<p><strong>Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> L&rsquo;&eacute;talement de la production laiti&egrave;re sur l&rsquo;ann&eacute;e recherch&eacute;e par les industriels lisse les v&ecirc;lages avec un creux moins prononc&eacute; en juin et un pic moins haut en octobre.&nbsp; Les int&eacute;grateurs, qui jonglent toujours avec les co&ucirc;ts de production et la concurrence de la demande espagnole, maintiennent leurs tarifs pour des sorties de d&eacute;cembre. Les transactions sont r&eacute;guli&egrave;res avec des tarifs stables dans les Prim&rsquo;&rsquo;Holsteins, Montb&eacute;liards, Normands ou Abondances. L&rsquo;offre en crois&eacute;s laitiers ordinaires est juste suffisante, ce qui permet un commerce &eacute;galement assez fluide dans les bons Taupes ou Blanc Bleus convenables. Les tarifs sont facilement reconduits dans les crois&eacute;s Blanc Bleus ou jaunes de bonne conformation. Dans les Limousins, les co&ucirc;ts de production restent pr&eacute;occupants, mais les tarifs se tiennent.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Veaux</strong>&nbsp;: Le commerce restera fluide mais les tarifs ne devraient pas beaucoup &eacute;voluer.</p><p><strong>Veaux de boucherie</strong>&nbsp;: La demande restera peu soutenue avec le retour de la chaleur.</p><p>&nbsp;</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Veaux de boucherie &ndash;</strong>&nbsp;L&rsquo;activit&eacute; ne soufre pas de la chaleur, ce qui permet de proposer encore de la viande de veau &agrave; des tarifs convenables dans la restauration. Le march&eacute; est &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre pour des tarifs stables. Les bons veaux sont peu demand&eacute;s pour ce d&eacute;but juillet, mais la demande devrait reprendre d&egrave;s le d&eacute;but de la saison estivale.&nbsp;&nbsp; </p>


[Veaux : analyse commerciale sem 26-2022]

Veaux – Marché équilibré.

<p><strong>Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> La demande est moins pr&eacute;sente et principalement assur&eacute;e par les gros engraisseurs en besoins de rotation. Les tarifs se maintiennent dans les bonnes Charolaises et tendent &agrave; plafonner dans les Limousines ou Blondes d&rsquo;Aquitaine face &agrave; l&rsquo;accroissement des co&ucirc;ts alimentaire. Les engraisseurs sont plus prudents dans le b&eacute;tail de second choix ou plus l&eacute;ger et les tarifs sont &agrave; la baisse dans les animaux trop maigres.</p><p><strong>Broutards &ndash;</strong> L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste tr&egrave;s convenable, mais les niveaux de prix freinent s&eacute;rieusement l&rsquo;ardeur des acheteurs, face &agrave; des co&ucirc;ts de production qui ne cessent de progresser et des prix qui se sont stabilis&eacute;s dans la viande. Les engraisseurs sont &eacute;galement moins motiv&eacute;s pour des mises en place pendant les moissons. La demande italienne bascule entre les taurillons et les broutards lourds au d&eacute;triment des premiers. Les tarifs tendent &agrave; plafonner dans les bons Charolais ou Limousins. Les tarifs se replient dans les taurillons lourds avec une offre saisonni&egrave;re souvent plus commune. La baisse est plus sensible dans la marchandise plus commune. Dans les femelles, la faiblesse de l&rsquo;offre facilite les &eacute;changes avec des tarifs stables dans les bonnes Charolaises ou Limousines herb&eacute;es, recherch&eacute;es sur l'Italie.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Broutards</strong>&nbsp;: L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande sera moins favorable avec une tension qui se dessine notamment dans les sujets ordinaires.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Bovins maigres +18 mois</strong>&nbsp;: Le bon maigre lourd va plafonner &nbsp;et le tri sera plus s&eacute;v&egrave;re dans la marchandise plus commune.</p><p>&nbsp;</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


[bovins maigres : analyse commerciale sem 26-2022]

Bovins maigres – Plafonnement des cours.

<p><strong>Bovins de boucherie &ndash; </strong>L&rsquo;animation commerciale est un plus calme sur les march&eacute;s, avec des acheteurs qui montrent peu de besoins face &agrave; des reports de tuerie. L&rsquo;&eacute;quilibre commercial est plus fragile, alors que les co&ucirc;ts de production ne cessent de progresser. Dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises, Aubracs, Limousines ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re, la demande est r&eacute;serv&eacute;e sur cette fin de mois, pour des tarifs qui se maintiennent avec plus de difficult&eacute;. La tendance est &eacute;galement au plafonnement des prix dans les Charolaises R ou dans les animaux crois&eacute;s de choix secondaire.</p><p><strong>R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;</strong> La demande en minerai pour la viande hach&eacute;e se tasse, mais l&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande ne permet pas aux industriels de peser sur les prix dans les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes. La demande se montre plus r&eacute;serv&eacute;e dans les taureaux de r&eacute;formes et dans les vaches maigres (en baisse), ce qui montre bien le recul de la demande en minerai.</p><p><strong>Jeunes bovins &ndash;</strong> Le commerce &agrave; l&rsquo;export est plus compliqu&eacute; avec un march&eacute; italien peu demandeur avant le lancement de la saison estivale. Le recul de l&rsquo;offre permet cependant de tenir les prix sur nos deux pays. En Allemagne, le march&eacute; rebondit apr&egrave;s la forte correction de ces derni&egrave;res semaines.&nbsp; Le march&eacute; est anim&eacute; comme en France par l&rsquo;approche de l&rsquo;A&iuml;d-El-K&eacute;bir dans la marchandise de milieux de gamme. &nbsp;</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins races allaitantes</strong>&nbsp;: La tendance sera lourde avec des tarifs qui auront du mal &agrave; se maintenir malgr&eacute; la modestie de l&rsquo;offre impos&eacute;e par le d&eacute;but des moissons. &nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Bovins races laiti&egrave;res</strong>&nbsp;: Les tarifs seront stables dans les bonnes vaches, mais les industriels vont maintenir la pression sur les vaches maigres.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Jeunes bovins</strong>&nbsp;: Le recul de l&rsquo;offre devrait permettre de tenir les prix malgr&eacute; une demande peu soutenue.</p><p>&nbsp;</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


[bovins de boucherie : analyse sem 26-2022]

Viande bovine – Tri plus sévère avec de la baisse dans les animaux maigres.

<p>Les fran&ccedil;ais ont d&eacute;j&agrave; la t&ecirc;te dans la pr&eacute;paration des vacances, mais avant cela, ils doivent g&eacute;rer une fin de mois de juin assez compliqu&eacute;e face &agrave; l&rsquo;inflation persistante des prix. La grogne sociale monte en puissance avec des demandes importantes de revalorisation des salaires. Les gr&egrave;ves se multiplient avec des menaces tr&egrave;s s&eacute;rieuses de blocage des transports (ferroviaire, a&eacute;rien ou routier). Cette situation n&rsquo;est pas exclusivement observ&eacute;e en France, car les m&ecirc;mes menaces sont attendues dans les autres pays de l&rsquo;UE. Dans ces conditions, le lancement de la p&eacute;riode estivale va &ecirc;tre compliqu&eacute;, et pourtant chacun attend beaucoup d&rsquo;une reprise &eacute;conomique des vacances d&rsquo;&eacute;t&eacute; apr&egrave;s deux ann&eacute;es s&eacute;rieusement impact&eacute;es par le covid.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>L&rsquo;offre dans les campagnes est peu abondante au regard de la d&eacute;cheptellisation permanente de la ferme France. Ces volumes se montrent suffisants pour des abattoirs qui refont des stocks dans les pi&egrave;ces qui trouvaient preneur en saison r&eacute;guli&egrave;re vers la restauration scolaire.</p><p>Malgr&eacute; la pluie qui a &eacute;t&eacute; b&eacute;n&eacute;fique, mais mal distribu&eacute;e, la s&eacute;cheresse reste &agrave; l&rsquo;ordre du jour pour les r&eacute;gions qui n&rsquo;ont pas ou tr&egrave;s peu re&ccedil;ue d&rsquo;eau. Cette s&eacute;cheresse est &eacute;galement marqu&eacute;e en Espagne dans les zones d&rsquo;agriculture extensive du centre du pays ou en Italie dans la vall&eacute;e du Po. Ce d&eacute;but de s&eacute;cheresse engendre des ventes pr&eacute;matur&eacute;es.</p><p>En France, la progression du prix du lait, m&ecirc;me si elle reste insuffisante pour couvrir les charges, n&rsquo;incite pas les &eacute;leveurs &agrave; vendre malgr&eacute; des tarifs tr&egrave;s attractifs dans la viande. Face &agrave; ces prolongations de lactation, le poids moyen des laiti&egrave;res est en baisse de 1,3% par rapport &agrave; 2021. Ces baisses de poids sont &eacute;galement le reflet d&rsquo;une moins bonne finition face aux co&ucirc;ts des aliments. Les animaux 1 et 2 d&rsquo;engraissement sont nombreux. Ces gammes de marchandise survaloris&eacute;e d&rsquo;entiercements destin&eacute;es &agrave; la transformation subissent une pression des industriels depuis deux semaines.</p><p>Le lancement de la saison estivale est attendu, mais il ne devrait pas se concr&eacute;tiser avant la mi-juillet, avec un retour de la client&egrave;le touristique &eacute;trang&egrave;re et des fran&ccedil;ais qui seront encore nombreux &agrave; privil&eacute;gier notre beau pays et sa gastronomie. Le retour du soleil et de temp&eacute;ratures plus convenables devrait redonner &eacute;galement un peu de tonus &agrave; la vente de viande &agrave; griller, notamment dans les boucheries ou les bons rayons trad des GMS.</p><p>Pour le moment, les abattoirs ajustent leur activit&eacute; &agrave; la baisse pour correspondre &agrave; la demande et peuvent ainsi repousser des animaux de races &agrave; viande &agrave; une p&eacute;riode o&ugrave; la demande sera plus favorable. Cette p&eacute;riode transitoire sera &eacute;galement celle d&rsquo;une mutation des ventes entre les villes et les zones touristiques. Les boucheries parisiennes auront moins de besoins, alors que les C&ocirc;te d&rsquo;Azur ou Atlantique seront plus dynamiques avec une demande accrue d&rsquo;animaux de proximit&eacute;. C&rsquo;est une contrainte forte pour les abatteurs qu&rsquo;il ne sera pas toujours facile &agrave; r&eacute;soudre dans les r&eacute;gions pauvres en &eacute;levage. Le recul de la demande dans le b&eacute;tail maigre ordinaire pour l&rsquo;embouche r&eacute;injecte des animaux d&rsquo;entr&eacute;e de gamme sur le march&eacute; de la viande face &agrave; des tarifs encore tr&egrave;s attractifs.</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


[Bovin : conjoncture sem 26-20022] La demande globale de viande bovine se tasse face au recul classique de la consommation de fin juin.

Bovins : net recul de la consommation

<div>
<p>N&eacute;s il y a cinquante ans, les Services de remplacement emploient des agents, en CDI ou CDD, <strong>s&eacute;lectionn&eacute;s pour assurer des missions de remplacement dans les exploitations agricoles</strong>. Ce sont des associations constitu&eacute;es au niveau local et g&eacute;r&eacute;es par des agriculteurs. <strong>L&rsquo;exploitant est remplac&eacute; par un salari&eacute; mais il est d&eacute;charg&eacute; des t&acirc;ches administratives li&eacute;es &agrave; cet emploi.</strong> De son c&ocirc;t&eacute;, il assure l&rsquo;accueil, la transmission des consignes ; il est responsable des conditions d&rsquo;ex&eacute;cution du travail.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/la-filiere-vitivinicole-se-mobilise-sur-le-recrutement">La fili&egrave;re viticole se mobilise sur le recrutement</a></div>

<p>Pour pouvoir &ecirc;tre remplac&eacute;, <strong>il faut adh&eacute;rer &agrave; l&rsquo;association en tant que chef d&rsquo;exploitation.</strong> L&rsquo;adh&eacute;sion permet aussi le remplacement pour les autres membres non-salari&eacute;s de la famille travaillant sur l&rsquo;exploitation (conjoint collaborateur, aide familiale). Selon Service de remplacement France, le r&eacute;seau national des Services de remplacement, 70 000 exploitants sont adh&eacute;rents.</p>

<h3>Les motifs de remplacement se sont &eacute;largis</h3>

<p>Sur le papier, <strong>les possibilit&eacute;s sont nombreuses.</strong> Le service peut &ecirc;tre actionn&eacute; pour cong&eacute;s maladie, accident, arr&ecirc;ts de travail. Le r&eacute;pit pour &eacute;puisement professionnel s&rsquo;est ajout&eacute; en 2017. Recourir &agrave; un Service de remplacement pour les cong&eacute;s maternit&eacute; et paternit&eacute;, permet de b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;indemnisation MSA. C&rsquo;est aussi une voie &agrave; suivre en cas de formation, de responsabilit&eacute; professionnelle ou syndicale, de participation au d&eacute;veloppement agricole du territoire ou tout simplement pour des vacances.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="http://Le b.a.-ba du management">Le b.a-ba du management</a></div>

<p><strong>Le compl&eacute;ment de main-d&rsquo;&oelig;uvre pour les travaux saisonniers est un autre motif. </strong>Perrine Raverdy, responsable technique du Service de remplacement de la Marne, indique qu&rsquo;il progresse. Pour le Service de remplacement du Gard, ce motif a repr&eacute;sent&eacute; 2&nbsp;% des heures en 2021, soit autant que les mandats syndicaux.</p>

<h3>Les frais de remplacement sont variables</h3>

<p>Un Service de remplacement est un groupement d&rsquo;employeurs. <strong>Il r&eacute;mun&egrave;re l&rsquo;agent et se charge de l&rsquo;ensemble des formalit&eacute;s administratives. Il facture les frais de remplacement au demandeur. </strong>Le co&ucirc;t d&eacute;pend de la qualification du poste remplac&eacute;, du type de remplacement et aussi des frais de gestion, variables en fonction des charges de structure de chaque service. Selon le motif de remplacement, le demandeur peut ou non pr&eacute;tendre &agrave; des aides qui vont venir en d&eacute;duction des frais factur&eacute;s. <strong>En cons&eacute;quence, le co&ucirc;t final est tr&egrave;s variable</strong>. Mobiliser des aides est l&rsquo;un des r&ocirc;les assur&eacute;s par un Service de remplacement. Dans le cas d&rsquo;un cong&eacute; maternit&eacute;, la MSA prend les frais en charge &agrave; 100&nbsp;%. <em>&laquo;&nbsp;Pour le cong&eacute; paternit&eacute;, le jeune papa doit juste acquitter les CSG et CRDS&nbsp;&raquo;</em>, avance Perrine Raverdy. Le Service de remplacement du Gard annonce pour ce motif un co&ucirc;t horaire de 1,57&nbsp;euro. Pour un mandat syndical, cette m&ecirc;me structure propose un tarif de 8,75&nbsp;euros par heure tandis qu&rsquo;il est de 16,50&nbsp;euros pour un surcro&icirc;t d&rsquo;activit&eacute;.</p>

<p>En cas de maladie, les conditions varient entre les cas de prise en charge &agrave; 100&nbsp;% par la MSA, la souscription &agrave; l&rsquo;assurance service de remplacement Groupama ou encore lorsqu&rsquo;un tarif avec un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t pour quatorze jours maximum s&rsquo;applique. Le remplacement pour investissement dans le d&eacute;veloppement agricole ou la formation sont aid&eacute;s dans le cadre du Casdar, pr&eacute;cise Marjorie Pinero, directrice du Service de remplacement du Gard.</p>

<h3>Le d&eacute;fi du recrutement et de la fid&eacute;lisation</h3>

<p>Selon Service de remplacement France, <strong>15 000 agents de remplacement sont employ&eacute;s chaque ann&eacute;e, dont plus de 2 500 en CDI.</strong> Le tiers des agents se pr&eacute;pare &agrave; l&rsquo;installation et 40&nbsp;% ont entre 20 et 30 ans.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Le poste d&rsquo;agent de remplacement est un r&eacute;el m&eacute;tier&nbsp;&raquo;</em>, estime Perrine Raverdy. Certains agents en CDI tournent sur plusieurs exploitations tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e. La proportion de CDI et de CDD varie selon les agences. <strong>Le recrutement est un perp&eacute;tuel d&eacute;fi, comme pour toute la fili&egrave;re.</strong> <em>&laquo;&nbsp;Tous les moyens sont utilis&eacute;s&nbsp;&raquo;</em>, conc&egrave;de Franck Laur, directeur de Service de remplacement France. Les leviers sont aussi bien la publication d&rsquo;offres d&rsquo;emploi sur les sites web, les r&eacute;seaux sociaux, les interventions dans les &eacute;coles et les centres de formation, le bouche-&agrave;-oreille, les organismes d&rsquo;insertion professionnelle&hellip; Au Service de remplacement de la Marne, Perrine Raverdy, constate que <strong>ces missions peuvent attirer des exploitants, en recherche d&rsquo;un compl&eacute;ment d&rsquo;activit&eacute;.</strong> Parmi les 120 salari&eacute;s employ&eacute;s par an, certains sont <strong>des jeunes retrait&eacute;s d&eacute;sirant garder une activit&eacute;</strong>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/vigneron-et-prestataire-de-service-deux-activites-complementaires-lune-de-lautre">Vigneron et prestataire de services : deux activit&eacute;s compl&eacute;mentaires l&rsquo;une de l&rsquo;autre</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;Nous travaillons &agrave; fid&eacute;liser&nbsp;les agents&nbsp;&raquo;</em>, confie-t-elle. M&ecirc;me pr&eacute;occupation dans le Gard : l&rsquo;agence met en place des journ&eacute;es de coh&eacute;sion et une prime de fin d&rsquo;ann&eacute;e.</p>

<p><strong>Les Services de remplacement ont toutefois une carte &agrave; jouer.</strong> <em>&laquo;&nbsp;Ce qui ressort des entretiens que nous avons avec nos agents c&rsquo;est qu&rsquo;ils appr&eacute;cient cette polyvalence, le fait de travailler dans diff&eacute;rentes exploitations, avec diff&eacute;rentes visions&nbsp;&raquo;</em>, expose Perrine Raverdy. Une flexibilit&eacute; assum&eacute;e, tout en ayant un revenu salari&eacute;.</p>

<p><strong>L&rsquo;exploitation peut aussi proposer une personne de son choix.</strong> C&rsquo;est souvent le cas pour les cong&eacute;s longs, comme les cong&eacute;s maternit&eacute;. Dans le Gard, Marjorie Pinero estime la proportion d&rsquo;agents trouv&eacute;s par le Service de remplacement &agrave; environ 60&nbsp;% tandis que 40&nbsp;% sont des personnes propos&eacute;es par les exploitations. <em>&laquo;&nbsp;Souvent, il y a une crainte de faire venir quelqu&rsquo;un de l&rsquo;ext&eacute;rieur&nbsp;&raquo;</em>, analyse-t-elle. Cette voie s&rsquo;impose aussi lorsque le Service ne trouve pas de salari&eacute;.</p>

<h3>L&rsquo;activit&eacute; de remplacement se d&eacute;veloppe</h3>

<p>&Ecirc;tre pr&ecirc;t &agrave; d&eacute;l&eacute;guer est une condition indispensable pour que le remplacement fonctionne. L&rsquo;anticipation est &eacute;videmment pr&eacute;f&eacute;rable quand c&rsquo;est possible. <strong>Pour les cong&eacute;s maternit&eacute; et paternit&eacute;, il convient d&rsquo;engager les d&eacute;marches d&egrave;s le sixi&egrave;me mois de grossesse.</strong> Les Services de remplacement insistent sur l&rsquo;importance du temps d&rsquo;&eacute;change entre rempla&ccedil;ant(e) et remplac&eacute;(e).&nbsp;<strong>L&rsquo;outil souffre encore d&rsquo;une notori&eacute;t&eacute; insuffisante. </strong>Dans le Gard, sur les 3 000 exploitations agricoles, Marjorie Pinero note que seulement 250 sont adh&eacute;rentes du Service de remplacement.<em> </em>Le co&ucirc;t de l&rsquo;adh&eacute;sion, de 35 &agrave; 50&nbsp;euros, ne lui semble pas vraiment &ecirc;tre un frein. <em>&laquo;&nbsp;Il est m&ecirc;me offert pour les deux premi&egrave;res ann&eacute;es d&rsquo;installation&nbsp;&raquo;</em>, indique-t-elle. Du c&ocirc;t&eacute; des remplac&eacute;s, elle assure qu&rsquo;une enqu&ecirc;te a d&eacute;voil&eacute; un taux de satisfaction de 84&nbsp;%. L&rsquo;activit&eacute; se d&eacute;veloppe toutefois. <strong>Sur les 242 adh&eacute;rents de 2021, 131 sont de nouvelles adh&eacute;sions.</strong> Les trois postes d&rsquo;agents en CDI pourraient monter &agrave; 4 ou 5 prochainement.</p>
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<h2>voir plus loin</h2>

<p>En cumul national, les Services de remplacement assurent 650 000 journ&eacute;es de remplacement par an. Elles se r&eacute;partissent en :</p>

<p>Maladie, accident, d&eacute;c&egrave;s : 36&nbsp;%</p>

<p>Cong&eacute;s : 32&nbsp;%</p>

<p>Maternit&eacute; : 18&nbsp;%</p>

<p>Paternit&eacute; : 5&nbsp;%</p>

<p>D&eacute;veloppement agricole et rural : 3&nbsp;%</p>

<p>Formation : 2&nbsp;%</p>

<p>Mandat professionnel, syndical, &eacute;lectif : 2&nbsp;%</p>

<p>R&eacute;pit pour &eacute;puisement professionnel : 2&nbsp;%</p>

<div class="note">Source : Service de remplacement France</div>
</div>

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<div class="surtitre">
<h3>Ludivine Verlaguet, chef d&rsquo;exploitation de la Commanderie de Cotelier, associ&eacute;e avec son fr&egrave;re en AOP costi&egrave;res-de-n&icirc;mes.</h3>
</div>

<h2>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai fait appel &agrave; quelqu&rsquo;un que je connaissais&nbsp;&raquo;</h2>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI297_GERE_REMPLACEMENT_VERLAGUET.jpg" /><figcaption>Ludivine Verlaguet, chef d&rsquo;exploitation de la Commanderie de Cotelier, associ&eacute;e avec son fr&egrave;re en AOP costi&egrave;res-de-n&icirc;mes. &copy; L.Verlaguet</figcaption></figure>
&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai sollicit&eacute; le Service de remplacement pour mon cong&eacute; maternit&eacute; qui intervenait &agrave; partir d&rsquo;ao&ucirc;t&nbsp;2021. C&rsquo;&eacute;tait d&rsquo;autant plus important que &ccedil;a tombait pendant les vendanges. J&rsquo;ai fait appel &agrave; quelqu&rsquo;un que je connaissais, un saisonnier de 58 ans qui vient r&eacute;guli&egrave;rement chez nous. J&rsquo;avais confiance en lui. Il conna&icirc;t l&rsquo;exploitation mais pour certaines t&acirc;ches, il a fallu le former. &Ccedil;a s&rsquo;est fait progressivement. J&rsquo;ai pu anticiper. Je n&rsquo;ai pas accouch&eacute; plus t&ocirc;t et j&rsquo;ai pu passer &agrave; la cave tous les jours. Il a pu m&rsquo;appeler pendant les vendanges. Tout le travail de cave s&rsquo;est bien pass&eacute;.

<p>&nbsp;</p>

<p>Tout l&rsquo;administratif est g&eacute;r&eacute; par le Service, c&rsquo;est tr&egrave;s facile. Dans cette p&eacute;riode pleine de bouleversements, c&rsquo;est bien de pouvoir s&rsquo;appuyer sur eux. Je conseille d&rsquo;enclencher la demande le plus t&ocirc;t possible. La r&eacute;mun&eacute;ration &eacute;tait pr&eacute;vue jusqu&rsquo;&agrave; mi-d&eacute;cembre mais je n&rsquo;ai pas prolong&eacute; jusque-l&agrave;. On ne peut pas se permettre de s&rsquo;arr&ecirc;ter davantage quand on travaille pour soi.&nbsp;&raquo;</p>
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<div class="surtitre">
<h3>Matthieu Petitpr&ecirc;tre, agent de remplacement dans la Marne</h3>
</div>

<h2>&laquo;&nbsp;Il faut beaucoup d&rsquo;&eacute;coute&nbsp;&raquo;</h2>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI297_GERE_STRAT_REMPLACEMENT_PETITPRETRE.jpg" /><figcaption>Matthieu Petitpr&ecirc;tre, agent de remplacement dans la Marne &copy; M. Petitpr&ecirc;tre</figcaption></figure>
&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai 29 ans. Je suis agent de remplacement en viticulture et agriculture depuis quatre, cinq ans. Je suis moi-m&ecirc;me exploitant agricole. Pour moi, au-del&agrave; du compl&eacute;ment de revenu, c&rsquo;est l&rsquo;occasion de voir des personnes ext&eacute;rieures, de d&eacute;couvrir diff&eacute;rents points de vue, diff&eacute;rentes fa&ccedil;ons de travailler. J&rsquo;apprends en permanence. Il y a des gens chez qui je retourne r&eacute;guli&egrave;rement comme pour la vigne ; pour d&rsquo;autres c&rsquo;est ponctuel. Sur une ann&eacute;e, je vais chez une dizaine de personnes. J&rsquo;interviens jusqu&rsquo;&agrave; 40&nbsp;km de chez moi. Au d&eacute;but, il y a toujours de la r&eacute;ticence mais les gens chez qui je vais savent que je suis exploitant donc ils me laissent faire beaucoup plus de choses. Pour que le remplacement fonctionne, il faut de la polyvalence, de l&rsquo;envie, de l&rsquo;adaptation et beaucoup d&rsquo;&eacute;coute. Il y a des personnes chez qui on va qui dialoguent &eacute;norm&eacute;ment, d&rsquo;autres moins. Il faut r&eacute;ussir &agrave; s&rsquo;adapter.&nbsp;&raquo;

<p>&nbsp;</p>
</div>

<div>
<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI297_GERE_REMPLACEMENT_SCHEMA.jpg" /><figcaption>&copy; Source : d'apr&egrave;s Service de Remplacement France</figcaption></figure>
&nbsp;

<p>&nbsp;</p>
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S’ils ne font pas de miracle face aux difficultés de recrutement que rencontre la filière, les Services de remplacement proposent des pistes d’aide en cas d’absence. Voici comment fonctionne cet outil méconnu.

Faire appel à un Service de remplacement en viticulture

<div>
<p>La coupe de la queue n&rsquo;est pas autoris&eacute;e de fa&ccedil;on syst&eacute;matique dans les &eacute;levages. R&eacute;glementairement, si un &eacute;leveur constate des morsures de la queue des porcs, il doit mettre en &oelig;uvre des mesures correctrices.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/objectiver-les-morsures-pour-eviter-les-pertes-en-elevage-de-porcs#:~:text=D%C3%A9tecter%20au%20plus%20t%C3%B4t%20les,de%20la%20fiche%20%C2%AB%20monitoring%20%C2%BB.&amp;text=La%20fiche%20monitoring%20permet%20de,sur%20les%20facteurs%20de%20risque.">Objectiver les morsures pour &eacute;viter les pertes en &eacute;levage de porcs</a></div>

<p>Si les morsures persistent, il peut continuer la caudectomie, mais doit parall&egrave;lement am&eacute;liorer ses pratiques d&rsquo;&eacute;levage. S&rsquo;il ne constate pas de morsures sur une p&eacute;riode de six mois, il doit essayer, progressivement, d&rsquo;arr&ecirc;ter de couper la queue des porcs.&nbsp;Un outil d&rsquo;audit, intitul&eacute; Schwip, a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; en Allemagne depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es pour accompagner les &eacute;leveurs et les conseillers techniques. Il permet de faire le point sur les facteurs de risque de morsure et d&rsquo;identifier les axes sur lesquels l&rsquo;&eacute;leveur peut travailler pour limiter ces risques. La conceptrice de cet outil, Sabine Dippel, de l&rsquo;institut de recherche allemand FLI, l&rsquo;a partag&eacute; avec l&rsquo;Ifip&nbsp;et a contribu&eacute; &agrave; son adaptation fran&ccedil;aise.</p>

<h3>Une analyse exhaustive de la situation de l&rsquo;&eacute;levage</h3>

<p>L&rsquo;objectif de l&rsquo;audit est d&rsquo;obtenir une vue d&rsquo;ensemble des forces et des faiblesses de l&rsquo;&eacute;levage concernant le risque de morsure de la queue, et d&rsquo;aider l&rsquo;&eacute;leveur &agrave; am&eacute;liorer la situation. Comme un &eacute;levage r&eacute;sulte en g&eacute;n&eacute;ral de r&eacute;novations et d&rsquo;agrandissements qui ont accompagn&eacute; son d&eacute;veloppement, il va se focaliser sur le b&acirc;timent ou le type de salle dans lequel des morsures sont observ&eacute;es de fa&ccedil;on r&eacute;currente, soit en post-sevrage, soit en engraissement. Il peut &eacute;galement servir &agrave; identifier des facteurs de risque potentiels, pr&eacute;alablement &agrave; un essai avec quelques cases de porcs &agrave; queue longue. Dans ce cas, l&rsquo;audit se fera pr&eacute;f&eacute;rentiellement sur la partie post-sevrage, puis sur la partie engraissement.&nbsp;La r&eacute;alisation d&rsquo;un audit comporte une premi&egrave;re partie d&rsquo;&eacute;change avec l&rsquo;&eacute;leveur sur son &eacute;levage et sa conduite (1 heure) et de recueil de documents (performances, composition des aliments, contr&ocirc;les divers sur l&rsquo;&eacute;levage&hellip;). Elle est suivie d&rsquo;une visite de l&rsquo;&eacute;levage, avec des contr&ocirc;les sur la distribution d&rsquo;eau (d&eacute;bit), l&rsquo;ambiance dans les salles, le comportement et l&rsquo;&eacute;tat des animaux&hellip; (2&nbsp;heures). Les donn&eacute;es saisies dans le calculateur permettent de g&eacute;n&eacute;rer un rapport le jour m&ecirc;me, d&rsquo;en discuter avec l&rsquo;&eacute;leveur et d&rsquo;envisager un plan d&rsquo;action. Au final, la d&eacute;marche compl&egrave;te prend de quatre &agrave; six heures pour un b&acirc;timent.&nbsp;Comme de nombreux facteurs peuvent entra&icirc;ner un risque de morsure de la queue, l&rsquo;outil comporte des questions sur des indicateurs majeurs pour diff&eacute;rents domaines : conduite, logement, ambiance, sant&eacute;, hygi&egrave;ne, alimentation/abreuvement, performances, comportement, observation de porcelets en maternit&eacute;. Au total, plus de 180 questions sont recens&eacute;es pour couvrir ces aspects pour le post-sevrage et l&rsquo;engraissement. Les dix principaux facteurs identifi&eacute;s sont d&eacute;taill&eacute;s sur un graphique (figure&nbsp;1), &agrave; la fois pour les facteurs de risque (en rouge), mais aussi pour les points forts de l&rsquo;&eacute;levage (en vert). Des &eacute;crans compl&eacute;mentaires reprennent l&rsquo;ensemble des facteurs class&eacute;s par ordre d&rsquo;importance d&eacute;croissante et apportent une explication sur les facteurs. Des solutions sont propos&eacute;es (figure&nbsp;2) : l&rsquo;am&eacute;lioration pourra &ecirc;tre apport&eacute;e directement par l&rsquo;&eacute;leveur, ou il pourra &ecirc;tre amen&eacute; &agrave; faire appel &agrave; un expert selon le domaine concern&eacute; (ventilation, nutrition, sant&eacute;&hellip;).</p>

<h3>Une adaptation de l&rsquo;outil aux conditions fran&ccedil;aises de production</h3>

<p>Pour identifier les facteurs de risque principaux dans un &eacute;levage, il est n&eacute;cessaire d&rsquo;apporter une pond&eacute;ration &agrave; chaque facteur ; elle sera &eacute;lev&eacute;e si le risque associ&eacute; est fort (par exemple s&rsquo;il y a un mauvais fonctionnement des abreuvoirs) ou faible si le facteur n&rsquo;est pas d&eacute;terminant sur l&rsquo;apparition de morsures, voire limite le risque.&nbsp;Pour adapter l&rsquo;outil aux conditions fran&ccedil;aises, les ing&eacute;nieurs de l&rsquo;Ifip ont d&rsquo;abord fait appel &agrave; quelques experts pour compl&eacute;ter la liste des facteurs de risque de l&rsquo;outil d&rsquo;origine en prenant en compte les sp&eacute;cificit&eacute;s fran&ccedil;aises : par exemple, nous avons introduit plusieurs questions sur l&rsquo;alimentation en soupe (nombre et fr&eacute;quence des repas, fiabilit&eacute; du syst&egrave;me de distribution&hellip;). La pond&eacute;ration des facteurs a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e en questionnant des v&eacute;t&eacute;rinaires, conseillers ou chercheurs, via une enqu&ecirc;te en ligne, et en leur demandant de classer chaque facteur sur une &eacute;chelle de -100 (limite fortement le risque de morsures) &agrave; +100 (risque tr&egrave;s important). Les r&eacute;ponses obtenues vont de -60 &agrave; +60. Une amplitude moins importante qu&rsquo;en Allemagne, o&ugrave; elles vont de -95 &agrave; +95. Les professionnels allemands semblent avoir des positions plus tranch&eacute;es, car ils sont confront&eacute;s au risque de morsure depuis plus longtemps (dans certains L&auml;nder ou certains cahiers des charges, l&rsquo;arr&ecirc;t de la coupe de la queue a &eacute;t&eacute; mis en place depuis de nombreuses ann&eacute;es). Cependant, la corr&eacute;lation entre les pond&eacute;rations des deux pays est &eacute;lev&eacute;e et traduit une bonne concordance dans l&rsquo;&eacute;valuation. Dans l&rsquo;outil fran&ccedil;ais d&rsquo;audit, les deux syst&egrave;mes de pond&eacute;ration sont accessibles ce qui permet d&rsquo;enrichir l&rsquo;appr&eacute;ciation de la situation.</p>

<h3>Une phase de test en &eacute;levage</h3>

<p>Schwip a &eacute;t&eacute; test&eacute; par des techniciens et des v&eacute;t&eacute;rinaires dans 30 situations d&rsquo;&eacute;levages, 15 en post-sevrage et 14 en engraissement. Pour l&rsquo;ensemble des audits en post-sevrage, 34 facteurs sont ressortis dans le top 10 des facteurs de risque, ce qui illustre la variabilit&eacute; des situations d&rsquo;un &eacute;levage &agrave; l&rsquo;autre. La situation est la m&ecirc;me en engraissement. Les utilisateurs et les &eacute;leveurs ont appr&eacute;ci&eacute; la pr&eacute;sentation des r&eacute;sultats qui est &agrave; la fois claire, ludique, visuelle et p&eacute;dagogique et permet de balayer et discuter l&rsquo;ensemble des points &agrave; am&eacute;liorer. Sa mise en &oelig;uvre est toutefois longue. De ce fait, elle peut difficilement &ecirc;tre envisag&eacute;e en &eacute;valuation syst&eacute;matique. Elle peut n&eacute;anmoins permettre aux conseillers d&rsquo;envisager l&rsquo;ensemble des dimensions &agrave; prendre en compte dans une approche du risque de morsures en &eacute;levage, et ainsi les aider dans leur d&eacute;marche de conseil.</p>
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<h3>Rep&egrave;res</h3>
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<h2>Les principaux facteurs de risques ressortis dans les post-sevrages audit&eacute;s</h2>

<div class="relance">Absence de liti&egrave;re dans la case</div>

<div class="relance">Nombre de porcs par abreuvoir trop &eacute;lev&eacute;</div>

<div class="relance">Pas de mat&eacute;riaux organiques</div>

<div class="relance">Rayons directs du soleil dans la salle</div>

<div class="relance">Pas de zone de couchage distincte</div>

<div class="relance">Pas de transitions alimentaires</div>

<div class="relance">Pas de case d&rsquo;infirmerie ou d&rsquo;isolement</div>

<div class="relance">Temp&eacute;rature insuffisante dans la zone de couchage</div>

<div class="relance">Abreuvoirs sales</div>

<div class="relance">&Acirc;ge au sevrage faible (pour certains porcelets)</div>
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<h2>Un outil de progr&egrave;s partag&eacute;</h2>

<p>Schwip est un outil technique d&eacute;velopp&eacute; pour faciliter le conseil en &eacute;levage et progresser collectivement sur le sujet. Il est disponible sous forme de tableur. Sa diffusion est assur&eacute;e via une formation par l&rsquo;Ifip comportant une phase th&eacute;orique et une phase pratique en &eacute;levage. En retour de la mise &agrave; disposition gratuite de l&rsquo;outil, les personnes form&eacute;es s&rsquo;engagent &agrave; retourner vers l&rsquo;Ifip les audits r&eacute;alis&eacute;s sous forme anonymis&eacute;e. Ceci permettra collectivement de mieux cerner les principaux facteurs de risques pr&eacute;sents dans les &eacute;levages fran&ccedil;ais. &Agrave; terme, il est pr&eacute;vu de mettre en ligne cet outil avec une grille d&rsquo;audit simplifi&eacute; et une grille d&rsquo;audit compl&egrave;te, afin de faciliter la saisie et la valorisation des donn&eacute;es.</p>
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L’Ifip a adapté en France l’outil d’audit allemand Schwip qui permet d’identifier et de corriger en élevage les facteurs de risque de caudophagie. L’objectif est de réduire progressivement le recours à la coupe des queues.

Comment identifier les risques de caudophagie en élevage de porcs

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<p><em>&laquo;&nbsp;<a href="https://idele.fr/detail-article/milc" target="_blank">La Milc lait de vache</a> a atteint 111&nbsp;&euro;/1 000 l au mois d&rsquo;avril, malgr&eacute; des charges qui continuent de battre des records&nbsp;&raquo;</em>, &eacute;crit l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage (Idele) le 20&nbsp;juin. Sur un an, cette marge indic&eacute;e a progress&eacute; de +26&nbsp;&euro;/1 000 l. <em>&laquo; <strong>La hausse du <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-prix-du-lait-lactalis-parmi-les-plus-eleves" target="_blank">prix du lait</a> (+71&nbsp;&euro;) est presque gomm&eacute;e par <a href="https://www.reussir.fr/lait/guerre-en-ukraine-la-hausse-des-charges-des-exploitations-laitieres-pourrait-atteindre-plus-de-60" target="_blank">celle des charges (+67&nbsp;&euro;)</a></strong>, mais les prix du <strong>coproduit <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-prix-des-vaches-laitieres-de-reforme-monte-mais-pas-le-nombre-dabattages" target="_blank">viande</a> (+22&nbsp;&euro;)</strong> permettent &agrave; la Milc d&rsquo;exc&eacute;der son niveau d&rsquo;avril&nbsp;2021 de +85&nbsp;&euro;/1 000 l. &raquo;</em> <strong>Pour mai, Idele pr&eacute;voit que la Milc poursuive son ascension</strong>, du fait de l&rsquo;appr&eacute;ciation du prix du lait et d&rsquo;une pause dans la hausse des charges.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;<strong>Ce niveau de Milc reste tr&egrave;s moyen</strong>, au regard des ann&eacute;es&nbsp;2008 et&nbsp;2014, o&ugrave; des niveaux stimulants avaient entra&icirc;n&eacute; des hausses de livraisons&nbsp;&raquo;</em>, pointe Christophe Perrot, d&rsquo;Idele. Ce qui n&rsquo;est pas le sc&eacute;nario de 2022, o&ugrave; la collecte essuie un repli.</p>

<h3>Attention au produit lait cet &eacute;t&eacute;</h3>

<p><strong>Elvup, organisme de conseil en &eacute;levage de l&rsquo;Orne</strong> confirme que la marge sur co&ucirc;t alimentaire a progress&eacute; (chiffre allant jusque mars). <em>&laquo;&nbsp;En pleine pousse de l&rsquo;herbe, une marge de 270 euros par vache pr&eacute;sente &eacute;tait tout &agrave; fait r&eacute;alisable, sans m&ecirc;me tenir compte des prix de la viande. Le produit lait a augment&eacute; davantage que les charges op&eacute;rationnelles. En d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, il y avait <strong>encore des contrats d&rsquo;approvisionnement en mati&egrave;re premi&egrave;re int&eacute;ressants</strong>. Mais depuis mars, les charges flambent vraiment. Donc, <strong>l&rsquo;&eacute;volution positive de la marge n&rsquo;est pas acquise pour les mois &agrave; venir</strong>.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Jean-Marie S&eacute;ronie, agro&eacute;conomiste ind&eacute;pendant, a rappel&eacute;, lors d&rsquo;un webinaire organis&eacute; par Littoral Normand, l&rsquo;importance de suivre l&rsquo;efficacit&eacute; technique de son atelier lait. <em>&laquo;&nbsp;Si les &eacute;conomies font baisser le produit lait, cela peut d&eacute;grader l&rsquo;efficacit&eacute; et donc la marge.&nbsp;&raquo;</em> Mais aussi de suivre son prix d&rsquo;&eacute;quilibre, son co&ucirc;t de revient et son co&ucirc;t marginal. <em>&laquo;&nbsp;Le co&ucirc;t des quelques vaches de plus ou de moins est celui qui varie le plus en conjoncture instable.&nbsp;&raquo;</em></p>
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<h2>Ipampa et Milc, des indices partiels</h2>

<p><strong>L&rsquo;<a href="https://idele.fr/ipampa" target="_blank">indice de charge Ipampa</a> repr&eacute;sente environ 70&nbsp;% des co&ucirc;ts en exploitation laiti&egrave;re</strong>. Ce panier de charges comprend, par ordre d&rsquo;importance : les aliments achet&eacute;s, les mat&eacute;riels et installations, les frais g&eacute;n&eacute;raux, l&rsquo;&eacute;nergie et les lubrifiants, les b&acirc;timents, les produits v&eacute;t&eacute;rinaires et services, l&rsquo;entretien du mat&eacute;riel, les engrais et amendements,&nbsp;etc. Ne sont pas pris en compte les frais de personnel, les travaux par tiers, les fermages et imp&ocirc;ts fonciers, les frais financiers.</p>

<p><strong>La Milc, c&rsquo;est la Marge Ipampa Lait de vache sur Co&ucirc;t total indic&eacute;</strong>. Elle fait la diff&eacute;rence entre les valeurs d&rsquo;un panier de produits et celles du panier de charges Ipampa. Le panier de produits repr&eacute;sente les produits de l&rsquo;atelier lait : le produit lait conventionnel et le coproduit viande (veaux nourrissons, vaches de r&eacute;forme et quelques g&eacute;nisses). La Milc est exprim&eacute;e en euros pour 1 000 litres, puis convertie en indice.</p>

<p><strong>Actuellement, la base 100 de l&rsquo;Ipampa et de la Milc est en 2015</strong>. L&rsquo;&eacute;chantillon actuel comporte 1343 exploitations laiti&egrave;res, repr&eacute;sentatif des exploitations les plus soumises &agrave; la volatilit&eacute;, hors bio et hors certaines AOP. En moyenne, elles produisent 410 550 litres par an, avec 59 vaches laiti&egrave;res &agrave; 6 919 l/VL/an, et 73&nbsp;hectares de SFP.</p>
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<h3>L&rsquo;&eacute;volution</h3>
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<h2>+21&nbsp;%</h2>

<p>C&rsquo;est l&rsquo;augmentation de l&rsquo;indice Ipampa lait de vache d&rsquo;avril compar&eacute; &agrave; celui d&rsquo;avril&nbsp;2021. Idele explique que cet indice g&eacute;n&eacute;ral cro&icirc;t en continu depuis dix-neuf mois. Le poste engrais et amendement s&rsquo;est envol&eacute; : +108&nbsp;% par rapport &agrave; avril&nbsp;2021. Le poste &eacute;nergie et lubrifiant a augment&eacute; de 40&nbsp;%, car les prix se sont l&eacute;g&egrave;rement d&eacute;tendus entre janvier et avril. Le poste aliments achet&eacute;s a progress&eacute; de 27&nbsp;% par rapport &agrave; avril&nbsp;2021.</p>
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Sur le début de l’année, les produits grimpant plus vite que les charges, l’indice de marge du lait, la Milc, est à la hausse sur les quatre premiers mois de 2022. Elle reste toutefois à un niveau modeste.

La marge de la production laitière augmente

<p>Lanc&eacute;e en 2009, l&rsquo;automotrice avait b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une mise &agrave; jour en 2018, avec la sortie des Rexor Platinum 6200 et 6300 &agrave; deux et trois essieux, dot&eacute;es de nouveaux &eacute;quipements visant &agrave; mieux respecter les betteraves, ainsi qu&rsquo;un nouveau poste de conduite et de commandes. Les nouvelles versions b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un nouveau groupe d&rsquo;arrachage comptant, de s&eacute;rie, de 7 rouleaux de nettoyage. Gr&acirc;ce au cadre ext&eacute;rieur, le conducteur a toujours la table de visite et l'ensemble du dispositif d'arrachage dans son champ de vision. La roue Oppel et le groupe d'arrachage avec soc oscillant sont &eacute;quip&eacute;s d'un entra&icirc;nement sans entretien et d'un nouveau scalpeur r&eacute;gulier sans entretien, qui fonctionne de fa&ccedil;on beaucoup plus agile et rapide gr&acirc;ce son faible poids. Toutes les variantes de l'effeuilleuse sont d&eacute;sormais guid&eacute;es par des patins palpeurs devant le rotor de l'effeuilleuse, ce qui permet de garantir un effeuillage optimal en permanence avec une usure r&eacute;duite.</p><h2>Nouvelle roue Oppel </h2><p>La nouvelle version dispose de 4 palpeurs de betteraves au lieu de 2, qui peuvent aussi &ecirc;tre utilis&eacute;s comme patins de palpage. Elle peut donc &ecirc;tre guid&eacute;e avec encore plus de pr&eacute;cision dans le rang et &agrave; une hauteur optimale. Cela permet de soulager le conducteur et d'am&eacute;liorer le braquage du pilote automatique dans les virages. Avec ce tout nouveau concept de guidage en hauteur, il est possible de se passer d'un arbre de roues t&acirc;teuses entre l'effeuilleuse et la roue Oppel. Cela permet d'am&eacute;liorer nettement la visibilit&eacute; sur le groupe d'arrachage, de diminuer le poids du b&acirc;ti d'arrachage et de limiter l'usure au strict minimum.</p><h2>Commandes et connectivit&eacute;</h2><p>La nouvelle Rexor est &eacute;quip&eacute;e du pupitre de commande Isobus CCI 1200 et du syst&egrave;me vid&eacute;o SmartView. Ce dernier permet de visionner n'importe des images au ralenti afin de surveiller le r&eacute;sultat du travail. Gr&acirc;ce &agrave; la fonction zoom, l'utilisateur peut d&eacute;finir lui-m&ecirc;me la zone de l'image qui doit &ecirc;tre affich&eacute;e. Pour avoir toutes les images vid&eacute;o importantes en m&ecirc;me temps sous les yeux, l'utilisateur peut afficher jusqu'&agrave; 8 cam&eacute;ras sur l'&eacute;cran tactile de 12 pouces.</p><p>L&rsquo;automotrice est par ailleurs &eacute;quip&eacute;e de s&eacute;rie d'une unit&eacute; de t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie. Le module &laquo; Live Information &raquo; montre l'avanc&eacute;e actuelle du travail &agrave; l'utilisateur sur l'ordinateur ou sur un autre appareil mobile. Avec le module &laquo; myJobs &raquo;, des t&acirc;ches sont automatiquement consign&eacute;es et enregistr&eacute;es par ordre chronologique. Des donn&eacute;es telles que les temps de travail, les consommations et les &eacute;tapes du processus de travail sont enregistr&eacute;es dans chaque t&acirc;che. Il est &eacute;galement possible d'enregistrer d'autres donn&eacute;es, comme les noms des clients et des champs, une fois la t&acirc;che termin&eacute;e. Les donn&eacute;es g&eacute;n&eacute;r&eacute;es peuvent &ecirc;tre exploit&eacute;es ult&eacute;rieurement dans un syst&egrave;me de gestion agricole et offrent ainsi une base optimale pour la facturation. La connexion &agrave; myGrimme autorise une interface directe avec le logiciel agricole Agrarmonitor.</p>


Les Rexor 6200 avec trémie de 30 m3 et Rexor 6300 avec trémie de 45 m3 héritent d’un bâti arracheur redéveloppé, de systèmes de commande et d'assistance destinés à soulager le conducteur ainsi qu'un nouveau design. Elles sont garanties quatre ans.

Grimme renouvelle l’arracheuse automotrice de betteraves Rexor

<p>Les Cuma, se sont des groupes ouverts. Les Cuma c&rsquo;est techno, les cuma c&rsquo;est pro et c&rsquo;est &eacute;co! Autrement dit tout le monde &agrave; un int&eacute;r&ecirc;t &agrave; travailler en groupe. Que ce soit dans le partage et les &eacute;changes d'exp&eacute;riences mais aussi pour r&eacute;duire les co&ucirc;ts d&rsquo;utilisation de sa faucheuse ou de son tracteur. Cette campagne est l&agrave; pour &ccedil;a. Pour rappeler la pertinence de cette organisation collective dans un contexte o&ugrave; les charges n&rsquo;ont jamais &eacute;t&eacute; aussi &eacute;lev&eacute;es et pour dire stop aux id&eacute;es re&ccedil;ues.</p><p>&nbsp;</p><h2><strong>Cinq grandes id&eacute;es re&ccedil;ues </strong><strong>sur les Cuma ont &eacute;t&eacute; retenues. </strong></h2><p><strong>Car oui, ces cas se sont d&eacute;j&agrave; produits dans certaines Cuma, mais ils sont bien loin de repr&eacute;senter le fonctionnement des collectifs.</strong></p><p>&nbsp;</p><h3><strong>&ldquo;Les Cuma, c&rsquo;e</strong><strong>st pour ceux qui n&rsquo;arrivent pas &agrave; se faire du bl&eacute;, et &eacute;pis c&rsquo;est tout&rdquo; </strong></h3><p>Comprenez la Cuma est pour ceux qui n&rsquo;ont pas les moyens&hellip; Nan mais s&eacute;rieux ! L&rsquo;argent est &eacute;videmment un argument central et souvent le point d'entr&eacute;e pour adh&eacute;rer &agrave; une Cuma. Acheter une faucheuse &agrave; 4 &ccedil;a co&ucirc;te toujours moins cher que tout seul. Faut pas avoir fait BAC +5 pour comprendre &ccedil;a. La Cuma permet de ma&icirc;triser les co&ucirc;ts de production par la r&eacute;duction des charges de m&eacute;canisation et par l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; du mat&eacute;riel de pointe trop on&eacute;reux pour une exploitation. L&rsquo;emploi partag&eacute; permet &eacute;galement de substantielles &eacute;conomies.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/4/0/4/4574040-1-fre-FR/410d9ac08208-flyer-economie-campagne-com-portail-png" alt="FNCUMA" height="451" width="664" /></figure>

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<p>&nbsp;</p><h3><strong>&ldquo;Les Cuma, c&rsquo;</strong><strong>est l&rsquo;agriculture ancienne g&eacute;n&eacute;ration&rdquo;&nbsp; </strong></h3><p>Dans les cuma, y&rsquo;a que des vieux&hellip; ce n&rsquo;est pas pour les jeunes. La Cuma peut &ecirc;tre un point cl&eacute; dans l&rsquo;installation des jeunes en agriculture. Le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations est en marche. Il est certain qu&rsquo;il y a encore de la g&eacute;n&eacute;ration 70 en place&hellip; mais les collectifs s&rsquo;ouvrent.&nbsp;</p><p>Notez aussi l&rsquo;argument &eacute;conomique pour les jeunes install&eacute;s, limitation de l'endettement, acc&egrave;s &agrave; de l&rsquo;emploi partag&eacute;, partage d'exp&eacute;riences, accompagnement et soutien des adh&eacute;rents&hellip;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/0/4/4574037-1-fre-FR/951c14bb68ac-flyer-generation-campagne-com-portail-png" alt="FNCUMA" height="448" width="664" /></figure>

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<p>&nbsp;</p><h3><strong>&ldquo;En Cuma, le mat&eacute;riel ne </strong><strong>vole pas haut&rdquo; </strong></h3><p>Comprenez qu&rsquo;il est vieux et souvent cass&eacute;. Dans les cuma presque 1 tracteur sur 2 sont de la marque John Deere ou Fendt. La modulation se d&eacute;veloppe en cuma. La fili&egrave;re robot en France compte sur les cuma pour la vulgarisation des technologies&hellip; C&rsquo;est dans les Cuma que l&rsquo;on a acc&egrave;s &agrave; des machines innovantes, puissantes, et tr&egrave;s avanc&eacute;es technologiquement.&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/4/0/4/4574043-1-fre-FR/4b2548ed01c5-flyer-innovation-campagne-com-portail-png" alt="FNCUMA" height="445" width="664" /></figure>

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<p>&nbsp;</p><h3><strong>&ldquo;En Cum</strong><strong>a, c&rsquo;est chacun pour soi, chacun pour soi&rdquo;&nbsp;</strong></h3><p>Bien s&ucirc;r, l&rsquo;adh&eacute;rent de Cuma est &eacute;go&iuml;ste. Bien s&ucirc;r, la solidarit&eacute; entre agriculteurs est bien plus ancienne que la Cuma. Mais cette solidarit&eacute; trouve un appui puissant au sein du groupe, quelle que soit sa forme : l&rsquo;organisation de chantiers collectifs, le soutien et les conseils aux jeunes qui s&rsquo;installent, l'accompagnement d&rsquo;un agriculteur bless&eacute; ou malade, la lutte contre l&rsquo;isolement les exemples sont tellement nombreux que l&rsquo;on pourrait en &eacute;crire des livres.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/4/0/4/4574046-1-fre-FR/30b3adf93076-flyer-solidarite-campagne-com-portail-png" alt="FNCUMA" height="445" width="664" /></figure>

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<p>&nbsp;</p><h3><strong>&ldquo;Les Cuma, c&rsquo;est has-been niveau ser</strong><strong>vices&rdquo;, </strong></h3><p><strong>G</strong>enre on ne sait pas s&rsquo;organiser avec un smartphone ou une appli. Cela fait des ann&eacute;es que l&rsquo;on entend l&rsquo;expression &ldquo;La Cuma au-del&agrave; de la machine&rdquo;. La Cuma&nbsp; c&rsquo;est bien plus que &ccedil;a. Le r&eacute;seau propose de nombreux services &agrave; ses adh&eacute;rents : du hangar atelier au m&eacute;canicien, de l&rsquo;emploi partag&eacute;, des chantiers collectifs, des aires de lavage&hellip; elle facilite &eacute;galement la mise en place d&rsquo;assolement en commun, de projets d'ateliers de transformation, de m&eacute;thanisation, etc.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/4/0/4/4574049-1-fre-FR/3f34abb437e9-flyer-services-campagne-com-portail-png" alt="FNCUMA" height="450" width="664" /></figure>

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<p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><h2>La r&eacute;ponse de tout un r&eacute;seau</h2><p><strong>Tout est parti du terrain. </strong>En 2018, les &eacute;lus et salari&eacute;s de la FNCuma sont all&eacute;s &agrave; la rencontre des agriculteurs en Cuma de toutes les r&eacute;gions, lors d&rsquo;un tour de France. Il en est ressorti de fa&ccedil;on presque unanime que le r&eacute;seau Cuma ne s'&eacute;tait pas assez pr&eacute;occup&eacute; sur son image qui avait bien besoin d&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;poussi&eacute;r&eacute;e. La premi&egrave;re &eacute;tape fut donc la cr&eacute;ation du nouveau logo lanc&eacute; en d&eacute;cembre 2020. La deuxi&egrave;me est celle d&rsquo;une campagne de communication, dont la sortie a &eacute;t&eacute; report&eacute;e en raison de la crise sanitaire.<br>&nbsp;</p><p>Lors de ce tour de France, les agriculteurs ont fait part de leur vision de la Cuma : leurs atouts mais &eacute;galement l&rsquo;image n&eacute;gative que celles-ci pouvaient renvoyer. Dans un contexte de diminution progressive des agriculteurs et d&rsquo;une pyramide des &acirc;ges qui tend de plus en plus &agrave; s&rsquo;inverser, l&rsquo;avenir des Cuma est en question. &ldquo;Pour rendre les Cuma plus attractives et les p&eacute;renniser en attirant des jeunes, nous nous sommes alors dit que c&rsquo;est justement sur ces points n&eacute;gatifs qu&rsquo;il fallait s&rsquo;appuyer. C&rsquo;est ainsi que l&rsquo;id&eacute;e de &ldquo;Fake news&rdquo; est apparue. Bien s&ucirc;r, nous avons d&eacute;battu sur l&rsquo;usage de cet anglicisme, mais il nous est apparu que, &eacute;tant donn&eacute; notre cible, les jeunes, ce mot parlait leur parlait plus&rdquo; nous explique Matthieu Goehry, alors Secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint de la FNCuma en charge de la communication.</p>


En finir avec les préjugés ! Voilà l'axe de communication retenu par la FNCuma pour communiquer positivement sur les Cuma. C'est la première fois que le réseau se lance dans une telle opération. L'objectif est de casser les idées reçues sur les Cuma afin de séduire les jeunes générations et les agriculteurs qui ne sont pas encore en Cuma.

Les Cuma font leur pub

<p><strong>Le groupe Avril a annonc&eacute; ce jeudi 30 juin la &laquo;&nbsp;r&eacute;alisation d&eacute;finitive de l&rsquo;op&eacute;ration&nbsp;&raquo; de rachat de la marque Vivien Paille, appartenant &agrave; Soufflet Alimentaire avant le rapprochement entre InVivo et Groupe Soufflet </strong>annonc&eacute; en d&eacute;cembre 2021. A noter aussi que Soufflet Alimentaire devient Vivien Paille dans l&rsquo;organisation g&eacute;n&eacute;rale d&rsquo;Avril.</p>

<p><strong>Les activit&eacute;s de Vivien Paille (transformateur et conditionneur de riz, l&eacute;gumineuses et m&eacute;langes de graines (secs et appertis&eacute;s en poches) viennent renforcer les activit&eacute;s prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale d&rsquo;Avril </strong>et &laquo;&nbsp;contribue &agrave; la mise en &oelig;uvre du projet strat&eacute;gique d&rsquo;Avril, en lien avec son ambition de devenir leader des solutions issues de la transformation v&eacute;g&eacute;tale au service des transitions agricole, alimentaire et environnementale&nbsp;&raquo; peut-on lire dans le communiqu&eacute; publi&eacute; par Avril. Rappelons aussi que &laquo;&nbsp;les produits de grande consommation et les ingr&eacute;dients alimentaires, sains et durables, issus du v&eacute;g&eacute;tal&nbsp;&raquo; font partie des grandes priorit&eacute;s de d&eacute;veloppement du groupe.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/feu-vert-au-rachat-de-soufflet-alimentaire-par-avril" rel="noreferrer noopener" target="_blank" title="https://www.reussir.fr/lesmarches/feu-vert-au-rachat-de-soufflet-alimentaire-par-avril">Feu vert au rachat de Soufflet Alimentaire par Avril</a></div>

<p>Pour Thierry Li&eacute;vin, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Vivien Paille &laquo;&nbsp;<strong>la puissance du groupe Avril, en lien avec notre expertise et nos savoir-faire historiques, va nous permettre de renforcer nos positions sur le march&eacute; des l&eacute;gumineuses, m&eacute;lange de graines et du riz, et de nous d&eacute;velopper sur de nouvelles cat&eacute;gories&nbsp;&raquo;.</strong></p>

<p>Outre les activit&eacute;s d&eacute;j&agrave; &eacute;voqu&eacute;es, Vivien Paille est &eacute;galement un sp&eacute;cialiste fran&ccedil;ais des farines fonctionnelles fabriqu&eacute;es &agrave; partir de riz et de l&eacute;gumineuses sans gluten et des ingr&eacute;dients &agrave; base de prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale d&rsquo;origine naturelle &agrave; destination des march&eacute;s industriels, de la restauration hors foyer et de la grande distribution. La structure compte 290 collaborateurs et deux sites de production, &agrave; Valenciennes dans le Nord et &agrave; Arles dans les Bouches-du-Rh&ocirc;ne.</p>



Suite logique du rapprochement entre InVivo et Soufflet, le transformateur et conditionneur de riz, légumineuses et mélanges de graines (secs et appertisés en poches) rejoint le spécialiste de la filière huile et protéine végétale.
 

Vivien Paille racheté par Avril

<p>Pr&eacute;vue en juin 2020 au moment de son d&eacute;marrage, l&rsquo;inauguration de l&rsquo;usine de trituration de graines de soja, de tournesol et de colza bio Ol&eacute;osyn Bio vient enfin d&rsquo;avoir lieu. <strong>Avril et Terrena, les deux partenaires historiques annoncent d&rsquo;ailleurs &agrave; cette occasion investir de nouveau 5,5M&euro; </strong>dans l&rsquo;outil pour <strong>doubler sa capacit&eacute; de trituration de graines de tournesol</strong> avec un nouvel actionnaire puisque <strong>Cavac les rejoint.</strong></p>

<p>Soutenu financi&egrave;rement par Sofiprot&eacute;ol et Esfin, la r&eacute;gion Nouvelle Aquitaine, l&rsquo;&eacute;tat fran&ccedil;ais dans le cadre du plan prot&eacute;ines et des fonds europ&eacute;ens, le projet initial a reconditionn&eacute; une ancienne usine d&rsquo;aliments Sanders pour 5,7 M&euro; (stockage et trois lignes totalement automatis&eacute;es de cuisson, pressage, filtration) et conserv&eacute; les 4 emplois du site. Les trois lignes (une d&eacute;di&eacute;e au soja, les deux autres au tournesol et au colza) fonctionnent 7 jours sur 7, 24h sur 24.</p>

<h2>Outil satur&eacute; d&egrave;s la premi&egrave;re ann&eacute;e</h2>

<p>Ol&eacute;osyn Bio devait monter en puissance sur trois ans pour <strong>atteindre les 40 000 t</strong> de graines. Mais <strong>l'outil les a atteint d&egrave;s la premi&egrave;re ann&eacute;e</strong> (25 000 t de soja bio &agrave; 85% fran&ccedil;ais, 13500 t de tournesol bio 100% fran&ccedil;ais et 1500 t de colza bio 100% fran&ccedil;ais) et ne couvre encore pas tous les besoins des usines d&rsquo;aliments bio de ses actionnaires. D&rsquo;o&ugrave; le nouvel investissement.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



Inaugurée le 29 juin avec deux ans de retard en raison du Covid, Oléosyn Bio a eu un tel succès qu’une nouvelle tranche de travaux démarre. L’arrivée de la Cavac aux côtés de Terrena et d’Avril booste les appros en graines locales.

Avril et Terrena inaugurent Oléosyn Bio, Cavac les rejoint

<p>&laquo;&nbsp;<em>Depuis 2010, les programmes d&rsquo;action successifs n&rsquo;ont pas permis d&rsquo;atteindre les objectifs de 15% des terres agricoles en bio et de 20% de bio dans les cantines publiques en 2022</em> (...). <em>Les aides de la Politique agricole commune que la France consacre &agrave; l&rsquo;agriculture bio ne sont pas &agrave; la hauteur des objectifs qu&rsquo;elle s&rsquo;est fix&eacute;s</em> (...).&nbsp;<em>En 2017, l&rsquo;aide au maintien en agriculture bio a &eacute;t&eacute; supprim&eacute;e, alors qu&rsquo;elle r&eacute;mun&eacute;rait les services environnementaux de ces exploitations </em>(...). <em>Le soutien aux industries agroalimentaires bio et la recherche et d&eacute;veloppement en agriculture biologique sont insuffisants</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;C&rsquo;est un petit r&eacute;quisitoire en bonne et due forme que vient de formuler la Cour des comptes dans un rapport publi&eacute; le 30 juin.</p><div class="citation">
    <span>"Le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture biologique est le meilleur moyen de r&eacute;ussir la transition agro-environnementale"</span>
</div>
<p>Et si ses pr&eacute;rogatives sont celles de la (bonne) gestion des comptes publics, la Cour des comptes ne s&rsquo;interdit pas de faire une petite le&ccedil;on d&rsquo;agro&eacute;cologie au gouvernement, lui rappelant, apr&egrave;s une revue d&eacute;taill&eacute;e de la litt&eacute;rature scientifique, &laquo;&nbsp;<em>les b&eacute;n&eacute;fices de l&rsquo;agriculture bio notamment en termes de sant&eacute; et d&rsquo;environnement</em>&nbsp;&raquo;, observant que&nbsp; &laquo;&nbsp;<em>le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture biologique est le meilleur moyen de r&eacute;ussir la transition agro-environnementale et d&rsquo;entrainer les exploitations agricoles dites conventionnelles vers des pratiques plus respectueuses de l&rsquo;environnement&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>Le PSN pas dans les clous, le HVE &eacute;reint&eacute;e</h2><p>Selon l&rsquo;Agence bio, l&rsquo;AB a franchi le cap des 10% de SAU en 2021. Pour m&eacute;moire, le Programme Ambition Bio 2022, &eacute;tabli 2018, fixe &agrave; 15% le taux de SAU bio cette ann&eacute;e. Le Plan strat&eacute;gique national (PNS) fixe l&rsquo;objectif &agrave; 18% en 2027. Et &agrave; ce propos, la Cour des comptes estime que &laquo;&nbsp;l<em>e d&eacute;calage entre moyens et ambitions ne pourra pas se r&eacute;sorber dans la prochaine Pac &agrave; partir de 2023 si la France maintient le projet actuel de plan strat&eacute;gique national</em>&nbsp;&raquo;. Elle rejoint ainsi le Haut conseil sur le climat, qui vient de formuler un verdict similaire &agrave; propos cette fois de la transition climatique d&eacute;volue &agrave; l&rsquo;agriculture, au plan des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre et de la s&eacute;questration de carbone.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-haut-conseil-pour-le-climat-recommande-de-reviser-le-plan-strategique-national" target="_blank" title="">Le Haut conseil pour le climat recommande de r&eacute;viser le Plan strat&eacute;gique national</a>
</aside>
<p>Au-del&agrave; des moyens, la Cour des comptes alerte les pouvoirs publics sur le &laquo;&nbsp;<em>manque de communication relatif aux impacts b&eacute;n&eacute;fiques du bio</em>&nbsp;&raquo;, et surtout sur &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;illisibilit&eacute; des labels qui contribue &agrave; la baisse des achats d&rsquo;aliments bio en 2021 face &agrave; la concurrence croissante de labels "verts"&nbsp;moins exigeants, comme la mention valorisante Haute valeur environnementale</em>&nbsp;&raquo;. La juridiction juge la HVE &nbsp;&laquo; <em>peu exigeante en mati&egrave;re environnementale</em>&nbsp;&raquo;, tout en &eacute;tant soutenue par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture au m&ecirc;me niveau que l&rsquo;agriculture bio.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ce-que-sera-le-prochain-referentiel-hve" target="_blank" title="">Ce que sera le prochain r&eacute;f&eacute;rentiel HVE</a>
</aside>
<p>La Cour des comptes ne se contente pas de faire la le&ccedil;on. Elle fait aussi des recommandations, au nombre de 12, balisant trois orientations.</p><h2>Orientation n&deg;1 : &eacute;clairer les citoyens et les consommateurs sur l&rsquo;impact environnemental et sanitaire de la</h2><p>1. Rehausser fortement le niveau d&rsquo;exigence du cahier des charges applicable &agrave; la certification environnementale, notamment pour la mention Haute valeur environnementale (HVE) et proportionner le niveau des aides en fonction des b&eacute;n&eacute;fices environnementaux des divers labels et certifications</p><p>2. &Eacute;tablir un plan interminist&eacute;riel de communication grand public sur les b&eacute;n&eacute;fices de l&rsquo;agriculture biologique, en s&rsquo;appuyant</p><p>sur des &eacute;valuations scientifiques de son impact sanitaire et environnemental</p><p>3. Valoriser tous les b&eacute;n&eacute;fices de l&rsquo;agriculture biologique dans la m&eacute;thode de calcul du futur affichage environnemental sur les produits alimentaires</p><p>4. Corriger et enrichir l&rsquo;appareil statistique public, de mani&egrave;re &agrave; mesurer l&rsquo;atteinte des objectifs fix&eacute;s en mati&egrave;re d&rsquo;agriculture biologique et comparer les diff&eacute;rents modes de production agricole</p><p>&nbsp;5. Adopter un dispositif interminis- t&eacute;riel de suivi permettant d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;impact environnemental et de sant&eacute; publique des mesures de la PAC mises en &oelig;uvre</p><h2>Orientation n&deg;2 : r&eacute;orienter les soutiens publics &agrave; l&rsquo;agriculture au profit de la fili&egrave;re bio</h2><p>6. Pour la mise en &oelig;uvre de la future PAC, instaurer une r&eacute;mun&eacute;ration pour services environnementaux de l&rsquo;agriculture biologique dans le cadre de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime et renforcer les mesures agroenvironnementales et climatiques (Maec)</p><p>7. Renforcer les moyens de la recherche et de l&rsquo;innovation en agriculture biologique et en assurer la diffusion des r&eacute;sultats</p><p>8. Conforter le r&ocirc;le de coordination de l&rsquo;Institut technique de l&rsquo;agriculture biologique (Itab), en renfor&ccedil;ant ses moyens, notamment par une mobilisation financi&egrave;re sensiblement accrue des interprofessions agricoles</p><p>9. Conforter et &eacute;largir les missions de l&rsquo;Agence Bio, et lui donner les moyens financiers et humains correspondants par une mobilisation financi&egrave;re sensiblement accrue des interprofessions agricoles et par l&rsquo;accroissement des subventions pour charges de service public</p><p>10. Appliquer rapidement &agrave; l&rsquo;agriculture biologique la loi Egalim 2 et en particulier, inciter &agrave; la contractualisation entre producteurs, transformateurs et distributeurs</p><h2>Orientation n&deg;3 : favoriser la cr&eacute;ation de valeur au sein de la fili&egrave;re issue de l&rsquo;agriculture biologique</h2><p>11. P&eacute;renniser le Fonds Avenir Bio &agrave; hauteur d&rsquo;au moins 15 M&euro; par an et examiner la cr&eacute;ation, aupr&egrave;s de BPI France, d&rsquo;un fonds d&rsquo;investissement pour les industries agroalimentaires bio et d&rsquo;un acc&eacute;l&eacute;rateur au profit des PME agroalimentaires biologiques</p><p>12. Lancer, sous l&rsquo;&eacute;gide de France Strat&eacute;gie, une mission prospective sur la contribution de l&rsquo;agriculture biologique &agrave; l&rsquo;autonomie agroalimentaire fran&ccedil;aise et europ&eacute;enne, ainsi que sur les moyens de la renforcer</p>


Outre la faiblesse des soutiens financiers, l’instance alerte les pouvoirs publics sur le manque de communication relatif aux impacts bénéfiques de la bio et sur l’illisibilité des labels, égratignant au passage la HVE. Elle formule 12 recommandations pour atteindre l’objectif national de 18% en 2027 et de 25% au plan européen en 2030.

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