<p><strong>La suspicion de contamination d&rsquo;un &eacute;levage de dindes de chair</strong> situ&eacute; sur la commune de Plo&euml;rmel a &eacute;t&eacute; confirm&eacute;e, informe ce jeudi matin le Groupement de d&eacute;fense sanitaire de Bretagne, reconnu comme organisme &agrave; vocation sanitaire.</p>

<p>Il s'agit de dindons qui &eacute;taient en cours d'enl&egrave;vement final. Les premiers signes de mortalit&eacute; sont survenus lundi et se sont rapidement amplifi&eacute;s. L'analyse a &eacute;t&eacute; rendue mercredi 17? Les 3500 animaux restants ont &eacute;t&eacute; euthanasi&eacute;s ce matin.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/volailles/grippe-aviaire-toute-la-bretagne-placee-en-zone-reglementee" target="_blank">Toute la Bretagne passe en zone r&eacute;glement&eacute;e</a></div>

<p>Ce premier foyer &eacute;tait craint de tous les professionnels, qui se demandaient quand cela allait arriver apr&egrave;s la multiplication des d&eacute;tections d&rsquo;oiseaux marins positifs au H5N1, aussi bien sur les c&ocirc;tes qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des terres. Mi-juillet, des go&eacute;lands argent&eacute;s ont &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;s morts &agrave; Loud&eacute;ac (22), ville situ&eacute;e &agrave; quarante km de Plo&euml;rmel.</p>

<p>Ce foyer survient dans une zone d&rsquo;&eacute;levage avicole dense en volailles de chair et reproducteurs, avec une quarantaine d'&eacute;levages dans les zones r&eacute;glement&eacute;es. Six communes sont dans le rayon des 3 km et 11 dans les 10 km.</p>

<p>Le couvoir de poussins de chair du groupe BD France se trouvant &agrave; Caro, limitrophe de Plo&euml;rmel, est &agrave; l'int&eacute;rieur du cercle des 3 km.</p>

<p><strong>Voir ci dessous notre carte interactive des foyers</strong></p>

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<p><iframe height="480" src="https://www.google.com/maps/d/u/1/embed?mid=19IbyY8Rgj1GRN__gIYBlxkUOu2C42Nv-&amp;ehbc=2E312F" width="640"></iframe></p>

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  Le premier foyer d’influenza aviaire hautement pathogène vient d’être confirmé ce jeudi 18 août en Centre Bretagne.

Grippe aviaire : Premier foyer breton en élevage de dindes

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<p>Avec ses 42 000 poules plein air log&eacute;es en voli&egrave;re et ses 15 000 poules bio, Yves-Marie Beaudet et ses salari&eacute;s ont de quoi faire lorsqu&rsquo;il faut <strong>couper la v&eacute;g&eacute;tation au ras des cl&ocirc;tures ou d&eacute;cro&ucirc;ter les jardins d&rsquo;hiver ainsi que les couloirs des b&acirc;timents.</strong> Depuis cinq ans que l&rsquo;alternative &agrave; la cage est en marche chez lui<sup>(1)</sup>, toutes ces t&acirc;ches &eacute;taient accomplies <em>&laquo;&nbsp;&agrave; la brouette et &agrave; l&rsquo;huile de coude&nbsp;dans le b&acirc;timent et &agrave; pied avec un rotofil ou un motoculteur muni d&rsquo;un fl&eacute;au&nbsp;&agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur&nbsp;&raquo;,</em> rappelle l&rsquo;&eacute;leveur.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/manutention-un-mini-tracteur-bien-utile-pour-travailler-dans-une-voliere" target="_blank">Manutention : un mini-tracteur bien utile pour travailler dans une voli&egrave;re</a></div>

<p class="MsoNormal">C&rsquo;est la d&eacute;gradation r&eacute;cente de l&rsquo;&eacute;tat de la liti&egrave;re des poules &ndash; peut-&ecirc;tre provoqu&eacute;e par l&rsquo;envol&eacute;e du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res &ndash; qui l&rsquo;a pouss&eacute; vers un valet de ferme, une solution moins chronophage et surtout moins p&eacute;nible. <em>&laquo;&nbsp;<strong>Aujourd&rsquo;hui, pour garder ses salari&eacute;s, il faut offrir de bonnes conditions de travail. La m&eacute;canisation en fait partie.</strong>&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Compact et man&oelig;uvrable</h3>

<p>Il y a quelques mois, apr&egrave;s avoir cherch&eacute; sur internet, il a opt&eacute; pour un valet de ferme Avant, choisi pour ses caract&eacute;ristiques techniques et tout autant pour la proximit&eacute; du SAV d&rsquo;Ouest Motoculture.</p>

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<figure><img alt="" height="569" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV275_DOSS_BEAUDET_02.JPG" width="379" /><figcaption>Gr&acirc;ce au faible encombrement, Yves-Marie Beaudet circule ais&eacute;ment dans les couloirs du b&acirc;timent voli&egrave;re &laquo; m&ecirc;me en pr&eacute;sence des poules, qui s&rsquo;&eacute;cartent &raquo;. &copy; P. Le Douarin</figcaption></figure><em>&laquo;&nbsp;<strong>J&rsquo;ai pris le mod&egrave;le 423 avec le bras t&eacute;lescopique qui monte jusqu&rsquo;&agrave; 2,80 m&egrave;tres, suffisant pour verser les fientes dans le godet du gros t&eacute;lescopique JCB</strong>. Car on manutentionne aussi une soixantaine de camions de fientes par an.&nbsp;&raquo;</em>

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<p><strong>L&rsquo;achat lui est revenu &agrave; 23 000&nbsp;euros</strong>, comprenant le godet pour mati&egrave;res premi&egrave;res l&eacute;g&egrave;res et le d&eacute;broussailleur frontal &agrave; fl&eacute;aux de 1,20 m&egrave;tre de large</p>

<p>Les avantages qu&rsquo;il y voit sont la <strong>man&oelig;uvrabilit&eacute; du syst&egrave;me articul&eacute; et la compacit&eacute;</strong> (moins de 1 m de large et 2 m de haut) permettant de circuler dans les couloirs &eacute;troits. <em>&laquo;&nbsp;Aux premiers usages, la prise en main est diff&eacute;rente par rapport au t&eacute;lescopique &agrave; ch&acirc;ssis fixe.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Avec cette marque ayant le poste de pilotage en partie avant (&agrave; l&rsquo;arri&egrave;re pour les autres marques), la marche en arri&egrave;re exige de la vigilance. En effet, l&rsquo;arri&egrave;re se d&eacute;place lat&eacute;ralement alors que le conducteur reste dans l&rsquo;axe.</p>

<h3>Utilisations potentielles</h3>

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<figure><img alt="" height="337" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV275_DOSS_BEAUDET_03.jpg" width="506" /><figcaption>&Eacute;quip&eacute;e en balayeuse frontale.la gamme Avant est vaste, tant pour ses mod&egrave;les de chargeurs articul&eacute;s t&eacute;lescopiques que pour ses accessoires. &copy; Avant</figcaption></figure>
C&ocirc;t&eacute; gain de temps, il n&rsquo;y a pas photo. <em>&laquo;&nbsp;<strong>Pour nettoyer les bordures int&eacute;rieures et ext&eacute;rieures du parcours de dix-sept hectares, plus celles des s&eacute;parations et les abords des cinq trackers solaires, il me faut &agrave; peu pr&egrave;s six heures</strong>&nbsp;&raquo; </em>t&eacute;moigne Fr&eacute;d&eacute;ric, un des salari&eacute;s. Soit environ deux kilom&egrave;tres &agrave; l&rsquo;heure en &eacute;tant confortablement assis avec un engin facile &agrave; conduire : une p&eacute;dale pour avancer, une autre pour reculer et un engin qui stoppe d&egrave;s qu&rsquo;on cesse d&rsquo;appuyer.

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<p>En revanche, vu son poids d&rsquo;une tonne, le valet n&rsquo;est pas utilisable sur le plancher de bois de l&rsquo;&eacute;tage sup&eacute;rieur du b&acirc;timent, mais ce n&rsquo;est pas probl&eacute;matique, <em>&laquo;&nbsp;vu que &ccedil;a cro&ucirc;te beaucoup moins, sans doute parce que la chaleur du dessous s&egrave;che le plancher &raquo;.</em></p>

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<figure><img alt="" height="298" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV275_DOSS_BEAUDET_04.jpg" width="447" /><figcaption>La gamme Avant peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;e en nettoyeur frontal haute pression. &copy; Avant</figcaption></figure><em>&laquo;&nbsp;<strong>Le syst&egrave;me de verrouillage des outils est assez pratique &agrave; enclencher</strong>&nbsp;&raquo;, </em>compl&egrave;te Yves-Marie, faisant la d&eacute;monstration en une trentaine de secondes. Le passage du godet au d&eacute;broussailleur se r&eacute;sume au d&eacute;clipsage manuel de deux ergots bloquant le godet, plus le branchement hydraulique en Mach system. De plus, cette marque propose de nombreux outils dans son catalogue (balayeuse, nettoyeur de sol, lame, fourche&hellip;). Et il ne lui manque qu&rsquo;une cabine ferm&eacute;e pour un confort maximal&hellip;

<p>&nbsp;</p>

<div class="note">(1) il d&eacute;tient aussi 100 000 poules en cage.</div>
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<div class="outils__wrapper">
<h2>Donn&eacute;es techniques</h2>

<p>Largeur standard de 1,05&nbsp;m en roue de 23 x 8,5-12 (93&nbsp;cm en roue 5,7-12 chez Yves Marie-Beaudet)</p>

<p>1,97&nbsp;m de hauteur et 2,20 m de longueur</p>

<p>Motorisation diesel Kubota D902 (22 ch) &agrave; conduite hydrostatique</p>

<p>Si&egrave;ge sur l&rsquo;avant</p>

<p>D&eacute;bit hydraulique de 34&nbsp;l/min</p>

<p>Levage jusqu&rsquo;&agrave; 2,80 m et 550&nbsp;kg de charge de basculement</p>
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Après plusieurs années de travail manuel, Yves-Marie Beaudet est passé au valet de ferme porte-outils qui améliore nettement le confort de travail.

"Un valet de ferme remplace la brouette", explique ce producteur d'oeufs 

<p class="MsoNormal">Pour valoriser au mieux un ma&iuml;s ensilage affect&eacute; par un d&eacute;ficit hydrique et/ou un exc&egrave;s de temp&eacute;rature, Arvalis Institut du V&eacute;g&eacute;tal donne des rep&egrave;res.</p>

<p class="MsoNormal"><em>&laquo;&nbsp;Pour les parcelles concern&eacute;es par des d&eacute;ficits hydriques, il est n&eacute;cessaire de v&eacute;rifier que la plante est &laquo;&nbsp;ensilable&nbsp;&raquo;, c'est-&agrave;-dire &agrave; un taux de mati&egrave;re s&egrave;che&nbsp;qui permet la conservation, avec des feuilles encore vertes pour faciliter le tassement et le processus d&rsquo;acidification, et sans trop perdre de chances d&rsquo;augmentation de rendement si les conditions de culture redevenaient favorables. Dans des conditions chaudes, les plantes &eacute;voluent vite,&nbsp;il faut alors&nbsp;ne pas se faire d&eacute;passer par la rapidit&eacute; de la s&eacute;nescence et l&rsquo;&eacute;volution de la teneur en MS des plantes&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><strong>Retrouvez le dossier d&rsquo;Arvalis</strong> <a href="https://www.arvalis-infos.fr/ensiler-ou-non-un-diagnostic-prealable-s-impose-@/view-22810-arvarticle.html">Ensiler ou non&nbsp;: un diagnostic pr&eacute;alable s&rsquo;impose</a></div>

<p class="MsoNormal">Pour faire un diagnostic au champ, en veillant &agrave; bien rentrer &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des parcelles, on prend en compte le stade des plantes, le nombre de grains par m2, l&rsquo;aspect de l&rsquo;appareil v&eacute;g&eacute;tatif et son potentiel d&rsquo;&eacute;volution, explique l&rsquo;institut technique.</p>

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<p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/DpX9BMErr5c" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>

<p class="MsoNormal"><strong>Ensuite, une organisation du chantier d&rsquo;ensilage</strong> est &agrave; pr&eacute;voir en fonction du taux de mati&egrave;re s&egrave;che dans les diff&eacute;rentes parcelles&nbsp;avec un recours &eacute;ventuel &agrave; un conservateur. &nbsp;</p>

<p class="MsoNormal"><strong>A quelle valeur alimentaire peut-on s&rsquo;attendre</strong> avec des ensilages de ma&iuml;s atypiques&nbsp;? <em>&laquo;&nbsp;Pour ceux qui ont subi un stress hydrique pr&eacute;coce (+/-&nbsp;15 jours avant et apr&egrave;s la floraison), l&rsquo;&eacute;tudes des valeurs alimentaires a permis de mettre en &eacute;vidence que leur digestibilit&eacute; restait bonne, m&ecirc;me avec des niveaux de dess&egrave;chement importants (jusqu&rsquo;&agrave; 75&nbsp;% des feuilles r&eacute;coltables dess&eacute;ch&eacute;es)&nbsp;&raquo;</em> explique Arvalis.</p>

<p class="MsoNormal"><em>&laquo;&nbsp;Malgr&eacute; un taux d&rsquo;amidon en retrait du fait du manque voire de l&rsquo;absence de grains, ces ma&iuml;s ont pr&eacute;sent&eacute; de bonnes valeurs alimentaires, proches de la normale (0,85 &agrave; 0,95&nbsp;UFL/kg&nbsp;MS). Ces valeurs s&rsquo;expliquent notamment par une bonne &agrave; tr&egrave;s bonne digestibilit&eacute; des tiges et des feuilles. En outre, ces ma&iuml;s pr&eacute;sentaient des teneurs en glucides solubles et Mati&egrave;re Azot&eacute;e Totale (MAT) plus &eacute;lev&eacute;es que la normale. L&rsquo;augmentation de teneur en MAT s&rsquo;explique notamment par un moindre effet de dilution en raison du plus faible rendement.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="MsoNormal"><strong>C&rsquo;est l&rsquo;analyse qui donnera le verdict.</strong> L&rsquo;&eacute;chantillon se confectionne en pr&eacute;levant une poign&eacute;e de fourrage sur chaque benne que l&rsquo;on conserve &agrave; l&rsquo;abri du soleil et de l&rsquo;humidit&eacute; et si possible dans une glaci&egrave;re, avant de le congeler, rappelle &eacute;galement l&rsquo;Institut.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi&nbsp;:</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/arvalis-teste-leclatement-du-grain-et-la-taille-des-particules-de-mais-sur-jeunes-bovins" target="_blank">Arvalis teste l'&eacute;clatement du grain et la taille des particules de ma&iuml;s sur jeunes bovins</a></div>



[Vidéo] Arvalis Institut du Végétal donne des clés d’orientations pour la conduite des chantiers de maïs ensilage dans les parcelles plus ou moins sévèrement touchées selon les régions et les stades.

[Maïs ensilage] Valoriser au mieux les parcelles touchées par la sécheresse et la canicule

<p>L&rsquo;&eacute;volution favorable du<strong> prix des animaux maigres comme des animaux finis</strong> semble n&rsquo;avoir aucun impact b&eacute;n&eacute;fique sur la dynamique des effectifs du cheptel allaitant fran&ccedil;ais. Mois apr&egrave;s mois, ann&eacute;es apr&egrave;s ann&eacute;es, <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/recul-du-nombre-de-vaches-en-europe" target="_blank">la tendance est toujours franchement &agrave; la baisse </a>avec la <strong>poursuite de l&rsquo;&eacute;rosion des effectifs</strong> entam&eacute;e &agrave; l&rsquo;automne 2016. <em>&laquo;&nbsp;Le recul du cheptel allaitant s&rsquo;est encore acc&eacute;l&eacute;r&eacute; en mai. Au 1<sup>er</sup> juin, le nombre de vaches allaitantes pr&eacute;sentes en France affichait <strong>un recul de -3,1% /2021</strong>. Les effectifs de g&eacute;nisses de 24 &agrave; 36 mois &eacute;taient par ailleurs en baisse de -2,3%.&nbsp;&raquo;</em> explique l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage dans sa derni&egrave;re note mensuelle de conjoncture. Il y avait &agrave; peine 3,65 millions de vaches allaitantes le premier juin dernier contre pratiquement 3,9 millions trois ans plus t&ocirc;t.</p>

<h3>Regards tourn&eacute;s vers le ciel</h3>

<p>Bien des regards sont d&eacute;sormais tourn&eacute;s vers le ciel. <strong>La s&eacute;cheresse et le troisi&egrave;me &eacute;pisode caniculaire en cours</strong> font actuellement<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/mais-ensilage-valoriser-au-mieux-les-parcelles-touchees-par-un-deficit-hydrique-et-un-exces-de" target="_blank"> griller tous les espoirs pour les ma&iuml;s</a> avec m&ecirc;me la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;ensiler dans l&rsquo;urgence ceux qui n&rsquo;auront pas pu &ecirc;tre irrigu&eacute;s. L&rsquo;autre cons&eacute;quence directe de cette m&eacute;t&eacute;o catastrophique du printemps puis de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022 est l&rsquo;obligation dans un nombre croissant d&rsquo;&eacute;levages de <strong>taper d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent dans les stocks d&rsquo;hiver</strong> pour nourrir les animaux. Avec des nuances selon les d&eacute;partements compte tenu des stocks qui ont pu &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s au printemps ou qui restaient disponible apr&egrave;s la bonne r&eacute;colte 2021, c&rsquo;est une donn&eacute;e suppl&eacute;mentaire qui laisse &agrave; penser que <strong>la d&eacute;capitalisation en cours a bien peu de chance de s&rsquo;enrayer</strong>. Elle pourrait m&ecirc;me s&rsquo;aggraver si cette <strong>maudite m&eacute;t&eacute;o de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022</strong> s&rsquo;&eacute;ternise encore plusieurs semaines.</p>

<h3>Moins de vaches donc moins de veaux</h3>

<p>Tout cela aura bien entendu un impact sur le <strong>volume d&rsquo;animaux qui seront disponibles</strong> dans quelques mois pour &ecirc;tre engraiss&eacute;s en France ou hors de nos fronti&egrave;res. D&eacute;j&agrave; au cours des 11 premiers mois de la campagne de v&ecirc;lage 2021/2022, il est n&eacute; 3 279 000 veaux de m&egrave;re allaitante<em>. &laquo;&nbsp;Cela repr&eacute;sente un recul de -3,4% comparativement aux onze premiers mois de la campagne 2020-21 et -4,1% par rapport aux chiffres de 2019-2020.&nbsp;&raquo;</em> <strong>Cette</strong> <strong>&eacute;volution d&eacute;favorable concerne tout particuli&egrave;rement la Charolaise et la Blonde</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Les effectifs de Blonds d&rsquo;Aquitaine et de Charolais de 6 &agrave; 12 mois ont davantage recul&eacute;, respectivement de -11% et -3% /2021, tandis que les effectifs de Crois&eacute;s (-2% /2021) et de Limousins (-1%) ont mieux r&eacute;sist&eacute;.&nbsp;&raquo; </em>pr&eacute;cise l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.</p>

<h3>Recul de l&rsquo;export vers l&rsquo;Italie et surtout l&rsquo;Espagne</h3>

<p>Autre &eacute;volution flagrante, <strong>les exportations d&rsquo;animaux maigres subissent un revers</strong> depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, du fait du repli des naissances et du l&eacute;ger regain d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t constat&eacute; pour l&rsquo;engraissement en France. <em>&laquo;&nbsp;</em><em>Selon les Douanes, la France avait export&eacute; 289&nbsp;000 broutards m&acirc;les et femelles vers l&rsquo;Italie de janvier &agrave; avril 2022, soit un recul de -7% /2021 et 2020 (-23 000 t&ecirc;tes), plus faible que les exportations totales fran&ccedil;aises (-11% /2020). Signe d&rsquo;une <strong>bonne demande en Italie pour le broutard fran&ccedil;ais</strong>.&nbsp;&raquo;</em> analyse l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. Le <strong>recul est bien plus sensible pour les exportations vers l&rsquo;Espagne</strong> avec selon les chiffres des douanes 29&nbsp;000 broutards export&eacute;s vers les ateliers espagnols entre janvier et avril, soit -41% /2021 (-21 000 t&ecirc;tes) et -39% /2020. <strong>La cat&eacute;gorie la plus affect&eacute;e </strong>est celle des broutards l&eacute;gers (160-300 kg).</p>

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<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi </strong>: Les <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-pays-du-pourtour-mediterraneen-importent-davantage-de-viande-bovine-et-moins-de-bovins-vivants" target="_blank">pays du pourtour m&eacute;diterran&eacute;en importent davantage de viande bovine</a> et moins d&rsquo;animaux vivants</div>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> Pourquoi <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/pourquoi-le-prix-des-bovins-males-progresse-depuis-fin-2021" target="_blank">le prix des bovins m&acirc;les progresse</a> depuis fin 2021</div>

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L’érosion du cheptel allaitant se traduit sans surprise par un net recul des naissances de veaux de race à viande. Les effets de la canicule et de la sécheresse en cours risquent d’aggraver le phénomène avec la nécessité d’ajuster les cheptels aux stocks de fourrages disponibles pour passer l’hiver.

Net recul des naissances de veaux allaitants sur la campagne 2021-2022

<p><strong>L&rsquo;</strong>occasion d&rsquo;&eacute;changer avec ceux qui produisent, tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e, ces produits de qualit&eacute;, bien souvent &agrave; seulement quelques kilom&egrave;tres de Montlu&ccedil;on.</p><p>C&rsquo;est le cas de Julien Viret, install&eacute; &agrave; Sauvagny : &laquo; je me suis install&eacute; en Gaec avec mes parents en octobre 2021. C&rsquo;est tout frais, comme mes glaces ! Nous &eacute;levons des vaches laiti&egrave;res de race Montb&eacute;liarde et nous souhaitions valoriser notre production d&rsquo;une autre mani&egrave;re, plus originale&nbsp; en d&eacute;veloppant un produit encore peut d&eacute;velopp&eacute; sur notre territoire. C&rsquo;est de l&agrave; que l&rsquo;id&eacute;e de la glace a surgi ! &nbsp; Elle se compose de lait et de cr&egrave;me auxquels est ajout&eacute; de la pur&eacute;e de fruits, du chocolat ou du caramel avec un peu de sucre et des stabilisants pour la texture et la conservation &raquo;. Une production &eacute;tonnante sur laquelle Julien porte tous ses espoirs :&nbsp;&laquo; nous esp&eacute;rons &eacute;couler environ 3000 litres de glaces d&rsquo;ici la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e, nous devrions m&ecirc;me &eacute;largir notre gamme en proposant des b&ucirc;ches glac&eacute;es et des vacherins &raquo;.</p><p>Pour &eacute;laborer ses glaces, Julien tient &agrave; travailler avec des acteurs locaux :&nbsp;&laquo; la cr&egrave;me glac&eacute;e pr&eacute;sent&eacute;e lors de la pause fermi&egrave;re est faite &agrave; partir d&rsquo;un caf&eacute; torr&eacute;fi&eacute; &agrave; Montlu&ccedil;on, &agrave; la br&ucirc;lerie bretonnie &raquo;.</p><p>Julien garde un bon souvenir des rencontres qu&rsquo;il a pu faire lors de la soir&eacute;e : &laquo; tout le monde &eacute;tait ravi de cette initiative et nombreux ont &eacute;t&eacute; ceux qui esp&egrave;rent bien nous revoir l&rsquo;an prochain ! &raquo;.</p>


Elle a été servie lors de la pause fermière à Montluçon.

Alliait, la glace bourbonnaise par Julien Viret

<p>La coop&eacute;rative belge BelOrta a commenc&eacute; le 16 ao&ucirc;t la commercialisation de sa poire Qtee en conversion. En raison d&rsquo;une r&eacute;colte pr&eacute;coce, cette poire ouvre la nouvelle campagne quelques semaines avant le d&eacute;but de la Conf&eacute;rence. La saison des poires Qtee dure jusqu'en novembre.</p>

<p>Cette vari&eacute;t&eacute; est propos&eacute;e pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive dans le cadre de &laquo; EARTH &raquo;, le projet de fruits et l&eacute;gumes frais en transition d&eacute;velopp&eacute; par BelOrta regroupant l&rsquo;ensemble des produits en conversion cultiv&eacute;s par la coop&eacute;rative. Elles sont commercialis&eacute;es sous le label EARTH, mais &agrave; partir de l'ann&eacute;e prochaine, la p&eacute;riode de conversion termin&eacute;e, ces poires seront vendues en bio.</p>



  

Belgique : nouvelle saison pour la poire Qtee en conversion chez BelOrta

<p><strong>Selon le cabinet de conseil britannique Drewry, les taux de fret des conteneurs frigorifiques sur les &eacute;changes mondiaux ont augment&eacute; de plus de 50 % au cours de l'ann&eacute;e jusqu'au deuxi&egrave;me trimestre de 2022</strong>. Plus pr&eacute;cis&eacute;ment, Son indice mondial, une moyenne pond&eacute;r&eacute;e des taux sur les 15 principales routes commerciales &agrave; forte intensit&eacute; de reefer, a augment&eacute; de 50,4 % en glissement annuel au cours des deuxi&egrave;me et troisi&egrave;me trimestres de l'ann&eacute;e et <strong>devrait encore augmenter, m&ecirc;me si le rythme de croissance ralentira</strong>.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi</strong>&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/node/59868" target="_blank">[Fruit Logistica 2022] La fili&egrave;re transport maritime fait &eacute;tat de ses inqui&eacute;tudes</a></p>

<h2>De l&eacute;g&egrave;res baisses pour 2023&nbsp;?</h2>

<p>Cependant, Drewry rapporte qu'<strong>une certaine stabilisation est d&eacute;j&agrave; en cours sur certains trafics frigorifiques et que cela devrait &ecirc;tre suivi de l&eacute;g&egrave;res baisses jusqu'en 2023</strong>. &laquo; <em>La cha&icirc;ne d'approvisionnement conna&icirc;t un moment pr&eacute;caire avec des co&ucirc;ts d'entr&eacute;e extr&ecirc;mement &eacute;lev&eacute;s pour des mat&eacute;riaux tels que les engrais, les emballages et l'&eacute;nergie&hellip;</em>, explique <strong>Philip Gray, responsable de recherche reefer chez Drewry</strong>, <em>Les taux de fret restent insoutenables et de nombreux chargeurs, en particulier ceux qui transportent des produits de faible valeur, exp&eacute;dient moins car le prix est hors du march&eacute;&nbsp;</em>&raquo;. Pour lui, <strong>le prochain cycle de n&eacute;gociations sur les tarifs de fret entre les transporteurs et les chargeurs devrait tenir compte de cette r&eacute;alit&eacute;</strong>, entra&icirc;nant une l&eacute;g&egrave;re baisse des niveaux des tarifs</p>

<p>Cependant, cette baisse ne sera pas aussi marqu&eacute;e que pour les conteneurs secs. &laquo;&nbsp;<em><strong>Le commerce reefer est secondaire par rapport au fret sec, beaucoup plus important et dominant, qui dicte les priorit&eacute;s au r&eacute;seau de transporteurs</strong>. Cela r&eacute;affirme la n&eacute;cessit&eacute; pour les propri&eacute;taires de fret de mieux contr&ocirc;ler leur logistique pour assurer une livraison rapide et une int&eacute;grit&eacute; optimale des produits</em>&nbsp;&raquo; souligne Philip Gray.</p>

<h2>Le trafic reefer appel&eacute; &agrave; se d&eacute;velopper</h2>

<p>Le trafic reefer mondial s'est redress&eacute; de 2 % en 2021 apr&egrave;s une pand&eacute;mie ravag&eacute;e en 2020, atteignant 137,4 Mt, mais a ralenti &agrave; 1,1 % en glissement annuel au premier semestre de l'ann&eacute;e. <strong>Drewry pr&eacute;voit que le commerce terminera l'ann&eacute;e avec un gain annuel de seulement 1 %</strong>.</p>

<p><strong>La croissance devrait, selon le cabinet de conseil, s'acc&eacute;l&eacute;rer &agrave; un taux annuel moyen de 3% jusqu'en 2026</strong>. Le transfert modal continuera d'&ecirc;tre une caract&eacute;ristique cl&eacute;, selon Drewry&nbsp;: <strong>la part de la conteneurisation devrait augmenter au rythme plus rapide de 3,7 %</strong>. &laquo; <em>Malgr&eacute; les craintes d'un ralentissement mondial du commerce, la perturbation de la cha&icirc;ne d'approvisionnement devrait rester une caract&eacute;ristique jusqu'en 2023</em> &raquo;, conclut Philip Gray.</p>

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Depuis le début de l’année, les taux de fret pour le transport maritime frigorifique ont bondi de 50%. Selon le cabinet de conseil Drewry, la tendance pourrait néanmoins évoluer.

 

Transport reefer : un espoir de baisse des taux de fret pour 2023 ? 

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<p><a href="https://www.reussir.fr/vigne/effeuillage" target="_blank">L&rsquo;effeuillage de la vigne</a> peut s&rsquo;effectuer sur une large p&eacute;riode, <strong>de la chute des capuchons &agrave; <a href="https://www.reussir.fr/vigne/vendange" target="_blank">la vendange</a></strong>. <em>"&Agrave; l&rsquo;origine, la m&eacute;canisation de l'effeuillage a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;e pour m&eacute;caniser l&rsquo;effeuillage pr&eacute;vendange, il y a une quarantaine d&rsquo;ann&eacute;es en Champagne</em>, se rem&eacute;more Yannick Collard, dirigeant de la soci&eacute;t&eacute; Collard. <em>C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;est n&eacute;e l&rsquo;effeuilleuse pneumatique. Par la suite, d&rsquo;autres r&eacute;gions viticoles s&rsquo;y sont int&eacute;ress&eacute;es et les viticulteurs ont d&eacute;couvert&nbsp;les bienfaits de<strong> l&rsquo;effeuillage pr&eacute;coce, aussi appel&eacute; effeuillage en vert.</strong>"</em> Ce dernier est aujourd&rsquo;hui le type d&rsquo;effeuillage le plus couramment pratiqu&eacute;, m&ecirc;me si l&rsquo;effeuillage juste avant vendange continue d&rsquo;avoir ses adeptes.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/leffeuillage-prefloral-de-la-vigne-favorise-la-couleur-et-diminue-le-rendement" target="_blank">L&rsquo;effeuillage pr&eacute;floral de la vigne favorise la couleur et diminue le rendement</a></div>

<p><em>"Pour la vendange manuelle<strong>, l&rsquo;effeuillage permet d&rsquo;avoir une meilleure visibilit&eacute; sur les grappes</strong></em>, explique Cyril Zehner, de Pellenc. <em>En d&eacute;gageant les feuilles, cela diminue le nombre de grappes oubli&eacute;es et permet d&rsquo;augmenter les d&eacute;bits de ramassage de 30&nbsp;%, r&eacute;duisant la charge de main-d&rsquo;&oelig;uvre et facilitant la r&eacute;colte &agrave; la maturit&eacute; optimale."</em> Mais certaines exploitations viticoles r&eacute;coltant &agrave; la machine sont &eacute;galement adeptes de l&rsquo;effeuillage pr&eacute;vendange, afin de limiter les d&eacute;chets verts dans les bennes des machines &agrave; vendanger.</p>

<h3>Aspiration ou pneumatique</h3>

<p>Aussi sur le march&eacute; des effeuilleuses, il existe <strong>deux grandes familles</strong>&thinsp;: les machines<strong> pneumatiques, aussi appel&eacute;es &agrave; air puls&eacute;, et les mod&egrave;les &agrave; aspiration</strong>. Aliment&eacute;es par une centrale pneumatique, les premi&egrave;res se composent de buses mont&eacute;es sur support rotatif soufflant de l&rsquo;air &agrave; une pression plus ou moins &eacute;lev&eacute;e vers la vigne, d&eacute;chiquetant les feuilles au passage. Cette pression est notamment d&eacute;finie par la section de la buse et se d&eacute;cide en fonction du stade de la vigne. Lorsque le feuillage est tendre, une&nbsp;pression moindre suffit.</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI297_PROD_MAT_EFFEUILLAGE_PRE_VENDANGE_PELLENC.jpg" /><figcaption>Pellenc propose un palpeur sur sa t&ecirc;te d'effeuillage pour automatiser la pression exerc&eacute;e sur le feuillage. &copy; Pellenc</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Les effeuilleuses &agrave; aspiration ont un fonctionnement sensiblement inverse, par d&eacute;pression. Des tambours rotatifs perc&eacute;s sont plac&eacute;s au contact du feuillage, l&rsquo;aspiration fait se coller les feuilles contre ce tambour, qui les &eacute;loigne des grappes et les &eacute;limine par section ou pincement (arrachement). Le m&eacute;canisme par contact n&eacute;cessite l&rsquo;usage d&rsquo;un palpeur ou d&rsquo;un pilotage minutieux par le chauffeur pour trouver un bon compromis entre effeuillage efficace et p&eacute;n&eacute;tration limit&eacute;e dans le volume foliaire pour ne pas endommager la r&eacute;colte.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi |<a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-fenetres-dans-la-vegetation-de-la-vigne-pour-avoir-moins-de-sucre" target="_blank"> Des fen&ecirc;tres dans la v&eacute;g&eacute;tation de la vigne pour avoir moins de sucre</a></div>

<p><strong>Le choix de l&rsquo;une ou l&rsquo;autre des solutions va d&eacute;pendre du travail souhait&eacute;.</strong> L&rsquo;effeuilleuse pneumatique peut intervenir d&egrave;s la chute des capuchons floraux, d&eacute;barrassant de ces derniers les grappes et limitant les risques de botrytis. P&eacute;riode la plus d&eacute;licate pour l&rsquo;effeuillage, la fermeture de grappe peut marquer l&rsquo;arr&ecirc;t de l&rsquo;utilisation de&nbsp;certaines machines pneumatiques, avant une &eacute;ventuelle reprise en pr&eacute;vendange. <em>"Mais avec les bons r&eacute;glages, certains utilisateurs de nos derni&egrave;res g&eacute;n&eacute;rations parviennent &agrave; effeuiller &agrave; cette p&eacute;riode critique sans blessure"</em>, explique Yannick Collard.&nbsp;<strong>L&rsquo;intensit&eacute; d&rsquo;effeuillage d&eacute;pend de la vitesse d&rsquo;avancement, du d&eacute;bit et de la section des buses, ainsi que de l&rsquo;orientation des t&ecirc;tes d&rsquo;effeuillage </strong>sur les mod&egrave;les &agrave; double flux d&rsquo;air. Ces derniers peuvent r&eacute;aliser deux passages en un sur une faible hauteur de v&eacute;g&eacute;tation.</p>

<h3>Des interventions &agrave; des stades diff&eacute;rents</h3>

<p><strong>Pour utiliser l&rsquo;effeuilleuse &agrave; aspiration, il faut attendre une dizaine de jours apr&egrave;s la chute des capuchons</strong>. <em>"Mais on peut l&rsquo;employer plus tardivement dans la saison, <strong>jusqu&rsquo;&agrave; la v&eacute;raison</strong>, notamment pour les c&eacute;pages rouges</em>, explique Cyrille Fournier, commercial chez Ero. <em>Pour des usages plus tardifs, il est pr&eacute;f&eacute;rable d&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;licat avec les machines &agrave; aspiration, si l&rsquo;on ne souhaite pas prendre le risque d&rsquo;ab&icirc;mer les grappes."</em> Dans cette situation, l&rsquo;effeuillage sera tr&egrave;s partiel - ces machines ne permettent pas quoi qu&rsquo;il en soit un effeuillage &agrave; blanc - mais pourra convenir &agrave; bon nombre de viticulteurs.</p>

<p>Le d&eacute;bit de chantier d&eacute;pend davantage de l&rsquo;intensit&eacute; d&rsquo;effeuillage souhait&eacute;e que de la technologie choisie&thinsp;: <strong>les vitesses oscillent g&eacute;n&eacute;ralement entre 1,5 et 5&nbsp;km/h</strong>. C&ocirc;t&eacute; tarif, l&rsquo;avantage est aux machines &agrave; aspiration, qui d&eacute;butent entre 12&thinsp;000&nbsp;et 15&thinsp;000&nbsp;euros pour un mod&egrave;le 1/2 rang. Mais selon les besoins et les caract&eacute;ristiques du tracteur, les prix peuvent fortement varier.</p>

<p>La turbine des mod&egrave;les pneumatiques se montre aussi gourmande en puissance. Compter selon les marques <strong>30 &agrave; 40 ch par rang pour une machine pneumatique</strong>, contre 12 &agrave; 15 ch pour une version &agrave; aspiration.</p>
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<h2>"Du gain de temps &agrave; la vendange, des raisins prot&eacute;g&eacute;s"</h2>

<p>Cultivant 54 hectares en appellation juran&ccedil;on, la SCEA du Domaine Cauhap&eacute;, bas&eacute;e &agrave; Monein dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, pratique la vendange manuelle depuis toujours. <em>"Il y a 25-30 ans, l&rsquo;effeuillage &eacute;tait fait &agrave; la main, quelques semaines avant les vendanges"</em>, se rem&eacute;more Henri Ramonteu, dirigeant du domaine. Mais ces derni&egrave;res ann&eacute;es, l&rsquo;exploitation viticole, situ&eacute;e en pi&eacute;mont des Pyr&eacute;n&eacute;es, fait le constat&nbsp;&eacute;vident du r&eacute;chauffement climatique. <em>"M&ecirc;me &agrave; 400&nbsp;m d&rsquo;altitude, le soleil br&ucirc;le le raisin. Les temp&eacute;ratures ont beaucoup &eacute;volu&eacute; et la r&eacute;colte s&rsquo;effectue un mois plus t&ocirc;t."</em> Pas question pour autant de se passer de l&rsquo;effeuillage, qui permet d&rsquo;augmenter le d&eacute;bit de chantier de la r&eacute;colte manuelle de 20 &agrave; 30&nbsp;% et de ne pas oublier de grappe.</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI297_PROD_MAT_EFFEUILLAGE_PRE_VENDANGE_HENRI_RAMONTEU.jpg" /><figcaption>&copy; Domaine Cauhap&eacute;</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Le domaine s&rsquo;est donc &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une effeuilleuse pneumatique Collard travaillant deux demi-rangs. Positionn&eacute;e en frontal sur le tracteur, elle offre une bonne visibilit&eacute; sur le travail effectu&eacute;. Au volant, Hugues Ramonteu, l&rsquo;un des fils d&rsquo;Henri, <strong>effeuille au rythme de deux hectares par jour, avan&ccedil;ant &agrave; la vitesse de 1,5 &agrave; 2&nbsp;km/h, juste avant le passage des vendangeurs.</strong> &Agrave; cette vitesse, le r&eacute;sultat offre une bonne visibilit&eacute; sur les&nbsp;grappes sans enlever un maximum de feuilles. <em>"Intervenir &agrave; ce stade pr&eacute;sente plusieurs avantages</em>, explique Henri Ramonteu. <em>Outre le fait que les feuilles aient prot&eacute;g&eacute; les raisins jusqu&rsquo;au dernier moment, le cycle de la vigne est termin&eacute;, ce qui n&rsquo;impacte pas le cycle suivant. Les feuilles sont plus s&egrave;ches, plus cassantes&thinsp;: il y a z&eacute;ro r&eacute;sidus v&eacute;g&eacute;taux sur les raisins et ces derniers ne sont pas ab&icirc;m&eacute;s. On rentre une vendange propre et int&egrave;gre. C&rsquo;est un <strong>investissement tr&egrave;s rentable qui g&eacute;n&egrave;re un gain de temps tr&egrave;s appr&eacute;ciable</strong>."</em></p>
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<p><strong>D&eacute;couvrez d'autres techniques de travaux en vert ici :</strong></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/vigne/dossier/travaux-en-vert-de-la-vigne-cinq-alternatives-la-loupe">Travaux en vert de la vigne : cinq alternatives &agrave; la loupe</a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-non-rognage-de-la-vigne-qualitatif-mais-chronophage">Le non-rognage de la vigne, qualitatif mais chronophage</a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-mouchage-de-la-vigne-couper-les-courants-sur-les-bas-darcures">Le mouchage de la vigne : couper les courants sur les bas d'arcures</a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/vigne/raisonner-lepillonnage-de-la-vigne-en-fonction-des-conditions-de-lannee">Raisonner l'&eacute;pillonnage de la vigne en fonction des conditions de l'ann&eacute;e</a></p>
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Entre l’effeuilleuse à dépression et la version pneumatique, le choix se définit en fonction de la stratégie souhaitée.

Effeuillage de la vigne : la stratégie définit le type de machine

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<p>Avec ses 335 hectares, le Gaec du Bertrand de Preuilly-la-ville, dans l&rsquo;Indre, nourrit quasiment en autonomie l&rsquo;&eacute;levage NE de 240 truies qui compte 1 470 places d&rsquo;engraissement sur paille en label rouge et 430 sur caillebotis. &laquo;<em>&nbsp;Notre strat&eacute;gie a toujours &eacute;t&eacute; de privil&eacute;gier l&rsquo;autonomie alimentaire pour ma&icirc;triser les 70&nbsp;% du co&ucirc;t de revient que repr&eacute;sente l&rsquo;alimentation. </em></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/la-formulation-basse-proteine-est-payante-sur-lautonomie-proteique-et-le-cout-alimentaire-de-mes" target="_blank">&laquo;&nbsp;La formulation basse prot&eacute;ine est payante sur l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique et le co&ucirc;t alimentaire de mes porcs charcutiers&nbsp;&raquo;</a></div>

<p><em>Notre objectif est d&rsquo;atteindre les 100&nbsp;% sauf bien s&ucirc;r pour le min&eacute;ral et le 1<sup>er</sup>&nbsp;&acirc;ge, quoique nous ayons commenc&eacute; &agrave; en fabriquer avec notre soja toast&eacute; cette ann&eacute;e&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;taillent Ludovic et Anthony Bourbon, les fr&egrave;res jumeaux de 36 ans associ&eacute;s avec leur p&egrave;re Philippe depuis 2010 et leur fr&egrave;re Fabien&nbsp;install&eacute; en 2015. La premi&egrave;re fabrication &agrave; la ferme avait &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e par leurs grands-parents. Le volume d&rsquo;aliments fabriqu&eacute;s atteint d&eacute;sormais 2 500 tonnes par an pour 6 200 porcs vendus. L&rsquo;autonomie a progress&eacute; au fil des ann&eacute;es. &laquo;<em>&nbsp;Lorsque Fabien nous a rejoints en 2015, il a repris des surfaces &agrave; 14 kilom&egrave;tres d&rsquo;ici. Nous avons achet&eacute; une autre exploitation en 2021.&nbsp;</em>&raquo; Install&eacute;s dans la petite r&eacute;gion du&nbsp;Boischaut, en limite de la Vienne et de l&rsquo;Indre-et-Loire, l&rsquo;irrigation constitue un plus. &laquo;&nbsp;<em>Nous y avons investi dans un forage et un&nbsp;enrouleur pour une soixantaine d&rsquo;hectares de ma&iuml;s. Ces installations sont aussi utilis&eacute;es&nbsp;pour la culture de&nbsp;soja&nbsp;&raquo;,</em> explique Anthony.</p>

<h3>Plus un seul kilo&nbsp;de tourteau de soja</h3>

<p>La flamb&eacute;e des prix des tourteaux les conforte dans leur choix de valoriser leurs propres prot&eacute;ines en sus de leurs c&eacute;r&eacute;ales. Le cahier des charges label rouge exige du soja PCR n&eacute;gatif, ce qui rend selon eux d&rsquo;autant plus n&eacute;cessaire d&rsquo;&eacute;viter d&rsquo;acheter du tourteau de soja import&eacute;&nbsp;au regard de la prime non OGM qui a flamb&eacute; ces deux derni&egrave;res ann&eacute;es.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/devautop-calcule-lautonomie-proteique-des-elevages" target="_blank">Devautop calcule l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique des &eacute;levages de porcs</a></div>

<p>Outre le pois, dont ils cultivent g&eacute;n&eacute;ralement de 25 &agrave; 30&nbsp;ha, sauf cette ann&eacute;e &agrave; cause d&rsquo;un probl&egrave;me climatique, ils ins&egrave;rent la culture de&nbsp;soja dans leurs rotations pour la troisi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive. &laquo;<em>&nbsp;Cette nouvelle culture valorise l&rsquo;investissement en irrigation. Elle a de nombreux avantages agronomiques. Tr&egrave;s bon pr&eacute;c&eacute;dent du bl&eacute;, le soja contribue aussi &agrave; l&rsquo;allongement de notre rotation. Il facilite ainsi la gestion&nbsp;du d&eacute;sherbage. Et il ne demande que tr&egrave;s peu d&rsquo;intrants</em>&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Anthony, en charge des cultures.</p>

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<figure><img alt="" height="487" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO300_DOSS_BOURBON_NIV1_02.JPG" width="649" /><figcaption>De gauche &agrave; droite : Du pois, du soja toast&eacute;, et des lentilles, les trois sources prot&eacute;iques utilis&eacute;es par le Gaec du Bertrand pour assurer l'autonomie prot&eacute;ique de leur exploitation. &copy; Y.Boloh</figcaption></figure>
L&rsquo;agriculteur&nbsp;a retenu une vari&eacute;t&eacute; double, pr&eacute;coce, pour sa hauteur de gousse. Il ajoute de l&rsquo;inoculum syst&eacute;matiquement au semis (38&nbsp;&euro;/ha). Les &eacute;leveurs font&nbsp;toaster les graines sur place par un prestataire (47&nbsp;&euro;/t). Les graines toast&eacute;es leur&nbsp;reviennent au total entre 220 et 230&nbsp;euros la tonne.&nbsp;Plus aucun tourteau de soja achet&eacute; n&rsquo;entre dans la ferme. &laquo;&nbsp;<em>Nous avons r&eacute;colt&eacute; 80 tonnes de graines en 2021 et nous les faisons durer le plus longtemps possible en les incorporant aux formules qui les valorisent le mieux (porcelet 2<sup>e</sup> &acirc;ge, truie allaitante, voire nourrain et croissance). Le soja toast&eacute; est particuli&egrave;rement app&eacute;tent</em>&nbsp;&raquo;, indique Ludovic. Par ailleurs, le&nbsp;choix des vari&eacute;t&eacute;s de bl&eacute; contribue aussi &agrave; l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique, avec des valeurs MAT d&eacute;passant 11&nbsp;%.

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<h3>2 200&nbsp;tonnes de capacit&eacute; de stockage</h3>

<p>Outre leurs productions, les &eacute;leveurs saisissent des opportunit&eacute;s locales propos&eacute;es soit par la coop&eacute;rative, soit par des n&eacute;gociants. Cette ann&eacute;e, le Gaec a par exemple pu acheter 500&nbsp;tonnes de brisures de pois &agrave; 20&nbsp;% de prot&eacute;ines ainsi que des &eacute;carts de tris de lentilles &agrave; 23,5&nbsp;% de prot&eacute;ines. Le nombre important de cellules de stockage leur permet de r&eacute;aliser de telles op&eacute;rations. Au total, sur son site historique, le Gaec dispose de&nbsp;2 200&nbsp;tonnes de stockage pour ses mati&egrave;res premi&egrave;res (15 cellules, dont trois stockages &agrave; plat et le silo de ma&iuml;s humide) et de 8 cellules de produits finis.&nbsp;Toutes les terres ne sont pas destin&eacute;es &agrave; alimenter l&rsquo;&eacute;levage de porcs. Les &eacute;leveurs vendent chaque ann&eacute;e leur exc&eacute;dent de ma&iuml;s (une centaine de tonnes), tout leur colza et leur tournesol. Exceptionnellement cette ann&eacute;e, ils viennent de vendre un peu de bl&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Nous avons fait les comptes pour nos besoins et nous profitons des prix hauts, m&ecirc;me si c&rsquo;est la premi&egrave;re fois que nous faisons cela avant la r&eacute;colte&nbsp;</em>&raquo;, indique Ludovic.</p>

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Pour p&eacute;renniser leur objectif d&rsquo;autonomie, les &eacute;leveurs ont investi en 2021 dans une nouvelle fabrique d&rsquo;aliments. &laquo;<em>&nbsp;La pr&eacute;c&eacute;dente datait de 2002. Elle arrivait en fin de vie. Par ailleurs, nous avons doubl&eacute; la taille de l&rsquo;&eacute;levage depuis 12 ans</em>.&nbsp;&raquo; Ils r&eacute;fl&eacute;chissent actuellement &agrave; installer des trackers photovolta&iuml;ques&nbsp;afin de produire leur propre &eacute;lectricit&eacute;, l&rsquo;augmentation des co&ucirc;ts les incitant &eacute;galement &agrave; rechercher l&rsquo;autonomie &eacute;nerg&eacute;tique.

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<h2>Du ma&iuml;s humide incorpor&eacute; dans les aliments distribu&eacute;s &agrave;&nbsp;sec</h2>

<p>En 2021, le Gaec du Bertrand a confi&eacute; &agrave; Charente &eacute;levage service la construction d&rsquo;un silo tour de 500&nbsp;tonnes pour conserver du&nbsp;ma&iuml;s sous forme humide et l&rsquo;incorporer jusqu&rsquo;&agrave; 18&nbsp;% dans&nbsp;des aliments distribu&eacute;s &agrave; sec, aussi bien sur des aliments d&rsquo;engraissement que pour les truies et les porcelets. Le Gaec r&eacute;duit ainsi l&rsquo;empreinte carbone de son &eacute;levage en se passant des trajets jusqu&rsquo;au s&eacute;choir de la coop&eacute;rative et du s&eacute;chage, le co&ucirc;t du silo par an (27&nbsp;&euro;/t) repr&eacute;sentant de plus quasiment le co&ucirc;t du s&eacute;chage.</p>
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<h3>En chiffres</h3>
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<h2>Un assolement<strong> </strong>pour satisfaire les besoins de l&rsquo;&eacute;levage</h2>

<div class="relance">130&nbsp;ha de bl&eacute; tendre (75&nbsp;q/ha)</div>

<div class="relance">20&nbsp;ha d&rsquo;orge d&rsquo;hiver (75&nbsp;q/ha)</div>

<div class="relance">5&nbsp;ha de pois mais 25 normalement (40-45&nbsp;q/ha)</div>

<div class="relance">38&nbsp;ha de soja (28&nbsp;q/ha en 2020, 32&nbsp;q/ha en 2021)</div>

<div class="relance">52&nbsp;ha de ma&iuml;s grain (120&nbsp;q/ha en irrigu&eacute;)</div>

<div class="relance">43&nbsp;ha de tournesol (25 &agrave; 30&nbsp;q/ha)</div>

<div class="relance">22&nbsp;ha de colza (35&nbsp;q/ha).</div>
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<h2>&laquo;&nbsp;Le soja toast&eacute; est bien valoris&eacute;&nbsp;&raquo;</h2>

<h2>Jean-Claude Teiton, technicien Cirhyo</h2>

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<figure><img alt="" height="435" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO300_DOSS_BOURBON_AVIS_TEITON.jpg" width="326" /><figcaption>Jean Claude Teiton, technicien Cirhyo &copy; Cirhyo</figcaption></figure>
&laquo;&nbsp;Pr&eacute;occup&eacute;s par leur autonomie, les associ&eacute;s ont adapt&eacute; leur assolement afin de s&rsquo;isoler le plus possible du march&eacute; gr&acirc;ce &agrave;&nbsp;un syst&egrave;me simple et r&eacute;silient. Le soja toast&eacute; est valoris&eacute; dans les formules croissance (3&nbsp;%), et surtout en porcelet (19,5&nbsp;%) et truies allaitantes (16&nbsp;%) dans lesquelles il contribue &agrave; l&rsquo;apport prot&eacute;ique et &eacute;nerg&eacute;tique. Ces&nbsp;graines sont en effet &agrave; 38&nbsp;% de prot&eacute;ines et pr&egrave;s de 20&nbsp;% de mati&egrave;re grasse. Les aliments de gestation et le finition n&rsquo;en contiennent pas.&nbsp;Le soja pr&eacute;sente un int&eacute;r&ecirc;t certain pour les agriculteurs de la r&eacute;gion, d&egrave;s lors qu&rsquo;il est irrigu&eacute;. Il s&rsquo;int&egrave;gre facilement dans des rotations avec des c&eacute;r&eacute;ales, des l&eacute;gumineuses et des prot&eacute;agineux. Le toastage consiste &agrave; chauffer les graines de soja crues pour diminuer leur&nbsp;teneur en facteurs antitrypsiques. La&nbsp;r&eacute;colte de soja peut &ecirc;tre aussi valoris&eacute;e par un proc&eacute;d&eacute; d&rsquo;extrusion qui extrait une partie de l&rsquo;huile afin de produire un tourteau dit expeller. Ce tourteau peut &ecirc;tre utilis&eacute; en plus grande quantit&eacute; dans les aliments d&rsquo;engraissement. Enfin, si on veut raisonner l&rsquo;utilisation de ses graines de soja d&rsquo;un point de vue exclusivement &eacute;conomique, il est parfois rentable de vendre&nbsp;sa r&eacute;colte afin d&rsquo;utiliser des tourteaux de colza, de tournesol High Pro, voire de soja non OGM si le prix d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de ces mati&egrave;res premi&egrave;res est bas.&nbsp;&raquo;

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Les associés du Gaec du Bertrand dans l’Indre ont choisi l’autonomie alimentaire pour leur élevage de 240 truies naisseurs-engraisseurs. Ils ont intégré le soja dans leur assolement et récupèrent des tris de semences de lentilles et de pois grâce à leurs capacités de stockage.

"Notre élevage de porcs est autonome en protéines"

<div> <p>Comment assurer notre autonomie prot&eacute;ique, am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre des animaux et des hommes, pr&eacute;ciser les pratiques permettant de r&eacute;duire l&rsquo;impact des productions sur l&rsquo;environnement, adapter les conditions de vie des volailles au changement climatique&hellip; ? Pour y r&eacute;pondre, l&rsquo;Itavi et ses partenaires ont remport&eacute; trois appels d&rsquo;offres nationaux et europ&eacute;ens.</p> <div class="seqNum"> <h3>&Eacute;valuer en temps r&eacute;el le bien-&ecirc;tre des volailles et des porcs</h3> </div> <p>&nbsp;</p> <div class="clearl">&nbsp;</div> <figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV274_ELEV_ITAVI_ACTIONS_NIV1_BAllot.JPG" /><figcaption>&copy; P. Le Douarin</figcaption></figure><p>&nbsp;</p> <p><strong>L&rsquo;Itavi est reconnu pour son expertise sur le bien-&ecirc;tre animal</strong>, notamment le d&eacute;veloppement de la m&eacute;thode Ebene, ainsi que d&rsquo;outils d&rsquo;analyses d&rsquo;images.</p> <p>L&rsquo;ambition du projet Europ&eacute;en aWISH, pour &laquo;&nbsp;Animal Welfare Indicator at SlaughterHouse&nbsp;&raquo;, est de promouvoir et de d&eacute;velopper des outils de surveillance du bien-&ecirc;tre animal en temps r&eacute;el, concrets, pratiques et peu co&ucirc;teux, tout au long de la cha&icirc;ne de production et &agrave; l&rsquo;abattoir. Il s&rsquo;agit d&rsquo;actionner les bons leviers d&rsquo;am&eacute;lioration pour assurer la confiance du consommateur quel que soit le mode d&rsquo;&eacute;levage.</p> <p>Financ&eacute; par le fonds europ&eacute;en Horizon Europe, le projet aWISH regroupe 24 partenaires europ&eacute;ens et une quinzaine&nbsp;de pays.</p> <div class="note">Contacts : Pauline Cr&eacute;ach et Laura Warin (Itavi)</div> <div class="seqNum"> <h3>Mod&eacute;liser les besoins calciques des poules</h3> </div> <p>&nbsp;</p> <div class="clearl">&nbsp;</div> <figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV274_ELEV_ITAVI_ACTIONS_NIV1-oeuf.jpg" /><figcaption>&copy; P. Le Douarin</figcaption></figure><p>&nbsp;</p> <p><strong>Le projet OcalM a pour objectif de mieux mod&eacute;liser les besoins journaliers en calcium</strong> &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la poule et du lot, du premier au dernier jour d&rsquo;&eacute;levage. Bien conna&icirc;tre les besoins au long de la journ&eacute;e servira &agrave; faciliter la construction de la coquille en affinant la forme d&rsquo;apport en calcium, les plans et les horaires d&rsquo;alimentation.</p> <p>L&rsquo;outil de mod&eacute;lisation identifiera les strat&eacute;gies &agrave; risques et limitera les rejets dans l&rsquo;environnement.</p> <p>OcalM se veut pratique et disponible pour tous, gr&acirc;ce aux partenaires de ce projet : CCPA, Novogen, Hendrix Genetics et Hubbard.</p> <p>R&eacute;alis&eacute; en partenariat avec l&rsquo;Inra&eacute;, ce projet est financ&eacute; par le fonds Cas-Dar et l&rsquo;interprofession de l&rsquo;&oelig;uf.</p> <div class="note">Contacts : Yann Guyot et Eva Pampouille (Itavi) Bertrand Meda (Inrae) <h3>&nbsp;Bios&eacute;curiser le ramassage des volailles</h3> </div> <p>&nbsp;</p> <div class="clearl">&nbsp;</div> <figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV274_ELEV_ITAVI_ACTIONS_NIV1-rama.JPG" /><figcaption>&copy; P. Le Douarin</figcaption></figure><p>&nbsp;</p> <p><strong>L&rsquo;Itavi et l&rsquo;&Eacute;cole nationale v&eacute;t&eacute;rinaire de Toulouse (ENVT) </strong>se sont unis avec les fili&egrave;res avicoles pour mettre en place et &eacute;valuer l&rsquo;impact d&rsquo;une m&eacute;thode d&rsquo;accompagnement du ramassage des volailles, concert&eacute;e entre l&rsquo;&eacute;leveur, son conseiller technique, son r&eacute;f&eacute;rent sanitaire et un &eacute;quipier intervenant lors du ramassage.</p> <p>Face aux risques infectieux, des mesures de bios&eacute;curit&eacute; strictes sont n&eacute;cessaires, tant pour la protection des infrastructures que pour la gestion des flux. L&rsquo;activit&eacute; de collecte des volailles est consid&eacute;r&eacute;e comme un facteur de risque sanitaire important, mais elle est peu int&eacute;gr&eacute;e aux d&eacute;marches de gestion sanitaire des sites de production.</p> <p><strong>La d&eacute;marche de &laquo;&nbsp;coaching&nbsp;&raquo; volontaire et exp&eacute;rimentale va &ecirc;tre test&eacute;e</strong> chez 15 producteurs dans la r&eacute;gion du Sud-Ouest durant l&rsquo;ann&eacute;e 2022. Une communication plus large de la d&eacute;marche sera entreprise, dans la perspective d&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;ploy&eacute;e &agrave; plus large &eacute;chelle. Le projet est financ&eacute; par la r&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine.</p> <div class="note">Contacts : Marion Pertusa et Nathalie Rousset (Itavi) , Mathilde Paul et Mattias Delpont (ENVT)</div> </div>



À travers trois nouveaux projets de recherche et développement nationaux et européens, l’Itavi travaille à concilier l’économie et les progrès techniques avec les exigences des éleveurs, des filières, des citoyens et des consommateurs.

Recherche et développement : trois nouveaux projets de l’Itavi

<p>H&eacute;rit&eacute; de la presse &agrave; balles carr&eacute;es MF 185, le pick-up de 1,98 m de large (DIN) est &eacute;quip&eacute; d'un ramasseur &agrave; grande vitesse, qui fonctionne &agrave; 145 tr/min, 37 % plus rapide que la MF 1840. La r&eacute;colte est ramass&eacute;e par un syst&egrave;me d'alimentation am&eacute;lior&eacute; dot&eacute; de six dents de grande capacit&eacute;, qui comprend deux rang&eacute;es de fourches doubles, &eacute;quip&eacute;es de trois dents chacune. La r&eacute;colte est transf&eacute;r&eacute;e vers deux grandes vis de convergence de 330 mm de diam&egrave;tre, d&eacute;bouchant dans la zone d&rsquo;alimentation aux mensurations rehauss&eacute;es.</p><p>Avec son diam&egrave;tre de 673 mm, le nouveau volant &agrave; haute inertie est 21 % plus grand et 22 % plus lourd que celui utilis&eacute; sur la MF 1840. Le bo&icirc;tier principal de la presse est sp&eacute;cialement con&ccedil;u pour supporter plus de puissance et des charges de pressage &eacute;lev&eacute;es. Le nouveau piston, &agrave; la ourse rallong&eacute;e de 24%, travaille &agrave; 100 coups/min. Le nouveau contrepoids de 33,8 kg, mont&eacute; sur le maneton d'entra&icirc;nement, lisse les pics de charge sur le tracteur et maintient une cadence de piston constante, tout en contribuant &agrave; am&eacute;liorer l'efficacit&eacute;.</p><h2>Noueurs Rasspe, canal de pressage OptiForm</h2><p>Pour r&eacute;pondre aux performances de la presse, Massey Ferguson &eacute;quipe la nouvelle MF 1842S de noueurs Rasspe fabriqu&eacute;s &agrave; partir de composants nickel&eacute;s qui r&eacute;sistent &agrave; la corrosion et &agrave; l'usure. Un ventilateur &eacute;lectrique de nettoyage des noueurs est install&eacute; de s&eacute;rie. Ce dernier souffle continuellement sur les noueurs pour les garder exempts de poussi&egrave;re et de d&eacute;bris, ce qui aide &agrave; r&eacute;duire les temps d&rsquo;immobilisation. Le syst&egrave;me s'arr&ecirc;te automatiquement toutes les 15 minutes et inverse le sens de ventilation pour &eacute;liminer toute accumulation avant de reprendre son nouveau cycle.</p><p>Les balles sont form&eacute;es dans le canal OptiForm, qui est 100 mm (5 %) plus long qu'auparavant. La densit&eacute; est r&eacute;gl&eacute;e &agrave; l'aide d'un syst&egrave;me hydraulique embarqu&eacute; qui applique une pression sur les volets sup&eacute;rieur et inf&eacute;rieur du canal.</p><p>Une fois r&eacute;gl&eacute;, en ajustant la pression sur un manom&egrave;tre, le syst&egrave;me r&eacute;agit automatiquement suivant les conditions changeantes de la r&eacute;colte et maintient un poids de balle constant m&ecirc;me si la teneur en humidit&eacute; de la r&eacute;colte varie.</p><p>Des plaques de r&eacute;sistance, mont&eacute;es de chaque c&ocirc;t&eacute; du canal, sont utilis&eacute;es pour modifier la pression lat&eacute;rale pendant la formation de la balle. Celles-ci peuvent &ecirc;tre ajust&eacute;es de l'ext&eacute;rieur avec la r&eacute;colte dans la chambre. Le r&eacute;glage des plaques permet d'am&eacute;liorer la consistance des balles et de g&eacute;n&eacute;rer une plus forte densit&eacute;.</p><p>Deux barres en acier, fournies de base, peuvent &eacute;galement &ecirc;tre positionn&eacute;es &agrave; l'int&eacute;rieur de la chambre pour augmenter encore la densit&eacute; des cultures plus tendres, telles que la paille.</p>


Le constructeur la gratifie d’un gain de 20% en capacité et en densité par rapport à la MF 1840. La MF 1842S réalise des balles de 457 mm de large sur 365 mm de haut, d’une longueur ajustable entre 700 mm et 1320 mm.

MF 1842S, la nouvelle presse moyenne densité de Massey Ferguson

<p>La compl&eacute;mentation prot&eacute;ique est adapt&eacute;e au jour le jour aux surfaces p&acirc;tur&eacute;es et la culture de m&eacute;teil permet de faire baisser la part de concentr&eacute; azot&eacute; achet&eacute;.</p><p>voir&nbsp;la vid&eacute;o :&nbsp;<a href="https://vimeo.com/731280062" target="_blank">https://vimeo.com/731280062</a></p>


Au Gaec des Cabrioles en Dordogne, Stéphanie Kaminski mise sur la complémentarité entre les luzernes et la grande diversité de cultures fourragères annuelles qu’elle implante, pour réaliser avec ses chèvres un pâturage productif près de 200 jours par an.

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