&acirc;tivement une promesse de bail &raquo;, insiste-t-il et que chaque porteur de projet doit se&nbsp;faire accompagner de ses conseils son notaire ou son avocat.&laquo; Pour accompagner nos clients au plus proche de leurs besoins et afin d&rsquo;accompagner nos territoires, nous avons structur&eacute; de nombreuses solutions dont des solutions extra bancaires. Nous nous appuyons sur des entreprises sp&eacute;cialis&eacute;es avec lesquelles nous mettons en relation nos clients jusqu&rsquo;&agrave; la possibilit&eacute; du portage de leur investissement (tiers investisseur) via la Filiale Centre Loire Energies Renouvelables (filiale &agrave; 100 % du Cr&eacute;dit Agricole Centre&nbsp;Loire) . Ainsi, nous jouons un r&ocirc;le d&rsquo;assembleurs de solutions &raquo;, pr&eacute;cise le responsable.&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "Nous alertons sur le fait que le foncier mobilis&eacute; par le projet doit conserver comme fonction premi&egrave;re la production agricole et que le revenu de la location doit &ecirc;tre r&eacute;parti &agrave; parts &eacute;quitables entre le propri&eacute;taire et le fermier."
</div>
Cette mission ne s&rsquo;arr&ecirc;te pas uniquement au financement, l&rsquo;agence poursuit son accompagnement en faisant des points r&eacute;guliers pour chaque dossier. De la d&eacute;cision &agrave; la concr&eacute;tisation, il faut du temps, beaucoup de temps parfois tant des vents contraires viennent gripper la mise en &oelig;uvre d&rsquo;un projet.&nbsp;L&rsquo;Agence conseil en transition &eacute;nerg&eacute;tique n&rsquo;occulte d&rsquo;ailleurs pas la question de l&rsquo;acceptabilit&eacute; d&rsquo;un projet sur le territoire. C&rsquo;est le cas particuli&egrave;rement de la m&eacute;thanisation : &laquo; nous avons un collaborateur d&eacute;di&eacute; &agrave; ces projets complexes. Ils font souvent l&rsquo;objet de recours, ils prennent du temps. On touche un secteur industriel qui requiert des comp&eacute;tences financi&egrave;res importantes &raquo;, d&eacute;clare Filipe Teixeira qui garde en ligne de mire l&rsquo;objectif de l&rsquo;Agence conseil en transition &eacute;nerg&eacute;tique : &laquo; la s&eacute;curisation de tous les projets &raquo;

C’est la mission que se donne la structure portée par la caisse régionale du Crédit Agricole Centre Loire qui accompagne les entreprises et collectivités dans la mise en œuvre de projets d’énergie verte.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17339)

Les actualités (17312)

L'agenda (6)

Les outils (6)

Les guides (15)